Sexe: Masculin
Age: 17 ans
Race: Humain
Carrière: apprenti sorcier
Lieu/ville de départ: Altdorf - Collège blanc
Fréquence de jeu: bi-hebdomadaire
Profil: FOR 8 / END 8 / HAB 8 / CHA 8 / INT 9 / INI 8 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 10 / NA 1 / PV 60/60 (aucun bonus/malus de compétences ou venant de mon équipement ne s'y trouve, uniquement les PC gratuits)
Description physique :
Théophraste a l’aspect d’un garçon plutôt petit et fin. Sa morphologie est tout sauf impressionnante, des proportions des plus ordinaires même si sa forme est si étriquée que de loin il serait difficile de déterminer son âge ou son sexe. Sa taille est fine, son cou maigre, ses muscles humbles et sa silhouette svelte sans être haute nage dans la largeur démesurée de son chasuble et dans sa robe, toute deux d’un blanc impartial.Mais si sa silhouette est anecdotique, ce qui se retient de Théophraste c’est la texture et les couleurs diaphanes de son corps. Sa peau blanche parait évanescente, tantôt comme porcelaine, tantôt marquée d’une délicate couche rosée luisante sur ses joues et comme parsemée de reflets pétillants et opalins. Sa chevelure, pareillement, est d’un blond cristallin, semblant parfois si clair qu’ils tirent vers un blanc quasiment translucide. Leur coupe est à moitié négligée, la tenue de son apparence n’étant pas une priorité pour Théophraste, laissant souvent ses cheveux n’être qu’une forme dénuée d’attention dégringolants telle une cascade nitescente sur les deux côtés de sa tête et de façon inégale. Il lui arrive de faire jouer un doigt entre les mèches opalines, mais semble du reste oublier tout à fait l’existence de ses cheveux et ne s’en préoccuper qu’une fois par mois pour les raccourcir du trop plein laiteux qui envahit son champs de vision. Ses yeux enfin, subtilement, renvoient un éclat surprenant car ils sont d’une teinte à mi chemin du blanchâtre, d’un jaune doré, et du gris d’un miroir opalescent. La lumière parait se refléter sur ses iris comme sur un vitrail, l’effet étant accompagné d’un regard qui lui aussi capte toutes lumières, des yeux avides de saisir tout ce que le monde leur envoie, curieux de tout assimiler et comprendre, d’observer et de réfléchir avec un pétillement qui n’est pas dénué de candeur et de malice.
Le visage de Théophraste est fin, satiné et délicat, avec une peau lisse et glabre. Il maintient le plus souvent une mine presque impassible, faussée toutefois par des yeux grands ouverts qui portent un intérêt certain pour tout et n’importe quoi, même ce qui n’est pas présent dans son champs de vision. Les émotions sur le visage de Théophraste ne paraissent jamais réellement intenses, elles traversent chaque fois les muscles de son visage en étant atténuées, pour qu’au final même les sentiments les plus intenses aient l’air de ne prendre qu’une valeur anecdotique. On ne voit jamais Théophraste pleurer, et presque pas rire. Au plus un sourire, une grimace pincée, un écarquillement affligé des yeux ou un soupir nasal léger seront les seuls indicateurs de sa joie, de sa peine, de sa détresse ou de son hilarité.
Théophraste a presque toujours l’air concentré, mais jamais sur son environnement immédiat. Ses yeux peuvent être grands ouverts, il contemple des concepts, des machineries et des élaborations qui n’existent que dans son esprit. Il marche toujours lentement, les yeux levés pointant souvent vers le ciel de façon intempestive. Il regarde rarement les gens directement, préférant les avoir dans un coin de son œil même lorsqu’il dialogue avec eux.
Sa posture est souvent négligée, il oublie de se tenir droit, traine la patte en marchant, et se recoiffe négligemment d’un revers de la main à n’importe quel moment. Il fait à grand peine l’effort de surveiller son costume, une robe blanche légère, dont l’immaculé flotte sur son corps, surmontée d’un chasuble d’apprenti d’un blanc impartial qui semble bien trop grand pour son petit corps. La seule part de sa tenue qui n’est pas du blanc le plus pur, ce sont ses gants noirs, fins, qui couvrent ses mains serrées en permanence sur son bâton. Ce dernier, presque aussi grand que Théophraste lui même, lui sert de bâton de marche. La tête du bâton, outre le fait d’emprunter la forme de la rune Hysh, se voit attachée par de minces rubans plusieurs petits colifichets et amulettes qui forment une petite forêt pendouillante qui cliquète légèrement au bout du sceptre à chaque pas que fait le magicien. C’est un vestige rassurant des superstitions de son pays natal, lui tenant lieu de protection imaginaire là où d’autres trouvaient ce réconfort dans de simples peluches de chiffon.
Description psychologique :
Théophraste pourrait se décrire comme un esprit blanc et vierge, avide de s’imprégner de tout ce que le monde a à lui offrir et à lui enseigner, même si ce serait renier les épreuves qu’il a traversé et qui ont failli le modeler. Ce raccourci, Théophraste le fait lui même. Le jeune garçon refuse d’être imprégné par son passé, il se considère comme toujours en quête de lui même, de sa véritable nature et de son avenir. Il refuse de se laisser affecter sans l’avoir désiré, considérant chaque épreuve de la vie avec un stoïcisme parfois difficile à mette en œuvre. Tout simplement, Théophraste veut être lui même, en dépit des influences que le monde pourrait vouloir forcer sur lui ; et au fond de lui, Théophraste est intimement convaincu que ce qu’il désire devenir c’est avant tout quelqu’un de bon.Théophraste est curieux, au delà de toute raison. Il ne veut pas accumuler du savoir concret, ou du moins pas directement, mais il désire proprement tout comprendre. Il n’est pas un phénomène dans la réalité qui n’attire son attention et ne lui fasse se demander « pourquoi ? ». Chaque jour, chaque heure et chaque instant de sa vie s’accompagne, si ce n’est au premier plan en tout cas en bruit de fond, d’intenses réflexions, suppositions, élaborations et questionnements sur la nature des choses, leur ordre dans l’ensemble dru cosmos, de l’univers, et la place de ce qu’il appelle « soi » dans ce système. Il échafaude en permanence des hypothèse sur le sens de la vie, qu’il s’agisse de sa vie propre ou de la vie au sens général, et sur ce qu’implique le principe de réalité. Il cherche désespérément une vérité transcendante et attend impatiemment le jour où le sens de toute l’Existence lui sera révélé. Alors il élabore des thèses, et en discute parfois avec ses professeurs de l’ordre. Pourtant, s’il cherche sincèrement cette vérité, et s’il espère réellement du fond du cœur connaitre un jour l’illumination qui lui fera prendre conscience de ce qui constitue la trame de l’univers et du principe de réalité, il cherche aussi par ces questionnements philosophiques et métaphysiques à isoler une déontologie à appliquer à sa propre vie. Il voudrait savoir ce qu’est l’univers pour connaitre sa place dans celui-ci, et une fois qu’il connaitrait son rôle, il saurait en définitive comment faire usage de cette vie, et des pouvoirs magiques que le Cosmos lui a donné. Savoir quel est le but de la vie, quel est le seul chemin vers le bonheur, l’eudemonia. En somme, Théophraste cherche un moyen d’être libéré une bonne fois pour toute du doute, de l’incertitude, de l’incompréhension, de l’ignorance et de l’obscurité.
