[Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

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Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


L’homme restait absolument passif et flegmatiques aux questions d’Isolde. Sa promesse et l’annonce de son nom ne lui fit même pas hausser un sourcil.

« Tant de bruit..
Tant de peur. »


Isolde fonça en avant, en hurlant. Malgré la blessure à son bras, elle donna un coup de taille vif, rapide, alerte et exercé. Pile comme il fallait.
Quelque chose d’horrible se produisit alors devant elle. Le corps du mutant se disloqua en un instant. Par un procédé horrible, impie, il parvint à éviter le coup de lame.

Il se jeta en avant, sur Isolde. Il se saisit d’elle. Ses doigts crochus traversèrent net son gambison. Ils traversèrent sa peau, comme des aiguilles. Et elle sentit un souffle froid cherchant à trifouiller ses organes. Le visage flegmatique et chauve de l’homme disparaissait, se recouvrait d’un voile nuageux noir, pour ne laisser qu’une figure de terreur à la vue de la chevaleresse.

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« Mais il va falloir un peu plus que de la bravade pour me vaincre ! »

Mahaut hurla une incantation. Une flamme rouge s’échappa de la paume de sa main et percuta de plein fouet le mutant. Celui-ci hurla, puis immédiatement, fut répandu d’un voile de fumée. Isolde tenta de taillader au travers ; Il ne restait plus rien que du vide devant ses yeux. Il s’était volatilisé.

Mahaut désigna les traces d’hémoglobine au sol.

« Le sang ! Il utilise le sang pour se disperser ! »

La sorcière se jeta en avant. Elle grimpa les marches et pénétra dans le petit temple de Sigmar.

À l’intérieur, Isolde pouvait contempler une scène d’horreur.

Sur l’autel, cette grande dalle de pierre au milieu de l’église où, il y a fort longtemps, d’honnêtes Sigmarites devaient honorer leur Dieu en se réunissant dans la paix et la communion, se trouvait un squelette totalement décharné, bien trop petit pour être un squelette d’adulte, et d’où coulait tout le sang qui se répandait en cercles, en arabesques et en décorations, sur les sols et sur les murs. Au plafond, neuf petits chandeliers faisaient léviter neuf petites bougies, seule source de lumière au milieu de la pénombre.
Elles furent toutes soufflées instantanément, lorsque le mutant surgit du sang et réapparut, toujours aussi terrifiant.

« Vous êtes inconséquente, Isolde de Bérétis. Cette affaire ne vous concerne pas, et vous n’avez aucune récompense ou gloire à tirer de votre quête.
Quittez ce temple immédiatement. Cette affaire ne regarde que moi et la magicienne. »


La Damoiselle ferma son poing et s’avança.

« Je peux l’attaquer ou te soigner Isolde, décide-toi vite !
– Ne décidez pas du tout, mademoiselle. Cette comédie a suffisamment duré. Même si vous parveniez à m’occire vous n’auriez aucun moyen d’arrêter Mourn ou Sigismond. Dame Isolde, vous ne faites qu’être ballottée, amenée d’un coin vers l’autre, de la Bretonnie à l’Empire, des Montagnes Grises jusqu’à la Reikwald… Vous devez bien vous douter qu’il y a quelqu’un qui vous manipule derrière, non ?
Même si vous sortiez d’ici, absolument personne ne vous croirait. Vous êtes seule au monde. Seule avec votre épée qui ne peut même pas me toucher.
Retournez dans votre pays et faites quelque chose de votre vie. N’est-ce pas mieux que mourir ici au milieu de ce temple maudit ? »


Isolde charge, elle sacrifie donc sa demi-action pour posséder un bonus de +2 en ATT.
Visée précise de la jambe : Malus (-2)
Bonus : Coup précis (2), supprime le malus.
Malus : -3 (Bras cassé)
ATT Isolde : (10+2)-3 = 9
Jet : 9, réussite.

Tentative d’esquive du mutant.

HAB : 15
Jet : 14.

Isolde a un degré de réussite de 0 contre un degré de réussite de 1 ; Isolde échoue et n’inflige aucun dégât.

Le mutant tente d’immobiliser Isolde.

ATT Mutant : 14
Jet : 8, réussite : Il parvient à agripper Isolde.

FOR+HAB/2 Isolde : 10
Jet : 17, échec. Isolde reste immobilisée.

Isolde perd 5 PV. Il lui en reste 38.

Avec sa demi-action, le mutant tente de terrifier Isolde.

INT Isolde : 8
Bonus : Volonté de fer (+1)
Jet : 5, réussite. Isolde résiste à la peur.

Mahaut tente de lancer un sort moyen. Pas de malus (MA niveau 2).
MAG : 14
Jet : 8, réussite.

