[Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

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Dès sa fondation par le dieu guerrier Sigmar, l'Empire a dû faire face aux invasions et aux guerres civiles. depuis plus de deux mille cinq cents ans, il survit néanmoins aux périodes de trouble et aux batailles grâce à la bravoure et à la discipline de ses armées

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[MJ] Bugman
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[Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par Assistant MJ Rovk

"Et dans cet âge de ténèbres,
L'Homme devint la Bête,
Et la Bête devint l'Homme.


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Certains se battent pour l’honneur, qu’importe sa saleté. D’autres veulent la grandeur de leur empire en ruine. Mais pas celui-ci, non. Huln ne désire qu’une chose, se venger. Son esprit conquis par les ténèbres. Son cœur battant de haine, et ses membres avançant grâce à sa colère primale. Et il avance dans la Drakwald, forêt maudite qui hante le cœur des hommes à jamais.

La lumière ne pénètre que très peu ici, car le feuillage noirâtre est bien trop dense. Les arbres, bien que pour la plupart vivants, dégagent une aura de mort. D'immenses racines forment des toiles d’araignées entre chaque arbre. Le terrain n’est jamais plat lui, toujours plus haut, puis plus bas. Si la forêt est la création d’un dieu de la nature, cela doit faire bien longtemps qu’il est devenu fou et corrompu. Si l’on regarde un rien plus loin, on ne voit rien. Les grands bois obstruent la vue, et une brume constante et permanente empêche de savoir quel sera le prochain danger. De plus, la terre est un mélange de boue et de feuilles mortes, rendant tout déplacement bien plus énergivore. Des croassements d’oiseaux se font entendre de temps en temps, souvent quand le silence s’installe. Et l’air humide est très lourd, écrasant les poumons de ceux dont le supplice est de le respirer.

Tous ces éléments sont atroces pour un homme, un signe qu’il faut partir au plus vite de cet endroit abandonné par Taal et Rhya. Cependant ce n’est pas un sans-cornes qui progresse dans la zone, mais bel et bien un monstre. Cela fait désormais quelques jours que Huln suit les traces laissées par sa harde, dans un chemin connu instinctivement par les homme-bêtes. Il a eu de la chance il y a quelques heures, un sanglier mort de vieillesse lui permit d’avoir un bien bon repas.

Le Gor regarde partout au sol, dans l’espoir de trouver des traces plus fraîches, plus chaudes, plus marquées. Et peut-être grâce à un coup du destin, il en découvre. Des dizaines de traces de sabots, certains bien plus gros que les siens, partent vers le sud. Il renifle, l’odeur des déjections est plus forte qu’avant. Sans attendre, il accélère, chaque pas le rapproche de sa vengeance, de celle du vil traître qui l’a attaqué dans le dos et abandonné sa carcasse aux corbeaux.

Une bonne heure de course vient de s’écouler, et Huln ralentit pour reprendre son souffle. Il renifle fort, très fort. Mais ce n’est pas l’odeur fétide de la forêt qui vient lui caresser les narines. Destruction, cette odeur c’est celle des choses qui brûlent ! Alors dans un élan revigoré par sa découverte, il découvre une ouverture dans l’immense flore. Et il regarde alors à travers les buissons, caché par leur branchage, une scène qui met un sourire carnassier à toute bête qui se comporte en homme.
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Un village détruit, presque rasé. Dont l’une des bâtisses brûle encore légèrement, sa fumée qui a attiré le cornu. Cependant, un détail le surprend. Parmi toute la destruction, il voit au loin, vers le milieu du village, trois formes qui comme lui marchent sur leurs pattes arrières. Des hommes. Un grognement sort de la gueule du survivant, car sa haine contre ceux-ci n’est surpassée que par son désir de vengeance.
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En restant à couvert, il remarque en tournant autour du village à pas de loup, qu’il n’y a que les trois hommes en question qui montrent le moindre signe de vie. Les patrouilleurs sont occupés à prendre des cordes, et à s'approcher d’un étrange pilier. Il le reconnaît, c’est un totem des Dieux Noirs, blasphème ! Ils mettent les cordages autour et font s’effondrer ensemble le symbole de la ruine. Après cet effort intense, ils reprennent leurs armes et partent vers la seule bâtisse encore debout, le mur arrière éventré comme l’écorce d’un arbre.

Tenter de leur foncer dessus est une condamnation à mort, le guerrier le sait pertinemment. Heureusement, la forêt offre d'autres chemins, mais ils risquent de lui faire perdre du temps aussi. Et le soleil commence à se coucher, et dans les ténèbres, le mal jubile…
Note : Un seul des 3 gus à une arbalète, les autres des espèces de drôle de matraques pointues, et oui, ils se ressemblent tous :mrgreen:
Première rencontre ! Première décision. Tu peux en effet tenter de trouver un autre chemin, mais ça pourrait prendre du temps avant de retrouver une nouvelle trace. Cependant, avec la nuit qui s’approche, des opportunités se dressent en ta faveur. Si tu as des questions, n’hésite pas à me les envoyer.

