[Heinrich Krieger] La meute en chasse

Cette province désolée au climat inhospitalier est en partie couverte par la forêt de Drakwald. Les soldats de la région vénèrent davantage Ulric que Sigmar. La capitale du Graf Tobringer n'est autre que Middenheim, la Cité du Loup Blanc.

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[MJ] Scipio
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Re: [Heinrich Krieger] La meute en chasse

Message par [MJ] Scipio »

Tu n'as pas à t'excuser. J'aurais plutôt été déçu si ton personnage n'avait pas proposé une solution aussi extrême pour faire parler un type qui représente somme toute sa Némésis.
Après un léger moment d'hésitation due à la recherche d'un vocable adéquat plus qu'à la perspective de rendre au meurtrier la monnaie de sa pièce, Vassili s'était mis à aboyer une série de mots à l'accent plus que guttural au norse ligoté devant lui.
Celui-ci, un homme à l'allure nerveuse et aux cheveux d'un blond si sale qu'elle en paraissait grise, ne parut d'abord pas vouloir lui faire l'honneur de lui répondre. Nu, cerné par deux ulricans, passé à tabac au point que son visage tuméfié n'ait presque plus rien d'humain, il affichait néanmoins jusqu'ici l'attitude arrogante de ceux qui se trouvent du bon côté de la foi.
Après un temps de réflexion, il parut néanmoins prendre en compte les paroles du kislevite, même si rien n'indiquait qu'il y prêtait beaucoup de crédit. Il cracha alors par terre un glaviot sanglant et rétorqua quelque chose qui fit froncer les sourcils au traducteur.


- Si je ne me trompe pas, cette ordure se fout pas mal de ce qu'on peut lui faire, puisque de toute façon il a atteint son but et qu'il s'est bien battu.L'énorme ulrican serra alors convulsivement le poing. Il dit qu'il a... sacrifié deux des nôtres, qu'il nous a immobilisé, humilié, et que pendant ce temps le magus peut continuer sa glorieuse mission pour le dieu du Sang.

Vassili posa alors deux nouvelles questions en norse, même si la tension qui l'habitait était visible et qu'il n'avait pour seule désir que de faire courir le fer de sa hache le long de la gorge du nordique. L'autre répondit quelque chose sur un ton narquois, associé à une sonorité sifflante qui ressemblait fortement à une insulte.

- Hum... il dit que de toute façon, même si nous rattrapions ces monstres, la demie-douzaine qu'ils sont suffiraient à nous faire rejoindre l'autel de leur dieu, vu que nous nous battons comme des femmes. Par les crocs du Père de l'Hiver, il cherche vraiment les crosses celui-là !

Initié, si vous le permettez, je vais tenter de lui arracher un peu plus avec l'aide d'Heiger maintenant que vous l'avez rendu plus... ouvert. Pendant ce temps, vous devriez aller voir Durst, je crois qu'il voulait vous parler dès que vous seriez debout.


Sans autre forme de politesse, le kislevite s'en retourna à son interrogatoire. Comme par enchantement, le cuistot sortit alors d'un buisson voisin tout en rajustant ses chausses, le visage encore congestionné par ses efforts de selle. Il fit aussitôt signe à Heinrich de venir le rejoindre à l'écart alors que l'interrogatoire reprenait.

- Bon, puisque vous voilà de nouveau valide, nous allons pouvoir discuter. Que pensez-vous que devions faire à présent ? Je suppose que vous voulez que nous courrions sus à ces crevards, mais je vous le dis en toute franchise, c'est déjà un miracle que vous teniez debout. De plus, nos réserves de vivres commencent à fondre à vue d’œil, maintenant que les jumeaux ont du mal à trouver du gibier sur ces terres désolées. Enfin ils doivent avoir quoi ? Deux jours d'avance sur nous ?
Je ne dit pas que nous devrions arrêter la poursuite, non... simplement réfléchir un peu à la façon de poursuivre notre périple, surtout vu notre état à tous.
Morituri me salutant... enfin il paraît.

Prend ton gladius, le Colisée n'attend que toi :

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