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[Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 12 mai 2019, 21:29
par [MJ] Neferata
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Les terres sombres, un lieu aussi inhospitalier que les désolations du chaos elle-même à cause des nombreux dangers qu'elle recèle. De belliqueuses peaux verte toujours cherchant à se battre, les Royaumes Ogres juste à l'Est dans les redoutées montagnes des larmes, aussi redoutable que leur appétit insatiable. Des hordes de Kurgan ou de Hung dans le nord, créant de gigantesques batailles de Nomade quand ils ne sont pas occupés de fondre sur les empires civilisés. Les perfides Hobgobelins, un type de peau verte que même leurs cousins belliqueux n'en veulent même pas. Fourbe et perfide, toujours prêt à piller… et à se faire payer pour le faire. Mais c'était sans compter sur l'un des menaces qu'ils vaut mieux éviter plus que tout, celle des Nain du chaos.



Comme une parodie de leurs honorable « frère » des montagnes du bord du monde, abandonné de Grimnir et de Valaya au moment où ils en avaient le plus besoin. Le père des Buffles, le père des ténèbres Hashut et venu vers eux pour les sauver… mais est-se vraiment une bénédiction ou une malédiction ? Les Uzkul-Dhrath-Zharr ne se posent pas cette question, leur nouveau dieu les a sauvés là où ceux des anciennes traditions sont restés muet à leur supplice. Pour Ashut alors, ils feront tout pour respecter ses commandements : Détruire, recycler, construire pour la majesté du père des buffles. D'Uzkulak jusqu'à la Tour de Gorgoth en passant par la forteresse noir, les forteresses, tours et mines des Dawi-Zharr continue de cracher d'épaisse fumé noir, accompagné du martèlement des marteaux, des explosions des test des nouvelles machines de guerre cauchemardesque et des hurlements des esclaves sacrifiés pour Ashut.



Mais cela n'est rien comparé à la plaine de Zharr, lieu maudit, noircis par les cendres des forges travaillant toujours plus, sol déchiré et déformé des nombreuse extractions de minerais et maintenant remplis de produit chimique aux couleurs aussi impossible qu'elles sont mortel. Certaine faille laisse échapper du pétrole ou des matières goudronné qui sont utilisé par les nains du chaos pour leur terrible création. Et au milieu de tout ceci, trône, sous un ciel de cendre aussi noir que les abysses du père des ténèbres, Zharr Nagrund. Ultime symbole de la dévotion de ce peuple à son dieu, lieu du grand temple d'Ashut et siège du pouvoir des nains du chaos. Ici, le soleil n'existe plus, les seules lumières existantes sont celle des torches et des brasiers… aussi bien des forges que des bassins sacrificiels ou sont poussés sans cesse des esclaves en l'honneur du père des buffles. Tout cela dans un parfait mécanisme parfaitement huilé… avec le sang des faibles.



Pourtant, dans ce grand mécanisme ou chacun à sa place, même le plus petit rouage à son utilité pour ne pas dérégler la machine. De nombreuses petites installations fournissant à leurs humbles niveaux le carburant nécessaire au fonctionnement de l'industrie sans fin des Dawi Zharr. Ce qui est le cas de la mine d'Erghoroz. Positionné à l'ouverture du désert Hurlant, son utilité principale dans la machine de guerre des fils d'Ashut et l'exploitation de minéraux envoyé dans les principales citadelles. Gouverné par Zamhal, sorcier prophète calculateur mais sadique, les tours noirs surplombant la faille de minerais crache des nuages noirs au fur et à mesure que les galeries minières sont creusées de plus en plus profond. Néanmoins, Zamhal veux plus que d'être le petit chef d'une simple mine, ils veulent être l'exporter principale des ressources de guerre. Pour cela, il a besoin de toujours plus d'esclave pour creuser… et encore plus pour les sacrifier à Ashut et attirer ses faveurs sur lui. C'est là où les deux clans d'ingénieurs entre en scène, pour fournir arme, armure, machine de siège… des monnaies d'échange pour payer Kurgan, Hung, Ogre pour déferler sur les mondes civilisés et ramener cette marchandise si convoité. Bien que récemment, Zamhal se soit attiré la « sympathie » d'un clan hobgobelin, pillant bien, pour peu d'armement.



Tache offerte au clan Frappe Mortier.



Image-Kegtheros !!


L'ingénieur Grennath entra en trombe dans la large forge des frappes mortier, une grande salle rectangulaire, tout en longueur d'une superficie de cinq mille mètres ou travail esclave et maître nain. Surplombé par des balcons et des passerelles métalliques, les gardiens, armée de fusil, surveille la main d'œuvre et surtout les maîtres travaillant en bas sur les pièces les plus délicates, escorté de nain équipé de fouet barbelé et de masse de guerre. Un seul regard dans la mauvaise direction est un argument suffisant pour un coup de fouet ou envoyer l'esclave concerné dans les bassins sacrificiels de métaux en fusion à la gloire d'Ashut. Le rez de chaussé de cet atelier était divisé par de nombreux murs formant couloir et pièce organisé autour d'une grande salle centrale ou était fabriqué les plus grosses machines avec la salle la plus éloigné, bordant une rivière de lave alimentant les grands fourneaux. Endroit où il n'est pas rare de voir jeter dans ses derniers un esclave travaillant trop peu…. Selon l'avis des nombreux contremaître du clan.


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Grennath est un Dawi Zharr dont le manque de politesse absolu n'a d'égal que sa brutalité et son talent indéniable pour forger des armes d'un raffinement sinistre. Mais il est surtout en charge de la forge principale lorsque le chef des Frappes Mortiers est pris dans d'autre affaire… et il n'est pas bon d'être prit en train de faire la sieste devant lui. Tout en essuyant ses mains pleines de cambouis sur son épais tablier de cuir il s'avança d'un pas décidé sur les longues passerelles métallique, cherchant du regard grâce à ses yeux perçants dissimulé sous son masque de métal le jeune acolyte en contre bas. S'arrêtant deux trois fois pour beugler ses instructions sur des ingénieurs « incompétent » selon ses standards. Posséder la grande forge de la mine d'Erghoroz est un avantage indéniable pour le clan Frappe Mortier, leur permettant de bien se faire voir par le sorcier prophète de la tour. Pourtant… l'erreur n'est pas permise, car le clan des Poudrier est toujours prompt à critiquer.



Grommelant dans sa barbe tel un sanglier prêt à charger à tout moment, Greenath rejoignit un monte-charge descendant à l'étage du bas, étouffant de chaleur et de bruit de travail… ou de hurlement d'esclave et de colère des contremaîtres ou garde. Finalement, l'ingénieur ronchon vit enfin ce qu'il cherchait, le jeune fils frappe mortier et n'ayant pas sa langue dans sa poche, fit part à ceux qu'il l'entourait, de sa « joie » d'être arrivé à son but en écartant violemment les bras et décochant des coups non voulut sur des esclaves.



