Sexe: Féminin
Age: 22 ans
Race: Humaine
Carrière: Jouvencelle du graal
Lieu/ville de départ: Temple abandonné de la Dame
Fréquence de jeu: Au moins 1 fois toutes les deux semaines
Profil: FOR 9 / END 8 / HAB 8 / CHA 8 / INT 8 / INI 8 / ATT 9 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 9 / NA 1 / PV 65/65 (aucun bonus/malus de compétences ou venant de mon équipement ne s'y trouve, uniquement les PC gratuits)
Description physique :
Agatha a des cheveux longs jusqu’à ses épaules, qui ont la couleur du blé sous cette couche de crasse et de salissure. Ses fins cheveux lui descendent jusqu’au haut du dos et sont légèrement ondulés sur la fin.
Son visage est marqué par de nombreuses fines estafilades ainsi que des marques et autres peintures qui soulignent un regard perçant.
Ses yeux sont d’un vert clair, presque livide, et l’on peut y voir une assurance farouche et une grande détermination.
Elle a une carrure robuste, héritée de son passé aussi rude que difficile, avec une musculature marquée au niveau des bras et des jambes. Des cicatrices sont aussi décelables sur le reste de son corps, des traces de combat à l’épée ou des marques rappelant le trou qu’a laissé une flèche ou un carreau d’arbalète.
Son langage corporel est simple à décrire, car elle ne cache que rarement ce qu’elle pense ou désire avec ses gestes. Quand quelque chose ne lui plait pas, elle n’hésitera pas à dilater ses narines. Si quelque chose attire son attention, elle le fixera intensément quelques instants. Et si quelqu’un lui plait, elle lui fera savoir à sa façon si personnelle.
Description psychologique :
Agatha est une opportuniste, toujours à profiter de la situation pour obtenir le plus possible. Elle est également rapide à s’énerver à la moindre parole qu’elle considère déplacée ou à un regard de travers, ou simplement parce que la tête de l’autre en face ne lui plait pas.
Son comportement explosif n’est pas arrangé par son manque de moralité. Surtout en ce qui concerne les humains, et en particulier les hommes. Elle ne voit pas le mal à faire du mal ou à être cruelle, si cela sert son objectif, et n’en éprouvera pas de remords.
Cependant, et même sans éprouver de remords à faire du mal, ses actes passés la hantent dans ses rêves, transformant ces derniers en cauchemars. Ses nuits sont agitées et il est courant qu’elle se réveille au milieu de la nuit, en pleure ou affolée à cause de ses visions.
De ses expériences passées avec les hommes, elle en a développé une antipathie marquée doublée d’une suspicion instinctive. Les femmes n’ont pas un traitement aussi dur, bien qu’elle se méfie de n’importe qui.
Avec tous ces défauts, cependant, elle saura se montrer protectrice et sera prête à faire couler des rivières de sang pour protéger les rares individus qu’elle apprécie et en qui elle a appris à avoir confiance.
Alignement : Loyal bon
Historique :
Agatha est née dans l’ancien duché de Lyonesse, dans l’actuel duché d’Ormérique. Elle a vu le jour dans les faubourgs de Merton, la ville la plus importante et la plus grande du duché. Le faubourg se nommait Tourraine en hommage à la grande tour qui s’y trouvait. N’ayant pas reçu de nom de famille à la naissance, sa mère lui a simplement donné le nom du faubourg en guise de patronyme, une pratique courante dans ces endroits.
Si la vie dans les faubourgs peut être agréable pour qui est né dans une bonne famille ou qui a la chance de sa vie pour en sortir, tel ne fut pas le cas pour Agatha, bien au contraire. Le sort sembla décidé à faire que la vie de cette jeune fille encore innocente soit écrite dans la crasse, la fange et les épreuves difficiles.
La mère d’Agatha, dont elle n’a jamais appris le nom, laissait souvent sa fille seule plusieurs jours avant de revenir la voir pour l’allaiter ou, plus tard, la nourrir, après avoir fait son office dans quelques maisons de passe à deux sous. Manquant de nourriture, la petite fille en a gardé des carences pendant une grande partie de sa vie. Elle était toujours plus frêle que les autres, si maigre qu’on pouvait, certains jours, voir les os sous sa peau. La seule personne qui sembla s’inquiéter un tant soit peu d’une fille des rues comme elle était une vieille sage-femme, dont certains disaient qu’il s’agissait d’une sorcière, même si ça devait être dû à ses verrues sur le nez, ses odeurs bizarres, sa tenue, sa posture et sa connaissance du corps féminin. Cette vieille femme n’était présente qu’une saison sur deux, alternant cueillette et vente, mais quand elle était là, cette dernière prenait toujours soin d’Agatha. Un peu comme une grand-mère un peu folle. La mère d’Agatha n’appréciait pas ça du tout, mais comme elle était peu présente dans la vie de sa propre fille, son opposition n’en était que du vent. La vieille sage-femme était également la seule personne de tout le lieu à ne pas subir les frasques incessantes de la petite fille, qui devint la terreur des lavandières et la cheffe d’une bande de chenapan.
Malgré ses carences physiques, Agatha n’en restait pas moins une teigne. Quand les adultes essayaient de lui enseigner telle chose ou de lui faire comprendre une autre chose, elle s’efforçait toujours d’avoir le dernier mot, et ce dernier n’était jamais une gentillesse. Son attitude forte en gueule et son caractère de chien fit qu’elle prit la tête d’une bande de chenapan des rues, redoutée par toutes les lavandières qui allaient au puits ou dans la rivière pour faire le ménage. Suivant l’exemple de leur cheffe, les enfants de la bande n’hésitaient pas à pousser les lavandières dans l’eau avant de s’enfuir en courant tout en se moquant de leurs victimes. Agatha, cependant, s’assurait de toujours pousser la plus grosse et la plus vieille des lavandières dans l’eau. En tant que cheffe, elle devait faire mieux que ses subordonnées.
Son autre jeu favori, qu’elle se réservait pour elle-même, était de se rendre sur la place du pilori et de jeter des fruits pourris aux visages des pauvres âmes condamnées à s’y trouver. Elle n’était pas la seule à le faire, mais elle était celle qui y venait le plus souvent. Elle criait, elle jurait et ne s’arrêtait que quand elle était à bout de souffle. Elle reprenait son souffle quelques heures avant de revenir à la charge, parfois même la nuit. Ce n’était pas de la haine envers les personnes au pilori qui animait sa fureur, mais la haine des personnes qu’elle s’imaginait à leurs places. Sa mère et son père.