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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par Huln »

Au niveau de la mise en pages, je pense faire de mon côté :
"Pensées"
«Dialogues»
*Didascalies*
et enfin --- que je considère comme étant une longue ellipse à ne pas confondre avec ... que je vais utiliser assez souvent, notamment pour marquer de courtes pauses dans les dialogues HB ;)

Cela faisait des semaines que Huln suivait la piste de sa harde, il l’avait retrouvée en parcourant un des sentiers des bêtes allant de la Reikwald à la Drakwald ; après presque un mois à renifler des effluves quasi-imperceptible de pisse, de sang et de déjections seul son désir de vengeance lui donnait encore la force de continuer, mais depuis quelques jours les traces étaient devenue bien plus fraîche (et les odeurs plus intenses) et Huln s'était lancé dans une poursuite frénétique des différentes pistes et il ne pensait à se nourrir que quand le repas était sur sa route et déjà mort de préférence (ça économise de l'énergie) comme ce sanglier trouvé contre un arbre a une distance acceptable des excréments de sabots-fourchu qu'il suivait jusque-là, pour une fois l'odeur de bouse ne gâcherait donc pas son goût ; cependant qui dit traque effrénée dit fatigue, et notre compagnon bestial n'échappait pas cette règle, Huln s'accorda un bref instant pour souffler, se redresser et respirer autre chose que des émanations bestiales, mais quelque chose était différent dans l'air.

*plusieurs petites inspirations*

L’air ambiant n’était plus marqué par des odeurs du bois, de la terre et de l'humidité, mais plutôt par quelque chose ressemblant à de la cendre, du fer et de la fumée reconnaissable assez facilement pour les guerriers fréquentant les champs de bataille :

« La Ruine...»

Devant lui s’étendait, les maigres restes de ce qui semblait être un village en grande partie entouré par la forêt, seule une maison était encore debout, au centre siégé un totem du chaos.

«... Peut-être saccage fait par Harde... ET TRAÎTRE !..»

Mais il n'eut pas le temps d’établir la véracité de ses dires, car une autre odeur l’arrachait au même instant de ses pensées, le parfum d’êtres dont la simple évocation emplissait le cœur de chaque homme bête de haine et de bestialité...

*profonde inspiration*

...

*expiration nasale intense*

«Humain...Pas seul...Mais pas nombreux...Doit faire repérage...Huln doit faire silence maintenant...»

Une petite ronde silencieuse autour du village confirma ce que son odorat lui avait déjà révélé, il y avait bien encore des hommes dans ces vestiges, 3 pour être plus précis, ils étaient partis en direction du sombre édifice et y avaient accroché des cordes.
Huln observa le pilier, tiré avec acharnement par deux des hommes présents, pencher de plus en plus en avant jusqu'à ce qu'il se renverse complètement.
Une sombre pensée martela alors en boucle son esprit au moment même où le monument atteint le sol : "TUE LES TOUS !!!"
Huln n'était pas spécialement versé dans la religion, mais toute excuse était bonne à prendre pour massacrer de l'hominidé cependant, il savait bien qu'un assaut frontal sans plan pouvait s'avérer risqué.

"Peux pas foncer cornes baissées ... Humains nombreux être dangereux ... Humains sournois ... MAIS HULN PEUT L'ÊTRE PLUS ..."

Les profanateurs étaient maintenant partis en direction de la seule bâtisse encore debout, Huln s'était alors mis en tête de les suivre discrètement à bonne distance.

" Huln compté 3 humains ... Un avec arc de fainéant ... Plus dangereux ... Tir moins vite mais plus fort ... Mais nuit commence à tomber ... Plus dur de viser dans le noir ... Et deux autres avec cogneur pointu ... Doivent avoir bras fatigués ... Autel être lourd ... Huln les laisser se reposer ... une dernière fois ..."

Huln décida alors de laisser aux troupiers éreintés le temps de s’assoupir, du moins jusqu’à ce qu’il ne s’infiltre dans le bâtiment armes en main pour leur offrir leur dernier repos.


Huln laisse passer la nuit, puis essaye de rentrer dans la maison pour les massacrer dans leur sommeil, s'il y arrive, il va viser l'arbalétrier en premier (s'il le repère).
Huln, Voie du Guerrier Homme-Bête
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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'assistant mj Rovk
La bête, dans un élan d’intelligence vicieuse, décide d’être un poignard dans la nuit. Cependant, il attend un peu avant de partir vers le bâtiment après l’avoir contourné. Stratégie intéressante, et plutôt fonctionnelle en théorie. Dès que les ténèbres s’installent, Huln alors s'accroupit et parcourt une bonne centaine de mètres dans les buissons. Désormais dans l’angle mort de la bâtisse, le Gor progresse enfin vers celle-ci.

Son habitude de se déplacer silencieusement en plus des ombres le rend presque impossible à détecter. Et il s’approche, et arrive enfin à son but. Il contourne les murs encore debout et arrive au coin de la structure. Il voit alors sa première victime. L’homme, légèrement gros, porte des vêtements rapiécés et sales. Il est mal rasé et boit dans une flasque un liquide qui le fait expirer avec contentement. Le cornu reconnaît immédiatement l’odeur de l’alcool qui émane autant de la flasque que de l’haleine du milicien.