Image-Par les Sabots d'Ashut !! Enfin !!


Arrivant à la hauteur du jeune nain du chaos, il posa brutalement sa main sur l'épaule de ce dernier pour l'écarter vivement de son travail, observant un instant l'arquebuse sur laquelle travaillait le jeune nain. Grommelant dans sa barbe, il finit par pousser un petit râle de satisfaction. En reposant l'arme sur la table métallique et en se retournant vers son apprenti.


Image-Bien bien… jeune apprenti… il faudra peut-être faire attention au limage… le marteau de doit pas se bloquer à cause d'un défaut de moulage non corrigé.


Greenath se tourna lentement vers un des gobelins servant « d'assistant esclave » à Kegtheros et sortie son fouet barbelé a trois branches pour le claquer violemment sur le dos de la créature.


Image-T'ais je dis de me regarder petit cafard !!?? Baisse la tête si tu ne veux pas finir dans le chaudron du père des buffles !!


Il gloussa tandis que la créature s'exécutait tout en gémissant de douleur et parla à lui-même a voix basse.


Image-Du moins… aussi tôt.


Le maitre ingénieur reporta vite son attention sur son apprenti et lui fit signe de le suivre tout en claquant des doigts pour que les esclaves range.


Image-Viens avec moi, nous avons de la visite et ton père veut que tu sois présent. C'est une bonne occasion de voir comment traiter avec les… clients.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 13 mai 2019, 20:54
par Kegtheros
Cela faisait plusieurs jours que Kegtheros s’attelait à l’assemblage à la chaîne minutieux de différentes pièces, produisant à terme l’arme à poudre connue sous le nom d’arquebuse.
Ce n’est pas la tâche la plus glorieuse pour un ingénieur, surtout quand il s’agit d’armes destinées non pas à des Dawi Zharr, ce qui demanderait la plus haute qualité de production, et par conséquent les compétences d’un individu chevronné, mais à de rustres Hobgobelins incivilisés. Pour l’instant, il s’agissait principalement pour lui de suivre et de comprendre les plans dessinés par son maître.
Pourtant, la production d’armes vendues à des races inférieures permet aux apprentis comme Kegtheros de se faire la main, et, même si les oeuvres produites entre les sienne son loin d’être du meilleur ouvrage, l’intellect limité Hobgobelin ne saurait faire la différence entre une arme à feu médiocre faite par un néophyte et celle d’une qualité supérieure.

Cela faisait plusieurs jours qu’il refaisait encore et encore la même procédure.
Il posait la platine du mécanisme sur la table devant lui, puis il fixait dessus le chien, le silex et la noix ensemble.
Ensuite, venait la gâchette, mise en contact avec une tige-poussoir, elle-même assemblée au couvre-bassinet.
Puis il y avait l’opération la plus délicate, la pose du ressort qui assure la mise en pression de la noix. Combien de fois ce foutu composant lui avait échappé de mains ?
Combien de fois Kegtheros avait maudit sa maladresse du moment et ses doigts boudinés, avant de passer ses nerfs sur l’un des gobelins qui l’assistaient ? Une fois, l’un de ses subordonnés fut envoyé par-delà le rebord, dans l’un des torrents ardent de métal en fusion qui traversaient la forge. Alors, il allait rapidement boire une gorgée d’eau et souffler un coup, afin de se ressaisir et de se remettre à son labeur sans fin, requérant une précision considérable, ainsi que la plus grande concentration.
Ce qui couronnait le tout, c’est que les pièces forgées dans les moules étaient grossières et peu raffinées. Il devait en permanence les refaire limer par les esclaves, et leur travail était souvent loin d’être satisfaisant. Brimades et châtiments corporels n’y changeaient pas grand chose, et voulant produire des ouvrages avec le moins de défauts possibles, Kegtheros devaient la plupart du temps repasser après ses sous-fifres incompétents.

Depuis presque une demi-heure, il bataillait avec le ressort de la platine à silex, celui-ci s’obstinant à résister à ses tentatives pour le placer correctement dans le mécanisme de l’arquebuse.
Par trois fois, déjà, il avait sauté par-dessus son épaule, provoquant de peu une crise de nerfs du jeune apprenti, qui serrait poings et mâchoire pour ne pas s’énerver.
Mais la quatrième tentative serait la bonne. Concentré à appuyer sur les deux extrémités de la pièce, ni trop fort, ni pas assez pour qu’elle s’insère correctement dans l’assemblage de l’arme, Kegtheros suait à grosse goutte, penché sur son établi.

Sa routine fut brisée, alors que son maître Grennath hurla son nom à travers toute la forge.
Mais Kegtheros était à deux doits d’arriver à enfin sertir le ressort dans son emplacement, et il ne comptait pas arrêter maintenant ce qu’il faisait.
Son front perlait de grosses gouttes de sueur qui venaient s’écraser sur sa table, quand il entendit enfin le doux “clic” du composant se fichant dans le mécanisme. Il ne restait pluqu’à rapidement repositionner la noix correctement pour verrouiller l’ensemble et achever son infernale épreuve.
C’est à ce moment qu’une main vint se poser sur son épaule, écartant l’ingénieur novice de son œuvre.
Kegtheros se vit s’éloigner de son établi avec toute la frustration du monde, alors que son mentor se saisissait de l’arme inachevée, menaçant de propulser le morceau d’arquebuse à chaque seconde qui défilait.

