[Dwimir] Le bastion du Lac Noir

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Les Montagnes sont depuis l'aube des temps le domaine des Nains : c'est là, parmi les pics colossaux et les précipices vertigineux, qu'ils bâtirent jadis d'immenses forteresses souterraines.

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[MJ] Bugman
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Re: [Dwimir] Le bastion du Lac Noir

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Dwimir Dumrolsson, ingénieur nain de son état, enfin apprenti ingénieur mais c’était presque pareil et puis il était de toute façon largement plus compétent que les courtauds qui s’occupaient du canon, écarta sans ménagement les deux jeunes qui chargeait la pièce d’artillerie autant pour leur montrer comment il fallait faire que pour éviter de les voir saccager une si belle pièce d’ingénierie naine. Face à l’armée environnante, le noble dawi ne prit pas la peine de corriger les chargement de poudre ou de vérifier les amorces. Bien mal lui en prit car alors que les premiers rochers lancés par les catapultes des rancunes sifflaient dans le ciel avant de s’écraser sur la masse d’urks et de grobis, les fût du canon restèrent silencieux. Il fallut quelques secondes au nain pour percevoir le problème et une douzaines de minutes supplémentaires pour réparer le mécanisme défaillant. Valaya soit louée, le surplus de poudre n’avait pas été consumé, évitant ainsi au fortin d’exploser purement et simplement, avec les nains dedans.

Thork avait fini d’acheminer le canon à flamme lorsque Dwimir put enfin faire feu. Et quel tir mes aïeux, les canons orgues étaient peut être des pièces capricieuses, mais le plaisir de voir un bataillon d’orcs réduit en pulpe verte par une seule salve, quel plaisir! Néanmoins, il fallait se rendre à l’évidence, d’autres viendraient et l’équipe de garde ne pourrait pas repousser éternellement ces échelles. Le claquement sec des balistes continuait de sonner à intervalle régulier, creusant à large traits dans l’espoir d’atteindre quelques uns des éléments de cette marée verte. D’un seul coup, des flammes rugirent sur le versant ouest du fortin et calcinèrent bon nombre d’orcs et de gobelins, mais il en venait toujours plus, comme si leur nombre ne diminuait pas.

Une pierre siffla sur le fortin, arrachant la tête d’un des gardes et faisant basculer un gyrocoptère dans la mêlée. Les autres, temporairement choqués, reprirent vite leur travail de repoussage d’échelles, mais avec deux membres de moins, l’un d’entre eux était tombé de la plateforme après avoir encaissé une flèche dans la gorge, il firent vite le constat qu’ils n’y suffiraient pas. Une échelle commença à laisser des grobis escalader le fortin, puis une autre et encore une troisième. Au bout de quelques seconde, la plateforme supérieure était envahie et les gardes comme les servants des catapultes des rancunes descendirent au niveau inférieur, celui des balistes. Le véritable siège avait commencé.

Et au loin, résonnait le fracas de l’acier contre la chair, l’armée naine étant passée à l’attaque…

Premier tir: 20, le mécanisme se brise, il faudra réussir un jet d'hab pour le réparer ^^
Réparation: 7+1(compétence tech métal)= 8, ça passe grâce à la compétence ^^
Tir au canon: 9, tu touches des unités dangereuses, des orcs ^^

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Dwimir
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Re: [Dwimir] Le bastion du Lac Noir

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Trop impatient de laisser parler la poudre, Dwimir n’avait pas pris toutes les précautions nécessaires. Il avait corrigé sommairement les mauvais manipulations des idiots qui maniaient le canon, et le pire se produisit. Après avoir achevé le rechargement, il se couvrit les oreilles, prêt à encaisser la déflagration. Mais à sa grande surprise celle-ci ne vint pas. Après quelques secondes d’incrédulité, et quelques autres où il inspecta le canon, il repéra la source de l’incident. Il entama aussitôt la réparation de la machine. Ses doigts volaient avec agilité d’une mécanique à l’autre, en allant de temps en temps chercher un outil dans son tablier. Dwimir avait toujours su faire abstraction des contraintes extérieurs, capacité bien utile actuellement. Le monde semblait s’être évanoui autour de lui: il n’entendait pas les traits de balistes décochés, pas plus qu’il ne voyait la horde d’ennemis verts et enragés qui se massait autour de lui.

