[Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Cette province désolée au climat inhospitalier est en partie couverte par la forêt de Drakwald. Les soldats de la région vénèrent davantage Ulric que Sigmar. La capitale du Graf Tobringer n'est autre que Middenheim, la Cité du Loup Blanc.

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Message par [MJ] Le Prophète »

Confirmation du joueur d'attendre et d'aider les gens qui fouillent la terre

Jets secrets
Hans se mit à attendre au milieu de débris, seul sur la terre boueuse sur laquelle on pouvait voir des dizaines de traces de pas qui se chevauchaient. Alors qu'il attendait, il vit d'autres personnes qui commençaient à se regrouper ici et là, fouillant la terre et les débris, comme s'ils voyaient à nouveau leur vie détruite. Y faisait-il attention, ou était-il trop absorbé dans ses pensées ?

Après quelques secondes, sans un mot il les rejoint, les aidant à fouiller les débris, trouvant ça et là des vêtements tachés, des outils. Parfois, l'un d'eux trouvait un outil à peu près en bon état ou un vêtement pas trop tâché. Puis soudain, caché sous des vêtements, il découvrir une gibecière, en relativement bon état. Se retournant vers les compagnons d'infortune qui continuaient à fouiller en leur demandant si cela leur appartenait. Aucun ne sembla acquiescer et ils reprirent leurs fouilles.

Hans garda alors sa trouvaille et continua à fouiller.

Absorbé dans ses fouilles, il faillit ne pas remarquer que ceux qu'il accompagnait étaient en train de partir. Mais alors que ces derniers partaient en marchant, Hans commença à se relever et continua à fouiller dans les alentours. Bien lui en prit puisqu'il trouva une bourse qui semblait être remplie. Et trop absorbé par sa nouvelle trouvaille, il se releva et tomba nez à nez avec des personnes aux airs patibulaires, portant des gourdins et sur leurs vêtements, un emblème.

"Et ben, on dirait bien qu'on a là un pilleur qui a profité du bordel ambiant pour trouver des objets".
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Hans Dietöt
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Message par Hans Dietöt »

C’est après plusieurs appels d’un des hommes que Hans se réveilla enfin de ses songes et hésitations. Soudain surpris, les yeux grands ouverts, ce vieux monsieur avait un air effaré, comme s’il reprenait connaissance. Il comprit rapidement sa situation : lui, se relevant à peine une bourse dans la main, et devant plusieurs personnes armées, peut être des gardes où on ne sait quel représentant de l’autorité, approuvé par l’Etat ou non d’ailleurs. Une chose était sûre : il ne faisait pas le poids face à eux.

Mais…. Qu’est ce que je suis en train de faire moi ? Bon sang, Hans, faut te réveiller ! Te voilà en train de farfouiller le sol tel un vulgaire mendiant, et en plus devant les mauvaises personnes ! Bon, ce qui est fait est fait, maintenant va falloir te dépatouiller de cette situation. Je suis tel un soldat du Reikwald face à une horde du Chaos ! Pour m’en sortir, pas le choix : utiliser la Draklangue.
D’après ce que je me souviens, j’ai récupéré cette bourse et… une jolie gibecière, légèrement sale ! Quel trésor ! Bon, arrêtons les blagues, et soyons honnête : pas grand-chose à part cette bourse. Mais moi qui cherchais un sac, celui-ci fera l’affaire pour l’instant. Enfin....Si ces messieurs ne me le prenne pas ! Je dois à tout prix éviter la fouille, s’ils voient mon collier…. C’est ma mort assurée ! Non, pire ! Une mort lente, douloureuse et devant tout le monde ! Excusons-nous et expliquons la « vérité » ; après tout, un léger mensonge dans toute cette histoire réelle ne se remarquera pas…


L’air désolé et apeuré, Hans toussotât et, tout en s’agenouillant légèrement, marquant ainsi la supériorité de l’homme à qui il parlait -ce qui pourrait aussi flatter l’égo d’un être aussi peu cultivé à demeurer généreux avec les plus démunis-, tout en disant ces quelques mots :


