[Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

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Mordheim est en ruines ! Le Vieux Monde se presse aux portes de la ville pour récupérer le magot, en ferez-vous partie ? Attention, premier arrivé, premier servi !

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[MJ] Katarin
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par [MJ] Katarin »

Pas d'ordre défini par le roleplay, donc c'est l'INI qui compte, puis l'ordre alphabétique en cas d'égalité : Daine puis Ludwig à 10, et ensuite
Karil et Taille à 9
Jet d'INT pour Daine sur 10 (+2 car connaissances végétales et préparation de poisons) : 19, raté en beauté.
Jet d'ATT pour Ludwig sur 10 (+1 car identification des MV, connait leurs forces et faiblesses) : 5, réussi.
Jet de MAG de Karil sur 11 : 9, réussi - quand bien même Buveur d'esprit ne me semble pas adapté contre des MV, aucune mention contraire dans le sort ne l'en empêche donc... OK. PS : tu aurais pu avoir un bonus de +2 si tu avais pensé à récup des sangsues dans le labo, patate :mrgreen:
Jet d'INT de Taille sur 10 (+1 pour Orientation, +1 pour architecture, +1 pour travail de la pierre, +1 pour alphabétisation - je suis très généreuse parce que t'as des compétences non guerrières alors faut bien qu'elles servent :mrgreen:) : 14, réussi tout juste.

Bilan : 5 réussites, 3 échecs.
Restent 6 réussites requises pour réussir le défi, avec un droit à l'erreur de 1 échec
.


Dans le sordide laboratoire, Daine s'affairait avec un enthousiasme certain. Armé de sa connaissance, en présence d'ingrédients alchimiques aussi nombreux que divers, il était certain de pouvoir tirer parti de ses compétences d'assassin pour fabriquer quelque produit miraculeux à même de nettoyer le couloir défendu par ses compagnons de tous les morts-vivants qui s'y amassaient. Un poison ne lui serait d'aucun secours contre des zombis, mais sa gamme de compétences s'étendait également aux produits acides. Apercevant des limaces parmi les animaux captifs, il reconnut immédiatement la limace de douleur, un gastéropode répandu en Lustrie qui sécrète un très puissant acide, rongeant les tissus en un clin d’œil. En mélangeant leur sécrétion à un une bouteille pleine d'alcool inflammable, il pourrait lancer un projectile qui répandrait une mer de feu acide dans le couloir et massacrerait des zombis trop idiots pour battre en retraite.
Malheureusement, Daine pêcha par excès de confiance. Il avait confondu les limaces de douleur de Lustrie avec les loches méphitiques bretoniennes, une race de gastéropode qu'on ne retrouve qu'au Moussillon et qui a la particularité de dégager d'abominables phéromones dès qu'on la touche. C'est ainsi que les six hommes purent profiter d'une odeur pestilentielle d’œufs pourris qui se répandit dans toute la pièce, piquant les yeux, faisant couler le nez, et tourner la tête. L'assassin ne put même pas terminer son cocktail molotov, trop occupé qu'il fut à vomir le contenu de son estomac sur le sol à cause de l'odeur.

***

Heureusement, Ludwig ne comptait sur l'aide de personne pour affronter un type d'adversaires qu'il ne connaissait que trop bien. Ayant davantage confiance en sa fidèle épée que dans le bois de la porte, il préféra laisser celle-ci grande ouverte et affronter de face la marée de zombis. A ses côtés, Marquand l'aidait de son mieux avec l'aide de sa rapière - son compagnon Ulli était resté en retrait avec Taille, son énorme marteau de guerre n'étant pas adapté au combat côte-à-côte dans d'étroites galeries. S'il avait l'habitude d'affronter des zombis, les mutations que présentaient ces derniers lui compliquèrent la tâche - celui avec une corne sur la tête tenta de l'empaler avec, un autre dont le corps brillait comme un soleil le força à donner des coups à l'aveugle, quand un dernier se mit à grogner si fort que les oreilles de Ludiwg se mirent à saigner.
Et pourtant, méthodiquement, le fidèle d'Arianka abattait chaque mort-vivant qui se présentait, peu importaient ses mutations. Confiant en ses capacités, il fit l'économie de tout mouvement inutile, et chacun de ses coups fut mortel - à défaut de regagner du terrain sur la horde de morts, il tenait sa ligne de front à l'entrée du laboratoire avec brio.

***

Personne ne comptait sur le magicien malingre pour accomplir quoi que ce soit. Il n'était pas foutu de lancer une poignée de clous en ligne droite, alors gérer une armée de zombis mutants semblait hors de portée : et d'aileurs, alors même que chacun s'activait autour de lui pour parer à l'urgence, il restait planté comme un idiot au milieu de la pièce, le regard vide, la bouche entrouverte.
Pourtant, quand enfin il se décida à s'activer, ce fut pour un effet spectaculaire qui méritait l'attente. Se positionnant en retrait de Ludwig et Marquand, il envoya un déluge de magie pourpre sur leurs adversaires. Les zombis tombèrent les uns après les autres, dépossédés de l'étincelle de vie qui les animait, ne laissant que des pantins désarticulés qui s'écroulaient au sol. Quand bien même se dégageait du magicien une aura dérangeante, ce fut son renfort qui fut déterminant pour venir à bout des cadavres : car après de longues minutes de lutte, Ludwig, Marquand et Karil finirent par vaincre à trois contre cent. La galerie devant eux, encombrée par les corps inertes, avait retrouvé son calme.

***

Taille quant à lui, était fort occupé à tenter de trouver une sortie à ce dédale, espérant dégoter des indices dans la pile de parchemins présente sur le bureau. A ses côtés, Ulli l'aidait à fouiller également. Ce qui attira son attention fut surtout un petit carnet, écrit précautionneusement, qui s'avéra être le journal confus de la nécromancienne responsable de leur situation, une dénommée Brunhilde Olbrich.