Il regardait alternativement son maître et l’escopette entre ses mains, priant Hashut et toute les puissances qui voudraient bien l’entendre pour que le ressort ne bondisse une énième fois. Son visage transpirait d’inquiétude, jusqu’à ce que Grennath repose l’arme sur l’établie, recommandant à son élève, - chose évidente pour ce dernier – qu’il devait encore limer les pièces de l’arquebuse afin que le mécanisme ne soit pas obstrué pendant son fonctionnement.
Kegtheros souffla intérieurement de soulagement quand le fusil fut posé à plat sur la table.
Le maître s’adressa de nouveau à son élève:
Image-Viens avec moi, nous avons de la visite et ton père veut que tu sois présent. C'est une bonne occasion de voir comment traiter avec les… clients.
Kegtheros resta perplexe l’espace d’un instant, car l’arquebuse sur laquelle il travaillait restait inachevée, et il n’aimais pas l’idée de partir sans ayant achevé sa tâche.
Mais faire autre chose que simplement assembler des pièces d’arme à poudre était une perspective plus que bienvenue, surtout après sa bataille technique de la dernière heure.
Il tenait quand même à verrouiller le ressort de la platine à silex avant de partir, histoire que celui-ci soit fixé une bonne fois pour toute.
Il s’adressa à Grennath avec tout le respect d’un néophyte envers son mentor:
Image-J’arrive immédiatement, Maître.
À peine eut-il prononcé sa phrase qu’il entendit le bruit aérien du ressort de son arquebuse, s’éjectant vers sa liberté, quelque part dans les dédales de l’atelier.
Restant le plus stoïque possible (avec un peu de chance, Grennath ne l’aurait pas remarqué), il s’adressa à ses assistants, donnant ses dernières directives avant de partir:
Image-Et Limez moi toutes les pièces comme je vous l’ai montré. Et j’espère pour vous que ça me conviendra.
Suite à quoi Kegtheros emboîta le pas de son maître.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 14 mai 2019, 00:32
par [MJ] Neferata
Les esclaves gobelins hochèrent la tête tout en tremblant avant de se mettre au travail, ne voulant pas recevoir le même châtiment que le précèdent qui avait subi le coup de fouet. Etrangement, ils préféraient subir les sauts d'humeur de Kegtheros que ceux de maitre Greenath. Non pas qu'ils remerciaient le premier pour son « incroyable clémence »… mais simplement qu'entre « mourir de temps en temps » et mourir systématiquement, le choix était rapide à faire. Le jeune apprenti quitta le petit atelier où il travaillait pour rejoindre le monte-charge le plus proche, passant différent couloir tout en passa par la grande salle central là où se rejoignait toutes les fabrications de la forge pour les dernières fioritures. Comme des attaches ou des bandoulières. C'était d'ailleurs ici ou étaient fabriqués les fourreaux de certaines armes et autre accessoire. Seuls les esclaves travaillaient ici, sous l'œil vigilent et sans pitié des contremaîtres et des veilleurs au-dessus.



Il n'y avait pas vraiment d'utilité de passer par ici, mais le maitre ingénieur étant responsable de la forge… prenait grand soin à observer attentivement son travail. La majeure partie de cet équipement n'était certes pas pour eux… mais il était hors de question de trop s'abaisser dans la qualité du travail au point de ressembler à une création Umgi ou pire… d'un elfe. Les rares elfes ayant le malheur de tomber entre les griffes des Dawi Zharr ne vivaient généralement pas longtemps. Trop fragile pour les travaux manuels… cassant bien trop rapidement. Et puis, leur simple corps cachait de nombreux ingrédients ou matériaux très utile pour l'artisanat ou l'alchimie. Greenath le savait très bien et il raffolait d'elfe pour ses armes… leurs os étant de parfait matériaux à sculpter… et leur sang se mélangeait très bien à la bière.



Image-Les Gobelins sont bien pour les petits travaux ou leurs petites mains sont utiles, mais entoure toi d'autre esclave qui s'adapterait a d'autre situation. Un Orc est bien pour tordre le métal ou d'autres travaux demandant de la force brute.


Il s'interrompit, dégaina son fouet rapidement pour frapper à plusieurs reprises un Ogre poussant un colossal chariot métallique, garnis de cuirasse métallique de petites tailles. Satisfait de la nouvelle allure offerte, il recommença sa route et son explication.


Image-Un Humain est intéressant… du moins si tu en prends un qui sait faire quelque chose d'intéressant… j'avais eu un humain avant, il taillait bien les pierres précieuses. Mais fait attention, ils aiment bien la liberté… il faut les rappeler à l'ordre souvent. Pas d'elfe… trop faible et ils pleurent tout le temps. Pas d'Ogre si t'as pas suffisamment de personne pour les tenir… et de viande pour les nourrir.


Il s'arrêta et se retourna d'un coup, le doigt levé comme en signe d'avertissement et ses petits yeux sombre caché sous son masque de fer brillaient d'une haine viscéral.


Image-Jamais de Dawi… ils sont justes bons pour les sacrifices…


Il baissa lentement sa main tout en reprenant son chemin, mais en ajoutant à voix basse :


Image-Et puis leur bière est immonde.


Arrivé à l'un des monte-charge, le maitre ingénieur fit un signe de main vers un contremaitre juste à l'extérieur de celui-ci. Il grogna bruyamment à un groupe d'esclave autour d'une large manivelle mécanique plantée dans le mur qui actionna une large chaine, faisant monter les deux nains au niveau des passerelles. Greenath fit signe à son apprenti de le suivre alors qu'il se dirigea vers l'entrée de la forge tout en jetant toujours un œil vigilant en bas, toujours à trouver le moindre signe d'inefficacité pour punir et réprimander.



Finalement, le brouhaha de la forge fit place aux échos de travail étouffé de cette dernière alors que le duo sortie enfin et que les lourdes portes de métal se refermèrent derrière eux, les laissant dans le calme d'un couloir large et haut de plafond de marbre noir et d'obsidienne sculpté. Des traces de charriots étaient visible, cette artère menant aux galeries jusqu'à la grande tour de la mine. L'endroit était généralement bien occupé… mais pas à cette heure, pas en milieu de journée ou tout le monde s'acharnait au travail. Même si les esclaves ne s'arrêtent jamais. Prenant la direction de la tour, Greenath souffla un grand coup avant de reprendre la parole.



Image-Une armée de Kurgan est ici, ils veulent des armes avant de continuer à l'Est à travers les montagnes des larmes. Ton père a bien envie de faire un cadeau spécial au chef des Umgi, mais il t'expliquera ça mieux que moi.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 15 mai 2019, 22:27
par Kegtheros
Kegtheros suivit son maître à travers la forge. En s’éloignant de l’atelier, ce dernier ne commenta pas l’incident discret qui se produisit avec l’arme incomplète. Soit il avait décidé de le garder pour lui, soit effectivement il ne l’avait pas entendu.
Dans tous les cas, le jeune ingénieur n’aimait pas le fait qu’un tel événement puisse se passer juste sous les yeux de son instructeur, aussi invisible puisse-t-il être.


Kegtheros entretenait une relation classique d’apprentissage avec Greenath.
Souvent, celui-ci pouvait être d’une sévérité disproportionnée envers son élève quand quelque chose ne lui convenait pas, et plus d’une fois ce dernier subit les foudres de son maître. Pourtant, Greenath pouvait aussi faire preuve d’une patience et d’une attention inattendue.
Kegtheros le considérait comme un guide, un exemple à suivre, car son caractère et ses compétences reflétaient exactement ce qu’était une vie réussie chez les dawi zharr.

Là, alors qu’ils se déplaçaient à travers le réseau d’ateliers et de couloirs du complexe industriel, le vieux nain profitait de ce laps de temps pour lui enseigner une autre leçon qui lui serait utile dans sa vie.

