[Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Cette province désolée au climat inhospitalier est en partie couverte par la forêt de Drakwald. Les soldats de la région vénèrent davantage Ulric que Sigmar. La capitale du Graf Tobringer n'est autre que Middenheim, la Cité du Loup Blanc.

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[MJ] Malal
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Message par [MJ] Malal »

Voilà maintenant deux heures que le campement avait été établi à l’orée de la Drakwald, là où les bouleaux profitent suffisamment de la lumière pour atteindre des proportions raisonnables. Quelques histoires de taverne racontent qu’au centre de la forêt les arbres peuvent atteindre des hauteurs astronomiques afin de percer la noirceur ambiante. Ici ils étaient particulièrement parsemés et on parvenait à voir à une cinquantaine de mètres à l’intérieur du bois sans être gêné par quelques broussailles ou autres arbustes épineux. De l’autre côté du campement serpentait un petit ruisseau, suffisant pour les approvisionner en eau fraiche, désaltérer leurs chevaux et se rafraichir si le besoin s’en faisait sentir. C’était probablement pour cette raison que les hommes avaient choisis ce lieu pour se reposer et poser leur campement pour les journées à venir. La vue était dégagée, l’emplacement légèrement en surplomb du reste du relief donnait un avantage stratégique en cas d’attaque : ils pouvaient voir l’ennemi venir de loin et il était certain qu’ils connaissaient cette partie de la forêt comme leur poche.
Image
Le silence régnait sur le campement, quelques hommes mangeaient de la venaison qu’il faisait glisser grâce à une eau de vie de qualité médiocre en regardant le feu central tandis que deux autres montaient la garde, assis sur un tronc, le regard fixé sur les plus sombres endroits de la forêt. La journée avait été rude, la route chaotique avait mis à mal les vertèbres déjà endolories des Chasseurs. Cela faisait trois jours qu’ils voyageaient sans relâche pour revenir à l’un de leur campement régulier afin de reprendre des forces et de refaire le plein de provision. Le groupe d’Angus avait dû passer les jours précédents et avaient probablement rempli les caches de nourritures et de provision en tout genre.

Ils ont une vingtaine de points de campement réguliers comme celui-ci au travers de la forêt, ils forment un cercle qui pénètre la forêt sur une trentaine de kilomètres de part et d’autre de la route principale qui relie Middenheim à Marienburg. Ce parcours de ronde leur permet de parer à la mise en place de campement de bandit aux alentours de la route, même si, parfois, il leur arrive de pénétrer plus profondément dans la forêt.

Tu n’as pour l’instant vu que la route qui t’a amené jusqu’ici. Vous vous êtes reposé, il y a quinze jours, dans une auberge connu des hommes car ils avaient participé à son sauvetage quelques années auparavant, depuis vous n’avez que bivouaqué de place en place vous couchant au crépuscule et vous levant à l’aube afin de chevaucher toute la journée. Ulfric ne t’as pas adressé une seule fois la parole depuis que vous êtes parti de la ferme, les rares mots qu’il t’a adressé sont : Desselle les chevaux ! Donne leur à boire ! Etabli le campement ! Selle les chevaux ! Prépare le gibier ! Eteint le feu !

Le plus embêtant était que les chevaux étaient solidement harnachés car ils transportaient le nécessaire pour les campements et il fallait détacher, déballer, installer, désinstaller, ranger et ré-harnacher à chaque arrêt. Pas l’ombre d’un entrainement, pas l’ombre d’un remerciement une fois ta besogne réalisée. Il te fallait chevaucher à l’arrière d’un homme de la troupe comme un vulgaire bagage, un encombrement superflu dont ces hommes rustres et perpétuellement confronté au danger se serait bien passé. Aucun d’entre eux n’avait manifesté de haine ou de rancœur envers toi mais seul l’un d’eux t’avait une fois proposé de partager un peu son temps pour te montrer comment y faire avec les chevaux.

