[Lara Keller]

Le Reikland est une province vaste, populeuse et prospère. Sa couleur est le blanc, mais certains régiments, comme les célèbres Joueurs d'Epées de Carroburg, ont leur propre héraldique. C'est l'Empereur Karl Franz Ier, Comte Electeur du Reikland, qui dirige cette province, depuis la plus riche cité de l'Empire, Altdorf.

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[MJ] The Puppet Master
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Re: [Lara Keller]

Message par [MJ] The Puppet Master »

No problemo. Même si tu outrepassais, je m'adapterais.
Camouflage : jet caché
Lara se fit aussi fine et petite qu'elle le put, elle se plaqua tant et si bien qu'elle avait l'impression de faire partie intégrante du rocher.
Rapidement, les quatre ombres dansantes devinrent des silhouettes on ne pouvait plus humaines. Les deux premières tenaient bien haut une torche et de l'autre main une lame courbe, alors que des deux dernières l'une était armée d'une lance et l'autre d'un petit arc. Tombant directement sur les acolytes de Lara, aucun homme ne chercha après elle et ils entreprirent de chasser les intrus en hurlant.
Sans demander leur reste car se voyant en infériorité numérique, les deux compagnons de la chasseuse détalèrent promptement poursuivis par les occupants des lieux.

De ce que Lara pouvait en juger, la voie était désormais libre... Devant elle, la galerie qui continuait à s'enfoncer dans la colline demeurait faiblement éclairée et était devenue silencieuse.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
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Lara Keller
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Re: [Lara Keller]

Message par Lara Keller »

Etait-ce le silence vespéral qui rendait tout nouveau son bien plus bruyant que durant la journée, ou était-ce simplement l’un de ces nombreux mystères qui hantaient la nuit ? Qu’importait la raison ; les faits étaient là. Ses bruits de pas alors qu’elle avançait silencieusement parurent étonnement fort à la jeune femme. Lara s’orientait dans la grotte comme un loup en chasse, à ceci près que la bête ignorait si elle allait vers la forêt ou le lac…

La jeune chasseuse se hâtait, dans l’obscurité, trottinant d’un pied léger sur la terre durcie, remontant la galerie souterraine. Elle avançait prudemment, aussi furtivement que possible, se faufilant entre les quelques rochers, longeant les parois fraiches de la grotte. Elle ne tenait pas à se faire prendre, particulièrement à présent que ses deux compagnons avaient fait demi-tour. Que feraient les occupants des lieux s’ils la prenaient en flagrant délit ? Peut-être ne valait-il mieux pas y penser, sous peine de risquer de doucher la flamme de courage qui brûlait en Lara.
Elle continua d’avancer comme un fantôme, se faufilant silencieusement, comptant ses pas et tenant sa rapière à la main. Elle s’arrêta, puis repartit d’un pas lent, fermant les yeux pour laisser ses oreilles lui procurer des informations sur son environnement. L’orpheline savait qu’elle allait découvrir très prochainement ce qui était advenue de Bronwyn…
Modifié en dernier par [MJ] The Puppet Master le 05 févr. 2014, 12:57, modifié 1 fois.
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Re: [Lara Keller]

Message par [MJ] The Puppet Master »

Rapidement Lara parvint dans une cavité aménagée. Des torches plantées dans les parois éclairaient assez les lieux pour qu'on puisse tout voir sans avoir à forcer son regard, une petite table en bois vermoulu flanquée de quatre tabourets et d'un petit banc, un râtelier de fortune accueillant deux arcs et deux épées, une demi-douzaine de paillasses et quelques ustensiles divers (écuelles, seau, etc.). Sur la table, un couteau de cuisine planté dans le bois, une miche de pain noir, plusieurs gobelets de terre cuite et un pichet.
Soudain, une voix de femme résonna suivi d'une autre plus masculine :


- Lâchez-moi, gredins ! Je vous tuerai tous !
- Bon sang, Wolfric, bâillonne-là ! Elle va rameuter la moitié du pays !