Pour Théophraste, il doit nécessairement exister une réponse à chaque question, même si elle est gardée hors de portée des humains. Parfois, le jeune homme est désespéré à l’idée que la vérité restera à jamais hors de portée de son esprit. Lorsqu’il ressent la déprime, la détresse ou la peur, il fait des efforts pour reprendre ses esprits avec des exercices mentaux réguliers. Il s’exerce à ne plus ressentir, à ignorer la peine avant qu’elle ne puisse l’atteindre, de manière plus ou moins efficace. Mais comme pour tout, Théophraste part du principe que s’il n’y parvient pas, ça n’en est pas pour autant impossible. Il n’a simplement pas encore développé la force ou n’a pas assez de pratique pour y parvenir. Alors il tente, encore et encore.
Théophraste apparait souvent comme quelqu’un de très passif, et en effet, même s’il se passe une infinité de choses à l’intérieur de sa tête, il est en général peu vif, regarde son environnement avec mollesse et distraction, et trop souvent il ne réagit pas avec la célérité qu’on attendrait. Calme et réfléchi, il prendra rarement une décision sans avoir longuement pesé le pour et le contre. Il aime méditer, prendre du temps pour comprendre les choses, même celles auxquels d’autres s’adaptent très vite. Pour Théophraste, il n’existe pas d’évidence, tout doit être assimilé lentement, pesé, compris, étudié. Cela se manifeste aussi dans son habitude d’étudier la théorie, sur n’importe quel sujet en vérité. Il aime tout type de littérature, et passe une grande part de son temps libre à lire et étudier, même sur des sujets n’ayant aucun rapport avec la magie qu’il est supposé étudier ni même aucun intérêt concret. La théorie littéraire en particulier lui semble un sujet passionnant parce qu’elle parait lui donner les outils pour décrypter tout, la réalité comme la fiction, et saisir la philosophie qui se cache en toutes choses.
Mais il a beau lire toutes sortes de livre, là où Théophraste est savant ce n’est pas dans ces domaines triviaux. Même s’il préférerait ne pas s’en souvenir, il n’en demeure pas moins qu’il a des connaissances que beaucoup d’exorcistes, mais aussi de fous impies, lui envieraient. Son premier père adoptif a fait connaitre à Théophraste des détails sordides sur les procédés méticuleux avec lesquels un thaumaturge invoque les entités des royaumes du chaos. Théophraste en a des souvenirs, et même des souvenirs sensoriels parfois très précis qui viennent régulièrement hanter ses nuits. Depuis des années, Théophraste fait des cauchemars presque à chaque fois qu’il ferme les yeux. Ses rêves sont souvent plus étranges que terrifiants, mais sa condition de mage cumulée au fait d’avoir été voisin de rites impies pendant des années ont comme créé une ombre qui vient tourmenter son esprit régulièrement.
Mais Théophraste fait en sorte de ne pas laisser ces traumatisme l’influencer, ni ça ni quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Chaque matin, à son réveil, il médite pour chasser de son esprit les mirages du passé et se présente au monde sous sa forme la plus pure et virginale. Il se considère comme étant au début de sa quête pour découvrir le sens du monde et apprendre qui il est. Pour l’heure, il n’est rien, il n’est ni un homme ni une femme, ni un savant, ni un roturier, ni un hiérophante. Il pensera toutes ces choses sur la route vers la Vérité.
Alignement : Loyal Neutre
Historique :
Il était une fois, un sorcier. Adepte de la magie noire, Alexander Fahlmond était un Thaumaturge accompli, usant sans vergogne de la Dhar pour plier son environnement à sa volonté. Vivant en cavale, il sema la terreur derrière lui, tant et si bien qu’il dut fuir à travers l’empire pour échapper aux répurgateurs déterminés qui étaient en permanence à ses trousses.Le sorcier, conscient que les puissances chaotiques qu’il maitrisait ne lui suffiraient pas, prit la fuite vers la Sylvanie, territoire de non droit, si hostile à la lumière que presque aucun clergé n’ose s’y risquer. Le sorcier se terra dans le territoire le plus maudit de l’empire, où la terre s’abreuve de Dhar, et là, il poursuivit ses recherches autodidactes, s’espérant à l’abris des déprédations des répurgateurs. Très vite, Fahlmond se décida à passer au niveau supérieur de ses recherches en passant directement des accords avec des démons pour acquérir le savoir impie à sa source même.
Le rituel se déroula sans accroc, et il fit apparaitre dans son cercle une entité démoniaque qui, contre toute attente, accepta de collaborer en imposant au thaumaturge une seule condition : qu’il prenne à son côté un enfant de la région afin d’en faire son apprenti. Fahlmond accepta bien sûr, n’espérant pas trouver un meilleur marché.
