[Taille Tallgott] Initiation

Cette province désolée au climat inhospitalier est en partie couverte par la forêt de Drakwald. Les soldats de la région vénèrent davantage Ulric que Sigmar. La capitale du Graf Tobringer n'est autre que Middenheim, la Cité du Loup Blanc.

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[MJ] The Puppet Master
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[Taille Tallgott] Initiation

Message par [MJ] The Puppet Master »

Une dizaine de jours s'étaient écoulés depuis les derniers événements ayant provoqué l'émoi dans le village et Taille Tallgott avait toujours le cœur lourd ; déchiré entre son attachement au village, sa famille et ses amis, et son irrépressible attirance pour la vaste forêt, domaine de Taal, où le vieil ermite vivait en toute liberté. Malgré lui, les souvenirs de ces quelques jours passés aux côtés de l'anachorète refaisaient surface sans arrêt. Tout ce qu'il avait appris, tout ce qu'il avait vu, tout ce qu'il avait ressenti. Il n'arrivait pas à oublier les ballades, les fleurs, la chasse... Et puis, il y avait le grand chêne majestueux et ce que le vieil homme lui avait dit : Quand tu seras prêt, c'est ici que tu commenceras ton initiation...
Etait-il prêt ? Se devait-il de retrouver celui qui avait été Rudolf Brahms et achever, auprès de lui, sa formation ?

Le doute l'envahissait à chaque fois qu'il y pensait. Il fallait dire qu'il n'y avait pas eu d'au revoir entre les deux hommes et Taille redoutait que l'ermite ne lui en veuille de ne pas l'avoir secondait alors qu'il tentait de sauver Thilo Danneberg et de dédramatiser toute cette histoire de malédiction. Peut-être que, s'il l'avait fait, l'écrivain public serait toujours vivant et Hans n'aurait pas été banni ? Sa responsabilité dans le destin tragique de ces deux villageois qu'il connaissait depuis toujours ne cessait de l'empêcher de dormir en même temps qu'elle le retenait de partir dans la forêt sur le champ. La situation devenait de moins en moins tenable pour Taille Tallgott tiraillé entre ses doutes et ses envies, entre ses certitudes et ses obligations.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, assis sur le rocher qui était devenu son lieu de méditation ces derniers temps, une voix l'interrompit.


- Taille Tallgott ?

C'était Heilwig. Elle n'avait pas encore retrouvé ses attributs de beauté mais la plupart des stigmates de la malédiction avaient disparus et son regard avait cessé d'être accablé et embué. Pour cacher la chute de ses cheveux et le fait qu'elle n'avait plus que quelques mèches rousses disséminées ça et là sur le crâne, elle portait un foulard.

- Il faut que je te parle... Elle baissa les yeux lorsque le bâtisseur la regarda. Je... Je suis désolé de t'ennuyer encore. Je sais que, après tout ce que tu as fait pour moi, je ne devrais même pas oser te demander ça, mais je... Par tous les dieux, que c'est difficile ! Pesta-t-elle soudain. Pourtant, ça paraissait si simple dans ma tête... Soupir. Euh... En fait... Je... Rien t'oblige, tu sais et je comprendrais si tu veux pas alors ne me ménage pas, d'accord ? Bon. J'y vais. Tu sais, quand vous êtes venus avec l'ermite pour me sauver, j'ai pu parler un moment avec lui, j'ai... ressenti... des choses. Immédiatement, elle releva la tête et agita les mains devant elle avec un sourire gêné. Mais c'est pas c'que tu crois. Non, non, non, non, non. C'était... juste spirituel, tu vois ? J'ai senti... la présence de Taal et Rhya à mes côtés quand le vieux priait pour moi. C'était vraiment, vraiment fort et... j'ai su. J'ai su que c'était une foi réelle qui avait trouvé une résonance au plus profond de moi. Je crois que... je suis faite pour servir Taal et Rhya.

La lueur dans son regard ne mentait pas : la jeune femme était tout à fait sincère. Taille Tallgott le savait car il avait, lui aussi, éprouvé ce genre de sentiments. C'était même une des raisons pour lesquelles il avait délaissé Sigmar pour se tourner vers Taal.

- Mes parents ne comprennent pas et disent que c'est une lubie, un caprice ; que je suis encore choquée et que j'ai pas complètement retrouvé mes esprits. Ils m'ont envoyé parler au père Stamm qui m'a fait tout un sermon sur la seule vraie foi... La sienne, bien sûr. Il s'est même mis en colère quand j'ai parlé de toi et de l'ermite. Il m'a presque jetée dehors de son temple. Je sais pas ce qui s'est passé entre vous mais je crois qu'il t'en veut. Bref, si je suis venue, c'est pour que tu m'emmènes avec toi quand tu partiras rejoindre l'ermite. Ça y est... je l'ai dit. Heilwig paraissait surprise d'y être parvenue sans vraiment s'en rendre compte. Son visage retrouva des couleurs et ses yeux pétillèrent. Quel soulagement ! Et b'en, ça fait du bien de l'avoir dit. Elle soufflait d'aise et souriait. Bon, je te laisse. T'as sûrement tout un tas de trucs à faire et je voudrais pas trop interrompre tes méditations.

