[Oberyn / Trautmann / Azhvael / Manok] Guilde des Marchands

[[MJ] Odyss]

Azhvael

Cette journée si pluvieuse restera à jamais gravée dans ma mémoire comme le début d'un festin fait d'incertitudes mais aussi de richesses. La nuit était presque levée ; la pluie battante dans les rues ruisselantes et bruyantes d'Altdorf poussait tous les citadins, qui parcourent les rues d'Altdorf à une heure aussi matinale, à trouver refuge dans une bâtisse ou sous un abri pour les plus démunis. C'est ainsi que le chevalier bretonnien, venant d'arrivé à Altdorf, se retrouve coincé par la foule dans cette auberge, son cheval étant dans l'écurie proche, où le monde de la pègre se mêlait à celui de la bourgeoisie – contraste amusant. Une main se posa sur son épaule et le premier détail qu'il a pu reconnaître en tournant ma tête était une chevalière, signe d'opulence, appartenant à l'occurrence à la guilde des marchands d'Altdorf.

« Bonjour noble chevalier, voyez comme la pluie et le vent simplement peuvent modifier une destinée. J'ai eu échos de vos maintes aventures en Bretonnie, mais surtout de votre compétence et de vos qualités. Nos recherches ont récemment porté leurs fruits : nous avons découvert des sites archéologiques intéressants. J'ai un travail fort alléchant mais certes risqué à vous proposer. Peut être que cela est la volonté de la Dame du Lac ou peut être vous trouverez dans cette mission votre Grâal mais si cela vous intéresse, nous pouvons en parler plus au calme, disons au sein de notre guilde, à 11h ? »

L'homme se présente comme étant Hanz Norfeld, un agent de la guilde, svelte, la trentaine, mesurant environ 1m65, châtain aux yeux bleu clair et portant une fine barbe. Son regard profond laisse présager qu'il n'est pas le dernier des imbéciles et qu'il est sensible aux grossières arnaques.



Trautmann Joseph


La Guilde des Marchands d'Aldorf sait qu'une telle expédition n'hésite probablement un érudit ou au moins un scribe pour apporter connaissance et savoirs qui manquent au reste de l'équipe qu'elle compte composer pour cela. Jan van Grunwald dispose dans ses serviteurs d'un scribe assez remarquable et remarqué … et en outre, le noble général de l'Empire est redevable à la guilde des Marchands d'Altdorf pour quelques opérations du passé... C'est ainsi que les services de Trautmann Joseph ont été proposés et acceptés par la Guilde des Marchands d'Altdorf. Ce dernier se trouvant à l'université d'Altdorf pour quelques recherches, un coursier se rend sur les lieux et dépose un courrier à son intention.

« Scribe Trautmann Joseph, sur proposition de votre seigneur, Jan van Grunwald, vous êtes prié de vous rendre à la Guilde des Marchands d'Altdorf pour participer à une expédition visant à remonter une piste sérieuse conduisant un ancien ordre disparu. La plus grande discrétion est de mise pour cette entreprise. Nous vous attendons à 11h. Signé Hanz Norfeld. »


Krane Oberyn

Au même moment, Krane Oberyn, revenu dans les terres impériales après un séjour,une éternité diront d'autres, de vie dans les Terres de Nord à combattre le Chaos sous toutes ses formes, voit un coursier venant de la Guilde des Marchands d'Altdorf qui se présente devant lui.

« Krane Oberyn ? Je viens de la part de la Guilde des Marchands d'Altdorf... Une menace intérieure semble menacer dans la région d'après ce que la Guilde vient de découvrir... Etant un répurgateur connu et réputé par les membres de cette honorable Guilde, vous êtes invité à venir vous rendre à un rendez vous, aujourd'hui à 11h. Vous en serez plus sur la mission qui vise à neutraliser cette éventuelle menace et sur l'enquête discrète que compte mener à bien la Guilde en relation avec les autorités impériales »

Vous avez "quartier libre" jusqu'à 11h et le rendez vous à la Guilde des Marchands d'Altdorf .... A vous de me dire ce que vous faites au cours de cette matinée et si vous souhaitez faire quelques achats, n'hésitez pas

[Arzhvael de Bastogne]

La journée était pluvieuse, malgré que le gros de l’hiver soit passé. Une fois que cette pluie aurait cessé, les habitants d’Altdorf allaient se précipiter dans les rues tels des animaux sortis d’une longue hibernation, curieux de venir renifler les étals des marchés. Le Reik traversait la ville, lourd d’eaux de fonte et d’odeurs d’humus, de glace et d’herbe, emportant sur son passage les scories de l’hiver.

