[Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.

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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Par courage, ou témérité, le Kislévite s’élance du mieux qu’il peut pour espérer atteindre son objectif, l’Épée. Une épée, qu’importe, il faut en avoir une après tout… Il ressent tout autour de lui la chaleur et la magie, se mélangeant ainsi dans une tornade d’Aqshy. Sa vision se trouble, sa voix peine à sortir tellement sa gorge est desséchée. Il essaie péniblement de troubler les mots de son adversaire avec les siens, mais hélas ce n’est point suffisant.

Les flammes qui s’agitaient près du centre sont désormais dirigées par magie vers lui et l’apprentie. Sans pouvoir y résister, le feu vient lui lécher la peau. La douleur vient percer son corps tant cela en devient de plus en plus insoutenable. Trop en vérité. Car désormais affaibli au possible, il ne parvient pas à traverser rapidement ce mur infernal. L’autre apprentie, en accélérant à toute vitesse, saute au-dessus des flammes. Sans interrompre son élan, elle agrippe une des lames. Hurlant victorieusement, elle lève son trophée haut alors que ses genoux tombent bas. Elle se retourne vers Kemenov, son regard est arrogant et son sourire moqueur.

Piégé au milieu des flammes, sa chair devenant par endroit visible, trop visible même, il s’effondre en rampant en dehors de cette terrible attaque. Il perd la vue, sa force, son souffle. Embrasé, son corps tremble encore une fois, avant qu’il s’effondre. La dernière chose qu’il voit, c’est l’autel, entouré d’armes aux tranchants affûtés. Une des épées à quelques yards, presque à portée, lui fait penser à elle-même. Brisé, rouillé, par terre.
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Les ténèbres. Ses yeux s’ouvrent à nouveau, mais ce qui apparaît alors devant ses yeux… Peu de mots peuvent décrire une telle folie. Un gigantesque vide rempli à ras bord, une création pure entièrement détruite et corrompue. Une désolation de mort s’agitant tel un nouveau-né.
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Des milliers d’éclairs, aussi colorés que violents, viennent déchirer le ciel. Hurlements, lamentations, pleurs et rires fous forment le vent qui tord tout, TOUT. Son crâne est sous une telle pression qu’il croit qu’il va exploser. Il ne parvient même pas à penser à quoi que ce soit tant son esprit et son âme sont occupés.

Derrière lui, une voix retentit et pourtant Vladmir n’entend rien. Se retournant enfin, alors qu’il flotte sans aucune force pour le ramener pied à terre, il voit une personne qu’il connaît si bien. Mieux que quiconque dans ce monde et dans l’autre.
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Comment est-ce possible ? Cela défie la réalité, mais ici, elle n’a aucune importance, pas vrai ? Immobile, il lui sourit comme si de rien n’était, comme si la distorsion maléfique environnante n’était pas là. Il rigole telle une hyène, son rire vient se mélanger au vent moqueur et hurleur. Le sourire devient provocateur, défiant même et il continue de s’étendre jusqu’aux joues au point de déformer son visage, LEUR VISAGE.

LEUR VISAGE QUI PREND INSTANTANÉMENT FLAMME ET FOND COMME NEIGE AU SOLEIL. LA CHAIR QUI COULE COMME DU VIN CHAUD, NE LAISSANT QU’UNE CARCASSE CALCINÉE. L’ÉCHEC, LA FAIBLESSE, LA MORT.
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À nouveau, les ténèbres.

Un bruit strident émanant de son crâne le sort de ce cauchemar. Ses yeux s’ouvrent, et pourtant il ne parvient même pas à bouger, un poids invisible lui bloque le corps. Une petite lueur éclaire légèrement la pièce, qui ressemble à une chambre. Les ombres montrent une armoire, un lit ainsi qu’un homme assis sur un tabouret. Il a presque confondu l’homme avec une armoire, c’est son maître après tout.

Son corps est visqueux et gluant de sueur, mais pas seulement. Recouvert de nouveaux bandages, une forte odeur de lavande vient piquer son nez. Son mal-être est infini tant cette situation est désagréable. Après plusieurs minutes de cette étrange paralysie. Il reprend à nouveau contrôle de son corps et parvient très difficilement à se mouvoir.

Gottlieb se lève, allume une lanterne et s’approche alors de son apprenti.

T’es pas joli à voir mon garçon… Essaie de ménager tes forces, t’as vraiment payer pour tous les autres.

J’ai une bonne, et une mauvaise nouvelle. Les deux sont liées. Je vais commencer par la mauvaise d’accord ?

La mauvaise, t’as échoué à l'épreuve, tu sais ce que ça implique.

La bonne, c’est que t’as fait bonne impression, ou du moins meilleure que leur perception de toi il y a quelque temps.

T’as montré un intellect limité, c’est vrai. Mais aussi une paire de couilles et une volonté de fer. Personne peut dénier ça, personne.

Le truc, c’est que le collège ne veut pas de toi comme apprenti perpétuel, et ils veulent pas que tu sois libre de vagabonder l’Empire comme un magister en fin d’apprentissage.

Bon bon bon, autant dire que je vois plus qu’une option possible. Va falloir les convaincre que tu mérites une place. Au collège, ou en dehors.


Il sort un calepin ainsi qu’une plume. Tirant de sa poche un kit d’écriture, il agrippe une petite table à côté du lit. Il ancre dans l’encre le reste d’oiseau et tousse un bon coup.

Vu ta condition, je vais rédiger. De toute façon tu sais pas écrire ni lire. Prends ton temps, dis-moi ce que tu veux que j’utilise comme argument. Il va m’en falloir des bons, quitte à lécher des bottes.

C’est ta dernière chance, car si on ne les convainc pas. Il n’y a plus qu’un seul sort qui t'attend. La pacification.

Quand tu veux gamin, j’ai la semaine de libre, littéralement.



Test de MAG (+- ??) du magister : 7, réussite
Test de dissipation de Vladmir : 16, échec
Le sorcier fait migrer les flammes à ses pieds directement devant Vladmir. Il subit (1d10 + 10) (12-8) 4 points de dégâts ainsi qu’une condition enflammée. Etant donné la chaleur environnate, ça va avoir une conséquence assez directe sur toi...

