[Walter Neytz] Sanglante Renaissance

[[MJ] Ombre de la Mort]

Acte I. L'Après Roderic

L'odeur du feu lui collait à la peau et à ses vêtements. Cela faisait déjà deux heures qu'il errait dans Altdorf, sans but, après avoir éradiqué la cellule cultiste de Slaanesh qui avait damné son frère et entraîné la chute de sa famille. Deux heures qu'il avait quitté les lieux de sa vendetta personnelle, qu'il y avait bouté le feu. Et pourtant, l'odeur le suivait, laissant planer un sentiment de contentement malsain: il avait tué ces salauds, et désormais, il était apaisé intérieurement. Il était libre de ses vieux démons, libéré de la tourmente. Il renaissait. Une renaissance gagnée au prix de la douleur, d'un fratricide nécessaire et du sang. Beaucoup de sang. Oui .. La Renaissance Sanglante de Walter Neytz ..

Qu'allait-il faire désormais ? Sur le moment même, il n'en savait rien. Il allait sûrement se poser quelques temps, réfléchir, se poser les bonnes questions et y répondre au mieux. Sans famille, sans buts. Sans rien, hormis ce qu'il emportait avec lui, maigre reliquat du temps passé. Dans la tentaculaire ville d'Altdorf, tout était permis. Il y avait l'embarras du choix. Encore plus s'il voyait plus large, à quitter la ville. L'Empire .. Tout était une question de choix, de questions et de réponses ...

Debout en haut d'une avenue à fort dénivelé, il pouvait voir au delà des murs. La forêt, le Reikland. L'Empire. Le Monde. Alors qu'une aube rouge se dessinait dans le ciel printanier, il se remit en marche. Le destin l'attendait, pour le meilleur comme pour le pire ...

[Walter Neytz]

Walter Neytz n’entendrait plus jamais la voix de sa mère, ne reverrait plus jamais son père commercer avec les hauts dirigeants d’Altdorf, n’embrasserait plus Johanna, ne regarderait plus dans ses yeux si doux. Ne l’épouserait jamais. N’aurait jamais d’enfants avec elle. Ne serait jamais heureux. Mourrait seul. Et tout cela à cause d’un de ces dieux chaotiques.

Sur ce, toutes les émotions qu’il avait ignorées au cours de sa vendetta jaillirent de lui. Tout ce qu’il pensait savoir de lui-même, tout ce sur quoi il pensait pouvoir compter en ce bas monde lui avait été arraché violement. Il se sentait comme un somnambule brutalement réveillé sur une corniche étroite, balayée par un blizzard, avec seulement sa légère chemise de nuit. Il crut devenir fou de désespoir, d’incertitude et de rage impuissante contre un monde qui l’avait conduit à cet état.

La vie continuait de couler, ignorant son agonie intérieur. Il aurait été si facile de se laisser aller aux flots implacables du Reik, de nager jusqu’au milieu et de le laisser faire ce qu’il voudrait de lui.

Que les eaux glacées m’emportent, emplissent mes poumons et ma tête de leur doux vide. Que le Reik charrie mon cadavre, grignoté par les poissons, jusque sous les ponts de pierre d’Altdorf, puis dans tout l’Empire, jusqu’à Marienburg et après, dans la mer des Griffes, perdu pour toujours.

Non.

Ça aurait été la voie du lâche. Il avait peur, mais il n’était pas un lâche pour autant.

Il ressentit un besoin désespéré de parler à quelqu’un, mais tous ses amis étaient soit morts sous ses propres coups de dagues, soit morts sur le bûcher. À moins que…

Walter Neytz se rappela de ce soldat impérial reconverti en marchand à qui, il avait commandé une arbalète de poing. Il fit claquer sa langue contre sa joue et se remit en marche, arpentant les toits de la capitale de l’Empire.