Les jours où elle ne menait pas sa bande à la rivière, elle arrivait à se faufiler, on ne sait trop comment, sur la place d’armes afin de regarder les soldats et les nobles gendarmes s’entrainer aux armes. Elle s’est fait jeter plusieurs fois, mais au bout d’un certain temps, les soldats ont fini par la laisser dans son coin pendant qu’avec un bâton, elle essayait de reproduire les séquences des soldats.
Puis vint un jour particulier et important pour le quartier. Un jour, une délégation de prêtres de Sainte Pergunda était en procession dans Tourraine. De nombreux prêtres, prêtresses et enfants de chœur défilés en portant bien haut la statue de la Sainte qui devait prendre place dans la petite église du quartier. Pendant que la procession se faisait, Agatha était en train de se chamailler sauvagement avec l’un des garçons de sa bande parmi la foule. Leur chamaillerie aurait passé totalement inaperçu si, à un moment, Agatha n’avait pas été poussée par son adversaire en direction de la procession. Elle percuta un prêtre, mais encore une fois le destin avait décidé de lui pourrir la vie, car il s’agissait du prêtre qui tenait la statue. Cette bousculade envoya le prêtre au sol, de même que la statue, qui se brisa en mille morceaux devant les yeux stupéfaits de toute l’assistance. Voyant les têtes de tous se tourner vers elle, Agatha essaya de s’en sortir en blaguant, mais le crime était trop important pour qu’une blague d’enfant suffise. Elle n’eut même pas le temps de courir qu’elle se faisait attraper et jeter au pilori pour deux jours et deux nuits entières. Deux jours et deux nuits à recevoir des fruits pourris au visage, mais également des pierres, qui la blessèrent plus ou moins gravement, au point qu’elle finit par perdre connaissance. Mais la mort ne vint pas pour elle pour autant. Ce fut la vieille sage-femme qui était venu plutôt. À la fin de cette cruelle sentence, la vieille femme pris Agatha sous son aile et la soigna de son mieux pendant que la mère de la petite semblait ne même pas avoir appris le sort de sa fille. Ce n’est qu’après plusieurs jours qu’Agatha sortis de son coma, et il lui fallut plusieurs jours encore avant de pouvoir de nouveau se déplacer, tout ça pour apprendre que sa mère était gravement malade alors que l’hiver arrivait. C’était l’hiver le plus froid et le plus dur qu’elle eut jamais connu, et la santé de sa mère ne faisait que se détériorer de jour en jour. Agatha n’a jamais eu une grande affection pour sa mère, mais peut-être parce que c’était simplement sa mère, ou peut-être pour faire durer ses souffrances plus longtemps, Agatha s’aventura dans la forêt proche de Merton pour y trouver de quoi manger. Elle fit la rencontre d’un vieux chasseur ivrogne qui lui a appris à poser des collets, et en quelques jours à peine, elle revint auprès de sa mère avec plusieurs lapins. Sa mère vécut encore quelques jours, mais le jour vint où Agatha trouva, dans son lit, sa mère morte, à cause de la maladie.
Pendant la cérémonie, à laquelle seule Agatha était présente, cette dernière se trouvait dans un état second, entre l’hébétude et le deuil, tout en ressentant une forme de satisfaction malsaine. Elle remarqua à peine le prêtre de Morr bâiller entre quelques mots de classique alors que sa mère fut balancée dans une fosse commune sous ses yeux.
Si au départ Agatha réussit à garder une certaine stabilité, c’était bien grâce à la vieille sage-femme. Malheureusement, cette dernière n’était présente qu’une saison sur deux et finit par ne plus revenir du tout. Que ce soit à cause de la vieillesse ou des animaux de la forêt, Agatha finit par se résigner à ce que la vieille sorcière ne reviendrait plus jamais. Elle était définitivement seule. Plus d’attaches. Plus personnes à aimer, ni à haïr. Seule au monde. C’est peut-être pour ça que, quand elle erra sur un sentier proche de Tourraine, la bande de coupe-jarret qui lui a barré la route l’a prise sous son aile. Soit ça, soit parce qu’ils avaient besoin d’une jeune fille pour faire un certain travail.
En effet, Agatha fut mise au travail rapidement. Elle avait deux missions au sein de cette bande sanguinaire : faire le guet et attirer les voyageurs sur les bords de la route pour que ses compagnons se jettent sur leur victime, qui finissait avec la gorge tranchée à la moindre résistance. Avec le temps, la bande nommée « Les pillards de la Raine » se fit de plus en plus connaître, et leurs méfaits ont causé la terreur parmi la populace. Les actes sombres et macabres que commettait cette bande marquèrent durablement Agatha, qui en perdit pendant longtemps son sens de la moralité.
En pleine adolescence, la jeune fille développa un intérêt pour les hommes, mais bien loin de toute forme d’affection ou d’amour. Il était connu qu’une jeune fille s’offrait pour presque rien dans l’une des douves non utilisées de Merton. Elle avait vu passer des soldats, des travailleurs et des individus encore plus louches, mais jamais elle ne s’attarda plus que nécessaire pour elle. Mais bizarrement, à chaque fois qu’elle terminait, la même main se tendait vers elle pour la faire sortir de la douve. Celle d’une femme d’âge mûre et complètement folle qui parlait étrangement, soit par énigme, soit avec des mots bizarres qu’Agatha n’avait jamais entendus. Mais c’était la seule à, littéralement, lui tendre la main dans ce méandre qu’était sa vie. Elle et Michel.
Michel n’était pas un homme, ni un humain. Non, Michel était le limier de la bande. Sous l’impulsion de l’ancien chef de la bande, ils s’étaient trouvés un bébé chien qu’ils avaient dressé pour être agressif et méchant. Il était fréquemment battu et sous-nourris, mais Agatha arrivait quand même à l’approcher, pour une raison qui échappait à toute logique, car le chien se mettait à se montrer dangereux quand n’importe qui d’autre s’approchait de lui, ou d’elle. L’ancien chef s’est fait tuer, mais le chien est resté, car il s’était attaché à Agatha et, étonnamment, elle aussi s’était attachée au chien.
