[Konrad Ziegler] - L'aube d'un ruffian.

L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.

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[MJ] Vivenef
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Le Forgeron avait fait main-basse sur l’enfant, et celui-ci, après avoir essuyé une baffe des plus magistrales, se tenait à carreau. Le vieillard contemplait la scène, déboussolé, se sachant vaincu. Les deux ruffians étaient parvenus à pénétrer au sein même de sa masure, et, en l’absence de porte, plus rien ne les séparait désormais de sa personne et de celle de son petit-fils. Pire encore, l’exaction du titan au lourd marteau d’acier à l’encontre du garnement l’avait convaincu que, si lui aussi ne rentrait pas dans les clous, d’autres choses de mauvais augure n’allaient pas tarder à arriver. Konrad s’était mis à parler, et celui-ci disposait présentement de toute l’attention d’un érudit brisé. Le fait que le bambin pût terminer dans un orphelinat, ou, pire encore, dans une galère en direction de l’Arabie, suffit amplement à lui faire entendre raison. L’érudit acquiesça ; Konrad avait été assez clair.

Lorsqu’il entendit la raison pour laquelle l’on nécessitait sa présence, le vieil homme fronça les sourcils, et regarda d’un air aussi craintif que sceptique et son interlocuteur, et son puissant compagnon. Lire quelque chose, et c’était là tout ? Rien que cela ? Le Forgeron, de son côté, ricana bassement, avant de se murer dans un mutisme inquiétant.

« S’il ne s’agit que de cela, je vous suis, commenta sombrement le lettré. Mais laissez le gosse ici ; il n’a rien à voir avec vos projets, et je ne veux pas le mêler à cela. »

Cette fois-ci, le Forgeron, n’attendant pas Konrad, prit les devants.

« Ouais, ça marche. Allez, on y va fissa. »

Lâchant le gamin sur l’une des deux paillasses comme s’il s’agissait davantage d’un animal mort que d’un humain, il tourna les talons pour s’engager dans la rue. Konrad, lui, fit signe à sa cible que de suivre, et celle-ci s’exécuta sans plus faire d’histoire.

Le groupe nouvellement formé s’enfonça dans les ruelles malfamées de la capitale, et, comme à l’accoutumée, personne ne vint leur chercher des noises. Le Forgeron, lequel connaissait la destination et la suite du plan, montrait le chemin, en première position. Suivait l’érudit, au milieu, puis Konrad, qui fermait la marche tout en veillant bien à ce que le vieillard ne tentât rien de stupide. Parvenu aux abords de la métropole, l’homme en tête de file s’arrêta, avant de siffler à trois reprises. Un instant de flottement plus tard, et on lui répondit de la même manière, quelque part dans l’obscurité.

« Par là-bas. Ils nous attendent. »

Le Forgeron, après avoir regardé autour de lui, s’engagea dans la direction d’où était provenu le signal retour. Lui emboitant le pas, ils longèrent les murs, dissimulés dans les ombres, avant de se glisser derrière un petit muret de pierre qui bordait la voirie. Là, quatre hommes, ainsi que l’avait annoncé Maître Flinch, les attendaient dans la pénombre.

« Par les couilles de Sigmar, vous en avez mis du temps, les gars. La patrouille ne devrait pas tarder à passer. Vous avez l’vieux ?
- Ouais
», rétorqua simplement le Forgeron d’une voix maussade, préférant, de manière évidente, ne pas donner trop de détails.

L’un des gars passa la tête de côté, et, s’apercevant effectivement de la présence d’un inconnu à la barbe blanche, en déduisit qu’il s’agissait bien de lui.

« Bon, planquez-vous, et on attend. »

Les quatre hommes du Patron se mirent à patienter, tout comme le firent les trois nouveaux venus. Ils détenaient tous une arbalète, déjà chargée d’un carreau, et étaient prêts à en user dès le passage de la patrouille. Conformément à ce qu’ils venaient de dire, ils n’eurent pas à attendre longtemps ; la rue adjacente se mit bientôt à briller sous la lumière dansante de trois torches. Aussitôt, les quatre mercenaires se redressèrent d’un coup, et, hissant leur visage au-dessus du muret, ils y reposèrent leur arme, aidant à la visée et à la stabilité du tir. Dans les ténèbres du Reikerbahn, ils demeuraient presque invisibles aux yeux de ceux qui ne se doutaient de rien et qui, de par la présence des flammes, se retrouvaient incapables de percer l’obscurité de leur regard. Plus que de vrais gardes, il s’agissait surtout de miliciens, d’hommes du peuple désespérés, que l’on payait trois pistoles six sous de manière à singer un semblant d’ordre là où il avait totalement disparu. Un équipement de misère, en la présence de deux épées courtes et d’une pique, dont la dangerosité même de leurs pointes dépassait de loin, à elles seules, celle de leur aptitude à les manier. Le premier soldat était équipé d’un capuchon en cuir sur la tête, le dernier d’un bouclier, et tous possédaient une veste de cuir en très mauvais état. Les quatre hommes du Patron ajustèrent leur tir, et déclenchèrent leur arme.


Tir du premier mercenaire : 8+1 (stabilisation) = 9. Jet : 17. Loupé.

Tir du deuxième mercenaire : 8+1 = 9. Jet : 9. Réussi.