Altdorf était source de nombreux souvenirs. Walter connaissait chacune de ses rues grâce aux compagnons qui lui avaient fait visiter. À présent, tous étaient morts et il n’avait presque plus un seul ami dans la capitale…

La cité bourdonnait d’activité, mais il y avait une certaine tension dans l’air. Les rues, les marchés et les tavernes étaient bondés de serviteurs arborant la livrée des plus fameuses familles de l’Empire et les prix montaient à des hauteurs insoupçonnées. C’est en partie à cause de cette grosse activité, que Walter Neytz avait préféré voyager par les toits. Un moyen rapide et discret.

Même depuis ces hauteurs, Neytz pouvait entendre les crieurs publics hurler les prouesses d’un soi-disant justicier nommé le militant anti-Slaanesh. Le jeune assassin se rendit compte rapidement qu’on parlait de lui et de son éradication de la cellule cultiste de Slaanesh.

Walter Neytz retrouva rapidement l’armurier moustachue et portant une salopette de cuir. L’assassin fut de nouveau impressionné par les tatouages militaires qu’il arborait sur l’un de ses avant-bras. Celui-ci salua Walter quand il entra dans son lieu de travail.

Alors, tu as ma commande ? Car moi j’ai des objets à te vendre.

Le jeune assassin déposa sur le comptoir les objets qu‘il voulait vendre, en attendant la réponse de l’armurier.

Je fais le voyage par les toits pour pouvoir augmenter ma compétence Escalade Je lui vends le pistolet à bouchon, la gemme de Nowel Rouge, l’œuf en cristal et je lui achète l’arbalète de poing que j’avais commandé, en sachant que j’avais déjà payé une partie

[[MJ] Ombre de la Mort]

Escapade par les toits
Bonus de -1 à tout jet d'escalade et de déplacement scabreux par les toits
Basé sur HAB
Obt.: 13-1;3-1;9-1;6-1;20-1;11-1;20-1;14-1;4-1;3-1 = 4 échecs sur 10 jets, c'est plus de la moitié de réussi.
Apprentissage Escalade niveau 2: [7/7]. Contre 25 XP's, tu peux améliorer la compétence Escalade niveau 1

L'armurier observa quelques instants Walter, avant que son visage ne signifie clairement qu'il avait reconnu le client à l'arbalète.

Herr, je pensais que vous aviez oublié ! Votre arme est prête depuis hier soir, je m'en vais la chercher de ce pas.

Il revint quelques minutes avec un tas de chiffon en main qu'il posa sur le comptoir, avant de dévoiler ce qui s'y trouvait.

J'espère que vous en serez satisfait ! Elle a été testée et fonctionne. Vous aviez donné un précompte de 30 pistoles, et ce bijou coûte au total 67 pistoles, ce qui nous fait 37 pistoles à débourser. Concernant vos marchandises ..

L'armurier observa ce que Walter proposait à la revente.

.. des gemmes ? Je ne sais pas .. Je n'y connais rien, vous pourriez tout aussi bien me vendre du toc que je n'y verrai rien ! Quant à ce .. pistolet, c'est un jouet pour enfant, je vous le reprend .. 6 pistoles, ce sera pour mon fils. Mais je ne préfères pas m'engager pour la gemme et ce magnifique oeuf en cristal .. Ce qui nous laisse un total de 31 pistoles restantes à payer pour votre nouvel équipement.

[Walter Neytz]

Pour 25 xp’s, j’augmente la compétence Escalade niv.1 en Escalade niv.2

L’armurier souleva le coin du tas de chiffon qui cachait la commande du jeune assassin. Le marchand ouvrit complètement le tas de chiffon, dévoilant une petite arbalète, légère et maniable, conçue pour être maniée d’une seule main. Il la souleva avec un air de magicien sortant un lapin de son chapeau.

Magnifique… murmura Neytz.

L’armurier reposa l’arbalète de poing et se pencha sur le comptoir pour observer ce que proposait Walter à la revente.

.. des gemmes ? Je ne sais pas .. Je n'y connais rien, vous pourriez tout aussi bien me vendre du toc que je n'y verrai rien ! Quant à ce .. pistolet, c'est un jouet pour enfant, je vous le reprend .. 6 pistoles, ce sera pour mon fils. Mais je ne préfères pas m'engager pour la gemme et ce magnifique oeuf en cristal .. Ce qui nous laisse un total de 31 pistoles restantes à payer pour votre nouvel équipement.

