[Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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Martin de Mavignon
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Martin de Mavignon »

Martin avait suivis toute la scène d'un visage méfiant et lorsque la situation avait commencée à s'envenimer, il avait poser sa main sur la garde de sa lame, prêt à dégainer et trancher dans le vif du sujet, car il semblait bien que ces hommes, bien que ne comprenant que de très légères brides de leur conversation, n'avaient clairement pas une position amicale vis à vis du chevalier errant et du druide d'Albion ! Heureusement, pour les hommes du village bien sûr, un gars plus petit et malingre vint s'interposer et s'adressa aux deux étrangers. Martin ne comprit pas grand chose, mais voyant la réaction de Catuvolcos, décida de faire de même, la tête de Robert toujours accrochée à sa ceinture comme "trophée" de leur victoire sur la créature du mal qui avait rongée le pauvre homme.

Les deux aventuriers pénétrèrent ainsi dans une bâtisse un peu plus large que les autres, bien mieux décorée et plus confortable que celle du forestier qui les avaient accueillis un peu plus tôt. A l'intérieur, une grande pièce qui ressemblait à une sorte de bureau primitif, avec quelques meubles et un gros bureau au centre tandis qu'une petite cheminée se trouvait dans un coin. Un escalier au fond de la pièce menait à un étage supérieur de la bâtisse, vraisemblablement la où habitait cette personne, tandis qu'il s'agissait ici de son lieu de travail. Et Martin avait dors et déjà deviné qu'il avait à faire au chef du village, qui pourtant ne se donnait pas de grands airs avec sa petit taille et musculature.

Tandis que le chef s'asseyait à son siège et invitait les deux inconnus à s'approcher, Martin et Catuvolcos purent voir assise sur une chaise faisant face au bureau Héléna, toujours aussi bien habillée et droite comme une image, fixant l'arrivée des deux hommes avec un grand sourire. Une fois tout ce petit monde arrivé, les gardes accompagnant le chef fermèrent la porte derrière eux, veillant dès lors dans le fond de la salle derrière le chef, comme des chiens de faïence tentant d'intimider maladroitement les arrivistes. Martin, et probablement Catuvolcos, n'avait nullement peur et trouvait au contraire ces guerriers pitoyablement vêtus et armés.

Le chef tapota alors sur ses doigts, fixant les trois arrivistes. Il se racla la gorge et parla alors en commun, Héléna se chargeant toujours de traduire pour Catuvolcos.


- Alors laissez moi résumer vous voulez bien ? Vous trois arrivez dans cet humble village, MON village, pas plus tard que hier soir, et ce matin même, je vous voit arriver deux d'entre-vous, au centre du village, la tête de MON forestier sur votre ceinture comme des chasseurs ? Donnez moi une bonne raison de ne pas vous faire exécuter sur le champ !

Martin qui se faisait un peu chier en restant debout comme ça sans rien faire, si ce n'est écouter les jérémiades de ce singulier personnage, décrocha la tête de Robert de sa ceinture et vint alors littéralement la poser sur le bureau du chef du village, éclaboussant un peu ce dernier du peu de sang qu'il restait de la blessure fatale de Robert. Le chef se leva vivement avec une expression de dégoût tandis que les gardes s'avancèrent mais furent stopper presque aussitôt par un mouvement de main du chef. Héléna retint une expression de dégoût tandis qu'elle détournait le regard, se sentant vite pas très bien, mais traduisant toujours pour le druide.
Le chevalier prit alors la parole :


- Robert nous avait demandé de traquer la bête qui terrorisait votre village depuis quelques semaines. Il est apparu que ce cher forestier était en réalité celui possédé par le mal et qui se transformait chaque pleine lune en créature infâme semant la désolation sur vos terres. Nous avons donc, avec mon camarade ici présent, prit la peine de mettre fin au massacre et de libérer Robert de sa malédiction. Voici donc ce qu'il en reste. Il ne causera plus de tort à présent désormais.

