Des âmes égarées. [Odyss]

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Petite précision, comme tu le sais nous sommes dans le Talabecland maintenant, or notre RP se déroule toujours dans la section "Reikland", il est tout à fait normal que pour le moment je n'ai pas fais encore le switch, c'est plus une question pratique on va dire, mais très prochainement nous changerons ^^
Test de charisme (10*) = 16 (échec)
Arrivant devant la demeure du représentant de Werder, Odyss fut donc confronté aux deux gardes chargés de surveiller l'entrée, ne prêtant au tout début aucune attention à l'initié, trop occupé à se raconter une conversation dont à ce que l'on pouvait entendre, concernait la dernière beuverie à laquelle ils s'étaient livrés, ils furent tout de même obligé de se taire lorsque le représentant de Sigmar les convia à le mener sur le champs à l'autorité local.
L'un des deux hommes, fâché d'avoir été coupé dans sa conversation avec son camarade, s'avança alors d'un air menaçant.


"Et moi je suis l'Empereur en personne... Allez du vent mon gars, on a pas que ça à faire..."

Le soldat se remit alors à parler à l'autre soldat comme pensant que cette mise en garde suffirait à se débarrasser de l'opportun, mais il n'en fut rien lorsqu'il vit que Odyss n'avait pas bougé d'un pouce, et ne comptait d'ailleurs aucunement partir d'ici sans obtenir satisfaction à sa demande.
Le soldat posa alors un regard noir envers l'homme de foi, et monta le ton :


"Dis donc tu comprends pas quand on te parle ?! Circule on t'a dis, ou alors..."

Mais alors que le garde allait se montrer bien plus menaçant, un petit sifflement calma son geste, et derrière lui, au niveau de la porte de la demeure, un homme venait d’apparaître. Au vue de son uniforme, c'était aussi un soldat, mais dont la qualité de son armure faisait penser, qu'il était bien plus gradé que les deux sentinelles avec lesquelles Odyss venait de dialoguer.
Le soldat se calma alors tandis que son camarade restait toujours silencieux. Remontant les quelques marches qui le séparait de son supérieur, un dialogue s'ensuivit entre les deux hommes, sûrement le supérieur voulait savoir ce qui était à l'origine de cette tension dont faisait preuve la sentinelle à l'égard de Odyss.
Après quelques instants, le nouvel arrivant dévisagea un court instant l'initié de Sigmar, l'observant de bout en bout, puis il donna une instruction à son subordonné, puis entrant dans l'édifice d'où il était venu, il disparu.

La sentinelle s'approcha alors et s'adressa à nouveau au disciple de Sigmar.

"Veuillez patienter."

Sans plus d'explication, une longue attente de quelques minutes s'ensuivit, et ce dans un silence total.

Ce fut alors que enfin, l'homme apparu plus tôt, se remontra à nouveau, en faisant signe à Odyss de venir à son niveau et de le suivre. Les deux sentinelles le laissèrent donc passer sans un mot.
Entrant enfin dans le plus grand édifice de la ville, Odyss fut guidé à travers un long couloir assez sobre, où sur les murs, siégeaient quelques tapisseries représentant quelques personnages influents de l'Empire, mais aussi représentant les emblèmes et les couleurs de l'Empire ainsi que du Talabecland. Il n'y avait aucune extravagance dans la décoration, et tout semblait indiquer que même si cette maison était sûrement la plus grande de la ville, son propriétaire ne semblait aucunement être riche. Sûrement faisait il simplement partie d'une moindre famille de noblesse où de bourgeoisie de la région.

Enfin, Odyss fut amené dans une salle où siégeait en son centre une grande table où dessus se trouvait quelques nourritures diverses et variés, et où un homme de forte corpulence et au crâne dégarnie mangeait dans un silence morbide.
L'homme s’empiffrant, se décida alors à lever les yeux vers son hôte, l'observant avant de se présenter tout en ayant la bouche pleine.


"Soyez le bienvenue... Je suis Victor Zulvan, préfet et à mon grand regret représentant de l'autorité dans ce ... <<village>>"On sentait une forte touche d'ironie et de mépris quand il prononça ce dernier mot.