Mannfred est désormais inutile.
La Pierre m'a choisie, moi, pour la Posséder.
Elle m'a révélé sa position. Elle m'a dit que son éclat avait sombré sous la surface. Elle m'a guidée dans les égouts, jusqu'à cette arène clandestine, ancien théâtre de combats illégaux.
Elle m'a prêtée sa force. Les propriétaires des lieux ont fui après Sa chute, mais ont laissé derrière eux créatures et gladiateurs, captifs, dans leurs cages. Un vivier de serviteurs. De bénéficiaires de ses dons : vivants elle les fait évoluer, puis morts ils gardent les capacités acquises par Son influence.
Les rats convoitèrent eux aussi Sa force. Ils ont creusé des galeries jusqu'à elle. Mais Elle ne les a pas choisi, me préférant moi et uniquement moi. Mes morts-vivants mutés ont repoussé les rats dans leurs tunnels, alors qu'ils ne sont que mes premières tentatives maladroites.
Je suis l’Élue de la Pierre, elle veut que je reste avec elle, que je l'utilise, que je déploie toute sa Puissance. J'ai besoin de plus de sujets à qui offrir Son don. Quelques mercenaires de la surface cueillent les imbéciles en quête de gloire pour me les envoyer, en échange d'une petite fortune.
Le dandy et le colosse étaient les plus efficaces, mais ils deviennent trop gourmands, alors nous allons devoir les remercier, elle et moi. D'autres les remplaceront, Mordheim est une toile, et je suis l'araignée.

Nonobstant ces dernières informations, l'esprit de Taille en ébullition mélangea tout ce qu'il savait pour tenter d'en faire une synthèse. Grâce à son excellent sens de l'orientation, il avait partiellement réussi à garder en mémoire les chemins qu'ils avaient emprunté dans leur course effrénée, et surtout, à repérer quand ils s'approchaient ou s'éloignaient d'un bruit d'écoulement - celui de l'eau charriée par les égouts. Grâce aux notes de la nécromancienne, et de son étude de la conception du laboratoire, il comprit que cette salle faite en pierre ne pouvait avoir été conçue au bout d'une galerie supposément creusée par des hommes-rats - et ce n'était surement pas une magicienne en robe ou ses zombis décérébrés qui avait pu bâtir pareille pièce ! En toute logique, cet endroit faisait donc partie d'un tout plus grand - et se fiant à son instinct de bâtisseur autant qu'au réseau d'indices qu'il avait pu tisser, Taille découvrit un pan de mur dissimulant un passage secret. Il suffisait de pousser une brique moins poussiéreuse que les autres, et le mécanisme caché se mettrait en branle, déplaçant une bibliothèque montée sur des petites roulettes et repoussant la pierre factice pour leur permettre de se diriger vers l'arène clandestine dont parlait le journal, non loin des égouts qui leur permettraient de ressortir d'ici.

Au moment même où il posa sa main sur le mécanisme, Ulli envoya un énorme coup de genou dans les parties intimes de Taille qui s'effondra à genoux. Le colosse leva alors son marteau de guerre au-dessus de sa tête et arrêta son mouvement, menaçant de lui exploser le crâne.

- Marquand, j'crois qu'le barbu a lu des trucs au sujet d'gens qu'on a r'vendu à la 'cromante, gronda t-il.

L'autre mercenaire réagit en un clin d’œil, et avant que quiconque n'ait pu bouger, la pointe de sa rapière vint chatouiller la gorge de Karil.

- Aaah, voilà qui est fort dommage, je commençais à apprécier la compagnie de nos sauveurs. Pas de mouvements brusques je vous prie, la gorge de votre ami n'est pas bien épaisse, contrairement à la tête de votre autre compagnon qui pourrait répandre du jus partout.

- On les bute Marquand ? L'pourpre m'fait flipper.

- Peut-être, mon ami, peut-être, mais nous sommes civilisés et intelligents alors prenons le temps de la réflexion. L'on préfèrerait après tout les garder comme chair à canon si l'on devait croiser notre ex-employeuse, ils feraient une très bonne diversion... mais les héros dans leur genre sont des abrutis je te l'accorde, qui ont la vilaine tendance à préférer leur morale à leur survie, du genre à ce qu'on s'entretue ici et maintenant, quitte à ce que les survivants n'aient plus la moindre chance face à la nécromancienne ensuite. Non, je crois que tu as raison mon cher Ulli, ils ne nous laissent que peu de choix...

Vous avez jusqu'au jeudi 24 juin 23h59 pour poster.

Ludwig, note que puisque ton armure te donne des malus à certaines stats, et que les bonus d'armure ne servent pas dans un event où les pvs ne sont pas gérés, je considère qu'elle te file un bonus de +1 en END sur un jet. A toi de voir si ça peut t'être utile ou non.

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Karil Dasmof
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Karil Dasmof »

En sentant leurs regards emplis de doute ou de moquerie quand il avait dit qu'il tenterait de contenir l'avancée des morts, il s'était tu.

Bien sur, pourquoi on te ferait confiance pour ça alors que t'es même pas foutu de lancer des clous.

En sentant les vents l'envahir avant de se plier à sa volonté, il s'était tu.

Tout vient à point à qui sait attendre. Et j'ai attendu suffisamment longtemps.

En lâchant les vents sur les morts pour les faire retourner à leur état qu'ils n'auraient jamais du quitter, il s'était tu.

" Puissent les corps réveillés par une magie impie se flétrir !
Que la magie les abandonne et les laisse pourrir !
Que les morts retournent à leur sépulture !


Lorsque l'ombre dans son esprit rediscuta avec lui, il s'était tu.

Sois plus mortifère que la tempête du désert.

Sois plus implacable que le roi le plus redoutable.

Je saurais faire un vrai mage, de vous.


Lorsque la vague d'abomination fut enfin écrasée, que la lueur moqueuse s'était transformée en crainte, il s'était tu. Il ne remarqua même pas les autres membres du groupe qui semblaient fouiller et discuter

Vous avez du potentiel, Kah-rel. Mais vous êtes bien trop inconstant. Trop faible.

Et le pire, c'est qu'il avait raison. Mais au moins avait-il calmé sa présence rugissante, à moins que ce ne soit sa fatigue liée à son incantation qui le rendait moins audible.