Jusqu’à présent, Kegtheros eut l’impression d’être un manutentionnaire plus qu’un ingénieur. Il ne faisait que suivre des plan, imbriquer des éléments ensemble, en suivant à la lettre les schémas de Greenath. Bien sûr, c’est comme ça qu’il assimilait les arcanes de l’ingénierie, il s’en convainquait, et il commençait à déchiffrer l’ensemble des connaissances et des lois qui sont propre à son domaine de spécialité.
Mais il n’avait rien conçu de lui-même. Les arquebuses qu’il confectionnait n’étaient pas les siennes, c’étaient celles de son maître, et l’impatience de la jeunesse lui faisait paraître le temps très long. Ce n’était pas, par ailleurs, ses propres esclaves qui travaillaient avec le jeune novice, mais bien ceux de son mentor.

Néanmoins, le discours de Grennath dans les couloirs lui redonna un peu d’espoir. Enfin, l’interprétation qu’il en fit plutôt.
En effet, son formateur ne lui avait pas juste présenté les caractéristiques des différentes races d’esclave comme il le faisait d’habitude.
Non, il lui avait dit : “ Entoure-toi de telle race pour tel type de travaux...”. Ce n’étais pas juste une leçon technique, mais un conseil de vie, qui, Kegtheros l’espérait, laisser présager des tâches plus réjouissante que la simple répétition sans fin d’un poème de basse qualité destiné à un publique plus qu’arriéré. Il ne lui confiait pas une tâche avec les serviteurs associés, mais il affinait le jugement de son élève pour la période future où il serait seul.

Et puis Kegtheros était convié par son père à assister à un acte commercial. C’était la première fois que ça arrivait, et intérieurement, il s’en extasiait.
Greenath évoqua la présence d’un chef Kurgan à Erghoroz, a qui son père voulait attribuer un présent.
C’était probablement un geste commercial, mais cela dégonfla un peu l’optimisme du fils, qui craignait devoir encore suivre les plans figés de son maître ou de son géniteur.
Cependant, l’escale des guerriers souleva chez Kegtheros une autre question, qu’il posa à Greenath, un sourcil interrogateur sur le visage :
Image- Maître, que font des Umgis du Nord aussi loin dans le sud ? En général, ne préfèrent ils pas directement commercer avec Zharr Nagrund pour leurs guerres dans l’ouest ?

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 16 mai 2019, 01:58
par [MJ] Neferata
Alors que les échos des deux nains du chaos remontaient le long couloir vers le pont connectant la tour au côté Est des galeries, Greenath se contenta de hocher les épaules à la question de son apprenti, il ne semblait pas vraiment avoir la réponse et peut-être même qu'il ne s'y intéressait pas trop tant que cela faisait fonctionner les mines. Néanmoins, il tenta malgré tout d'offrir une réponse satisfaisante.


Image-Je ne sais pas vraiment, je crois que Zamhal connait ce chef de guerre Kurgan, mais pourquoi ici plutôt que Zharr Nagrund, je n'en ai aucune idée.


Arrivant sur le pont qui surplombait le vide de la faille, il était possible de voir à leur hauteur, d'autres accès dans la terre venant de la tour d'Erghoroz pour d'autre galerie. La forge des Frappes Mortiers n'étant qu'à un seul endroit, les autres galeries sont uniquement des mines ou alors les prisons des esclaves… les deux pouvants aller ensemble. Les seuls esclaves ne rentrent qu'une seule fois dans la tour lors de leur arriver pour rejoindre les mines et la forges ou les ateliers d'ingénierie. Rentrer une deuxième fois dans la tour pour un esclave n'a généralement qu'une seule destination, celui du sacrifice à la gloire d'Ashut. La tour elle, est le seul bâtiment « noble » de la région. Un bâtiment gigantesque de bien cent mètres de haut au-dessus de la surface pour deux cents dans la faille d'Erghoroz. Fait de marbre noir et polie sur sa surface agrémentée de sculpture en obsidienne, la tour en elle-même n'est pas fermé car, tout est bâti autour du conduit sacrificiel où se trouve en son fond le bassin sacrificiel, remplit de métal en fusion. La fumé peut donc quitter la tour par le haut sans avoir enfumé le bâtiment… bâtiment qui n'est à un quart qu'une cheminé géante. Pour le reste, les habitations naines sont généralement construites en dessous du niveau du sol, avec la taverne et surtout les forges attribuées au Dawi Zharr. Sans oublier le temple d'Ashut au niveau du sol, là où se trouve le grand bassin.



Les niveaux supérieurs de la tour sont en grande majorité des postes de garde, des armureries et des réserves… surtout des réserves d'esclaves en attendant le sacrifice dans des cages à animaux et parfois avec les dits animaux. Il n'est donc pas rare d'avoir certains esclaves dévorés quand vient le moment de les jeter dans le bassin. Cependant, les étages sont aussi composés des ateliers d'ingénierie du clan des Poudriers, ce n'est donc pas le genre d'endroit pour un Frappe Mortier. Et pour ceux cherchant la bagarre, la taverne et le meilleur endroit pour ça. Arrivant dans les couloirs circulaires qui au-dessus du bassin le surplombe, Greenath et son apprenti commencèrent à descendre encore plus profondément, croisant de temps à autre d'autre Dawi Zharr dans leurs affaires ou des patrouilles de garde. Des cris en échos arrivaient aux oreilles de Kegtheros, surement ceux de sacrifice en cour, ce genre de chose ne s'arrêtant jamais vraiment malgré l'heure de la journée.



Arrivant non loin de la forge personnelle des Frappe Mortier, le jeune apprenti et son maitre que l'accès à l'endroit était plus gardé qu'à son habitude. Certes, par d'autre nain… mais aussi par d'imposant guerrier Umgi Colossal en armure intégral. Les gardes Nains et ceux des hommes se toisant du regard sans hostilité… mais avec une certaine méfiance acceptable.



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Néanmoins, au niveau de la porte se trouvait un visage que les deux nains reconnurent, celui de Guirnak barbe de cendre. Du Clan Frappe mortier, il est surtout un guerrier ne perdant pas d'occasion d'emmener ses guerriers avec un raid hobgolelins pour en découdre. Il est aussi le bras armé du clan Frappe Mortier, qui ne perd pas une occasion de boire un peu trop et de se battre dans la tour. Voyant les deux nouveaux arrivants, il fit simplement un signe accompagné d'un grognement pour que ses gardes ouvrent la porte menant au grand hall de la forge. Un endroit au mur noir comme l'abysse, tapissé d'une couleur rouge sang et frappé de la tête d'Ashut. Un brasero se trouvant au centre de la pièce ainsi qu'un autel collé au mur, entre deux larges porte menant aux forges.