Je comprends que vous soyez méfiant, car vous êtes un armurier et non un joaillier. Mais cela me fait bizarre que vous ne croyez pas mes paroles, mais bon ce n’est pas bien grave. Il se trouve que je n’ai seulement 28 pistoles sur moi, hors il vous en faut encore 31. Je vous propose donc le marché suivant: mes 28 pistoles et la gemme Rouge, contre l’arbalète et quelques carreaux. À mon avis, la gemme vaut bien plus qu’une demie-dizaine de pistoles et que quelques carreaux. Alors ça vous convient ? Concernant l’œuf en cristal, je peux vous le lâcher pour une cinquantaine de pistoles…

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Fiche MAJ pour la compétence et ton inventaire Tu es à 5/5 en ENC, tu ne peux rien porter de plus qui soit un tant soit peu lourd, hormis en te délestant de quelque chose OU en ayant un conteneur plus grand (sac, etc)

L'armurier hésita plusieurs longues secondes, observant la gamme sous toutes ses coutures avant de soupirer, appâté par l'avidité et le brillant de la pierre.

Bon, marché conclu ! La gemme, le jouet et 28 pistoles contre l'arbalète. Tenez ! Quant à l'oeuf de cristal, je refuses. Je ne puis réellement juger sa qualité, je vous fais confiance pour la gemme mais l'oeuf représente trop une trop grosse somme pour m'y risquer aveuglément. Ne vous en déplaise, Herr, mais comprenez bien que je ne puis vous faire une confiance aveugle malgré que vous me sembliez sympathique et en plus d'être un honnête client !

L'échange fut fait sur le comptoir, Walter pouvant enfin toucher son nouveau jouet de mort: l'arme était de bonne facture et sans une griffe. Parfaite !

J'espère que vous en serez satisfait, Herr. C'est une belle pièce, prenez-en grand soin ! Voici une quinzaine de carreaux, ils sont réutilisables, souvenez-vous en. Le tout est de les récupérer après usage. Désirez-vous autre chose, Herr ? Pour ma part, je pense que notre affaire est réglée ! Si par mégarde vous aviez un problème avec l'arbalète, revenez me voir et nous veillerons à la faire réparer dans les plus brefs délais et à faible coût !

[Walter Neytz]

Sur le pavé, le claquement des talons des passants augmentait. Certains sortaient de chez eux alors que l’un des fameux brouillards d’Altdorf était en train de se lever, d’autres se rendaient tranquillement vers leurs activités quotidiennes, dans une taverne, un salon de guilde, le port ou unes des auberges qui constituaient l’essentiel de la vie d’Altdorf. Walter Neytz se trouvait devant la porte de l’armurier. La transaction avait été bonne et le jeune assassin se retrouvait avec un nouvelle instrument de mort… une arbalète de poing, parfaite pour les assassinats de loin.

Walter humait les relents de bière fraîche, de ragoût de porc au chou et des effluves occasionnels de tabac, et il percevait le murmure des conversations lointaines. Il ignora tout cela et se concentra sur les bâtiments alentour. L’odeur des peaux bouillies dérivait de l’échoppe d’un tanneur dans la rue d’à côté, celle du cuir et du métal du rémouleur d’en face, puis plus loin la fumée d’un feu de charbon, l’arôme de vingt plats différents, patates, mouton, potage de racines. Ce quartier de la ville était pauvre en épices.

Mais quelque chose de plus aigu planait dans l’atmosphère, une odeur de citron, un goût d’acier. L’air même était âcre. Le jeune homme respirait lentement et prudemment, sans bouger, afin de se laisser envahir par l’odeur. Des couleurs virevoltaient sous ses paupières closes: noir, orange et rouge. Des conversations lui parvenaient d’une dizaine d’endroits différents et s’il ne pouvait en saisir la teneur, les intonations lui paraissaient toujours claires. Attente. Angoisse. Tension. Il ouvrit les yeux et partit au hasard dans une ruelle.

