Re: [Skrig Trancheface] Jeux de poignards
Posté : 28 juil. 2019, 21:23
La petite équipe de skaven, une fois le chef parti, commença à s'installer, alors que chacun lançait des regards en coin afin de déterminer les sentiments des autres. De la peur ? De l'anticipation ? Peut-être de la hâte ? Leur première mission d'envergure allait commencer une fois le soleil à la surface couché, et même si chacun cherchait à paraître parfaitement assuré pour ne pas montrer de points faibles, c'était loin d'être le cas. Skrig put profiter de ce temps avant le coucher afin d'analyser une fois de plus les armes de ses compagnons : si la plupart des membres du groupe utilisaient les dagues et armes de lancer fétiches du clan Eshin, deux d'entre eux détonnaient du lot : Ratis, avec ses fouets jumeaux, dont il se servait pour toujours garder ses ennemis dans la vision de son œil unique, et Srust, qui lui utilisait une lance à deux mains d'un modèle différent des guerriers des clans, plus fine et maniable.
L'exotisme de ces armes était un pari risqué, car elle s'éloignaient de la norme Eshin, dont l'efficacité était prouvée, mais permettait de surprendre des adversaires s'attendant généralement à des armes plus conventionnelles. Quoiqu'il en soit tous les hommes-rats présents dans la pièce chouchoutaient leurs armes, car elles étaient dans le monde souterrain l'unique assurance de leur survie. La pièce elle-même, maintenant que le coureur d'égout avait le temps de l'observer en détail, paraissait en effet ancienne, ce qui signifiait sûrement que le clan des assassins disposaient d'une tanière dans cette cité souterraine depuis sa fondation, ou du moins depuis fort longtemps. Ce n'était donc pas étonnant que les apprentis y trouvent des traces de présence, tels des griffures sur les murs ou bien des traces de sang depuis longtemps séchées. Cet endroit avait vu bon nombre d'intrigues au fil de l'histoire, et c'était surement loin d'être fini.
Kogit se retourna lorsque Skrig lui adressa la parole, une main sur sa propre dague et une autre sur ce qui semblait être un filet, qu'il rangea dans une sacoche juste avant de répondre à son compagnon, avec un rictus qui ressemblait à un sourire malicieux pour tout skaven, mais était sûrement interprété autrement par un être appartenant à une race inférieure. Tandis qu'il prenait la parole le fils du Rat Cornu plus petit faisait des moulinets avec sa dague, autant une façon d'impressionner que de se calmer les nerfs, surtout avant une journée comme celle de demain :
Oui-oui, moins bien que d'autres, mieux que certains. Je suis plus meilleur-talentueux pour la discrétion que le combat, mais je sais trouer-tuer, et les choses-hommes ne font pas-pas exceptions.
Les autres un peu plus loin restaient silencieux, méditant sûrement sur ce qui allait suivre, mais un regard méprisant de Quirt prouvait bien qu'ils essayaient quand même de les écouter en douce, ce qui dans la société skaven était tout à fait commun, même si jugé insultant par les supérieurs si leurs subordonnées s'y essayaient. Levant un regard timide vers le reste du groupe, Kogit baissa la tête, cette fois pour parler beaucoup plus discrètement, de sorte que seul Srust, qui était le plus proche d'eux, pouvaient percevoir leurs paroles, uniquement en tendant l'oreille.
Peut-être. Mais je pense-imagine que ce n'est pas une mission suicide, le maître-chef Ombremort ne nous sacrifierait-abandonnerait pas si vite. Je crois. Après peut-être que Skag ou un un autre allié-compagnon trahira, mais peu probable-logique pour une première mission-sortie. Sais pas, mais espère-imagine que tu aideras-protégeras Kogit ? Nous pouvons être vrai alliés-compagnon, je peux aider-assister si tu veux-cherches une chose.