Image-Qu'est-ce que ceci !?


Un rugissement ce fit entendre alors que la porte se referma derrière les deux nains, un autre géant était présent mais celui-là était différent. Portant certes moins d'armure, sa stature n'en reste pas plus impressionnante que les autres à l'extérieur, passant d'un coup pour des maigrichon par rapport à cet homme. De nombreuses têtes desséchés et crane pendaient à sa ceinture, signe de ses nombreuses victimes, mais aussi deux larges haches qui dans les mains d'un nains devraient être tenu à deux mains. A ses cotés néanmoins se trouve un autre homme… plus minces et plus petits… et surtout avec un visage capable de mettre mal à l'aise, composé de trois rangé d'œil, fixant les nouveaux arrivant comme a travers toutes les dimensions possibles. Il passa sa main dans sa longue barbe tout en gloussant.



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Image-Du calme Kurgan, il s'agit de mon maitre ingénieur et de mon fils.

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Cette parole sèche, presque un ordre intimé au chef de guerre Kurgan vint de la bouche d'un nain positionné non loin de l'autel d'Ashut, une main au-dessus du Brasero comme dans une prière au père des buffles. Il s'agissait du père de Kegtheros et maitre du clan des Frappe Mortiers.


Image-Votre fils ? J'ai toujours cru que les vôtres étaient la pure émanation de votre dieu.

Image-Nous le sommes, mais pour autant, nos origines sont naturelles Krall Portecendre. Tout comme vous.


Le Kurgan souffla du nez en grognant avant de tourner la tête vers le jeune apprenti et à le dévisager de ses yeux caché sous l'ombre de son casque.


Image-Et bien je suppose que ce digne héritier saura se présenter comme il le faut.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 22 mai 2019, 20:29
par Kegtheros
Lorsque Greenath répondit à son élève, ce dernier hocha la tête, puis continua de suivre son maître en direction de leur destination.
Kegtheros admirait la vue sur Erghoroz depuis le pont qu’ils traversaient. Plus d’une fois des esclaves nouvellement arrivés s’écrasèrent des hauteurs de l’édifice en tentant de s’évader. Cela avait fait rire le jeune nain a chaque fois, car il pouvait voir l’espoir mourir dans le regard des autres au fur et à mesure qu’ils comprenaient leur destin inéluctable. Il méprisait le vain espoir que les races inférieures avaient d’échapper au sort que leur avaient réservé leurs hôtes, et la mort de leur camarade voulant retrouver sa liberté était un message clair pour ceux qui n’avaient pas encore réalisé leur mauvaise fortune.


La tour offrait une symphonie de cris d’agonies, d’angoisse et de détresse de la part des captifs destinés à être sacrifiés au Père des Nain du Chaos qui procura à Kegtheros une certaine sérénité.
Aujourd’hui encore, Hashut serait honoré, lui permettant de protéger ses enfants, et il en serait ainsi tant que le dernier des dawi zharr continuerait de vivre. Seule la destruction de la forteresse pourrait mettre un terme au flot d’offrandes ininterrompu, et cela signifierait la fin des nains du chaos. Et Erhoroz ne manquait pas à son devoir, c’était le principal.

En s’enfonçant dans la tour, le jeune nain et son maître croisèrent de plus en plus de leur semblable. N’étant qu’un jeune apprenti, c’est-à-dire le plus bas des rangs des dawi zharr, Kegtheros saluant et présenta de plus en plus ses respects aux différents habitants qu’il croisait.
Lorsqu’à un moment, ils croisèrent un ingénieur du clan Poudrier, Greenath ne haussa même pas un sourcil face à son homologue, se contentant seulement de cracher au sol. Le jeune néophyte en revanche du faire montre d’un respect indispensable, même si ça ne le réjouissait pas. Il hocha la tête et baissa ses yeux lorsqu’il arriva au niveau du Poudrier, qui lui offrit un sourire narquois satisfait en retours. Après tout, il n’était qu’un apprenti, et le poids des traditions était bien plus lourd que les chamailleries frivoles entre les deux famille. Quand l’ingénieur du clan rival fut dépassé, Kegtheros siffla discrètement de mépris entre ses dents.

Ils finirent par arriver au niveau de la forge du clan.

L’ingénieur juvénile fut surpris de voir des Umgi gardant l’entrée avec leur équivalent nain du chaos. Les nains du chaos étaient après tout bien supérieurs à ces barbares humains, et leur sécurité était bien plus qu’assuré au sein des murs d’Erghoroz.
Si le père de Kegtheros avait laissé ces hommes venu du nord assurer leur propre sécurité dans le domaine des Frappe Mortier, c’est qu’il s’agissait probablement de quelqu’un d’important. Si c’était vrai, il était certain qu’il prenne toutes les dispositions nécessaires pour empêcher les Poudriers d’entraver le commerce en cours, même si ça le résigner à laisser les domestiques armés de son client pénétrer dans l’enceinte de sa propriété pour faire gage de bonne foi.


Ce qui était drôle, c’était d’observer Guirnak en compagnie de leurs hôtes. Il faisait les cent pas, fidèle à son tempérament sanguin.
Kegtheros l’aimait bien, même s’il le considérait comme un rustre. Cependant, il l’aimait bien, même si le guerrier se montrait parfois cruel avec le jeune ingénieur, plus d’une fois, il l’avait sorti d’une bagarre perdue d’avance, conscient que le fils de Dalgur Frappe Mortier n’était pas un belligérant farouche. Guirnak l’insultait généralement de faible, d’incapable et de toute sorte de noms d’oiseaux pour ne pas être parvenu à se débrouiller tout seul. Bien sûr, offrir une bière à son protecteur à la taverne après ce genre d’événements était légitime, si bien que Kegtheros finit par voir a travers lui plus loin que la simple brute épaisse qu’il paraissait être. Peut-être était-ce une erreur de jugement, mais malgré tout, ce n’est pas à Guirnak qu’il aurait confié une tâche très intellectuelle.
Lorsqu’il passa devant lui, il le salua respectueusement.


Lorsque Greenath et son apprenti pénétrèrent dans le hall du fief des Frappe-Mortier, ce dernier fut impressionné par la taille du chef Umgi dans un premier temps, et intrigué par le second qui l’accompagnait.
Kegtheros considérait les humains comme relativement laid, mais celui avec trois paires d’yeux l’était bien davantage. Il ne put s’empêcher de toiser celui-ci du regard et de le juger, avant de rapporter son attention vers son père qui l’avait convié auprès de lui.
Le jeune nain admirait son père, d’autant plus qu’il avait toute l’allure altière de son rang. Ni faiblesse, ni pitié ne paraissaient dans son regard, alors même que le géant devant lui aurait peut être pu le couper en deux en un instant. Il observa la scène, jubilant de la puissance du charisme de son géniteur face à son homologue, jusqu’à qu’il soit invité à prendre la parole au chef de guerre kurgan.