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La ruelle était courte et le fit déboucher sur une rue vide de monde, hormis quelques passants et un original portant une espèce de sabre apposé sur l'épaule. Le ciel était bleu et le soleil cinglait la rue d'un trait lumineux tranchant au sol. Il ne savait que faire. Errant tel une âme en peine dans le réseau tentaculaire d'Altdorf, il cherchait un but à sa vie. Son regard vide fut accroché par un détail d'une devanture de la rue ..

Un salon de thé, ou quelque chose dans ce style là. La danseuse du ventre ondulait dans le soleil tel un serpent aux formes parfaites, son habillement minimaliste soulignant son anatomie et son art. Walter semblait comme hypnotisé par la danseuse, statique en plein milieu de tout. Il ne décrocha que lorsqu'on le bouscula par l'arrière ; instinctivement, il porta la main à une de ses dagues et se retourna, cherchant du regard le grossier merle qui avait osé l'interrompre dans la lancinante rêverie dans laquelle il se complaisait depuis plusieurs minutes. La réponse n'était pas à sa hauteur, mais plus bas ...

P't'être penser à bouger du chemin l'humain, mh ? La femelle là bas, vous la verrez tout aussi bien en étant sur l'trottoir .. En attendant vous gênez l'passage !

[Walter Neytz]

La cité était calme et l’air immobile en raison des grosses chaleurs de la journée. Walter Neytz traversait des rues inconnues en direction du Reik. Il sentait la puanteur familière qui recouvrait Altdorf en début d’été. Il approcha des docks et passa devant des échoppes fermées, de grands entrepôts, et l’occasionnelle taverne discrètement illuminée, des conversations étouffées s’échappant de sa porte.

Les rares habitants qu’il croisait marchaient vite, sans lever les yeux. Pour l’instant, il n’avait pas croisé une seule patrouille.

Le premier pont qu’il traversa était de pierre, assez large pour laisser passer deux charrettes de front. Neytz en profita pour se reposer quelques instants contre le parapet, se sentant peu stable. Il regarda vers l’ouest, vers le point où le Reik se mêlait au Talabec, quelques centaines de pas en aval, les eaux des deux créant un fleuve encore plus puissant, qui finirait par se jeter dans le grand port de Marienburg, des centaines de milles plus loin, et dans le mer des Griffes.

Si Altdorf était le cœur de l’Empire, le Reik était sa colonne vertébrale. Il exhalait peut-être des relents de déchets et de crasse mais, le soir à la lumière de la lune, il était tout simplement majestueux.

Non loin se dressaient les docks, un amas d’entrepôts et de masures en ruines parsemé de constructions neuves dans les rares endroits susceptible de les accueillir, le plus souvent empilés les unes sur les autres. Walter Neytz connaissait leur réputation: les docks étaient censés abriter criminels et proscrits, il aurait dû se sentir en sécurité, mais même pour le Militant Anti-Slaanesh cet endroit n’était pas très sûr.

La rue s’étrécissait, les maisons qui la bordaient de part et d’autre semblaient même se rejoindre pour former un toit au-dessus d’elle. Les allées, les impasses et les venelles s’entremêlaient comme les veines d’un gigantesque monstre endormi. Neytz se sentait tel un intrus, un parasite. Il n’était pas à sa place, et ne devrait pas se trouver là. C’est pour ça qu’il fait demi-tour pou rester plus en périphérie de ce quartier.

Walter s’enfonça au hasard dans une allée, tentant en vain de chercher un but à sa vie. L’allée tournait vers la droite puis la gauche, avant de déboucher sur une rue plus large, mais presque vide de monde.

Sa vision se focalisa instinctivement sur un salon de thé, où une danseuse du ventre ondulait en portant un habillement minimaliste qui mettait en valeur ses formes. Le jeune assassin semblait comme hypnotisé par la danseuse, mais il fut sortit de sa torpeur par un bousculement.

Neytz se retourna rapidement, sur ses gardes, et découvrit un nain plutôt âgé qui lui indiqua qu’il bloquait le chemin. Par respect, le jeune homme se décala sur le côté, mais posa tout de même sa main droite sur sa bourse pour voir si elle était toujours là.

Excusez-moi, maitre nain.