En fille mal élevée, Agatha ne comprenait pas l'intérêt religieux qu’avaient certains envers les différentes divinités qui étaient priées dans les églises et autres lieux saints. Elle s’était même rendu dans l’église qui aurait dû recevoir la statue qu’elle avait brisée, pour y trouver cette dernière, toujours en morceaux, mais tout de même priée. Décidément, la religion resterait un mystère pour elle. Par contre, que cette notion puisse rassembler autant de monde et autant d’argent au même endroit, ça, elle l’avait noté.
Avant d’arriver au moment de sa fuite de tout ce qu’elle connaissait, le destin avait décidé, visiblement, de se montrer créatif dans sa façon de tourmenter Agatha. Que son dernier amant en date, Frederick, ancien lansquenet de l’Empire, soit un connard alcoolique, violent et qui la battait souvent, car il n’aimait pas qu’on lui réponde et Agatha n’avait pas sa langue dans sa poche, c’était une chose qui commençait déjà à énerver la jeune fille. Mais quand elle apprit qu’elle était enceinte, et pas de son amant, elle commença à paniquer énormément, ne voulant pas de cet enfant. Fort heureusement, c’est sa meilleure amie bizarre qui lui vint en aide en lui apprenant à concocter une potion pour régler ce genre de choses. Elle lui apprit à reconnaitre les bonnes plantes, et lui appris une formule qui lui permettait d’allumer un petit feu sur le bout de son doigt, très pratique pour allumer du petit bois, ou le tabac dans une pipe, chose qu’Agatha faisait. C’est bien là la seule chose autre que se battre qu’Agatha apprit à faire, et elle se dit que cette potion était un véritable don que toutes les femmes devraient posséder. Pendant plusieurs mois, elle fabriqua nombre de ces potions, qu’elle distribua anonymement à certains foyers, avec des résultats mitigés.
Ses potions marchaient si bien qu’on finit par la prendre pour une véritable connaisseuse en matière de potion, et un verrier réputé de la ville a réussi à la retrouver pour lui proposer une somme d’argent impressionnante en échange d’un remède contre sa maladie. Agatha, avec son caractère, accepta et concocta une nouvelle potion en utilisant la base de sa potion d’avortement en ajoutant des ingrédients divers et variés. Résultat : Le verrier finit paralyser à vie, et elle dut s’enfuir à toute vitesse de Merton et de ses anciens camarades. Elle pu emporter plusieurs choses avec, notamment son équipement, Michel et le cheval de Frederick.
La fuite de la donzelle dura plusieurs jours pendant lesquels elle ne se reposa que peu et sans feu, de peur de se faire repérer, ce qui finalement se produisit. Les quelques soldats du guet qui avaient suivi sa piste s'approchaient désormais, et Agatha ne comptait pas se rendre si facilement, et Michel non plus. La jeune fille se dirigea d’abord dans un lieu qu’elle avait remarqué la veille, une espèce de vieille demeure en pierre, surement un ancien temple abandonné d’une divinité quelconque, et y trouva refuge pour profiter d’une embuscade, car elle avait encore de l’avance sur ses poursuivants. Elle attendit jusqu’à ce qu’elle entende des bruits de pas et sortit de sa cachette, lame au poing. Cette dernière disparue rapidement de ses mains et une lame se mit à lui gratter la gorge alors que Michel glapissait pathétiquement. Devant Agatha se trouvait une femme plus âgée, beaucoup plus musclé qu’elle, avec un tatouage serpentin sur le bras gauche, les cheveux rasés sur les côtés, mais plus longs que les siens sur le reste de sa tête. Elle était vêtue simplement, mais ses vêtements étaient propres si l’on faisait abstraction des taches de sang sur elle.
Désarçonnée par un mélange de fascination et de peur instinctive, Agatha tomba sur les fesses alors que son vis-à-vis rengaina sa lame, prétextant qu’elle n’avait aucun grief envers une sœur, aussi stupide et jeune qu’elle soit. C’est un peu plus tard dans la journée qu’une vieille connaissance arriva au temple. La sorcière qui lui avait appris comment faire apparaitre une flammèche au bout du doigt était arrivée dans le temple, et avait repris des élucubrations avec une fougue surprenante en voyant Agatha ici. C’est au cours du repas du soir que la femme musclée s’était présenté sous le nom de Claricia Dole, et que la sorcière ne lui avait toujours pas révélé son nom, mais qu’elle était une damoiselle du Graal, comme elle-même aspirait à devenir, et comme Agatha pouvait et devait aussi le devenir.
À partir de là s’ensuivit 5 longues années, à la fois pénibles pour Agatha, mais paradoxalement les plus douces de sa vie. Elle apprit auprès de sa camarade Claricia et de leurs mentors les préceptes de la dame du lac, de l'importance qu’elle avait auparavant et de l’importance qu’elle revêt toujours en Bretonnie. Si, au début, Agatha avait fait la sourde oreille ou la faussement intéressée, elle fut cependant touchée par la dévotion avec laquelle Claricia croyait en ces préceptes. Cette ferveur, elle ne l’avait jamais vu chez quelqu’un d’autre, et cela la poussa à accepter de plus en plus les leçons et commença même à s’interroger sur ce culte oublié et à avoir des discussions théologiques avec Claricia.
C’est aussi pendant ces 5 années qu’Agatha eut son éducation sur sa magie, et qui révéla une franche affiliation pour la magie de la bête, sans grande surprise pour leur mentor. Elle reçut donc une éducation adéquate et elle surprit à plusieurs reprises sa camarade et son mentor lors des épreuves de survie, mais aussi de combat. À cause de ses nombreuses et anciennes carences, Agatha n’avait pas la même force physique que Claricia, qui avait clairement reçu un meilleur traitement de la part du destin qu’elle, mais elle savait garder ses forces derrière son bouclier jusqu’au moment propice. Et désormais, avec la magie de Ghur à ses côtés, elle était capable de rivaliser avec sa camarade au combat le temps de son sort. À plusieurs reprises, elles durent repousser des petites bandes de bandits ou de mutants qui s’approchaient trop près du temple, et Agatha n’hésitait jamais à se jeter dans la bataille pendant que Claricia défendait les accès directs. Les résultats étaient frappants d’efficacité, bien qu’Agatha se mît souvent en grand danger, mais en revenait toujours vivante, forçant Claricia à la soigner avec sa magie de la vie. Agatha agissait-elle comme ça par dévotion envers sa divinité ? Par envie de mourir dans une fin glorieuse ? Ou pour que cette femme prenne soin d’elle ? Elle-même ne savait que répondre à cette question.