Le mutant subit 20 + (2d10 : 9+10) – (END : 17)
22 dégâts. Il lui reste 68 PV.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Isolde Tristan de Bérétis
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par Isolde Tristan de Bérétis »

Certaine de le toucher par cette première frappe un léger rictus se dessine sur mes lèvres bien vite dissipé alors que ma lame ne rencontre que le vide là où se tenait cette chose impie la seconde précédente. Dans un bruit de chaires et d'os il se disloque, ses doigts s'enfoncent en moi aussi facilement qu'un couteau dans une motte de beurre, je reconnais cette sensation de froid, de ... de viole, mon regard rencontre le sien dénué de la plus petite émotion, je n'en perçois qu'un vide terrifiant. A point nommé la Demoiselle intervient, sa magie frappe avec bien plus de réussite que mon attaque notre ennemi commun et me laisse ainsi un temps de répit.

Mon souffle est court, sous mes yeux il vient de disparaître et je ne peux que hocher la tête en direction de la servante avant de m'engouffrer à l'intérieur de l'édifice religieux révélant toute l'horreur du lieu. Du temple consacré à Sigmar il ne reste rien, des arabesques impies souillent maintenant chaque recoin, au milieu un autel sur lequel repose un squelette qui ne laisse guère de doute sur son appartenance. Mes phalanges blanchissent à la vue de ce sacrilège, mes mâchoires se crispent sous l'effet de la rage qui m'envahie.

Ma lame se lève en direction de ce monstre dans un mouvement de défi.

"TA GUEULE .... tu es une abomination qui souille tout ce qui es. Gloire ou récompense .... "
Un léger rire franchit mes lèvres à cette diatribe.

"Tu as parlé de foi alors tu devrais comprendre, pourtant tu penses que je pourrai simplement tourner les talons comment peux-tu même l'envisager !!
Je n'attends rien, je ne demande rien, je sers. Je sers par idéal, je sers par conviction, je sers la lumière de la Dame et ceci jusqu'à mon trépas."


Mes traits se figent, j'inspire lentement afin de trouver le calme nécessaire, me tourne un instant vers la Demoiselle.
"Je ne tiendrai pas longtemps alors buttez le ..."

Une poignée de secondes je me demande bien ce qui pourrait être une faille, un avantage, le squelette peut être ?
Mon ignorance des arts occultes risquent bien de me conduire à ma perte mais au moins je combattrai avec honneur quel-qu’en soit l'issue.

De nouveau je m'élance lame levée, le visage de ceux qui m'ont porté jusqu'à cet instant défilent devant mes yeux, cinq mètres, quatre, trois ....
Ma charge dévie sa course au dernier moment, j'ai honte de ce que je m'apprête à faire mais pourtant il me faut le tenter, pardonne moi petit que Morr veille sur toi.

Mon bras s'abat sur les os espérant mettre un terme à ce bouillonnement de sang, à cette hérétique magie, faite que ....

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Isolde de Bérétis / Trisan BlancheBise, Chevalier du Graal
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


Le mutant resta bien inexpressif durant le court monologue d’Isolde. Toujours aussi peu réactif, les mains (Si seulement on pouvait appeler ses griffes « des mains ») dans le dos, épaules bien en arrière. Lorsque Isolde chargea, il ne réagit pas, préférant simplement rester droit, et attendre bien patiemment qu’elle se jette sur lui.
Mais la chevaleresse ne choisit pas de se jeter sur lui. À la place, elle décida de se jeter droit vers l’autel. Alors qu’elle levait son épée en l’air, elle eut tout juste le temps d’entendre Mahaut hurler derrière elle :

« ISOLDE, NON ! »

Elle brisa le squelette décharné, net. Elle cassa les os, éleva de la poussière, et alors, le plus grave et le plus terrible des enchantements eut lieu.
Le sang qui recouvrait le temple commençait à s’évaporer. Les cendres de l’enfant se désintégrèrent, furent ruinées net en une espèce de poudre fine. Puis, plus rien.

Pourtant, lorsque Isolde se retourna, elle put voir les yeux écarquillés et la mine horrifiée de Mahaut.
Et le petit sourire en coin de l’homme.

« Bon. Hé bien. Cela va donc devenir encore plus intéressant que je ne le pensais. »

La porte de la chapelle claqua, se referma d’elle-même alors que personne ne l’avait touchée. Mahaut posa la main à terre et hurla une incantation pour faire apparaître des flammes : Elles devinrent la seule source de la lumière au milieu d’une obscurité complète. Le mutant, lui, était à présent invisible.

Isolde pouvait bien tenter de rejoindre la Damoiselle, mais quelque chose apparut juste devant elle. Une forme qu’elle avait déjà croisé par le passé.
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Le spectre émit un hurlement strident. Par miracle, la chevaleresse parvint à sauter de côté et à l’éviter, tandis qu’il s’élançait en virevoltant vers elle. Il disparut ensuite derrière elle.