Test de ?? de ?? : ???
Test caché de ? : ????
Test d’END (+1) : 10, encore un échec. Tu subis à nouveau (1d10) 1 blessure directe.

Test d’INI (-2) de l’Apprentie : 4, réussite. Elle parvient à traverser les flammes et atteindre une épée.
Test d’INI (-2) de Vladmir : 17, gros échec. 11 degrés d’échec. Là par contre ça va piquer.
Tu subis encore (4d6 + 10) 28 points de dégâts directe car tu t’embrases d’un coup.

Donc, tu viens de passer de 39 à (39 - 4 - 1 - 28) 6 PVs… Et bien sûr, tu souffres d’un État enflammé.
Tu tombes donc inconscient.

Test caché de ??? : Résultat caché
[/align]
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Vladmir Kemenov
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par Vladmir Kemenov »

Lentement, Vladmir s'éveil. Ou plutôt sa conscience refait surface. Il se trouve dans cet état agréable où son esprit d'étire après avoir dormis. La première chose qu'il remarque c'est qu'il fait assez chaud, mais pas comme d'habitude. La chaleur semble être plus... collante. Puis viennent les odeurs qui réveillent Vladmir. Une agréable odeur de plantes. Son regard se fixe rapidement sur la chose qui prends le plus de place dans ses yeux. Une armoire qui se met à bouger. En essayant de contracter ses muscles, il remarque qu'ils ne répondent pas encore, engourdis par le sommeil. Mais quand il voit que ce n'est que son maitre, il renonce à bouger, profitant de... de quoi en fait ? Il était en train de courir quand...

Mais son maître coupa le fil de ses pensées en lui expliquant ce qu'il s'est passé. Il avait échoué. Et en plus on ne voulait pas de lui en tant que perpétuel.
Écrire une lettre ? La dicter ?
Sans honte, il se mit à pleurer silencieusement. Ses larmes coulèrent sur ses joues et la douleur de l'eau sur sa peau lui tira des larmes de douleurs, qui vinrent se rajouter aux autres.

Il avait échoué.

"- Qu'ils aillent se faire foutre..." dit-il doucement. "- Aucun... Aucun d'entre eux n'a jamais pris la peine de m'apprendre quoi que ce soit en votre absence... Aucun d'entre eux n'est venu ne serait-ce que me parler des bases... Ici, ou dans la crasse des loups, j'ai du apprendre seul. Le seul soutient que j'ai jamais eu ici, c'est Sameeha." Ses paroles, au départ hachées par la peine, commençaient à reprendre des tons colériques.

"- L'intelligence que j'ai, c'est celle qu'on m'a permis d'avoir ici. Et s'ils veulent une raison pour me garder, rappelez leur mes paroles la première fois que je suis passé au conseil. Dites leur que s'ils veulent des gars intelligents mais pas de couilles, des gars qui préfèrent réfléchir trois plombes plutôt qu'agir, des gars qui restent couchés après qu'on les aient étalés au sol, c'est leur problème. Moi c'est pas mon genre, et s'il faut que j'entre dans cette putain d'arène et affronter les autres apprentis uns par uns, j'y rentre."

"- Et qu'ils aillent se faire encadrer par Ursun. Maintenant aidez moi à me lever s'il vous plait, j'aimerais allez pisser."
Vladmir Kemenov, Apprenti Sorcier Flamboyant
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PdC : 20 pour Dazh

Armes :
Bâton des collèges
Objets autres :
Touklakoss (Poney)
1 Flûte à bec
1 Gibecière
1 Livre, collé et imprimé
1 Chapelet de Dazh
1 Médaillon en argent
2 fontes de selle (sur les flancs de Touklakoss)
Compétences :
• Sens de la magie
• Incantation Aqshy
• Langue hermétique Magikane
• Séduction
• Sens de la répartie
• Résistance accrue à la chaleur
• Sang froid
• Sort fétiche : Coloration
• Langue étrangère kislèvite
Sorts :
Canicule : L'air dans un rayon de 5m autour du sorcier se réchauffe. Il peut ainsi augmenter la température ambiante, jusqu'à la rendre pratiquement irrespirable. Notez qu'il est lui même affecté par cette montée de chaleur. La température augmente de 1 degré par seconde à partir de l'incantation et se refroidit à la même vitesse après dissipation.

Bouclier de pluie : Le sorcier lance un sort qui fait s’écarter de lui les gouttes d’eau, ou d'autres liquides en étant en grande partie composée. Le sort peut notamment être utilisé lors de pluies, afin que le sorcier soit « miraculeusement » épargné par cette dernière : les gouttes s'écartent de lui pour ne pas le toucher. Pratique, mais assez visible…

Coloration: Le sorcier donne la couleur de son choix à un feu. Ceci peut affecter la luminosité dégagée par ce dernier.

Incandescence: D'un simple regard, le sorcier met le feu à un élément aisément inflammable. Celui-ci peut-être un morceau de tissu, du bois sec ou tout autre matériel susceptible de prendre feu facilement mais pas un élément organique (cheveux, poils, arbre vivant…)

Migration: Le sorcier utilise une flamme déjà existante pour la déplacer n'importe où dans son rayon d'action (12m). La flamme parcours la distance à raison de 1 mètre par seconde et met le feu à tout élément susceptible de l'être.
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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par [MJ] Le Naufrageur »

OH PETIT CON !

Le visage aussi écarlate que sa robe, il agrippe la petite table de sa main dextre et la projette sur le mur d’en face. Ce qui était sur la table, est désormais soit au sol, soit collé au mur. Se levant de toute sa taille, sa tête cogne le plafond sans même qu’il réagisse à l’impact.

Je vais t’apprendre la différence entre la pédagogie et l’éducation. Le côté de la main !