Sur ces paroles, après un signe de tête interrogatif, le fluet skaven s'enroula rapidement sur sa couchette, son poignard posé tout près de lui, alors que les autres faisaient de même. Se reposer allait être essentiel pour triompher de leurs ennemis, voire de leurs alliés, cette nuit. L'on pouvait en effet croire que chez le clan Eshin, plus soudé que beaucoup d'autres, les trahisons étaient moins nombreuses, du moins à l'intérieur du clan, mais elles étaient simplement plus fourbes et inattendues, car ces skavens avaient fait de l'art du meurtre leur façon de vivre, et leurs supérieurs remarquaient plus facilement une trahison, qui serait sévèrement punie, sauf si ces derniers la pensaient bénéfiques. Cela est d'ailleurs souvent le cas, puisqu'un véritable assassin se doit de passer sur les cadavres des membres de son équipe pour monter en grade, et ainsi être plus utile au clan. Une trahison est ainsi "bonne" tant qu'elle est bien faite, et montre le talent de son instigateur.
Les coureurs nocturnes avaient le sommeil léger, nécessaire dans la voie qu'ils suivaient, et furent donc réveillés rapidement par un Skolit Ombremort courroucé par leur lenteur d'exécution, qui commença à leur expliquer la mission quelques secondes plus tard seulement, laissant à peine le temps aux jeunes rats de ramasser leurs armes heureusement préparés la veille et de se mettre en arc de cercle de museaux baissés pour écouter chaque bribe de phrase de leur mentor, qui pourrait peut-être leur sauver la vie plus tard :
Alors-alors, ratons, écoutez-entendez bien, car je ne le redirais pas deux fois. Vous-vous allez me suivre, moi votre chef-supérieur, jusqu'à un passage en surface menant-raccordant aux égouts des choses hommes. Là-bas nous nous séparerons-diviserons en quatre groupes : les avortons Skag et Ratis, Skrig et Kogit, et Srust et Quirt. Moi-moi j'irais autre part, faire mission plus utile-importante que les vôtres. Maintenant suivez moi, je vous apprendrait-expliquerait vos tâches plus en détail à chaque groupe-équipe quand nous arriverons là-bas. Vite-vite, ratons, il faut profiter de l'ombre-obscurité à la surface, c'est là que nous sommes le plus fort-puissant.
La troupe se mit en route, empruntant encore une fois des chemins dérobés au commun des skavens, se rapprochant inexorablement de la surface, la terre-promise pour l'instant occupée par les races inférieures, mais bientôt en la possession des fils du Rat Cornu, qui festoieront alors près des cadavres de ses anciens occupant. Le premier pas de cette victoire allait d'ailleurs peut-être se jouer maintenant, pensaient les jeunes rats, alors qu'ils arrivaient enfin à un tunnel plus restreint et humides que les autres, se finissant par un trou dans des briques d'où filtrait une lumière différente de celle des champignons fluorescents. Ombremort s’arrêta juste devant ce trou, y jeta un coup d’œil, puis commença à appeler les groupes de coureurs nocturnes un à un, afin de leur expliquer leur mission.
Kogit et Skrig furent les derniers appelés, tandis que les autres s'étaient déjà faufilés dans le trou menant aux égouts depuis quelques minutes, disparaissant comme des ombres allant à la rencontre de leur destin à travers cette ouverture, qui prenait maintenant fonction de point de passage quasi mystique menant à une seconde partie de leur vie, à la surface. Leur mentor, après les avoir jaugés des pattes à la tête, leur donna ses consignes :
Bon-bon, vous êtes les derniers, voici votre mission. Ce n'est que de la reconnaissance simple-facile, vous devez contactez un peau-rose qui se fait appeler Giorno Postero par ceux de son sang-espèce, il est en fait à la tête d'un groupe-pantin qui vénère le Grand Rongeur. Stupides-idiots humains, comme si il les appréciait-prenait en compte, ils ne sont que des proies ! Mais bref il va devenir chef-seigneur des choses-hommes hommes du coin avec notre aide-assistance. Dites lui que ses alliés-amis travaillent dans l'ombre pour sa gloire-victoire, et demandez-lui les noms de ses ennemis. Si il vous reste du temps, vous avez le droit d'en raser-éliminer un, mais ensuite-après rentrez me faire votre rapport ici-ici au lever du jour, compris-entendu ?