La taverne du Cheval et de la Jument était aussi froide qu’encombrée, car tous les citadins venaient y trouver refuge. Deux clients maugréaient sur leurs pintes dans un coin sombre, visiblement désireux de protéger leurs visages livides et épuisés de certains regards indiscrets. Les murs étaient blanchis à la chaux et le sol couvert d’une couche de sciure fraîche. L’endroit semblait étrangement dépourvu d’âme. Dans la rue, non loin, une voix éraillée promettait la destruction prochaine de l’Empire, et que cette soudaine averse en était le commencement.

Arzhvael était accoudé au bar, où il attendait poliment que le tavernier finisse d’inspecter les robinets des fûts de bières et des tonneaux de vin empilés derrière le comptoir. L’homme finit par poser sur lui des petits yeux ourlés de paupières épaisses.

- Le plat du jour accompagné d’un verre de vin me siéra parfaitement, aubergiste.

Le jeune chevalier alla s’asseoir dans un coin de la pièce et attendit son repas. Une forte tristesse s’était emparée d’Arzhvael depuis qu’il avait dû quitter la baronne Lucretia von Shwitzerhaüm. Mais à présent, il savait que la Dame du Lac avait d’autres desseins pour lui. Il se recula sur sa chaise, se laissant aller plus confortablement en arrière et promena son regard aux alentours. En réalité, il ne voyait rien ; ni les murs sur lesquels dansaient les ombres, ni les clients attablés qui se réchauffaient autant par le feu et l’alcool. Il ne voyait rien qu’un immense et éblouissant phare, au loin, tout au loin. Tout au fond de sa destinée, il y avait comme cette lumière, qui lui appartenait de saisir. Il y avait cette gloire, qu’il pouvait construire, bâtir comme on bâtit une demeure, pierre par pierre.

Arzhvael sirota son verre de vin en grimaçant. Les démons de l’avenir et du passé donnaient l’impression de s’entendre tandis que le jeune homme s’interrogeait sur ses propres motivations. La viande qui flottait dans son ragoût était sèche et pleine de nerfs, aussi le chevalier l’abandonna rapidement.
Il fut sortit de sa torpeur lorsqu’une main se posa sur son épaule. Un homme, appartenant à la guilde des marchands, lui proposait un travail risqué. Arzhvael se força à s’envelopper de calme tandis qu’il plongeait sa cuillère dans l’épais ragoût odorant. Il ne pipait mot, ne regardant même pas son interlocuteur. Non pas qu’il l’ignorait, mais simplement qu’il laissait le temps à ses mots d’intégrer ses pensées. Un site archéologique ? Le jeune homme n’en savait que trop peu pour accepter cette offre et lorsque le marchant lui proposa de se rencontrer plus tard pour en discuter plus calmement, il saisit l’opportunité.

- Bien ; on se revoit donc à votre guilde.

Le marchand lui expliqua comment rejoindre la guilde des marchands avant de quitter l’auberge. Arzhvael jeta un coup d’œil aux autres clients. Lequel était en train de l’espionner ? Vraisemblablement personne. Un "ouf" de soulagement se fit entendre lorsque la pluie cessa. Le jeune homme salua brièvement le tavernier et quitta son établissement.