Après de longues minutes, et quelques manipulations risquées, tout était à nouveau en ordre. Après un chargement des plus méthodique, Dwimir fit feu avec les quatre fûts de l’engin. Cette fois il pu faire la démonstration de ses compétences: le tir balaya un rang d’urkis, laissant un trou béant dans la marée. La satisfaction de voir une si belle machine hacher en lambeaux de telles horreurs était indescriptible. Dwimir se remit néanmoins rapidement au travail: les peaux vertes avaient comblé le trou en un battement de cils, et se faisaient de plus en plus menaçant. Du coin de l’oeil il aperçut l’éclat d’un canon à flamme, bientôt suivi par des hurlements de douleur et de terreur. Alors qu’il pressait les servants de l’approvisionner en poudre, un cri venant des étages supérieurs se fraya un chemin à travers le vacarme environnant:

“Ils sont sur la tour! Fermez la trappe! FERMEZ LA TRAPPE!”

La voix tonitruante de Thork lui fit immédiatement échos:

“TENEZ VOS POSITIONS! FAITES FEU TANT QUE VOUS LE POUVEZ!”

Les grobis allaient submerger le niveau des balistes d’un instant à l’autre, les nains devaient agir vite s’il voulaient sauver les pièces d’artillerie, et accessoirement leurs vies. Une idée traversa alors l’esprit de Dwimir, idée folle mais qui pouvait déterminer le sort du bâtiment, si ce n’était celui du bastion entier. Il fut pris d’hésitation, mais une image lui vint alors à l’esprit: celle d’un peuple nain triomphant de ses ennemis, de l’Ankor reconquis et de Thralin siégeant dans la grande salle des voûtes de Karak Ruf. Il était temps pour Dwimir de faire honneur au sang de Grimnir qui coulait dans ses veines. Il déposa le baril de poudre dans les mains d’un servant sans même lui accorder un regard et se dirigea d’un pas rapide vers son maître. Les gardes étaient bien trop peu nombreux pour espérer retenir le flot ennemi plus de quelques seconde. Il envisageait donc de sceller l’accès à l’étage supérieur, avant de pointer le canon à flamme dans cette direction. Les réserves de combustible leur permettraient de tenir de longues minutes et, si elles devaient venir à manquer ou si les grobis réussissaient malgré tout à les submerger, Dwimir ferait exploser les tonneaux de poudre amassés, emportant avec lui le plus de vermine possible.
Dwimir Dumrolsson, Etude de l'ingénierie (Armement)
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[MJ] Bugman
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Message par [MJ] Bugman »

La seule échappatoire des nains était désormais condamnée, le souterrain ne pouvant être dégager dans l’état actuel des occupant du fortin, les dawis venaient de passer en état de siège. L’étage des catapultes des rancunes perdu, les assiégés qui s’étaient barricadés faisaient feu avec la même rigueur malgré les coups sourds des gobelins contre la trappe renforcée. Même si elle était cerclée d’acier, les servants des balistes pouvaient la voir se déformer lentement au fil des rechargement des traits. Lorsque le premier gobelin passa sa tête bouffie dans l’ouverture percée au sein de la trappe, il fut accueilli par un carreau d’arbalète entre les deux yeux. Quelques secondes plus tard, la mort dans l’âme, les servants se résolurent à trancher les cordes des balistes pour ne pas permettre leur utilisation contre le demi-throng en approche.

-« Par la barbe de Morgrim! Ça ne cesse de se presser d’vant l’canon. Dwimir, concentre tes tirs pour dégager une voie pour les renforts, avec un peu de chance on s’en tirera sans qu’t’ais à faire sauter l’endroit »

Démontrant toute l’entièreté (*) de son talent, le jeune ingénieur fit pivoter les fûts sur la plateforme, les pointant dans la direction indiquée par le vieux Thork. Désormais conscient des risques que posait une poudre mal dosée, il pesa minutieusement à l’instinct nain la quantité pour chaque canon, tandis que les servants de la pièce chargeaient prestement les boulets sphérique, de la taille d’un poing fermé. La détonation fut assourdissante et au travers du rideau de flammes que le maître ingénieur s’évertuait à entretenir, un chemin de sang suivit les sphères métalliques emportant tout sur son passage. La vue perçante du jeune nain lui permit même de voir le dernier boulet rouler jusqu’à l’avant dernier rang adverse, sans occasionner de dommage supplémentaire depuis au moins cinq lignes.