«- Oh mon dieu, désolé cher monsieur ! Que Mórr en soit témoin ! J’étais plongé dans mes pensées et les souvenirs sombres de ma vie ! Depuis les récents horribles évènements, j’ai la tête ailleurs ! Je n’ai même pas remarqué ce que je faisais, j’agissais comme les autres personnes que j’observais, tel un mouton avant l’arrivée d’un berger pour les commander... Excusez-moi, excusez-moi mille fois ! Je vous en conjure ! Je vous en prie, prenez cette bourse, c’est la seule chose que je viens de trouver, et même si l’argent est indispensable dans la vie, je veux le gagner honorablement !
Veuillez accepter mes excuses les plus sincères et prenez cette bourse ; je m’en vais de ce pas et ne recommencerais pas à faire ces disgrâces. »


Il tendit alors la main, la bourse sur sa paume, vers cet étranger, tout en baissant humblement la tête.
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par [MJ] Le Prophète »

Jet de Charisme : 18. Gros échec
Malheureusement pour Hans, son discours, qui pouvait semblait sincère n'avait pas ému ses interlocuteurs. Encore pire, lorsqu'ils leur tendit la bourse qu'il venait de trouver, celui qui avait parlé, toujours l'air sévère, ne fit aucun mouvement.

Un silence s'installa et l'un d'eux repris.

"Non seulement, on le prend en train de voler mais en plus il veut qu'on l'oublie avec cette bourse. Putain de réfugié."

Alors que Jans commençait à répondre, il prit un peu de temps pour regarder l'emblème que les trois hommes en face de lui portaient sur leurs vêtements et un éclair de lucidité le frappa, c'était l'emblème de la ville de Carroburg. Les personnes qu'il avait devant lui étaient des gardes de la ville et rien ne disait qu'il allait apprécier son histoire.

"Non non, vous vous méprenez. Je pensais vous donner la bourse pour que vous puissiez la rendre à son propriétaire, ou au moins vous prouver mon honnêteté. Il y a eu un grand mouvement de foule et, montrant ses nombreux bleus/déchirures de vêtements apparant ; je suis tombé et ait perdu quelques affaires. Après que que la cohue soit passé, je me suis finalement relevé et j'ai commencé à rechercher mes affaires. Étant nouveau ici, je suis totalement perdu et c'est à ce moment là que je suis tombé sur cette bourse... Et vous messieurs. Tout ceci n'est que quiproquo et mauvaise compréhension, je ne cherche pas à troubler l'ordre établi, et je m'excuse sincèrement si mes paroles ont pu paraître si ambiguë ."
Jet de Charisme : 14. Autant dire qu'ils ne sont pas du tout convaincus
L'un des gardes commença à parler

"Belle histoire. On le sait pour le mouvement de foule, et on sait que les gens comme vous en profitent aussi pour se remplir les poches. Donc on te laisse le choix. Soit tu te laisses fouiller gentiment, soit on le fait à la manière dure. Donc ouvres ton sac tout de suite."

Un attroupement de personnes commençait à se former autour d'eux, les réfugiés semblant murmurer leur mécontentement, mais contre qui. Contre le voleur attrapé ou contre la garde ?

Impossible à savoir.

Mais alors qu'il reportait son attention sur les gardes, il remarqua qu'ils étaient plus tendus depuis que la foule s'était rassemblé autour d'eux. Et l'un d'eux, le plus jeune, semblait ne pas du tout apprécier cette situation et lança par surprise un coup de poing dans le torse du vieillard qui lui faisait ça en lui hurlant, ses collègues ne pouvant l'empêcher.

"Ouvres ton putain de sac !"