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À son côté, posée sur une espèce de caisse à moitié ouverte, se trouve une massue avec des pointes, un bon vieux gourdin, parfait pour fracasser des côtes. Le grassouillet ne semble pas faire attention à son arme, et un bâillement souligne son ennui. Alors le Gor avance, lentement, mais sûrement. Il fait très attention à ne pas faire de bruit, et s’apprête à abattre sa victime inconsciente de sa présence d’un coup dans la nuque.

Il lève sa hache, fait un dernier pas et glisse ! De la boue bien profonde ! Le coup rate complètement, et vient se loger dans le mur. Le pauvre humain sursaute alors et hurle à plein poumon

« AH, AHH, EIN MONSTER !!! »

Le temps que le guerrier se relève, il prend son bâton à piques et l’attaque brutalement. Malheureusement pour lui, il rate complètement et ne fait qu'agiter son armement devant lui, n'approchant que très peu sa cible. Cependant, seuls des sourds ne peuvent pas entendre le vacarme provoqué. Des bruits effrénés venant de l'intérieur se font entendre.

L'adrénaline désormais en train d’être acheminée de dans son corps, le poilu est debout, boueux, hache et rondache dans les mains. En face, à moins d'un mètre et demi, se trouve le premier ennemi, et les autres commencent à arriver.
Test d'habileté + 6+1 car Déplacement Sil. pour pas être repéré. => 13, réussite de 3.
Test de la sentinelle à l’entrée avec -4 car nuit + alcool => 18, aussi.
Test d’attaque surprise sur la Sentinelle, pas de bonus car zone précise visée (gorge) => 20. Echec critique.
Milicien 1 gueule et prévient les autres, et en plus, il va tenter de t’attaquer avec sa massue pointue.

Test d’ATT de M1 => Masse d'armes 18+1D8 dégâts => 16, échec

Initiative :

Huln => 2
M1 => 7
M2 => 14
M3 => 4

Ordre d’initiative est donc : Huln, M3, M1, M2

C’est ton tour, ton plan a foiré large, va falloir faire un choix vite, très vite.

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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par Huln »

Cela faisait deux bonnes heures que Huln attendait que le soleil disparaisse, il était là, immobile, retenant furieusement son envie de foncer cornes baissées dans la maison comme le ferait un de ces minotaures ; cependant, plus le temps passait et plus la faim commençait à se faire sentir. Heureusement pour lui, les derniers rayons de lumière ne tardèrent pas à s’évanouir pour laisser place au crépuscule marécageux, l’on sentait une certaine libération dans les murmures de la bête.

«Nuit enfin tombée … Marre attendre … Heure tuer maintenant»

Sans délai et avec les ténèbres pour seul allié Huln s’en alla en direction de la bâtisse usée, son séjour dans la Reikwald lui avait appris bon gré mal gré à se déplacer efficacement en position basse, ainsi il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se retrouver contre l’un des murs, plus il se rapprochait du coin plus l’odeur des hommes se faisait forte, c’est une fois arrivé dans l’angle que Huln aperçu le premier responsable de ces émanations :

"Humain sans armure … Garde dehors … Doit trancher gorge ... Et caisse tout près..."

*Reniflement*

"Alcool ... Mauvais pour vision garde … Mais bonne récompense quand Huln massacre intrus ... "

Un sourire perfide et peu naturel se dessinait alors sur le visage du guerrier tandis qu’il essayait de s’approcher le plus discrètement possible du vigile à l'extérieur.
Et son intuition fut bonne, le manque de luminosité en plus de l’état d’ivresse du garde lui permirent de se faufiler sans grande difficulté jusqu’au malheureux biturin, sa hache était prête, il fallait maintenant bondir à toute vitesse pour l’égorger proprement et ainsi le plonger dans le silence, une attaque éclair qui aurait pu être couronnée de succès si Huln avait pris en compte la qualité du terrain sur lequel il se trouvait, au lieu de bondir avec force et vitesse, il y eut un glissement, le sol sous les sabots de Huln était boueux à tel point qu’il lui fit perdre pied (si l'on peut dire), sa hache qui devait faire couler le premier sang de la soirée se retrouva planter dans le bois de la structure, et le garde n’étant pas assez saoul pour ne pas remarquer un grand homme bête face à lui essayant de l’assassiner se mit à hurler :

«AH, AHH, EIN MONSTER !!!»

Les bruits des hommes paniqués à l'intérieur, alertés par le veilleur ivre, se faisaient entendre et se rapprochaient de Huln rapidement, il ne lui restait plus beaucoup de temps avant qu’il ne se retrouve en sous-nombre, mais la colère que lui insufflait son échec cuisant lui dictait de combattre et massacrer l’incapable qui avait osé esquivé son attaque éclair si parfaite (ce qui n’était pas le cas du tout)
Arme et bouclier en main, Huln fonce alors sur son adversaire en poussant un cri bestial la hache en l’air prêt à lui fendre le crâne.

«CE SOIR FAIBLARDS MEURS !!!»
La première attaque vise la tête et je me prépare tout de même à parer en action mineure avec la rondache
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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par [MJ] Bugman »

Post rédigé par l'Assistant-MJ Rovk
La haine, en voilà une source de motivation incroyable. Malgré un échec au départ, Huln décide de ne pas abandonner et de rester dans l'accrochage qui s’apprête à réellement commencer. Les crocs serrés, l’adrénaline pulsant dans les veines, il regarde sa première victime humaine depuis longtemps. Et d’une posture très agressive, le Gor avance et d’un rugissement aussi violent que son cœur, il attaque !