D’abord, Kegtheros se tourna vers son père. Il porta son poing au centre de son torse avec toute la virilité d’un nain, puis s’inclina devant lui, alors que les pointes de sa barbes frôlèrent le sol, carillonnant de leur petit bruit métallique en se percutant les unes aux autres. Les yeux clos, il porta son autre bras derrière son dos.
En se relevant, il s’adressa au chef Frappe Mortier d’une voix protocolaire :

Image-Père


Ensuite, seulement, il porta une attention à l’imposante créature devant lui. Il lui exprima dans un premier temps un simple hochement de tête.
Restant droit et fixant ses yeux, le jeune nain se présenta au guerrier, alors que son accent nain du chaos ressortait à chacune de ses syllabes :

Image-Je suis Kegtheros, fils de Dalgur Frappe Mortier, héritier du clan portant le même nom. Pour l’instant je ne suis qu’un apprenti, mais vous avez face à vous le plus grand ingénieur des Terres Sombre en devenir, si Hashut le veut bien, seigneur Portecendre.
Sachez que je suis honoré d’être convié à votre échange avec mon père.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 24 mai 2019, 01:20
par [MJ] Neferata
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Krall écouta les paroles du Dawi Zharr, les jugeant de ce regard caché, mais pourtant lourd de rage et de sentiment supérieur. Il finit simplement par grogner, un grognement d'approbation et se retourna, marchant vers Dalgur Frappe Mortier.


Image-Il parle bien, pour un enfant.


Le père de Kegtheros fit un hochement de tête discret à son fils, satisfait qu'il a pu garder la tête haute et ne pas c'être écrasé face à la présence imposante du Kurgan. Néanmoins, son regard restait sévère, la moindre erreur ne serait pas pardonnée aisément, surtout face à des étrangers. Le paternel finit par présenter l'inconnu, Krall Portecendre, destructeur de Praag et fléau des Norse. Il aurait rejoint le seigneur de la fin des temps pour son invasion du vieu monde et à son échec, il retourna au nord, préparant SON armée pour prendre le relais de son ancien maitre. Mais il n'aime pas parler, pas devant des étrangers en tout, il veut combattre, détruire et ravager les peuples « civilisés » autoproclamé du monde. Le Kurgan refusait d'ailleurs de rester immobile, faisant les cent pas, regardant autour de lui tel un chien enragé. Il ne semblait clairement pas à l'aise ici, contrairement à son serviteur, l'homme à six yeux qui restaient bien silencieux, jouant avec sa barbe de sa main libre.



Le Patriarche reprit donc les négociations qui semblaient avoir été un peu commencé avant l'arrivée de l'ingénieur et de son apprenti. Apparemment, Krall et le maitre de la tour Zamhal semblait c'être connu il y a longtemps, comme compagnon de bataille. Même si l'amitié est une chose difficile à établir dans l'univers des dieux sombres, ils sont restés lié par un profond respect. Il a donc préféré revenir auprès de son camarade de combat pour acheter des armes, armure et artillerie pour son armée avant de continuer son expédition plus à l'Est, vers les royaumes de l'extrême Orient. Mais si Zamhal et le Kurgan s'entendaient surement bien, ce n'était pas vraiment le cas entre le Kurgan et Dalgur. Krall ne connaissait pas le père de Kegtheros et du coup, Krall n'était pas vraiment attentif à son interlocuteur bien plus patient que lui.



Image-Je crains qu'il faut que vous compreniez que j'ai besoin d'avoir plus de détail sur ce que vous voulez, de cette façon, je pourrais vous demander combien d'esclave je vous demanderais en retour.

Image-Autant que possible, j'ai bien assez de quoi payer pour deux fois ma Horde, Nain.

Image-Ce n'est pas comme cela que ça marche Kurgan, je ne peux pas faire ça à l'aveugle.

Image-Non, vous ne comprenez pas, j'ai déjà les esclaves que Zamhal bien inspecté, je paye déjà mes armes. Vous allez avoir de nombreux Norse pour vos sacrifices et vos forges, vous ne trouverez pas mieux.


Le Patriarche semblait prit de cour, il ne s'attendait pas à ce que son client lui amène déjà le payement. Généralement, le payement vient après, les nains du chaos accompagnant les osts pour faire fonctionner les machines de sièges étant présente pour vérifier que le payement reviendra. Néanmoins, le maitre de clan hocha la tête, acceptant, si Zamhal avait déjà accepté, alors il n'y avait pas de raison de refuser, mais surement qu'il demanderait plus de détail au Prophète sorcier plus tard.


Image-Cependant, des esclaves d'extrême Orient sont des produit rares et donc intéressant à obtenir, je pourrais vous offrir plus… en échange de ses esclaves.


Krall hocha la tête et accepta d'un mouvement de main, il se fichait bien d'avoir plus tant qu'il avait suffisamment et donc il se fichait bien de devoir prendre des esclaves en plus en Orient, mais il n'y voyait pas d'inconvenant à le faire, si cela pouvait faire plaisir à son fournisseur. Le maitre de clan, tourna alors la tête vers Greenath et Kegtheros avant de continuer.


Image-Par ailleurs, si j'ai fait venir mon fils et mon maitre ingénieur, c'est par ce que je souhaite offrir une arme pour vous, un présent du clan Frappe Mortier dont vous vous souviendrez une fois que vous aurez mis l'orient à feux et à sang grâce à ce que nous vous aurons fournis.

Image-Vraiment…


Krall tourna la tête vers Kegtheros pour lui parler à lui directement.


Image-Dit moi jeune apprenti, vu que tu es le plus grand ingénieur en devenir, quelle arme serait un cadeau suffisant pour ma personne ?


Greenath tenta de s’exprimer mais Krall le fit taire en levant son imposante main ganté dans sa direction pour le sommet de ne rien dire. Sa réponse n’intéressait pas le Kurgan, celle de Kegtheros oui.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 24 mai 2019, 13:58
par Kegtheros
Kegtheros écouta tour à tour son père et le chef de guerre Kurgan devant lui.
Il était fier d’avoir tenu le jeu de regard face à son interlocuteur sans faillir, sans quoi le géniteur l’aurait probablement sermonné et puni après la réunion.

Krall Portecendre demanda son avis au jeune ingénieur concernant la nature de l’arme exceptionnelle qui pouvait lui convenir. La fougue de la jeunesse s’empara de son esprit, on lui demandait enfin quelque chose de constructif pour une fois, et il peiner a cacher son excitation.
Il ne souhaitait pas pour autant se précipiter, ce qui l’amènerait peut-être à commettre une erreur de jugement, ou pire, à une surestimation de lui-même, ce qui risquerait de provoquer un incident commercial avec l’acheteur venu du nord.