Mais force était de constater que Claricia avait veillé sur Agatha depuis son arrivée, et même dans les moments les plus difficiles. Ces moments, c’était lors de ses cauchemars desquels elle n’osait pas parler à sa camarade de peur de lui faire peur, mais aussi lorsqu’elle délirait à cause d’un manque. Car de ses années aux côtés des Pillards de la Raine, Agatha avait aussi goûté à certains plaisirs à fumer ou à boire. 5 années de sobriété quasi-totale qui ont été très dures pour elle, et elle en serait surement morte si Claricia n’avait pas veillé sur elle. Mais désormais, Agatha n’a plus comme addiction que le tabac et elle ne dit pas non à un verre.
5 années difficiles. 5 années d’entrainement. 5 ans à rattraper de nombreuses erreurs de jeunesses. Mais les choses ne faisaient que commencer, et en ce jour, Agatha et Claricia s’étaient toutes les deux levées aux aurores, car elles savaient que leur mentor viendrait, et que cette fois-ci ce ne serait pas pour leur octroyer un enseignement mystique et difficilement compréhensible. Mais pour leur donner leurs premières missions en tant que jouvencelle du Graal.
Compétences :
• Incantation (domaine de la bête)
• Monte
• Séduction
• Doctrine du culte (dame du lac)
• Langage secret (jargon des voleurs)
• Survie en milieu hostile
• Sens de la magie
• Parade
Bourse: 0 Couronnes d'or || Autres : 7pa et 10s
Inventaire:
Hoqueton renforcé
Sceptre de la dame
Cheval de selle
Épée courte (15pa)
Targe (1co)
Chien de chasse
Harnachement complet de monture
Grappin
Corde (dix mètres)
Marmite en fer
Pipe et tabatière (3pa et 4s)
Boite d’amadou (4pa et 2s)
Tente pour deux (8pa)
Bandages x5 (1pa)
Bourse x2 (8s)
Autres:
Accro au tabac à fumer
Dame du lac : 20
Flammèche : Par un claquement de doigts rapide, le sorcier génère une petite flamme au creux de sa main capable d’allumer une bougie ou d’enflammer un morceau de parchemin, voire même de faire exploser de la poudre noire. Cependant, la chaleur dégagée n’est pas suffisante pour permettre de mettre le feu à des objets plus difficilement inflammables, même constitués de bois, et la flamme n'offre certainement pas assez de lumière pour s'éclairer efficacement.
Fourrure épaisse : La peau du sorcier se couvre d'une dense toison qui l'isole du froid naturel.
En chasse : L'enchantement confère au lanceur un bonus à tous les tests de détection d'être vivant de +2.
Déchaînement de la Bête : L'enchantement confère à tous les alliés du sorcier situé dans un cercle de diamètre 1+3d3 mètres une insurmontable montée de rage qui décuple leurs forces au combat. Toutes les personnes affectées ont un bonus de +2 FOR et aux jets d'attaque, mais subissent un malus de -1 aux jets de parade. Le sorcier peut choisir d’y être soumis ou pas. Chaque point de “Maitrise de l’Aethyr” que possède le lanceur de sort augmente d’1d3 sa portée d'effet et d’1d6 sa durée.
Code pour fiche
Code : Tout sélectionner
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Informations générales sur le personnage :<html></p><center></html>
|< 50em >|
| **Nom et Prénom:** | Agatha de Tourraine | <html><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/1086202291092193302/1293542677056327740/kim-subeen-a02-walk.jpg?ex=670dafbf&is=670c5e3f&hm=b34d3add548f0feeca84d840da97b6f3e010a59cd0f39a29daf0eda41678a089&" /></html> |
| **Age:** | 22 ans | ::: |
| **Sexe: ** | Féminin | ::: |
| **Race: ** | Humaine | ::: |
| **Carrière: ** | Damoiselle du graal | ::: |
| **Lieu/ville de départ:** | Temple abandonné de la Dame | ::: |
| **Fréquence de jeu:** | Au moins 1 fois toutes les deux semaines | ::: |
| **MJ:** | **à compléter** | ::: |
<html><br></html>
<html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre1.jpg" align="center" /></html>
^ Nom de la ligne ^ FOR ^ END ^ HAB ^ CHA ^ INT ^ INI ^ ATT ^ PAR ^ TIR ^ MAG ^ NA ^ PV ^
| Profil de départ (+4 PC initiaux) | 9 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 8 | 8 | 9 | 1 | 65/65 |
| Profil actuel | 9 | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 9 | 8 | 8 | 9 | 1 | 65/65 |
| Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) | A remplir par le MJ |||||||||||||
<html><br></html>
| **XP disponible:** | 0 |
| **PC dépensés:** | 4 |
<html><br></center></html>
----
<html><br></html>
<html><img align="right" src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre2.jpg" style="padding-left:10px;padding-bottom:10px;" /></html>
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Description physique :<html></p></html>
Agatha a des cheveux longs jusqu’à ses épaules, qui ont la couleur du blé sous cette couche de crasse et de salissure. Ses fins cheveux lui descendent jusqu’au haut du dos et sont légèrement ondulés sur la fin.
Son visage est marqué par de nombreuses fines estafilades ainsi que des marques et autres peintures qui soulignent un regard perçant.
Ses yeux sont d’un vert clair, presque livide, et l’on peut y voir une assurance farouche et une grande détermination.
Elle a une carrure robuste, héritée de son passé aussi rude que difficile, avec une musculature marquée au niveau des bras et des jambes. Des cicatrices sont aussi décelables sur le reste de son corps, des traces de combat à l’épée ou des marques rappelant le trou qu’a laissé une flèche ou un carreau d’arbalète.
Son langage corporel est simple à décrire, car elle ne cache que rarement ce qu’elle pense ou désire avec ses gestes. Quand quelque chose ne lui plait pas, elle n’hésitera pas à dilater ses narines. Si quelque chose attire son attention, elle le fixera intensément quelques instants. Et si quelqu’un lui plait, elle lui fera savoir à sa façon si personnelle.