Et d’un coup dirigé d’une brutalité sans nom, le poilu décapite le misérable, qui s’effondre comme un arbre abattu. Le sang chaud jaillit en quelques gouttes sur le visage du guerrier, et coule comme un verre de vin renversé sur sa hache. Une frappe absolument létale, les Dieux Noirs sont peut-être avec lui en cette nuit.

Alors que la tête roulante de l’humain arrive à ses sabots, deux hommes surgissent en courant de l’énorme et seule ouverture du bâtiment. Ils sont probablement paniqués, mais pas assez pour les décourager.

Le premier est torse-nu, et possède dans ses mains une arbalète. Il se met alors à viser et décoche un carreau qui vient se loger dans l’épaule du monstre. Un grognement de douleur s’échappe de la bête dont le sang commence à couler sur sa fourrure. Ensuite l’autre milicien, armé d’un gourdin lui aussi fonce tout droit en chargeant vers le cornu. Et il abat sa fureur en hurlant ULRIIIC. Son attaque meurtrière atteint le flan de l’homme-bête qui, cette fois-ci lâche un cri de souffrance.

Blessé, recouvert de sang qui lui appartient autant qu’à l’inverse, il se tient au corps-à-corps avec un milicien. Et l’autre, deux yards derrière, aussi lâche que son arme. Le visage de l’homme qui lui a foncé dessus est bien plus enragé que celui du précédent.

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Ordre d’initiative : Huln, M3, M1, M2
Tour d’Huln :
Coup de hache à la tête sur M1 => 1, Réussite Critique, 88 dégâts. Parade réussie mais, DECAPITATIOOOON.

Tour du Milicien 3 :
Tir d’arbalète (+2) car très courte distance et (-2) car obscurité et déplacement =>(3) réussite, 24 dégâts pris.

Tour du Milicien 2 :
Charge du Milicien (+2) au gourdin. => 8 réussite. Parade => 4 réussie. Tu prends 36 - 10 - 11 = 15 dégâts.

Fin du round ! C’est ton tour, tu as pris en total 39 de dégâts. Tu es désormais à 26 PVs.
Nouvel Ordre d’initiative : Huln, M3, M2

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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par Huln »

SHLACK !

Il ne suffit que d’un seul mouvement à Huln pour raccourcir le malandrin d’une tête au niveau du coup, un geste net et précis provoquant moult effusions sanguine.

«Humains faibles … Encore deux » murmura la créature le sourire au lèvres.

Ah si seulement sa première attaque s’était déroulée comme celle-là, mais Huln n’avait ni l’envie ni le temps d’y penser, car à peine le malheureux acéphale au sol que ses deux compères se jetaient hors de la bâtisse, prêt à venger leur camarade.

Et ce fut d’abord le carreau d’une arbalète qui atteint Huln à l'épaule, tiré par un premier adversaire torse-nu, l’adrénaline de la décapitation peu à peu remplacée par la douleur crispante provoquée par le projectile perforant, le second assaillant, un homme imposant et poilu, qui avait profité de la diversion provoquée par la surprise du carreau se jeta sur l’homme-bête en hurlant quelque chose d'incompréhensible aux oreilles de Huln et lui asséna un violent coup à l’aide de son arme à pointes.

La bête était blessée, son pelage recouvert de sang, elle lâcha un hurlement mêlant souffrance et colère, d’autres têtes allaient tomber cette nuit et si la sienne devait en faire partie au moins, il s’assurerait que ses profanateurs n’en réchappent pas indemne.

«CE SOIR … MORT AU RENDEZ-VOUS !!!»

Levant de nouveau son bras armé, Huln se prépare à fendre le crâne du colosse enragé, cette fois-ci d’un revers de la hache.


Le combat continu, le premier coup vise la tête de l'homme au corps-à-corps avec toujours parade en action mineure.
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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par [MJ] Bugman »

Malgré toute l’adversité que Huln subit, sa rage ne fait que s’en renforcer. La douleur est terriblement forte, comme des brûlures partout sur son torse qui se tordent et se déchirent. La chair intérieure commence à ressortir comme de la boue, et le sang qui lui coule à flots de la fontaine qu’est son corps. Un tableau bien glorieux, brutal et dénué de pitié.

Désireux d’en finir, le cornu tente à nouveau de décapiter son adversaire. Il lance son poids en avant, et malgré la souffrance, son arme part avec l’énergie du désespoir en direction de la tête de l’Ulricain, lui aussi déchaîné face à son adversaire un rien plus poilu que lui. Hélas, peut-être car son coup est trop prévisible, et que la hache est lente de sa conséquente masse, il rate. La frappe passant légèrement au-dessus de sa tête.

Au même moment, l’arbalétrier, voyant qu’il ne peut tirer sans risquer de blesser son camarade, qui à l’air d’assez bien maîtriser la situation, repart vers l’intérieur en courant. Il passe à côté de la massue tombée à terre précédemment, sans l’avoir perçue. Il pénètre alors la déchirure de la maison, elle qui a assurément connu de bien meilleurs jours.