Le chef du village resta alors silencieux après la déclaration du chevalier. Il sembla perplexe quelques instants puis finit par entre ouvrir la bouche et...
Martin de Mavignon, Chevalier Errant Bretonnien
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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Traversant la maison chichement meublée et décorée pour enfin se retrouver dans une pièce qui comportait un bureau en chêne et plusieurs étagères de ce qui me semblait être des registres et des livres. Des livres! Je n'en avais que très rarement vu et là là devant mes yeux s’en trouvaient bien plus que tout ce que j’avais pu voir. Mais ces ouvrages n’étaient pas pour le moment ma préoccupation principale. Je pus voir dans la pièce attendant sagement Héléna qui nous lança un beau sourire.   
ImageBonjour messieurs, je constate que la chasse à été fructueuse.


Le petit homme prit place derrière son bureau tandis que Martin et moi restons debout, je m'appuyai contre un rebord de fenêtres tout en gardant un œil sur les deux laquais postés devant la porte.
Le malingre commença à vraiment mal nous parler avec ces grands airs, et nous menaça même de mort, ce qui avait tendance à sérieusement m’irriter. Cependant  Martin m’arracha un sourire en posant le trophée sur son bureau et par la même occasion éclaboussant le chef. Le chevalier dut lui réexpliquer brièvement la situation, cela eut l'air de calmer le chef qui croisa les doigts et réfléchit un moment avant de reprendre la parole.

Très bien, voyez-vous la mort de Robert me mets dans une situation plutôt embarrassante par rapport à des affaires qui ne vous regarde pas. Voilà ce que nous allons faire dans l'intérêt de tous, je vais fermer les yeux concernant le meurtre de Robert, mais vous allez porter une missive à un de mes amis à Ubersreik. Et si d’aventure vous n'acceptez pas, vous ne pas donner la lettre ou autres, comptez sur moi pour vous faire un avis de meurtre, vous serez recherché dans tout le Reikland, je vous le promets! Ai Je étais assez clair?
Nous demanda-t-il dans un sourire arrogant.

Cette fois c'en était trop, me redressant de toute ma stature et fixant cette ordure, j'explosa de fureur.

Écoute-moi bien espèce de semi-homme! Nous venons de vous débarrasser d’un fléau, chez moi n’importe quel guerrier un minimum ambitieux t’aurait défié pour prendre ta place, tu vas nous laisser partir! Sinon le Reikland comme tu dis nous rechercha pas pour la mort de Robert mais pour la tienne! Alors maintenant....
ImageIl SUFFIT!
Alors que la tension était à son paroxysme l’intervention d’Héléna prit tout le monde de court.
ImageMessieurs calmez-vous, toi Catuvolcos silence! Vous le Maire écoutez-moi bien! Vous allez nous donner cette lettre, que nous allons bien évidemment remettre à l'intéressé. Mais montrez-vous un peu plus raisonnable mes compagnons viennent probablement de sauver votre village alors la moindre des choses est de ne pas nous menacer, compris!
Dis donc je ne l'avais jamais vu aussi énervée, comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Mais ce Maire comme elle l'appelle, mérite quand même une bonne correction.
Reprenant ses esprits le maire se leva et  d'une voie qui se voulait plus apaisante reprit parole.

Bon d’accord plus de menace ni rien d’autre promis, je vous donne la missive ainsi que des vivres pour le voyage, la personne se nomme Horst Rader il se trouve dans le quartier de la guilde des bouchers vous verrez rien qu'à l’odeur vous ne pouvez pas rater ce lieu. C’est vrai je me suis un peux emporter mais croyez-moi la mort de Robert risque de me faire perdre pas mal d’argent. Alors marché conclu?     

L’argent, mais il n’avait que ce mot à la bouche, la mort d’un de ces hommes ne le marquait pas plus que ça. Comment ce village pouvait vouloir garder un individu si malveillant à sa tête, j’allais lui répondre par une réplique bien sentie mais je vis poser sur le moi le regard noir d’Héléna…

J’accepte pour cette fois, de toute façon nous comptions passer par Ubersreik, mais que je ne vous recroise plus sur mon chemin car ce ne sont pas vos guignols qui vont m'arrêter de vous rosser!