Dégâts arbalète : 34 + 1d8 => 35.
Localisation : 20. Torse, dos.
Veste de cuir de protection 5, réduit à 1 car arbalète perfore de 4. Endurance du premier milicien de 8.
Dommage final : 35-1-8 = 26.
PV premier milicien : 34/60.

Tir du troisième mercenaire : 8+1=9. Jet : 20. Echec critique.
Perte d’un œil (-2 en ATT, TIR, PAR).
Dégâts qu’il se prend : 1D20 : 17. Quand même.
PV troisième mercenaire : 43/60.

Tir quatrième milicien : 8+1=9. Jet : 16. Loupé.

Trois traits fusèrent en direction de la patrouille, mais un seul toucha, se fichant dans le flanc d’un des miliciens. Il eut le souffle coupé, écarquilla les yeux, vacilla, avant de grogner sourdement tout en se tournant dans la direction d’où provenait les sagettes. Les autres se perdirent dans les ruelles, entre les habitations. Le dernier trait, qui devait jaillir de l’arbalète du troisième mercenaire, ne partit jamais, lui. L’homme enclencha bien le mécanisme, mais celui-ci, pour une raison comme pour une autre, se grippa brusquement, et la tension le fit exploser. La corde se rompit, lui claquant l’œil dans un bruit de fouet, et de petits éclats métalliques vinrent terminer de lui ravager une partie de son visage. Mais ses camarades n’eurent pas le temps de s’en faire pour lui ; les soldats, après s’être rendu compte de ce qui se passait, avaient pris leur courage en main, et leur fonçaient dessus. Les arbalètes étant des armes bien trop longues à recharger, les hommes de mains les abandonnèrent sur le côté, et se ruèrent à leur tour sur les miliciens. Et le Forgeron, prenant bien en main son marteau, se lança lui aussi dans l’escarmouche.

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Konrad Ziegler
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Le vieillard avait enfin entendu raison, il acceptait à contrecoeur de suivre le groupe de criminels à la seule condition de laisser le jeune garçon dans la maison. Konrad n’en avait cure, mais avant qu’il ne réponde Forgeron lassé par la situation le prit de vitesse. Il jetait le gamin sur l’un des paillasses qui grinçait sous l’effort et ordonnait à l’érudit de le suivre. Ziegler lui rappelait rapidement qu’à la moindre incartade ce serait son petit Willy qui en subirait les conséquences.

Le trio avançait à bonne allure dans les ruelles odorantes et sombres du port de Reikerbahn, Forgeron savait où allait et comment s’y rendre. De plus, sa présence dissuadait bon nombre de ruffians de s’en prendre à eux, leurs assurant un passage tranquille dans le quartier. C’est donc en quelques minutes qu’ils parvinrent non loin de la nécropole. Celle-ci siégeant au sommet d’une colline d’un air sinistre et macabre, rien de bien rassurant, mais le reste du quartier ne valait pas vraiment mieux.

Une fois au pied de la colline, Forgeron sifflait trois fois pour se signaler auprès des hommes de maître Flinch. Ces derniers ne mirent pas longtemps avant de ne rejoindre. Ils n’avaient pas vraiment l’allure d’enfant de chœur, ce qui était un avantage dans le boulot qu’ils faisaient. L’un d’entre s’approchait de Forgeron et lui fit remarquait qu’il avait mis pas mal de temps. Il souhaitait confirmation sur le fait que s’était bien l’érudit. Forgeron acquiesça toujours sans en dire trop. Entre son mutisme et son sourire retenu dans la maison du vieux, Konrad commençait à se dire que cela sentait mauvais cette histoire. À chaque fois qu’on parlait du vieux, Forgeron se retenait de rire, Konrad commençait à penser qu’il ne reverrait peut-être pas le prochain lever de soleil.

Le nouvel homme de Flinch leurs conseillait de prendre place pour tendre l’embuscade pour cueillir la patrouille du guet comme des fleurs. Avant cela, Konrad avait pris une petite seconde pour rappeler en détail au vieil homme ce qu’il pourrait arriver à son petit-fils s’il tentait de leur fausser compagnie dans le feu de l’action.

« Nous savons où vous trouver et ne croyez pas que les secondes que vous aurez gagné vous permettront d’arriver sauf chez vous. Vous vivez dans le quartier, vous savez très bien que de nuit ce dernier n’est pas sûr, sauf pour les gens comme nous. Nous serons chez vous bien avant vous et alors p’tit Willy serait sur une galère avant que vous ne soyez dans la maison, alors faite votre boulot et tout ira bien »

Maintenant que le message était passé, il se rapprochait de Forgeron et vit les quatre hommes de Flinch qui prenaient position et armaient leurs arbalètes. Konrad tirait dague et épée, il n’était pas du genre combat en mêlé, mais ce n’était pas un lâche non plus. Toutefois, il avait une autre vision du combat que celle de Forgeron, il avait également une autre carrure. Le rentre dedans n’était pas son point fort, aussi préfère-t-il la surprise. Il lui annonçait qu’il allait se placer dans la descente de cave qu’il avait repéré et lorsque la première salve de carreaux serait passée et que la confrontation serait inévitable, alors il ferait son office en les prenant à revers, par surprise. C’était vicieux et peu honorable, mais il avait grandi dans endroit où on n’inculqué pas ce genre de valeur, bien au contraire.