Il s’appelle Umkar et c’est tout ce que tu as appris de lui en 1 mois, c’est lui-même qui vient te voir en ce début de soirée un morceau de viande à la main et un godet d’eau de vie.
ImageTiens gamin mange et bois. Ça te ragaillardira ! Bel endroit hein ? Ici c’est l’poste numéro un, c’est comme ça qu’on l’appelle. C’est un peu notre maison… On s’y sent comme chez nous. J’ai proposé à Ulfric te t’enseigner quelques bases. C’est pas d’main qu’tu partiras avec nous pour…. Chasser… mais je peux déjà t’apprendre quelques rudiments en matière de bataille, de pistage et de discrétion. Comprendre la forêt est important, savoir se battre est vital, se faire discret est un pu**** d’avantage en situation… Demain tu devras effectuer tes taches dans la matinée, l’après-midi je t’emmène chasser. Fini ton repas et repose toi… Tu en auras besoin !!

L’homme te laisse seul près de ta couchette et retourne auprès des siens en tapant dans le dos d’un de ses camarades en train de boire et qui s’étrangle sous la surprise.
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Fimbur
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par Fimbur »

Fimbur terminait son maigre repas alors qu'Umkar s'en retournait auprès des autres chevaliers, c'est à cette instant qu'il remarqua que la nuit avait déjà revêtu sa belle robe noire à paillettes, un vent venant du noir faisait s'animer la cime des arbres éclairée par les feux de camp des chasseurs de Sigmar, cela annonçait une nuit froide de laquelle la cape que possédait le jeune homme n'allait que peu protéger.
Il devait déjà être tard et une journée difficile l'attendait le lendemain, aussi l'apprenti chevalier décida de se reposer un peu mais avant il devait comme à son habitude remercier Sigmar de sa protection et de sa bienveillance, s'agenouillant et baissant la tête vers le sol il se mit à murmurer ces mots:

"A toi Sigmar, unificateur des peuples, porteur de Ghal Maraz, pourfendeur de Vagraz Fend la Hure et de Ragesang, sauveur de Kurgan Barbe de Fer et du col du Feu Noir, je présente mes remerciements pour ce que tu as fait, ce que tu fais et ce que tu feras encore pour l'Empire, pour la vie et ses bienfaits que tu m'accordes, pour le courage que tu m'inspires m'aidant à affronter les épreuves sur ma route. Je te fais le serment de respecter les saints commandements et de vivre dans l'honneur et ce jusqu'au jour de ma traversée vers le royaume de Morr."

Vint le moment de rejoindre sa couche, il s'enroula dans sa cape non loin d'un feu, il était difficile de trouver le sommeil avec ces hommes riants ensemble à proximité et longue furent les minutes qui passèrent avant qu'il ne s'endorme enfin. Quelqu'un frappe violemment à la porte et lorsque Fimbur l'ouvrit il vit dressé devant lui les longs bouleaux plongeant vers le ciel dont la nuit se faisait chasser par l'aurore, un petit oiseau perché sur une branche se faisait entendre de la forêt en frappant avec son bec l'arbre sur lequel il se tenait. Alors que tout le monde dormait encore à l'exception de ceux qui étaient encore de garde, le jeune homme se leva pour vider la vessie qu'il avait si bien remplie la veille, il en profita pour faire les fagots nécessaire pour ranimer les feux qui durant la nuit se sont consumer pour ne laisser que quelques braises.

Le camp commença rapidement à reprendre vie, chacun vaquant à ses occupations, il fallait redonner du fourrage aux chevaux, les brosser, affûter les armes et huiler les armures. Cela pouvait paraître simple mais ça prenait beaucoup de temps lorsqu'on était aussi soucieux de faire les choses comme il faut que Fimbur, ce n'est pas qu'il voulait impressionner les chevaliers autour de lui mais plutôt que c'était là sa façon de les remercier de l'avoir accueilli parmi eux. Rapidement les heures défilèrent et alors que le ciel n'était plus loin de son zénith, deux chevaliers revenèrent de la chasse transportant un chevreuil et deux lapins, ce qui fit se réjouir la troupe y comprit le jeune fermier qui dans sa précédente vie ne manger que peu souvent de la viande. Il profita de son repas légèrement à l'écart des autres comme à l'accoutumée, scrutant Amkar impatient qu'il était de le rejoindre pour prendre sa leçon.
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 20 janv. 2013, 13:45, modifié 1 fois.
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[MJ] Malal
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par [MJ] Malal »

La journée n'avait été que corvées rébarbatives et ordres à tout va. Les seules fois où tu avais touché les armes cela avait été pour les nettoyer et les affuter grâce à la pierre que l'on t'avais fourni. C'était là ta première leçon: toujours prendre soin de son équipement, affûter tes armes, nettoyer et graisser ton armure. Les divers hommes qui t'avaient donner du travail t'avaient à chaque fois fait un long laïus sur l'importance de cette leçon, comme si tu n'avais pas compris que s'était là un moyen détourner de te refiler les corvées auxquelles ils voulaient échapper pour aller boire ou s'entrainer.