Et, à cet instant, tout sembla suspendu, la foule semblant surprise tandis que Hans recevait le coup
Attaque à main nue et par surprise du garde qui sait pas rester calme : Réussite
Tu perds 8 PV
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Message par Hans Dietöt »

Lors du choc, tout s’arrêta pour Hans. Toute la scène était figée, seul son cerveau continuait à fonctionner comme à la normal. Ses pensées affluaient, changeaient : il voulait se sortir de ce pétrin. Tous son intellect fonctionnait à plein régime pour trouver une solution à sa situation. Il était seul, avec une bourse de pièces (en tout cas il l’espérait), une gibecière contenant des objets inconnus, et un bâton. Face à lui, 3 gardes de la ville, armés, méfiants, violents, et voulant fouiller ce même sac. Tout autour d’eux, une dizaine environ de pauvres gens s’attroupaient au fur et à mesure que le temps passait.
Malgré toutes ses explications, ces mécréants l’ont pris pour un voleur tentant de les corrompre. Et avec la foule mécontente approchant, ils n’avaient pas l’air très heureux. Une chose était sûre : les négociations n’étaient plus de mise, et c’était ce jeune homme qui venait de les terminer. Un coup de poing dans le torse. Pour faire réagir Hans. Cela provoqua un léger cri, un mélange de surprise et de douleur, et celui-ci se pencha légèrement en avant, se tenant le ventre. La bienséance lui demanderait d’obtempérer aux ordres de ces messieurs, mais laisser ces gardes fouiller ce réceptacle inconnu était loin d’être une bonne idée, selon son contenant. A part s’il voulait être arrêter, et fouiller complètement bien sûr.


Foutu autorité de m**** C’est comme ça que vous respecter et protéger vos concitoyens ? vos ainés ? Ils ne m’ont même pas écouté parler… Ils veulent juste tabasser de pauvres réfugiés, c’est tout. Ces ignares ne sont bons qu’à attendre leur futur mort… Ils ne méritent même pas de me parler… Je me vengerai de cet irrespect…

Soudain, toujours dans ce moment de pause, il eut une idée. En se remémorant toute la situation, les divers éléments entrant en scène, les différentes fins possibles de cette situation, il avait enfin trouvé une idée. Certes il y aurait des pertes et des gains, comme pour n’importe quel choix, mais cette idée paraissait, pour lui du moins, raisonnable et une des moins dangereuses. Mais cette fois-ci, il faudra faire des efforts, et la chance entrerait aussi en jeu.

Aller. Pitié. Cette fois-ci, faites que les réactions de chacun soient logiques, je vous en supplie. Même si cela fait un an que je n’avais pas vu d’autres êtres humains que moi, faites que l’essence même de l’Homme n’est pas changé. Tzeentch, Morr, Ranald ou je ne sais quel dieu, s’il vous plaît, ne venez pas interférer avec cela et laisser la folie des hommes faire effet.

Soudain, Hans sourit légèrement, se relevant enfin de cette seconde interminable, prit une légère inspiration, ouvra entièrement la bourse d’argent récemment trouvé et la lança en l’air, dans le sens inverse. Les pièces, désormais libre, tomberaient chacune individuellement proche de sa position. Enfin…il faut plutôt dire son ancienne position, car au moment même où il lançait cette bourse d’argent, il profita de cette légère distraction pour s’enfuir à l’opposé de la position des gardes, forçant le passage à travers la foule tout en remettant sa capuche.

Je devrai les prendre par surprise en faisant cela. J’ai remarqué en effet que l’œil humain est attiré par le mouvement. Dans ma grotte, au moindre bruit, au moindre mouvement suspect, je me concentrais dessus. Dès qu'un sens est utilisé, on se concentre dessus. Ainsi, cela ne me surprendrait pas que les gardes perdent une bonne seconde à regarder ce lancer avant de réagir sur mes réelles intentions. Et c’est là que la deuxième partie du plan s’exécute : les villageois. D’après ce que j’ai vu, ceux qui sont dans ces quartiers sont pauvres et prêt à tout pour quelques pièces. Ainsi, ils vont à tous les coups se regrouper entre les gardes et moi pour récupérer toutes ses pièces. Pour une fois que l’avarice humaine peut être utile… autant l’utiliser ! Tout ceci me laissera assez d’avance pour fuir à traves les diverses ruelles de cette ville et disparaître sans laisser de trace. Même si j’aurais perdu une bourse, j’aurais gardé ma vie et ce sac. Il faudra que je regarde ce qu’il y a dedans quand je serai enfin tranquille.