Et dans l’anarchie du combat, l’homme en face de la bête sourit affreusement. Il lève son gourdin et s’apprête à ouvrir le crâne du Gor en deux. Soudain, alors que l’animal lève sa rondache pour protéger son occiput, le milicien feinte et descend vers ses côtes. Un cruel craquement ressort, et un râle d’agonie se fait entendre. L’impact est terrible, arrache peau, chair et muscles de la carcasse bestiale.

Fatigué, désespéré, et terriblement malmené, il saute en arrière et court. Courir, plus vite que jamais, pour sauver sa peau, ou du moins ce qu’il en reste. De la bave coule sur le côté de sa gueule, ses yeux injectés de sang sont tellement crispés qu’il ne parvient même pas à cligner des yeux. Ses puissants souliers bestiaux qui envoient des morceaux de terre soulevés à chaque enjambées. Ce sprint témoigne en lui même de son profond désir, de survivre.

Alors une course-poursuite effrénée s’engage ! Ses nouvelles jambes sont rapides, plus qu'avant en-tout-cas. Mais l’enragé derrière l’est tout autant ! La distance entre les deux n'évolue point. Et alors qu’il commence à creuser l’écart, horreur ! Mille malédictions, il se prend les sabots dans un monticule plus relevé de terre ! Malheurs infinis, il s’effondre alors, rattrapé immédiatement par son ennemi, qui grogne tel un loup devant sa proie.

Alors il avance et monte sa massue pour la dernière fois…

« Dieser ist für meinen Bruder, Ha..
Alors que la mort est sur le point de serrer l’enfant des ténèbres, un bruit léger, doux se fait entendre. Il est tout aussi sombre que le cœur de l’homme bête, et résonne dans sa tête. Au plus profond de celle-ci, et il semble qu’il ne soit pas le seul à avoir entendu le message….

Klaaaaauuuuud

Il voit l’un des crânes du totem précédemment tombé, tournés vers eux, ses pupilles brillants d’un rouge vif, d’un rouge sang !
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h- hans, HANS, HANS ???? »
S’écrie alors le barbu, d’une voix rauque et cassée, emplie d’espoir. Ce petit instant de distraction permet alors au blessé de se relever et de courir plus vite que jamais, la forêt étant à peine à une dizaine de mètres.

Beuglant de mal-être, le survivant court encore, et il ne sait pas jusqu’où. Il s’arrête alors, soufflant intensément, à bout de tout souffle. Quelques instants passent, et l’adrénaline se fait de plus en plus faible. Ce coup de sang, qui lui permet de tenir aussi loin et peut être un peu plus, ne dure pas éternellement. Et à sa place, la douleur grandit encore plus. Ce qui arrive ensuite est très flou, et hors d’atteinte à jamais à la mémoire….





Le matin, Huln se réveille avec d’intenses douleurs et de violentes crampes. Quand il essaie de se lever, quelques insectes tombent de sa fourrure. Désormais debout et entouré par la forêt, une légère lueur matinale vient l’aveugler à travers l’épais feuillage. Un gargouillement fait trembler son ventre. La faim est de retour...
Fin du round ! C’est ton tour, tu as pris en total 39 de dégâts. Tu es désormais à 26 PVs.
Nouvel Ordre d’initiative : Huln, M3, M2

Huln : Jet d’attaque (-4) car visé la tête : 12, échec, l’attaque rate.

M3 : Test d’Int +2 pour voir si il perçoit la massue par terre du M1 : 18, il voit que dalle. (Il rentre à l’intérieur chercher une autre arme. )



M2 : Test d’attaque à la massue : 7, réussite. Test de parade de Huln, 14, échec. -22 PVs, tu es à 4 PVs.

Nouveau round :

Huln : Tentative de se désengager. Jet d’Ini : 2, réussite, pas d’attaque d'opportunité.

Course poursuite ! Tu commences avec 5 mètres d’avance sur M2. Chaque degré d'échec enlève 1m et chaque degré de réussite ajoute 1m

Jet d’initiative de Huln : 3
Jet d’initiative de M2 : 2
Ex aequo, le gars te lâche pas ! Distance inchangée, on recommence

Jet d’initiative de Huln : 20, échec critique
Jet d’initiative de M2 : 7, réussite

Choix du joueur : Par message privé, tu as choisis de garantir la réussite du jet cette fois-ci en dépensant TOUS tes Points de Dévotions. Tu perds donc tes 20 points, adios. Cette fois-ci, tu survis uniquement grâce à la bonne volonté des Dieux Noirs…

Test d’endurance (modificateur caché) : 12. Soit

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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par Huln »

*Bruit du vent dans les arbres...*

Huln, allongé au sol dans la forêt, recouvert de feuilles et d’insectes, endormi ou évanoui, on ne sait pas, son songe semble très agité, devant ses yeux clos, défile des bribes de souvenirs de sa fuite ; ses visions commencent au moment de la décapitation.

Huln revit la scène au ralenti, la hache se rapprochant petit à petit du cou du défunt Hans, son visage se déforme en un masque de terreur à la vue du couperet funeste en approche, le tranchant de la lame entre en contact avec la chair des gouttes écarlate perlent peu à peu autour de la plaie qui ne cesse de s’élargir, le hachoir noirci traverse la gorge de l’humain avec une aisance surnaturelle, les pulsations de la jugulaire et de la carotide sectionnées traversent l’arme jusqu’à atteindre le bras de Huln qui ressent alors un frisson d’extase parcourir la totalité de son corps, le sang s’écoule maintenant comme une fontaine rougissant le sol aux alentours.