Sbaff

C’est de mes frères d’armes dont il s’agit donc tu vas leur parler avec respect !
La seule raison pour laquelle tu ne t’es pas fait jeter dehors il y a des années, c’est le respect et l’honneur ! Sans ses valeurs que possèdent tous ceux qui sortent d’ici, c’était le bûcher qui t’attendait !

Alors tu vas changer de ton avant que j’m’énerve vraiment !


Il ferme les yeux et son poing se serre assez fort pour que la chair de la main gonfle légèrement. Il s’appuie contre le mur et expire comme un soufflet. Sans que son regard quitte la porte, ses yeux se tournent vers Vladmir.

T’as de l’égo, c’est bien ! Que tu rumines comme une fonderie c’est normal. Car c’est ça la différence entre un tas de merde et un homme, la fierté ! T’es Kislévite, c’est dans ton sang d’être une tête de mule.

Mais la fierté t’aveugle, car je ne t'ai en vérité que très peu enseigné. Ta capacité à manier Aqshy, à le reconnaître ainsi que les autres vents, ce sont eux qui te l’ont enseigné. Ce collège n’a jamais essayé d’éteindre ta flamme. Est-ce qu’il aurait dû l'attiser plus ? Surtout pas, c’est mon rôle ça, pas le leur ! Ma seule honte avec toi, c’est de ne pas avoir réussi à te prendre comme protégé dès le début.


Bien qu’il ne soit que rarement mentionné, dans ce collège, devenir un “protégé” est un rêve de moult apprentis. Les protégés ont le droit d’apprendre la magie sans jamais devoir rentrer dans un Collège de magie. Leur maître est responsable du protégé comme un père avec son propre fils. C’est une vie d’aventure, d’apprentissage par la pratique et de changement constant. Pas de papier à devoir gratter jusqu'au sang ou de lecture de quatre heures à suivre jusqu'au bout. Cependant, chaque avantage à ses défauts. Un apprenti protégé n’a pas de licence impériale de magie. Cela implique que seul le maître magister peut l’utiliser, en théorie. En réalité, certains comme Kemenov se doutent qu’il soit très facile de falsifier une licence de magie. Très peu savent lire et encore moins savent reconnaitre une vraie licence de magie d’un simple artifice pseudo juridique.

Je vais maintenant te poser à nouveau la question, peut-être plus clairement. Tu veux rester ici jusqu’à la fin de tes jours ? Ou tu veux venir avec moi pour te faire un voyage initiatique ? La seule chose qui peut les convaincre de me laisser t’avoir comme responsabilité, c’est cette putain de lettre !

Je m’en branle si tu te pisses dessus.

Une seconde.


Il reprend son souffle et pendant une bonne minute, il récupère les éléments nécessaires à son kit d’écriture. De nouveau dans une position apparentée aux scribes, sa plume trempée dans l’encre, il déplie une feuille de parchemin vide.

T’as intérêt à me dire mot pour mot le plus beau texte de ta vie, faut qu’il soit digne de l’Opéra de Praag ! J’ai vraiment les couilles trop rouges pour aller supplier des faveurs. Tu peux l’ouvrir quand tu veux, désormais, JE note.

Il tapote la feuille avec son index sénestre. Ses yeux, même sans cernes, sont fatigués. Il émane une certaine frustration, mais il est impossible de deviner facilement pourquoi.


Test d’INT (+2) : 1, réussite critique, je sors le pavé d’informations.
Test de Perception (-2) : 9, échec
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Vladmir Kemenov
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par Vladmir Kemenov »

Dans son état déjà grave, Vladmir ne pus même pas se protéger du revers de la main que son maitre lui infligea. Le revers était vif, brutale et ardent. Cela fit tourner la tête de Vladmir et il sentit aussi bien sa nuque craquer sous le cou que son esprit se perdre. Il ne voyait plus rien, comme si un voile blanc s'était posé sur ses yeux. Il cligna plusieurs fois des yeux mais le voile était toujours là, quoiqu'il se dessinait un peu plus clairement. Il toucha son visage avec sa petite main et entendit une voix, vers laquelle il se tourna, les larmes de douleur aux yeux. Et ce froid mordant les fit sécher bien vite.

Il vit une forme immense, semblable à un ours dressait devant lui. Une silhouette sombre et massive, mais qu'il percevait malgré tout comme bienveillante. Il n'entendait que fractalement ce que la silhouette disait, il entendait des mots comme :

"... frères d'armes... respect et honneur... tête de mule... ma seule honte... pas avoir réussi..."

La silhouette commença enfin à reprendre une forme plus nette. La neige alentour disparus petit à petit également. Vladmir voulut tendre la main vers la silhouette, mais son corps ne répondait pas à son attente. Bientôt, sa vision revint et il se retrouva de nouveau dans sa chambre. Son maitre devant lui. La chaleur du collège. Les douleurs de son corps. Et une odeur de pisse.

L'apprenti, l'esprit encore engourdi, mis un certain temps à retrouver son usage. Et il ne put formuler quelque chose qu'après plusieurs minutes.
"- Convaincre une deuxième fois le conseil... J'pense que leur rappeler mes voeux de la première fois s'rait pas mal, maitre. Et que je le pense toujours. S'ils ont été plus impressionnés par mes baloches et ma volonté que par mon intelligence, c'est que j'ai encore de la place pour m'améliorer. Et y'a que mon maître qu'en est capable et qu'a le droit, si j'ai bien suivis." Il ferma les yeux et inspira un grand coup.

"- Puissants, respectés et honorables membres du conseil. Vous savez tous que j'ai échoué à l'épreuve car l'un des Magisters m'a littéralement mis le feu avant que je n'arrive sur le podium. J'ai mis du temps à passer la porte, je pense que vous êtes aussi au courant de ça. Mais regardez les autres faits. Je n'ai pas eu peur d'affronter un mur de flamme quand j'ai compris que je pouvais rien en faire. Quand je me suis retrouvé face au Magister et au deuxième apprentie, je n'ai pas été paralysé par la peur, et je ne suis pas resté immobile. Et contrairement à l'apprentie qui est arrivée après moi, Aqshy n'avait pas commencé à me bouffer la main. J'ai su garder la tête froide. Je n'ai pas atteint le podium car je n'ai pas eu la chance d'avoir mon maître pour m'enseigner, pour m'éduquer. Vous avez vu ce que je sais faire. Vous avez vu que j'ai été le premier. Vous avez vus mon courage. Mon maitre attestera surement de ma fierté. Pas obligé de la mettre celle-là. Rappelez-vous mes voeux la première fois que je suis arrivé. Laissez moi apprendre de mon maitre.