Toujours est-il que tu t’exécuta sans rechigner à la tâche. Tes muscles étaient endoloris par ce travail harassant et la fatigue commençait à se faire sentir pendant que tu attendais Umkar. C'est à ce moment que se décida à arriver le Chasseur.

ImageAlors tu est prêt? Je t'ai ramené ce vieil arc et quelques flèches. Nous partons chasser le petit gibier: lièvres, faisans ou autre petit animal à plumes ou à poils.
Il te tend l'arme et le carquois.
ImageNous avons au moins cinq heures devant nous avant que l'obscurité ne soit totale dans ces bois. Il va te falloir faire vite. Je ne t'aiderais que si cela est nécessaire.
Devant toi se s'ouvre la forêt, un petit sentier te mène jusqu'au deux ou trois cent mètres à l’intérieur de celle-ci. Te voilà au milieu des arbres, dans un silence pesant et la pénombre occasionnée par l'immense canopée mordorée, annonçant l'automne, qui te surplombe.
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par Fimbur »

Ai-je droit à des pdc pour la prière envers Sigmar?
Fimbur avait des tas de questions qui se bousculaient dans la tête, mais il n'osait les poser à Umkar de peur de l'ennuyer et de lui faire passer toute envie de lui apprendre quoi que ce soit. Le jeune écuyer saisit l'arc et le carquois que lui tendait le chevalier, carquois qu'il accrocha à sa taille pour avoir un accès facile aux flêches qu'il contenait, il banda l'arc dans le vide pour en estimer la puissance et ne pas être surpris par la résistance de celui-ci le moment de s'en servir venu, il s'agissait d'un petit arc de mauvaise facture, suffisant pour chasser du petit gibier mais bien moins efficace pour abattre un éventuel agresseur.

J'n'ai 'core jamais utilisé d'arc pour aller à l'chasse, c'la va être une première, j'suis plus habitué à mettre en place des pièges, si vous voyez que j'm'y prends mal j'vous d'mande d'bien vouloir m'corriger m'seigneur.

Les deux hommes se mirent en route et s'enfoncèrent dans la forêt, l'élève ne voulait pas décevoir son maitre, aussi prétait il une attention particulière aux bruits qu'il entendait tout en scrutant les bords du chemins à la recherche d'une piste parmis les fougères qui recouvraient le sol, les animaux ont leurs habitudes aussi laissent ils derrière eux des traces évidentes de leurs passages répétitifs à travers la végétation. Umkar savait se mouvoir dans la nature en restant discret, il fallait à Fimbur l'apprendre, le jeune homme singeait les mouvements du chevalier pour faire un minimum de bruit, contrairement à son exemple il était aisé de voir que ce n'était pas naturel pour lui de se déplacer ainsi.

Ils s'avançaient au milieu des bouleaux, l'obscurité s'accentuait à mesure qu'ils s'enfonçaient de plus en plus loin sur le sentier. Après de longue minutes Fimbur finit par appercevoir ce qui ressemblait à une piste sur la gauche du sentier, le jeune homme se pencha et chercha des signes pour identifier quels animaux passaient par ici et s'il y en avait qui l'avaient fait récemment. Ces signes étaient simples à voir mais plus difficiles à interprêter, des traces marquaient la terre et permettaient d'estimer les espèces nous ayant précédé ainsi que leur nombre et le temps qui nous séparait d'elles, les dommages sur la végétations venaient compléter ce diagnostique, l'écuyer prit le temps qu'il lui semblait nécessaire pour obtenir les informations les plus fiables possibles.