Dans les sombres territoires de la Sylvanie, les orphelins et autres enfants abandonnés n’étaient pas si difficiles à trouver, ce qui était compliqué était d’en trouver intègres et intactes. Le sorcier se mit en quête dans quelques villages, et jeta son dévolu sur un enfant orphelin d’à peine cinq ans. C’était Théophraste. Peut-être le sorcier avait-il pressenti chez lui quelque chose comme une sensibilité particulière, ou bien n’était-ce que le hasard qui lui avait fait prendre cet orphelin ci sous son aile ; quoi qu’il en soit il adopta l’enfant et le garda auprès de lui, devenant de facto son père et son protecteur.
Alexander Fahlmond conçut une tendresse sincère pour l’enfant. C’est lui qui lui apprit à lire et à écrire, non seulement la langue vulgaire mais aussi un début de Magikane. Il prit soin de lui fournir un toit et de la nourriture pendant leurs pérégrinations, mais surtout, après s’être à sa propre surprise attaché à l’enfant, le thaumaturge résolut de ne pas l’exposer plus que nécessaire aux dangers de la démonologie.
Aussi, Théophraste assistait surtout en spectateur ou en tant que petite main à la préparation de certains rituels. Il participait à tracer des cercles de cire rouge, à allumer des bougies, répandre des encens délétères et parfois tenir un livre ouvert devant son père qui récitait des psaumes impies, les deux mains prises par des objets rituels. Mais chaque fois, avant que le rituel proprement dit commence, Alexander plaçait l’enfant dans une autre pièce qu’il barricadait fermement afin que rien ne puisse l’atteindre, puis seulement une fois Théophraste à l’abris, le démoniste invoquait sur terre les abominations des royaumes immatériels.
C’est là, accroupi dans le fond d’une salle sombre, barricadé pour sa propre sécurité au cas où l’invocation tournerait mal, que Théophraste a commencé à découvrir ses dons, en percevant des choses. Derrière la porte et les épaisseurs de bois mises en travers du chemin, des démons discutaient avec son père. Théophraste ne les voyait pas, et ne les entendait pas toujours, mais il était conscient de leur présence, il les ressentait. Comme des aimants aux pôles opposés, il se sentait comme physiquement aspiré vers ces masses d’énergie chaotiques faites chair. Au fur et à mesure, invocation après invocation, il commença à comprendre les patterns. Aux sentiments et aux réactions diffuses que provoquaient ces entités sur sa personne, il commençait à les reconnaitre lorsque son père invoquait deux fois la même entité. Parfois, comme en transe, Théophraste approchait une oreille de la porte et entendait siffler les voix nauséabondes de ces monstres qui conversaient avec le sorcier. Et parfois, en fermant les yeux, il lui semblait pouvoir se figurer les formes vagues qu’elles incarnaient, leurs silhouettes comme des tâches monochromes balafrant la réalité.
Chaque fois, Alexander Fahlmond faisait en sorte de cacher autant que possible Théophraste à ses noirs associés. Le sorcier, pourtant, n’hésitait pas à passer contrat après contrat avec les entités démoniaques, et ne cachait à Théophraste que les véritables atrocités qu’il devait commettre. Du reste, il traita l’enfant autant comme sa progéniture que comme un apprenti, lui expliquant ce qu’il savait des entités et des pouvoirs qu’elles lui donnaient. Il n’enseigna pas directement la moindre forme de magie à Théophraste par peur de le mettre en danger. Il savait très bien que faire de la magie pour un débutant était le meilleur moyen d’attirer l’attention des démons, alors le faire dans un lieu pareil alors que des démons avaient déjà été invoqués à proximité et se léchaient les babines à l’idée de pouvoir dévorer l’enfant, c’était hors de question.
La petite famille vécut ainsi en Sylvanie pendant quelques années, jusqu’à tant que Théophraste atteigne les onze ans. Tout fut interrompu brutalement par l’arrivée d’un groupe de répurgateurs, qui étaient sur les traces du sorcier depuis longtemps et nourrissaient pour certains des rancunes personnelles envers lui. Ils le prirent par surprise, se saisirent de lui, et le passèrent à la torture avant de prestement monter un bûcher.
Les répurgateurs eurent quelques débats sur la marche à suivre concernant Théophraste. La loi voulant que les enfants doués de magie à un âge si tendre soient livrés sans concessions aux collèges de magie, ils décidèrent de s’y plier. Pour décourager définitivement l’enfant de suivre la voie de son père adoptif, ils le forcèrent à assister, les yeux ouverts, de face, à l’exécution du sorcier. Le démoniste fut brulé vif sous les yeux de son enfant adoptif. Ainsi se termine l’histoire du sorcier Alexander Fahlmond. Puis, sans ménagement, les répurgateurs ligotèrent Théophraste, lui bandèrent les yeux par sécurité, et le chargèrent dans une carriole.
Après un long et pénible voyage, durant lequel Théophraste, terrifié, crut bien qu’il ne verrait plus jamais la lumière, ils parvinrent à Altdorf. Là, on le libéra de ses liens et on lui permit d’admirer la ville baigner dans la lumière du jour. Saturé, peut-être par la splendeur de ce qu’il avait sous les yeux, ou par un débordement du vent d’Hysh, Théophraste fut envahi d’un sentiment si grisant qu’il s’évanouit. C’est à son réveil que ses geôliers remarquèrent la teinte opalescente étrange de ses yeux, sans pour autant pouvoir affirmer ou non s’ils étaient déjà ainsi avant qu’ils ne le capturent.
Des magisters auscultèrent rapidement l’enfant, et l’ordre blanc prit la responsabilité de l’adopter. Accueilli dans la pyramide du collège lumineux, Théophraste retrouva un semblant de foyer, et commença à apprendre la magie intensivement sous la discipline stoïque de l’ordre. Pour se distancer de son passé, il choisit de lui même le nom de famille Hell, comme un signe d’espoir. Ayant déjà ses notions, bien qu’aucune pratique, sa progression lors des premières années se fit de manière satisfaisante.