La tête fraîchement tranchée tombe, roule lentement au sol et s'arrête le sourire aux lèvres, fixant son assaillant du regard tandis que le corps, lui, tombe à genoux avant de s’écrouler lourdement par terre…
Le temps reprend soudainement son cours normalement, une odeur nauséabonde atteint les narines de l’homme-bête, le crâne ainsi que le cadavre se mettent à pourrir très rapidement, la flore à son contact flétri tout est recouvert par une sorte de mycélium envahissant duquel se développe de multiples champignons décomposant plantes et viandes à grande vitesse.

Distrait par cet hypnotisant et répugnant spectacle, Huln n’entend pas le bruit de détente de l’arbalète du second guerrier, le carreau se fige dans son épaule presque instantanément.

* Huln, toujours allongé au sol, pousse un grognement de douleur tandis que son bras se crispe...*

Une souffrance assez forte pour lui redonner quelques secondes de conscience avant de plonger à nouveau dans la torpeur et le rêve.

Et le revoilà au village, face à un grand homme barbu armé d’un gourdin, au fur et à mesure que l’homme approche ses traits se déforment seulement sur un côté, ses vêtements sont remplacés par de la fourrure brune et épaisse, sa jambe par une patte animale, une unique corne pousse sur un côté de son crâne.

Huln est maintenant nez à nez avec ce que l’on pourrait qualifier d’Homme-Homme-Bête, le choc est imminent et surtout brutal, la matraque à pointe s’enfonce dans son flanc sans la moindre résistance, lui fracturant au passage quelques côtes.

Une nouvelle fois, l’homme-bête est réveillé brusquement par la douleur, poussant un hurlement mêlant intense souffrance et rage, il cria si fort que les oiseaux et autres petits animaux durent fuir les alentours, le supplice est si intense qu’il s'évanouit de nouveau...

*Respiration haletante et bruit de course effréné...*

Retour au cauchemar, Huln est train de courir dans la nuit noire, il est poursuivi par la monstruosité barbue et elle ne se laisse pas distancer, la rage et la soif de sang de l’homme-bête sont maintenant supplantées par un instinct de survie primaire, presque animal, laissant place à la peur et au désespoir.

Chaque parcelle de son corps et de son esprit est focalisée sur la fuite, malheureusement le sol est boueux, les reliefs sont traîtres et les sabots de notre fuyard cornu sont certes rapides, mais tout autant maladroits et ce qui devait arriver, arriva, un pas un peu trop lourd, une portion de terre un peu plus boueuse et c’est un sabot qui s’enfonce entraînant la malencontreuse chute du fugitif...

En un clin d’œil l’Homme-Bête qui avait tant bien que mal réussi à garder ses distances est rattrapé, l'aberration se tient au-dessus de lui, la masse levée amorce sa mortelle descente en direction du crâne de Huln, qui, dans un geste désespéré, ferme les yeux et se recroqueville légèrement en couvrant son visage de ses bras, puis le silence ... une, deux, trois longues secondes passent sans que mort ne soit délivrée, encore plus étrange, il n’y a plus aucun bruit aux alentours...

Huln ouvre alors les yeux, le décor a changé, mais cette fois, c’est différent, ça ne ressemble en aucun cas à un souvenir, le sol autour de lui est semblable à un désert, une odeur de fumée est omniprésente, de la cendre, tout n’est plus que poussière et cendres, il y fait sombrer, mais aucun nuage dans le ciel, aucun astre non plus d'ailleurs comme si le ciel lui-même avait disparue.

Dans les ténèbres, des voix résonnent :

...faible...

Les voix se rapprochent.

Une énorme silhouette se forme dans l’obscurité plus sombre encore comme si elle engloutissait les ténèbres, elle continue de se rapprocher, grandissant de plus en plus.

...Insignifiant...Fragile...Pitoyable... FAIBLE !!!

*L’ombre difforme s'arrête et sourit*

Les voix s’accordent à l’unisson, elles transpercent jusqu'à l’âme de Huln instillant la terreur dans son esprit des plus primitif.

Enfant du chaos...Misérable...

*Les voix se désynchronisent*

Répands...le sang...la maladie...la discorde...la dépravation...

*Avant de ne redevenir qu’une*

Afin de payer ta dette et mériter à nouveau notre regard...

D’un simple geste de la main, la mystérieuse créature convoque un flot d’insectes semblables à des scolopendres sortant des cendres qui entourent maintenant le misérable homme-bête et l’emportent sous terre ; Huln se débat sauvagement pour y échapper, leur prise ne faiblit pas pour autant, plus il s’enfonce plus l’air se raréfie, ses forces le quittent peu à peu, le bras tendu haut vers le vide incommensurable, Huln pousse un dernier cri, et disparaît...

Le pas beau des bois dormant se réveille en sursaut prenant une énorme inspiration comme s'il avait retenu son souffle depuis tout ce temps, il est recouvert de boue, de sang et de feuilles, depuis son torse tombent des insectes décomposeurs l’ayant pris pour un délicieux et macabre repas.