Il avait déjà fait cela des dizaines de fois avec son père mais celle-ci était plus importante que toutes les autres, il voulait convaincre Umkar de ses compétences pour le motiver à poursuivre ses leçons, le jeune homme connaissait les dangers de la forêt et il savait que pour survivre parmis les chevaliers il lui fallait apprendre au plus vite des moyens de se défendre face aux abominations qui rodaient dans l'ombre.
Utilisation de pistage et de survie en milieu hostile pour la recherche d'informations sur la piste
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 20 janv. 2013, 13:44, modifié 1 fois.
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par [MJ] Malal »

Umkar surveillait le jeune apprenti avec attention, chacun des gestes du jeune écuyer était analysé par ce vétéran endurci qui ne manifestait aucune approbation ni désapprobation sur la manière de faire du jeune homme. Les deux hommes marchèrent silencieusement pendant de longues minutes, inspectant de-ci de-là les branches cassées, les traces de pas, les excréments jonchant le sol

Arrivé a de nouvelles traces, Fimbur commença à les inspecter avec attention.
Jet de pistage basé sur INT: 1d20-1= 2 (réussite quasi parfaite ^^)
Tu remarques de petites traces de lièvres, ils sont trois et sont passés par ce sentier il y a très peu de temps. Les crottes sont fraîches et encore tièdes. A première vue ils sont partis au Nord ouest il n'y a pas plus d'une heure. Leur terrier doit être proche, tu sais que les lièvres ne s'éloignent jamais de plus que quelques centaines de mètres de leur cachette.

Umkar se mit un peu en arrière à 5 ou 6 mètres afin de ne pas te déranger et pouvoir t'observer facilement.
La carte ne s'affiche pas car trop lourde donc je te met le lien d'upload pour que tu puisses voir ^^ Je te laisse gérer la traque. Tu peux décrire jusqu'au moment où tu tire ta flèche ;)
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par Fimbur »

"Sigmar soit loué" se dit Fimbur en constatant que cette piste serait la bonne, les traces étaient fraîches et ne laissaient aucun doute sur la direction à prendre, le jeune homme savait qu'il serait difficile pour sa proie de le repérer au flaire, ayant toujours vécu dans la nature ses habits et lui même en ont l'odeur, il s'agissait pour l'heure de ne pas faire de bruit pouvant signaler la présence des deux hommes. Avançant lentement pour ne pas perdre la piste de vue, il encocha une flêche pour être prêt le moment venu.

Le parcour emprunté par ces lièvres n'était pas des plus évident pour leurs poursuivants, au milieu des fougères de nombreuses ronces couraient sur le sol se prenant de temps à autre dans leurs vétements. Ce fût un long périple pour une si petite distance, éprouvant pour les nerfs de par la concentration que cette chasse demandait, mais enfin le voilà, devant eux à une dizaine de mêtres, le terrier des lièvres semblant acceuillir actuellement ses propriétaires.

Les deux chasseurs se postèrent face à la sortie de celui-ci derrière un buisson, Fimbur prêt à bander son arc restait à l'affût du premier occupant déniant pointer son museau hors de son repaire. Les conditions étaient idéales, le vent s'en était allé, les cris des autres animaux laissaient à penser qu'ils n'avaient pas était découvert par la faune sauvage et la lumière ambiante se montrait suffisante.

L'attente fut longue, Fimbur pensa à un moment employer une technique qu'il connaissait consistant en enfumer le terrier pour forcer les lièvres à fuir, les laissant sans défense face au chasseur, mais très vite il la laissa de coté, la fumée risquait de signaler leur position à divers ennemis pouvant se trouver non loin alors que la leçon du jour semblait porter sur la discrétion en plus du pistage.

Alors qu'il commençait à perdre l'espoir de voir sa proie se montrer, il fut surprit d'appercevoir deux oreilles s'avançaient lentement en dehors du terrier, puis une tête scrutant autour d'elle un éventuel danger, le museau en avant à la recherche d'une odeur inhabituelle. Après quelques minutes le lièvre pas bien gros était entièrement à découvert, le jeune écuyer prit le temps de bander son arc, controlant sa respiration ainsi que tous ses gestes pour éviter de faire le moindre bruit. Il pointa l'animal et quand il senti le moment propice il lacha la flêche qui s'élança dans un sifflement stridant en direction de la proie qui jusque là ne s'était douté de rien.
Utilisation de sang froid pour compenser un éventuel malus lié au stress
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 12 févr. 2013, 11:45, modifié 1 fois.
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par [MJ] Malal »

Fimbur s'approcha lentement de l'animal. Umkar le regardait attentivement, le Chasseur savait se faire oubier. Il était tapi à quelques mètres de là, dans un bosquet, les yeux alternant entre la pointe de la flèche et le lièvre. Il remarqua de nombreuses erreurs dans la tenue de l'arme:
Le coude n'était pas aligné avec la flèche, l'arc était légèrement incliné sur la droite au moment du lâché, l'alignement oeil- flèche-bras n'était pas correct.
Fimbur décocha la flèche en un instant:
Un malus de un pour une petite cible : Votre tir a échoué (12).
Dans un souffle sec, elle alla se planter à une trentaine de centimètres à gauche de la cible qui en une fraction de seconde déguerpit dans les buissons alentours.