Tournant les talons sur ces paroles, je quittai la pièce d’un pas rageur. Sortant de la bâtisse je m'adossai sur un puits qui se trouvait être au centre de la place. Essayant de chasser de mon esprit de bien sombres pensées, pour me distraire je regardais la vie s’écouler dans le village: Les paysans partant aux champs, un forgeron s’affairant sur son enclume, un tanneur en pleine découpe... C’est alors que je vis la porte de la maison du Maire s'ouvrir avec Héléna et Martin se dirigeant droit sur moi.  
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Martin de Mavignon
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Message par Martin de Mavignon »

Martin et Héléna eux ne perdirent par leur temps et suivirent Catuvolcos en dehors de la maison du maire, cet être infâme et bouseux qui les faisaient chanter ! Mais ils n'avaient pas le choix désormais...mais heureusement pour Martin, la Dame semblait encore être avec lui ce coup-ci, car cette missive allait les diriger vers l'objet de sa quête : Ubersreik ! Bien que peu satisfait de la manière dont il allait arriver dans la ville, il allait au moins y arriver et pourrait poursuivre les dessins que dessinait la Dame à son encontre. Il avait hâte de tomber sur de nouveaux monstres et dangers afin de prouver sa valeur, au combat et dans la vertu qui anime son coeur et ses actes !

Rejoignant Catuvolcos, suivis de près par la prêtresse de Shallya, Martin se posa également près du puits, observant silencieusement la vie du village qui s'éveillait doucement et suivait son train de vie quotidien. Cela rappelait grandement à Martin son village natal de Mavignon. Il était à présent loin de sa famille, de son village, de son passé...mais son regard et son coeur étaient tournés vers l'avenir, et si il était parti en simple écuyer, il reviendrait en grand chevalier digne des 13 compagnons, couvert de gloire et de vertu, en ayant pourfendu les ennemis de la Dame et du Bien, faisant trembler de terreur les entités du mal !

Mais sortant de ses pensées, le chevalier se ressaisit par rapport à l'instant présent et reporta son attention sur le druide d'Albion qui semblait tout autant remonter que le chevalier envers le maire décrépi de ce village. Néanmoins, ils avaient éviter le pire, et l'avenir leur tendait les bras.
Héléna prit alors la parole, d'abord en Reikspel puis en commun pour se faire comprendre des deux hommes :


- Je pense qu'il est temps que nous y aillions messieurs. Un long chemin nous attends encore, et qui sait où va t-il nous mener...et Ubersreik est encore à une certaine distance par rapport à ici. Qu'en dites vous ?

Martin approuva alors l'idée de la tête. Plus rien ne les retenaient ici à présent, ils étaient libres de partir pour Ubersreik, voir plus loin encore dans le Reikland...une terre propice aux aventures et aux quêtes honorables, qui rendrait sûrement la Dame fier et ferait alors de Martin un véritable chevalier, non, un parangon de la lumière contre l'obscurité ! Il n'avait qu'une hâte, continuer sa quête, toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus loin !
Oui, il était prêt ! Prêt à affronter tout ce qui se dresserait sur son chemin !
Enfin...pour l'instant.
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 29 nov. 2017, 18:25, modifié 1 fois.
Raison : +18 Xp + 5 Xp bonus pour avoir survécu | Total 80 Xp (fiche mise à jour)
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Catuvolcos
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Re: [Martin & Catuvolcos] Loin de chez soi (Rp libre)

Message par Catuvolcos »