De l'autre côté de la cavité par rapport où se trouvait Lara, un renfoncement s'ouvrait donnant sans doute sur une autre alcôve ou une nouvelle galerie.
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Lara Keller
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Re: [Lara Keller]

Message par Lara Keller »

- Lâchez-moi, gredins ! Je vous tuerai tous !
- Bon sang, Wolfric, bâillonne-là ! Elle va rameuter la moitié du pays !


Lara se demanda l’espace d’un instant s’il ne s’agissait pas d’un traquenard. Les ravisseurs avaient peut-être pris connaissance de sa présence et ils cherchaient sans doute à la faire sortir de sa cachette en faisant parler, celle qui semblait être, Bronwym. L’appréhension saisit bientôt la chasseuse, elle connaissait bien ce phénomène étrange qui consistait à faire en sorte que la pire des éventualités possibles ne tardait jamais à prendre forme. Et pourtant elle se devait de continuer et ramener Bronwym saine et sauve.

C’était à cause de ces hommes-là que l’avenir de l’Empire se trouvait dans une situation précaire. Le sang de la jeune femme bouillonnait dans ses veines, et elle s’imaginait déjà le leur se répandant au sol, nourrissant ces terres désormais stériles par les actes qu’ils avaient accomplis en ces lieux. Les cris de la kidnappée s’imposèrent aux oreilles de la jeune femme, et ne tardèrent pas à alimenter la haine qu’elle nourrissait déjà pour ces hommes qui se trouvaient à quelques mètres d’elle.

Et pourtant, ils étaient deux alors qu’elle était seule. Elle doutait fortement de pouvoir vaincre les deux hommes assez rapidement avant que leurs quatre comparses ne reviennent de leur poursuite.

Lara Keller, ayant ravalé cette colère sourde qui la rongeait, ne savait pas à quoi s’en tenir. Aussi prit-elle la décision de rester encore un petit moment parmi le couvert que lui offrait la table, à écouter ce qu’elle pourrait apprendre de ces deux hommes qui conversaient. Elle ne risquait rien à demeurer cachée sans bouger, dans l’obscurité. Aucune ficelle ne la prendrait au piège, cette fois-ci, et les deux hommes dont les flammes avaient grandement altéré l’acuité de leurs regards ne pourraient pas la repérer dans sa tanière d’obscurité. Lorsqu’elle serait en possession de suffisamment d’informations, ou que les deux hommes se cloîtreraient dans un mutisme tacite, n’ayant plus grand-chose à se dire, alors elle choisirait de rejoindre avec d’avantage de discrétion l’alcôve où ils devaient retenir prisonnière Bronwym..
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Re: [Lara Keller]

Message par [MJ] Le Djinn »

"]
Carte des lieux:
Image

Lara resta un long moment à attendre que les deux brigands s'en aillent. Le bruit des torches finirent par remplacer le bruit des voix avant d'être perturbés par celui des pas qui venaient du renfoncement et qui semblaient s'éloigner de plus en plus. La chasseuse attendit que les sons s'étouffent totalement avant de quitter progressivement et sans un bruit sa cachette. C'est également d'un pas de loup qu'elle s'avança dans le tunnel à la recherche de Bronwym.

La grotte était humide et l'air semblait devenir de plus en plus froide qu'à l'extérieur au fur et à mesure que la jeune femme s'enfonçait dans la galerie. Elle put se dire qu'il s'agissait d'un chemin qui ne lui aurait laissé aucune cachette si un des propriétaires des lieux étaient venus à sa rencontre, mais par chance, ce ne fut pas le cas et bientôt elle tomba sur une grande salle éclairée par un brasero posé sur une pile de quatre tonneaux.

La salle était à peu près ronde et tout le fond de cette dernière semblait être remplis de fûts ainsi que de coffres sommairement empilés. Entre eux et occupant une bonne partie de la grotte, Lara put voir que des paillasses avaient été installées. La lumière éclairait faiblement la zone, mais elle permit de voir que les lits de pailles étaient tous occupés par des silhouettes couchées et recroquevillées sur elle-même. Mais sur quoi était tombée la chasseuse ? A sa gauche, elle pouvait voir de la lumière s'échappant d'un autre chemin et elle pouvait entendre des voix indiquant que les deux hommes qu'elle avait entendus tout à l'heure jouaient semble-t-il aux cartes ou à un de ces jeux idiots capables de vous occuper toute la nuit.