Signé Vladmir Kemenov, élève du Magister Günther Gottlieb, et dévoué au collège ardent."


Vladmir repris son souffle et se sentit très faible après cet effort de locution. "- Plus difficile de lécher des culs... que de se prendre un mur de feu magique... Z'en pensez quoi, maître... ?"
Vladmir Kemenov, Apprenti Sorcier Flamboyant
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Canicule : L'air dans un rayon de 5m autour du sorcier se réchauffe. Il peut ainsi augmenter la température ambiante, jusqu'à la rendre pratiquement irrespirable. Notez qu'il est lui même affecté par cette montée de chaleur. La température augmente de 1 degré par seconde à partir de l'incantation et se refroidit à la même vitesse après dissipation.

Bouclier de pluie : Le sorcier lance un sort qui fait s’écarter de lui les gouttes d’eau, ou d'autres liquides en étant en grande partie composée. Le sort peut notamment être utilisé lors de pluies, afin que le sorcier soit « miraculeusement » épargné par cette dernière : les gouttes s'écartent de lui pour ne pas le toucher. Pratique, mais assez visible…

Coloration: Le sorcier donne la couleur de son choix à un feu. Ceci peut affecter la luminosité dégagée par ce dernier.

Incandescence: D'un simple regard, le sorcier met le feu à un élément aisément inflammable. Celui-ci peut-être un morceau de tissu, du bois sec ou tout autre matériel susceptible de prendre feu facilement mais pas un élément organique (cheveux, poils, arbre vivant…)

Migration: Le sorcier utilise une flamme déjà existante pour la déplacer n'importe où dans son rayon d'action (12m). La flamme parcours la distance à raison de 1 mètre par seconde et met le feu à tout élément susceptible de l'être.
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Après la tempête, aussi courte fut-elle, vient le calme. Une longue minute ou deux de tranquillité, dont le silence sacré est uniquement brisé par le bruit de la plume grattant le papier. Les yeux du maître repassent encore une fois sur ses écrits avant de poser la lettre à nouveau sur la petite table. Il se gratte le menton, puis hausse les épaules.

Bon, on fera avec. Je vais remettre la lettre en main propre. Pour ta toilette, t’a un pot de l’autre côté du lit. Tant que je suis encore là, faut que je te dise un truc. Ça date mais, quand j’ai passé l’épreuve, j’étais pas serein juste après. Certes, je l’avais réussi… mais ce jour-là j'ai compris la différence entre réussite et victoire.

La victoire, ici, c’est de survivre et de s’en tirer. La réussite, c’est de le faire sans qu’on nous emmerde trop. Soit, respire un coup. Je sais pas pourquoi, mais je sens que c’est bien après que ça va valser.


Il se lève d’un coup, cette fois sans se cogner la tête contre le plafond. Après tout, ce n’est pas respectable d'abîmer le mobilier si souvent. Il remet sa robe correctement en place et fait volte face. En trois pas il est déjà à la porte qu’il referme alors derrière lui. Laissant seul son élève, ressemblant plus à une momie de Nehekhara qu'à un Kislévite.

Le temps passe lentement quand on est livré à soi-même. Pas beaucoup de lumière, des odeurs pleines les narines, une fatigue qui tire le corps vers le bas. Pourtant, ce n’est pas si désagréable. Qui sait, peut-être que la douleur de l’épreuve l’a renforcé ? Il ne souffre plus autant qu’avant, mais il est encore loin d’avoir récupéré ses forces.

Des heures s’écoulent, et pourtant, quelque chose perturbe l’apprenti. C’est plus un sentiment qu’autre chose, un sentiment bizarre. Il peut presque jurer qu’il n’est pas seul ici. L’endroit est aussi vide qu’une taverne avant le lever du soleil. Rassemblant le peu de force à sa disposition, il se concentre pour percevoir l’immatériel local. Quelques résidus faiblards d’Aqshy émanent de son corps comme une fumée après cuisson.

Soudain, la porte s’ouvre, le magister Gottlieb entre, son immense silhouette cachant presque l’autre individu derrière lui. Ils avancent tous les deux, l’inconnu fermant la marche. La faible luminosité rend difficile l’observation. Des habits écarlates, des yeux oranges, un bâton avec une sphère couleur flamme qui trône en haut, pas de doute. Il s’agit d’un sorcier, un plutôt âgé. Montrant de la main l’invité, le maître s’éclaircit la gorge.
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Vladmir, je tiens à te présenter mon ancien maître. Voici maistre Leopold Lexer, il nous vient de Middenheim. C’est lui qui… je pense qu’il le dira mieux que moi.

La main dans la belle toison qui cache son menton, le vieillard pose son regard embrasé sur le garçon.

Je suis ici pour te faire part de la décision à ton égard. Nous avons décidé que la vie au collège ne correspond pas à un jeune homme de ta trempe. C’est pourquoi tu partiras avec le magister Günther Gottlieb, ici présent, dans une mission initiatique.

Ton origine nordique sera d’ailleurs adaptée, car à compter de la semaine prochaine, tu partiras pour l’Ostermark.

Voilà, maintenant que la partie officielle de mes couilles est finie, on va parler entre hommes.


Il crache un énorme mollard dans le pot de chambre avant de tirer la chaise et de poser ses fesses dessus.

C’est une faveur immense qui t’es donnée gamin. Je vais t’expliquer un petit truc qui emmerde plein de monde actuellement. Tu vois, la guerre d’il y a quelques années a fait fuir plein de monde vers le sud, comme toi quoi. Sauf que, cette putain de guerre, elle est finie depuis belle lurette.