Néanmoins cela suffit largement pour le plan de Thork, puisque les marteliers qui tenaient la première ligne s’engouffrèrent à l’aide de leurs puissants marteaux, écrasant sans remords les crânes grobis qui se présentaient à eux. Formant comme un coin frappé dans une pièce de bois, il fendirent la masse peau-verte en deux, ce qui sonna le glas des troupes gobelines qui s’enfuirent sans demander leur reste. Pilonnée sans cesse, les amas de bric et de brocs qui servaient de catapultes aux urks finirent par s’effondrer après avoir prélevés un lourd tribut sur le demi-throng. Avec les arbalétriers sans cesse harcelés par les chevaucheurs de sangliers et les marteliers qui venaient de rencontrer un ennemi à leur mesure, des orcs noirs couverts de la tête aux pieds d’acier tranchant. Le canon orgue rechargé l’ingénieur tenta un dernier tir, ses munitions étant épuisées . (*) Le calibrage fut fait à la va-vite, les canons n’étant pas parfaitement alignés, mais l’effet escompté fut atteint et les tirs endommagèrent suffisamment les dernières défenses des assiégeants pour que les peaux-vertes se dispersent enfin.

Après avoir étêté le Boss’ des urks, Magnar fit sonner le corps et évacuer le fortin. Ce n’est qu’à ce moment que le dernier des gardes de la tour daigna ranger son briquet et s’éloigner des tonnelets de poudre. Finalement évacués à l’aide des derniers engins volant, les défenseurs ayant survécu constatèrent l’étendue des dégâts. Près de quinze douzaines de dawis avaient péri et on entendait pleurer au loin l’ingénieur dont le gyro avait été réduit en un monceau d’acier tordu par un rocher malheureux. Les morts étaient récupérés et lentement l’armée commença son retour vers la cité aux torrents.
Tir au canon orgue pour dégager la voie: 2
Tir des dernières munitions: 10, de justesse

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Dwimir
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Dwimir n'eut heureusement pas besoin d’arriver aux extrémités qu’il avait envisagé. Suivant les ordres de son révéré maître Dwimir couvrit les urkis de deux nouvelles pluies de boulets. La défense d’acier des nains maintint la vermine un certain temps, suffisamment pour que les nains du thane Jambe-de-bronze s’engouffrent dans la brèche creusée par l’artillerie. Il fracassèrent la masse grobi avant de rencontrer un obstacle particulièrement coriace: des urkis plus gros et plus enragés que les autres. Néanmoins grâce au soutien combiné de l’artillerie et des arbalétriers les guerriers finirent pas triompher des urkis, et ce fut la fin de la marée verte: le peu de cohésion qu’elle avait gagné dans la bataille éclata en mille morceaux alors que les grobis tentaient désespérément de sauver ce qu’ils avaient sur les os.

Depuis le bastion Dwimir entendit les puissants cris de guerre des nains qui poursuivaient les fuyards. Il s’assura du bon état du canon orgue, avant de s’autoriser quelques instants de répit. Il découvrit alors le piètre état dans lequel se trouvaient les quelques nains rassemblés autour de lui. Tous semblaient exténués et certains avaient été blessés par des flèches ennemies. Mais les pire fut ce qu’il découvrit à l’étage supérieur. Certain dawis n’avaient pas réussi à atteindre la trappe, à moins qu’ils aient choisi de rester pour ralentir la horde. Toujours est-il qu’ils gisaient désormais dans leur propre sang, horriblement mutilés. Des frères et des compagnons se précipitèrent sur les morts, hurlant leur désespoir. Cette scène troubla Dwimir qui vit, l’espace d’un instant, son frère Thralin au milieu des dépouilles.