Après un petit geste de la main, Heilwig s'en retourna en gambadant. Elle avait plus de vingt ans maintenant mais la légèreté qu'elle ressentait après la libération de son fardeau la faisait se comporter, à présent, comme une enfant insouciante.

Le soir venu, lorsque Taille rentra retrouver ses frères et son père, il n'avait cessé de réfléchir plus intensément encore que les fois précédentes sur la conduite à tenir, désormais. Ses questionnements n'avaient toujours pas de réponses et l'intervention d'Heilwig n'avait rien fait pour arranger les choses. Devait-il accepter qu'elle l'accompagnât ? Devait-il tenter de la dissuader de se lancer, contre l'avis de ses parents et du père Stamm, dans une vie d'ascète, dure et austère ? D'ailleurs, lui-même avait-il fait son choix ?
Pendant le repas, remarquant son trouble, le père de Taille l'interrogea à ce sujet :


- Qu'est-ce que t'as, fils ? Il le regardait par dessus sa cuillère alors qu'il aspirer, à grand bruit, son potage. Voilà des jours que t'es bougon. Tu parles pas. T'es dans ton coin. Quand personne te regarde t'as l'air soucieux. Parle, fils. Je suis vieux et j'ai vécu pas mal de choses. Je peux t'aider, si tu veux. Il avala quelques cuillères de soupe puis, face au silence de Taille, reprit la parole. Tu sais, moi aussi j'ai eu des problèmes. Les responsabilités et tout, ça pèse. Je sais tout ça. D'ailleurs, maintenant que c'est moi qui remplace Wolfric depuis qu'il a disparu avec Albrecht, j'ai du travail par dessus la tête. Plus encore que quand j'étais dans le bâtiment, tu sais.
Pas facile d'être garde-champêtre. Pas plus tard que tout à l'heure, j'ai reçu un parchemin du Bürgermeister pour annoncer la mort du Duc. Dans deux jours, y aura les funérailles et il veut que les notables du village l'accompagnent au château pour représenter le village. Tu crois pas que j'ai autre chose à foutre ? Sûr que oui mais j'ai la responsabilité d'y aller. B'en je vais faire ce qu'on attend que je fasse et je vais y aller. C'est la meilleure solution plutôt que de rester à maugréer et à me tourner les sangs, comme que tu fais. Alors je sais pas ce que t'as, fils, mais si j'ai un bon conseil à te donner : fais ce qu'on attend de toi. Tu verras, tout ira sûrement mieux après.


Puis le vieux Tallgott conclut comme s'il s'adressait à un enfant :

- Maintenant, mange ta soupe avant qu'elle soit froide.

Que dire ? Que faire ? La nuit à venir s'annonçait longue...
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Taille Tallgott
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Re: [Taille Tallgott]

Message par Taille Tallgott »

Les journées suivant l’affaire Danneberg avaient été redondantes.
Les vielles routines étaient revenues avec le travail du bâtisseur, à la chose prés que Taille avait pris pour habitude de passer son temps libre à méditer sur son rocher.
Là au bord du cours d’eau non loin de la meunerie.
En effet sur son perchoir il pouvait admirer et sentir les effluves forestières. Depuis cette estrade, Taille avait une vue imprenable sur le cours d’eau et les frais bocages tout en gardant dans son dos le village pittoresque de Kastof.
Le caillebotis de l’écume sur les cailloux effaçant les bruits agaçants venant du hameau.

Rien n’avait particulièrement changé après l’exécution du notaire. Tout du moins en apparence, la vie de la bourgade avait repris son cours tout comme moi, j’avais regagné ma place parmi les miens à quelques enjambées de la liberté qu’offraient les fourrés.
Au fond, il fallait bien avouer qu’après l’invocation, je n’avais pas ressenti Taal ni Rhya les jours postérieurs tout du moins pas aussi puissamment, et à vrai dire j’éprouvais un certain manque.
Au moins, pour apaiser mon cœur. Durant la plus grosse partie de la journée, les travaux m’occupaient l’esprit et il fallait le dire, j’aimais beaucoup ça. Construire était en soi mon divertissement préféré même si creuser la terre et élever des palissades n’était pas mon péché mignon.
Le soir venu, je descendais quelques chopes avec les autres à la maison commune puis j’allais méditer sur mon rocher. La plupart du temps j’y passais également la nuit sous la bienveillance de Rhya.