Puis soudain, un bruit sourd, un gémissement et alors qu'il se retournait, il sentit une pointe dure et froide au niveau de sa gorge. Visiblement les deux prisonniers qu'ils avaient libéré avaient décidé de se débarrasser d'eux.

Malgré sa fatigue, et le contact de l'acier qui le déconcentrait, il tenta de ramener à lui la magie environnante et ... rien ne se passa.

Visiblement, ce lieu était particulier puisque la magie n'était plus disponible, comme si un fou quelconque avait décidé de couper la magie avant de la remettre.
Malheureusement, cela eut un autre effet que Karil sentit immédiatement.

L'esprit s'agita et déclama, dans une rage noire, mais qui ne réduisit pas son hôte en charpie

Les valeurs changent, les gens sont fous
Pourquoi faut-il que le respect s'enseigne avec les coups.


Puis Karil sentit son visage s'engourdir totalement et sensation étrange, il voyait et ne voyait pas en même temps. Il pouvait voir mais cela était flou, dérangeant, même s'il semblait avoir encore la contrôle de tout le reste de son corps.

Et soudain, sortit de sa bouche des mots emplis de venin, de haine, dirigés vers celui qui le tenait en joue avec son bout de ferraille, ce qui constituait peut-être un affront pour l'esprit.

Vous osez me menacer. Moi, Ramsesnathon Celui devant lequel le vent impatient se calme, celui qui repousse la sècheresse, le fils du soleil ? Que cent chacal vous dévore sans fin, que les vautours dévorent la moelle de vos os et que le vent impétueux empêche vos ossements d'avoir à jamais une sépulture !


Heu, on dit pas des chacaux ? pensa Karil avant de se faire violemment emporter par la fureur de l'esprit.

MEURS, INSECTE !

Et Karil fit au même instant un geste de mains.
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Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 29 juin 2021, 00:21, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total d'xp : 15
Karil Dasmof, Voie du Sorcier des Collèges de Magie
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Taille Tallgott
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Taille Tallgott »

— Outch !

— Mais quel bâtard ! à quoi tu joues bordel !?

Les larmes aux yeux, j’étais presque à deux doigts d’appeler ma maman.. Mais je n’allais pas leur laisser ce plaisir par les cornes de Taal ! Qu’est-ce qui clochait chez eux ? Cette bande de tarés qui me servaient de clique.
La lumière pourpre et tout le foutoir qui provenait de l’entrée venaient tout juste de cesser, le bruit louche des morts vivants aussi. J’avais trop été occupé à chercher une issue à ce merdier et je n’avais pas vraiment eu le temps de cogiter sur la lettre que j’avais trouvé. Le coup de genou que je venais de prendre dans les burnes venait d’éclairer parfaitement ma lanterne, nom d’une pipe !
Les deux lurons étaient de ceux qui nous avaient envoyés dans ce foutoir ? Du moins, ils en faisaient partie à une certaine époque, sacrées bandes de bâtard, ne valent pas mieux que les crevés qui marchent, ils sont même bien pires.
Le temps de me remettre de l’émotion, les deux loustics venaient d’avoir une discussion qui ne me plaisait pas trop, je relevais mes yeux embués vers mon assaillant.

— T’es con ou tu le fais exprès le gros ? Tu crois que tu vas t’en sortir vivant avec l’autre freluquet ? Tu m’decoit, je te pensais bien plus malin…

— Et arrête de me menacer, ça sert a rien vous vous en sortirez jamais sans nous. Au fait, c’est quoi une cromante ? C’est encore une bestiole pas vivante ?


J’avais beau causer, je ne faisais pas le mariole, la situation était tendue, le mec chelou qui parlait tout seul avait un surin de la longueur d’un bras sous la gorge. Mais du coin de l’œil, je voyais que Dane et l’autre encapuchonner préparaient quelque chose, par l’amour de Rhya, je n’allais pas rester en arrière pendant que les autres faisaient tout le travail.
Après avoir repris mon souffle et ma contenance, je vérifiais mes appuis et les entant bien ferme, je dépliais mes genoux de toutes mes forces pour bondir d’un bon sur le gros paysan qui me faisait face. Le projet c’était de tenter de lui faire une clef de bras ou au moins l’occuper, pendant que Daine faisait ce qu’il avait à faire.

— Aller Dane c’est l’moment !


Jet d’aide sous Hab pour chopper le gros, faut pas qu’il bouge pour que Daine puisse lui en coller une ^^
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 29 juin 2021, 00:24, modifié 1 fois.
Raison : 4 xps / Total d'xp : 16
Taille Tallgott, Voie de la foi guerrière.

FOR 10 / END 10 /HAB 10 / CHAR 9 / INT 10 / INI 10 /ATT 10 / PAR 9 / TIR 8 / NA 1 / FOI 7 / 04/65 PV

Le bosquet de l'ermite:

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Compétences :

-Sociales: Alphabétisation, Doctrine du culte ( Taal et Rhya ), Méditation.
-Artisanales: Architecture, Travail de la pierre.
-Sylvestres: Camouflage, Orientation.
-Martiales: Coriace, Résistance accrue, Coups puissants, Course à pied.


lien fiche personnage : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_taille_tallgott

« Par la terre, l’arbre et les os. » : Serment courant chez les adeptes de Taal et Rhya.
« Par les Saintes burnes de Taal. » : Serment courant dans la famille Tallgott.


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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

- Qu’est ce que tu as trouvé de beau Taille ?

Le taalite barbu n’eut pas le temps de sortir le moindre son, qu’une trahison émergea au grand jour. Celle-ci ne vint fort heureusement pas des camarades de Ludwig, mais des deux personnes qu’ils avaient aidés à faire sortir de la geôle. Drôle de reconnaissance. Quoiqu’il en soit, Taille reçu de la part d’Ulli, un violent coup de pied dans l’entrejambe qui le fit chuter au sol. Et avant que Ludwig et Daine ne puissent réagir à l’agression, une lame vint se glisser sous la gorge de Karil. Devant un choix cornélien, les deux compères restèrent quelques secondes à fixer les deux traîtres en chien de faïence, la main sur leurs armes. Que devaient ils faire ? Se rendre ou risquer la vie des deux captifs en tentant d’abattre Ulli et Marquand ? Sans se regarder, ni même parler, les deux hommes en vinrent à la même conclusion. A quoi bon se rendre ? Ils étaient dans un des pires endroits de l’Empire, où les gens sains d’esprits se comptaient sur les doigts de la main, alors comment finiraient-ils s’ils se rendaient à ces inconnus ? De plus, les deux traîtres avaient fait allusion à la nécromancienne qu’ils traquaient. Il n’y avait donc pas d’autres solutions, Daine et Ludwig allaient devoir abattre Ulli et Marquand.