Dwimir ne sortit pas indemne du fort. La brutalité des combats, la violence qu’avaient subi ses compagnons, tout cela s’était immiscé dans son crâne et le travaillait. Le reste des nains n’étaient pas plus gais: la victoire était là mais leur soif de vengeance n’était pas pour autant assouvie. Ce soir avant les réjouissances, on noircira de nouvelles pages de rancunes.
Dwimir Dumrolsson, Etude de l'ingénierie (Armement)
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Re: [Dwimir] Le bastion du Lac Noir

Message par [MJ] Bugman »

La longue marche retour se fit au son des tambours et des cors, tant pour donner le rythme de la marche que pour annoncer la victoire du peuple sous la Montagne et ainsi éviter un malheureux accident à base de batteries canons tonnerre faisant feu sur les troupes alliées qui rentraient à bon port. Malgré la mort de cent-quatre-vingt dawis, ce jour serait commémoré comme une grande victoire, puisque le risque d’une Waagh intempestive avait été étouffé dans l’œuf par une expédition préemptive. Bien sûr, les morts seraient honorés et leurs noms inscrits avec ceux des autres, rancunes de plus qui ne seraient assouvies que par l’extermination complète des peaux-vertes qui depuis trop longtemps infligeaient tort sur tort au petit peuple.

La cité du Torrent se dressait face à eux, enfin, alors que depuis plusieurs minutes déjà les conscrits et les soldats pouvaient l’entendre au loin, à cause du rugissement qui lui donnait son nom. Un soulagement pour beaucoup, puisque cela signifiait la promesse d’une bière bien fraîche et les cérémonies appropriées pour les nains qui seraient d’ici ce soir rendus à la pierre. Les trois-cents vingt guerriers franchir les hautes portes hydrauliques sous le regard imperturbable et compatissant des gardes de la porte. Le demi-throng franchit tout d’abord la forteresse extérieure, là où les invités et les humains résidaient pour la plupart avant que ne s’ouvrent devant eux les véritables portes de la citadelle, celles qui menaient à la ville en elle même. Les lourds battants de gromril et d’airain se murent avec une solennelle gravité, et se fut le roi Barundin et la reine Lenka en personnes qui les accueillirent, escortés de leur régiment de marteliers qui se mit en rang pour les laisser passer en signe de respect tacite. Le discours de Barundin Cœurdepierre fut bref, presque laconique et les morts seraient rendus à la pierre le soir même.

Les conscrits furent libérés de leur serment et tous retournèrent à leurs tâches premières. Des nains dont la haine et la violence au combat avaient été d’une froideur terrifiante, des êtres qui abattaient sans la moindre pitié, voire même avec une certaine joie, les peaux-vertes et leurs créatures blessées, allaient paisiblement rentrer chez eux, savourant une pinte et taillant la pierre ou sculptant les métaux avec tant d’application et une telle tendresse qu’on ne pouvait instinctivement faire le rapprochement entre les deux facettes endémiques de leur espèce. Les apprentis ingénieurs furent aussi libérés de leur fonctions guerrières, uniquement pour que Thork ne les récupère à l’instant suivant pour les renvoyer dans les salles de la guilde. Il convoqua dans son propre laboratoire Dargo, Omnir, Dwimir, Kargun, Tungdil et les autres apprentis ayant participé au concours illégal. Le sermon dura une bonne demi-heure, rappelant sans cesse la nécessité de passer par les anciens pour vérifier le moindre prototype, que seuls les impériaux et les skavens testaient n’importe quoi sans vérifier, et tout le monde savait bien ce que umgi voulait dire. S’ensuivit un bon quart d’heure supplémentaire à propos du bon vieux temps, où les apprentis ne se ramenaient pas auprès des anciens avec des objets technologiques de facture humaine.

Chacun reçut une bourse d’écaille, enfin pour ceux qui étaient encore là puisque Valek Fundabar, un des jeunes forgerons de l’équipe de Dwimir serait mis en pierre le soir même. En tant que vainqueur du concours, le fils de Dumrol eut droit de choisir sa récompense. Y voyait-il un intérêt particulier ou bien ne voulait-il pas trop se détacher de ses compagnons ? Toujours est-il qu’il choisit lui aussi une bourse des écailles de la bête, un peu plus lourde que celle des autres naturellement. Le reste du dragon fut partagé entre les différentes guildes dont les apprentis avaient participé à l’expédition , avec naturellement une part plus substantielle pour la guilde de Grimli Poing de Fer et la part du roi, un cinquième du corps. La viande n’étant d’aucune utilité pour les guildes, il fut décidé avec l’accord du roi et de la reine d’en faire du Drongnel pour le banquet du soir, après la cérémonie aux morts à laquelle tous les combattants étaient tenus d’assister...