Konrad se réfugia dans l’obscurité des marches, l’odeur d’urine lui emplissant les narines. En revanche, la cachette semblait parfaite. Il remontait sa capuche de cuir sur sa tête, glissa ses lames sous sa cape pour être sûr qu’aucun reflet de lune, ou d’une quelconque source de lumière, ne vienne se reflétait dessus et il s’accroupit pour ne paraître rien de plus qu’une ombre. Puis, il attendit.

Le temps semblait comme figé, les secondes parurent des minutes et les minutes des heures. Il prit la peine de contrôler son souffle pour ne pas faire le moindre, puis il fut le premier à voir la source de lumière arrivait. Il avait arrêtait de bouger et attendait d’entendre la salve d’arbalètes tirer avant de faire le moindre mouvement qui pourrait le trahir. Cette attente était un mélange d’agacement et d’excitation, comme un chasseur qui s’impatiente, mais qui sait que le moment arrive bientôt. Konrad refusait encore de l’admettre véritablement, mais il avait aimé mettre un pied de ce monde. Et curieusement ce monde l’avait plutôt facilement accueilli.

Les trois miliciens passèrent devant lui et sans véritablement savoir si l’un d’eux l’avait remarqué il entendit les mécanismes des arbalètes se déclencher. Malheureusement il n’entendit pas beaucoup de cris de douleur, mais rapidement le tumulte des armes se fit entendre. C’était le signal pour Konrad de s’élancer aussi dans la rixe. Alors que les bruits de pas lourds, les armes tirées des fourreaux et les bruits d’’essoufflements se faisant entendre, Ziegler remontrait son escalier en silence avec une respiration lente pour aller à la rencontre de ses assaillants, de dos. Profitant du fait que leur attention était désormais bien occupée par les trois hommes de Finch et Forgeron, Konrad se plaçait derrière un des miliciens.

Sans un bruit il frappait le milicien qui se présentait à lui de dos, dans son angle mort, sans que ce dernier ne sache ce qui venait de lui arriver. Konrad venait de prendre part à la bataille à sa façon !

Pour se cacher Konrad a Camouflage comme compétence et pour attaquer dans le dos il utilise mort silencieuse, même si je trouvais la compé sympa je trouve encore son usage obscure, c'était plus parce que cela collait dans le BG du personnage ^^ mais je trouve que c'est plutôt le bon moment
Konrad Ziegler, Voie du meurtre
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[MJ] Vivenef
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Message par [MJ] Vivenef »

Konrad avait déjà pris les devants, n’attendant pas que l’on en vînt à lui expliquer quelque plan que ce fût. Il paraissait avoir saisi d’un regard la topologie de la ruelle et de ses habitations avoisinantes, et s’était déplacé en connaissance de cause. Dissimulé dans un escalier étroit menant à une cave lugubre d’où s’échappaient les exhalaisons aussi assommantes qu’écœurantes d’une humanité crasseuse, le ruffian attendait patiemment, lame fondue dans les ténèbres. Entendant les bruits de pas de la patrouille, il demeura immobile, et fit de même lorsque les premiers éclats métalliques des carreaux ricochèrent çà et là non loin de lui. Enfin, ce ne fut que lorsque le combat s’engagea véritablement qu’il se mit à se mouvoir dans les ombres.

Je vais la faire comme cela : si tu réussis ton test d’HAB pour te fondre dans les ombres, l’ennemi ne te verra pas (pour le premier coup, après, bien entendu, il saura que tu es là), et ton attaque portera automatiquement, sauf si tu fais un échec critique. En plus de cela, elle fera 1,5 fois les dégâts normaux, et, après seulement, j’appliquerai la réduction d’armure, s’il y en a une.
Mais si le jet d’HAB pour se fondre dans les ombres est loupé, alors tu porteras ton attaque de manière normale, si jamais tu réussis le jet d’attaque.

HAB Konrad : 10+1+1+1 (Camouflage+Mort Silencieuse + Rp) : 13. Jet : 16. Loupé ; dommage.
Résolution du combat s’étant passé juste avant entre les mercenaires et la patrouille.
Le Forgeron et les quatre mercenaires ont une INI plus élevée ; ils attaquent (chargent, +2 ATT sur la première attaque) donc en premier.

Le Forgeron, le plus proche de Konrad, se rue sur le troisième et dernier milicien, celui en fil de queue.

ATT Forgeron : 12 + 1 + 2 (Arme de prédilection + charge) = 15. Jet : 14.
Localisation : 11, jambe, pas d’armure.
Parade Milicien : 8. Jet : 4.
Rondache, valeur de parade : 14.
Dégâts : 14+1D6 (marteau de forgeron)+1D3 (Coup Puissant) + 12*2- 8 - 14
=> 14+4+3+24 – 22 = 23.

Milicien 3 : 37 / 60.


Mercenaire 4 sur milicien 3 :
ATT 9 + 2 : 11. Jet : 18. Loupé.


Mercenaire 3 borgne (malus de – 2) sur milicien 3 : 6 + 2 (charge) = 8. Jet : 3.
Parade milicien : 8. Jet : 1 : Réussite critique. Tous les dégâts sont annulés d’office.