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Description psychologique :<html></p></html>
Agatha est une opportuniste, toujours à profiter de la situation pour obtenir le plus possible. Elle est également rapide à s’énerver à la moindre parole qu’elle considère déplacée ou à un regard de travers, ou simplement parce que la tête de l’autre en face ne lui plait pas.
Son comportement explosif n’est pas arrangé par son manque de moralité. Surtout en ce qui concerne les humains, et en particulier les hommes. Elle ne voit pas le mal à faire du mal ou à être cruelle, si cela sert son objectif, et n’en éprouvera pas de remords.
Cependant, et même sans éprouver de remords à faire du mal, ses actes passés la hantent dans ses rêves, transformant ces derniers en cauchemars. Ses nuits sont agitées et il est courant qu’elle se réveille au milieu de la nuit, en pleure ou affolée à cause de ses visions.
De ses expériences passées avec les hommes, elle en a développé une antipathie marquée doublée d’une suspicion instinctive. Les femmes n’ont pas un traitement aussi dur, bien qu’elle se méfie de n’importe qui.
Avec tous ces défauts, cependant, elle saura se montrer protectrice et sera prête à faire couler des rivières de sang pour protéger les rares individus qu’elle apprécie et en qui elle a appris à avoir confiance.
__Alignement :__ Loyal bon
<html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Historique du personnage :<html></p></html>
Agatha est née dans l’ancien duché de Lyonesse, dans l’actuel duché d’Ormérique. Elle a vu le jour dans les faubourgs de Merton, la ville la plus importante et la plus grande du duché. Le faubourg se nommait Tourraine en hommage à la grande tour qui s’y trouvait. N’ayant pas reçu de nom de famille à la naissance, sa mère lui a simplement donné le nom du faubourg en guise de patronyme, une pratique courante dans ces endroits.
Si la vie dans les faubourgs peut être agréable pour qui est né dans une bonne famille ou qui a la chance de sa vie pour en sortir, tel ne fut pas le cas pour Agatha, bien au contraire. Le sort sembla décidé à faire que la vie de cette jeune fille encore innocente soit écrite dans la crasse, la fange et les épreuves difficiles.
La mère d’Agatha, dont elle n’a jamais appris le nom, laissait souvent sa fille seule plusieurs jours avant de revenir la voir pour l’allaiter ou, plus tard, la nourrir, après avoir fait son office dans quelques maisons de passe à deux sous. Manquant de nourriture, la petite fille en a gardé des carences pendant une grande partie de sa vie. Elle était toujours plus frêle que les autres, si maigre qu’on pouvait, certains jours, voir les os sous sa peau. La seule personne qui sembla s’inquiéter un tant soit peu d’une fille des rues comme elle était une vieille sage-femme, dont certains disaient qu’il s’agissait d’une sorcière, même si ça devait être dû à ses verrues sur le nez, ses odeurs bizarres, sa tenue, sa posture et sa connaissance du corps féminin. Cette vieille femme n’était présente qu’une saison sur deux, alternant cueillette et vente, mais quand elle était là, cette dernière prenait toujours soin d’Agatha. Un peu comme une grand-mère un peu folle. La mère d’Agatha n’appréciait pas ça du tout, mais comme elle était peu présente dans la vie de sa propre fille, son opposition n’en était que du vent. La vieille sage-femme était également la seule personne de tout le lieu à ne pas subir les frasques incessantes de la petite fille, qui devint la terreur des lavandières et la cheffe d’une bande de chenapan.
Malgré ses carences physiques, Agatha n’en restait pas moins une teigne. Quand les adultes essayaient de lui enseigner telle chose ou de lui faire comprendre une autre chose, elle s’efforçait toujours d’avoir le dernier mot, et ce dernier n’était jamais une gentillesse. Son attitude forte en gueule et son caractère de chien fit qu’elle prit la tête d’une bande de chenapan des rues, redoutée par toutes les lavandières qui allaient au puits ou dans la rivière pour faire le ménage. Suivant l’exemple de leur cheffe, les enfants de la bande n’hésitaient pas à pousser les lavandières dans l’eau avant de s’enfuir en courant tout en se moquant de leurs victimes. Agatha, cependant, s’assurait de toujours pousser la plus grosse et la plus vieille des lavandières dans l’eau. En tant que cheffe, elle devait faire mieux que ses subordonnées.
Son autre jeu favori, qu’elle se réservait pour elle-même, était de se rendre sur la place du pilori et de jeter des fruits pourris aux visages des pauvres âmes condamnées à s’y trouver. Elle n’était pas la seule à le faire, mais elle était celle qui y venait le plus souvent. Elle criait, elle jurait et ne s’arrêtait que quand elle était à bout de souffle. Elle reprenait son souffle quelques heures avant de revenir à la charge, parfois même la nuit. Ce n’était pas de la haine envers les personnes au pilori qui animait sa fureur, mais la haine des personnes qu’elle s’imaginait à leurs places. Sa mère et son père.
Les jours où elle ne menait pas sa bande à la rivière, elle arrivait à se faufiler, on ne sait trop comment, sur la place d’armes afin de regarder les soldats et les nobles gendarmes s’entrainer aux armes. Elle s’est fait jeter plusieurs fois, mais au bout d’un certain temps, les soldats ont fini par la laisser dans son coin pendant qu’avec un bâton, elle essayait de reproduire les séquences des soldats.