Désormais âgé de dix sept ans, Théophraste commence à être familier, autant qu’il est possible du moins, de l’atmosphère et de l’élément étrange dans lequel baigne ce collège. Il s’efforce de suivre scrupuleusement les enseignements de ses maitres, tout en cherchant sans cesse à comprendre la nature métaphysique du cosmos, dans l’espoir que comprendre le monde qui l’entoure lui permette de comprendre la raison derrière tous les événements tragiques qui ont marqué sa vie et son monde.
Compétences :
• Sens de la magie
• Incantation - Hysh
• Langue Hermetique - Magikane
• Alphabétisation
• Littérature
• Connaissance des démons
• Doctrine du culte - Chaos universel
Bourse: 3 Couronnes d'or || Autres :
Inventaire:
Bâton des collèges
Chasuble blanc
Lampe tempête
accessoires de calligraphie
Feuilles de papier (La dizaine)
amulettes
Autres:
Personnage successeur de Franziska. 55xp et 2xpm hérités du personnage décédé. Conformément à mon profil de carrière, j'aimerai dépenser 25 xp pour +1 char et 25 xp pou +5pv, ce qui devrait me laisser avec 5xp et 2xpm sur ma fiche.
Sigmar : 10
Véréna : 3
Morr : 2
Illuminas : 5
• Inspiration lumineuse : Le sorcier ouvre son esprit à Hysh et laisse la sagesse lui apporter la lumière sur un problème intellectuel épineux. Il bénéficie d'un bonus de +2 pour tous les tests de logique, connaissance, et autres gymnastiques intellectuelles durant toute la durée du sort (et à ces types de jets uniquement, pas à son INT de manière globale).
Lueur purificatrice : En appliquant la paume de ses mains sur un objet ou un personnage, le sorcier fait passer une faible lueur sur la surface de ceux-ci, qui se retrouvent impeccablement nettoyés, et les débarrasse de toute impureté et de toute souillure (magique ou non). La poussière disparaît, les bactéries et autres infections sont purgées, les odeurs rances éliminées, les barbes de plusieurs jours coupées etc. Ce sort ne peut pas soigner/refermer les plaies ou guérir les maladies, il ne fait que « désinfecter ». Néanmoins, il permet de purifier la nourriture et les boissons gâtées.
• Colonne de gloire : Le sorcier focalise l'énergie de Hysh qui se matérialise en une colonne meurtrière de lumière ardente de 8 mètres de diamètre. Les créatures sous la colonne subissent immédiatement 30+2D10 points de dégâts. Durant les 1D3 tours qui suivent, la colonne se déplace ensuite de 6 mètres dans une direction aléatoire au début de chaque tour. Les créatures sur son chemin doivent s’écarter rapidement (ce qui peut demander un jet d’INI, selon l'espace qu'ils possèdent pour bouger et leur vitesse de déplacement) sous peine de recevoir aussi les dégâts donnés par la colonne. De plus, une personne touchée par la colonne est considérée comme étant sous l’effet du sort “Lueur éblouissante” durant 1D8 tours. En réussissant un test d'INT au moyen d’une Action Majeure, le sorcier peut décider de contrôler le trajet de la colonne durant les tours où elle est active. Le sorcier n'est d'ailleurs lui-même pas affecté par les dégâts et autres effets de la colonne, mais le sort n'épargne pas d'éventuels alliés. Notez également qu'utiliser ce sort sur des cibles autre que des démons ou des morts-vivants est profondément désapprouvé par les plus “vénérables” des Hiérophantes d'Hysh… Chaque point de “Maîtrise de l’Aethyr” que possède le lanceur de sort augmente les dégâts de +5.
Code pour fiche
Code : Tout sélectionner
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Informations générales sur le personnage :<html></p><center></html>
|< 50em >|
| **Nom et Prénom:** | Théophraste Hell | <html><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/720641513960505374/1049332152254337035/Theophraste_Hell_proto_2.jpg" /></html> |
| **Age:** | 17 ans | ::: |
| **Sexe: ** | Masculin | ::: |
| **Race: ** | Humain | ::: |
| **Carrière: ** | Sorcier des collèges | ::: |
| **Lieu/ville de départ:** | Altdorf - Collège blanc | ::: |
| **Fréquence de jeu:** | bi-hebdomadaire | ::: |
| **MJ:** | **à compléter** | ::: |
<html><br></html>
<html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre1.jpg" align="center" /></html>
^ Nom de la ligne ^ FOR ^ END ^ HAB ^ CHA ^ INT ^ INI ^ ATT ^ PAR ^ TIR ^ MAG ^ NA ^ PV ^
| Profil de départ (+4 PC initiaux) | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 8 | 8 | 8 | 8 | 10 | 1 | 60/60 |
| Profil actuel | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 8 | 8 | 8 | 8 | 10 | 1 | 60/60 |
| Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) | A remplir par le MJ |||||||||||||
<html><br></html>
| **XP disponible:** | 0 |
| **PC dépensés:** | 4 |
<html><br></center></html>
----
<html><br></html>
<html><img align="right" src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre2.jpg" style="padding-left:10px;padding-bottom:10px;" /></html>
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Description physique :<html></p></html>
Théophraste a l’aspect d’un garçon plutôt petit et fin. Sa morphologie est tout sauf impressionnante, des proportions des plus ordinaires même si sa forme est si étriquée que de loin il serait difficile de déterminer son âge ou son sexe. Sa taille est fine, son cou maigre, ses muscles humbles et sa silhouette svelte sans être haute nage dans la largeur démesurée de son chasuble et dans sa robe, toute deux d’un blanc impartial.