Mercenaire 2 sur Milicien 2 : 9+2= 11. Jet : 16, loupé.

Mercenaire 1 sur milicien 1 : 9+2 =11. Jet : 6. Réussi.
Par milicien 1 : 8. Jet : 6, réussi.
Epée courte, parade de 8.
Localisation attaque : 7 : bras. Pas d’armure.
Dégâts de l’épée courte du mercenaire : 12+1D6+9*2-8-8
=> 12+5+18-16 = 19.
Milicien 1 passe de 34 pv à 15.


Les miliciens ripostent :

ATT Milicien 1 : 8. Jet : 9, loupé.

Att milicien 2, sachant qu’il a une pique, offrant un bonus de +2 quand il est chargé : 8+2=10. Jet : 18.

Att milicien 3 : 8. Jet : 10. Loupé.

Et Forgeron disposant de deux NA, il a attaqué une nouvelle fois, mais ne dispose plus de la charge, là.
Att : 12+1 (arme prédilection) = 13. Jet : 9. Touché.
Parade milicien : 3. Réussi, dégâts réduit de 14 again.
Localisation : 9. Encore les jambes.
Dégâts : 14+1D6 (marteau de forgeron)+1D3 (Coup Puissant) + 12*2- 8 - 14
Dégâts : 14+1+3+24-8-14 = 20.
Pv troisième milicien : Passe de 37 à 17 pv.


Konrad, s’approchant doucement en longeant les murs afin de contourner ses adversaires et de les prendre à revers, avait eu un aperçu de ce début d’escarmouche. Le Forgeron, suivi par les quatre mercenaires, avaient enjambé le muret pour courir sus à la patrouille. Le titan avait causé des ravages ; l’inertie provoquée par sa puissance et par la masse de son marteau avait pulvérisé la première, puis la seconde jambe de sa cible. Pourtant, l’homme, alerte, était parvenu à placer sa rondache dans la trajectoire destructrice de l’arme, mais en vain. Celle-ci avait été balayée par les deux attaques, et ses genoux avaient été pulvérisés. Il avait manqué de s’effondrer en hurlant, glapissant, soufflant frénétiquement en de longs râles rauques.

Le milicien situé au milieu du cortège, armé de sa pique, semblait pour le moment avoir maintenu son ennemi à distance, mais sa tentative pour épingler son opposant n’avait pas été couronnée de succès. Quant à son comparse, le chef de file, lui avait essuyé une première attaque au contact d’un des mercenaires, et, après le carreau lui ayant perforé le flanc, voilà que son bras avait salement été amoché.

Voyant le soldat en tête de queue en très mauvaise posture, Konrad se dirigea vers lui, songeant à en terminer rapidement. Bien que sa cible fût entourée d’adversaires, celle-ci s’était montrée attentive, et n’avait pas eu d’autre choix que de prendre la pleine mesure des attaques portées à son encontre. Il avait balayé le champ de bataille du regard, analysant bien la présence du Forgeron et de deux mercenaires, et avait, dans le même temps, repéré Konrad.


Et en fait, avant de commencer cette résolution, je viens de m’apercevoir que j’ai commis une erreur : le milicien trois ne peut parer qu’une fois, que cela soit réussi ou non. Ce qui aurait dû que plus encore changer le combat en votre faveur. Je vais t’accorder une NA supplémentaire pour ce tour-là en guise de compensation.

ATTA Konrad : 10. Jet : 7. Réussi.
Le milicien 3 ne peut plus parer.
Localisation : 2, tête.
Dans tous les cas, il est mort.

Konrad se dirige vers le milicien 2.

ATT Konrad : 10. Jet : 3.
Le milicien 2 n’a pas encore paré.
Sachant qu’il a déjà affaire à un adversaire, entrer dans la zone des trois mètres doit être bien faisable ; il se sert donc de sa pique comme d’un bâton, désormais.
PAR : 8+2 (bonus du bâton) = 10. Jet : 9. Réussite.
Il réduit de 6.
Localisation : 14 ; torse, protégé par gilet de cuir pour une valeur de 5.

Dégât de Konrad : 16+1D8+8*2-8-6-5
16 + 5 + 16 – 19= 18.

PV Milicien 2 : 42/60.

PV Finaux de tout le monde :
Milicien 1 : 15
Milicien 2 : 42
Milicien 3 : 0
Mercenaire 1 : 60
Mercenaire 2 : 60
Mercenaire 3 : 43 (et borgne en plus de ça).
Mercenaire 4 : 60
Forgeron : 60
Konrad : 60.



Cela n’empêcha pas Konrad de franchir sans souci aucun la garde de sa cible, qui, plus qu’en piteux état, ne trouva ni la force ni la volonté de se mouvoir assez vite pour obvier l’attaque. La lame du ruffian trouva le cou de l’homme, et, en se retirant, trancha que plus encore les chairs. Le milicien chut dans un gargouillis inintelligible. Après avoir pris cette première vie, il se dirigea vers son prochain adversaire, et, là encore, profita que ce dernier fût encore occupé pour lui tailler les chairs. Après avoir accusé le coup, son opposant balaya les lieux de l’escarmouche. Son comparse, devant lui, se vidait progressivement de son sang. Celui derrière lui venait de trouver la mort. Quant à sa propre personne, elle venait d’être malmenée, et, avec les six mercenaires qui convergeaient vers lui, il ne donnait pas cher de sa peau. Il lâcha sa pique, et leva les mains en l’air.