« Rêve étrange … Mais Huln vivant … Mort peuvent pas se venger … Doit reprendre forces … »

Huln essaye tant bien que mal de se redresser, son corps est endolorie, très affaibli, la faim et la soif le tiraille; heureusement pour lui, les insectes qui avaient essayé de le manger constituent un repas facile et très nutritif.

Une fois partiellement rassasié, l’homme-bête se lève et part en repérage dans les environs.

Jet d’intelligence de Huln effectué par le MJ assistant Rovk : Résultat = 13 -> échec de 2"

« Toujours forêt dragon … Piste vieille trouvée … Groupe homme-bête passé par là … Piste trop vieille savoir quand …»

La forêt est épaisse, l’air très humide et le sol boueux, quelques empreintes relatent du passage ancien d’une harde sans pouvoir discerner leur nombre ni savoir depuis quand ils sont passés, mais son échec récent lui dicte de se montrer plus prudent, au moins jusqu’à ce qu’il soit complètement remis.

Huln décide alors de ne pas poursuivre la traque vengeresse pour l’instant, sa cuisante défaite lui avait bien fait comprendre l’importance de ne pas combattre seul, encore moins quand on est en sous-nombre, il lui fallait devenir plus fort et surtout, il devait réintégrer un groupe rapidement un gor seul ne fait jamais long feu.

Pour ce faire, il lui fallait retrouver ses congénères et le moyen le plus facile pour en trouver est de parcourir les sentiers de bêtes...


Huln traverse la forêt à la recherche de sentier des bêtes, s’il croise un point d’eau, il en profitera pour boire et se nettoyer un peu.
Huln, Voie du Guerrier Homme-Bête
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Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:huln
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[MJ] Le Faussaire
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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par [MJ] Le Faussaire »

Post rédigé par Assistant MJ Rovk


La bête souffre musculairement, elle sent que son corps n’est vraiment pas en bon état. Mais rien ne semble trop cassé. Il remarque déjà que certaines de ses plaies commencent à se refermer. Une légère croûte se forme, dégoulinante, il se rend compte que même selon les standards homme-bête, il est vraiment dégueulasse là. Il le sait bien après tout, qu’être trop recouvert de sang attise la violence des autres s'ils sont tout aussi forts.

Il faut croire que son corps lui, apprend à être en sale état, car malgré son état déplorable, il parvient quand même à se déplacer. Il a du mal à trouver un sentier qui semble un tant soit peu empli de traces plus récentes, et il lui faut plus de quelques heures avant d’en trouver un qui ressort des autres. En effet, il vient de trouver un de ses chemins, mais il y a des restes de viandes par terre, quelques os qui sont à la surface.

Alors il continue sa recherche. La terre à été foulée par plus d’une paire de sabots ici, et les traces sont encore fraîches. Alors il suit, il traque et renifle l’air comme un chien truffier. La météo décide alors de s’assombrir dans cette maudite forêt, des nuages aussi gris que pierre rendent le chemin encore plus triste qu’avant. Alors que le soleil est prétendument à son zénith, il voit enfin une ouverture dans le feuillage touffu et là, un petit cours d’eau passe difficilement dans le terrain dénivelé.
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Profitant enfin d’un court instant pour s’arrêter, faire ses besoins et se nettoyer, il respire un coup et remarque que ses blessures semblent avoir légèrement empiré au niveau de leur cicatrisation. Il les nettoie en vitesse, et s’apprête à repartir quand soudain, il entend une voix.

« Toi qui être ??? Si toi bouger, moi tuer, moi tuer hein ! »
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Un Ungor, une des sous-espèces les plus faibles des hommes-bêtes. Il le tient en joue, bras tendu alors que l’autre est plié avec un javelot serré fermement entre ses mains dénuées de poils. Il est bien maigre, et son visage semble presque humain. Il n’est clairement pas un fort, il semble jeune, tout juste sorti de l’adolescence. Il a une sacoche remplie de javelots, et à l’air en bonne santé.

Cependant, malgré tous ses airs dominants, le Gor n’est pas dupé. Il a un ton fébrile malgré son immense avantage. Il sait que le survivant est plus fort que lui, supérieur même. Il n’y a aucun doute, beaucoup de faiblards comme lui veulent se venger. Mais il est actuellement soumis à une chose, une chose qui le retient de torturer Huln, la peur. Elle se sent dans sa sueur, elle se voit dans ses yeux. Il se chie dessus car en face, c’est un truc plus gros, plus fort, et plus brutal que lui.


« Toi langue-coupée ? Toi venir où ? Pourquoi Gor être ici seul ? »


Il n’y a pas qu’une seule odeur, dans l’air, il sent que deux autres Ungors sont proches, et restent dans les ombres. Il sait pourquoi. Ils veulent évaluer la situation, et la force de leur faible camarade.


C’est l’heure des test (avec compétences incluses)
Test d’End -2 : 8, réussi de justesse. Tu récupère (6 + End) /3 Pv = Donc + 5 Pv, tu passes à 9 PVs
Test d’Int + 3 : 16, perte de temps. Mais tu finis par trouver un sentier des bêtes avec des traces plus fraîche
Test d’Int +1 : 3, tu trouves un point d’eau pour te laver.

