Eldagsen, petite ville tranquille... ou presque.

[Catuvolcos]

Le bourgmestre semblait complètement paniquer, cette situation avait l’air de le dépasser. Ce n’était pourtant pas compliquer, l’on partait chez le gros marchand, l’ont exploseaient tous, on le jugeait et cette histoire de provisions douteuses étaient réglées. Mais sur le continent les choses étaient toujours plus compliquées, encore un des bienfaits de cette civilisation trop raffinée…

Martin tout aussi déterminés que moi voulait partir à l’assaut dès à présent. Réfléchissant quelques minutes sur un plan qui pouvait convenir au chef du village tout en nous permettant d’avoir les preuves contre les méfaits de Winfried. Me raclant la gorge je pris la parole d’une voie confiante et déterminée.

Très bien ont laisse tomber la technique direct, j’ai compris vous ne voudriez jamais à cause des retombées que cela pourrait causer. Mais comme la dit mon camarade chevalier ce serait vraiment disons, dommageable de ne rien entreprendre et d’attendre oisivement. J’ai un plan qui saura vous plaire surtout qu’il ni a aucun risque pour vous et votre réputation. Alors à la nuit tombée c'est-à-dire maintenant, Martin et moi nous faufilont discrètement jusque chez le marchand et nous tentons de lui subtiliser le contenu d’un de ces tonneaux, que nous ramenons chez vous. Évidemment vous n’avez rien à voir avec ce plan en cas de problème et c’est une initiative personnelle.

Ah oui j’avais oublié, si vous refusez et c’est votre droit de le faire, sachez que je quitte tous simplement le village dès maintenant, ma part du marché à été remplie, c’est hors de question que je passe la nuit comme si de rien n’était surtout avec ces villageois pour qui nous sommes des boucs émissaires parfaits. Vous m’avez compris soit l'on exécute mon plan tout en discrétion soit je m’évanouis dans la nature et vous aurez beau prévenir tout le Reikland comme vous dites si bien, l'on ne me retrouvera pas, c’est clair!

J’avais mis le bourgmestre dos aux murs, il ne pouvait pas refuser mon plan audacieux et a priori sans risque car il savait maintenant qu’avec les coupables normalement trouvés je ne me sentais plus concerné par cette affaire et je n'avais plus aucune raisons de rester ici.

[[MJ] The Puppet Master]

Catuvolcos >> test sous CHA (8) pour persuader le bürgermeister de vous laisser faire : 7 (réussite)

- Faites comme bon vous semble... se résigna Ottmar, mais je ne veux rien savoir de plus. Et si jamais je dois intervenir pour quelque raison que ce soit, vous risquez de vous sentir à l'étroit dans le cachot. Puis, il se tourna vers son fils. Toi tu rentres à la maison... Je t'interdis de jouer les justiciers avec ces trois énergumènes, compris ?!
- Euh, papa Bürgermeister, j'ai pas l'intention de suivre ces deux-là, moi. J''arrête les frais. Alors si tu pouvais me donner ce que tu as promis, histoire que je mette les voiles fissa, ça m'arrangerait.

Heinsenwald tira deux pièces d'argent de sa bourse et les claqua sur son bureau.

- Tiens, voilà pour toi : deux pistoles pour un jour de travail, comme convenu.

Puis, il congédia tout le monde. Veylaïs fit de brefs adieux et une révérence exagérée à ses ex-compagnons avant de partir en sifflotant en direction de l'auberge-relais. Benedikt suivit son père, tête basse et les deux hommes disparurent dans les ruelles sombres du village.

Le soleil avait complètement disparu et la nuit commençait à prendre ses aises en s'étalant doucement sur Eldagsen.

Catuvolcos et Martin de Mavignon se retrouvaient seuls sur la MarketPlatz...

[Catuvolcos]

Ah finalement Ottmar à défaut d'approuver mon plan se résigna à me laisser faire, il avait l’air comme fatigué de tous ces problèmes qui lui tombaient sur le dos depuis peu , se levant il partit en emmenant son fils avec lui qui penaud baissa la tête et suivit son paternel.

Veylais elle ayant l’esprit plus pragmatique préféra partir en ayant pris l’argent au préalable. Elle nous fit une drôle de révérence puis partit dans la nuit. Lui répondant tout aussi sarcastiquement.