À l’exception de ce soir-ci, où je fus interrompu par Heilwig.
Elle n’avait pas encore complètement retrouvé ses attributs de charme, mais la plupart des vestiges de la malédiction avaient disparu et son regard avait cessé d’être consterné et embué. Pour cacher la chute de sa chevelure et le fait qu’elle n’avait plus que quelques touffes rousses répandues çà et là sur le crâne, elle portait désormais un châle.
Elle ne me céda pas vraiment la parole ce soir-là, mais je ne fus pas vraiment étonné par ses propos et sa demande je la laissais donc parler sans l’interrompre, acquiesçant lorsqu’il était nécessaire.
Il fallait bien avouer que l’idée était saugrenue, elle n’avait surement aucune notion de ce qui pouvait l’attendre dans les bois. Loin de la relative sécurité qui régnait dans la bourgade, en outre sa proposition ou du moins sa demande ne me passionnait pas. Car, si je quittai la vie de villageois ce n’était pas pour avoir une bouche à nourrir, à réchauffé et à défendre.

Après ces déclarations, je n’avais plus vraiment la tête à méditer, il était temps pour moi d’avancer ainsi je rentrais donc dans mon foyer partager le repas du crépuscule avec les miens.
Comme à l’accoutumée, nous étions installés à table autour de notre paternel. Il était assis au bout de cette admirable table de chêne fabriquée par nos aïeux, Taal seul savait le nombre de Tallgott qu’elle avait pu voir. Bref, je ne suivais pas vraiment les bavardages de mes paires, Olrik, Manfred et Rurik mes frères, étaient en pleine discussion au sujet de l’agrandissement de la palissade de Rosch, un village voisin.
Mon père Ulrik les écoutait d’une oreille éloignée. Pour ma part je maugréai dans ma barbe le fait que la plus belle fille du village désire l’abandonner pour venir avec moi. Il fallait avouer en fin de compte que cette histoire était assez burlesque et même invraisemblable.
C’est mon père qui me tira de mon trauma. Surtout les quelques mots provenant de mon fondateur qui me firent sortir de ma maugréation.

— Moi qui remplace Wolfric..... funérailles et il veut que les notables du village l’accompagnent au château......

Je soupirai un bon coup puis j’obéissais au conseil avisé du paternel en ingurgitant ma nourriture qui était somme toute excellente.
Quelle chance d’avoir un toit, une famille et une source de revenus honorables.
Par contre il y a un truc qui ne me plaisait pas trop et il était plus qu’urgent que j’aie une conversation avec le chef de clan après le dîner pour ne pas le gâcher évidemment.
Une fois le repas consommé j’attendis que mon père allume sa pipe et j’en profitai pour lui truander un peu de ce bon tabac que Manfred lui avait offert pour le dernier solstice.
Une fois en paix je raclais le fond de ma gorge pour capter l’attention. Je n’aimais pas discuter, mais cette fois il était temps. J’allais par conséquent essayer de ne pas passer par quatre chemins.

— Bon, il y a deux trois trucs qui me turlupine.

— Premièrement, tu sais que si Wolfric et Albrecht ont quitté le village, c’est parce que Albrecht était à un endroit ou il n’aurait pas dû se situer ? Non ? Bon bha maintenant vous le savez, pis le deuxième couillon qui était a s’t’endroit ou il n’aurait pas du se trouver c’était moi par les couilles de Taal.

— Ouais, on a assisté aux premières loges à l’assassinat de ce bon fils du Duc Lars Ricken. une sale affaire, assassiner par ses propres hommes, sûr de sûr.
— Je ne voulais pas trop trainer ma merde derrière moi, du coup je me suis planqué quelque temps dans les bois, histoire de ne pas en foutre plein la baraque tu vois le truc ?

— Mais bon les combines qui puent comme ça, ça ne part pas tout seul, et forcément à présent j’ai bien l’impression qu’on va tous être dedans. Alors quand tu iras chez les aristos, va falloir faire bien attention, car je ne sais pas où ils en sont. Ni s’ils ont trouvé d’autres boucs émissaires à foutre sous la dent des loyalistes qu’ils restent au comte. Bref un putain de sacré tas de vipères.
Taille laissa un court moment de battement en profitant pour raviver le brasier de sa pipe fallait bien annoncer que cette histoire empestait pour sa famille…

— Le deuxième truc c’est que pendant ma balade dans les bois j’ai rencontré un ermite, un prêtre de Taal et Rhya et que j’ai prochainement l’intention de commencer mon initiation.