« Pitié, pitié, je ne suis qu’un pauvre homme qui tente de survivre, je me rends, je me rends ! »

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Konrad Ziegler
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Message par Konrad Ziegler »

Alors que cela faisait plusieurs minutes que Konrad n’entendait que son souffle rythmait comme un métronome. Il se mit à entendre le son des bottes des miliciens qui arrivèrent de la ruelle voisine. La lumière s’intensifiait et fort heureusement sa cape le couvrait assez. Ils passèrent devant lui sans se soucier, ni même imaginer qu’un gredin s’était dissimulé dans cet escalier puant. Tandis qu’ils le devançaient de plusieurs enjambés, Ziegler entendait le signal. Des traits d’arbalètes se firent entendre. Certains ricochant contre le mur non loin de lui et d’autres faisant grogner leurs cibles. Il n’en fallait pas plus pour qu’il quitte les ombres à la recherche d’une proie.

Silencieusement et profitant du chaos naissant, Konrad s’avançait à revers des miliciens, armes à la main. Sans précipitation, il s’approchait des miliciens qui ne s’attendait pas à se faire surprendre en tenaille. Tandis que les hommes de Flinch et Forgeron les martelaient, il s’approchait d’un milicien qui jusqu’au dernier instant ne s’était aperçu de rien, trop occupé à défendre sa vie contre le Forgeron. Ce n’est que lorsqu’il fut dans son périmètre de sécurité et son champ de vision restreint que l’homme pris enfin conscience de la présence de Ziegler, mais trop tard.

La pointe de la dague perça le cou du garde qui malgré l’annonce de cette attaque n’eut d’autre choix que d’accepter sa sentence. Konrad pivota d’un quart de tour sa lame avant de retirer presque aussitôt son poignet dans un geste devenu presque habituel afin que sa plaie soit la plus large possible et reste ouverte. Un flot de sang gicla parallèlement à lui tandis que le corps de l’homme s’effondrait en émettant encore quelques convulsions. L’homme serait certainement mort dans quelques secondes, une à deux minutes tout au plus, mais il n’était plus une menace.

Konrad enjambait le futur cadavre avant d’avancer vers le second milicien qui n’en menait pas très large, sa main tremblait sur sa pique et on pouvait distinguer la panique dans ses gestes. Très vite il décidait de jetait son arme et de se rendre. Il prit la décision d’envoyait valsé son arme et de se jetait à genou pour implorer la pitié de ses assaillants. Konrad s’approchait de l’homme à genoux, suivit de prêt par Forgeron et les hommes de Flinch qui avaient combattu l’autre milicien.

Konrad posait la lame sur la gorge de l’homme à genoux, il tournait ensuite son regard sur le dernier milicien blessé.

« Dernière sommation ! Nous ne sommes pas venus faire un bain de sang, inutile pour toi de jouer aux héros, tu tiens vraiment à finir la tripaille à l’air ? Réfléchis bien. Rends-toi sagement et tu passeras les prochaines heures ligotées dans le cas contraire, je ne pourrais rien pour toi et ton pote »

Pour appuyer ses paroles Konrad appuyait suffisamment le tranchant de sa dague sur la gorge du milicien pour lui arracher une grimace de douleur afin de stimuler la compassion de son camarade.

« Réfléchis vite, mes camarades et moi-même ne sommes pas très patient »
Konrad Ziegler, Voie du meurtre
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[MJ] Vivenef
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Message par [MJ] Vivenef »

Le milicien s’était rendu, lâchant sa pique, levant les mains au ciel tout en implorant la pitié de ses agresseurs. Konrad en avait profité pour se poster derrière lui et apposer le tranchant de sa lame le long de sa gorge, tout en menaçant le dernier garde qui, bien qu’en mauvaise posture, semblait toujours d’humeur belliqueuse. Le ton était clair ; s’il ne jetait pas à son tour son arme, l’homme verrait son comparse être exécuté par sa propre faute, et lui-même ne tarderait pas à le rejoindre dans les jardins de Morr. Le soldat à genoux, dont l’avenir était tout sauf certain, déglutissait avidement, et jetait des regards apeurés tout autour de lui. L’intéressé, de son côté, tenait difficilement sur ses jambes. Il grogna, cracha au sol un filet de sang, et observa les ruffians d’un air peu amène. A en croire son expression, il se savait déjà mort, mais les coups qu’il avait reçus n’avaient fait que l’enrager davantage, comme si toute cette histoire était devenue personnelle, désormais. Mais, voyant son camarade à la merci de ses adversaires, il fit une grimace, et se rendit à son tour. L’épée tomba au sol, marquant de son bruit métallique la fin des hostilités.