Le garde qui avait amené Odyss ici, se plaça alors derrière l'initié légèrement en retrait. Tandis que dans la salle, deux autres soldats jouaient le rôle de sentinelles, sûrement pour veiller à la sécurité du préfet. Toujours la bouche pleine, dévorant ce qui semblait ressembler à une cuisse de poulet, il dit avec un certain dédain :

"On m'a dit que vous vouliez me voir et que vous prétendiez être prêtre de Sigmar, portant le nom de Odyss... Bien que à votre style, je pourrais penser que cela est la vérité, quel preuve pouvez vous me fournir que vous êtes bien un homme de foi ? Dans ces temps troublés, le mensonge est chose courante..."

Le préfet s'arrêta alors de manger, gardant ces yeux fixés sur son hôte et attendant une preuve permettant de prouver celui qu'il disait être. Odyss n'allait semble il pas pouvoir échapper à ce "test", qui lui permettrait de montrer patte blanche.

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Odyss
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss s'étonne de l'attitude des gardes de la demeure du dirigeant de Werder. Il sent immédiatement comme une laisse aller qui le dérange. Personne ici ne semble prêt à faire face à la menace qui plane sur la région. Si les fils de la ruine sont au courant de ce fait, il ne fait aucun doute qu'ils pourront facilement se lancer dans une campagne de destruction et de recrutement au nom du seigneur de la ruine.

Au moins, dans cette demeure, il semblerait qu'il puisse avoir au moins une personne susceptible d'être capable d'évaluer correctement la situation et de prendre en compte les éléments qu'il a découverts pour assurer la protection de cette communauté. Malheureusement, cette personne n'est pas la dirigeante de cette communauté et cela va lui compliquer davantage une tâche qui lui semble difficile en raison de l'hostilité qu'il rencontre.

Odyss laisse le préfet faire son discours qui ne l'impressionne guère et qui semble prendre peu au sérieux la situation actuelle. Visiblement il n'apprécie pas ses fonctions actuelles et il n'est pas dans les meilleures dispositions pour l'écouter. Rapidement, Odyss tente de se rappeler s'il a quelques souvenirs dans ses études passées sur la famille du préfet.... avant de répondre à son interrogation pour le moins inamicale.


- Préfet Zulvan, il est inutile que je vous récite les Douzes Prières de la Droiture ou de vous chanter les Cantiques de Sigmar... La situation est urgente et je n'ai pas de temps à perdre avec des démonstrations inutiles. Soit vous accéder à mes requêtes, soit je me retire de votre communauté et j'adresse mon rapport à mes supérieurs au prochain village qui se montrera probablement plus attentif à la venue d'une personne se réclamant membre du clergé de Sigmar et demandant un soutien immédiat.

Avant de poursuivre, Odyss regarde discrètement autour de lui et contrôle la position et la présence des différents gardes.

- En tout cas, ce n'est pas vos gardes qui vont m'impressionner après ce que j'ai vécu avant de venir dans votre village.

Calmement, Odyss se positionne devant le préfet, près à agir si cela est nécessaire. Pour lui, il ne fait aucun doute qu'il pourrait être attaqué à la moindre directive du préfet par ses sbires.

- Maintenant que je suis certain d'avoir votre réelle attention et avant que vous preniez une décision trop hâtive. Ecoutez les évènements que j'ai vécu ces derniers jours ... écoutez de manière très attentive. Il y a quelques jours, sur ordre de mes supérieurs de Grunburg j'ai quitté mon église avec une escorte de gardes impériaux. Il y a deux jours, nous sommes arrivé dans le village de Wörlitz, de l'autre côté du fleuve. Vous devez surement connaître ce village et j'espère pour vous que vous n'y avez pas des connaissances et des amis dans celui ci. Alors que j'avais une convertion avec le prêtre local, le village a subi une terrible attaque de fanatiques du chaos. Le combat fut rude et je n'ai dû ma survie qu'à une chance importante et un sang froid à tout épreuve pour prendre toujours les bonnes décisions au bon moment. Après avoir éliminer mon adversaire direct et constatant qu'il n'y avait plus rien à faire pour sauver cette malheureusement communauté, j'ai pris un chemin détourné à travers la forêt avec une villageoise survivante pour semer nos poursuivants.... ceux ci étant visiblement aidé par des créatures chaotiques qui ne sont pas référencés au sein de notre clergé et doté d'une excellente capacité de traque. Juste avant de traverser le fleuve à bord d'une barque, nous avons dû en détruire une et cela ne fut pas simple.