Mais ceux qui ont fuit bah, ils sont pas tous repartis vers leur terre par après. Nan, des petits malins, ici, des Kislévites, ont décidés que les terres impériales leur plaisaient. Tu commences à voir où je veux en venir, pas vrai ?

Hehe, c’est là que ça part en couille. Ou du moins, ça a failli partir en couille. Pour éviter de devoir trucider les frères de ses voisins, le conte électeur, dans son immense bonté, leur a offert l’opportunité de s'installer ailleurs. À la frontière sud, à Essen.

Si tu te démerdes mieux en géographie qu’en écriture, tu sais ce qu’il y a au sud de l’Ostermark. La putain de terre la plus maudite de tout le pays, la Sylvanie.

Boarf, les fantômes, ça dérange pas les Kislévites de ce qu’on m'a dit. Sauf que, de ce qu’on m’a fait comprendre, c’est pas ça le problème.

Tu parles Kislevarin, t’es Kislévite. On nous demande de l’aide à nous, à nous ! Pas aux autres. Donc tu vas y aller, toi et le baleineau à ma droite.

Aussi, tant que j’y suis, faut que je te prévienne. Tu crois que le collège est dur avec toi ? Tu crois qu’on adore faire échouer les apprentis ? T’es pas prêt. Tu vas dans un endroit où les enculés en plates maudites n’ont pas osé traîner les pieds. Il y a autant de soleil que d’espoir là-bas, zéro.


C’est bon, je crois qu’il a compris.

On te donne la semaine pour récupérer, puis, tu te casses. Les détails c’est le problème de la perche qui ose parler en même temps que moi hein !

Leopold fusille du regard Günther, qui baisse les yeux immédiatement. Non pas par respect, mais bel et bien par peur. Un colosse maîtrisant Aqshy, dominé par un petit vieux enrobé, c’est assez comique, mais surtout terrifiant.

J’espère que t’es heureux, car ça va pas durer. Moi, j’vais me faire cuire ailleurs, ça pue la mort ici.

Il se lève, pose la lettre sur la tablette, et s’en va aussi vite qu’il est venu sans même daigner regarder les deux autres magiciens. Il remarque cependant qu'à ses pieds, il porte… des bottes métalliques ?

Et beh, t’as de la chance ? En quinze ans, je ne l’ai jamais vu autant de bonne humeur. Je vais te laisser tranquille le reste de la semaine, je m’occupe de préparer le reste. J’ai une chambre d’invité dans l’aile ouest. Ou sinon, quartier libre. T’as cinq jours à partir de demain.

Il semble honnêtement surpris de la bienveillance du messager, au point d’avoir un petit sourire. Il repart lui-aussi après s’être saisi de la paperasse. Laissant le jeune Vladmir seul à nouveau.
Tu as désormais quartier libre. Les différentes activités, autre que le repos sont :
- Poser des questions
- S'entraîner à la magie
- Se renseigner à la bibliothèque
- Progresser dans l’apprentissage de la lecture.

Si tu as des questions, ma boite à MP est ouverte.


Test d’END (+3) : 5, réussite de 6 degrés. C’est bien, tu récupères 1d10+5 (12) PV. Tu passes donc à 18 PV.
Test de MAG (+0) : 7, réussite, détails ajoutés à la narration.
Pour les fous qui désirent me rendre visite aux récifs.

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Vladmir Kemenov
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par Vladmir Kemenov »

Le temps échappe aisément à toute forme de notion quand on est loin de la lumière du soleil. De la lumière de Dazh.
Enfermé dans sa chambre, réduit à simplement respirer, boire de l'eau tiède avec une soupe insipide et chaude, et se lever difficilement pour aller vider ses entrailles en cascade dans son pot de chambre avant de retourner s'assoir en sueur comme si on venait de courir à travers rues et chemins pendant des heures, le souffle court et le regard vitreux.

Une chambre aux allures de cellule quand on ne peut même pas faire dix pas sans finir à genoux. Mais il est un devoir qui doit au moins être effectué au quotidien, peu importe le temps qui passe. Un devoir qui donne un semblant de forme au temps, et qui a au moins le mérite de faire un peu remuer la carcasse de Vladmir. Entretenir le feu. C'était soit ça, soit resté allongé jusqu'à seuls les dieux savent quand. La chaise était devenue la nouvelle meilleure amie de Vladmir. Et jamais il n'avait eu tant besoin de son bâton en forme de canne.

Pendant un moment difficile à estimer, quand l'âtre ronflait du bruit des flammes et qu'il n'avait pas besoin d'être entretenu, Vladmir faisait tourner sa canne entre ses mains. Le rubis brillait d'une lueur aussi belle que surnaturelle, presque envoûtant. Le jeune apprenti se demandait comment un objet pouvait durer toute la vie d'une personne, surtout pour quelqu'un comme lui, un mage de feu. Ici, même le métal finissait par fondre à force. La magie était évidemment à l'œuvre, mais de quelle façon pour qu'un objet pareil puisse être créé ?



Mitigé entre la frustration de ne pas pouvoir sortir de sa chambre et l'inquiétude de ne pas savoir ce qui allait advenir de lui, Vladmir fut tiré de ses pensées par la porte de sa chambre s'ouvrant sur son maître. Et sur quelqu'un d'autre, caché derrière la stature d'ours du premier. La curiosité de Vladmir ne dura pas plus de cinq secondes avant que son maître ne présente le nouvel hôte. Aussitôt, des émotions contradictoires s'élèvent en Vladmir.
La surprise d'abord. Rencontrer le maître de son propre maître n'est pas chose commune, sans parler de l'honneur de surement parler à un haut placé dans le collège.

Puis une méfiance immense. Ce maître viens de Middenheim. "Là d'où viennent ces putains de loup ! Un putain de loup !" Se dit Vladmir.
Et enfin une immense anxiété. C'est ce vieux maître qui allait lui annoncer son avenir. Si toutefois il allait y en avoir un.