« Bha voilà qui est mieux. On commence enfin à être raisonnable ? », railla le Forgeron, un rictus déformant son visage déjà fort patibulaire. Jouant ainsi avec ceux en position inférieure, il ne reçut que des coups d’œil haineux, ce qui ne déclencha qu’un petit rire goguenard de sa part. « En fait, on va pas les ligoter, non. J’ai une meilleure idée. Ils vont travailler pour nous. Allez, debout. »

Poussant de son lourd marteau l’un des miliciens vaincus, il l’obligea à se lever. Chacun s’en retourna de l’autre côté du muret, où avaient été déposées, juste avant l’attaque, plusieurs pelles que l’on colla entre les mains des captifs, le vieillard compris. Celui-ci, conformément aux directives de Konrad, ne s’était point esbigné ; il avait bien entendu la menace du ruffian. Assurément, les hommes de Maître Flinch connaissaient et son identité, et son domicile, aussi misérable fût-il. Et plus encore, tous avaient eu vent de la présence du petit Willy, la faiblesse même de l’ancien érudit. Oui, de son côté, mieux valait se tenir à carreau.

La petite troupe nouvelle formée se mit en marche, serpentant dans les ruelles du Reikerbahn District, évitant les flaques d’eau et les mares boueuses, enjambant les corps des clochards trop faibles pour s’écarter. Quelques pas et quelques coups de pieds plus tard donnés aux malheureux, et ils furent au pied du petit monticule définissant la nécropole. Quelques-uns des mercenaires se signèrent, adressant une série de prière à Morr et à Sigmar ; la perspective de violer une sépulture ne les enchantait guère. Le Forgeron, de son côté, contempla ces simagrées en reniflant d’un air dédaigneux.

« Faites pas vos tapettes, mais faites-vous discrets, quand même. On y va. »

Franchissant le portail délimitant le cimetière après avoir allumé des torches, ils s’avancèrent de quelques pas sur ce début de chemin qui traçait l’allée centrale et à partir de laquelle s’étendaient, à la perpendiculaire, des zones d’herbes folles entre les tombes plus ou moins alignées. Certaines prenaient l’aspect séculaire de la pierre effritée et rongée par le temps, où les épitaphes en devenaient d’autant plus illisibles que les mauvaises herbes recouvraient les stèles. D’autres portaient des traces de coup, creusés à même le granit ou le marbre, et cela ne pouvait que provenir de la main des hommes. Collecteurs, chasseurs de trésors ou simples gredins, chacun y avait mis du sien pour violer les sépultures et tenter d’y trouver là leur content de richesses oubliées. Maître Flinch n’avait pas été le seul à avoir eu cette idée pour laquelle ils avaient été mandatés. Ou peut-être avait-il déjà commandité pareil acte dans le passé.

Ils continuèrent de s’enfoncer au beau milieu de ces écharpes de brume, là où quelques silhouettes de tronc surgissaient de la terre, racines empêtrant les squelettes des défunts. Au milieu de tout ceci se dressait à son tour un temple de Morr où avaient parfois officié quelques prêtres du dieu corbeau mais que le temps avait finalement chassés. Précautionneusement, les mercenaires échangeaient de basses paroles, comme pour ne pas troubler le sommeil des morts. L’on s’inquiéta rapidement de l’état de santé de celui qu’une corde d’arbalète avait rendu caliborgnon. Son état était inquiétant ; il avançait tant bien que mal, la douleur était si intense qu’il ne parvenait pas à garder la tête froide, et celle-ci lui tournait d’ailleurs beaucoup. Mais si ce n’étaient ces commérages et le bruit léger des pas, le silence était présent, tout aussi religieux que l’endroit lui-même.

« On recherche la tombe d’un certain Grottio Casus. Konrad, pour ceux qui ne savent pas lire, vu qu’il s’agit de ta brillante idée, montre donc à chacun à quoi ressemblent les petits caractères, là. Mais c’est surtout sur toi qu’on compte, le vieux. T’es bien plus à même de déchiffrer ces gribouillis que nous. Et cherche pas à gagner du temps en indiquant une mauvaise tombe ; notre pote Konrad, t’as vu, a tout prévu. On pourra comparer. »

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Konrad Ziegler
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Konrad tenait le fil de sa dague sur la gorge du garde, d’un simple geste, il pouvait l’envoyer dans le royaume de Morr, un sentiment extatique. Cependant, il ne lui fut pas donné l’opportunité d’aller plus loin, car son camarade bien qu’hésitant décidait de rendre les armes et de s’avouer vaincu. Plus que deux contre la bande de maître Flinch, leurs vies ne tenaient pas à grand-chose.

Forgeron prit l’initiative de se servir d’eux comme des larbins de fortunes. La suite du programme demandant certainement de l’effort, le comparse de Konrad préférait faire trimer ses adversaires que lui-même. Nul n’y voyait à redire. En retournant derrière le muret qui avait servit de couvert à l’embuscade, Ziegler et ses compagnons de crimes retrouvèrent un érudit tremblotant, mais toujours là. La peur et la menace de s’en prendre à son petit-fils avait suffit à le faire rester, une bonne chose.