Sans la moindre concertation, les deux hommes choisirent naturellement leurs cibles. Celle de Ludwig serait le dandy à l’allure débraillé du nom de Marquand. Le jeune homme exécrait les gens avec autant de suffisance, ce serait donc un plaisir de l’éliminer. Visiblement, les larbins de la nécromancienne ne comptaient pas les tuer, mais les garder en vie pour se protéger de cette dernière, qu’ils avaient visiblement courroucés.

Feintant une reddition sans condition, Ludwig se baissa et déposa son arme au sol. Marquand suivit son geste des yeux, visiblement satisfait par la décision de l’Elu d’Arianka. Puis, sans crier gare, Ludwig se saisit dans un éclair de la dague acheté à Leicheberg, qui était caché dans sa botte. Le dandy eut à peine le temps d’écarquiller les yeux, que la lame partit à toute vitesse en direction de sa gorge. Pris par surprise et déséquilibré par l’agitation de Karil, Marquand n’eut le réflexe que de crier.

- Petit cadeau de Sylvanie, hurla Ludwig d’un air narquois.

Marquand était terrifié et Ludwig était confiant, mais rien n’assurait que la dague trouve sa cible. Après tout, ce n’était que la première fois qu’il faisait ce genre de manœuvre, et la tête de Karil était une cible aussi probable que la gorge du malotru.

- Qu’Arianka guide ma lame…, songea-t-il en fermant les yeux une poignée de secondes.

Feinte de reddition et lancer de dague sur Marquand avec un test d'INI.
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 29 juin 2021, 00:24, modifié 1 fois.
Raison : 5 xps / Total d'xp : 14
Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

Profil: For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 2 | PV 70/70

Profil (avec bonus): For 9 | End 10 | Hab 9 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 10 | Par 10 | Tir 9 | NA 2 | PV 70/70

Médaillon de Morr: +1 PAR contre les morts-vivants.

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"Mieux vaut un corps brisé, qu'un esprit corrompu!"

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Daine
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Daine »

Allez, il était temps de mettre ses connaissances à l'épreuve, Daine se craqua donc les doigts et la nuque avant de se jeter sur les affaires de cette saloperie de nécromancien (qui était en fait une nécromancienne mais cela il l'apprendrait plus tard, pour connaitre la suite n'oubliez pas de vous abonnez !). En effet il allait avoir besoin d'ingrédients plutôt utiles pour envoyer ces zombies là où il devraient être, c'est à dire dans les limbes. Tiens, ces limaces étaient bien rouges… Hum, si c'était ce dont il pensait, ça allait être fabuleux ! Enclenchant son côté apprenti chimiste, et avec d'autres ingrédients trouvés dans le bureau, l'assassin commença à faire sa tambouille, tellement concentré dans sa tâche qu'il n'entendait que de sporadiques bruits de combat derrière lui, alors que son équipe lui donnait le temps de jouer sa carte maîtresse afin de renverser la situation et d'être un véritable héros !

Il devait juste presser les limaces pour en faire sortir le liquide qui allait rentrer en contact avec le reste de sa décoction… Louchant sur ce qu'il était en train de faire, le jeune homme remarqua son erreur au dernier moment. Le liquide des limaces rouges était censé l'être aussi, et non de ce vert jaunâtre méphitique ! Trop tard. Il pressa très fort la limace avec la pince, anéantissant d'un coup son odorat et brouillant les autres sens. Ce qui suit à été censuré pour éviter aux plus fragiles la déception due à la déchéance nauséabonde de notre héros, ou d'autres effets traumatisants ayant quelque rapport que ce soit à du vomi et autres sécrétions douteuses.

Daine se fit rappeler à la raison à quatre pattes par un Ludwig se bouchant le nez, tel un sauveur avec une marée de cadavre de zombie derrière lui. Une performance beaucoup plus impressionnante que celle de l'apprenti chimiste, c'était clair. Derrière eux, les autres s'affairaient à nettoyer leurs armes et à reprendre leurs souffles, fatigués de la tâche qu'ils avaient accompli (encore une fois sans l'aide de l'assassin, vous l'aurez compris, on va pas pousser le running gag trop loin). Taille donnait encore quelques coups par-ci par-là dans la roche, qui cette fois semblaient bien plus minutieux. Et en effet celle-ci finit par s'ouvrir, montrant un passage dérobé, et un Taille avec un grand sourire devant. Jusqu'à ce que les mercenaires les trahissent. Les enfoirés. Taille reçut comme seule récompense un coup là où ça fait mal et un marteau telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Et alors que Ludwig et Daine surpris eurent à peine le temps de dégainer leurs armes (épée et arbalète de poing, l'armement favori du répurgateur), l'autre belligérant avait sa rapière sur la gorge de Karil, qui arborait un air surpris détonnant avec son mutisme habituel. Scheisse.

Les deux compères commencèrent alors à faire leur petit discours sur les aventuriers, qu'il valait mieux les tuer, blablabla, que de toute façon ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi ils faisaient ça, blablabla x2, bref, le discours de méchant habituel, sauf qu'un enfoiré de traître restait un enfoiré de traître. Dire qu'il s'était abimé les doigts sur des vieux clous rouillés pour les libérer ! Daine serra les dents, jaugeant la situation. Techniquement, ils étaient encore deux libres de leurs mouvements, contre deux assaillant, qui devaient déjà maintenant les deux autres sous leur emprises. Et il avait son arbalète en main. Il avait une idée derrière la tête, mais il était temps de savoir ce que son compère en pensait. Tournant la tête vers Ludwig, les deux encapuchonnés n'eurent besoin que d'un regard pour se mettre d'accord, comme dans les scènes d'action des pièces de théâtre qu'il adorait voir quand il était petit. C'était leur moment !