Le chevalier déambula dans Altdorf pour s’habituer à cette ville, son architecture, la disposition de ses avenues. C’était la première fois qu’il visitait la capitale impériale et il voulait mieux la connaître.
Il voulait également entendre les nouvelles, les ragots. Après un hiver passé à parcourir les routes de l’Empire, à suivre les pistes laissées par les hommes-bêtes pour leur tendre des embuscades, il avait fini par se faire l’effet d’un animal isolé, coupé de la civilisation, perdu dans l’ivresse des chasses et des escarmouches. Cette existence était simple et facile, mais telle n’était pas la voie qu’il avait juré de suivre. Or, cette voie avait fini par le ramener parmi les foules bruyantes, méfiantes et curieuses des grandes villes. Le danger y était sans doute plus présent qu’au cœur des bois.

L’atmosphère d’Altdorf était maussade. Dans les rues, les vêtements et les visages se faisaient plus légers à l’approche de l’été, mais dans les tavernes et les auberges, là où les choses se passaient réellement, l’ambiance restait feutrée et les conversations se tenaient à voix basse. Il passa un moment dans une boutique près des docks, à l’écoute des bruits de la ville, il en profita pour acheter un bouclier en acier par la même occasion, puis alla se poster dans une taverne, non loin de la cathédrale, où il s’assit près d’un groupe de pèlerins qui parlaient de Volkmar et des changements qu’il avait apportés à L’Eglise de Sigmar.

Le soleil était maintenant haut dans le ciel, et dix heures finirent par sonner. Il lui restait une heure pour se rendre à la guilde des marchands et le chevalier commença à suivre les indications que lui avait donné Hanz Norfeld..

[Oberyn]

Cela faisait plusieurs jours qu'Oberyn résidait désormais à Altdorf. Il logeait dans un hôtel malfamé dans une chambre qu'il partageait avec 3 autres hommes. Il dormait dans un lit superposé juste en dessous d'un homme qui pesait facile 150 kg. Oberyn lui avait suggéré de dormir en bas vu le temps qu'il mettait pour monter et descendre, mais l'homme aimait la hauteur et si Oberyn n'était pas content le gros lui montrerait de quel bois il se chauffe. Oberyn ne souhaitait pas chercher les ennuis et faisait profil bas en dépit de voir le lit du dessus descendre presque jusqu'à lui avec les ressorts prêts à sauter et à se les prendre de plein fouet. L'homme qui nichait au-dessus de sa tête était avec son ami qui était tout l'inverse de lui, un grand gringalet. Ce duo représentait parfaitement le cliché du gros costaud qui était les muscles et du maigre à lunette le cerveau. Ils rackettaient les vieilles dames dans les petites ruelles dans le centre de la cité...

Oberyn n'avait que faire de leurs bêtises, il supportait les deux gus et cette chambre pour une raison claire, le 4e type... Il était la cible d'Oberyn qui le soupçonnait d'être proche du Chaos comme on dirait... Oberyn avait opté pour l'option soit proche de ton ennemi, il ne te soupçonnera pas... Il s'agissait d'un scribe plutôt discret qui ne parlait jamais, il possédait même un livre sur Tzeentch "Il me fascine" assumait-il. Pas suffisant néanmoins pour Oberyn pour lui trancher la tête, il lui fallait plus. Le duo de malfrats ne cherchait pas trop le scribe, eux-mêmes le craignaient et n'aimaient pas trop ses loisirs chaotiques "Lui je m'en approche même pas" disait le gros.

Alors que l'enquête d'Oberyn tournait au ralenti, il en profitait parfois pour passer dans le quartier de son père, pour se remémorer des bons souvenirs, en vain... Tout ce qui lui restait n'était que cauchemar...

C'est à ce moment-là qu'un homme l'accosta "Ah vous voilà, pas facile de vous trouver. Votre père nous a conseillé de vous contacter... "Il passe par là de temps en temps" nous disait-il, ça fait 3 jours que j'attendais en vain! Bref, la Guilde des Marchands a besoin de vous"

En écoutant le messager évoquer son père, Oberyn jeta un oeil vers le domaine de son père. Il l'aperçut à la fenêtre et son père ferma aussitôt le rideau voyant que son fils l'avait vu... "S'il sait que je passe par ici pourquoi ne vient-il pas me voir" se demandait Oberyn... "Pense-t-il peut-être que nous n'avons pas grand chose à nous dire... Peut-être a-t-il honte?"