Le groupe prit la route en direction de la nécropole. Plus ils approchaient du bas de la colline où dominait le cimetière de Morr, plus les routes devenaient inexistantes et plus ont pouvoir y découvrir des désœuvrés. Malheureux que Forgerons et ses hommes prenaient plaisir à pousser du bout de la botte quand ils se trouvaient sur leur chemin. Lorsqu’ils furent arriver en bas du tertre, l’ambiance était hétéroclite. Certains se mirent à réciter quelques prières de protection connus de l’église Sigmarite et de Morr. Il s’agissait surtout des gardes et des hommes de Finch que Forgeron ne se privait pas pour les humilier un peu. Konrad de son côté observait les lieux calmement. Il n’était pas particulièrement pieux. Il respectait les Dieux, mais pour lui il aurait le temps de les rencontrer quand son heure serait venue. Il préférait se consacrer sur l’instant présent et à ses problèmes de mortel.

Ils franchirent le portail en fer forgé noir qui avait dut être magnifique dans le passé, mais aujourd’hui ce n’était plus qu’une triste grille sinistre. Sur les consignes de Forgeron, le groupe essayait d’être le plus discret possible, autant que pouvez l’être un groupe aussi important. Avant d’atteindre le cœur des sépultures, le colosse rappelait le pourquoi de leur présence. La tombe Grottio Casus. Il montra la gribouille faite par maître Flinch afin que tous puissent essayer de repérer plus rapidement sa dernière demeure et une fois encore l’érudit fut mis au pas en cas d’entourloupe.

C’est ainsi que débutèrent nos recherches de pilleurs de tombe. Pour ma part, j’observais aussi bien les plaques funéraires que l’érudit, les gardes nous ayant rejoints contre leur gré et les environs. Je préférais rester prudent. La main sur le pommeau de ma lame, je restais sur le qui-vive. Alors que nous tournions depuis un moment, je me rapprochais vers l’érudit.

« Dis moi vieil homme, puisque tu es avec nous pour ton intellect. Depuis le temps que tu lis les pierres tombales, tu as dû remarquer s’il y avait une certaine logique dans le rangement des corps ? Non ? Par lettres ? Ou alors vu son nom est ce qu’on coller les étrangers dans un coin du cimetière avant ? On t’a amené pour ton cerveau alors c’est le moment de t’en servir, je n’ai pas vraiment envie d’y passer la nuit moi, et toi ? Je crois savoir que du monde t’attend chez toi… »

Konrad attendait donc de voir si son idée faisait germer quelques choses dans la tête de l’érudit ou si c’était une idée en l’air. S’ils devaient faire toutes les tombes une à une, Ziegler craignait d’y passer des jours et des jours et franchement ça ne l’enchantement pas, mais alors pas du tout !
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Re: [Konrad Ziegler] - L'aube d'un ruffian.

Message par [MJ] The Puppet Master »

- Euh... Hum. Et bien... Ou-oui. Il... Il se p-peut que tu, euh, v-vous ayez r-raison. Je... J'ai en-entendu d-dire qu'il existait au-autrefois une p-partie du vieux ci-cimetière dé-dédiée aux... aux étrangers. M-mais j-j'ignore où.. où elle se... t-trouve. La voix tremblante et hésitante du vieillard trahissait son anxiété et ses craintes autant que les tremblements compulsifs de ses mains desséchées.

- Bon, j'm'en occupe. lâcha « Forgeron » dans un grognement caractéristique.

Puis, il s'en fut saisir par le col celui des deux miliciens emmenés de force qui était blessé pour lui poser quelques questions sur le sujet.


- J'sais pas ! J'le jure... J'traine pas par ici. J'suis juste là pour la ronde...

Le colosse allait abattre sa grosse pogne sur le pauvre crâne de l'homme quand son compagnon l'interpella.

- Moi, j'sais...
- Bah voilà... On y arrive.
répondit « Forgeron », un sourire carnassier aux lèvres. Cause vite ou j'te crève les yeux.
- J-je v-veux u-u-u-une ré-récompense en... en échange. Pour sûr z'êtes pas là p-pour rien... alors j'veux m-ma p-part...
- P'tit con, j'vais t'faire bouffer tes couilles en récompense, ouais !
- J-je veux pas d'ennui et v-vous n-non plus... alors on p-peut s'en... s'entendre, n-non ?
- I-Il a rai-raison...
intervint le vieil érudit, S-si on perd notre t-temps à fou... fouiller tout le ci-cimetière, on en a p-pour des j-jours et m-même si on t-trouve de suite, i-il va fa-falloir creuser long... longtemps. M-mieux vaut transiger un p-peu p-pour le b-bien de tous, n'est-ce pas ?

La question s'adressait plus à Konrad qu'à son musculeux acolyte car le vieux avait bien compris lequel des deux était le plus susceptible d'utiliser son cerveau avant d'user de la force.
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Konrad Ziegler
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Re: [Konrad Ziegler] - L'aube d'un ruffian.

Message par Konrad Ziegler »

Konrad venait d’interroger en vain l’érudit, il avait bien connaissance d’une section dans le cimetière réservé aux étrangers, mais il ignoré où. Forgeron s’essayait à la même méthode, mais avec moins de subtilité, sur les patrouilleurs. A raison car, suite à ses menaces l’un d’entre eux avouait savoir où se trouvait la fameuse section. Toutefois malgré les intimidations et menaces physiques du colosse, il refusait de dévoiler l’endroit sans une contrepartie financière. Malgré l’agacement et son envie de sang, la brute de maître Flinch se tournait vers Konrad en l’interrogeant du regard. Jusque-là, ses quelques intuitions s’étaient avérées bonnes.