En se tenant le menton, il observa le géant, scrutant les moindre détails de l’individu. Sa hauteur, sa morphologie, la taille de ses mains, tout était important.
De temps en temps, il fermait les yeux, plongé dans ses pensées l’espace de quelques secondes, avant de regarder à nouveau en direction du guerrier. Il avait d’énormes haches, et une allure de titan, et ça aussi, c’était important. Parfois, il réglait la lunette sur son œil droit, sondant des détails qu’il ne pouvait voir de loin. La main sur son menton tomba au niveau de sa barbe, qu’il se mit à caresser lentement.
Quand son diagnostic fut terminé, il hésita avant de prendre la parole, se replongeant dans sa cogitation un court instant, avant de lever la tête et de s’adresser à son interlocuteur.

Image-Quand je vous regarde, seigneur Portecendre, ce sont des dizaines d’armes potentielles que j’entrevois

Le jeune apprenti s’approcha, d’un pas réticent au début, évaluant l’attitude du Kurgan face à son mouvement. Il tourna très lentement autour de lui, pointant simultanément de sa main les éléments qu’il décrivait.

Image-Mon pronostique est peut être trompé par mon inexpérience, mais je vois en vous un guerrier qui aime le contact du sang. C’est ce que vos muscles me disent. Ce que les deux grandes haches à votre ceinture et toutes vos cicatrices m’indiquent.
Il serait trop facile de vous proposer une arme tranchante ou contondante, je pense que les vôtres vous suffisent déjà très bien, et vous n’êtes pas venu pour ça. De toute façon, je ne suis pas forgeron. Vous êtes venu voir des ingénieurs, des gens qui pensent et qui imaginent des chef-d’oeuvre techniques.
Alors je vais vous proposer ce que je vois pour vous dans mon domaine d’application.

Kegtheros s’arrêta de tourner autour de l’immense combattant, gratta son menton et montra un sourire carnassier décoré de dents pointues. Il leva ses mains, paumes vers le ciel, en direction du bras droit de Portecendre.

Image-Quand je vous imagine sur le champ de bataille, je vois un guerrier qui a horreur qu’on lui échappe. Que ce soit un fuyard, un couard qui n’ose pas venir à vous, ou bien un tireur à distance. Nous pourrions vous créer un gantelet dans lequel il y aurait un mécanisme avec une pointe reliée par un fil d’acier. La lame serait propulsée selon votre bon vouloir, pénétrant dans la chair de votre proie. Le mécanisme permettrait à la pointe de revenir sur le gantelet, ramenant directement votre ennemi sous votre hache.

Le jeune Frappe-Mortier inspira, affichant une mine gênée sur son visage.

Image-Mais je suis un ingénieur, je ne suis pas là pour vendre du vent, mais pour créer des choses concrètes.
Je ne suis qu’un apprenti, et, aujourd’hui, je serais incapable de produire une telle arme. Mes qualifications techniques actuelles ne sont pas du tout au niveau de cette œuvre que nous aurions souhaiter vous offrir.

Kegtheros reprit sa lente marche autour du Kurgan, dans l’autre sens, ses deux mains dans son dos.

Image-Par contre, je rêve de façonner cet outil un jour, et si nos accords viennent à durer, je peux vous promettre que lorsque je serai suffisamment expérimenté dans le domaine, je concevrai ce gantelet pour vous, que nous vous offrirons alors en gage d’amitié et de partenariat.

Le jeune nain s’arrêta lorsqu’il fût à sa position initiale.

Image-Cependant, comme je vous l’ai dit, je suis un ingénieur, je ne vends pas du vent, je crée des choses concrète, et surtout, je trouve des solutions.
Je ne peux pas réaliser le gantelet, mais je sais faire des armes à poudre. Je pense qu’un guerrier comme vous ne serait pas comblé par une arquebuse. Je ne pense pas qu’une arme à distance soit faite pour vous.
Il vous faudrait quelque chose de discret, maniable, et qui s’utilise contre des ennemis proches.
En alliant ces trois paramètres, je vois une arme à feu à canon très court, maniable à une main, que vous pourriez ranger et sortir à votre ceinture à votre convenance. Ce ne serait pas un pistolet, plutôt une arme multi-projectile, vous évitant ainsi de perdre du temps à viser.
Peut-être deux canons, ce qui permettrait deux utilisations par combat, la première si jamais vos ennemis vous attaquent lâchement en surnombre, et la deuxième pour achever les lâches abandonnant la mêlée.
Bien entendu, elle serait gravée des symboles de vos dieux.

Quand il eut fini, Kegtheros expira lentement et reprit son souffle, en attendant, un peu craintif, la réponse de son père, de maître Greenath et du Kurgan.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 25 mai 2019, 02:31
par [MJ] Neferata
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Le Kurgan écouta les paroles du nain, mais semblait passablement agacé lorsqu'il tourna autour de son imposante personne, surement refusant d'être regardée comme un vulgaire objet. Il était avant tout un chef de guerre des puissances de la ruine et destructeur de civilisation, il était hors de question pour lui d'être jugé par un petit apprenti nain. Mais il n'interrompit pas Kegtheros, le laissant finir son explication et sa proposition. L'idée en elle-même semblait l'intéresser… mais pas suffisamment. Une fois qu'il eut finit, Dalgur voulut parler avec un visage détendu, ce qui indiquait qu'il n'était pas en colère contre son fils. Mais Krall fut bien plus rapide, accompagnant sa réponse d'un mouvement de main ferme.


Image-Une idée intéressante, mais bien trop compliqué là où la simplicité est suffisante pour écraser les moindres fuyards.


Il ria, tout en tournant le dos au jeune apprenti pour se reporter vers l'homme aux six yeux qui se contentait d'écouter et d'acquiescer les paroles de son maître.


Image-Et puis… ou iront-ils fuir une fois que leur terre aurait été brûlée par les feux des dieux noirs ?


Il y eu un silence de quelques secondes tandis que Greenath et Dalgur s'observait, semblant se demander quelque chose. Néanmoins, un petit regard du père à son fils révéla que malgré tout, il n'était pas fâché, il était clair qu'il avait fait ce qu'il avait voulu pour la famille. Krall étant simplement un client compliqué… ou plutôt trop simple pour des choses complexes. Le patriarche finit enfin par reprendre la parole.


Image-Dans ce cas, je pensais à vous offrir une dague symbolique, mais tout aussi mortel et idéal pour tout sacrifice aux dieux noirs.