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Dwimir
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Message par Dwimir »

Le retour à Zhufbar se fit dans une ambiance des plus martiales. Les musiciens donnaient la cadence, tandis que les apprentis à l'arrière de la colonne restaient muets. Dwimir fut sorti de ses pensées moroses par les exclamations des guerriers accompagnées des bruits des armes contre les boucliers. Le bruit grondant de la cité avait animé les Dawis, tant ils étaient heureux à l'idée de replonger dans ses entrailles. Dwimir partageait ce soulagement: à fouler cette terre meuble, loin de toute roche et sous le ciel azur il se sentait particulièrement vulnérable.

Bientôt le demi throng franchit la première enceinte avant d’arriver devant les imposantes portes du karak. Celles-ci s’ouvrirent lentement pour dévoiler une foule de dawi venu les accueillir. Le comité était réduit, mais prestigieux: le couple royal s'était déplacé pour l'occasion. Le Roi Barundin prononça quelques paroles évoquant la gloire passée, les torts causés et le sacrifice éternels que leurs frères avaient fait pour l’Ankor.

Les conscrits furent ensuite libérés de leurs obligations sous la clameur des cors et des tambours venus les accueillir. Chacun retournait à ses occupation, presque comme si de rien n’était. Dwimir, lui, restait désemparé au milieu de la place qui se vidait peu à peu. Il n’était pas certain de ce qu’il l’attendait désormais. Ses questionnements fut balayés par la voix tonitruante de Thork qui somma aux apprentis chasseurs de dragon de le suivre jusqu’à la guilde. Le cœur de Dwimir se serra lorsqu’il appris que Fundabar avait péri à la surface. Il était de ceux qui avaient accepté de l’aider.

Thork sermonna les apprentis pendant de longues minutes. Dans son monologue il était question de respect des traditions et des anciens, de la dangerosité de l’innovation, de la valeur du savoir. Ces paroles Dwimir les avait déjà entendu des centaines de fois. C’était presque comme si la guilde leur enseignait plus la tradition que l’ingénierie. Il écouta néanmoins son maître sans broncher, comme le firent les autres apprentis. Ils avaient beau être impétueux, ils avaient tous une profonde admiration pour leurs anciens et un respect de l’autorité inculqué depuis leur plus jeune âge.

Malgré ces longues réprobations formelles, les anciens semblaient avoir écouté les revendications des apprentis. En effet alors que Dwimir s'apprêtait à engager une féroce bataille avec son maître pour pouvoir tenir son serment, celui-ci annonça que chaque dawi recevrait une bourse d’écailles de dragon. Tous furent surpris par cette annonce: il s'agissait d'un bien précieux. Dwimir cru déceler dans le regard de son maître une leur complice, portant à croire qu’il n'était pas pour rien dans cette décision. Dwimir, en tant que gagnant officiel du concours avait le choix de sa récompense. Il réclama également une bourse d’écaille, motivé par plusieurs raisons. Il tenait tout d’abord à honorer sa promesse faite au lac: même si son serment ne lui interdisait pas de choisir les crocs ou les griffes, il lui semblait plus juste de recevoir la même part que les autres. Les écailles de dragon possédaient également des propriétés qui intriguait grandement l’apprenti: elles étaient parfaitement ignifuges, comportement qui pourrait être fort utile pour de nombreux composants et armures. Elles offraient également une protection sans pareil à la bête, et Dwimir pensait pouvoir étudier leur imbrication pour éventuellement l’adapter à des protections individuelles. Il se demandait également s’il était possible de réduire ses écailles en poudre, pour éventuellement les incorporer à de l’acier…

La journée allait s’achever par un grand banquet mais d’ici là Dwimir pouvait prendre un repos dont il ne croyait pas avoir besoin. En s’allongeant sur sa paillasse il sentit la fatigue l’envahir et il s’assoupit presque aussitôt.
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