Mais si sa silhouette est anecdotique, ce qui se retient de Théophraste c’est la texture et les couleurs diaphanes de son corps. Sa peau blanche parait évanescente, tantôt comme porcelaine, tantôt marquée d’une délicate couche rosée luisante sur ses joues et comme parsemée de reflets pétillants et opalins. Sa chevelure, pareillement, est d’un blond cristallin, semblant parfois si clair qu’ils tirent vers un blanc quasiment translucide. Leur coupe est à moitié négligée, la tenue de son apparence n’étant pas une priorité pour Théophraste, laissant souvent ses cheveux n’être qu’une forme dénuée d’attention dégringolants telle une cascade nitescente sur les deux côtés de sa tête et de façon inégale. Il lui arrive de faire jouer un doigt entre les mèches opalines, mais semble du reste oublier tout à fait l’existence de ses cheveux et ne s’en préoccuper qu’une fois par mois pour les raccourcir du trop plein laiteux qui envahit son champs de vision. Ses yeux enfin, subtilement, renvoient un éclat surprenant car ils sont d’une teinte à mi chemin du blanchâtre, d’un jaune doré, et du gris d’un miroir opalescent. La lumière parait se refléter sur ses iris comme sur un vitrail, l’effet étant accompagné d’un regard qui lui aussi capte toutes lumières, des yeux avides de saisir tout ce que le monde leur envoie, curieux de tout assimiler et comprendre, d’observer et de réfléchir avec un pétillement qui n’est pas dénué de candeur et de malice.
Le visage de Théophraste est fin, satiné et délicat, avec une peau lisse et glabre. Il maintient le plus souvent une mine presque impassible, faussée toutefois par des yeux grands ouverts qui portent un intérêt certain pour tout et n’importe quoi, même ce qui n’est pas présent dans son champs de vision. Les émotions sur le visage de Théophraste ne paraissent jamais réellement intenses, elles traversent chaque fois les muscles de son visage en étant atténuées, pour qu’au final même les sentiments les plus intenses aient l’air de ne prendre qu’une valeur anecdotique. On ne voit jamais Théophraste pleurer, et presque pas rire. Au plus un sourire, une grimace pincée, un écarquillement affligé des yeux ou un soupir nasal léger seront les seuls indicateurs de sa joie, de sa peine, de sa détresse ou de son hilarité.
Théophraste a presque toujours l’air concentré, mais jamais sur son environnement immédiat. Ses yeux peuvent être grands ouverts, il contemple des concepts, des machineries et des élaborations qui n’existent que dans son esprit. Il marche toujours lentement, les yeux levés pointant souvent vers le ciel de façon intempestive. Il regarde rarement les gens directement, préférant les avoir dans un coin de son œil même lorsqu’il dialogue avec eux.
Sa posture est souvent négligée, il oublie de se tenir droit, traine la patte en marchant, et se recoiffe négligemment d’un revers de la main à n’importe quel moment. Il fait à grand peine l’effort de surveiller son costume, une robe blanche légère, dont l’immaculé flotte sur son corps, surmontée d’un chasuble d’apprenti d’un blanc impartial qui semble bien trop grand pour son petit corps. La seule part de sa tenue qui n’est pas du blanc le plus pur, ce sont ses gants noirs, fins, qui couvrent ses mains serrées en permanence sur son bâton. Ce dernier, presque aussi grand que Théophraste lui même, lui sert de bâton de marche. La tête du bâton, outre le fait d’emprunter la forme de la rune Hysh, se voit attachée par de minces rubans plusieurs petits colifichets et amulettes qui forment une petite forêt pendouillante qui cliquète légèrement au bout du sceptre à chaque pas que fait le magicien. C’est un vestige rassurant des superstitions de son pays natal, lui tenant lieu de protection imaginaire là où d’autres trouvaient ce réconfort dans de simples peluches de chiffon.
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Description psychologique :<html></p></html>
Théophraste pourrait se décrire comme un esprit blanc et vierge, avide de s’imprégner de tout ce que le monde a à lui offrir et à lui enseigner, même si ce serait renier les épreuves qu’il a traversé et qui ont failli le modeler. Ce raccourci, Théophraste le fait lui même. Le jeune garçon refuse d’être imprégné par son passé, il se considère comme toujours en quête de lui même, de sa véritable nature et de son avenir. Il refuse de se laisser affecter sans l’avoir désiré, considérant chaque épreuve de la vie avec un stoïcisme parfois difficile à mette en œuvre. Tout simplement, Théophraste veut être lui même, en dépit des influences que le monde pourrait vouloir forcer sur lui ; et au fond de lui, Théophraste est intimement convaincu que ce qu’il désire devenir c’est avant tout quelqu’un de bon.
Théophraste est curieux, au delà de toute raison. Il ne veut pas accumuler du savoir concret, ou du moins pas directement, mais il désire proprement tout comprendre. Il n’est pas un phénomène dans la réalité qui n’attire son attention et ne lui fasse se demander « pourquoi ? ». Chaque jour, chaque heure et chaque instant de sa vie s’accompagne, si ce n’est au premier plan en tout cas en bruit de fond, d’intenses réflexions, suppositions, élaborations et questionnements sur la nature des choses, leur ordre dans l’ensemble dru cosmos, de l’univers, et la place de ce qu’il appelle « soi » dans ce système. Il échafaude en permanence des hypothèse sur le sens de la vie, qu’il s’agisse de sa vie propre ou de la vie au sens général, et sur ce qu’implique le principe de réalité. Il cherche désespérément une vérité transcendante et attend impatiemment le jour où le sens de toute l’Existence lui sera révélé. Alors il élabore des thèses, et en discute parfois avec ses professeurs de l’ordre. Pourtant, s’il cherche sincèrement cette vérité, et s’il espère réellement du fond du cœur connaitre un jour l’illumination qui lui fera prendre conscience de ce qui constitue la trame de l’univers et du principe de réalité, il cherche aussi par ces questionnements philosophiques et métaphysiques à isoler une déontologie à appliquer à sa propre vie. Il voudrait savoir ce qu’est l’univers pour connaitre sa place dans celui-ci, et une fois qu’il connaitrait son rôle, il saurait en définitive comment faire usage de cette vie, et des pouvoirs magiques que le Cosmos lui a donné. Savoir quel est le but de la vie, quel est le seul chemin vers le bonheur, l’eudemonia. En somme, Théophraste cherche un moyen d’être libéré une bonne fois pour toute du doute, de l’incertitude, de l’incompréhension, de l’ignorance et de l’obscurité.