Oberyn se changea les idées et répondit favorablement à la demande du messager

- Hum, ça fait longtemps que je n'ai pas servi quelqu'un, mais un peu d'activité ne me ferait pas de mal. 11h me dites-vous? Dans 2h... Le temps de manger un petit quelque chose et j'arrive.

[Christer]

Tout comme les trois dernier jours, Joseph Trautmann se trouvait à la bibliothèque de l'université d'Altdorf pour effectuer des recherches sur un mystérieux ordre de chevalier indépendant - aujourd'hui disparu - pour le compte de son maître, Jan van Grunwald. Pourquoi celui-ci se montrait aussi subitement intéressé par les origines et l'histoire d'un ordre de templier, voilà une question qui brûlait les lèvres du vieux scribe, mais les années passé à son service lui avaient appris que certaines questions devaient ne pas être posées.

De toute façon, il s'inquiétait bien plus à propos du fait que les recherches n'avançaient pas très bien : hormis de vagues mentions dans des rapports de batailles du Talabecland, cet ordre semblait s'être volatilisé des archives, ce qui n'était pas normal, étant donné que les chevaliers sont plutôt enclins à exagérer leur fait d'armes. Cela ne pouvait vouloir dire que deux choses au yeux de Joseph : soit cet ordre n'avait jamais rien fait d'intéressant avant d'être dissou ; soit il avait fricoté avec le chaos, et toute trace de son existence avaient donc été effacé sur ordre des Templiers de Sigmar.

La deuxième option ne le rassurait guère, l'idée de devoir expliquer la raison de ses recherches aux Répurgateurs - et donc finir sur un bûcher - n'était pas vraiment ce qu'il avait prévu pour sa retraite. C'était pendant qu'il pensait à cela qu'une main se posa sur son épaule et il sursauta en poussant un petit cri.

Mais ce n'était qu'un assistant bibliothécaire, celui-ci tendit un parchemin cacheté à Jospeh, en lui murmurant qu'un coursier l'avait déposé à son intention. Le scribe brisa le cachet et lu le mot :

"Scribe Trautmann Joseph, sur proposition de votre seigneur, Jan van Grunwald, vous êtes prié de vous rendre à la Guilde des Marchands d'Altdorf pour participer à une expédition visant à remonter une piste sérieuse conduisant un ancien ordre disparu. La plus grande discrétion est de mise pour cette entreprise. Nous vous attendons à 11h. Signé Hanz Norfeld."

Joseph relu le message une fois de plus… Puis une fois encore… Beaucoup de choses devenaient plus clair à présent. Jan van Grunwald avait - pour on sais quelle raison - réussit à faire en sorte son scribe fasse partie d'une expédition (sans lui demander son avis, naturellement). Il était certain qu'un scribe serait indispensable pour chroniquer le voyage et les découvertes, mais aussi pour déchiffrer les éventuelles inscriptions que ne manquerai pas de receler le site. Jospeh n'était pas dupe. Il avait compris que son maître espérait bien le voir revenir avec des indications sur les emplacements de quelques trésors oubliés (tout en "omettant" d'en parler à la guilde).

Le rendez-vous était à 11h, ce qui ne lui laissait que peu de temps pour rentrer chez lui, préparer ses affaires, et aller à la guilde des marchands. Jospeh soupira en voyant sa petite vie tranquille disparaître au loin, tandis que la porte d'une nouvelle aventure s'ouvrait devant lui, comme dans sa lointaine jeunesse…

[[MJ] Odyss]

A 11h, une fois la grille d'entrée passée, les trois hommes qui ne se connaissent pas encore sont conduits par un guide dans un dédale de couloir et de bureau au rez de chaussée de la Guilde des Marchands d'Altdorf. Deux gardes sont postés devant une porte et le guide leur fait signe qu'Hanz les attend derrière la porte. Les trois hommes entrent alors dans un bureau plutôt sommaire avec un bureau de travail derrière lequel se trouve Hanz, trois chaises visiblement installés là pour eux, une petite bibliothèque derrière Hanz et sur le mur droit une commode au dessus de laquelle se trouve une toile sans prétention sur l'un des quartiers d'Altdorf.