Les personnes couchées ne semblaient pas vous avoir vues, sans doute qu'elles dormaient ou qu'elles avaient trop peur de faire du bruit ou encore plus simplement, elles étaient bâillonnées. Difficile de le savoir sans se rapprocher un peu plus.

Nimiel Elanwië voyageait quelque part dans la Reikwald au nord de Nuln. Son voyage l'avait mené jusqu'ici et la raison de celui-ci n'avait que peu d'importance. Car cela avait tourné court. En effet, tandis que l'elfe se déplaçait dans les bois, elle fut distraite un instant seulement par un bruit de brindille derrière elle. Dégainant son arme en un éclaire comme on le lui avait appris, elle ne put rien faire face à la pierre qui lui frappa la tempe, la jetant au sol, presque inconsciente. Refusant de tomber si facilement, elle tenta de se relever, mais quand elle vit deux pieds apparaître devant elle, un second coup violant à l'arrière du crâne eut raison de sa constitution.

Quand elle se réveilla, ce fut pour découvrir qu'elle avait les mains attachées dans le dos par ce qui semblait être une corde et que ses pieds étaient pareillement entravés. Sa tête lui faisait encore mal, mais elle commençait à avoir ses idées claires. En regardant autour d'elle, l'elfe put se rendre compte qu'elle se trouvait dans une grotte faiblement éclairée par un brasero posé simplement sur une pille de tonneaux. En se retournant,Nimiel put se rendre compte qu'elle était avec une demi-douzaine d'autres personnes qui, en vue de leur longue chevelure, étaient toutes des femmes. Elle semblait toutefois être la seul elfe du lot. Sa tête se trouvait près d'un tonneau et d'une pile de caisses et il semblerait qu'elle soit l'une des dernières arrivées, car elle se trouvait dans la rangée la plus à l'extérieur.

En examinant un peu mieux les deux femmes qui se trouvaient le plus proches d'elle, la guerrière se rendit compte que seul l'une d'entre elle avait un bâillon et ne semblait pas être très heureuse de ce fait. L'autre était simplement en train de dormir, ou faisait-elle semblant de le faire. L'elfe ne chercha sans doute pas à le savoir, car autre chose attira bien vite son attention. Dans une autre pièce, deux hommes jouaient aux cartes et ne semblaient pas attentif à ce qui se passait dans cette pièce si, ils devaient s'agir des criminels qui l'avaient capturé. Le nombre de chaises inoccupées semblait indiquer qu'ils n'étaient pas seul, mais aucun signe des autres.
En cherchant un peu du regard, elle put se rendre compte qu'un autre chemin partait vers l'obscurité relative. Mais pas moyen de savoir s'il s'agissait de la sortie ou d'un chemin qui revoyait vers des profondeurs inconnues. La seule chose qui était sûre, c'est que la maîtresse des épées pouvait voir une silhouette accroupie et cherchant à se cachée dans l'ombre. S'agissait-il d'un allié potentiel ou d'un ennemi cherchant à les surveiller discrètement ?[/
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Re: [Lara Keller]

Message par Nimiel »

La sombre forêt de la Reikwald s’enroulait autour de Nimiel en une étouffante étreinte. Des hurlements bestiaux résonnaient au loin et formaient un étrange contraste avec le silence qui habitait ces sous-bois. Les racines noueuses d’arbres décharnés formaient un tapis instable qui poussait l’elfe à faire de grandes enjambées, quand ce n’étaient pas les branches griffues qui descendaient jusqu’à son visage qui ralentissaient encore sa progression. Voilà plusieurs jours qu’elle avait perdu de vue ses compagnons de fortune. Ils avaient voyagé et combattu ensemble pendants quelques semaines des hommes-bêtes, rejetons du Chaos. Ils avaient récolté quelques primes, mais quand l’Asur proposait de poursuivre son voyage plus au sud, la petite compagnie s’était dissoute à Hertburg, petite bourgade du Reikland septentrional. De là, Nimiel avait emprunté une barge pour descendre le fleuve Reik, espérant ensuite rejoindre Nuln où de grandes célébrations étaient sur le point de commencer. S’arrêtant dans un hameau fluvial sans nom, elle avait décidé de continuer à pied en traversant la Reikwald. Malgré les avertissements des Impériaux, elle avait décidé de faire le voyage à travers la forêt seule, confiante en ses qualités d’épéiste et déclarant ses capacités à survivre seule, même dans les territoires les plus sauvages des hommes. Après tout, cela faisait parti de son apprentissage.