L'assassin baissait son arbalète derrière Ludwig qui s'abaissait devant lui en signe de reddition, profitant de l'angle mort formé par la cape du guerrier pour recharger. Puis tout se passa en une fraction de seconde. Tout le monde cria en même temps, ce qui eut pour bénéfice de stupéfier les deux truands qui se demandaient quels genre de fous ils avaient essayé de doubler. Des débiles d'aventuriers, en quête de richesse dans une cité maudite comme celle-ci, exactement. On ne pouvait faire confiance à des abrutis pareils, ils étaient inconstants comme le vent, et c'était tout ce qui faisait la beauté de la chose. Le jeune homme releva son arbalète en même temps que Ludwig chargeait dans l'autre direction, et mit en joue la grosse brute. Il avait été lâche en s'attaquant aux bijoux de famille de Taille, il n'allait pas faire preuve d'honnêteté pour une crevure de ce genre ! Un seul carreau, une seule chance, et, ça tombait bien, une seule cible. Il allait donc jouer au héros.

Tu vois, Ulli, dans la vie il y a le bon et le mauvais truands. Le bon truand, il crève. Le mauvais aussi. Parce qu'au bout d'un moment, on en a gros sur la patate, et y'en a marre de se faire prendre pour des saucissons !

Daine appuya sur la détente. Si tout ce passait bien, ils allaient encore devoir se battre pour vivre pendant un certain temps. Si ça se passait mal, ils étaient morts. Et le tout reposait sur de la chance. Daine sourit.
Comme prévu, on ne se laisse pas faire, on est quand même les saucissons nom de nom ! Je fais donc un jet de TIR pour cribler Ulli, ce salaud, avec j'espère l'aide de Taille. Sang-froid peut peut-être servir à toi de voir, oh grand Katarin ! Nos destin sont entre tes mains, et celles de Ranald.
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 29 juin 2021, 00:22, modifié 1 fois.
Raison : 6 xps / Total d'xp : 18
Je suis l'ombre dans la lumière, et la lame éblouissante au travers des ténèbres.

Daine BlauesHerz, Voie du meurtre
Profil: For 10 | End 9 | Hab 11 | Cha 9 | Int 10 | Ini 10 | Att 10 | Par 10 | Tir 10 | Foi | Mag | NA 1 | PV 36/65

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[MJ] Katarin
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par [MJ] Katarin »

Jets d'aide précèdent les jets normaux, donc dans l'ordre, Taille aide Daine qui a la meilleure ini, puis Karil aide Ludwig.
Jet d'HAB de Taille sur 9 pour bondir sur Ulli et tenter une prise : 13, raté
Jet de TIR de Daine sur 10 pour abattre Ulli à l'arbalète : 8, réusi.
Jet de CHA de Karil sur 8 pour aider Ludwig en faisant diversion : 2, réussi.
Jet d'INI de Ludwig sur 11 pour lancer la dague avant que Marquand ne puisse réagir : 9, réussi.


Bilan : 7 réussites, 3 échecs.
Restent 4 réussites requises pour réussir le défi, avec un droit à l'erreur de 1 échec
.

Chargé d'une juste colère, Taille ne se contenta pas d'insulter le colosse qui menaçait son crâne avec un marteau de guerre : au mépris du risque, il prit appui sur ses jambes et tenta de bondir sur lui afin de l'immobiliser. Malheureusement, il avait sous-estimé la douleur latente du coup qu'il avait pris, et alors qu'immobile sur ses genoux cette dernière semblait s'être effacée, ce soudain bond réveilla de terribles souffrances dans son anatomie malmenée. Laissant échapper un cri de douleur, sa tentative avorta bien maladroitement et Ulli ne put que lui jeter un regard circonspect alors qu'il s'écroulait au sol.

***

Peut-être que le bâtisseur n'avait pas exécuté son plan tel que prévu, mais son essai fort maladroit fut quand même d'une grande aide pour Daine. Ulli, un sourire narquois sur le visage, avait reposé toute son attention sur Taille et en avait oublié pendant une petite seconde la présence de Daine, peut-être parce qu'après l'avoir vu vomir ses tripes il ne le considérait pas comme un grand danger.
Grave erreur : en une fraction de seconde, l'arbalète fut levée, le tir ajusté, la détente appuyée, et le carreau transperça sa caoche, perforant son visage surpris. Le soudard s'écroula au sol, mort instantanément.

***

Dans le même temps, Karil et Ludiwg imitèrent la stratégie de leurs compères. Karil se mit à vociférer comme un possédé, hurlant sur son agresseur qui ne pouvait que perdre tous ses moyens. En temps normal, lorsqu'il plantait la pointe de sa rapière sur la gorge de quelqu'un, cette dernière restait tranquille, elle ne se mettait pas à beugler des imprécations sur les chacals et les vautours. C'est le problème avec ces foutus mages, on ne peut pas prévoir leurs réactions comme avec les gens normaux, ils sont tous complètement fêlés du bocal, c'est pour ça qu'Ulli voulait buter le pourpre et non pas négocier avec eux. Le compagnon du mage jetait ses armes au sol : c'était l'occasion parfaite de les tuer tous les deux !

***

Si Marquand était plus vif que son compère, s'il comprit à la dernière seconde que la situation échappait à son contrôle et qu'il devait tuer Karil tout de suite avant de subir quelque sortilège maléfique, il n'eut pas le temps de voir la ruse de Ludwig. Avec une exécution parfaite, Ludwig se saisit du poignard dans sa botte et le jeta en un éclair en direction du truand. La lame se planta droit dans son thorax, entre deux de ses côtes du côté droit. Les yeux écarquillés de surprise, Marquand resta debout une poignée d'interminables secondes, la rapière serrée dans sa main, avant qu'un filet de sang ne coule de sa bouche et que ses forces ne l'abandonnent. Il s'effondra sur le sol, avant de se mettre à tousser et cracher des gerbes d'hémoglobine : le poignard avait perforé de part en part son poumon.