A la première phrase, Vladmir sentit les larmes arriver. Il allait devenir un apprenti éternel au sein du collège. L'espace d'un instant, son monde, son univers s'effondra.
Avant de reprendre soudainement forme sous ses pieds. Une quête initiatique ? Avec son maître ?
Le jeune sorcier se faisait violence pour ne pas exulter, pleurer de joie ou sauter dans les bras de l'un ou l'autre de ses maîtres tellement il venait d'être soulagé d'un poids immense dans ses entrailles.

"- Merci, Maître de mon Maître !" Lance Vladmir alors que le vieux sorcier passe la porte. Les bottes en métal n'ont pas manqué d'attirer l'attention de Vladmir, surtout qu'il n'a pas eu l'impression d'entre le bruit du métal contre le sol.

Et avant que son propre maître ne passe la porte, Vladmir l'interpella. "- Maître. Je ne gâcherai pas cette chance. Merci pour ce que vous avez fait. Pour tout." Les paroles débordantes de sincérités, une larme à l'œil qu'il essuya rapidement et un corps qui se détendait à vue d'œil. Le sommeil allait être reposant.



Le lendemain matin, Vladmir se rendit à la cantine. L'endroit s'était fait silencieux quand le jeune sorcier était entré, et bon nombre de paires d'yeux se posèrent sur lui. Claudiquant plus encore à cause de ses blessures, cette fois-ci personne ne vint l'embêter, essayer de lui faire un croche-patte ou lui arracher sa canne. Il s'assit au milieu de ses camarades de la même année et mangea avec rapidité son déjeuner car la journée, l'avait-il décidé, serait placé sous le signe de la question. Vladmir s'était levé avec des sueurs froides quand il réalisé qu'il ne connaissait absolument pas l'Ostermark, et encore moins la Sylvanie. Même si celle-ci revenait de temps à autre dans les couloirs.

Après son déjeuner, il se rendit devant la porte de la chambre de son maître et... était resté bloqué devant celle-ci, le poing en l'air à quelques centimètres de la porte. Le stress, l'anxiété et surtout la peur de passer pour un ignorant et un imbécile devant son maître avait stoppé Vladmir dans son élan. Après les derniers évènements, il ne voulait plus faire honte à son maître par son manque de connaissance.

Il resta planté là quelques minutes avant de se rappeler d'autre chose qu'il devait lui demander, et qui ne s'encombrait pas de stress ou autre.
Il toqua à la porte et quand son maître lui dit d'entrer de lui dire ce qu'il venait foutre ici, Vladmir lui répondit.

"- Maître, quelles sont les différences entre les magisters de l’élémentalisme, du mysticisme et du cardinalisme ? La Magister Barm m'a demandé dans quelle branche je comptais me spécialiser, mais je ne sais pas ce que c'est, maître. Quelle est votre spécialisation aussi, maître ?"

Aujourd'hui, le maître de Vladmir compris que son élève allait être un incommensurable brise-burne, à poser les questions les unes après les autres jusqu'à ce que sa compréhension, au moins théorique, ne soit faite. Sans vraiment s'en apercevoir, des heures entières s'étaient consumées au fil des questions réponses, et Vladmir sentait la fatigue monter jusqu'au moment où il remercia son maître pour les réponses à ses questions et repris le chemin de sa chambre. Les paroles de son maître errait dans un nuage fiévreux pendant que Vladmir essayait de retrouver le chemin de sa chambre. A plusieurs reprises il dut prendre appui sur les murs pour ne pas s'effondrer au sol. Il sentait que ses muscles ne lui répondait plus les uns après les autres tellement la fatigue était grande. Quand il rentra dans sa chambre et referma la porte, il eut à peine conscience de se coucher dans son lit et s'endormis immédiatement.



Le matin du deuxième jour, après un déjeuner moins vif que la veille, Vladmir se dirigea à l'infirmerie pour demander à voir comment allez ses blessures, quitte à ce qu'elles soient encore moches. Les bandages furent lentement retirés et Vladmir sentit quelques morceaux de peaux collés aux pansements. Visiblement les changer était au moins une bonne idée. Quand il fut conduit devant le miroir, il eut un instant de choc. Son corps semblait presque séparé en deux. D'un côté, tout était normal, une peau beige avec quelques marques du passé. Et à un moment la peau devenait un peu plus bronzée parsemé de cloques, et de plus en plus jusqu'à arriver à une zone noircie par les flammes. L'odeur de chaire brûlée et de pus était plus insupportable que l'état de son corps même si cela était plus marquant sur l'instant que réellement horrible. Il se voyait déjà avec de la peau fondue laissant apparaitre ses chaires vives ou même ses os. Plus de peur que de mal, même s'il était bon pour un ou deux cauchemars. Pendant qu'on lui remettait des bandages, Vladmir demanda ce que lui pouvait faire pour éviter que ses blessures ne s'aggravent trop et parla de sa quête initiatique avec son maître. Audiblement, le médecin était un ancien charretier quand le jeune sorcier lui annonça la destination et proféra moults injures qui firent s'écarquiller les yeux et monter le rouge aux joues du jeune homme.

Après cette demi-journée passée aux bons soins du médecin, et un repas du midi dans le ventre, Vladmir se rendit à la bibliothèque. Il salua respectueusement le magister Barm, auquel il posa quelques questions supplémentaires au sujet des trois spécifications.

"- Maître Gunther a son avis sur la question, Magister Barm, mais négliger l'avis d'un sage comme vous serait une co... une bêtise. Si cela est possible, pourriez-vous me dire quelle a été votre choix et ce qui vous y a poussé ?"

Après une autre discussion sur le sujet, Vladmir estima qu'il avait eu assez d'informations sur le sujet. Il profita de sa présence à la bibliothèque pour demander au maître des lieux s'il y avait quelques livres sur l'Ostermark, plus précisément la ville d'Essen, ainsi que sur la Sylvanie qu'il pourrait emprunter. Surpris devant tant de questions précises, le jeune sorcier en expliqua la raison et se vit prêter quelques livres, qui eux ne devrait sûrement pas quitter l'enceinte du collège. A moins de vouloir mourir dans d'atroces souffrances.