Le déroulement de ses souvenirs fût interrompu par un fugace craquement de bois. Dans le silence de cette étouffante forêt, le plus petit bruit renvoyait des échos qui auraient pu être entendus à des kilomètres à la ronde. Saisissant son épée, persuadée de voir bientôt des Hommes-Bêtes en maraude sortir des bois, elle ne pu que contempler une pierre atteindre sa tempe gauche, obscurcissant son champs de vision alors que le choc la faisait vaciller. Si elle tenta bien de se relever et de reprendre ses esprits, c’était peine perdue. Deux bottes vinrent se planter face à elle, avant de s’appuyer sur sa poitrine, la contraignant à rester au sol, de robustes racines s’enfonçant dans son dos. La dernière chose qu’elle vit fut un sourire arrogant, surmonté d’une rude moustache brune, avant qu’un autre coup ne l’envoie dans un sommeil sans rêve.

Elle s’éveilla dans la semi-obscurité d’une caverne, son sol rocailleux éclairé avec peine par les flammes vacillantes d’un brasero surmontant une pile de caisse et de tonneaux. Elle se reteint de crier alors que le chanvre lui mordait les poignets et les chevilles, la contraignant à rester allongée sur le sol dur, que nul paillasse ne pouvait adoucir. Elle remarqua dans un léger soupir qu’elle était encore vêtue de tous ses vêtements. Ainsi, ceux qui s’en étaient pris à elle n’étaient pas des bandits ordinaires ; il y avait quelque chose d’autre chez ces hommes. Précautionneusement, Nimiel tourna la tête, afin de jauger son environnement tout en évitant d’attirer trop l’attention sur elle. Autour d’elle, de malheureuses femmes qui avaient subi le même sort qu’elle. Elles se tortillaient sur le sol, tentant de trouver la position la moins inconfortable possible. D’autres tentaient de trouver le repos malgré l’inconfort de leur situation. Une dernière encore s’escrimait contre le bâillon qui l’empêchait de crier, poussant des cris étouffés auxquels les occupants de la caverne avaient du s’habituer. L’Asur tenta d’établir un contact visuel avec cette dernière ; elle semblait encore la plus à même de tenter quelque chose contre leurs ravisseurs. Communiquant par les yeux et par le peu de langage corporel qu’elle pouvait déployer, Nimiel tenta de faire comprendre à l’humaine qu’elle serait prête à fuir avec elle dès que l’occasion se présenterait. Se tournant sur le flanc, elle remarqua une autre pièce de laquelle, beaucoup plus éclairée que le misérable réduis où elle se trouver. Son épée se trouvait là, sur un râtelier, à quelques centaines de pieds de là… De l’autre côté de la table où deux hommes semblaient pris dans une partie de cartes. Le jeu avait apparemment été interrompu, au vu des mains qui se trouvaient encore face cachée devant de vacantes chaises de bois rude.

Une autre analyse de la pièce révéla à Nimiel qu’un tunnel s’enfonçait dans l’obscurité non loin du lieu où elle avait été allongée. Un faible courant d’air s’en échappait. Etait-ce là un boyau vers la sortie, ou bien mènerait-il vers d’autres profondeurs obscures, inconnues même des hommes qui avaient pris la grotte pour demeure ? Quoi qu’il en soit, l’absence de toute cloison ou même d’une simple barricade semblait indiquer que rien de dangereux n’était venu chercher les bandits jusqu’alors. Se remettant sur le dos, son regard fut attiré par une petite silhouette cachée dans l’ombre, qui semblait l’observer. Plissant les yeux, elle reconnut une humaine, fermement plantée sur ses jambes, qui jetaient de furtifs regards entre les bandits et la pièce où se trouvait l’elfe.