- Messieurs, prenez place et ravis que vous soyez venu. Je tiens à vous dire immédiatement que la mission pour laquelle nous avons choisi de vous contacter n'est évidemment pas d'ordre public. J'ai eu, par des contacts, des échos sur vos occupations ces derniers temps. Oui, la guilde a une oreille dans chaque quartier de la capitale ainsi que dans l'Empire et en dehors des terres de Sigmar. Avant toute chose, vous devez me promettre de ne jamais divulguer une quelconque information sur cette mission.

Hanz laisse quelques instants aux hommes pour répondre, regardant dans l'un des tiroirs de son bureau pour y prendre quelques parchemins ou velins

- Cela fait, ce que je ne doutais pas, passons aux choses sérieuses. Le maître de notre guilde a récemment effectué des recherches sur un ordre de chevaliers disparu. Ils confectionnaient des tombeaux en mémoire de leurs frères défunts. Je ne suis moi-même pas très renseigné sur le sujet. Mais, je peux vous dire que la visite de ces tombeaux représente à nos yeux un intérêt aussi culturel que lucratif. La cible en question est le tombeau d'un certain Arthur dit "Bras de fer", enfoui quelques part dans les Landes Miroitantes du Middenland, non loin au nord ouest d'ici. Votre tâche, à vous, sera tout simplement de trouver et de ramener toute chose de valeur : coffre, objets d'arts ou objets précieux. L'or sera pour vous et constituera votre récompense. Un acompte de 5 couronnes d'or par personne vous sera offert pour vous mettre à l'aise. Si vous acceptez ce contrat, je partirai avec vous dès demain, à l'aube, en compagnie de deux gardes et d'un nain qui nous a été recommandé par la communauté d'Altdorf.

Hanz, attendant la réponse des trois hommes, pose sur le bureau deux parchemins et les regarde avec la certitude dans le regard de l'homme qui sait que ceux ci vont prendre la bonne décision.

[Oberyn]

Oberyn arriva donc à 11h à la Guilde des Marchands, lieu où Hanz Norfeld l'attendait pour lui confier visiblement une mission. Le père d'Oberyn qui entretenait une excellente relation avec Hanz Norfeld lui avait conseillé son fils pour accéder à sa requête en lui vendant son vécu, visiblement ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et Hanz avait été sensible au profil d'Oberyn.

Alors que le guide accompagna Oberyn à la salle d'Hanz, le Répurgateur n'était pas seul. Deux autres hommes avaient été conviés aussi à cette réunion, il s'agirait donc là d'une mission en groupe. Pour Oberyn ce n'était pas un problème, il avait l'habitude dans les Terres du Nord de travailler en équipe, voir même de commander un groupe. Mais cela faisait un bail qu'il était en solo, et il semblait avoir perdu son côté sociable. Oberyn les salua d'un geste de la tête.

Les trois hommes entrèrent dans un bureau où Hanz les attendait. Bien que le bureau d'Hanz était des plus classiques, cela changeait des locaux qu'avait connu Oberyn à Castle Dark North, quartier général des Terres du Nord où il résidait. La mauvaise odeur et le désordre y régnait constamment et le doux parfum qui envahissait le bureau d'Hanz lui rappelait entre autres à quel point le monde où il vit actuellement était un paradis par rapport à ce qu'il avait connu. Hanz fit les présentations...

Arzhvael était un jeune Chevalier Bretonnien. Malgré son air légèrement hautain au premier abord, il était assez charismatique et portait fièrement ses armes et armures qui avaient comme blason une licorne sable sur champ azur et argent. Il semblait plutôt bien entretenir tout ça.