Pour Théophraste, il doit nécessairement exister une réponse à chaque question, même si elle est gardée hors de portée des humains. Parfois, le jeune homme est désespéré à l’idée que la vérité restera à jamais hors de portée de son esprit. Lorsqu’il ressent la déprime, la détresse ou la peur, il fait des efforts pour reprendre ses esprits avec des exercices mentaux réguliers. Il s’exerce à ne plus ressentir, à ignorer la peine avant qu’elle ne puisse l’atteindre, de manière plus ou moins efficace. Mais comme pour tout, Théophraste part du principe que s’il n’y parvient pas, ça n’en est pas pour autant impossible. Il n’a simplement pas encore développé la force ou n’a pas assez de pratique pour y parvenir. Alors il tente, encore et encore.
Théophraste apparait souvent comme quelqu’un de très passif, et en effet, même s’il se passe une infinité de choses à l’intérieur de sa tête, il est en général peu vif, regarde son environnement avec mollesse et distraction, et trop souvent il ne réagit pas avec la célérité qu’on attendrait. Calme et réfléchi, il prendra rarement une décision sans avoir longuement pesé le pour et le contre. Il aime méditer, prendre du temps pour comprendre les choses, même celles auxquels d’autres s’adaptent très vite. Pour Théophraste, il n’existe pas d’évidence, tout doit être assimilé lentement, pesé, compris, étudié. Cela se manifeste aussi dans son habitude d’étudier la théorie, sur n’importe quel sujet en vérité. Il aime tout type de littérature, et passe une grande part de son temps libre à lire et étudier, même sur des sujets n’ayant aucun rapport avec la magie qu’il est supposé étudier ni même aucun intérêt concret. La théorie littéraire en particulier lui semble un sujet passionnant parce qu’elle parait lui donner les outils pour décrypter tout, la réalité comme la fiction, et saisir la philosophie qui se cache en toutes choses.
Mais il a beau lire toutes sortes de livre, là où Théophraste est savant ce n’est pas dans ces domaines triviaux. Même s’il préférerait ne pas s’en souvenir, il n’en demeure pas moins qu’il a des connaissances que beaucoup d’exorcistes, mais aussi de fous impies, lui envieraient. Son premier père adoptif a fait connaitre à Théophraste des détails sordides sur les procédés méticuleux avec lesquels un thaumaturge invoque les entités des royaumes du chaos. Théophraste en a des souvenirs, et même des souvenirs sensoriels parfois très précis qui viennent régulièrement hanter ses nuits. Depuis des années, Théophraste fait des cauchemars presque à chaque fois qu’il ferme les yeux. Ses rêves sont souvent plus étranges que terrifiants, mais sa condition de mage cumulée au fait d’avoir été voisin de rites impies pendant des années ont comme créé une ombre qui vient tourmenter son esprit régulièrement.
Mais Théophraste fait en sorte de ne pas laisser ces traumatisme l’influencer, ni ça ni quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Chaque matin, à son réveil, il médite pour chasser de son esprit les mirages du passé et se présente au monde sous sa forme la plus pure et virginale. Il se considère comme étant au début de sa quête pour découvrir le sens du monde et apprendre qui il est. Pour l’heure, il n’est rien, il n’est ni un homme ni une femme, ni un savant, ni un roturier, ni un hiérophante. Il pensera toutes ces choses sur la route vers la Vérité.
__Alignement :__ Loyal Neutre
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Historique du personnage :<html></p></html>
Il était une fois, un sorcier. Adepte de la magie noire, Alexander Fahlmond était un Thaumaturge accompli, usant sans vergogne de la Dhar pour plier son environnement à sa volonté. Vivant en cavale, il sema la terreur derrière lui, tant et si bien qu’il dut fuir à travers l’empire pour échapper aux répurgateurs déterminés qui étaient en permanence à ses trousses.
Le sorcier, conscient que les puissances chaotiques qu’il maitrisait ne lui suffiraient pas, prit la fuite vers la Sylvanie, territoire de non droit, si hostile à la lumière que presque aucun clergé n’ose s’y risquer. Le sorcier se terra dans le territoire le plus maudit de l’empire, où la terre s’abreuve de Dhar, et là, il poursuivit ses recherches autodidactes, s’espérant à l’abris des déprédations des répurgateurs. Très vite, Fahlmond se décida à passer au niveau supérieur de ses recherches en passant directement des accords avec des démons pour acquérir le savoir impie à sa source même.
Le rituel se déroula sans accroc, et il fit apparaitre dans son cercle une entité démoniaque qui, contre toute attente, accepta de collaborer en imposant au thaumaturge une seule condition : qu’il prenne à son côté un enfant de la région afin d’en faire son apprenti. Fahlmond accepta bien sûr, n’espérant pas trouver un meilleur marché.
Dans les sombres territoires de la Sylvanie, les orphelins et autres enfants abandonnés n’étaient pas si difficiles à trouver, ce qui était compliqué était d’en trouver intègres et intactes. Le sorcier se mit en quête dans quelques villages, et jeta son dévolu sur un enfant orphelin d’à peine cinq ans. C’était Théophraste. Peut-être le sorcier avait-il pressenti chez lui quelque chose comme une sensibilité particulière, ou bien n’était-ce que le hasard qui lui avait fait prendre cet orphelin ci sous son aile ; quoi qu’il en soit il adopta l’enfant et le garda auprès de lui, devenant de facto son père et son protecteur.
Alexander Fahlmond conçut une tendresse sincère pour l’enfant. C’est lui qui lui apprit à lire et à écrire, non seulement la langue vulgaire mais aussi un début de Magikane. Il prit soin de lui fournir un toit et de la nourriture pendant leurs pérégrinations, mais surtout, après s’être à sa propre surprise attaché à l’enfant, le thaumaturge résolut de ne pas l’exposer plus que nécessaire aux dangers de la démonologie.
Aussi, Théophraste assistait surtout en spectateur ou en tant que petite main à la préparation de certains rituels. Il participait à tracer des cercles de cire rouge, à allumer des bougies, répandre des encens délétères et parfois tenir un livre ouvert devant son père qui récitait des psaumes impies, les deux mains prises par des objets rituels. Mais chaque fois, avant que le rituel proprement dit commence, Alexander plaçait l’enfant dans une autre pièce qu’il barricadait fermement afin que rien ne puisse l’atteindre, puis seulement une fois Théophraste à l’abris, le démoniste invoquait sur terre les abominations des royaumes immatériels.