- Elle ne vous... laissera jamais... partir... vivants...

Ce furent ses derniers mots, prononcés entre deux quintes de toux sanguinolentes, juste avant que Ludwig ne l'achève.


***


Grâce à Taille, les saucissons avaient un espoir de survie : il avait découvert un passage secret dans le mur du laboratoire, qui leur permettait d'abandonner les galeries creusées dans la terre par des mains muridées, pour rejoindre des couloirs en pierre à la patte assurément plus humaine. Les chemins qu'ils empruntèrent étaient désormais plus droits, facilitant leur orientation. En revanche, l'entretien des lieux ne semblait pas la priorité de l'actuelle propriétaire : la poussière passait encore, mais le taux anormalement élevé de toiles d'araignée rendait les déplacements pénibles, la soie s'accrochant aux vêtements et aux bottes.

Les premières salles qu'ils traversèrent ne furent que trop similaires à celles qu'ils avaient auparavant abandonnées : des cellules, d'innombrables cellules, qui contenaient toutes de pauvres hères enfermés. Derrière les grilles de fer se pressaient multitudes de morts-vivants mutants, des choses difformes qui tendaient le bras à travers les barreaux dans un simulacre d'appel à l'aide - mais il ne fallait pas s'y tromper, seule la vie des quatre humains les intéressaient afin de les en déposséder. Les morts n'étaient pas tous humains : il y avait aussi une poignée de nains et de halfelins, mais aussi d'autres abominations qui avaient subi un sort similaire : là c'était une chose moitié rat moitié homme au squelette apparent qui lévitait dans sa cage en les observant de ses yeux vert émeraude, ici c'était un minotaure manchot à deux têtes affalé sur le sol, un cristal verdâtre engoncé dans sa poitrine, lorsque là-bas on apercevait deux loups à la peau écailleuse dont la bave noire acide faisait fondre le sol là où elle s'écoulait.

Prenant bien garde à marcher au milieu du chemin pour ne pas se faire toucher par les choses qui grognaient dans leur direction ou percutaient la grille de leur cellule, le groupe déboucha finalement dans ce qui devait être l'arène clandestine décrite dans la lettre trouvée par Taille. Un gouffre circulaire aux parois lisses, profond de plusieurs mètres et large d'une bonne trentaine, surmonté par une multitude de gradins permettant autrefois à une foule en délire de se réjouir du massacre de gladiateurs et de créatures. Mordheim n'avait pas subi la colère des dieux sans raison...
Mais aujourd'hui, plus de spectacles, plus de populace avide de sang, plus de gladiateurs. Au beau milieu du gouffre, un gigantesque éclat de roche noire et verte, haut de plus de trois mètres et illuminant toute l'arène, était engoncé dans le cratère laissé par son atterrissage. Le morceau de météore était gigantesque, et il semblait vivant, pulsant comme un gigantesque cœur, ses lueurs émeraudes changeant au rythme de ses battements. La roche magique n'était pas immaculée, bien au contraire : elle était partiellement dissimulée de haut en bas par une sorte de gigantesque cocon, à l'instar du sol et des parois du gouffre entièrement recouverts d’épaisses toiles d'araignées. Sur le sol d'ailleurs, d'ignobles œufs verdâtres mesurant une bonne cinquantaine de centimètres pulsaient au rythme de la malepierre, laissant deviner à travers leur paroi translucide Sigmar seul savait quelles horreurs qui grandissaient.

C'est dans la plus grande des terreurs que Karil, Taille, Daine et Ludwig levèrent les yeux vers le plafond. Là-haut, ils aperçurent toujours plus de toiles, suffisamment pour recouvrir le trou qu'avait du faire le météore à son arrivée, mais surtout, ils virent la chose qui les observait en retour depuis les hauteurs. Ce qui fut peut-être une humaine autrefois, necromancienne au service de quelque vampire de Sylvanie, n'avait pas manipulé la puissance de la roche lunaire sans réchapper à ses conséquences : elle était désormais affreusement mutée, devenue une abominable arachnide centauroïde à l'envergure démesurée. Elle se laissa tomber sur l'énorme morceau de malepierre, ses pattes agrippant la roche noire et verte comme pour bien signifier aux intrus que c'était sa possession, avant de descendre vers le sol. Elle leva ses pattes avant dans un signe de défi, puis poussa une stridulation sinistre, un crissement aigu à se faire se hérisser tous les poils du corps. Comme pour lui répondre, les oeufs autour d'elles se mirent à éclore lentement, des araignées verdâtres grandes d'une cinquantaine de centimètres en sortant pour protéger leur mère.

La seule issue était derrière cette chose, ses enfants, ses toiles et son éclat de malepierre, à l'autre bout de l'arène.



Image





Vous avez jusqu'au jeudi 8 juillet pour poster. Les vacances arrivent, prenez vos dispositions pour poster en avance si besoin - j'ai accepté un retard d'un jour pour Daine et Ludwig une fois, je ne souhaite pas que ce soit systématique, et sévirais au besoin avec des malus :mrgreen:

Petit bilan des stats que vous avez utilisé, et qui ne peuvent donc plus servir :
Taille : FOR, HAB, INT
Karil : CHA, TIR , MAG
Ludiwg : CHA, INI, ATT
Daine : HAB, INT, TIR

INI est pas une stat toujours claire : sachez qu'à l'instar de l'action de l'action de Ludiwg, je considère qu'il s'agit d'un mélange des notions de vitesse, de réflexes et d'instinct.

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Ludwig Von Hoffenbach
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Ludwig Von Hoffenbach »

Le chemin qu’ils avaient parcouru faisait pressentir qu’ils approchaient des ennuis, et cela ne tarda pas à se confirmer. Depuis déjà quelques minutes, Ludwig sentait l’odeur de la corruption. Il ne la connaissait que si bien, elle qui avait détruite sa famille...