Que faire ? Cette inconnue apportait de nouvelles données dans l’opération. Si elle s’avérait être avec les bandits, alors il s’agissait sûrement d’une sentinelle. Son sexe était peut-être une information supplémentaire. E lle savait mieux que les rustres quels problèmes pouvaient être rencontrés par des femmes en situation de captivité. S’il s’agissait d’une potentielle alliée, alors l’arc qui pendait dans son dos pourrait être d’une grande utilité contre les hommes de l’autre pièce. Enfin, il pouvait s’agir d’un troisième parti, aux motivations inconnues. Peut-être une espionne au service d’une autre puissance, officielle ou criminelle ?
Jusqu’à ce point, Nimiel restait seule. Elle ne pouvait pas réellement compter sur le concours de la femme au bâillon, pas plus qu’à celui de la nouvelle-venue. Mais il fallait agir. Il serait peut-être trop tard ensuite. Rampant le plus lentement possible sur le dos, elle se rapprocha d’une caisse en équilibre précaire un peu plus loin. S’escrimant du mieux qu’elle le pouvait au vu des liens qui la retenaient toujours, elle leva légèrement le coffre de bois. Elle entreprit de le jeter au sol, avec toute la force dont elle était capable, s’aidant de son corps pour compenser la force manquante de ses poignets.

La caisse tomba au sol en un fracas sourd, projetant des échardes de bois sur le sol de la caverne et dans les bras de Nimiel, protégeant son visage. Il n’y avait plus qu’à espérer que le bruit pousserait quelqu’un à agir…
"Sonnez dont la trompette et battez les tambours !
En l'honneur de la guerre et en l'honneur des amours !"

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Re: [Lara Keller]

Message par Lara Keller »

Le silence ne tarda pas à se faire une nouvelle fois entre les deux hommes qui veillaient sur ceux qui dormaient. Mais cette fois-ci, ce n’était plus à cause du manque de discrétion de la jeune chasseuse. Non, ce silence-là était naturel, paisible, propice à la réflexion. Un silence qui mettait tacitement un terme à une discussion, et laissait l’esprit s’évader et vagabonder au gré des pensées, réfléchissant aux paroles qui avaient pu être dites.

Lara avait continué son avancée discrète dans la grotte et avait découvert une nouvelle alcôve, où plusieurs personnes semblaient assoupies. Les deux guetteurs, eux, s’étaient installés un peu plus loin, autour d’une table. Ces deux hommes devaient représenter les sentinelles qu’elle avait craint de voir apparaître sur son chemin de sa lente progression, et maintenant qu’elle les avait plus ou moins sous les yeux, la jeune femme se réjouit de leur absence de discernement dans la manière de surveiller les environs. Elle ne devait pas risquer grand-chose de leur part, ils n’étaient pas cachés et jouaient aux cartes pour faire passer le temps. Leur attention, au lieu d’être focalisée sur les alentour, prêt à réagir à la moindre présence, s’attardait plutôt sur leurs cartes.

La jeune orpheline avança lentement en direction du second chemin, attentive au moindre bruit ou frémissement qui auraient trahi le moindre agissement des personnes endormies. Sa main se resserra fermement sur la garde de sa rapière. Une fois que les guetteurs furent dans son champ de vision, elle porta son regard sur le visage des deux hommes qui jouaient en silence.

Les ombres dansaient sur leurs traits tirés de fatigue, émanant de la lueur orangée du feu des torches qui se reflétait dans leurs yeux hagards. La situation pouvait bien perdurer encore de longues minutes, jusqu’à ce que l’un d’entre eux ne s’endorme, épuisé par la lutte éreintante contre le sommeil. Aussi décida-t-elle de battre en retraite pour établir un plan avec ses soldats qui étaient à l'extérieur. Et au moment où elle allait se retourner pour partir, le bruit d’une caisse se fracassant au sol rompit le silence et fit sursauter les guetteurs. Le bruit provenait des paillasses où se reposaient les mystérieux individus.

Prise au dépourvue, mais surtout étonnée de cet agissement, la jeune femme se plaqua contre la paroi de la grotte. Les deux hommes allaient sûrement rappliquer dans sa direction et elle pourrait en saisir un et le menacer dub out de sa rapière pour parlementer tranquillement.