Après qu'ils aient acquiescé, n'ayant pas trop le choix, Skolit répondit à leurs éventuels questions puis leur indiqua la direction à suivre, il fallait prendre à droite des égouts jusqu'à un passage latéral menant directement au palais de leur contact, reconnaissable par ses pierres de couleur jaune. Puis leur mentor partit lui même dans la direction opposé, les laissant seuls à décider de quoi faire, dans un égout puant pouvant abriter nombres de dangers.
L'exotisme de ces armes était un pari risqué, car elle s'éloignaient de la norme Eshin, dont l'efficacité était prouvée, mais permettait de surprendre des adversaires s'attendant généralement à des armes plus conventionnelles. Quoiqu'il en soit tous les hommes-rats présents dans la pièce chouchoutaient leurs armes, car elles étaient dans le monde souterrain l'unique assurance de leur survie. La pièce elle-même, maintenant que le coureur d'égout avait le temps de l'observer en détail, paraissait en effet ancienne, ce qui signifiait sûrement que le clan des assassins disposaient d'une tanière dans cette cité souterraine depuis sa fondation, ou du moins depuis fort longtemps. Ce n'était donc pas étonnant que les apprentis y trouvent des traces de présence, tels des griffures sur les murs ou bien des traces de sang depuis longtemps séchées. Cet endroit avait vu bon nombre d'intrigues au fil de l'histoire, et c'était surement loin d'être fini.
Kogit se retourna lorsque Skrig lui adressa la parole, une main sur sa propre dague et une autre sur ce qui semblait être un filet, qu'il rangea dans une sacoche juste avant de répondre à son compagnon, avec un rictus qui ressemblait à un sourire malicieux pour tout skaven, mais était sûrement interprété autrement par un être appartenant à une race inférieure. Tandis qu'il prenait la parole le fils du Rat Cornu plus petit faisait des moulinets avec sa dague, autant une façon d'impressionner que de se calmer les nerfs, surtout avant une journée comme celle de demain :
Oui-oui, moins bien que d'autres, mieux que certains. Je suis plus meilleur-talentueux pour la discrétion que le combat, mais je sais trouer-tuer, et les choses-hommes ne font pas-pas exceptions.
Les autres un peu plus loin restaient silencieux, méditant sûrement sur ce qui allait suivre, mais un regard méprisant de Quirt prouvait bien qu'ils essayaient quand même de les écouter en douce, ce qui dans la société skaven était tout à fait commun, même si jugé insultant par les supérieurs si leurs subordonnées s'y essayaient. Levant un regard timide vers le reste du groupe, Kogit baissa la tête, cette fois pour parler beaucoup plus discrètement, de sorte que seul Srust, qui était le plus proche d'eux, pouvaient percevoir leurs paroles, uniquement en tendant l'oreille.
Peut-être. Mais je pense-imagine que ce n'est pas une mission suicide, le maître-chef Ombremort ne nous sacrifierait-abandonnerait pas si vite. Je crois. Après peut-être que Skag ou un un autre allié-compagnon trahira, mais peu probable-logique pour une première mission-sortie. Sais pas, mais espère-imagine que tu aideras-protégeras Kogit ? Nous pouvons être vrai alliés-compagnon, je peux aider-assister si tu veux-cherches une chose.
Sur ces paroles, après un signe de tête interrogatif, le fluet skaven s'enroula rapidement sur sa couchette, son poignard posé tout près de lui, alors que les autres faisaient de même. Se reposer allait être essentiel pour triompher de leurs ennemis, voire de leurs alliés, cette nuit. L'on pouvait en effet croire que chez le clan Eshin, plus soudé que beaucoup d'autres, les trahisons étaient moins nombreuses, du moins à l'intérieur du clan, mais elles étaient simplement plus fourbes et inattendues, car ces skavens avaient fait de l'art du meurtre leur façon de vivre, et leurs supérieurs remarquaient plus facilement une trahison, qui serait sévèrement punie, sauf si ces derniers la pensaient bénéfiques. Cela est d'ailleurs souvent le cas, puisqu'un véritable assassin se doit de passer sur les cadavres des membres de son équipe pour monter en grade, et ainsi être plus utile au clan. Une trahison est ainsi "bonne" tant qu'elle est bien faite, et montre le talent de son instigateur.