De quelles horreurs était capable la nécromancienne qu’il traquait, si elle s’était acoquinée avec les puissances de la ruine ? Les choses enfermées derrière les barreaux qu’ils croisèrent sur le chemin, lui donnèrent un premier aperçu. Derrière les grilles, de pauvres bougres trépassés affligés d’horribles traces de sévices et d’infâmes mutations, se pressait dans l’espoir d’accrocher un des aventuriers. Ils filèrent tous les quatre bien droits dans le couloir, à bonne distance de ces monstres, pour éviter de fâcheux désagréments. Ludwig remarqua que d’autres races du Vieux Monde avaient été touchées par la folie de la nécromancienne. Ca et là, des nains et des elfes avaient été déformés post-mortem, tout comme des animaux sauvages qui avaient perdus toute leur noblesse d’autrefois. Ce petit musée des horreurs continua pendant de trop long mètres, avant que le groupe débouche sur une grande arène où l’on semblait avoir livré des combats clandestins jadis. Désormais, il ne subsistait plus que de cette époque de déchéance, des gradins vides et fissurés et un sable rouge, sûrement tintés par le sang des perdants. Malheureusement pour l’humanité, une chose s’était ajoutée au tableau ; un énorme bloc d’une pierre verte, qui pulsait comme un organe vital et qui exsudait une telle énergie malsaine, que Ludwig sentit un profond malaise s’emparer de lui. Elle était partiellement couverte d’un cocon en toile et à ses pieds, d’innombrables petits oeufs verdâtres pulsaient au rythme de la pièce maîtresse. C’était très dérangeant à observer, d’autant que le jeune homme savait ce qu’impliquait la présence de cette météorite dans l’arène. L’endroit était corrompu par le chaos et surtout, la nécromancienne devait être dans les parages car cette pierre était la raison même de sa présence ici. Ludwig avait eu vent que les élites de Sylvanie au service du Comte Von Carstein avaient organisé une grande opération de rapatriement de cette pierre verte dans la province, pour l’utiliser à des fins militaires. Il y avait fort à parier que le Comte lorgnait sur les poches loyales à l’Empire comme Leicheberg et peut-être même songeait-il à s’en prendre à des voisins tel le Stirland. En accord avec ses convictions et avec la volonté de protéger ses amis de Sylvanie de ce futur orage, l’Elu d’Arianka s’était alors lancé dans cette aventure aussi folle que dangereuse, auprès de trois autres aventuriers aussi étranges que fiables. Il fallait avouer que la chance bien plus que ses capacités d’enquêteur l’avait mis sur la trace de cette nécromancienne, mais au final, il était près du but.

Cet objectif, Ludwig ne s’attendit pas à l’atteindre en levant les yeux au plafond. Glacé d’effroi, il ne put que constater la chose gigantesque qui les épiait depuis le centre de son immense toile. La nécromancienne. Les quatre aventuriers se figèrent. Rien ne sortit de leur gorge, leur peau frémit comme si la température avait baissé de 20 degrés subitement, et leur rythme cardiaque s’emballa comme jamais. La terreur s’était emparée d’eux.

De la femme qui avait choisi la voie de la déchéance, il ne restait quasiment rien. Ses cheveux étaient tombés, son nombre d’yeux avait quadruplé, ses dents avaient disparu au profit de deux grandes mandibules, un autre bras droit lui avait poussé et tout le bas de son corps avait permuté avec celui d’une araignée ; huit immondes pattes et un abdomen rond et poilu. Ludwig détestait ces arthropodes, d’autant plus que celui-ci allait être difficile à écraser avec sa botte. Profitant de leur stupeur, la nécromancienne descendit de sa toile pour se placer face à eux, tandis qu’au sol, les innombrables petits oeufs verdâtres éclosaient dans un bruit écoeurant. La créature leva ses longues pattes avant, et pendant qu’elle sifflait de défis, ses rejetons vinrent se positionner à ses côtes, comme s’ils cherchaient à venir en aide à leur progénitrice.

La seule issue, ils le comprirent bien vite, était derrière ces créatures de cauchemar. Il n’y avait donc que deux solutions, passer en force, ou fuir dans les souterrains qu’ils avaient précédemment empruntés, au risque d’être éternellement la proie de la nécromancienne devenue araignée. Les deux options étaient toutes deux terribles, mais la mort violente semblait la plus préférable. Qui sait ce qu’elle avait prévu pour eux ? Dévorés tout cru, momifié dans sa toile d’araignée, rappellés à la vie et mutés en abomination mort-vivante ...? Les perspectives étaient bien moroses.

La suite, nul ne put l’expliquer, nul ne put dire si l’esprit de Ludwig avait lâché sous la terreur, ou si au contraire, il avait agit avec une froide détermination. Toujours est-il que le jeune homme se dressa seul devant l’araignée, l’épée levée vers elle, en l’injuriant de toutes les originalités fleuries qui faisaient la beauté du reikspiel. La nécromancienne sembla pendant quelques fractions de secondes, étonnés par le comportement inattendu de l’Elu d’Arianka, mais malheureusement, sa haine toute bestiale prit rapidement le dessus sur son étonnement, et la monstrueuse arachnide leva bien haut ses pattes dans une posture qui ne signifiait qu’une chose. Elle allait achever le fils de Katharina et Friedrich Von Hoffenbach. Son rictus, déformé par des crochets bien trop imposants et dégoulinants de poison, sembla se délecter de la situation. Les yeux et le cerveau de Ludwig ne perçurent pas nettement les événements suivants. Tout se passa dans un éclair. Les immondes pattes de la nécromancienne foncèrent vers lui, son bras bougea dans une posture défensive, et sur sa droite, il vit une ombre foncer vers l’arachnide. Dans l’instant, il ne perçut pas cela comme tel, mais l’ombre qui venait de s’envoler vers la nécromancienne était leur seul espoir de revoir un jour le soleil. La lame de Daine Blauesherz portait la survie de quatre aventuriers, mais aussi celle de plusieurs milliers de citoyens impériaux.

Désormais, Arianka était la seule juge. Devaient-ils vaincre cette abomination qui offensait les dieux, ou la quête de Ludwig s’arrêtait là, laissant à un autre champion de la déesse l’opportunité de vaincre la nécromancienne ?