Umkar s'approcha de Fimbur et avec un léger sourire réconfortant:

ImageTa façon de chasser est correcte.Tu suis les pistes en silence, tu sais repérer des traces intéressantes quand elles se présentent. Tu sais remonter le gibier, le débusquer. Mais ta maîtrise de l'arme est trop modeste... Ne t'inquiètes pas... C'est déjà pas mal... Demain je verrai ce que tu sais faire avec une épée et un bouclier. Pour l'instant je te laisse retrouver la route jusqu'au campement. Une fois les épreuves terminées, certains d'entre nous te formerons en fonction de tes aptitudes naturelles. Ensuite, quand tu seras prêt, viendra l'épreuve finale, qui fera de toi un apprenti et qui déterminera quel sera ton rôle dans la compagnie. En première ligne ou aux cuisines... Allez je te suis. Allons manger!
Le ton d' Umkar était doux et apaisant mais ses paroles ne laissaient aucun doutes planer. Il allait falloir travailler dur chaque jour, maîtriser les armes et la science de la chasse pour devenir un apprenti Chasseur et gagner ses galons sur le champs de bataille.
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Fimbur
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par Fimbur »

Hélas malgré ses efforts Fimbur rata sa cible, heureseument Umkar ne tarda pas à montrer qu'il n'était pas déçu et que cette épreuve n'avait que pour but de voir le niveau actuel du jeune homme.

Ils reprirent tous deux la route du camp en restant sur leurs gardes pour ne pas se faire surprendre par un adversaire qui aurait osé se dissimuler aux abords du chemin. Il n'en fut rien et ils arrivèrent calmement auprès de leurs compagnons, à la vue des deux hommes bredouilles se fit entendre une voix grave qui s'exclaffa avant de leur crier: Alors! Le p'tit minot n'a rien été foutu d'attraper!?]

C'était Gurt von Toldenhauf, un chevalier plus agé à la barbe drue d'où s'échappait une longue pipe en bois ouvragée, assis sur un tronc d'arbre avec comme à son habitude une chope à portée de main, mains qui semblaient pouvoir étrangler un taureau sans grands soucis, cette posture mettait en avant la proéminence abdonimale qui le caractérisait.

Cet acceuil provoqua l'hilaritée du reste du groupe, tous étaient passé par là ou presque à un moment donné, et c'était de tradition de se moquer un peu du nouveau, cela avait pour effet positif d'oublier un instant l'horreur des batailles dans la Drakwald.

Fimbur ne savait pas quoi dire ou faire, géné qu'on mette en avant sa maladresse, aussi se contenta il de faire abstraction de tout celà pour se concentrer sur les tâches qu'il lui restait à faire avant le souper. Il fallait de nouveau réalimenter les feux et préparer le gibier, le temps sembla passait rapidement et très vite les hommes s'agitèrent, quand il s'agissait de manger ils faisaient tous preuve d'une ponctualité exemplaire.

Le jeune écuyer n'avait pas le droit de cuisiner le repas, il se contentait de faire le sale boulot, ce soir à priori c'etait un ragout de lapins agrémenté de quelques légumes sauvages difficilement identifiables. La grande majorité des hommes s'etaient rassemblée pour festoyer ensemble, Fimbur s'était joint à eux, il était temps pour lui de s'intégrer au groupe.

Il n'avait pas encore attaqué son repas que déjà Gurt revenait à la charge: Alors p'tit jouvenceau t'as pas 'core connu les bras d'une femme qu'tu veux d'jà affronter ceux d'un homme bête?

J'suis p'têtre pas aussi gros et vulgaire qu'vous mais j'vous prouverai qu'je n'suis pas l'misérable qu'vous semblez croire! répondit le jeune homme, la boule au ventre et se demandant ce qui lui avait prit de répondre ainsi.

