[Oberyn]Les secrets de Morkaï Ss’Tuinh

L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.

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[MJ] Bonnepierre
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[Oberyn]Les secrets de Morkaï Ss’Tuinh

Message par [MJ] Bonnepierre »

Salut Obeyryn, moi c'est Bonnepierre: en fait je ne suis que le "tuteur de l'apprenti" Hans Otterweiler. Ce rp est le sien.
[align=]Oberyn mangeait dans l'austère réfectoire d'une annexe du grand temple de Sigmar d'Altdorf. Encastré entre quatre bâtiments plus grand que lui, cet établissement servait de casernement discret aux répurgateurs de moindres rangs, ici on était loin des fastes du haut clergé, le personnel, généralement des anciens du métier rangés pour cause de blessure, comptait les fournitures comme si elles lui appartenaient. Les portions étaient maigres et le confort inexistant, on passait les journées à s'entrainer, attendre et prier, mais pour qui a vécu toute sa vie dans les terres du nord à combattre les rejetons de la cruauté, c'était presque du luxe.
Le vieux Rudolph entra avec sous le bras son éternel plateau vide, il se dirigea vers l'initié.


-On te demande dehors. Lâcha-t-il de sa voix cassée


L'apprenti répurgateur allait demander des précisions, mais l'autre de mauvaise humeur coupa court:


-Quand on te demande de venir, tu rappliques et tu ne poses pas de question.


Habitué au manque de tact des résidents permanents, Oberyn le laissa aller boiter ailleurs et fut bien obligé d'aller voire par lui-même ce qu'on lui voulait. Sur le perron attendait un moine, ses robes indiquées son appartenance aux "saints protecteurs" un ordre contemplatif mineur de l'église de Sigmar dont le commandement principal était le silence. Les questions devraient attendre...

Aussitôt qu'il l'aperçut le jeune homme lui fit signe de le suivre et s'engagea dans les ruelles, ils ne sortirent pas de l'enclot Sigmariste et rapidement ils arrivèrent devant un monastère. Le frère frappa à la porte à l'aide d'un heurtoir enroulé de chiffon, pratique que son compagnon trouva particulièrement incongrue. Le lourd panneau s'ouvrit, ses gonds graissés grincèrent à peine. Le portier portant les mêmes habits que son guide, salua Oberyn d'une courbette poli et referma après leur passage. A l'instant où le lourd panneau fut en place, le visiteur fut frappé par le calme qui régnait, on avait peine à croire qu'on se trouvait encore au centre de la plus grande ville impériale.
Le but de sa convocation s'éclaircit un peu lorsqu'il croisa assis dans un coin du cloître deux types tout secs, armé jusqu'aux dents et portant des insignes de l'ordre des templiers de Sigmar. Les moines devaient probablement héberger un dignitaire de haut-rang. Les répurgateurs parlaient tranquillement, mais leur voix semblaient particulièrement bruyantes comparé au mutisme des moines qui vaquaient à leur occupation en regardant de travers ces envahisseurs.

On guida l'initié dans une petite chapelle, probablement d'ordinaire réservé à l'usage personne du père-abbé. A l'intérieur, se trouvait un vieil homme maigre, tonsuré et recouvert d'une robe de moine simple et sans ornements. La couleur de la robe, les marquages des gardes et l'âge du personnage, confirmèrent les soupçons d'Oberyn. Devant lui se tenait Herbert de Middenheim. Ce prêtre Sigmariste c'était taillé une solide réputation de répurgateur au point qu'on lui attribuait le titre désuète d'inquisiteur. Il était à la tête d'un groupe de chasseur d'adorateurs impies et de nécromants et avait l'oreille du grand théogoniste. On le disait dure, mais récompensant justement ses subordonnés. Travailler pour un homme tel que lui serait assurément le bon point de départ d'une carrière réussie.

L'ancêtre joignit les mains en guise de salut et fit signe à son invité à approcher. De près, la différence de taille était presque comique, le notable était non seulement petit, mais avait du mal à remplir ses vêtements.


-Mr Krane, merci d'être venu, commença l'ecclésiastique, c'est l'heure de la prière, je vous convie à la faire avec moi.


D'un geste il désigna un prie-dieu et sans plus attendre, commença l'office. Le nouveau venu fut bien contraint de suivre. Herbert parlait d'une voix posée, ferme, ne buttait jamais sur les mots compliqués du culte et entonnait même le chant avec le même ton. Il n'était pas démonstratif, mais une foi sincère se dégageait de lui. La messe finie il se tourna enfin vers l'initié.


-Mr Krane, mon équipe c'est récemment retrouvé réduite. Je cherche des volontaires de confiance pour des missions urgentes. Êtes-vous disposé à voyager ?[/align]

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