Le groupe se remit vite en marche, désireux de quitter cet endroit plein d’ingrats. Les gardes nous regardaient d’un mauvais oeil, il fallait que je parte rapidement avant que mon sang ne chauffe trop. Prendre la route me fit le plus grand bien, je pus expier ma colère dans l’effort que représentait la course suivant en foulée régulière l’étalon du chevalier. Me retournant une dernière fois je pus voir disparaître à l’horizon le village, j’eus une dernière pensée pour Robert. Le soleil était à son zénith quand Martin fit ralentir sa monture pour aller ensuite l'arnacher à un arbre la laissant brouter tranquillement l'herbe fraîche aux alentours. Un tronc couché le long du sol fut transformé en banc, et tout le monde se préparait à manger un bon repas pris sur les provisions de ce rapace de Maire. Je mourrais de faim, il faut dire que depuis la fin de la nuit j'étais debout, j’avais entre autres courut surement une vingtaine de kilomètres et avant ça terrasser un lycanthrope, Martin aussi d'ailleurs, bien qu’il mangeât plus raisonnablement que moi qui dévorait mon plat à une vitesse prodigieuse. Alors repu j’avais quelques éclaircissement à demander à Héléna.

Dites-moi, pourquoi avoir tant insisté pour rendre service à cette ordure de Maire, il ne le méritait pas, Martin et moi auraient pu tout simplement lui casser la figure?

Me regardant de ces yeux verts d’un air amusé, qui j’espérais ne m’aurais pas fait encore rougir elle me dit.
ImageAh les Hommes… Parfois dans la vie la subtilitée peut soulager de bien des problèmes, évidemment que nous n’allons pas donner cette lettre, mais bon j’ai préféré éviter qu’il y ait du grabuge supplémentaire dans le village. Ces menaces étaient des paroles en l’air. Pour commencer Wurfel appartient à Ubersreik qui est une ville franche, c'est-à-dire ne dépendant pas administrativement du Reikland donc déjà pas de problème de recherche au niveau de la région. Les seules personnes que ce vautour peut nous envoyer sont ces gardes, je pense que qu'a vous deux ce ne sera pas un problème, tous les villageois nous ont vus avec la tête d’un garou penses-tu que le maire puisse nous accuser de meurtre. Enfin bon essayons d’oublier cette triste histoire.
Ah, heu, je n’y avais pas pensé, moi qui vous estimais en parangon de l'innocence et de la bonté, mais du coup qu’allons-nous faire de cette lettre?
ImageCette lettre et bien je vais la lire pour commencer. Hum… Voyons pour faire simple elle parle de perte d’argent, Robert était une sorte de braconnier au compte du maire et sa mort va lui faire annuler sa juteuse affaire avec le dit boucher, des affaires bien louches si vous voulez mon avis enfin bref. Et Catuvolcos sache que je sers peut-être Shallya mais je ne suis pas si innocente que ça!
Tout en me disant cela elle me fit un clin d'œil qui cette fois j’en suis sur me fit rougir comme si je m’étais peint le visage avec du sang frais, elle déchira la missive et l’éparpilla aux quatre vents d'un air amusé.

Alors que Martin préparait sa monture et que Héléna rembalait notre barda, je ne pus m'empêcher de penser à mon île natale et à la mission que l’on m’avait confiée, le monde était vaste, mais qu’importe je trouverais ces oracles et les préviendrait du danger qui règne chez nous, la barrière devait être relevée! Qui sait quels dangers m’attendent au tournant, mais que représentent-ils face à ma foi en la Mère de toute chose, je marche dans ces pas et je suis avec ferveur le chemin qu’elle a tracé pour moi. C’est le cœur plein de détermination que je reprenais la route mais aussi l’esprit léger en pensant à la tête du Maire lorsqu'il apprendrait pour sa lettre.

Le temps était radieux pas un nuage à l’horizon, dans cette partie rurale du Reikland l'on put à ce moment apercevoir chevauchant face à l’astre solaire un noble chevalier, une belle damoiselle suivie de près par un étrange individu tout en sueur, qu'elle aventure allaient encore leurs tomber dessus, ça seul le temps nous le dira...

FIN
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 29 nov. 2017, 18:26, modifié 1 fois.
Raison : +23 Xp + 5 Xp bonus pour avoir survécu | Total 87 Xp (fiche mise à jour)
Catuvolcos, Voie du Druidisme
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