Trautmann Joseph était un homme plus âgé qu'Oberyn. La quarantaine visiblement. Il portait des lunettes et son physique ne faisait clairement pas de lui un combattant. Le contraste qu'il y avait entre les deux guerriers et lui était saisissant, comme s'il était un intrus qui s'était trompé de chemin... Un livre ressortait de sa poche et ses doigt taché d'encre laissait penser à Oberyn qu'il s'agissait d'un Scribe.

La suite du discours d'Hanz et de la mission fit comprendre à Oberyn qu'un Scribe ne leur serait pas de mauvaise compagnie. Il fallait se rendre dans les Landes Miroitantes du Middenland, au nord-est d'Altdorf, pour trouver le tombeau d'un certain Arthur dit "Bras de fer", un chevalier disparu. Le groupe d'expédition serait constitué d'Hanz, de deux gardes, d'un Nain, du Scribe, de Arzhvael et d'Oberyn. 7 hommes pour chercher une aiguille dans une botte de foin... Oberyn avait l'habitude de se montrer patient pour trouver ce qu'il cherchait, et même si ce qu'il cherchait était le plus souvent vivant, cette mission le laissait pas insensible et c'est avec une certaine excitation qu'il répondu en premier:

- Vous pouvez compter sur moi

[Arzhvael de Bastogne]

Hanz Norfeld était confortablement installé derrière son bureau qui faisait face à la porte d’entrée. Trois chaises de plus simple facture avait été disposées et il y invita ses invités à s’y asseoir d’un sourire assorti d’un geste ample de la main. Arzhvael laissa le répurgateur, qui se nommait Krane Oberyn, s’installer sur la chaise du milieu, préférant ne pas trop se mettre en avant pour le moment.
Hanz prit la parole tout en fixant un-à-un du regard les trois invités, ses doigts se croissant lentement sous son menton, en appui sur ses coudes.

Les jeune bretonnien avait levé des yeux sombres et muets sur l’impérial lorsqu’il avait pris la parole. Ses mots lui avaient arraché un demi-sourire, car ils avaient trouvé un écho dans son cœur. Pour lui, le chevalier bretonnien, enquêtait sur un ancien ordre disparu de chevaliers le comblait parfaitement.
Le diplomate avait fini de parler, à présent, et attendait leurs réactions, leur laissant le temps de réfléchir à sa proposition…

- Je suis votre homme, Hanz.

Une fois qu’il eût donné sa réponse, Arzhvael tourna son regard vers la troisième personne, qui n’avait pas encore pris la parole. Au vue de son accoutrement et de son physique, il devait s’agir d’un scribe..

[Christer]

Joseph étant le dernier entré, il alla s'installer sur la dernière chaise disponible, ravi de pouvoir enfin se reposer après la course qu'avait été le chemin entre la bibliothèque, le manoir, et la guilde. Il profita de cet instant pour observer les deux hommes qui allait visiblement l'accompagner dans cette aventure. L'armure et les armoiries de celui qu'Hanz avait présenté comme Arzhvael semblaient indiquer une provenance Bretonnienne, il était cependant trop bien équipé pour être un simple Chevalier Errant, ce devait probablement être un Chevalier de la Quête. Joseph savait qu'ils étaient redoutable sur le champ de bataille, mais que leurs histoires de quête divine les rendaient parfois incontrôlables. Le métier d'Oberyn n'était pas beaucoup plus difficile à déterminer, au vu de sa carrure, de la cicatrice qui lui barrait le visage et des armes qu'il portait : c'était un combattant, probablement un Spadassin ou un Duelliste.

Le scribe avait écouté Hanz exposer le but de la mission d'une oreille distraite, son maître lui en ayant déjà exposé les grandes lignes. Lorsqu'il mentionna la présence du Nain, Joseph fronça les sourcils. C'étaient de solides gaillards, aussi inflexible qu'un mur de brique, mais il savait - d'expérience - que leur code d'honneur pouvait transformer un Nain amical et une boule de haine en un instant pour un mot mal placé.

Oberyn fut le premier à répondre à la question de leur employeur, il semblait assez motivé. La réponse laconique d'Arzhvael laissait par contre sous-entendre qu'il avait déjà eu son compte d'aventure - certains passaient leur vie à chercher le Graal, sans jamais le trouver. Sans surprise, Joseph dit qu'il était prêt à partir. De toute façon, ce n'était pas comme s'il avait "vraiment" le choix.