« L’enfant a beaucoup souffert. Vous ne serez donc pas étonnée, mademoiselle, s’il est légèrement en colère.
Maintenant, vous et moi… Où en étions-nous la dernière fois ? »


Le mutant apparut derrière Mahaut. La Damoiselle leva sa main et se prépara à se battre toute seule face à lui.
ATT+HAB Isolde : 10
Jet : 4, réussite. Isolde parvient à atteindre l’autel et à le détruire avant que quiconque ne puisse réagir ou l’en empêcher.

ATT Spectre : 10
Jet : 19, échec.

Isolde tente de résister à la peur.

INT Isolde : 8
Bonus : Volonté de fer (+1)
Malus : Terrifiant (-3)
Jet : 6, réussite de justesse.
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Isolde Tristan de Bérétis
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par Isolde Tristan de Bérétis »

A quel moment précis le geste exécuté m'apparaît comme l'une de mes plus grandes erreurs ?

Le cri de la Demoiselle, le bruit des os qui se brisent sous le tranchant de mon épée, la porte de la chapelle qui claque plongeant ainsi le lieu dans les ténèbres, le faciès satisfait de notre adversaire ou encore l'apparition du fantôme conséquence de mon choix.
L'histoire ne le retiendra pas, encore faut-il que je puisse en témoigner et si je devais parier sur mes chances de survie je n'engagerai que quelques piécettes de cuivre tout au plus.

Point de fuite possible cette fois, eux ou nous, ni plus ni moins que ce résultat.

Si j'ai conscience de mon erreur il me faut maintenant l'assumer et je suis bien décidée à vendre chèrement ma peau.
Mon arme levée face au spectre, j'évalue mes chances de rejoindre Mahaut guère à l'aise avec l'idée de lui laisser le mutant d'autant que je la pense bien plus efficace contre l'horreur qui me fait face.

Que faire ? Réfléchie.
Une perle de sueur coule le long de mon visage.
Si la rage de cette chose pouvait se retourner contre son bourreau.

De nouveau j'inspire, mes lèvres s'entrouvrent afin d'en appeler à la miséricorde de la Dame.
M'écoutera t-elle alors que je sais m'être rendue coupable de pillage ?


"Dame de Bretonnie entends ma prière
Accorde une fois de plus à ton humble servante la protection qui est la tienne
Guide mon bras, guide mon coeur afin que justice soit faite
Que le mal soit terrassé et l'innocent vengé."



Quelques mots prononcés dans ce qui pourrait être notre tombeau, lieu de prières profané par les puissances du Chaos.

Face à mon adversaire je commence à me déplacer, pas après pas comme pourrait le faire un crabe sur le sable hors de question pour moi de laisser la Demoiselle, je me dois la rejoindre tout en combattant cette entité incarnation de haine.


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Isolde de Bérétis / Trisan BlancheBise, Chevalier du Graal
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Armand de Lyrie, Assistant MJ


Par un enchantement ou un miracle improbable, l’épée d’Isolde se mit à légèrement scintiller. Sans réfléchir, la chevaleresse s’élança vers la Damoiselle pour lui porter secours. Sous ses pieds, le spectre remonta le sol de pierres, et tenta à nouveau de se saisir d’elle. Un adroit pas chassé de côté, un mouvement de l’épée en l’air, et elle vit sa lame fendre l’air et transformer le monstre en un voile de fumée qui s’éloigna, battant en retraite dans l’autre sens. C’est comme la lumière qui émanait de son arme la protégeait de cette créature de non-vie.

Le temps de sa prière, néanmoins, Isolde put constater avec horreur que le mutant s’était jeté sur Mahaut. La Damoiselle n’avait rien pu faire : Les griffes de la main droite du monstre se plantèrent dans son ventre, tandis que l’autre main terrifiante se collait à son visage. Mahaut hurla. Un hurlement strident, tandis qu’Isolde pouvait constater que les veines de la servante de la Dame devenaient noires comme de l’encre sous sa peau diaphane, que ses muscles se contractaient, que ses yeux s’écarquillaient, forcés à rester ouvert et à pleurer de chaudes larmes.

Elle chargea pour l’aider. Mais alors, quelque chose d’étrange se produisit. La peau de la Damoiselle se craquelait. Un voile commençait à la recouvrir, elle aussi. Son visage changeait légèrement de forme. Sur son corps, sur ses bras dénudés, sur son visage, d’inquiétants et terrifiants tatouages commençaient à apparaître.

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La Damoiselle leva la main et hurla quelque chose. Des flammes rouges traversèrent le monstre, qui lui aussi ragea et râla de haine. Il s’attrapa son visage. La Damoiselle voulu l’attaquer à nouveau, mais le monstre ouvrit grand sa mâchoire, dévoila des dents acérées et une langue gigantesque, et cracha à sa figure. Puis, il se disloqua et se transforma à nouveau en un voile d’ombre, pour disparaître à nouveau.
La sorcière retraita à nouveau dans la sécurité des flammes bleues qu’elle avait fait apparaître dans un cercle au niveau de la pièce. Elle tenta de se toucher le corps en récitant à nouveau une liturgie inquiétante. Mais cette fois, rien n’apparut.