Ce fut un plaisir très cher, pas besoin de te dire de faire attention à toi haha!

Laissant partir cette curieuse guerrière, je me retournai vers Martin pour lui sourire, alors que la nuit nous enveloppaient de son sombre manteau.

Bon nous voila les deux, comme toujours. Tu m’avais l’air énervé tout à l’heure quand tu as appris la vérité sur le marchand voilà l’occasion parfaite de te venger de lui. Malheureusement sans violence car oui ici sur l’Empire s'est compliqué et je n’ai pas envie de me retrouver dans une des cages du Bourgmestre.

Voici le plan: En passant par la lisière des bois à côté du village l’on se rend chez le marchand, là on observe si la voie est libre, si c’est le cas on trouve la charrette. Puis l’ont récupéres le contenue d’un de ces tonneaux, si par malheur on ne peut pas il faut au moins voir ce qu’il y a l'intérieur. Enfin on repart tout en discrétion, ni vu ni connu. Alors partant!

Réfléchissant quelques secondes à la situation, je me dis que tout de même l'on faisait cela par pure charité pour des villageois ingrats qui voulaient nous faire la peaux. Enfin cela faisait partie des contraintes lorsque l'on servait le Bien, et qu'importe ces contraintes je ferais toujours triompher le Bien sur l'immonde Chaos.

Il faisait maintenant complètement nuit c’était le moment idéal pour partir, non pas dans un raid de bétail où je ne sais quelle embuscade comme j’avais pu le faire sur Albion, chassant ces heureuses pensé de mon esprit je me mis en marche.

C’est parti pour une autre nuit pleine de mystère!

[Martin de Mavignon]

Grâce à l'intervention de Catuvolcos, le bourgmeister semble t-il avait accepté le plan du druide d'Albion et ce sur le fil, laissant Martin et ses compagnons s'en charger sans aucun soutien si ce n'est eux-mêmes. Et encore ! Benedikt se décida à suivre son père et Veylaïs ne chercha pas plus à tenter les épreuves de la Dame, encaissa sa paye et s'en alla sans faire plus de vagues ! Bah ! Notre bon chevalier aurait crié à la lâcheté et manque de témérité, mais il avait apprit à connaître un petit peu ce brin de femme et savait qu'elle faisait cela par pur pragmatisme pour sauver sa peau et éviter tout soucis. Après tout, Martin et Catuvolcos, seuls à présent sur la place de la ville, tentait d'aider des villageois qui avaient souhaités les pendres plus tôt afin de régler tout leurs soucis et Martin comprenait que l'on veille lâcher l'affaire et partir au loin, après tout, il est vrai que cette ville risquait d'implosée d'ici peu ! Ahhhh, les villageois, toujours une source à problèmes si ils n'étaient pas bien gérés et entendus ! Et c'était malheureusement ici le cas...

Mais Martin avait fait un serment sur le nom de sa famille, et il s'était engagé dans cette quête, donc autant aller jusqu'au bout même si les chances que le contenu de ces étranges tonneaux soit liés a meurtre de Yanri étaient assez faibles...au moins cela serait toujours l'occasion de rendre service à des villageois dans le besoin, qui ne le méritait peut-être pas, mais qui ne méritaient pas pour autant qu'on leur tourne le dos comme faisait les autorités de l'Empire !

Ecoutant Catuvolcos exposer son plan, Martin répondit rapidement :

- Tu a la en effet bien raison mon ami. Mieux vaut tenter l'approche délicate, je comprend bien la mesure que de ne pas user de la violence pour attiser les flammes qui risquent d'embraser la ville d'ici peu ! Va ! Montre moi le chemin, je te suit, nous allons régler cette affaire à deux, comme d'habitude !

Et sur ce, le chevalier errant se mit à marcher à la suite du druide.

[[MJ] The Puppet Master]

Ainsi fut dit, ainsi fut fait...

Les deux compères se retrouvèrent, encore, à devoir agir seuls. Ils commençaient à en avoir l'habitude mais la déception était toujours présente lorsque les autres venaient à choisir une voie différente, voire même leur tournaient le dos. La confiance en leurs semblables s'étiolait un peu plus à chaque fois. Les humains d'où qu'ils fussent étaient bien tous les mêmes : égoïstes et sans courage, mais pas le bretonnien et l'albionais, heureusement.