[[MJ] Odyss]

Hanz approuve de la tête les réponses données et poursuit

- Bien, cela étant maintenant réglée, je dois vous donner une information supplémentaire. Nous ne savons pas si un quelconque danger nous guette. Mais si cela devait être le cas, il va de soi que vous devez participer à la défense du groupe. Chaque perte que déplorera le groupe pourra fait l'objet d'une explication, voir d'une punition, de la part de la Guilde des Marchands d'Altdorf. Je vous rappelle également que le secret doit être évidemment total au sujet de ce plan et aucune fuite ne sera tolérée.

Puis Hanz prend les deux parchemins qui sont sur son bureau et tend le premier à Trautmann

- Trautmann, ce parchemin renferme une carte approximative du tombeau d'Arthur Bras de Fer dans les Landes Miroitantes mais, malheureusement, cette carte est soit cryptée, soit comporte des données erronnés. Quoiqu'il en soit, si vous parvenez à démêler le vrai du faux dans cette carte, nous pourrions gagner un temps considérable dans la localisation de ce tombeau.

Hanz déroule ensuite le second parchemin

- En ce qui concerne Arthur Bras de Fer, nous n'avons pas pu rassembler beaucoup d'informations. Il était originaire du Middenland, près de Carrobourg et il est surtout connu pour avoir conduit un détachement de cent soldats, sur ordre de l'Empereur, pour affronter le Chaos dans les Landes Miroitantes.

Ceci dit, Hanz attend quelques instants pour voir si les trois hommes avaient des remarques ou des questions sur l'expédition et poursuit.

- Bien, nous avons affrêtés un navire marchand pour remonter en direction des Landes Miroitantes et ainsi gagner du temps. Ce navire appartient à la Guilde mais l'équipage n'est pas au courant de la nature de notre expédition. Le navire appareille dans trois heures. Cela vous laisse le temps de préparer vos affaires et de rejoindre le navire, voir de faire quelques courses si vous estimez en avoir besoin. Moi, les deux gardes et notre ami nain seront à bord à vous attendre. Si vous n'êtes pas à l'heure, la Guilde en tirera les conséquences qui s'imposent.

N'hésitez pas à avancer ou à tenter des actions ... j'suis plutôt ouvert à ce niveau là et lisez bien ce que j'écris, j'ai tendance à glisser des indices de ci de là de manière discrète

Vous avez en gros, trois heures pour rejoindre le navire, une bourse de 7 CO chacun et à vous préparer pour l'expédition avant d'embarquer sur le navire, alors n'hésitez pas

[Oberyn]

Oberyn écouta attentivement les consignes de Hanz. Il ne daigna même pas jeter un oeil sur la carte tant pour lui c'était un casse tête impossible à résoudre. Le Scribe avait un sacré atout et le protéger lors de la quête sera vital pour le groupe.

Le voyage serait long et peut-être périlleux, Oberyn profita des quelques heures qui lui restait pour faire des emplettes. Il alla chez un boucher s'acheter un gros morceau de viande de 5 kg, chez un aubergiste prendre un tonnelet de 3 litres de vin et chez un apothicaire prendre de quoi pouvoir se soigner.

Il comptait ses sous, il lui restait 6 CO et espérait avoir assez pour passer chez un armurier prendre grappin, crochet et autre gadget... Un arc, arbalète ou autre armes de distance ne serait également pas de refus, mais Oberyn ignora le marchandisage des armes dans l'Empire.

Il profita également pour passer voir son père quelques minutes, il voulait quand même lui dire au revoir. Cette deuxième rencontre fut plus chaleureuse, son père semblait regretter certains événements du passé, mais d'après ses dires "on ne peut malheureusement pas toujours tout contrôler..." Lorsqu'ils se quittèrent, son père lui souhaita bonne chance et espéra le revoir, pour Oberyn ça voulait dire beaucoup et il se sentit plus fort après ça.