— Vous savez tout ce remue-ménage au village. Les répurgateurs qui crament le notaire tout ça… Bha c’est un peu de ma faute. Avec l’ermite pas net et le père Stam on a mené notre petite enquête et on à trouvé des choses pas très Sigmarites chez l'gros Thilo, si tu vois ce que je veux dire.

— Bon au final avec l’aide de Rudolf et de Taal on est parvenu à stopper la malédiction qui traumatisait Heilwig. Ça c’est le bon côté, sauf que maintenant elle veut quitter le bourg pour me suivre vers mon initiation… Déjà que les deux vieux prêtres n'ont pas arrêté de se foutre sur la gueule, mais là si je vole à Stam sa grenouille de bénitier préférée je suis foutu. D’autant plus que le père Stam c’est lui qui nous a caché quand les hommes de main du duc étaient à Kastof pour nous conduire à la potence.

Voilà c’était fait, cette fois Taille était arrivé à ce moment où il n’avait plus le choix que de parler.

Par les cornes de Taal, il me faut un verre et pas un truc d’elfe.
Taille Tallgott, Voie de la foi guerrière.

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-Sociales: Alphabétisation, Doctrine du culte ( Taal et Rhya ), Méditation.
-Artisanales: Architecture, Travail de la pierre.
-Sylvestres: Camouflage, Orientation.
-Martiales: Coriace, Résistance accrue, Coups puissants, Course à pied.


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Re: [Taille Tallgott]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Le vieux Tallgott écoutait son fils en hochant la tête. Il gardait une expression neutre et le regard braqué sur les flammes qui crépitaient dans l'âtre. De temps à autre, il prenait une longue inspiration nasale et soupirait lourdement mais ses lèvres restèrent scellées jusqu'à ce que Taille en eut terminé. Puis, seulement, il reprit la parole :

- Lourd de sous-entendus tout ça, fils, commença-t-il en tisonnant les braises. T'as vu que'que chose et t'as rien dit à ton père. C'est fâcheux... J'sais b'en qu'tu veux changer d'vie ; qu'le bâtiment ça t'attire p'us. T'es tout bizarre depuis qu't'es revenu... Mais j'croyais qu'la famille ça avait d'l'importance à tes yeux. Au moins assez pour qu'on s'parle quand y a problème. Nouveau soupir. J'ferai attention, fils. promit le vieil homme avec un léger sourire pour rassurer Taille. T'en fais pas pour moi. Mais j'vais tâcher voir d'en apprendre un peu plus ; histoire qu'on soye pas pris de court si jamais ça v'nait encor' par ici. Tu vois ? Pas fou l'vieux, hein ?

Le père étendit à nouveau ses membres et cligna plusieurs fois des paupières. Il semblait las. Las de la dureté de la vie. Las de devoir supporter son âge loin de ses belles années. Les commissures de ses lèvres et de ses yeux n'avaient jamais été aussi ridées que ce soir-là et Taille mesura, une fois de plus, à quel point son père avait vieilli ces derniers temps.

- Alors, tu pars ? C'est décidé ?
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Re: [Taille Tallgott]

Message par Taille Tallgott »

S’il y a bien une chose qui n’est pas facile dans la vie, c’est de voir ses semblables prendre de l’âge.
Surtout lorsqu’il s’agit de ses proches, ça me fait penser à pépé qui a rejoint Taal et Rhya, puis tous les autres également.
Pis là, à l’instant je ne me sens pas bien.
Je me fais du souci pour mon paternel et ça, ça me fout bien mal à l’aise, j’ai l’impression d’être un morveux qui a encore fait des siennes. Sauf qu’à ce moment-là le vieux bha il cris pas, il ne me frappe pas, et ça me rend encore plus embarrassé.
Aller, ça ne va pas persister.


– Effectivement père, je vais devoir partir, crois-moi, ça me dérange de quitter le village. Tu sais la vie ici me plait bien, même le travail me passionne, c’est grâce à ça que je suis un solide gaillard aujourd’hui. De toute manière, je suis incapable de ne pas me servir de mes mains pour construire quelque chose, tu es bien au courant. Et puis je suis bien conscient que je ne serais jamais, mieux entouré qu’à l’heure actuelle, mais je n’ai pas le choix si j’accepte de suivre ma voie.


– D’ailleurs, ça arrangerait bien nos affaires, si tu disais dans le quartier que je suis parti en chantier à Fintel, enfin assez loin si tu vois ce que je veux dire.



Ce n’est pas très glorieux de laisser son père à un instant pareil, mais bon, il devrait bien s’en sortir, il n’a pas trop le choix de toute façon.