Odyss regarde tour à tour les gardes avant de vriller son regard avec toute l'autorité qu'il peut sur le préfet.

- Maintenant, que vous connaissez ces évènements, je vous sollicite pour deux points importants : une fois mon rapport rédigé, je vous demanderais de le faire parvenir au clergé de Sigmar à Grunburg, le prêtre Hans Vitheim en sera le destinataire. Enfin, vos hommes ont emprisonnés un vieil homme dans vos cachots. Je souhaite obtenir simplement m'entretenir avec lui. Mes deux requêtes sont minimes pour vous mais essentielle pour mes supérieurs. Il vous sera probablement des plus utiles si je peux affirmer à mes supérieurs si j'ai pu avoir votre soutien efficace et votre aide immédiate. Enfin, je ne serais trop vous conseiller de demander à vos gardes de vérifier les défenses de votre communauté. Ces créatures et ses fanatiques du chaos pourraient s'en prendre à votre village.

Odyss, sans montrer le moindre signe de doute ou d'hésitation, prend une pause détendue pour attendre la réponse du préfet de Werder.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 29 août 2017, 04:13, modifié 1 fois.
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Odyss Teugendorf, Prêtre
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[MJ] Le Loup Blanc
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par [MJ] Le Loup Blanc »

Test de charisme/intimidation envers les soldats (11*) = 8 (réussi)
Test de charisme/intimidation envers le préfet (10*) = 17 (échec)
Tous écoutèrent avec attention le discours de l'homme de foi, et la première des choses que l'on pouvait remarquer, était que aucun de semblait vraiment surpris des informations révélées, comme ci, Odyss n'était pas le premier à faire part du danger qui se dirigeait droit sur eux.
Les soldats se regardèrent alors, intrigués et inquiets, et même le sergent qui se trouvait derrière l'initié ne pouvait cacher sa crainte. Mais tout cela, le préfet l'avait aussi remarqué lui...

C'était le problème des hommes de pouvoir, ils étaient bien trop souvent imbu de leur propre personne, n'arrivant pas à reconnaître la réalité d'une situation quand celle ci se présentait devant eux. C'était la différence qu'il y avait entre un bon chef, capable d'écouter les avis des autres et de les prendre en compte, et celui d'un mauvais, qui n'écoutait que son propre instinct.
Odyss s'était certes montré convaincant, mais avait peut être fait preuve d'un peu trop de confiance envers le préfet, remettant même indirectement sa façon de gérer son propre village en lui conseillant d'augmenter la sécurité...

Le regard du préfet vira au noir à destination de Odyss, et il frappa alors de son poing à nombreuses reprises la table devant lui en hurlant avec rage :


"Assez ! Assez ! Assez !!! J'en ai assez d'entendre toutes ces inepties ! Vous n'êtes pas le premier à me raconter ces... folies ! Je ne veux plus entendre un son sortir de votre bouche !

La colère du préfet était palpable et ce moment de rage avait suffit à souffler les craintes des soldats présent qui même si ils restaient inquiets après avoir écouté Odyss... Ne pouvait se permettre de part leur fonction de remettre en cause l'autorité du préfet Victor Zultan.
D'ailleurs l'homme à la forte corpulence posa un œil mauvais sur le sergent qui jusque là était resté silencieux.


"Ce n'est pas un prêtre que vous m'avez amené sergent mais un fou ! Comme le vieillard de tout à l'heure !"

Prit au dépourvu, le sergent se prépara à s'expliquer, mais d'un geste de la main, son supérieur l'en empêcha, ne préférant rien entendre capable de le rendre encore plus enragé. Puis il s'adressa de nouveau à Odyss sur un ton plus que menaçant.