Tout en passant à travers foule, Hans cria, enjoué, et avec ce qu’il restait de sa voix :
« - C’est ma tournée, servez-vous ! »
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par [MJ] Le Prophète »

Jet caché du garde : réussite
Jet pour Hans pour forcer la foule : Echec
Jet d'endurance, résultat caché
L'idée d'Hans était certes surprenante, mais pouvait avoir le mérite de fonctionner. Lançant la bourse, quelques pièces dorées et argentées commencèrent à retomber.

Le garde qui venait de le frapper fut déconcentré quelques secondes, attiré par l'éclat de l'argent dans les airs mais, aussi vite qu'il avait rabroué quand il avait refusé d'ouvrir son sac, il était prêt à foncer sur Hans. Mais le sergent à côté, à moins que ce ne soit son instinct de survie, l'empêcha de courir après Hans.

La foule réagit comme prévu, se dirigeant de manière agitée vers les pièces providentielles et qui permettraient d'acheter de la nourriture, une denrée qu'il manquait dans les faubourgs.

Non, le problème dans le plan du mage vint du mage lui-même. En effet, forcer une foule est compliquée, encore plus pour un homme chétif et assez âgé, il n'avançait pas d'un pouce. Au contraire, il avait reculé.
Hans décide de renter sa chance avec la foule
Jet de force : Echec
Le mage décida de foncer à travers la foule qui désormais se poussait pour récupérer l'argent inespéré mais bien que cette fois, il put avancer un peu, il fut chahuté, poussé et percuta un homme assez massif, avec des tatouages et des bras très épais qui le rebouscula qui l'agrippa par son vêtement

"Dis donc le vieux, tu pourrais regarder où tu vas !"

Hans balbutia quelques mots

"Je....je suis désolé monsieur, je voulais seulement vous laisser la place et les pièces par terre."
Jet de charisme : encore un échec
Il ne reçut qu'un simple ricanement comme réponse et l'homme lui répondit

"Mais bien sur, et tu penses que je vais te croire. Je t'ai vu lancer un truc et tu es le seul qui t'éloigner des pièces. T'es dans la merde avec les vestes de cuir, pas vrai."

"Écouter, tout ceci n'est que malentendu. Si vous m'aider à sortir de tout ce raffut, vous aurez droit à une petite compensation de ma poche"

Une lueur illumina le regard de l'homme.

Ah, on parle le même langage. Suis-moi.

Il passa un bras au dessus des épaules du vieillard au moment où la foule commençait à se bousculer davantage mais l'homme semblait réussir à éviter les chocs à chaque fois.

Après plusieurs minutes, Hans lui indiqua "Euh, je crois que l'on est bon, je peux vous donner votre récompense et vous pouvez me lâcher " , ce qui ne suscita qu'un sourire, et une tête indiquant nan avant de répondre "Ne t'en fais pas, on est bientôt arrivés pour discuter au calme"

Jet d'observation : une réussite, enfin.
Ils continuèrent à avancer, à travers le dédale laissé par les tentes et les maison de fortune, montant une petite pente et s'éloignant des portes avant de s'arrêter quelque part, à un endroit qui ne semblait pas différent des autres. Mais à y regarder de plus près, Hans pouvait voir des marques récurrentes sur certains morceaux de bois ou sur les murs. Ces marques étaient discrètes mais un oeil attentif pouvait les discerner. Ci un bois de cerf, là des crocs acérés. Ils ne semblaient pas être à par hasard mais il n'avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier.

Nous y voilà, peut-être le seul endroit dans cette ville où l'on apprécie les réfugiés. Et maintenant, si on parlait. Et c'est toi qui commences.
Comme indiqué en MP, on va changer 3 de tes 4 sorts avec le nouveau domaine de Tzeentch. Tu dois cependant transformer le "Bienfait de Tzeentch" en "Tout ou rien, car c'est le même effet.