Krall se retourna vers Dalgur et valida la proposition d'un hochement de tête sans pour autant être plus intéressé que cela. Ils étaient vrais que le guerrier ne semblait avoir besoin ni d'arme ou d'armure. Un équipement enchanté aurait pu surement mieux l'intéressé… mais ce domaine était plus du côté des Poudriers et il était bien sur hors de question de les laisser avoir cette opportunitée. Le patriarche informa que cette tâche serait offerte au maitre ingénieur et à son jeune apprenti, ce qui ne dérangea pas vraiment le Kurgan, les armes pour sa horde semblaient plus l'intéresser qu'un cadeau pour lui.



Et cela, Dalgur le savait très bien, l'intérêt du cadeau était juste là pour rappeler directement à tout instant, qui avait permis la victoire du Kurgan sur les civilisations de l'Orient. Et s'il échouait, et bien… cela voulait juste dire qu'il était un incompétent. « Un mauvais artisan blâme ses outils, plutôt que lui-même si il faillit. » voilà ce qu'aimait répéter Greenath a son apprenti qui serait capable de faire la plus belle des lames avec un silex comme outil. Le seul facteur que déterminent un mauvais outil et le temps de la conception. Finalement, Krall prit la parole, indiquant que les esclaves étaient menés dans la tour en ce moment même, mais que les plus forts membres avaient été placés actuellement sous la direction du maitre Esclave de la tour, un serviteur du sorcier prophète mais aussi bien loin de la rivalité opposant les deux clans de la tour. Les Esclave appartenaient maintenant à Zamhal et donc à la tour. Bien entendu, le clan Frappe Mortier réalisant la commande, ils recevront les meilleurs éléments en plus d'autre récompense si la commande était correctement honorée. Les conséquences par contre, seront bien plus dramatiques, si les frappes Mortier n'arrivaient pas à atteindre le but demandé par Zamhal.



Image-Je vais envoyer de ce pas mon maitre ingénieur récupérer les Esclaves pour préparer le travail, Krall Portecendre.

Image-Fort bien… Dans ce cas je souhaite voir moi aussi la marchandise que je recevrais.


Dalgur accepta et se dirigea vers une porte, menant à la forge intérieure et personnelle des frappes Mortiers, là où étaient créées les armes de plus haute qualité. Bien sur toutes les armes demandées ne seraient pas faite ici, mais certaine, pour les plus grands combattants, oui… et surtout, dans un autre atelier, les armes de siège. Dalgur demanda alors à Greenath d'emmener son fils avec lui et de revenir une fois que les esclaves auront été récupérés. Mais le maitre ingénieur sembla un peu plus réticent, préférant plutôt que son apprenti continue de suite les négociations. Ce genre d'opposition de Greenath n'avait en soit rien d'inhabituel, il pensait avant tout à ses apprentis, pour autant Dalgur trouva simplement une solution élégante, proposant à l'intéressé de choisir, tandis que Krall se désintéressait de cette « petite dispute » familiale.

Re: [Kegtheros] Battre le fer pendant qu'il est chaud

Posté : 25 mai 2019, 13:30
par Kegtheros
Kegtheros fut grandement surpris par la réponse du chef de guerre Kurgan, presque irrité, sentiment qu’il conserva à l’intérieur de lui.
Il avait analysé l’individu dans les moindres détails, et il lui proposait ce qu’il pensait de plus efficace pour un homme comme lui, dans sa quête de destruction et de conquête.
Finalement, il réalisa qu’il y avait une chose qu’il avait oublié. Krall était un Kurgan, un homme du nord, peut être encore plus arriéré que ses cousins de l’ouest. Il était incapable d'apprécier une prouesse technologique, quand bien même, ce fut quelque chose qui pouvait lui donner un avantage certain.
L’apprenti se contenta de hausser les épaules quand le seigneur Portecendre lui expliqua sa logique.
Il était déçu… Déçu qu’enfin, il puisse faire preuve de créativité, et qu’on le bride de la sorte.
Mais bon, Patience est mère de sûreté, un jour, il finira bien par façonner les œuvres galopant dans les plaines fertiles de son esprit.


Au final, ce serait une dague qui serait offerte. Soit, c’était la volonté de son père, et Krall semblait s’en contenter, même s’il n’affichait pas l’intérêt qui était attendu.
Kegtheros soupira. À part des barbares comme eux, qui pouvait vraiment préférer une dague à une arme à feu ?

Alors que les dicussions entre les chef de guerre Kurgan et le chef de clan dawi zharr continuèrent, l’apprenti ingéieur se vit offrir deux choix:
Poursuivre les négociations auprès de Krall et son père ou accompagner son maître pour aller sélectionner les esclaves. C’était un dilemme difficile, car les deux propositions lui permettraient d’apprendre plus.

D’un côté, il pouvait voir comment fonctionne un échange avec un seigneur de guerre. Après tout, il était le fils du chef de clan, et ce serait sûrement sa tâche un jour de marchander avec des chefs de guerre et autres bellicistes avides des armes des nains du chaos. Par la même occasion, il aurait pu en profiter pour en savoir plus sur les Umgis du Nord, leur façon de penser, leurs coutumes, ce qui lui permettrait d’empêcher une erreur d’estimation par le futur, comme ce fut le cas juste avant. Il pourrait essayer par la même occasion de faire valoir son point de vue sur la question du cadeau. Peut-être que le Kurgan serait réceptif à ses arguments après tout, une fois qu’ils se connaîtraient un peu mieux. Bien sûr, c’était risqué, et il ne s’oserait pas à faire changer d’avis le seigneur Portecendre à moins qu’il finisse par ouvrir son opinion au fil de la discussion. Il était hors de question de froisser les relations commerciales entre le chef Kurgan et son père.


De l’autre, Greenath lui avait donné une leçon sur la sélection d’esclaves lorsqu’ils marchèrent pour rejoindre son père et Krall Portecendre. C’était l’opportunité de mettre en application la leçon du matin, et de pouvoir poser toutes les question qu’il voulait dans la fosse à esclave.
Il en profiterait également pour discuter immédiatement avec son maître de la réalisation de la dague demandée par le chef du clan. Est-ce que Kegtheros aurait un peu de liberté dans la conduite de cette tâche ou resterait-il simplement subordonné à Greenath ? C’était l’occasion-là aussi pour argumenter avec son maître pour lui laisser un peu d’indépendance dans l’élaboration du cadeau.

Le choix était compliqué, Kegtheros oscillant entre les deux opportunités, tant elle furent aussi attirante l'une que l'autre.
Finalement, il se tourna vers son père.

Image-Père, je souhaiterais vous accompagner, j’aurai d’autres occasions d’accompagner Maître Greenath pour prendre des esclaves.