Les coureurs nocturnes avaient le sommeil léger, nécessaire dans la voie qu'ils suivaient, et furent donc réveillés rapidement par un Skolit Ombremort courroucé par leur lenteur d'exécution, qui commença à leur expliquer la mission quelques secondes plus tard seulement, laissant à peine le temps aux jeunes rats de ramasser leurs armes heureusement préparés la veille et de se mettre en arc de cercle de museaux baissés pour écouter chaque bribe de phrase de leur mentor, qui pourrait peut-être leur sauver la vie plus tard :
Alors-alors, ratons, écoutez-entendez bien, car je ne le redirais pas deux fois. Vous-vous allez me suivre, moi votre chef-supérieur, jusqu'à un passage en surface menant-raccordant aux égouts des choses hommes. Là-bas nous nous séparerons-diviserons en quatre groupes : les avortons Skag et Ratis, Skrig et Kogit, et Srust et Quirt. Moi-moi j'irais autre part, faire mission plus utile-importante que les vôtres. Maintenant suivez moi, je vous apprendrait-expliquerait vos tâches plus en détail à chaque groupe-équipe quand nous arriverons là-bas. Vite-vite, ratons, il faut profiter de l'ombre-obscurité à la surface, c'est là que nous sommes le plus fort-puissant.
La troupe se mit en route, empruntant encore une fois des chemins dérobés au commun des skavens, se rapprochant inexorablement de la surface, la terre-promise pour l'instant occupée par les races inférieures, mais bientôt en la possession des fils du Rat Cornu, qui festoieront alors près des cadavres de ses anciens occupant. Le premier pas de cette victoire allait d'ailleurs peut-être se jouer maintenant, pensaient les jeunes rats, alors qu'ils arrivaient enfin à un tunnel plus restreint et humides que les autres, se finissant par un trou dans des briques d'où filtrait une lumière différente de celle des champignons fluorescents. Ombremort s’arrêta juste devant ce trou, y jeta un coup d’œil, puis commença à appeler les groupes de coureurs nocturnes un à un, afin de leur expliquer leur mission.
Kogit et Skrig furent les derniers appelés, tandis que les autres s'étaient déjà faufilés dans le trou menant aux égouts depuis quelques minutes, disparaissant comme des ombres allant à la rencontre de leur destin à travers cette ouverture, qui prenait maintenant fonction de point de passage quasi mystique menant à une seconde partie de leur vie, à la surface. Leur mentor, après les avoir jaugés des pattes à la tête, leur donna ses consignes :
Bon-bon, vous êtes les derniers, voici votre mission. Ce n'est que de la reconnaissance simple-facile, vous devez contactez un peau-rose qui se fait appeler Giorno Postero par ceux de son sang-espèce, il est en fait à la tête d'un groupe-pantin qui vénère le Grand Rongeur. Stupides-idiots humains, comme si il les appréciait-prenait en compte, ils ne sont que des proies ! Mais bref il va devenir chef-seigneur des choses-hommes hommes du coin avec notre aide-assistance. Dites lui que ses alliés-amis travaillent dans l'ombre pour sa gloire-victoire, et demandez-lui les noms de ses ennemis. Si il vous reste du temps, vous avez le droit d'en raser-éliminer un, mais ensuite-après rentrez me faire votre rapport ici-ici au lever du jour, compris-entendu ?
Après qu'ils aient acquiescé, n'ayant pas trop le choix, Skolit répondit à leurs éventuels questions puis leur indiqua la direction à suivre, il fallait prendre à droite des égouts jusqu'à un passage latéral menant directement au palais de leur contact, reconnaissable par ses pierres de couleur jaune. Puis leur mentor partit lui même dans la direction opposé, les laissant seuls à décider de quoi faire, dans un égout puant pouvant abriter nombres de dangers.