Puis vint un jour particulier et important pour le quartier. Un jour, une délégation de prêtres de Sainte Pergunda était en procession dans Tourraine. De nombreux prêtres, prêtresses et enfants de chœur défilés en portant bien haut la statue de la Sainte qui devait prendre place dans la petite église du quartier. Pendant que la procession se faisait, Agatha était en train de se chamailler sauvagement avec l’un des garçons de sa bande parmi la foule. Leur chamaillerie aurait passé totalement inaperçu si, à un moment, Agatha n’avait pas été poussée par son adversaire en direction de la procession. Elle percuta un prêtre, mais encore une fois le destin avait décidé de lui pourrir la vie, car il s’agissait du prêtre qui tenait la statue. Cette bousculade envoya le prêtre au sol, de même que la statue, qui se brisa en mille morceaux devant les yeux stupéfaits de toute l’assistance. Voyant les têtes de tous se tourner vers elle, Agatha essaya de s’en sortir en blaguant, mais le crime était trop important pour qu’une blague d’enfant suffise. Elle n’eut même pas le temps de courir qu’elle se faisait attraper et jeter au pilori pour deux jours et deux nuits entières. Deux jours et deux nuits à recevoir des fruits pourris au visage, mais également des pierres, qui la blessèrent plus ou moins gravement, au point qu’elle finit par perdre connaissance. Mais la mort ne vint pas pour elle pour autant. Ce fut la vieille sage-femme qui était venu plutôt. À la fin de cette cruelle sentence, la vieille femme pris Agatha sous son aile et la soigna de son mieux pendant que la mère de la petite semblait ne même pas avoir appris le sort de sa fille. Ce n’est qu’après plusieurs jours qu’Agatha sortis de son coma, et il lui fallut plusieurs jours encore avant de pouvoir de nouveau se déplacer, tout ça pour apprendre que sa mère était gravement malade alors que l’hiver arrivait. C’était l’hiver le plus froid et le plus dur qu’elle eut jamais connu, et la santé de sa mère ne faisait que se détériorer de jour en jour. Agatha n’a jamais eu une grande affection pour sa mère, mais peut-être parce que c’était simplement sa mère, ou peut-être pour faire durer ses souffrances plus longtemps, Agatha s’aventura dans la forêt proche de Merton pour y trouver de quoi manger. Elle fit la rencontre d’un vieux chasseur ivrogne qui lui a appris à poser des collets, et en quelques jours à peine, elle revint auprès de sa mère avec plusieurs lapins. Sa mère vécut encore quelques jours, mais le jour vint où Agatha trouva, dans son lit, sa mère morte, à cause de la maladie.
Pendant la cérémonie, à laquelle seule Agatha était présente, cette dernière se trouvait dans un état second, entre l’hébétude et le deuil, tout en ressentant une forme de satisfaction malsaine. Elle remarqua à peine le prêtre de Morr bâiller entre quelques mots de classique alors que sa mère fut balancée dans une fosse commune sous ses yeux.
Si au départ Agatha réussit à garder une certaine stabilité, c’était bien grâce à la vieille sage-femme. Malheureusement, cette dernière n’était présente qu’une saison sur deux et finit par ne plus revenir du tout. Que ce soit à cause de la vieillesse ou des animaux de la forêt, Agatha finit par se résigner à ce que la vieille sorcière ne reviendrait plus jamais. Elle était définitivement seule. Plus d’attaches. Plus personnes à aimer, ni à haïr. Seule au monde. C’est peut-être pour ça que, quand elle erra sur un sentier proche de Tourraine, la bande de coupe-jarret qui lui a barré la route l’a prise sous son aile. Soit ça, soit parce qu’ils avaient besoin d’une jeune fille pour faire un certain travail.
En effet, Agatha fut mise au travail rapidement. Elle avait deux missions au sein de cette bande sanguinaire : faire le guet et attirer les voyageurs sur les bords de la route pour que ses compagnons se jettent sur leur victime, qui finissait avec la gorge tranchée à la moindre résistance. Avec le temps, la bande nommée « Les pillards de la Raine » se fit de plus en plus connaître, et leurs méfaits ont causé la terreur parmi la populace. Les actes sombres et macabres que commettait cette bande marquèrent durablement Agatha, qui en perdit pendant longtemps son sens de la moralité.
En pleine adolescence, la jeune fille développa un intérêt pour les hommes, mais bien loin de toute forme d’affection ou d’amour. Il était connu qu’une jeune fille s’offrait pour presque rien dans l’une des douves non utilisées de Merton. Elle avait vu passer des soldats, des travailleurs et des individus encore plus louches, mais jamais elle ne s’attarda plus que nécessaire pour elle. Mais bizarrement, à chaque fois qu’elle terminait, la même main se tendait vers elle pour la faire sortir de la douve. Celle d’une femme d’âge mûre et complètement folle qui parlait étrangement, soit par énigme, soit avec des mots bizarres qu’Agatha n’avait jamais entendus. Mais c’était la seule à, littéralement, lui tendre la main dans ce méandre qu’était sa vie. Elle et Michel.
Michel n’était pas un homme, ni un humain. Non, Michel était le limier de la bande. Sous l’impulsion de l’ancien chef de la bande, ils s’étaient trouvés un bébé chien qu’ils avaient dressé pour être agressif et méchant. Il était fréquemment battu et sous-nourris, mais Agatha arrivait quand même à l’approcher, pour une raison qui échappait à toute logique, car le chien se mettait à se montrer dangereux quand n’importe qui d’autre s’approchait de lui, ou d’elle. L’ancien chef s’est fait tuer, mais le chien est resté, car il s’était attaché à Agatha et, étonnamment, elle aussi s’était attachée au chien.
En fille mal élevée, Agatha ne comprenait pas l'intérêt religieux qu’avaient certains envers les différentes divinités qui étaient priées dans les églises et autres lieux saints. Elle s’était même rendu dans l’église qui aurait dû recevoir la statue qu’elle avait brisée, pour y trouver cette dernière, toujours en morceaux, mais tout de même priée. Décidément, la religion resterait un mystère pour elle. Par contre, que cette notion puisse rassembler autant de monde et autant d’argent au même endroit, ça, elle l’avait noté.
Avant d’arriver au moment de sa fuite de tout ce qu’elle connaissait, le destin avait décidé, visiblement, de se montrer créatif dans sa façon de tourmenter Agatha. Que son dernier amant en date, Frederick, ancien lansquenet de l’Empire, soit un connard alcoolique, violent et qui la battait souvent, car il n’aimait pas qu’on lui réponde et Agatha n’avait pas sa langue dans sa poche, c’était une chose qui commençait déjà à énerver la jeune fille. Mais quand elle apprit qu’elle était enceinte, et pas de son amant, elle commença à paniquer énormément, ne voulant pas de cet enfant. Fort heureusement, c’est sa meilleure amie bizarre qui lui vint en aide en lui apprenant à concocter une potion pour régler ce genre de choses. Elle lui apprit à reconnaitre les bonnes plantes, et lui appris une formule qui lui permettait d’allumer un petit feu sur le bout de son doigt, très pratique pour allumer du petit bois, ou le tabac dans une pipe, chose qu’Agatha faisait. C’est bien là la seule chose autre que se battre qu’Agatha apprit à faire, et elle se dit que cette potion était un véritable don que toutes les femmes devraient posséder. Pendant plusieurs mois, elle fabriqua nombre de ces potions, qu’elle distribua anonymement à certains foyers, avec des résultats mitigés.