Pour le reste tu peux choisir un sort moyen et deux sorts mineurs. Tu me diras lesquels à mon bûcher.
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par Hans Dietöt »

Hans, durant tout le chemin avec ce nouvel « ami », n’était pas rassuré. Certes, il avait pu s’enfuir et échapper aux gardes. Certes, il avait au final gagné une gibecière. Mais désormais, il était légèrement obligé de suivre un inconnu bien plus fort que lui à travers les ruelles qu’il ne connaissait pas, sans connaître l’objectif de celui-ci. Au mieux, cet homme était trop serviable. Au pire, il ne prendra pas qu’une part de l’argent de Hans, et l’histoire de ce bon vieil homme se terminera quelques instants après, voir même juste avant, par simplicité. Hans ouvrit légèrement son sac pour se remémorer les derniers atouts matériels qu’il possédait. Et ce n’était pas grand-chose.

A l’intérieur, on pouvait voir une ancienne paire de menottes en acier, avec la clé déjà dans l’encoche, ainsi qu’un petit biscuit en forme de sapin coincé dans une poche plus petite. Il lâcha un soupir. Il avait loin d’avoir l’équipement pour parer à toutes les situations pour l’instant. Et il n’avait ni le temps, ni l’argent pour aller faire du shopping, ce bon vieux Hans.

Fermant le sac, toujours en marchant épaulé par cet « adorable jeunot » il mit sa main libre dans sa poche. Il senti sa bourse, contenant ses dernières pièces -un argent gagné à la sueur de son front, lors d’une époque bien plus tranquille qu’aujourd’hui-, ainsi que son dé, aux faces presque effacés; dernier souvenir de son enfance et sa principale occupation dans la grotte. Dès qu’il toucha ce dernier, il sentit cette irrésistible envie de le malaxer, le faire tourner autour de ses doigts. Ça le calmait. Il pensait à autre chose. Il oubliait ses problèmes. Auparavant, c'était sa faim, sa soif, sa terreur, sa santé mentale... Désormais, c'était tout cela mélangé à d'autres, plus précis, compliqués et dérangeant. Pas besoin de voir les faces pour jouer, il suffit de le garder en main. Il n'avait d'ailleurs pas le plaisir de voir souvent dans cette grotte. Cependant, il finissait toujours plus apaiser, après des temps infinis à jouer avec. C’était presque devenu une obsession, un toc. Surtout en période de stress. Ça ressemblait un peu aux prières qu’ils dédiaient régulièrement à Tzeentch, notamment par le fait qu’il gardait son amulette autour de son cou en tout temps. Même si... depuis qu'il était sortit de sa grotte, il n'avait pas eu trop de temps pour cela.

Enfin arrivé dans cet endroit peu accueillant et loin des portes de la ville, son ravisseur le lâcha enfin et prit la parole :


« Nous y voilà, peut-être le seul endroit dans cette ville où l'on apprécie les réfugiés. Et maintenant, si on parlait. Et c'est toi qui commences. »

Moi ? Pourquoi ? et de quoi ? J’ai pas envie… Il me fait peur ce type. Et puis d’après ce que j’ai vu, y a un groupe bizarre pas loin… Ils se repèrent par des marques d’animaux et autres sur les murs… Des chasseurs ? C’est lié au Roi Mendiant ? Merde, j’ai pas assez d’informations sur cette ville. Ou alors tout ceci n’est que pure coïncidence, et ces marques ne sont que jeux pour des bambins pesteus… Mais ça m’étonnerait…

Et puis, j’en ai marre. J’ai mal aux jambes. Mon dos est fracassé. Depuis mon arrivée je ne fais que marcher. J’ai perdu mes seuls guides : Lothric et Helmut. Je suis trop vieux pour ces conneries, putain… Il propose même pas une chaise, ce jeune ingrat…

Bon, après il a pas l’air méchant, mais faut se méfier de ces gens-là. Plus ils paraissent gentils, plus ils sont fourbes. Et puis, c’est bizarre qu’il veuille parler avant de recevoir l’argent… A part s’il veut des précisions sur moi pour savoir mon niveau de richesse. Mais il sait déjà que je suis un réfugié, donc je vois pas l’utilité… Et il pourrait juste me racketter, pas besoin de le faire ici.