– Ça me trou le cul de devoir disparaître à un moment ou ça sent le roussit, mais si je tarde trop l’ermite pas net va sûrement s’évanouir dans les bois, sûr de sûr. t’imagines même pas comment il apparaît et disparaît l’vieux.


– J’ai véritablement besoin d’être initié au culte de Taal et Rhya par Rudolf, j’ai envie d’en savoir plus sur tout ça, tu vois le truc ? Lorsque l’on a défait le maléfice qui pourrissait la vie d’Heilwig j’ai ressenti l’influence du bon Taal parcourir chaque parcelle de mon corps. De plus il y a quelque chose qui m’attire dans le maquis et ça me prend les tripes, tu vois ? Sans cela la pauvrette, elle aurait fini sur le bûcher à la place de l’autre gratte papier chaotique et ça, ça m’aurait bien foutu les nerfs.


– Je ne sais pas combien de temps ça m’occupera, mais j’espère bien pouvoir passer au village de temps à autre. Tu es au courant on est un peu libre, on fait ce que l’on veut comme les habitants de la forêt. Puis t’en fais pas, va peut-être bien mettre quelques dizaines d’années avant que je devienne autant pas net que l’ermite.



Fait chier le père, il est fatigué et il perd une solide paire de bras, mais bon il va s’en tirer sans moi sûr de sûr. Les frangins vont continuer à l’aider, pour sûr que leurs marmots sont bientôt prêts pour le chantier.
Il est l’heure pour moi de me retirer quelque temps en ermitage, ça ne me fera pas de mal de m’endurcir un peu.
Pour le reste, je ne sais pas trop comment m’y prendre avec le Sigmarite et Heilwig, mais j’ai bien ma p’tite idée. Je vais lui faire un modeste courrier, peut-être bien qu’avec de la chance elle ne fera rien de stupide, ça m’ennuierait bien de l’avoir rétablie pour la voir crever peu après dans les bois. Oui je vais faire comme ça, après ma conversation je lui écrirais une lettre ouverte du genre :


Image


Voilà à peu près le plan, je donnerais la missive à ses parents si possible demain à l’aube, en espérant qu’elle ne fasse pas quelque chose d’insensé. Ensuite j’irais au temple Sigmarite, histoire de voir s’il y a moyen d’arrondir les angles avec le vieux prêtre avant de quitter le village. Si seulement je pouvais partir avec la conscience légèrement plus tranquille…
Modifié en dernier par Taille Tallgott le 18 déc. 2019, 18:41, modifié 2 fois.
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Re: [Taille Tallgott]

Message par [MJ] The Puppet Master »

La missive avait été transmise... Les parents d'Heilwig n'avaient pas fait d'histoire quand le bâtisseur était venu la leur remettre. Au contraire, ils avaient, une fois encore, manifesté leur reconnaissance à l'égard de celui qui avait participé à la délivrance de leur enfant. Sans doute en aurait-il été autrement s'ils avaient eu connaissance des propos que Taille y tenait mais ce dernier ne leur en avait rien dit et leur avait fait promettre que seule la jeune fille en aurait la primeur. Taille n'avait pas voulu attendre qu'elle revienne du jardin car il redoutait d'avoir à lui opposer un refus en personne.
La timidité sans doute...
Cette même timidité l'avait ensuite forcé à ne pas insister lorsque le père Stamm avait accueilli ses excuses avec froideur et sans dire un mot. Le sigmarite était resté roide sur le pas de la porte de son petit temple, sans bouger. Il avait simplement regardé son interlocuteur en gardant la main posée sur l'anse en fer forgé du battant de porte qu'il avait aussitôt refermé sans cérémonie une fois le monologue de Taille achevé.
C'était évidemment insuffisant pour qu'il se sentît libéré du poids de la culpabilité qu'il nourrissait à l'égard de celui qui l'avait aidé et protégé lorsqu'il tenta d'échapper à la potence à son retour au village, mais il lui faudrait s'en contenter.
Une autre fois, peut-être...
Il n'y avait pas eu d'effusion, non plus, lors de son départ. Ses frères l'avaient embrassé, un sourire inquiet aux lèvres. Il y avait bien eu quelques bons mots pour détendre l'atmosphère mais le visage triste et fermé du père avait rapidement mis fin aux timides tentatives de prendre ce départ à la légère. Taille Tallgott allait laisser les siens pour suivre sa voie ; pour suivre sa foi. Pour lui c'était indispensable. Pour les autres, c'était difficile à comprendre. Pour tous c'était un déchirement. Pour terminer, le vieux Tallgott avait longuement serré son fils contre sa poitrine et une larme avait roulé sur sa joue. Puis, il avait tourné les talons et était retourné dans la maison familiale ; il perdait un enfant.
Il n'y avait rien d'autre à dire...