Les troisièmes, quatrièmes et cinquièmes jours, Vladmir les passa à étudier. Après ses déjeuners, il marchait jusqu'à ce que ses jambes, ses yeux ou son cerveau ne lui indique qu'il était temps d'arrêter. Puis il s'asseyait sur un banc avant d'ouvrir l'un des livres qu'il devait rendre avant de partir. Il étudiait autant que possible les livres traitant de leur destination car, à l'inverse du livre sur Sigmar, eux il devrait les rendre avant de partir. Utilisant les notes que le magister Barm lui avait donné en même temps que le livre parlant de Sigmar, son étude des livres, ainsi que des lettres, étaient moins fastidieuse. Après le repas de midi, il s'offrait encore une marche avant de retourner dans sa chambre pour étudier en paix et se reposer dès que son corps le lui indiquait. Chaque jour, également, l'âtre était entretenu. Partir d'ici ne veux pas dire se laisser allez à oublier ce genre de choses, même si un apprenti risquait de récupérer sa chambre pendant son absence. Il plaignait un peu le nouveau locataire. L'odeur de chaire brûlée n'était pas encore partie.
Vladmir Kemenov, Apprenti Sorcier Flamboyant
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 9 | Int 9 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | Mag 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_vladimir_kemenov

PdC : 20 pour Dazh

Armes :
Bâton des collèges
Objets autres :
Touklakoss (Poney)
1 Flûte à bec
1 Gibecière
1 Livre, collé et imprimé
1 Chapelet de Dazh
1 Médaillon en argent
2 fontes de selle (sur les flancs de Touklakoss)
Compétences :
• Sens de la magie
• Incantation Aqshy
• Langue hermétique Magikane
• Séduction
• Sens de la répartie
• Résistance accrue à la chaleur
• Sang froid
• Sort fétiche : Coloration
• Langue étrangère kislèvite
Sorts :
Canicule : L'air dans un rayon de 5m autour du sorcier se réchauffe. Il peut ainsi augmenter la température ambiante, jusqu'à la rendre pratiquement irrespirable. Notez qu'il est lui même affecté par cette montée de chaleur. La température augmente de 1 degré par seconde à partir de l'incantation et se refroidit à la même vitesse après dissipation.

Bouclier de pluie : Le sorcier lance un sort qui fait s’écarter de lui les gouttes d’eau, ou d'autres liquides en étant en grande partie composée. Le sort peut notamment être utilisé lors de pluies, afin que le sorcier soit « miraculeusement » épargné par cette dernière : les gouttes s'écartent de lui pour ne pas le toucher. Pratique, mais assez visible…

Coloration: Le sorcier donne la couleur de son choix à un feu. Ceci peut affecter la luminosité dégagée par ce dernier.

Incandescence: D'un simple regard, le sorcier met le feu à un élément aisément inflammable. Celui-ci peut-être un morceau de tissu, du bois sec ou tout autre matériel susceptible de prendre feu facilement mais pas un élément organique (cheveux, poils, arbre vivant…)

Migration: Le sorcier utilise une flamme déjà existante pour la déplacer n'importe où dans son rayon d'action (12m). La flamme parcours la distance à raison de 1 mètre par seconde et met le feu à tout élément susceptible de l'être.
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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Vladmir] Vladmir Kemenov et l'Épreuve du Feu

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Oula, euh, installe-toi. Avant d’expliquer quoi que ce soit, faut que je t’explique l’origine de ça, ces catégories. Il y a longtemps mais pas trop, les collèges de magie n'étaient pas encore à la mode. Cependant, il y a toujours eu des individus qui avaient un don, celui que nous partageons tous les deux. Ceux qui ne finissaient pas par inadvertance, ou volontairement à utiliser de la magie noire, ils utilisaient un élément particulier. Ces éléments, bah ici c’est le feu, Aqshy. Teclis, l’archimage, voulait vraiment refaire les fondations de la connaissance magique chez nous, les hommes. Le problème, c’est que l’Empereur de l’époque, Magnus, il avait un paquet de potes magiciens élémentalistes et autres formes de sorcellerie qui n’était pas maléfique.

Donc, pour éviter de froisser tout ce beau monde, il a fait un compromis à la Marienbourgeoise comme on dit. C’est pour ça que ces noms, élémentalisme, mysticisme et cardinalisme existent.

L'élémentalisme, par définition, est élémentaire dans les deux sens du terme. C’est manier l’élément lui-même, le feu, mais sous sa forme la plus basique, la plus élémentaire si tu vois ce que je veux dire. De la pyrotechnie à l’ancienne, des sortilèges simples mais redoutablement efficaces. Tout le monde à un plan jusqu’à ce que l’armée d’en face t’envoie une immense boule de feu dans la gueule hehe. Si on suit cette logique, moi et mon maître, nous sommes des élémentalistes.

Son opposé théorique, c’est le mysticisme. Bien plus lié à l’émotion et à la conséquence du vent que sa manifestation elle-même. L’émotion, l’esprit, le mental mais pas que. Je dirais qu’ils exploitent aussi la chaleur de l’aethyr lui-même. Ils ressemblent à des prêtres en pleine cérémonie.

Au centre, littéralement, le cardinalisme. La préférée de Teclis pour nous. C’est censé représenter les enseignements essentiels du collège et d’Aqshy. Pour devenir un parfait mage de bataille, en théorie.

Mon avis, maintenant, c’est que c’est des conneries. Oui, c’est bien joli de créer des catégories, ça rend joli sur papier, mais faut vraiment être un attardé profond pour y croire. Ces catégories, c’est littéralement une excuse de trois-cents ans pour pouvoir réunir les sorciers autour d’une même table. Et ça a marché ! Sauf que bon, ça date de Magnus, et on a plus besoin de cette excuse. Donc, comment dire, c’est comme des plateaux de nourriture à un buffet.

Personne ne se concentre uniquement sur un plateau, on se sert aussi des deux autres. Des sorts que certains idiots disent élémentalistes peuvent être perçus comme cardinal pour d'autres. C’est pourquoi c’est profondément con. Cependant, et ça c’est la partie importante, la plus importante de loin, c’est que de la connerie, on trouve parfois du génie. Une horloge cassée est à l’heure deux fois par jour.