Et pis c’est quoi cette expression ? « Le seul endroit dans cette ville où l'on apprécie les réfugiés » ? Je veux bien croire qu’à l’intérieur de la ville, on n’apprécie pas les nouveaux, mais entre eux, ils pourraient être sociables au moins… "Apprécier" hein ? Ça on verra, car m’emmener de force je sais pas si c’est très aimable…

Bon. Allons au simple, et soyons franc. Même si je risque d'omettre quelques points, qui pourraient peut-être paraître importants, comme par exemple qu'est ce que j’ai perdu et comment…


Hans s’appuya lourdement sur son bâton, fatigué de cette longue marche, et commença un léger historique de sa journée :

« Et bien, pour tout te dire, je viens d’arriver aujourd’hui même en ville. J’ai retrouvé mon frère, que je n’avais pas revu depuis plusieurs mois, ainsi que d’autres camarades de mon ancien village. Ensuite, il y a eu ce…. Truc. Un monstre immonde qui est apparu devant nous. La foule, ainsi que moi et mes compagnons avons fuit ce danger. Malheureusement, je me suis pris un mauvais coup, j’suis tombé et j’ai perdu certaines de mes affaires, en plus de me faire écrasé et emporté par la foule. J’ai tenté de retrouver ces affaires et de retrouver les autres, j’suis tombé sur cette bourse et les gardes sont arrivés. On m’a considéré comme un voleur des bas-quartiers, et tu connais la suite. J’imagine que tu veux ta part, désormais, Herr… »

Hans allongeait désespérément cette dernière syllabe, incitant son allocuteur à donner un nom à ce visage inconnu et à répondre à ce monologue, bien trop long d’après un certain vieil homme.
Modifié en dernier par Hans Dietöt le 30 juil. 2022, 14:41, modifié 1 fois.
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par [MJ] Le Prophète »

"Donc tu as été pris dans la foule qui s'est barré en voyant une "chose", tu t'en es tiré et t'es arrivé par chez nous. Ca explique pourquoi on t'as jamais vu auparavant au moins.

Et ensuite, t'as fouillé le peu qui avait survécu à une foule en panique. Vraiment, je me demande comment t'as vécu aussi longtemps en étant aussi peu attentif. Tu fouilles au pire moment, tu trouves une bourse et en plus tu vois même pas les vestes de cuir. Mais tu t'en es bien sorti, c'est eux qui t'ont trouvé. Si c'était les réfugiés, tu serais déja en train de te balancer à une branche ou on t'aurait fait plonger dans l'eau.


Il s'interrompit quelques secondes pour regarder aux alentours et reprit :"Ensuite, ça s'est échauffé et t'as été assez malin pour te créer une porte de sortie. Bon, ça a pas marché mais tu y as pensé."

"Maintenant, on va parler argent." Il jaugea son interlocuteur quelques secondes de haut en bas avant de finalement donner un prix.

"Donc une petite aide entre amis, pour aider un pauvre réfugié. 3 couronnes, ça devrait aller. Puis je pense que ta vie vaut quand même bien plus que 3 couronnes donc c'est un bon prix, t'en penses quoi ?"

Le prix, aberrant proposé par l'inconnu fit hoqueter le pauvre Hans qui commença à bredouiller.

"3 couronnes ? Vous pensez vraiment que j'ai l'argent ? Et puis, comme je vous l'ai dit, vous ne m'avez pas sauvé la vie, vous m'avez seulement permis d' échappé à un malencontreux malentendu... Cependant, tout travail mérite salaire : vous méritez bien une récompense. Je peux vous offrir mes services en tant que scribe, je sais lire et écrire si vous en avez le besoin. Sinon... Je peux vous donner mes 3 dernières pistoles d'argent."

Hans pouvait sentir des présences autour d'eux, tandis que celui qui lui faisait face réfléchissait longuement à ce qu'il venait d'entendre avant de répondre d'un ton plus froid, mais toujours avec le sourire.