« Putain ! PUTAIN !

C’est vraiment pas le moment de m’abandonner ! »

Dans l’ombre, le mutant ricana. Il était impossible de le situer par la voix : Ses paroles portaient à travers toute la nef, dans un écho bien peu naturel.

« L’Architecte m’a choisi pour accomplir Ses plans, Valitch. Pas toi.
– Va te faire foutre ! Je jouais à ce jeu y a bien plus longtemps que toi, des types bien plus fourbes que toi, j’en ai écrasés sous ma botte…
– Tu es vieille, Valitch. Tu es dépassée. Tu es obsolète. Notre Dieu aime le Changement, il n’aime pas ceux qui se réfugient derrière leur ancienneté…
– Je vais te rendre humble, blanc-bec. T’entends ? Je vais te rendre humble. »

La jeune femme, qui en réalité se prénommait Valitch, haletait. Elle cracha une bile noire par terre, tandis qu’on entendait quelque chose rouler sur la pierre. Le spectre semblait rôder autour du halo bleuté que la sorcière faisait apparaître autour d’elle.

Ses yeux étaient différents. Brillants. Brillants dans la nuit. Trop brillants pour être naturels. Elle les dirigeas droit vers Isolde.

« Donne moi ton arme. »

Elle tendit sa main. Et insista.

« On crève toutes les deux dans ce temple si tu me donnes pas ton arme maintenant !
Je vais y appliquer une… Une bénédiction. Oui, tu pourras vaincre le spectre plus aisément ! »

Le mutant a une initiative supérieure à Mahaut. Il l’attaque.

ATT Mutant : 14
Jet : 2, réussite.

Mahaut n’a aucune protection, elle ne peut pas parer son attaque.

FOR+HAB/2 Mahaut : 8
Jet : 15, échec. Elle ne parvient pas à se dégager.

Le mutant absorbe la vie de Mahaut.
1d20 : 7.
Mahaut perd 7 PV. Elle en a maintenant 58.
Le mutant gagne 7 PV. Il en a 75.

Le mutant griffe Mahaut avant de s’en aller.

Mahaut subit : (13x2 : 26) + 5 + (1d4 : 1) – (END : 9) = 23 PV de dégâts, elle en a maintenant 35.

Au tour de Mahaut.

Mahaut se révèle en tant que Valitch.

Valitch lance le sort « Flammes Rouges de l’Altération » en version moyenne.

MAG : 14. Pas de malus.
Jet : 7, réussite.

Le mutant subit : 20 + (4d10 : 7+6+4+10 : 27) – (END : 17) = 30 dégâts.
Le mutant n’a maintenant plus que 45 PV.

Le mutant gagne l’opportunité de fuir immédiatement.

INI Mutant : 15
Jet : 6
INI Mahaut : 12
Jet : 16

Le mutant s’échappe et disparaît.

Valitch lance le sortilège « Flammes vertes de la mutation » en moyen.
Jet : 18, échec.


TOUR 2

Dépense de PdC d’Isolde : 10.
Isolde obtient l’Égide de la Dame ; Les spectres l’attaquent avec un malus de -4.

Isolde sacrifie sa demi-action pour rejoindre le plus vite possible la Damoiselle.

ATT Spectre : 10-4 : 6
Jet : 19 encore, échec.

ATT Isolde : 10
Malus : -3 (Bras faible)
Jet : 6, réussite.

Le spectre subit : (9x2 : 18) + 16 + (1d8 : 7) + (1d3 : 2) = 43 dégâts.
Le spectre est une créature éthérée : Les dégâts reçus sont divisés par trois.
Total : 14 PV.
Le Spectre a toujours 66 PV.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Isolde Tristan de Bérétis
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par Isolde Tristan de Bérétis »

Mon premier échange échange contre le spectre reste anecdotique, il me semble avoir atteint mon but mais pour tout avouer la suite balaye totalement cette fraction de seconde.

Combien de journées dans votre existence vous vous êtes dit "Je n'aurai pas dû me lever aujourd'hui" ?
Puis combien de fois cette pensée c'est suivie par "Rien de plus ne peut arriver."
Un certain nombre de fois, non ?
Et au final rien n'est venu ternir ce jour vraiment merdique ou rarement.

C'est exactement l'étape où je me trouvais quand le fantôme est apparu, après tout j'avais déjà toutes les chances de mourir, d'autant que visiblement mes attaques ne sont que des piqûres d'insolents insectes alors que pouvait-il se passer de plus.

Une poignée de secondes, il a fallu une toute toute petite poignée de secondes pour faire de ce jour vraiment merdique, le summum de ce qui est humainement supportable avant que je ne décide de m'embrocher avec ma propre lame, nous en sommes vraiment tout proche.

Que dire ? Que décrire ?
Je me suis faite baiser et en beauté.... Sous mes yeux ébahis celle à qui j'ai tout confié s'avère être l'Ennemi. Oui avec un E majuscule.
Malgré mes doutes je me suis confiée, je me suis livrée, ce putain de désir de ma faire des amis, de reconnaissance, d'identité va me conduire à ma perte, à moins que ...