Ce petit accident, rapidement résolu, Walter décida d’aller s’asseoir au salon de thé. Il avait besoin d’un peu de repos après cette dure bataille face aux adeptes du Dieu des Plaisirs.

[[MJ] Ombre de la Mort]

Laissant le nain poursuivre sa route, Walter fit les quelques derniers pas qui le séparaient de l'établissement de thé. S'asseyant à une table basse, il fut rapidement visité par une serveuse, une blonde aux décorations exotiques et à la mine franchement attirante.

Bienvenue au Salon des Mille et un Thés, taverne à thème orientale tenue par d'authentiques cathayens depuis plusieurs générations maintenant. Que puis-je vous servir, Herr ? Nous proposons un large éventail de thés, de toutes les sortes, toutes les saveurs, chauds ou froids, pour quelques modiques pistoles !

Pendant ce temps, la danseuse avait rejoint la table de Walter et dansa quelques instants devant lui, les cordelettes de bijoux et de breloques tintinnabulant agréablement à ses oreilles. Mais malheureusement, elle s'arrêta, désignant d'une manière artistique la bourse de Walter du bout des doigts: le show était payant. Toute chose avait son prix, encore plus à Altdorf !

Le nain réapparut dans le champs de vision de Walter, se rendant dans un bâtiment en face, une hache équilibrée en main, l'air furibond. L'instant d'après, il s'était engouffré par la porte du bâtiment. La serveuse toussota poliment pour rappeler les pensées Walter sur les services proposés ..

[Walter Neytz]

Walter Neytz venait de s’asseoir à une table au Salon des Mille et un Thés, une taverne tenue depuis toujours par d’authentiques cathayens. Toutes ces informations provenaient d’une serveuse du salon de thé, qui était d’ailleurs extrêmement… attirante. Celle-ci était vêtue d’une magnifique robe bleu, un sourire des plus ravageurs sur le visage. L’expression belle à couper le souffle prit tout son sens dans cette situation.

Cette serveuse était si belle ! Ses cheveux d’un blond parfait était coiffés avec style et élégance grâce à une espèce de couronne en or aux multiples décorations dorées, ainsi qu’une gemme. Ses traits étaient fins et son teint était magnifique. Habillé avec cette belle robe, son bustier faisait ressortir un corps aux formes non négligeables.

Walter Neytz esquissa un sourire charmeur lorsque la serveuse lui proposa un large éventail de thés, de toutes sortes. Le jeune assassin s’approcha légèrement d’elle tout en gardant une distance acceptable pour ne pas paraitre inconvenant.

Je ne trouve pas les mots pour qualifier votre beauté, magnifique ou splendide seraient encore des adjectifs bien trop faibles pour définir l'aura de charme et de volupté qui vous entoure... Les femmes de l’Empire font bien pâles figures face à vous…

Des petits tintements sortirent Walter de cette tentative de séduction. La danseuse du ventre venait de se rapprocher de la table et fit son spectacle seulement devant lui, mais juste pour quelques instants… car après elle montra avec style la bourse de Neytz, lui indiquant qu’il était tant de payer.

La danseuse faisait, elle aussi, pâle figure devant la serveuse. Le jeune homme l’aurait bien rejeté, mais Walter essayait de toujours rester galant avec les femmes.

Dans le dos de la danseuse, l’assassin put de nouveau voir le nain qui l’avait bousculé quelques minutes plus tôt. Il avait une hache équilibrée dans sa main droite et semblait se rendre dans un bâtiment se trouvant en face du salon de thé. Celui-ci n’arborait pas un air très joyeux et marchait avec détermination vers le bâtiment.

Excusez-moi mesdames, mais je dois m’absenter pour un petit instant.

Walter n'avait plus d'argent et il ne pouvait donc pas déposer quelques pièces sur la table basse. Il se leva et s'inclina devant la serveuse blonde avant de partir à la poursuite du nain, essayant de se faire le plus discret possible afin de ne pas se faire repérer. Neytz comptait bien revenir dans ce salon plus tard pour faire connaissance avec cette serveuse cathayéene tout simplement magnifique.

J’utilise la compétence Filature