Ce fut ainsi que Taille Tallgott quitta son village pour laisser derrière lui son ancienne vie. Il avait entrevu d'autres possibilités auprès du vieil ermite et souhaitait aller au bout des choses. Taal et Rhya l'avaient éveillé à autre chose. Quelque chose de nouveau. Quelque chose qui l'avait pris aux tripes ; qui l'avait retourné. Il n'était plus le même. Il ne serait plus jamais le même. Alors, il rejoignait la forêt toute proche dans l'espoir de retrouver Rudolf Brahms et de parfaire à ses côtés un enseignement qu'il n'avait fait qu'entrevoir. La prégnance dans ses souvenirs des quelques jours passés avec l'ascète gonflait son cœur d'espoir et chassait tous ses doutes. L'ex-bâtisseur n'aurait pas su dire depuis quand il avait quitté son village lorsqu'il arriva, sans en avoir eu conscience, dans une clairière qu'il reconnut immédiatement. Et pour cause ! Il s'agissait de l'endroit que l'ermite lui avait indiqué comme étant celui où il débuterait son initiation le moment venu : la clairière au vieux chêne tordu. Cet arbre majestueux que Rudolf avait estimé à de nombreux siècles, plus d'un millénaire sûrement, voire même deux. Sans doute le plus vieux spécimen que Taille ne verrait jamais.


- L'endroit idéal pour débuter ton initiation, n'est-ce pas ?

Comme il l'avait déjà fait auparavant, le vieil homme avait surgi en silence derrière celui qui était venu pour être son disciple.

- Tu sens cette odeur de bois humide, de mousse, de fleurs et de terre chauffée par le soleil ? En réponse à sa propre question, il prit une profonde inspiration et souffla d'aise. Puis, tout en ne quittant pas des yeux cet arbre magnifique, un sourire éclaira son visage ridé et mangé par son impressionnante barbe : Je suis ravi de te revoir, mon jeune ami. Oui, vraiment ravi. Es-tu prêt à apprendre et comprendre les voies de Taal et Rhya ?

Evidemment, Rudolf connaissait la réponse puisque Taille portait sur l'épaule un sac de toile contenant les maigres possessions qu'il avait emportées, vestiges de son ancienne vie et symboles de son renoncement à poursuivre dans une voie qui n'était plus la sienne. Oui, il connaissait la réponse mais il avait quand même posé la question. Par courtoisie ou gentillesse, peut-être ? Qui sait ?

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Re: [Taille Tallgott]

Message par Taille Tallgott »

Un petit matin, quelques jours après mon départ, j’ouvris les yeux, comme si je revenais à la vie, ce qui, en un sens, est un peu vrai.

Je sentis la mousse confortable et fraîche contre mon visage, une odeur de sous-bois.
La forêt n’a rien de silencieux, bien au contraire, elle demeure tapageuse, elle bruisse de toute part, des cris d’oiseaux, des brindilles mortes qui se brisent sous le poids d’un animal.
Cela ne m’avait pourtant pas empêché de passer ces derniers jours dans la paix la plus totale, je me sens envahi de tous ces sons, ils m’inondent, c’est comme si j’entendais à nouveau.

Il fait plutôt beau, l’air reste agréable, chargé des odeurs subtiles d’une étendue boisée où la vie règne.

Le soleil commence enfin à trouer le feuillage dense. Un oiseau, une corneille certainement, est posé sur une branche au-dessus de ma tête, elle m’observe, puis tourne la tête semblant m’indiquer la direction.

Je ferme les yeux, je respire un bon coup. À présent, il est temps de poursuivre mon chemin.

Quelques instants plus tard, j’avais rencontré l’arbre vénérable ou Rudolf m’avait promis l’initiation véritable.

Comme à son habitude il m’interpella sorti de nulle part, amusé, je lui répondais sur le ton de la plaisanterie.


— Oui mon vieil ami, je ne suis pas venu ici seulement pour le plaisir.


— Bon, on commence par quoi ? Tu connais sûrement tout un tas de combines fascinantes à m’apprendre ?


— Par exemple, comment apparaître par magie comme toi ? Ça me plairait bien de pouvoir te faire le coup moi aussi !