Ses potions marchaient si bien qu’on finit par la prendre pour une véritable connaisseuse en matière de potion, et un verrier réputé de la ville a réussi à la retrouver pour lui proposer une somme d’argent impressionnante en échange d’un remède contre sa maladie. Agatha, avec son caractère, accepta et concocta une nouvelle potion en utilisant la base de sa potion d’avortement en ajoutant des ingrédients divers et variés. Résultat : Le verrier finit paralyser à vie, et elle dut s’enfuir à toute vitesse de Merton et de ses anciens camarades. Elle pu emporter plusieurs choses avec, notamment son équipement, Michel et le cheval de Frederick.
La fuite de la donzelle dura plusieurs jours pendant lesquels elle ne se reposa que peu et sans feu, de peur de se faire repérer, ce qui finalement se produisit. Les quelques soldats du guet qui avaient suivi sa piste s'approchaient désormais, et Agatha ne comptait pas se rendre si facilement, et Michel non plus. La jeune fille se dirigea d’abord dans un lieu qu’elle avait remarqué la veille, une espèce de vieille demeure en pierre, surement un ancien temple abandonné d’une divinité quelconque, et y trouva refuge pour profiter d’une embuscade, car elle avait encore de l’avance sur ses poursuivants. Elle attendit jusqu’à ce qu’elle entende des bruits de pas et sortit de sa cachette, lame au poing. Cette dernière disparue rapidement de ses mains et une lame se mit à lui gratter la gorge alors que Michel glapissait pathétiquement. Devant Agatha se trouvait une femme plus âgée, beaucoup plus musclé qu’elle, avec un tatouage serpentin sur le bras gauche, les cheveux rasés sur les côtés, mais plus longs que les siens sur le reste de sa tête. Elle était vêtue simplement, mais ses vêtements étaient propres si l’on faisait abstraction des taches de sang sur elle.
Désarçonnée par un mélange de fascination et de peur instinctive, Agatha tomba sur les fesses alors que son vis-à-vis rengaina sa lame, prétextant qu’elle n’avait aucun grief envers une sœur, aussi stupide et jeune qu’elle soit. C’est un peu plus tard dans la journée qu’une vieille connaissance arriva au temple. La sorcière qui lui avait appris comment faire apparaitre une flammèche au bout du doigt était arrivée dans le temple, et avait repris des élucubrations avec une fougue surprenante en voyant Agatha ici. C’est au cours du repas du soir que la femme musclée s’était présenté sous le nom de Claricia Dole, et que la sorcière ne lui avait toujours pas révélé son nom, mais qu’elle était une damoiselle du Graal, comme elle-même aspirait à devenir, et comme Agatha pouvait et devait aussi le devenir.
À partir de là s’ensuivit 5 longues années, à la fois pénibles pour Agatha, mais paradoxalement les plus douces de sa vie. Elle apprit auprès de sa camarade Claricia et de leurs mentors les préceptes de la dame du lac, de l'importance qu’elle avait auparavant et de l’importance qu’elle revêt toujours en Bretonnie. Si, au début, Agatha avait fait la sourde oreille ou la faussement intéressée, elle fut cependant touchée par la dévotion avec laquelle Claricia croyait en ces préceptes. Cette ferveur, elle ne l’avait jamais vu chez quelqu’un d’autre, et cela la poussa à accepter de plus en plus les leçons et commença même à s’interroger sur ce culte oublié et à avoir des discussions théologiques avec Claricia.
C’est aussi pendant ces 5 années qu’Agatha eut son éducation sur sa magie, et qui révéla une franche affiliation pour la magie de la bête, sans grande surprise pour leur mentor. Elle reçut donc une éducation adéquate et elle surprit à plusieurs reprises sa camarade et son mentor lors des épreuves de survie, mais aussi de combat. À cause de ses nombreuses et anciennes carences, Agatha n’avait pas la même force physique que Claricia, qui avait clairement reçu un meilleur traitement de la part du destin qu’elle, mais elle savait garder ses forces derrière son bouclier jusqu’au moment propice. Et désormais, avec la magie de Ghur à ses côtés, elle était capable de rivaliser avec sa camarade au combat le temps de son sort. À plusieurs reprises, elles durent repousser des petites bandes de bandits ou de mutants qui s’approchaient trop près du temple, et Agatha n’hésitait jamais à se jeter dans la bataille pendant que Claricia défendait les accès directs. Les résultats étaient frappants d’efficacité, bien qu’Agatha se mît souvent en grand danger, mais en revenait toujours vivante, forçant Claricia à la soigner avec sa magie de la vie. Agatha agissait-elle comme ça par dévotion envers sa divinité ? Par envie de mourir dans une fin glorieuse ? Ou pour que cette femme prenne soin d’elle ? Elle-même ne savait que répondre à cette question.
Mais force était de constater que Claricia avait veillé sur Agatha depuis son arrivée, et même dans les moments les plus difficiles. Ces moments, c’était lors de ses cauchemars desquels elle n’osait pas parler à sa camarade de peur de lui faire peur, mais aussi lorsqu’elle délirait à cause d’un manque. Car de ses années aux côtés des Pillards de la Raine, Agatha avait aussi goûté à certains plaisirs à fumer ou à boire. 5 années de sobriété quasi-totale qui ont été très dures pour elle, et elle en serait surement morte si Claricia n’avait pas veillé sur elle. Mais désormais, Agatha n’a plus comme addiction que le tabac et elle ne dit pas non à un verre.
5 années difficiles. 5 années d’entrainement. 5 ans à rattraper de nombreuses erreurs de jeunesses. Mais les choses ne faisaient que commencer, et en ce jour, Agatha et Claricia s’étaient toutes les deux levées aux aurores, car elles savaient que leur mentor viendrait, et que cette fois-ci ce ne serait pas pour leur octroyer un enseignement mystique et difficilement compréhensible. Mais pour leur donner leurs premières missions en tant que jouvencelle du Graal.