C’est là, accroupi dans le fond d’une salle sombre, barricadé pour sa propre sécurité au cas où l’invocation tournerait mal, que Théophraste a commencé à découvrir ses dons, en percevant des choses. Derrière la porte et les épaisseurs de bois mises en travers du chemin, des démons discutaient avec son père. Théophraste ne les voyait pas, et ne les entendait pas toujours, mais il était conscient de leur présence, il les ressentait. Comme des aimants aux pôles opposés, il se sentait comme physiquement aspiré vers ces masses d’énergie chaotiques faites chair. Au fur et à mesure, invocation après invocation, il commença à comprendre les patterns. Aux sentiments et aux réactions diffuses que provoquaient ces entités sur sa personne, il commençait à les reconnaitre lorsque son père invoquait deux fois la même entité. Parfois, comme en transe, Théophraste approchait une oreille de la porte et entendait siffler les voix nauséabondes de ces monstres qui conversaient avec le sorcier. Et parfois, en fermant les yeux, il lui semblait pouvoir se figurer les formes vagues qu’elles incarnaient, leurs silhouettes comme des tâches monochromes balafrant la réalité.
Chaque fois, Alexander Fahlmond faisait en sorte de cacher autant que possible Théophraste à ses noirs associés. Le sorcier, pourtant, n’hésitait pas à passer contrat après contrat avec les entités démoniaques, et ne cachait à Théophraste que les véritables atrocités qu’il devait commettre. Du reste, il traita l’enfant autant comme sa progéniture que comme un apprenti, lui expliquant ce qu’il savait des entités et des pouvoirs qu’elles lui donnaient. Il n’enseigna pas directement la moindre forme de magie à Théophraste par peur de le mettre en danger. Il savait très bien que faire de la magie pour un débutant était le meilleur moyen d’attirer l’attention des démons, alors le faire dans un lieu pareil alors que des démons avaient déjà été invoqués à proximité et se léchaient les babines à l’idée de pouvoir dévorer l’enfant, c’était hors de question.
La petite famille vécut ainsi en Sylvanie pendant quelques années, jusqu’à tant que Théophraste atteigne les onze ans. Tout fut interrompu brutalement par l’arrivée d’un groupe de répurgateurs, qui étaient sur les traces du sorcier depuis longtemps et nourrissaient pour certains des rancunes personnelles envers lui. Ils le prirent par surprise, se saisirent de lui, et le passèrent à la torture avant de prestement monter un bûcher.
Les répurgateurs eurent quelques débats sur la marche à suivre concernant Théophraste. La loi voulant que les enfants doués de magie à un âge si tendre soient livrés sans concessions aux collèges de magie, ils décidèrent de s’y plier. Pour décourager définitivement l’enfant de suivre la voie de son père adoptif, ils le forcèrent à assister, les yeux ouverts, de face, à l’exécution du sorcier. Le démoniste fut brulé vif sous les yeux de son enfant adoptif. Ainsi se termine l’histoire du sorcier Alexander Fahlmond. Puis, sans ménagement, les répurgateurs ligotèrent Théophraste, lui bandèrent les yeux par sécurité, et le chargèrent dans une carriole.
Après un long et pénible voyage, durant lequel Théophraste, terrifié, crut bien qu’il ne verrait plus jamais la lumière, ils parvinrent à Altdorf. Là, on le libéra de ses liens et on lui permit d’admirer la ville baigner dans la lumière du jour. Saturé, peut-être par la splendeur de ce qu’il avait sous les yeux, ou par un débordement du vent d’Hysh, Théophraste fut envahi d’un sentiment si grisant qu’il s’évanouit. C’est à son réveil que ses geôliers remarquèrent la teinte opalescente étrange de ses yeux, sans pour autant pouvoir affirmer ou non s’ils étaient déjà ainsi avant qu’ils ne le capturent.
Des magisters auscultèrent rapidement l’enfant, et l’ordre blanc prit la responsabilité de l’adopter. Accueilli dans la pyramide du collège lumineux, Théophraste retrouva un semblant de foyer, et commença à apprendre la magie intensivement sous la discipline stoïque de l’ordre. Pour se distancer de son passé, il choisit de lui même le nom de famille Hell, comme un signe d’espoir. Ayant déjà ses notions, bien qu’aucune pratique, sa progression lors des premières années se fit de manière satisfaisante.
Désormais âgé de dix sept ans, Théophraste commence à être familier, autant qu’il est possible du moins, de l’atmosphère et de l’élément étrange dans lequel baigne ce collège. Il s’efforce de suivre scrupuleusement les enseignements de ses maitres, tout en cherchant sans cesse à comprendre la nature métaphysique du cosmos, dans l’espoir que comprendre le monde qui l’entoure lui permette de comprendre la raison derrière tous les événements tragiques qui ont marqué sa vie et son monde.
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<html><img align="left" src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre4.jpg" style="padding-right:10px;" /></html> <html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Compétences :<html></p></html>
• **Sens de la magie** : Votre personnage est capable de ressentir certaines altérations faites aux vents de magie dans son environnement immédiat : sans précision aucune, il sait que quelque chose ou quelqu'un concentre ou manie de la magie dans un périmètre proche. Ce “sixième sens” se manifeste de différentes manières selon le type de magie et la race du personnage ; certains la sentent -littéralement-, d'autres la perçoivent dans leur esprit, l'associent à un frisson bizarre ou ont l'intime conviction de sa présence, d'autres encore voient leur comportement s'altérer, en lien avec le vent sollicité. C'est au MJ de décider de la manière dont cette présence magique se révèle au personnage. Pour posséder cette compétence, le PJ doit avoir eu dans son passé des éléments solides qui lui permettent de faire le lien entre ses intuitions et l'usage de la magie proprement dit ; faute de quoi, malgré son ultra-sensibilité, il ne prêtera aucune attention à ce “sixième sens” magique et à ses manifestations. De plus, votre personnage peut dorénavant gagner des “Xpm” selon les différentes méthodes de gain d’expérience magique décrites dans la section Magie des règles.