Un silence de mort enveloppa l'assemblée, le regard furieux de Gurt vint se jeter sur Fimbur précédant d'un instant l'énorme main du balourd s'écrasant sur la joue de son interlocuteur, l'impact fut violent et l'écuyer fut éjecté de son assise. Se relevant difficilement, il vit devant lui le géant qui venait de le sonner se tenir fiérement debout: Alors p'tit gars! T'es encore en vie? J'ai ret'nu mon coup pour ne pas t'faire trop mal! Bon faut qu'j'admette que j'me suis trompé sur toi, soit t'es courageux, soit t'es aussi cinglé qu'nous tous! L'avenir nous l'dira si tu survis jusque là, en attendant prends donc une mousse, tu l'as mérité!

Sur ces mots les autres se mirent à rire et crièrent à l'unissons: Une mousse pour le p'tit gars!

Fimbur prit d'une main la choppe qu'on lui tendait, se tenant de l'autre la joue rougie par cette claque. Alors que la nuit tombait, les tonneaux de bière se vidaient, l'endurance à l'alcool dont faisaient preuve les chevaliers n'était pas donné à tout le monde, il fallait bien l'avouer c'était la première fois que Fimbur dégustait cette boisson, aussi le breuvage ne tarda pas à faire son effet.

Alors que les chants à la mémoire de ceux qui sont tombés raisonnaient dans la forêt, le jeune écuyer titubait en direction de sa couche ne comprenant pas quel mal l'avait envahi. S'approchant de son but il fut prit de spasmes abdominaux, il s'effondra au pied d'un bouleau et régurgita le contenu de son estomac, ensuite c'est le trou noir, il se réveilla affalé non loin de sa couche sans souvenir de ce qui avait suivi la déconvenue de la veille.
Voilà, désolé d'avoir était long pour répondre, je te laisse la liberté de décidé s'il s'est passé quelque chose lors de cette nuit d'ivresse.
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 12 févr. 2013, 11:46, modifié 1 fois.
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Re: [Fimbur] Un chasseur sachant chasser...

Message par [MJ] Malal »

La nuit étoilée déposait son lourd manteau sur tes épaules. Le crépitement du feu et le rougeoiement des braises absorbent tes pensées comme tu absorbes l'alcool que l'on te verse sans ménagement dans ta timbale cabossée. Après avoir craché un peu de sang et frotté ta joue pour faire passer la douleur, la nuit avance doucement, l'alcool rempli doucement son œuvre, au troisième godet tu commences à sentir tes joues et tes oreilles chauffer. Tes pensées s'embrument, les histoires racontées par les hommes parlent de femmes, de cuissage, de bataille et de chasse. Les vantardises côtoient les vérités et tu as du mal à discerner le vrai du faux.
Toujours est-il que l'histoire du lapin gros comme un cerf te semble plus qu'improbable.
Image
Au bout d'un temps qui te semble n'être qu'une poignée de secondes tu sens que l'on te couvre d'une peau de bête. Peu de temps après ou plusieurs heures, tu ne le sais pas trop, le soleil commença à se frayer un chemin entre tes paupières pour te bruler les yeux et l’intérieur du crane. Les piaillements des oiseaux percèrent tes tympans comme des lames acérées fouillant la moindre parcelle de ton crâne à la recherche de zone toujours plus douloureuse.

Sur le feu, dans une marmite, mijote un ragout de lièvre, à coté, une miche de pain est disposé dans un bol. Une fois un déjeuner copieux avalé tu sembles reprendre des forces. Entre deux bouffées de chaleur et deux régurgitations tu réussi tant bien que mal à effectuer tes tâches quotidiennes et répétitives.

En début d'après midi, Umkar te rejoint avec une épée d'entrainement en bois et un petit bouclier léger.

Image Tiens! Attrape! Aujourd'hui tu vas recevoir ta première correction... Je ne suis pas le plus habile au maniement de l'épée mais je pense pouvoir te botter l'cul comme il se doit!
Ma première fois fût douloureuse ici.... J'ai reçu une volée de la part de Jorick.... J'ai mis trois jours à marcher correctement... Il avait pris un malin plaisir à me meurtrir l'arrière train à coup de plats d'épée et de coups de botte.
Aujourd'hui c'est ton tour... A la moindre erreur je te botte le cul mon cher ami...
D'un rire franc il avança un peu à l'écart du camp, il fit tournoyer son épée avant de lancer d'un air moqueur:
Image Allez approche mon mignon.... Je vais t' attendrir les chairs!
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