Reste calme Lara, et concentre-toi !
Image

Je me place où se trouve l’étoile bleue et je tente de me dissimuler avec camouflage rural (si possible)
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Re: [Lara Keller]

Message par [MJ] Le Djinn »

L'elfe poussa les caisses qui se trouvaient le plus près d'elle dans le but de les faire tomber. Ces dernières n'avaient pas été posées avec grand soin et il ne fut pas difficile de les rendre encore plus instable jusqu'à ce qu'elles chutent... en direction de l'elfe.
Test de INI de Nimiel Elanwië : 9 (de peu)
Test de HAB de Nimiel Elanwië : 3 (bien réussi)
Par chance, l'elfe avait encore tous ses réflexes malgré le fait qu'elle soit attachée et elle réussit à esquiver grâce à une habile roulade sur le côté les lourdes boites en bois qui se fracassèrent à l'endroit où se trouvait sa paillasse. De nombreux projectiles en chêne volèrent un peu partout, mais il ne s'agissait pas de quelque chose pouvant faire mal à une guerrière elfe endurcie par l’entraînement des maîtres des épées.

Les deux bandits qui se trouvaient dans la pièce d'à côté crièrent une série de juron tout en lâchant leurs cartes et en prenant leur arme. Ni une ni deux, ils passèrent ce qui pouvait être considéré comme la séparation entre les deux pièces.
Test de Discrétion de Lara Keller : 5 (réussi)
Lara Keller s'était plaqué contre le mur quand le bruit avait retenti dans la pièce, résonant toujours dans celle-ci un court moment après que toutes les boites fussent tombées. Par chance ou grâce à l’obscurité relative de la pièce, les deux brigands passèrent sans la voir. Elle put remarquer qu'ils étaient tout deux armés d'un coutelas, mais que ce dernier était rangé à leur ceinture et qu'ils tenaient pour lieu d'arme une simple massue en cuir surtout, faite pour assommer.

L'un deux avait également un pistolet placé à l’arrière de sa ceinture, une arme puissante surtout à courte portée. Mais à la vue du bruit qu'avait causé la simple chute des caisses, faire usage d'une arme à feu dans ce genre d'endroit se résumait plus à un suicide auditif qu'à autre chose. Ce détail pouvant sans doute expliquer qu'il n'avait même pas pris la peine de le prendre en main.

Nimiel était couchée à côté de sa paillasse, elle n'avait même pas eu le temps de tenter de se relever et de toute manière, ce n'est pas avec ses jambes liées qu'elle pourrait faire quoi que ce soit. Mieux aurait-il sans doute fallu qu'elles soient détachées avant de faire pareil boucan. L'avenir nous le dira.

Lara se trouvait toujours près du mur, l'homme le plus proche devant se trouver à seulement deux pauvres mètres d'elle. L'humaine put le détailler de la tête aux pieds. Ses habits n'avairnt rien d'un simple bandit, il portait une chemise en tissu épais, mais bien taillé et un pantalon noir assorti avec ses bottes, le tout en bon état, ce qui n'allait sûrement pas duré. L'autre homme, celui ayant le pistolet, se trouvait près des caisses et des tonneaux et semblait être sur le poing de faire comprendre à l'elfe à l'aide de sa massue qu'il ne fallait mieux pas jouer au co* avec eux. Ils ne semblaient toujours pas l'avoir remarqué, ce qui laisserait sans doute le temps de fuir vers une direction ou une autre.
J'aimerais que vous ne décidiez pas vous-même de la réussite ou non de vos actions tout comme de ce que font les pnj. Imaginez que les caisses avaient été remplies de matériaux lourds, ce n'est pas une elfe attachée qui aurait réussi à les faire bouger en une seul tentative. Après, les actions simples, c'est normal, mais n'allez juste pas trop loin.

C'est comme Lara Keller, je ne fais mention de la disposition de la pièce que dans la partie de Nimiel Elanwië et via le plan, tu pouvais facilement voir que tu n'avais pas d'angle de vue. Ce n'est pas si grave que ça, mais je le dis pour que tu surveilles un peu plus, c'est pour la cohérence.
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