"Ecoutez moi bien... Vos folles rumeurs ne sont que des mensonges, je connais le genre de personnage que vous êtes... Capable de terrifier les pauvres gens simplement pour remettre en cause leur propre croyance... Ne croyez vous pas que j'ai des yeux partout ici ? Je sais que vous êtes arrivé avec le vieux Gildart au village ! Ce demeuré, que j'ai éloigné de ce village pour ne plus avoir de soucie avec lui... Mais il vous a amené... Et je lis dans vos yeux ! Vous êtes ici pour saper mon autorité !!!!"

La peur de la perte du pouvoir, voila la pire crainte du préfet qui à travers ces propos voulaient prouver que Odyss n'était ici que pour lui nuire, sorte de plan fabriquer de toutes pièces par Gilbert simplement par vengeance. Tout cela ne tenait pas debout, mais dans l'esprit de Zultan... Si...

"Vos histoires ne m’intéressent pas ! Ni même ce qui peut se dérouler au sein du Reikland, ici au Talabecland, nous ne sommes pas niais ! J'ignore même si vous êtes réellement un homme de foi ou pas, mais je saurais le prouver... Sigmar lui même en sera témoin !"

Et l'ordre qui devait arriver, arriva...

"Sergent ! Gardes ! Puisque cet homme désire tant voir le vieillard cinglé que nous avons fait enfermé, et bien dans ce cas... Enfermez le dans la même cellule ! Ils pourront ainsi discuter de leurs histoires stupides de chaotique ! C'est un ordre !"

Le sergent posa alors la main sur la paume de son épée, et sa seconde sur l'épaule de Odyss, pour lui faire comprendre qu'il faudrait le suivre, sans opposer la moindre résistance, les deux autres soldats présents s'avancèrent aussi, prêt à intervenir au cas où.
Qu'allait faire Odyss ? Le dialogue était devenu stérile, se battre était une option mais conduirait sans doute à une fin tragique, où bien allait il accepter d'être amené au cachot ? Alors que l'initié de Sigmar savait qu'au plus profond de lui que Nathalia attendait son retour, sa vie étant toujours en jeu sans les soins adéquates... Le temps était donc quelque chose qu'il n'avait pas.

Tu peux poster à la suite, ensuite je lancerai un nouveau sujet au Talabecland pour plus de logique, j'attendais juste le bon moment pour faire la bascule

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Odyss
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

Message par Odyss »

Odyss est persuadé que son discours a eu un impact sur les gardes et en particulier sur le sergent. Il était presque certain que ce petit préfet préfère asseoir un semblant d'autorité sur cette communauté que de réellement prendre en considération le bien de ces concitoyens. Odyss sourit en voyant le préfet vociféré sans prendre réellement la peine d'écouter et de comprendre les informations qu'il vient de lui donner.

- En effet préfet, assez .... assez de voir une personne imbue de son autorité et qui ne se préoccupe pas des menaces qui pèsent sur sa communauté.... Assez de voir des hommes qui n'ont pas la sagesse de voir ce qu'ils ont sous leurs yeux. Malgré cela, préfet, je prierais pour votre âme lorsqu'elle rejoindra Sigmar.

En disant cela, Odyss jette un oeil au sergent et aux gardes.

- Sergent, pas la peine d'exécuter l'ordre inepte de votre préfet. Conduisez moi au cachot comme il vous l'a ordonné. Je vous suis. Le préfet Zultan a parfaitement raison sur un point, je vais pouvoir discuter avec le vieil homme qui s'y trouve.

Odyss se tourne alors vers la sortie pour suivre le sergent et au dernier moment se retourne pour adresser une dernière remarque au préfet

- Préfet Zultan, vous aviez le choix entre la voie de la sagesse et de la raison et la voie de la folie et de l'aveuglement. Sachez que je m'en souviendrais le moment venue et, Sigmar, m'en soit témoin, lorsque les évènements de Worlitz se reproduiront ici, vous en porterrez l'entière responsabilité.

Sans laisser le préfet répondre, Odyss se tourne vers le sergent, visiblement le seul homme avisé de cette assemblée.

- Je suis à vous sergent.
Modifié en dernier par [MJ] Le Loup Blanc le 15 oct. 2017, 01:07, modifié 1 fois.
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Odyss Teugendorf, Prêtre
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Re: Des âmes égarées. [Odyss]

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