Dis le .... dis le ... dis le ...
A moins que je ne me trahisse, quelle décision.

Mourir ici droite dans mes bottes ou renoncer à mes idéaux afin de tenter d'empêcher une guerre.
Mon coeur est déchirée, ma raison est déchirée, je ne me cherche pas d'excuse je serai prête à mourir si il n'était question que de ma petite personne mais n'ai-je pas le devoir de tout tenter ?

Rien ne pourra me racheter, une vie entière ne suffira pas, mon esprit bascule je suis au bord du gouffre. Qu'ai-je fait ?
Un simple pion sur l'échiquier.

Ma vue se brouille, ma décision est prise mais elle me coûte tellement...
Pas de serment cette fois, impossible je me suis que bien trop parjurée, une haine, une putain de haine m'alimente, un sacré brasier.

Mourne, Sigismond, le nexus, la Bretonnie...
Une larme finit par couler le long de ma joue.

Mon regard croise celui de la sorcière...
"VAAAAAA CHIEEEEEEEER !!"

Je hurle à m'en faire péter les cordes vocales, j'ai juré de servir la Dame, je ne peux pas.... désolé.
Il ne me reste qu'à tenter de survivre, honnêtement je ne sais comment, mes chances s'amenuisent.

Alors je me rue sur la sorcière avec le fantôme aux fesses, une idée à la con comme un certain nombre d'autres après tout.
Comme pour le squelette je ne veux pas l'attaquer elle directement mais aller vers la porte qui se trouve juste à côté et laisser ce merdier derrière moi, je dois sortir, un sentiment de déjà vu non ?

Si il pouvait s’entre tuer ... si ... un peu de chance ... un petit coup de pouce ... un aléas ...
Gamin je n'y suis pour rien alors déchaîne ta colère sur tes bourreaux. Voilà ce que j'espère naïvement.

Parade ... porte ... parade ... porte ....
Isolde de Bérétis / Trisan BlancheBise, Chevalier du Graal
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Re: [Isolde Tristan de Bérétis] Frères par le sang versé

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Isolde décida donc de s’éloigner du cercle de protection que Valitch avait décidé de dessiner au sol. La sorcière ne dit rien. Haletante, blessée, elle se contenta de se redresser et de reprendre son souffle, tandis qu’elle regardait comment la Bretonnienne se ruait à toute vitesse vers la porte.

Elle restait impassible, et ne tenta en rien de la protéger. C’était trop tard. Isolde avait fait son choix. Et elle savait déjà comment tout ceci risquait de se terminer.

Isolde se jeta sur la porte. Elle commença à tirer sur les battants de l’entrée de l’église, de toutes ses forces. Le bois craquait, mais quelque chose semblait solidement verrouiller la clenche. Dans son dos, le spectre remontait lentement le sol. Laissant tomber son bouclier au sol, Isolde leva son épée, et, adroitement, évita le coup du spectre, éblouit par la lumière que la Dame semblait déployer pour protéger la chevaleresse. Un coup d’épée exercé détruisit le fantôme, momentanément, offrant une nouvelle chance de survie à la chevaleresse. Elle agitait la porte, encore, toujours, tandis que le monstre se préparait à nouveau à attaquer. Un pas chassé de côté, un coup de lame qui fendit l’air, et à nouveau, elle gagnait du temps. Elle sentait que la porte était en train de craquer ! La lumière du jour commençait à pénétrer dans la nef au prix de ses efforts. Elle ne se concentrait plus que là-dessus, ignorant royalement les éclairs bleutés et les flammes projetées par les mages et le mutant derrière elle, qui se livraient un violent et terrifiant combat à l’issue incertaine, et, au final, inconséquente pour elle. Non. Ce qu’il lui fallait, c’était s’enfuir. S’enfuir dehors. Fuir, le plus vite possible.

Elle rassemblait tout son courage. Sa foi. Tout ce qui lui avait permit d’arriver ici.
Le spectre derrière elle se prépara à nouveau à faiblement attaquer. Son voile tremblotait, avec un délai de latence, comme de l’eau trouble. Il était très clair qu’Isolde était parvenue à l’affaiblir. Elle pourrait le bannir. Elle se retourna, et se prépara à nouveau à le frapper. En garde, un pas en avant, un jeu d’épée, un cri.
Le spectre évita le coup, et se rua sur elle. Ses mains glacées traversèrent ses vêtements, et sa peau. Elle sentit quelque chose enserrer son cœur, violemment. La chair de poule gagna ses membres. Elle s’asphyxiait sur place, comme en apnée. Sa bouche pâteuse. Un goût métallique de sang coulait sur son palais.

Le spectre écrasa son cœur de toutes ses forces. Alors, l’obscurité de la nef devint totale. Les flammes bleues de Valitch disparurent. Et lentement, paisiblement, Isolde se sentait lourde.

