[Analiese] Un temps pour se souvenir
Posté : 13 oct. 2018, 13:17
Daine Blauesherz, assistant MJ
La nuit noire était tombée depuis déjà plusieurs heures, et c'est dans le froid et sous la lugubre lueur de Morrslieb qu'Analiese et celui qu'elle avait sauvé marchaient depuis plusieurs heures. Aucun des deux n'avait parlé, souhaitant juste mettre le plus de distance possible en eux et le lieux du charnier, et le seul son accompagnant celui de leurs pas sur la terre était le hululement des rapaces nocturnes.
Le voleur, marchant à ses côtés, jetait de nombreux regards en arrière, comme attendant à tout moment à ce qu'une atrocité venue de nulle part les massacre avant de se repaître de leur chair, bien que cette éventualité soit écarté depuis un moment déjà, sachant que rien ne les avait poursuivi. Autre phénomène dû à son anxiété, l'homme se rongeait les ongles tout en secouant la tête de droite à gauche comme si il essayait de se persuader que rien de tout cela n'était arrivé.
Au début ils avaient couru, et ce n'est que lorsque le manque d'oxygène manqua de les faire défaillir qu'ils s'étaient mis à marcher. Au bout d'un long moment, alors que leurs jambes commençaient à peser aussi lourd que leurs émotions entremêlées, ils arrivèrent à un ruisseau serpentant à travers le chemin pour aller se perdre plus loin dans la forêt. L'homme s’arrêta, se jeta à genou devant le ruisseau et se mit à boire goulûment. Il se retourna alors vers Analiese, avec dans ses yeux la tristesse ayant pris le pas sur la peur, et s'adressa à elle :
Eh bien, c'était sale... Merci de m'avoir sauvé la vie, même si je sais pas ce qu'une villageoise comme toi avait à gagner à libérer un gars de mon genre. Il se redressa, s'étira, puis regarda autour de lui. Moi c'est Johan Grunwald, et toi ? Je pense qu'on devrait se reposer un peu, on devrait être assez loin maintenant, et le coin à l'air tranquille. Je proposerai bien de faire des tours de garde mais je suis bien trop crevé, on peut pas dormir dans un gibet, du coup tant pis, arrivera ce qui arrivera.
Après avoir parlé, il jaugea un instant la jeune femme du regard, puis commença à se diriger vers le bord du chemin, avant de s'installer une couchette faite d'herbe posé en tas sans le moindre agencement. Il se retourna alors de manière à montrer son dos à Analiese, et ajouta :
Tu n'as rien à craindre de moi, je ne te veux aucun mal, je veux juste sortir en vie de cette connerie, et tenter d'oublier ça. Fais comme tu veux, en tout cas je m'en fous, je ferai pas un pas de plus cette nuit.
La nuit noire était tombée depuis déjà plusieurs heures, et c'est dans le froid et sous la lugubre lueur de Morrslieb qu'Analiese et celui qu'elle avait sauvé marchaient depuis plusieurs heures. Aucun des deux n'avait parlé, souhaitant juste mettre le plus de distance possible en eux et le lieux du charnier, et le seul son accompagnant celui de leurs pas sur la terre était le hululement des rapaces nocturnes.
Le voleur, marchant à ses côtés, jetait de nombreux regards en arrière, comme attendant à tout moment à ce qu'une atrocité venue de nulle part les massacre avant de se repaître de leur chair, bien que cette éventualité soit écarté depuis un moment déjà, sachant que rien ne les avait poursuivi. Autre phénomène dû à son anxiété, l'homme se rongeait les ongles tout en secouant la tête de droite à gauche comme si il essayait de se persuader que rien de tout cela n'était arrivé.
Au début ils avaient couru, et ce n'est que lorsque le manque d'oxygène manqua de les faire défaillir qu'ils s'étaient mis à marcher. Au bout d'un long moment, alors que leurs jambes commençaient à peser aussi lourd que leurs émotions entremêlées, ils arrivèrent à un ruisseau serpentant à travers le chemin pour aller se perdre plus loin dans la forêt. L'homme s’arrêta, se jeta à genou devant le ruisseau et se mit à boire goulûment. Il se retourna alors vers Analiese, avec dans ses yeux la tristesse ayant pris le pas sur la peur, et s'adressa à elle :
Eh bien, c'était sale... Merci de m'avoir sauvé la vie, même si je sais pas ce qu'une villageoise comme toi avait à gagner à libérer un gars de mon genre. Il se redressa, s'étira, puis regarda autour de lui. Moi c'est Johan Grunwald, et toi ? Je pense qu'on devrait se reposer un peu, on devrait être assez loin maintenant, et le coin à l'air tranquille. Je proposerai bien de faire des tours de garde mais je suis bien trop crevé, on peut pas dormir dans un gibet, du coup tant pis, arrivera ce qui arrivera.
Après avoir parlé, il jaugea un instant la jeune femme du regard, puis commença à se diriger vers le bord du chemin, avant de s'installer une couchette faite d'herbe posé en tas sans le moindre agencement. Il se retourna alors de manière à montrer son dos à Analiese, et ajouta :
Tu n'as rien à craindre de moi, je ne te veux aucun mal, je veux juste sortir en vie de cette connerie, et tenter d'oublier ça. Fais comme tu veux, en tout cas je m'en fous, je ferai pas un pas de plus cette nuit.