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<html><img align="left" src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre4.jpg" style="padding-right:10px;" /></html> <html><p style="text-align: center; font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Compétences :<html></p></html>
• **Incantation (domaine de la bête) ** : Votre personnage sait utiliser et plier la magie selon sa forme particulière relative au domaine choisit. En terme de règles, il: - Peut effectuer les actions “Incanter” et “Dissiper” sous sa caractéristique de Volonté - Peut dépenser des xpM ou des PdC (selon qu'il soit sorcier ou prêtre) pour apprendre des sorts du domaine choisit (et du Domaine Primaire si sa race a accès à ce dernier).
• **Monte** : Votre personnage a appris à monter un animal. Il maitrise les techniques de déplacement et de monte, et n'a pas à craindre de chute lors d'un monté normal. Dans le cas d'une poursuite périlleuse ou d'un combat monté etc., il peut garder le contrôle de son équilibre et de sa monture sous un test de monte réussi (Des modificateurs peuvent être appliqués selon les circonstances). Cette Compétence s'applique principalement aux chevaux et autres équidés mais peut également être appliquée à d'autres animaux susceptibles d'être montées : loups, rhinox, etc.
• **Séduction** : Votre personnage dégage une combinaison de charme naturel et d'attrait physique. Il peut ainsi ajouter un bonus de +1 pour tous les tests mettant en jeu des personnes du sexe opposé (voire du même sexe).
• **Doctrine du culte (dame du lac)** : Votre personnage, en tant qu'initié, prêtre ou cultiste, connait les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies. Il sait également expliquer la signification des jours saints célébrés par le culte/religion, décrire les dispositions traditionnelles de lieux saints de son culte/religion, être capable d'apprendre ces détails aux pratiquants et demandeurs intéressés, etc.
• **Langage secret (jargon des voleurs) ** : Votre personnage sait parler le jargon des voleurs. C'est un langage inhabituel en cela qu'il est constitué uniquement d'inflexions et de gestes et peut donc être “pratiqué” en même temps qu'une autre langue. Ainsi par exemple un “pratiquant” peut dire, en occidental, “Bien le bonjour à vous, Monsieur” tout en clignant trois fois de l'oeil gauche et en se grattant le nez, ce qui voudra dire en réalité : “rejoins moi -endroit habituel - trois heures” pour tous ceux qui connaissent le jargon des voleurs.
• **Survie en milieu hostile** : Votre personnage, habitué à évoluer dans des milieux hostiles, a appris à connaître les principaux dangers susceptibles d'être rencontrés dans une région concernée. Il n’ignore pas les effets du climat mais sait ce qu’il convient de faire pour les minimiser. Il est également capable de trouver de la nourriture (de base, pas forcément appétissante) alors que rien ne semble disponible, ce qui lui permet d’échapper à la faim. Il sait éviter les dangers etc., Il peut ajouter un bonus de +1 sur tous ses tests lorsqu'il se retrouve dans un tel environnement.
• **Nez fin** : Votre personnage est capable de discerner les différents arômes et les différentes odeurs qui flottent autour de lui. Il pourra définir leur nature (s'il la connait) ainsi que leur composition, mais aussi de pister la source de cette odeur sous un test d'INT+1
• **Parade** : Votre personnage a appris comment se servir d'une arme à son plein potentiel pour réussir à parer une attaque rendant les parades bien plus efficaces. La valeur de parade des armes (bouclier compris) est ainsi doublée. Par exemple, une épée ayant une parade à 12 aura dès lors une parade à 24.
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<html><center></html>
<html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/barre3.jpg" /></html>
<html><p style="font-family: verdana,geneva; font-size: large; font-weight: bold; color: #6a94bd; text-decoration: underline;"></html>Inventaires et biens du personnage:<html></p></html>
| **Bourse:** | 8pa Couronnes d'or |
<html><br></html>
|< 50em >|
^ Inventaire ^^^^
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Hoqueton renforcé** | Torse et Dos, Bras 6 protection | Autres |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Sceptre de la dame** | 6+1D6 dégâts 6 parade | Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques ; +1 CHA |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Cheval de selle** | Caractéristiques | Autres |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Épée courte (15pa)** | 12+1D6 dégâts 9 parade | Rapide |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Targe (1co)** | 6+1D6 dégâts 16 parade | Déstabilisant |
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Chien de chasse ** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Harnachement complet de monture ** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Grappin ** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Corde (dix mètres)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Marmite en fer** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Pipe et tabatière (3pa et 4s)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Boite d’amadou (4pa et 2s)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Tente pour deux (8pa)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Bandages x5 (1pa)** |||
| <html><img src="https://warforum-jdr.com/images/imgfiches/icongeneriqueobjfiche.jpg" /></html> | **Bourse x2 (8s)** |||
<html><br></html>
|< 50em >|
^ Grimoire ^^
| **Flammèche** | Par un claquement de doigts rapide, le sorcier génère une petite flamme au creux de sa main capable d’allumer une bougie ou d’enflammer un morceau de parchemin, voire même de faire exploser de la poudre noire. Cependant, la chaleur dégagée n’est pas suffisante pour permettre de mettre le feu à des objets plus difficilement inflammables, même constitués de bois, et la flamme n'offre certainement pas assez de lumière pour s'éclairer efficacement. |
| **Fourrure épaisse** | La peau du sorcier se couvre d'une dense toison qui l'isole du froid naturel. |
| **En chasse** | L'enchantement confère au lanceur un bonus à tous les tests de détection d'être vivant de +2. |
| **Déchaînement de la Bête** | L'enchantement confère à tous les alliés du sorcier situé dans un cercle de diamètre 1+3d3 mètres une insurmontable montée de rage qui décuple leurs forces au combat. Toutes les personnes affectées ont un bonus de +2 FOR et aux jets d'attaque, mais subissent un malus de -1 aux jets de parade. Le sorcier peut choisir d’y être soumis ou pas. Chaque point de “Maitrise de l’Aethyr” que possède le lanceur de sort augmente d’1d3 sa portée d'effet et d’1d6 sa durée. |
<html></center></html>
<html><br></html>
===== Parcours =====
===Quêtes accomplies===
Nom + lien + récompenses obtenues
=== Classes acquises ===
=== Carrière et classe en cours d'apprentissage===
**Carrière :** Damoiselle du graal
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**Classe actuelle :** Jouvencelle du graal
=== Dévotion religieuse ===
^ Dieu ^ Points de dévotions disponibles ^ Points de dévotions dépensés ^
| **Dame du lac** | 20 | 0 |
==== Autres ====
Accro au tabac à fumer