Quittant le village rapidement pour trouver refuge sous le couvert des arbres et arbustes en bordure, le duo évolua sans parole et sans bruit jusqu'à apercevoir l'entrepôt où ils espéraient découvrir les secrets du riche marchand.

Tout le long de la progression, Catuvolcos avait senti une présence à leurs côtés mais n'en avait pas paru gêné. Au contraire, l'ovate avait perçu, au plus profond de son être, la bienveillance de Danu à son égard. Le chevalier de Mavignon n'avait pas semblé prêter attention à tout ça, alors l'albionais avait été conforté dans son idée que lui seul avait pu comprendre que la « Mère » veillait sur eux et que leur but était juste. Ce fut alors que la nuit lui était apparue plus claire, moins mystérieuse ; il s'était soudain senti mieux que jamais et cela l'avait empli de joie.

Les deux grandes portes de l'entrepôt étaient fermées et aucune lumière ne s'échappait des lucarnes, trois petits trous noirs percés dans le mur de pierre, qui se trouvaient à huit bons pieds* au dessus du sol et par lesquelles un homme fin pouvait se glisser s'il parvenait à s'y hisser.

* 1 pied = 30 centimètres

[Martin de Mavignon]

Le chemin jusqu'à l'entrepôt du marchand fut rapide et très silencieux, le duo poursuivant sous couvert de la forêt à l'aide de la lumère de la lune, un signe de bonne augure de la part de la Dame pour sûr ! Le chevalier était assez impatient d'en finir avec cette histoire, aussi donc pressait-il le pas pour arriver à l'entrepôt. Une fois ce dernier en vue, le duo se posa dans un coin pour l'observer, Martin scrutant le moindre potentiel mouvement autour où à l'intérieur...et il ne semblait pas y avoir grand chose, pour ainsi dire même rien du tout.

Cela puait l'anguille sous roche à plein nez, notre bon chevalier errant n'avais nullement confiance, et en fît part à son camarade en parlant bas :

- Un tel entrepôt laissé vide...ce n'est de pas de bonne augure, quelque chose dois clocher. Tu vois quelque chose que t'indiquerait ta "Dame Nature", druide ?

Et en disant ça, le chevalier continuait d'observer, peu confiant. Il aurait bien aimé foncer dans le tas, forcer l'ouverture de la porte et s'éviter ainsi un long détour quelconque, mais cela n'était pas trop dans l'ordre des choses prévues, malheureusement pour lui.

[Catuvolcos]

Alors en pleine progression dans le sous-bois, je commençai à sentir comme quelque chose aux plus profonds de mon être grandir, prendre forme, aux débuts je fus sceptique, mais je me rassurai bien vite en pensant à la Déesse Mère. À mesure que j’avançais je me sentais de plus en plus à l'aise dans cet environnement nocturne. Les contours des feuilles, la respiration du chevalier, l'écureuil s'enfuyant à notre approche, c’est comme si tous mes sens venaient d’un coup de s’exacerber. Danu venait-elle de m'offrir un de ces bienfaits? Une bouffée de joie traversa mon corps et je me mis à progresser avec bien plus d'assurance, je me sentais comme un loup ou un renard en pleine chasse c’était une sensation enivrante. C’est avec un grand sourire sur mon visage et une confiance insolente que je sillonnais dans la nature. Arriver à destination de l'entrepôt, j'écoutai ce que Marin avait à me dire, effectivement cela semblait louche. Lui répondant tout aussi faiblement.

Oui cela me paraît aussi étranger, ce n’est pas…

Un mouvement à ma gauche d’une blancheur fantomatique me fit presque pousser un cri de stupeur. Me retournant instinctivement la main poser sur le manche de ma hache.

Du calme voyons, c’est donc toi.

Je me retrouvais nez à nez avec un, un familier qui me parlait par télépathie! Oui aucun doute sa consistance magique et blanche. Ces magnifiques yeux émeraude et sa forme de totem renard. Comment était possible il devait y avoir un autre druide tout près.

Ha pas très futé en plus.

