L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.
Ce mot avait résonné aux oreilles du drogué. Il lui en restait certe, et de plus il n'en avait pas besoin, ce qui l'intéressait, c'était la folleracine, rien d'autre. Il commençait à sortir de son rêve irréel, et tendit une main vers sa poche, d'où il sortit trois paquets de papier fin, à travers desquelles on pouvait voir des petites granules d'un vert cireux..
Trois doses, elle est déjà émiettée, prête pour ta conso. Elle est récente, une ou deux semaines depuis la cueillette...
10 pistoles la dose ma belle ..
Il s'appuya sur le mur le plus proche, les doses dans sa main gauche, et l'autre main tendue vers Alana...
Un prix plutôt honnête, mais l'elfe n'aurait probablement pas cherchée à tergiverser pour le double...
Fébrile, elle extirpa la somme demandée de sa bourse et la tendit à l'homme tandis que son autre main se refermait vers les précieux paquet.
"30 pistoles, comme convenus..."
Sur ses mots, Alana empocha la drogue et se détourna du dealer avec la ferme intention de s'en éloigner le plus vite possible. L'homme lui donnait des frissons !
Ce fut presque en courant que l'elfe se rendit au port.
Berthald débarqua finalement dans le grand marché D'Altdorf. Celui-ci était plein de monde, des nobles, des marchands ambulants et dans les sombres recoins, les pauvres, les escrocs et les voleurs. Arrivé sur les lieux avec un petit mal de crâne causé par les quelques bières qu'il avait bu à la taverne du Chevrenet, il regarda ses vêtements et se rendit compte une seconde fois que ses affaires étaient en loques, il fallait à tout prix les changer de peur de passer pour un mendiant. Berthald marcha, allant de droite et de gauche et regarda tout ce que les marchands avaient à proposer. Il termina finalement par s'arrêter en face d'un stand où l'on vendait des vêtements de tout continent et de tout horizon. Après avoir fait le tour des différents articles, son regard s'arrêta sur une veste d'un marron profond à manches courtes. Il trouvait qu'il mettait vraiment en valeur ses yeux marrons et il la pris sur le champ. Un peu plus loin, il tomba nez à nez avec avec un pantalon de couleur beige, il était assez ample vers les chevilles ce qui permettrait à Berthald d'excellents mouvements. Il déboursa la somme nécessaire pour sa veste et son pantalon et changea de stand. Il se retrouva devant une vielle femme qui avait l'air de vendre des capes de très bonnes qualités. Il en remarqua une parmi les autres, elle était d'un bleu très sombre. Berthald ne put s'empêcher de demander.
Combien pour cette magnifique cape s'il vous plaît?
Modifié en dernier par Berthald le 14 sept. 2008, 15:33, modifié 1 fois.
------------La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère........-----------
Je la prends. Fit Berthald en sortant la somme indiquait par la vieille dame. Quand il l'eut entre les mains, il l'enfila tout de suite pour cacher ses loques. Elle était juste comme il les aimait, une capuche était même présente.
Voilà qui me sera utile. Conclut-il.
Par la suite Berthald pensa à aller voir un forgeron ambulant pour ouvrir le coffre de Jascha mais il finit par penser que ce n'était pas une bonne idée, si jamais dans le coffre se trouvaient des objets cabalistiques ou en rapport avec le chaos il serait immédiatement dénoncé aux autorités. Il continua de faire le tour des étals et il tomba sur une armurerie. Berthald regarda ses bourses, les soupesas et espéra trouver une petite pièce d'armure en cuir pas trop cher. Il finit par tomber sur un gilet de cuir, il demanda.
Siou plaît, combien pour ceci.
HRP// dans mes moyens ste plait ombre ^^ HRP//
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Le tanneur qui s'occupait de la partie concernant les pièces de cuir regarda Berthald inspecter le gilet, et lorsque ce dernier demanda le prix, il répondit:
Berthald écouta la réponse de l'armurier puis il remit la pièce d'armure à sa place.
Dommage, je n'ai pas suffisamment d'argent, merci quand même.
Berthald tourna les talons et se dirigea vers la sortie du marché, tous ses achats lui avaient donné faim et le soir commençait à arriver. Il commença à partir lorsqu'il remarqua un groupe de Bateleurs en train d'exercer leur métier. Il ne put s'empêché de rester là un bon moment à regarder leurs spectacles. Il s'agissait apparemment d'une pièce de théâtre. Dix minutes s'écoulèrent avant que Berthald ne daigne partir, il repartit en direction de la taverne du Chevrenet.
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Une fois encore Berthald se retrouva dans le grand marché d'Altdorf, les rues étaient noir de monde en ce début de journée. Une nouvelle fois il fit le tour des différents stands du marché sauf que cette fois il n'avait plus d'argent ce qui était fort gênant. Une personne tenta de lui vendre un remède dit "miracle" mais Berthald refusa de peur d'attraper une quelconque maladie. Rien ne vint troubler cette magnifique matinée et Berthald commençait déjà à s'ennuyer ferme. Il s'arrêta finalement sur un banc et il contempla le ciel dont la douce chaleur le réchauffait.
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Berthald observait les passants faisant leurs emplettes ou discutant entre eux lorsqu'un jeune homme s'assît à côté de lui. Il bâilla et mit ses bras derrière sa tête, paressant au soleil. Il est vrai que ce soleil commençait à se faire de moins de moins fréquent à mesure que l'automne passait. Une troupe d'hommes passa devant eux, parlant à haute voix:
Nous allons traverser une sombre période, avec le froid et cette soi disant peste qui se propage. Les dieux nous auraient-ils abandonnés ?
Ils s'éloignèrent, vers le quartier où se trouvait le temple de Shallya. Une voix se fit entendre à côté de Berthald.
Vous êtes bien Ehrwig Reichert ? demanda le jeune homme en regardant ailleurs
Berthald était à moitié endormi par le doux soleil, après le passage des gardes il se mit à réfléchir sur cette soi-disant peste, il espérait que ce n'était qu'un ragot, lorsque tout à coup, son "nom de code" résonna à ses oreilles. Il répondit sans regarder l'autre homme assis à côté de lui.
Oui, c'est moi. Que puis-je pour vous?Demanda-t-il tout en soulevant sa main pour laisser apparaître sa bague à l'inconnu. Finalement, l'Untersuchung allait peut-être avoir besoin de lui. Berthald daigna finalement tourner la tête pour regarder l'autre homme. Il s'assura en même temps qu'ils n'étaient pas surveillés par quelqu'un. A première vu, la rue était tellement bondé qu'ils n'auraient pas de mal à faire passer cette conversation discrètement.
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