• **Incantation - Hysh** : Votre personnage sait utiliser et plier la magie selon sa forme particulière relative au domaine choisit. En terme de règles, il: - Gagne 7 points dans la caractéristique Magie si il n'en a pas déjà - Peut effectuer les actions “Incanter” et “Dissiper” sous cette caractéristique Magie - Peut dépenser des xpM ou des PdC (selon qu'il soit sorcier ou prêtre) pour apprendre des sorts du domaine choisit (et du Domaine Primaire si sa race a accès à ce dernier).
• **Langue Hermetique - Magikane** : Votre personnage sait parler, écrire et lire une langue hermétique. Celles-ci sont utilisées uniquement dans le cadre de la magie et ne sont jamais employées pour communiquer. Exemples dans le menu déroulant:
• **Alphabétisation** : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.
• **Littérature** : Votre personnage à une vaste connaissance de toute forme de littérature profane (donc ni religieuse, ni magique). Sur un test réussi, il arrive à identifier un livre et à connaître la biographie et la bibliographie de son auteur. (L'étendue de ce que peut connaître votre personnage sur ce livre et son auteur dépend de l'importance de la réussite au test.)
• **Connaissance des démons ** : Votre personnage sait reconnaître un démon empruntant des traits humains lorsqu'il en voit un et distinguer son type au premier coup d'oeil (Majeur, Mineur ou Servant). Il est en effet sensible à l'aura magique qu'ils irradient et peut ressentir s'il y en a un à 50 mètres à la ronde même s'il ne l'aperçoit pas. Sur un test réussi, lorsqu'il n'a jamais été confronté avec un démon de ce genre, il peut se rendre conscient de ses capacités, ses faiblesses et de ses intentions. (Si votre personnage a déjà été confronté à ce type particulier de démon, il en connait automatiquement tous les détails).
• **Doctrine du culte - Chaos universel** : Votre personnage, en tant qu'initié, prêtre ou cultiste, connait les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies. Il sait également expliquer la signification des jours saints célébrés par le culte/religion, décrire les dispositions traditionnelles de lieux saints de son culte/religion, être capable d'apprendre ces détails aux pratiquants et demandeurs intéressés, etc.,
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<html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre3.jpg" /></html>
<html><p style="font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Inventaires et biens du personnage:<html></p></html>
| **Bourse:** | 3 Couronnes d'or |
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|< 50em >|
^ Inventaire ^^^^
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Bâton des collèges ** | 7+1D6 dégâts 7 parade Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques ; +1 PAR | Ces bâtons sont fabriqués par des ébénistes enchanteurs, à l'attention des différents collèges de magie d'Altdorf, chaque collège ayant sa touche personnelle sur le haut du bâton. |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Chasuble blanc** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Lampe tempête** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **accessoires de calligraphie** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Feuilles de papier (La dizaine)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **amulettes** |||
<html><br></html>
|< 50em >|
^ Grimoire ^^
| ** • Inspiration lumineuse ** | Le sorcier ouvre son esprit à Hysh et laisse la sagesse lui apporter la lumière sur un problème intellectuel épineux. Il bénéficie d'un bonus de +2 pour tous les tests de logique, connaissance, et autres gymnastiques intellectuelles durant toute la durée du sort (et à ces types de jets uniquement, pas à son INT de manière globale). |
| **Lueur purificatrice** | En appliquant la paume de ses mains sur un objet ou un personnage, le sorcier fait passer une faible lueur sur la surface de ceux-ci, qui se retrouvent impeccablement nettoyés, et les débarrasse de toute impureté et de toute souillure (magique ou non). La poussière disparaît, les bactéries et autres infections sont purgées, les odeurs rances éliminées, les barbes de plusieurs jours coupées etc. Ce sort ne peut pas soigner/refermer les plaies ou guérir les maladies, il ne fait que « désinfecter ». Néanmoins, il permet de purifier la nourriture et les boissons gâtées. |
| ** • Colonne de gloire ** | Le sorcier focalise l'énergie de Hysh qui se matérialise en une colonne meurtrière de lumière ardente de 8 mètres de diamètre. Les créatures sous la colonne subissent immédiatement 30+2D10 points de dégâts. Durant les 1D3 tours qui suivent, la colonne se déplace ensuite de 6 mètres dans une direction aléatoire au début de chaque tour. Les créatures sur son chemin doivent s’écarter rapidement (ce qui peut demander un jet d’INI, selon l'espace qu'ils possèdent pour bouger et leur vitesse de déplacement) sous peine de recevoir aussi les dégâts donnés par la colonne. De plus, une personne touchée par la colonne est considérée comme étant sous l’effet du sort “Lueur éblouissante” durant 1D8 tours. En réussissant un test d'INT au moyen d’une Action Majeure, le sorcier peut décider de contrôler le trajet de la colonne durant les tours où elle est active. Le sorcier n'est d'ailleurs lui-même pas affecté par les dégâts et autres effets de la colonne, mais le sort n'épargne pas d'éventuels alliés. Notez également qu'utiliser ce sort sur des cibles autre que des démons ou des morts-vivants est profondément désapprouvé par les plus “vénérables” des Hiérophantes d'Hysh… Chaque point de “Maîtrise de l’Aethyr” que possède le lanceur de sort augmente les dégâts de +5. |
<html></center></html>
<html><br></html>
===== Parcours =====
===Quêtes accomplies===
Nom + lien + récompenses obtenues
=== Classes acquises ===
=== Carrière et classe en cours d'apprentissage===
**Carrière :** Sorcier des collèges
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**Classe actuelle :** apprenti sorcier
=== Dévotion religieuse ===
^ Dieu ^ Points de dévotions disponibles ^ Points de dévotions dépensés ^
| **Sigmar** | 10 | 0 |
| **Véréna** | 3 | 0 |
| **Morr** | 2 | 0 |
| **Illuminas** | 5 | 0 |
==== Autres ====
Personnage successeur de Franziska. 55xp et 2xpm hérités du personnage décédé. Conformément à mon profil de carrière, j'aimerai dépenser 25 xp pour +1 char et 25 xp pou +5pv, ce qui devrait me laisser avec 5xp et 2xpm sur ma fiche.