Quoi il venait de lire dans mes pensés! Cela ne voulait dire qu’une seule chose, c’était mon familier! Moi un simple néophyte comment pouvai-je avoir l'honneur de recevoir mon familier si tôt. C'était à peine croyable, il ne...

Oui, oui il faut croire que tu as pris de l'expérience depuis ton arrivée sur le vieux monde. Me répondit le renard malicieusement.

J’ai tellement de questions à te poser.

Question qui attendront tu n'as pas quelque chose a faire non.

Bien dit, en parlant de faire quelque chose tu pourrais traverser ce mur et me dire si tu vois quelque chose de suspect si te plaît, je suis normalement assez près du mur pour te permettre de t'éloigner de moi suffisamment.

Facile

Alors que la forme spectrale du renard, flottait tranquillement en direction du mur. Je ne pus m'empêcher d’avoir une larme de joie coulant le long de ma joue pour se perdre dans ma barbe.Moi avoir un familier c’était plus qu'un privilège, peu de Druides en Albion en possédait et surement pas des Druides de mon niveau. Pensant à la tête que feraient les vieux dDuides s'ils apprenaient cela je dus m'empêcher de rire. Je prendrais le temps de remercier Danu comme il se doit et de faire plus ample connaissance avec mon nouvelle ami après cette opération, j’avais d’ailleurs toutes la nuit et je me sentais si bien sous ce ciel nocturne. Me retournant vers Martin avec un grand sourire illuminant mon visage.

Dame Nature comme tu dis ma récompenser, si la zone est claire je te fais la courte échelle pour que tu te faufiles? je crains pour ma part d'être un peu trop large.

[Martin de Mavignon]

Martin écouta son compagnon tout en continuant de fixer l'entrepôt :

- Hum...pourquoi pas. Je ne promet rien, mais dans le doute, je préfère ne pas me défaire de mon matériel. Je verrais ce que je peut faire à l'intérieur. Va pour ce plan, si tu te sent prêt, à ton signal Catuvolcos.

► Afficher le texte

Réponse très courte mais nécessaire ^^'

[[MJ] The Puppet Master]

Après avoir rappelé à Catuvolcos qu'il n'était pas un animal de compagnie mais bien la manifestation de Danu au près de lui, le familier s'en fut vers l'entrepôt dont il traversa le mur avec autant de facilité que le poisson qui fend l'eau de la rivière. Quelques secondes plus tard, il reparut à la vu de l'ovate et vint lui signifier qu'il n'y avait aucun danger.

Quand Catuvolcos en informa son compagnon chevalier, celui-ci resta interloqué devant une telle affirmation alors qu'il leur était impossible de voir ce qui se trouvait dans l'entrepôt depuis leur position.

[Martin de Mavignon]

- Par la tresse de la Dame, comment fais-tu cela druide d'Albion ?

Le chevalier secoua la tête face aux propos de Catuvolcos, l'empêchant de parler :

- Bah ce n'est ni le temps ni le lieu. En tout cas je te fais confiance quand au fais que les lieux sont désert de toute menace. Alors ne perdons pas de temps, allons-y !

Puis se levant lentement, le chevalier se mit à courir le plus légèrement possible vers l'entrepôt, toujours aux guets sait-on jamais, avant de se mettre en position en attendant son camarade. Une fois ce dernier arriver, notre bon chevalier se prépara à prendre la courte échelle de Catuvolcos pour passer via la fenêtre de l'entrepôt, priant pour que son équipement survive à la chute une fois de l'autre côté.

- Humpf ! Par la Dame !

Ayant mal atterit sur le sol, Martin avait su au moins être un minimum discret dans sa chute, grognant à voix basse. Après avoir signifié à son camarade à voix basse qu'il avait bien atterit de l'autre côté de l'entrepôt et vérifier l'intégrité de son équipement, le chevalier se dépoussiera et commença alors à observer son environnement, se mettant en recherche de l'un des fameux tonneaux dont avait parlé le druide. Ne sachant pas à quoi à s'attendre comme contenu s'il en trouvait un, le chevalier errant appréhendait tout de même un peu la situation pour sûr, persuadé que quelque chose ne pouvait s'empêcher de clocher.

Mais il était là, à la recherche d'un tonneau désormais, trop tard pour espérer reculer donc !