"Un scribe qui sait lire et écrire ou être payé 3 misérables pistoles. On dirait que t'es malin seulement quand tu peux pas faire autrement. Pour ce prix, j'aurais mieux fait de te laisser avec les vestes de cuir. Si tu regardes autour de toi, tu te doutes bien qu'on a plus besoin de nourriture, d'un endroit où dormir et de personnes qui peuvent éventuellement te protéger que de quelqu'un qui sait lire, soit disant. Et si tu me donnes tes trois pistoles, ça serait plus généreux de ma part qu'on te fasse couler dans le fleuve immédiatement."
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par Hans Dietöt »

Hans sourit légèrement et regarda le baraqué dans les yeux :

"Écoutez cher monsieur, je comprends votre dédain et votre énervement. Je sais, il ne me reste que peu de pièces, ayant utilisé la majeure partie pour arriver jusqu'ici. Cependant, laisser moi finir. Si vous me tuez dès maintenant, vous aurez certes ces quelques pistoles et un léger soulagement.

Mais quid du futur ? Ce que je peux vous offrir, c'est une assurance. En effet, vous savez comment un scribe peut être rare c'est temps ci, et comment certaines personnes, plus aisés, aimeraient en louer un. J'ai ces compétences, et vous connaissez cette ville. Ne pensez vous pas que s'allier serait beaucoup mieux que s'entretuer ? Nous pourrions faire du 50 50 sur tous les contrats que vous trouveriez, et vous serez donc aussi gagnant que moi dans cette histoire ! Après tout, c'est bien vous qui avez dit que l'argent, la nourriture et la protection sont les choses les plus importantes actuellement ? Tout ceci peut s'obtenir grâce à moi.

Maintenant, le dernier détail est que je dois vous prouvez mon honnêteté, notamment sur mon talent. J'ai malheureusement perdu mon livre a cause de la foule, et je n'ai rien sur moi pour écrire. Cependant, je peux vous raconter de nombreux récits que j'ai lut, que ce soit sur Henri le deuxième ou autre."


Après tout, faire miroiter un avenir meilleur à quelqu'un qui a tout perdu : n'est ce pas là le meilleur espoir pour ce jeune homme ? L'avarice est un vilain défaut, mais les gens de nos jours ont tendance à être beaucoup attirer par l'argent... Et puis, si il accepte, j'aurais comme ça un moyen pour me faire de l'argent assez facilement, et je serai débarrassé de cette dette trop colossale pour ma bourse !
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par [MJ] Le Prophète »

Jet de charisme : Malus de 1 car il ne te fait pas trop confiance : 20
Bon ...
L'individu l'écouta jusqu'au bout sans l'interrompre, et toujours sans se départir de son sourire qui devenait de plus en plus dérangeant, lui rétorqua.

"Je pensais que tu étais malin. Mais visiblement, je me suis trompé. On va le faire plus simplement. Tu n'es pas vraiment en possibilité de négocier ici. Donc ton partage entre nous, ça ne va pas du tout se passer comme ça.

Il s'interrompit quelques secondes avant de se lever brusquement et commençant à marcher devant Hans. Autour d'eux, des silhouettes semblaient se rapprocher, comme les encerclant.

Car ta situation, elle est pas jolie jolie. Tu viens d'arriver, de ce que tu dis, tu connais personne, t'as perdu ton livre, t'as eu la garde au cul. Je te donne même pas deux jours avant de te faire soit racketter, soit tabasser soit avant qu'on retrouve ton cadavre suriné. Donc ce que je te propose c'est pas compliqué. Tu vas me rembourser mes trois couronnes, jusqu'au dernier sou. Je me fous de la façon dont tu t'y prends. Fais le mendiant, voles, trouves de bonnes informations intéressantes ou vends ton cul si c'est la seule solution. Mais tu vas me payer.

Si t'acceptes, on va pas te laisser tomber. Si tu refuses, on n'a qu'à aller se baigner un peu.

Alors, marché conclu ?
conclut-il en lui tendant une main, en affichant toujours un sourire qui était désormais carnassier.
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Re: [Hans Dietöt]Laisser entrer le loup dans la bergerie

Message par Hans Dietöt »

Hans, lors de cette réplique froide, baissa les yeux et soupira. Il le savait. Encore une fois la conversation était terminée, sans qu’il puisse le décider.