Elle mourut avant même de tomber par terre.
Valitch et le Haruspice sont occupés à se battre entre eux. Ceci n’est que la résolution pour Isolde seule.

Isolde reprend son épée dans sa main forte et tente de détruire le spectre, tandis qu’elle utilise sa demi-action pour tenter d’ouvrir la porte qui est solidement verrouillée (Jet de FOR). À chaque round, elle tente une attaque puis d’ouvrir la porte. Elle a l’initiative.

FOR Isolde : 9.
Jet : 16, échec.

ATT Isolde : 10
Jet : 11, échec.

ATT Spectre : 6
Jet : 13, échec.

Isolde gagne une nouvelle chance de faire céder la porte.

FOR Isolde : 9
Jet : 16, échec.

ATT Isolde : 10
Jet : 8, réussite.

Le spectre subit (9x2 : 18) + 16 + (1d8 : 4) + (1d3 : 2) = 40 dégâts, divisés par 3 : 13
Il reste au spectre 53 PVs

ATT Spectre : 6
Jet : 13, échec.

FOR Isolde : 9
Jet : 17.

ATT Isolde : 10
Jet : 2, réussite.

Le spectre subit 18+16+(1d8:4) + (1d3 : 3) = 41 dégâts, divisés par 3 : 14
Il reste au spectre 39 PVs

ATT Spectre : 6
Jet : 5, réussite.

Les attaques éthérées ne peuvent pas être parées. Le spectre utilise un « toucher spectral »

Isolde subit 20 + (4d10 : 7+9+2+5) = 43 dégâts, qui ignorent son END et ses éventuelles armures. Il ne lui en restait plus que 38.
Isolde tombe au champ d’honneur.



Épilogue.



« Benjamin Dupuis. Né en le hameau de Brossac-la-Pieuse, ci-devant Duché de Parravon.
Surnommé le Dogue. »


Le Dogue était à bout de forces. Il savait qu’il allait craquer. C’était ça le plus terrible, en fait – savoir qu’il avait déjà perdu. Il avait bien résisté, malgré tout ; Mais qui ici allait être témoin de son courage ? Trois semaines. Trois semaines maintenant qu’il était enfermé dans une cage. Son corps allait très bien. Parfaitement bien, même. Ses tortionnaires ne lui avaient fait subir nul sévices physiques. Ils n’en avaient pas besoin.

« Fuit le domicile familial à l’âge de dix-sept ans pour devenir diacre de Shallya. Avant qu’il ne puisse prononcer ses vœux, est appelé à servir militairement son seigneur, Chlodéric de Grunère lors du Déluge. Sur les routes, par le chaos de la guerre, il se retrouve à signer un contrat d’une simple croix, étant illettré, pour servir une bande de militaires venus de l’Averland, sous le commandement du capitaine Kaster von Lyncker. »

Trois semaines qu’on lui avait fait répéter en boucle les mêmes détails de sa vie. Tous. Tous, les uns à la suite des autres. Les mêmes questions, répétées inlassablement. Il avait craqué sur absolument tout. Il n’y avait plus un seul détail de son existence qu’ils pouvaient ignorer. Comment il avait aimé Francine. Comment il avait tué son mari à Middenheim...
Il n’avait à présent même plus envie de hurler.

« Combat à Middenheim. Décoré pour héroïsme par le Roi Louen. Établi alleutier par son seigneur, avec une dotation d’une ferme de six hectares et quatorze moutons et un bouc.
C’est ceci pour toute la paperasse. Plutôt bien ficelé… Il faut bien qu’on ait de quoi présenter quelque chose devant les autorités, n’est-ce pas ? »


En fait, maintenant, il avait surtout envie de revoir son chien. C’est tout. Tout ce qu’il voulait.

Son bourreau fit crisser les pieds de sa chaise sur le sol, et se plaça juste devant lui. Il lui attrapa mollement le menton pour le forcer à le soulever, et le Dogue se laissait faire. Il n’y avait même plus besoin de le menotter, maintenant. Il n’avait plus aucune volonté de lutter.

« On va te raser et te faire propre, puis t’habiller. Il faut que t’aies l’air frais.
Bien. Récite-moi ce que je t’ai appris, bon chien. »


Et machinalement, le Dogue ouvrit sa bouge, et fit danser sa langue :

« Mon nom est Benjamin Dupuis, votre Majesté, mais le nom de guerre que j’ai mérité lors de la guerre contre le Chaos est « le Dogue ». Il me fut donné par mon seigneur, sire Chlodéric de Grunère, vassal du Duc de Parravon. Je viens humblement devant vous pour vous rapporter les crimes odieux que mon suzerain a commis envers l’Humanité et l’Empire. C’est un homme jaloux, cruel et cupide. Si je suis venu ici, ce n’est pas parce que l’on m’a promit la moindre récompense. Chlodéric m'a offert des récompenses, je devrais lui être loyal - c'est la bonté et la foi seuls qui me poussent à ainsi le dénoncer. Je me suis battu auprès des Impériaux, ils sont devenus mes frères d’armes, mes camarades fraternels, c’est pour cela que je ne peux pas supporter de voir les meurtres qu’il commet sur vos sujets. Chlodéric souhaite s’emparer de terres qui appartiennent à l’Empire. Pour ce faire, il n’a pas hésité à utiliser ses sergents pour-
– C’est bon. »