On utilise donc ces mots, élémentalisme, mysticisme et cardinalisme, pour parler d’un mode de vie, de comment on aborde notre profession. Un sorcier cardinal, c’est vraiment un mage de bataille comme les généraux les apprécient. Des sorts destructeurs, des enchantements qui rendent les troupes presque fanatiques, de chouettes choses pour l’armée en somme.

Le sorcier mystique, je le compare plus à un sorcier de cour. Il peut tout à fait protéger et détruire, mais surtout à transcender la situation. Enflammer les cœurs comme les éteindre demande parfois plus qu’une maîtrise de la politique. Parfois, ça demande aussi une expertise thaumaturgique, et les mystiques savent très souvent combiner les deux.

Enfin, on arrive au sorcier comme moi, les élémentalistes. Nous sommes les plus aventureux, car on est des putains de vagabonds oui ! On passe nos journées à partir régler des problèmes un peu partout. Les problèmes en questions étant souvent inflammables haha. Nous sommes de véritables agents de terrain, certains d'entre nous se spécialisent même dans la traque de montres. Heureusement, ils crament presque tous.

Souvent, en plus de ce mode de vie, les sorciers prennent des cours d’un métier où leurs dons peuvent briller. Moi, je suis artilleur et forgeron à mes heures perdues. Mon maître est alchimiste et apothicaire, ne t’en fais pas moi-même je comprends pas totalement la différence. Donc voilà, la magie c’est bien sympathique, mais faut sérieusement réfléchir à ajouter des cordes à son arc. Un exemple insolite local ici, c’est la poudre à canon. On a remarqué que si on la fabrique ici, elle est comme infusée d’Aqshy, un peu comme une éponge avec de l’eau. Et je peux te le dire, quand il s’agit de faire des explosions, cette poudre rouge, comme on l'appelle, ça explose bien comme il faut.

Donc voilà, n’hésite pas à réfléchir à ce que je viens de t’expliquer. Apprendre des compétences manuelles ou techniques c’est important, mais pas autant que de choisir ton mode de vie par après. C’est à peu près tout là-dessus. Punaise, ça m’a assoiffé la gorge, maintenant que c’est fait…

Tire-toi.






L’infirmier, dérangé par l’apprenti, se tourne brusquement et regarde de travers la momie encore vivante. Il assure que les traitements ont déjà été effectués, et que la seule chose restante à faire, c’est de changer les bandages chaque jour. Si possible en y mettant des huiles de lavande pour la douleur.





Bah j’en ai pas vraiment, moi, de spécialisation. Je suis fils de scribe, donc je savais déjà lire, et donc j’ai fini comme apprenti perpétuel ici. Bon, après les deux premières décennies ils ont accepté de me donner du galon, puis après… Bref, ils ont vu que j’étais bien plus utile ici qu’ailleurs, et ça ne me dérange pas. Si ça peut m’éviter de finir comme toi… C’est avec plaisir que je reste au collège.

Ou sinon pour les livres, pas de problème. Je note ton nom pour les ouvrages en question. Je dois cependant t’avertir, l’endroit en question est très reculé. Ça implique que nos connaissances locales sont… légères. Mieux vaut ça que rien je suppose.

L’avis du bibliothécaire n’est pas hasardeux, car il ne trouve au final que très peu de sources sérieuses qui parle de l’Ostermark actuelle. Surtout de la partie proche de la Sylvanie qu’est Essen. Un détail, malheureusement, vient frapper Vladmir. Il ne sait pas lire correctement, si ce n’est tout court certains textes qui sont en Classique.

Les maigres bouts qu’il parvient à comprendre sont limités, mais néanmoins c’est toujours ça de pris. Les Ostermarkers sont connus comme étant dynamiques et passionnés. Ils sont aussi prudents et patients. Un auteur local, un rien plus honnête, précise qu’ils sont aussi tempétueux, alcooliques, moroses et introspectifs. Il paraît qu’ils sont obsédés par la danse, la mort et le rituel. Comiquement, leur accent est affirmé comme étant l’un des plus prononcés de l’Empire, souvent comparés à des murmures pour montrer la stupidité.

Comme beaucoup de peuples de l’est, leurs cheveux sont noirs et leur peau couleur olive. L’écrivain semble mentionner que la loi de l’homme est inférieure à une autre… drôle de description. Les jours passent, et enfin, Vladmir dort mieux.

La douleur s'apaise, physiquement certes, mais aussi mentalement. Il a survécu à nouveau d’un enfer de flammes. Était-ce uniquement lié à la chance ? Non, mais nié que le hasard influe sur les choses serait pure folie. Au lit, il repense à sa très, très longue semaine. Tant de choses se sont passées, pour qu’au final, il soit ici. Plus pour longtemps d’ailleurs, car demain, il part loin. Reverra-t-il le collège ? Est-ce qu’il atteindra sa destination vivant ? Accomplira-t-il sa mission sans décevoir personne ?

Cela, nous le saurons très bientôt…




Test d’INT(+0 car tu n’as pas la compétence Alphabétisation) : 16, échec. Tu n’auras que les informations les plus basiques.

Fin de cette petite aventure.
Durant cet acte d’introduction, tu auras accompli les choses suivantes :
- Désormais tu as un maître, le magister Gottlieb
- Tu as survécu à l’épreuve du feu, même si elle n’est pas accomplie
- Tu as atteint le carrefour de ton futur

Tu gagnes donc 65 points d’expérience pour tes postes, en plus de 15 points d’expérience pour avoir été au bout. De plus, tu gagnes 9 XPM à dépenser pour obtenir des sorts de ton choix.
Cela fait donc 80 points d’expérience ainsi que 9 XPM qui seront ajoutés à ta fiche.

Tu peux les dépenser dans mon antre, aux récifs.

La suite, on verra après :mrgreen:
Pour les fous qui désirent me rendre visite aux récifs.

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