Test de Perception de l’Ungor +2 : 10, il finit par te trouver.
Test de Courage de l’Ungor +6 car ton état, il le voit bien : 18. Il n’a pas de couilles même face à un Gor blessé.
Test Perception : 4, tu sens la présence des 2 autres Ungors, ils sont cachés mais bien là, ils observent
<< Bah alors, qu'est-ce que tu cherches mon gars ? L'or, les femmes, le pouvoir ?
J'ai tout et plus encore dans ma baraque, viens jeter un œil !
Oh non, ce n'est pas loin, c'est au coin de la rue là-bas.
Mais attends, t'as les moyens j'espère ?

...

Oh, tu sais, on peut toujours s'arranger... >>

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Huln
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Re: [Huln] [Drakwaald] Œil pour œil, corne pour corne

Message par Huln »

Le pas lourd, Huln continue sa traversée sylvestre à la recherche d’un sentier des bêtes, il écarte brusquement toute végétation se trouvant sur son chemin.

La douleur est omniprésente, mais se veut moins aiguë maintenant, presque sourde, comme si son corps s’y était finalement habitué ; son pelage est toujours aussi sale, recouvert de boue, de sang séché, les effluves qui s’en dégagent : insupportables, à tel point qu’elles gênent maintenant son odorat.

Il lui aura fallu des heures et des heures avant de retrouver un de ses chemins créé par le passage répété des hommes-bêtes, le sol est recouvert d’empreintes plus ou moins fraîche de toutes tailles, des morceaux de viande et d’os gisent par terre, il s’empresse de récupérer la barbaque, la renifle un peu, la place dans son sac et poursuit sa route.

Les nuages recouvrent un soleil à son apogée alors qu’un fin rayon de lumière transperçant les feuilles d’un buisson révèle un passage à demi dissimulé menant vers un petit ruisseau, le sabot-fourchu en profite pour s’y abreuver et remplir son outre, il prend aussi le temps de se nettoyer dans l’eau pour se débarrasser de la crasse et de l’odeur devenue trop dérangeante.

Une fois toute cette boue retirée, l’homme-bête arrive enfin à avoir un visuel sur ses blessures, elles ont beau avoir commencé à cicatriser, leur état semble néanmoins s'aggraver, Huln les nettoie instinctivement en vitesse avant de repartir, il a pu observer de nombreuse fois sans comprendre pourquoi les blessures purulentes peuvent grandement affaiblir leur porteur, signant son arrêt de mort s'il venait à être défié par un quelconque rival au sein d’une harde.

Prêt à quitter les lieux, Huln se redresse et se retourne pour retrouver le sentier de bête quand soudain ...

« Toi qui être ??? Si toi bouger, moi tuer, moi tuer hein ! »

Face à lui, un vil petit être poilu, il pointe un javelot dans sa direction, la créature parle mais Huln ne fait pas l’effort de l'écouter, son attention se dirige d’abord vers l’arme de l’individu, un javelot solide en bois, la pointe en métal ne semble pas trop être usé et assez peu de trophées ornent son manche, il ne doit pas avoir beaucoup tué, de plus, l’instrument tremble faiblement, les bras qui maintiennent l’arme ne sont pas ferme et assurés, des bras en partie poilu qui lui font comprendre qu’il a affaire à un de ses congénères, le regard du Gor remonte jusqu’au visage de l’assaillant, un visage quasi-humain et pas de corne, c’est un Ungor et un jeune, des gouttes de sueur coulent le long de son front, il a peur ...

*Huln renifle l’air*

" Odeur peur ... Comme sueur ... Plus acide ... Et autre chose ... "

*Il prend une plus grande inspiration*

" Autres trouillards ... Cachés ... Deux ... "

« Toi langue-coupée ? Toi venir où ? Pourquoi Gor être ici seul ? »

Le jeune Ungor s'agite la crainte l'a forcé à rompre le silence ... Huln se redresse, gonfle son torse et d’un geste vif, attrape son fouet.

« HULN POSER QUESTIONS ICI ! »

CLAC !

*Le cornu fait claquer son fouet d’un grand coup à côté de lui*

« QUOI FAIRE TROIS SANS-CORNES ICI ?! »

CLAC !

Il refait claquer son fouet sans lui laisser le temps de répondre, la bête frotte ses sabot au sol.

« AVORTONS POINTER BÂTON VERS HULN … VOULOIR MOURIR ?! »

Sa respiration est colérique, il souffle fortement du museau, ses yeux haineux fixent le sous-homme-bête en attendant une réponse ...


J'ai ramassé de la viande et remplis mon outre ou changer l'eau si c'était déjà plein.
(je pense que je vais mettre mon inventaire et mes compétences en signature)
Et j'exécute une tentative d'intimidation sur l'Ungor en face de moi. (et les autres aussi s'ils me voient et m'entendent) :antitarte:
Huln, Voie du Guerrier Homme-Bête
Profil: For 10 | End 10 | Hab 7 | Cha 5 | Int 6 | Ini 9* | Att 10 | Par 10 | Tir 8 | Foi | Mag | NA 1 | PV 09/65
Lien Fiche personnage: wiki-v2/doku.php?id=wiki:huln
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