Même si à cet instant précis mon attitude ne semble pas le laisser paraître.
Je doit bien avouer que je suis très impatient d’entrer dans le vif du sujet, et l’ermite pas net doit en maîtriser des trucs…

je plaisantais donc un peu avant de passer aux choses sérieuses.
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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Taille Tallgott]

Message par [MJ] The Puppet Master »

~ Sigmarzeit : le temps de Sigmar ~

premiers jours

***
Les premiers temps ne furent pas de tout repos. A croire que le vieux Rudolf voulait faire payer à Taille le fait de ne pas avoir été prêt plus tôt à sauter le pas. Néanmoins, chaque fois qu'il l'interrogeait à ce propos, l'ermite secouait la tête en rigolant, arguant qu'il s'agissait là de la meilleure manière d'apprendre. En effet, pour l'anachorète, seules la difficulté et la dureté des entraînements et l'expérimentation douloureuse permettaient d'acquérir et d'éprouver de nouvelles capacités.
Image- Non, mon jeune ami, je ne t'en veux pas... Tu n'étais pas tout à fait prêt à abandonner ton ancienne vie pour te lancer à corps perdu dans cette nouvelle voie ouverte pour toi par Taal et Rhya. D'ailleurs, tu ne l'es toujours pas complètement... mais ça viendra. Maintenant, cesse de m'importuner et apprends.
Ainsi passèrent les jours, à suivre Rudolf Brahms. La plupart du temps sans échanger le moindre mot, Taille suivait tant bien que mal celui qui était devenu son mentor, par la force des choses et sans doute la volonté des dieux. Bien souvent, l'ermite vivait sa vie sans se soucier de savoir si Taille le suivait, l'observait ou était perdu. On aurait pu croire qu'il n'avait pas même conscience de la présence du jeune homme à ses côtés.
« A ses côtés » était un bien grand mot tant Taille avait du mal à suivre le rythme du vieil homme. Rudolf semblait jouir d'une endurance exceptionnelle non seulement pour quelqu'un de son âge mais en regard de l'humanité tout entière. Il était capable de marcher sans s'arrêter pendant des heures sans donner l'impression d'être gêné par la végétation, la chaleur, la pluie, le vent ou quoi que ce fut d'autre, le tout sans être essoufflé le moins du monde.

Malgré tout, pendant les dix jours que cela avait duré, Taille avait pu apprendre deux ou trois choses en piochant de-ci de-là ce qu'il pouvait comprendre auprès du vieil homme. Il n'avait pas forcément envisagé les choses sous cet angle et n'avait pas imaginé son apprentissage de la sorte mais Rudolf était le seul susceptible de lui apprendre ce dont il avait besoin pour devenir le guerrier de Taal qu'il sentait être.
► Afficher le texte
Un matin, à l'aube, heure de lever de tous les adeptes de Taal et Rhya, Rudolf quitta son campement en sifflotant. Immédiatement, Taille lui emboîta le pas sans oser demander où il se rendait. C'était inutile car il savait pertinemment que l'ermite ne lui aurait répondu au mieux que de manière laconique voire sibylline. Alors que le soleil s'élevait au-dessus des arbres, les deux hommes atteignaient la clairière du vieux chêne.
Image- On y est, jeune Tallgott !
C'est ce jour que débute ton initiation. A partir d'ici, il y a, dans les quatre directions, un oratoire de Taal... Il te faut les trouver, les nettoyer et y méditer durant une nuit et un jour pour chacun d'entre eux. Ensuite, tu reviendras ici. Je t'y attendrai. Si, à la nouvelle lune, t'es pas revenu... et bien... Enfin, je veux dire... Euh... Bref, tu m'as compris, n'est-ce pas ?
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
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Taille Tallgott
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Re: [Taille Tallgott]

Message par Taille Tallgott »

Cela faisait une dizaine de jours que je vivotais dans l’ombre de l’ermite insolite.

C’était comme si je passais mes journées à la poursuite d’une ombre, pourtant à de rares occasions il m’enseignait deux ou trois choses, mais la plupart du temps mon entraînement s’effectuait par l’intermédiaire de l’observation.
Heureusement pour moi je n’avais pas besoin d’étudier ou de prendre des notes pour acquérir mon savoir-faire, j’apprenais donc sur le tas comme on dit.
Je ne m’étais pas trompé et le vieillard détenait des tonnes de choses à me transmettre, il allait me falloir de long mois voir même des années avant d’atteindre toute les compétences qu’il pourrait m’instruire.

La vie d’ermite demeurait certes dure et éprouvante, mais comparée à mon ancienne existence de villageois modeste, elle paraissait encore paisible à mes yeux.
C’était sûrement une fausse opinion et c’est certainement l’adresse forestière de Rudolf qui m’empêchait de tomber dans quelques sombres affaires… Quoi qu’il en soit, au bout d’une dizaine de jours, l’anachorète me traîna une fois de plus vers je ne sais où.

Une fois arrivés aux environs de Sa Majesté le grand chêne, il m’expliqua que l’heure de mon initiation était venue, encore une fois il resta simple dans ses directives.