Le bourreau avait juste levé un doigt, et le Dogue s’était soudainement arrêté. Il n’était devenu plus qu’un automate. Il déroulait le mensonge d’un air convainquant : On l’avait fait révisé, on lui avait dit de mettre le ton, on lui avait fait répéter son discours au moins une cinquantaine de fois, on avait eu le temps de peaufiner jusqu’à la plus petite syllabe. Ce n'était pas le Dogue qui parlait : Les phrases étaient trop bien construites, trop joliment dites, avec des mots trop compliqués pour le paysan brut de décoffrage et peu causant qu'il était vraiment. Celui qu'Isolde avait pu connaître.
Il était prêt.

Le Sire Sigismond von Jungfreud se leva de sa chaise, attrapa les joues du Dogue et planta son regard de pierre et son sourire dément vers ses mirettes.

« Allons voir l’Empereur, à présent. »




Il faisait froid dans la vallée. Même en étant un natif de Parravon habitué à ces vents frais qui balayaient les hauts-plateaux et les vallons du duché, Yonec ne pouvait s’empêcher de trembler, son corps parcouru par une épaisse chair de poule : Dans ce genre de situation, le mieux restait encore de marcher sans faire d’histoire, le corps réchauffé par l’exercice étant censé oublier le frais du début de matinée. Après tout, on était en début d'automne : Nul doute que plus tard dans la journée, lorsque le soleil sera enfin passé de ce côté des Montagnes Grises et que les nuages auront été tirés vers le ciel comme des rideaux, l’atmosphère deviendra beaucoup plus fraîche, et ce sera l’occasion de subir une averse.

Le baron Yonec de Marsonnie observait les passes de Parravon à l’aide d’une longue-vue. Les mouvements de troupes qu’il observait ne pouvaient que le mettre fort mal à l’aise. Plusieurs soldats impériaux, revêtus de leurs grosses cuirasses, demi-armures et chausses rayées, grimpaient les sentes qui allaient les amener de l’autre côté de la frontière. Voilà deux semaines que l’Empereur Karl Franz avait prononcé la commise des fiefs de sire Chlodéric pour ses crimes ; Une condamnation par contumace, qu’il entendait bien faire exécuter. En réalité, cela voulait dire, pour l’Empire, chercher à rétablir l’ancienne province de Westenmark, éteinte depuis plus d’un millénaire.
Yonec avait bien tenté de négocier avec l’Empereur, mais le témoignage d’un petit gueux, d’un simple roturier au service de sire Chlodéric, avait été le prétexte suffisant pour que Karl Franz ordonne aux ambassadeurs Bretonniens de rentrer à Couronne – Il faut dire que son témoignage s’ajoutait à celui de dizaines de paysans éplorés de la région d’Ubersreik. Pourquoi Chlodéric avait-il décidé d’aller les attaquer ? Lui-même se plaignait de l’exact inverse, et accusait le sire Sigismond von Jungfreud d’avoir dirigé des brigands sur ses propres terres. Du sang avait coulé, et Bretonniens comme Impériaux étaient à présent chacun persuadés d’avoir le bon droit et les Dieux de leur côté.
Alors, ils allaient gaiement se massacrer et s’égorger pour montrer au monde lequel des deux partis était le plus loyal.

« Nous n’aurons plus d’autres choix que de charger. »

Yonec grimaça à la réflexion d’Odric de Bérétis. Il n’aimait pas ce jeune coq. Yonec était un baron, un représentant du Roy en personne ici ; Il lui fallait encore espérer à la paix, et à l’intervention de Couronne dans ce qui n’était encore, pour l'instant, qu’un petit conflit frontalier.

« Ce ne sont que des mercenaires, pas les troupes d’Ubersreik. Ils sont là pour nous tester.
– Comment vous le savez ?
– Leur soleil, il vient de l’Averland. »

Yonec désigna la bannière que certains cavaliers bien en avant portaient à bout de bras.
Odric cracha à terre, par défi.

« De la piétaille qui cherche à gagner sa solde. De la merdaille qui tâtera de nos lances. Pourquoi devrions-nous nous garder de calmer ces lansquenets ?

– Une fois morts, toute prétention à la paix est éteinte.
– C’était pas déjà le cas ? »

Odric rit. Yonec resta de marbre, les lèvres pincées. Devant l’inaction du baron, Odric posa ses doigts à sa bouche, et siffla. Il fit alors un geste de la main à ses sergents-à-cheval, qui guettaient la passe juchés sur des percherons, de solides arcs de cavalerie dans leurs poings.