De son côté, le jeune roublard avait écouté toute la scène avec attention, il avait noté la terreur dans la voix des gardes, mais aussi bien de l’érudit. Lorsque celui-ci avait demandé sa récompense, le sage s’était rangé de son côté tout tremblotant. Il était effectivement dans leur intérêt de gagner du temps, mais Konrad n’était pas l’idée d’être pris à la gorge, il serait le rappeler en temps voulus.

« Soit ! Trouve nous la section des étrangers ainsi que la tombe, et si nous trouvons quelques choses qui nous intéresse, je te donnerais quelques pièces, certainement plus que ce que tu te serais fait en une nuit. En revanche au moindre faux pas de ta part, je n’aurais pas le moindre scrupule à te tuer toi et toute ta famille en dédommagement du préjudice, je me suis bien fait comprendre ? Si c’est assez clair alors allons-y ! »

Konrad laissait le groupe prendre les devants et les suivait de près, la main toujours sur le pommeau de sa dague. En fonction de l’efficacité du garde, ce dernier pourrait se faire quelques pièces où se retrouvait avec une dague dans la nuque, à lui de voir. La dernière solution était encore totalement plausible.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 01 sept. 2018, 22:24, modifié 2 fois.
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Re: [Konrad Ziegler] - L'aube d'un ruffian.

Message par [MJ] The Puppet Master »

Déambulant au milieu des milliers de sépultures placées là tout au long des siècles, la petite troupe évoluait en silence en remontant vers les remparts de la cité et les plus anciennes tombes. Accroupi derrière quelque pierre tombale, le groupe s'arrêta car, une dizaine de mètres devant, se dressait un premier obstacle. En effet, pour atteindre cette partie du cimetière, il fallait passer une grille proche du temple de Mòrr, et de ses prêtres, puis s'aventurer en direction du sinistre collège d'Améthyste...

- Qu'est-ce qu'on fait, Ziegler ? On cherche un autre endroit pour passer discret ou on essaye d'ouvrir le machin ?

La grille allait s'avérer difficile à escalader sans matériel et, quoi qu'il en était, réussir à hisser deux blessés et un vieillard relevait du miracle... ou de la folie. Quant au mur de pierre qui cerclait cette partie du cimetière, il avait plus de douze pieds* de haut. Konrad et ses acolytes n'avaient d'autres choix que d'emprunter la voie classique, à condition de réussir à l'ouvrir, ou de découvrir une faiblesse dans la muraille susceptible de les laisser passer.

- C'est juste là, derrière ce tertre... indiqua leur guide en montra du bras un petit dôme surmonté de quelques mausolées.

* 1 pied = 30 centimètres
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Re: [Konrad Ziegler] - L'aube d'un ruffian.

Message par Konrad Ziegler »

Konrad se laissait guider par le garde qui était devenu bien plus confiant par la promesse de quelques couronnes. Cependant, son itinéraire les menait rapidement vers une première embûche, une grille en fer forgée noire qui précédait non seulement le temple de Morr et le collège d’Améthyste. Une zone sinistre. Si jamais ils s’essayaient à un détour, ils pourraient trouver un autre chemin, mais cela les rallongeraient considérablement, hors Konrad ne pouvait se permettre de perdre du temps, le maître attendant un retour de mission cette nuit et pas dans plusieurs jours. Ils devaient donc trouver un moyen de franchir cette grille.

Konrad prit quelques secondes pour observait l’obstacle de plusieurs mètres qui se dressait devant eux. Haut comme presque trois hommes, la grille n’était pas franchissable en hauteur, encore moins avec l’érudit et deux otages. Le mur n’était pas un obstacle plus facile, plus grand et plus épais, il ne semblait avoir était affaibli par le temps. Reportant son attention sur le portail, il fit l’inventaire de ce qui lui permettrait de franchir le portail sans faire de bruit. Son pied-de-biche ne pourrait pas lui permettre de desceller les grilles. Premièrement, elle était scellée dans la pierre et la chute de ses dernières risquées d’attirer l’attention. Les barreaux !

Konrad eux enfin une idée, il tirait sa corde de sa gibecière et s’approchait de la grille en faisant signe à Forgeron de s’approcher. Ordonnant aux autres de garder les prisonniers à l’œil. Il fit le tour de deux barreaux et se servant de son pied-de-biche, il expliquait la manœuvre à son comparse.

« Nous allons attacher une corde à deux barreaux et nous servir de la barre de fer pour faire comme un moulinet. Nous allons l’attaché au centre afin que la résistance soit le moins dur. Cela devrait rapprocher les barreaux, nous feront la même chose de l’autre côté, cela devrait nous libérer un passage à travers la grille et sans le moindre bruit. »

Konrad prit le soin d’attacher sa corde au centre des barreaux pour que la résistance soit le plus faible comme il l’avait expliqué à Forgeron. Il attachait sa corde à sa barre de fer et chacun pris un des côtés.

« A mon signal, on tourne doucement, sans précipitation et de manière régulière, prêt? On y va ! »

Puis ils commencèrent à tourner en rythme afin d’essayer de faire dévier les barreaux de la grille avant de s’attaquer aux autres.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 16 sept. 2018, 10:53, modifié 1 fois.
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