L’entreprise me semblait assurément ardue malgré le fait que je me sois familiarisée avec ma nouvelle demeure, je n’avais visité aucun de ces lieux…
Je m’adressais donc à mon enseignant avec un air faussement inquiet.

— Ouais ouais, si je ne reviens pas c’est que je suis crevé, c’est ça ?

— Sinon tu n’as pas un conseil ou deux à me donner pour éviter de décéder ?


Bon, le problème c’est que je ne sais pas vraiment quel jour on est, mais l’ermite doit le connaître lui, il n’est certes pas net, mais il n’est pas bête non plus.
La nouvelle lune ne sera pas là avant un certain temps donc en gros ça me laisse un mois pour faire le tour de la région et dégoter les quatre oratoires de Taal du coin.

Le truc c’est que la dernière fois que j’ai trainé seul dans les bois il m’est arrivé une tonne de pépins en quelques heures… Dont ce trou, que j’ai sur l’avant-bras à cause d’un carreau d’arbalète. Je n’en suis toujours pas totalement remis d’ailleurs…
Bon ce n’est pas le moment de revenir en arrière il est l’heure de me lancer.
J’écoutais donc attentivement les quelques informations que Rudolf pourrait me donner avant de prendre la route vers mon destin.
Taille Tallgott, Voie de la foi guerrière.

FOR 10 / END 10 /HAB 10 / CHAR 9 / INT 10 / INI 10 /ATT 10 / PAR 9 / TIR 8 / NA 1 / FOI 7 / 04/65 PV

Le bosquet de l'ermite:

Image
Compétences :

-Sociales: Alphabétisation, Doctrine du culte ( Taal et Rhya ), Méditation.
-Artisanales: Architecture, Travail de la pierre.
-Sylvestres: Camouflage, Orientation.
-Martiales: Coriace, Résistance accrue, Coups puissants, Course à pied.


lien fiche personnage : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_taille_tallgott

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Re: [Taille Tallgott]

Message par [MJ] The Puppet Master »

~ Sigmarzeit : le temps de Sigmar ~

dixième jour

***
Image- Les autels à l'ouest et au nord sont de ma fabrication, tu les reconnaîtras. Ils sont très semblables à celui que tu as vu lors de notre rencontre : un monticule de pierres et de mousse surmonté de branches en forme de bois de cerf, j'ai peut-être même mis un vrai crâne, m'souviens plus trop... Je les entretiens depuis que je suis dans le coin ; c'est ton tour cette fois. Au sud, l'oratoire se trouve au-dessus d'une source, c'est un totem d'la hauteur d'un arbre. Il est fait de vieux troncs que mon mentor a sculpté lui-même pendant ses méditations. T'verras comme c'est beau ! L'était doué, le vieux Gaël. L'a débarqué d'Albion par un portail qu'il a jamais retrouvé à ce qu'il disait mais faut pas trop croire à ce truc ; l'avait plus toute sa tête. A l'est, c'est un cercle de pierre dans une clairière comme celle-là ; facile à trouver... quand on sait ce qu'on cherche.
Rudolf adressa un clin d’œil à Taille.
Pour ce qu'est d'rester en vie, essaie de pas servir de cible cette fois...
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Taille Tallgott
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Re: [Taille Tallgott] Initiation

Message par Taille Tallgott »

L’ermite n’a pas vraiment tort, ne pas servir de cible serait déjà un bon début. Dans ce cas je vais tâcher de ne pas tomber sur une chose vivante pour entreprendre mon voyage.

– Pas faux.

Après avoir salué l’anachorète, je partais donc en direction de l’ouest pour commencer mon initiation.
Je marcherais à mon allure, mais sans trop forcer la cadence et m’épuiser pour rien le premier jour.
J’essayerais également de mémoriser mon environnement afin de mieux le connaitre et le reconnaitre facilement. Le temps était compté certes, mais je n’avais pas vraiment l’intention de courir.
J’ai aussi besoin de m’alimenter donc repérer les endroits ou Taal et Rhya pourrait me nourrir.
Si par chance j’avais trouvé le repère de l’ermite, en dénicher un deuxième ne serait sûrement pas chose aisée. Il faudrait donc ne pas rêvasser et bien observer mon environnement, histoire que ce ne soit pas lui, mais moi qui lui tombe dessus.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 26 janv. 2020, 00:23, modifié 2 fois.
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Taille Tallgott, Voie de la foi guerrière.

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Le bosquet de l'ermite:

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-Sociales: Alphabétisation, Doctrine du culte ( Taal et Rhya ), Méditation.
-Artisanales: Architecture, Travail de la pierre.
-Sylvestres: Camouflage, Orientation.
-Martiales: Coriace, Résistance accrue, Coups puissants, Course à pied.


lien fiche personnage : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_taille_tallgott

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