« Descendez le col et gardez-le en restant cachés. Quiconque passe le pont, vous le fléchez sans hésitation.
– Oui, messire. »

Les sergents dévalèrent alors la colline à toute vitesse, et allèrent rejoindre leurs positions. Yonec grogna.

« Nous payerons tous ce qui se déroulera aujourd’hui.
– Ce sont les chiens chez qui est Isolde. Ne vous rappelez-vous pas de la lettre que nous avons reçu d'elle ? Elle disait être de l'autre côté ! Nous n'avons pas le choix !
– Je sais. Je sais... C'est votre sœur. C'est mon épouse.
Allons tuer ces impériaux. »



IN MEMORIAM

Le Conseil d’État du Reikland annonce tristement le décès du capitaine Kaster VON LYNCKER, survenu le 14 Vorgeheim dernier dans le nouveau Westenmark Impérial.
Enfant de la noblesse de l’Averland, le capitaine Kaster se fait remarquer dès l’âge de seize ans en s’engageant dans le Pistolkorps de Talabheim, promotion « Comte Luitpold », puis en intégrant l’Ordre des Chevaliers du Sang de Sigmar. À l’âge de 26 ans, il est nommé capitaine d’une compagnie des Troupes d’État de l’Averland, puis obtient permission de fonder sa propre compagnie d’aventure, les « Crocs Ferrés de l’Averland ». Il est décoré pour ses services à la frontière Sylvanienne et dans la forêt du Middenland, et engagera également ses hommes lors de campagnes héroïques en Tilée. Lors du Déluge, il combat héroïquement les forces du maudit Archaon avec ses hommes.

Engagé par le Conseil d’État du Reikland pour commise des fiefs Bretonniens frontaliers du Duché de Parravon, en réparation des crimes odieux perpétrés par l’étranger sur notre territoire, il est attaqué par les forces ennemies résistant à son opération de police, tué lâchement d’une flèche par les sergents d’armes du chevalier Odric de Bérétis. Le reste de sa compagnie a subit de lourdes pertes lors de la rixe, beaucoup de braves hommes tués, blessés ou enchaînés par les assaillants.

Nous demandons à tous les bons impériaux de prier pour son âme, et ses frères par le sang versé.




Elle était à bout de souffle. Elle était frigorifiée. Blessée. Elle descendait lentement les marches de pierre du sanctuaire. Anxieuse, elle regarda à nouveau derrière elle, telle une chouette : Personne ne l’avait suivie.
Elle s’engouffrait sous le sol. Disparaissait sous la terre. Elle troublait la tranquillité d’un temple assez ancien pour être plus vieux que toutes les nations et toutes les religions du Vieux Monde. Elle arrivait jusqu’à une étrange source, d’où pulsait le Dhar dans une forme circulaire, qui tentait de se faufiler dans l’atmosphère matérielle malgré les interférences d’un Vortex bien, bien, bien lointain. Une plaie béante dans le tissus de notre existence qui refusait de cicatriser. Un portail vers l’Immatériel

Valitch avait des explications à donner à sa maîtresse.

Il lui restait toujours à vaincre Mourn.


L’aventure d’Isolde de Bérétis s’achève donc ici. Comme toute mort de personnage involontaire, tu as le droit de conserver 75 % de l’XP acquise ; Depuis la page 6, dernière fois que ton XP a été ajoutée et que tu as pu faire des achats, tu as remporté +76 XP supplémentaires qu'il faut mettre sur ta fiche.
Résolution du combat entre le Haruspice et Valitch : Si cela n’a aucun intérêt pour Isolde, cela pourra avoir des conséquences sur le RP de Reinhard à des lieues de là, à Nuln.

ATT Haruspice : 14
Jet : 19, échec.

Valitch lance le sort « Flammes rouges de l’Altération » en version supérieure.

MAG : 14
Jet : 11, réussite.

Le Haruspice subit 40 + (2d10 : 8+5) – (END : 17) = 36 dégâts.
Il lui reste 9 PV.

ATT Haruspice : 14
Jet : 15, échec.

Valitch lance le sort « Flammes rouges de l’Altération » en version supérieure.

MAG : 14
Jet : 7, réussite.

Le Haruspice subit 40 + (2d10 : 9+7) – (END : 17) = 39 dégâts.
Le Haruspice décède.

Valitch tente de s’enfuir du Temple et se retrouve face au spectre qui a fini de tuer Isolde.

ATT Spectre : 10
Jet : 10, réussite.

Valitch subit 20 + (4d10 : 6+6+2+4) = 38 PV de dégâts.
Il lui en reste 20.

Valitch lance le sort « Flammes rouges de l’Altération » en version supérieure.

MAG : 14
Jet : 5, réussite.

Le spectre subit 40 + (4d10 : 4+9+3+1) = 57 PV. L’attaque étant magique, le spectre les subit de plein fouet.
Le spectre est temporairement banni.

Valitch s’enfuie indemne.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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