Ah… Les jeunes de nos jours… Plus aucun respect pour leurs ainés. Bon bon bon, analysons la situation calmement. Déjà, quelles infos j’ai sur ce type ? Il est pas si jeune que ça, je dirais la vingtaine passée. C’est un réfugié qui vit dans les quartiers hors de la ville. Il a l’air d’appartenir à une sorte de groupe lié aux différents symboles qu’il y avait sur le chemin. Sinon, pourquoi m’aurait-il emmené à cet emplacement précis ? Vu sa tête, il doit se battre assez régulièrement : dents ébréchés, nez cassé, tatouages de je-ne-sais-quoi… Mais il est pas stupide. Il est même rusé. Déjà il m’a pas donné son prénom, même si j’ai tendu la conversation pour qu’il le donne. Ensuite, il a compris comment maîtriser une discussion par l’intimidation, que se soit par son physique ou ses paroles. Enfin, il sait comprendre rapidement les situations et prendre l’avantage, comme lors de ma rencontre avec lui ou même lors de ces conversations. En résumé, c’est un sale chieur, et je sens qu’il va me gaver longtemps. Même après la fin de la dette, il va continuer à s’attacher à moi tel une sangsue et se servir de moi. On dirait mes frères, tien.


Cet homme ne laissait désormais au vieillard que 2 choix possibles : le remboursement ou la mort. Cependant, Hans remarqua quelques informations intéressantes que la brute venait de lâcher.


Déjà, on peut voir que la situation dans ces quartiers est pire que je l’imaginais. C’est une vraie jungle. Les mendiants sont prêts à tuer pour quelques pièces. Bande de cinglés, la vie était plus calme à la campagne… J’aime pas trop par contre ce qu’il propose, là. Mais bon… j’ai plus trop le choix désormais. Me voilà endetté de 3 couronnes. Mais ne lui donnons pas maintenant : il me laisse du temps. Sinon, il ne proposerait pas les différentes possibilités pour que je puisse gagner de quoi le rembourser. Cela me donne donc un peu de temps. Mais c’est aussi un mauvais présage. Car s’il me laisse cette liberté, c’est qu’il n’est pas seul. Qu'il sait comment me retrouver. Mes doutes sur un groupe auquel il appartient sont donc bien-fondés. Même s’il pourrait seulement bluffer, mais ça m’étonnerait… Surtout vu sa dernière phrase : « Si t’acceptes, on va pas te laisser tomber ». Ce « on » précis semble confirmer mes pensées. Et je pense que si je fais du bon boulot, il risque de vouloir me recruter dans ce groupe. Dans tout les cas ça m’étonnerait qu’il me laisse me barrer comme cela. Et puis j’ai une dernière question à lui poser. Quitte à se quitter, autant partir sur de bons termes…


Après quelques secondes de réflexion, Hans se redressa enfin, le regardant encore droit dans les yeux, d’un œil vif et fière, avec un sourire légèrement embarrassé et lui répondit simplement, sans serrage de main :


« Allez, partons là-dessus. Cependant, laissez-moi un peu de temps pour récupérer cette somme, si vous les voulez vraiment, ces 3 couronnes. Par contre, si vous le voulez bien, j’aimerais que vous répondiez quand même à cette question : Ne connaissez-vous pas quelqu’un qui aurait besoin d’un érudit, ou d’un scribe ? J’ai beau « ne pas être malin » comme vous le dites, je ne mens pas."


Puis, au moment où Hans allait se remettre dans sa position d’écoute, appuyer sur son bâton, presque cambré ; il sourit un peu plus, et, d’un air malicieux, dit ceci :


« Ah, d’ailleurs, laissez à un vieil homme vous donner un conseil : faites attention, les apparences peuvent paraître trompeuses. Et cela n’est pas obligatoirement négatif, en tout cas pour vous. »
Hans Dietöt, Voie du sorcier de Tzeentch
Profil: For 8 | End 7 | Hab 8 | Cha 10 | Int 10 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | Foi 0 | Mag 8 | NA 1 |
PV 46 / 60
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_hans_dietoet

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