J'utilise pour ce défi à la nécromancienne soit un jet de PAR, soit un jet d'END, en fonction de ce que tu décides. Si Ludwig à la possibilité de parer cette bestiole, ou si dans tous les cas il doit morfler! Si c'est END, je crois que j'ai quelques compétences utiles.
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 08 juil. 2021, 13:39, modifié 1 fois.
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Ludwig Von Hoffenbach. Voie de l'Inquisition. Répurgateur.

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"Mieux vaut un corps brisé, qu'un esprit corrompu!"

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Daine
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Daine »

"Elle ne vous laissera jamais partir vivants..." Pfff. Daine eut un soupir exaspéré aux dernières paroles du truand. C'est qu'il avait réussi son effet ce salaud, c'était franchement une dernière phrase qui avait du style. M'enfin, les seuls à l'entendre étaient ceux qu'il avait trahi, et cela ne leur faisait ni chaud ni froid. L'assassin alla ramasser son carreau en grimaçant tandis qu'il essuyait le sang et les morceaux d'organes sur les habits du cadavre, et releva la tête vers ses compagnons. Ils semblaient plus ou moins moroses, mais l'éclat de détermination n'avait toujours pas quitté leurs yeux. Tant mieux, il ne voulait pas se coltiner des boulets, sortir d'ici allait déjà être assez compliqué comme ça. Heureusement que Taille avait trouvé ce passage secret d'ailleurs, ils allaient pouvoir accéder aux arènes en ligne droite, et avec un peu de chance sans autre obstacle que la nécromancienne. C'est que leur excursion dans les souterrains commençait à être longue, avec des chances de survie similaires à celles d'un jeu de dé truqué.

En route joyeuse troupe ! Plus qu'à s'occuper d'une petite vieille fragile d'un mètre cinquante avec de l'arthrose et on sera sortis d'ici !

Il n'aurait pas pu plus se tromper. La suite de leur avancée se fit entre les cellules et cages de ce qui devait servir à alimenter l'arène clandestine en bain de sang, sauf qu'étonnamment on avait réussi à faire encore plus malsain depuis la chute du météore. C'était un véritable cirque des horreurs qui se dévoilait sous leurs yeux absolument pas ébahis, et il n'aurait manqué qu'un clown sordide pour achever le splendide spectacle qui leur était présenté, où ils étaient sûrement les acrobates essayant de rester accrochés malgré leurs perchoirs sur le point de sombrer. C'était le cas de l'esprit de Daine en tout cas, qui malgré sa résistance qui n'avait jusque là jamais lâchée, commençait à vaciller à mesure qu'ils progressaient. Quelle horreur, le jeune homme faisait bien attention à ne jamais s'appesantir plus d'une seconde sur les monstruosités heureusement emprisonnées ici, mais rien que l'odeur qui subsistait dans l'air lourd s'entêtait à le déranger. Comme une odeur pénétrante, nauséabonde, l'odeur de la corruption.

Jusqu'à ce qu'ils sortent enfin à l'air libre. Enfin, air libre étaient de bien grands mots. Ils étaient arrivés dans l'arène, qui devait ressembler aux rêves mouillés d'esprits tordus d'arachnophiles fous, avec des toiles à n'en plus savoir qu'en faire. Le tout entourant une sorte de pierre géante verte luisante, non pas d'une quelconque substance arachnéenne immonde, mais d'elle même, comme si elle pulsait, telle le coeur d'un démon. Sûrement ce qu'on les avait envoyé chercher, du moins en plus petite quantité, car ici la corruption était palpable. Daine pouvait presque la sentir en goutant l'air. Mais si seulement il n'y avait que des toiles. Ces dernières recouvraient quasiment tout l'espace de l'arène, et même des parois du gouffre qui surplombait cette dernière. Gouffre qui menait non pas vers la surface et l'air pur mais plutôt vers... Merde. Ça pouvait pas être ça. Le jeune homme écarquillait les yeux de terreur, jamais il n'avait vu quelque chose d'aussi horrifique. Imaginé, oui. Mais c'était quand le cauchemar était en face de vous que vous étiez paralysés, à sa merci.

La nécromancienne et ses douze membres était accrochée au plafond, les observants de ses nombreux yeux verts luisants. Verts, et qui pulsaient comme la pierre. Putain, c'était donc ça. Cette saloperie avait transformée cette saloperie en énorme saloperie pouvant créer des hordes de saloperies en les réanimant mais aussi des nuées de saloperies en les pondant. Merde, merde, merde. Le cerveau du spadassin tournait à toute allure, mais ce n'était pas vraiment pour créer quelque chose d'intelligent, comme je sais pas un plan pour ce débarrasser de la créature et de sa progéniture qui commençait à sortir de son nid, plutôt pour ressortir des insultes en boucle alors qu'il réalisait la situation. Il allait devoir réfléchir à une dernière phrase avec du style lui aussi. Finalement, après quelques secondes de stupeur. Daine sentit le sang revenir dans ses membres, et il put absorber une goulée d'air viciée qui fut bienvenue. La survie. Il devait se concentrer dessus, ou c'était la fin.

Regardant autour de lui à la recherche d'une issue (le premier réflexe de survie dans une situation pareille était la fuite, il n'allait pas mentir à son instinct), il ne repéra rien de concluant. Il n'y avait pas de sortie visible, celle-ci devait se situer en face dans l'arène, derrière le nid et éventuellement les dizaines voire centaines d'araignées géantes, ou bien tout simplement en haut du gouffre. Mais comment y accéder ? Et c'est là que le jeune homme eut une idée de génie. Les toiles ! Il pouvait s'en servir pour escalader la paroi ! Son salut était ici. Non, il secoua la tête. LEUR salut. Daine se retourna vers ses compagnons qu'il avait décidé de ne pas laisser tomber, et sans parler pour attirer l'attention (il n'en était pas sûr d'en être capable de toute façon), il se désigna lui, puis le mur couvert de toile, et enfin le plafond où résidait leur seule chance de survie (et pour l'instant l'araignée). Enfin, il serra le poing pour se donner du courage. Ils pouvaient s'en sortir en fuyant devant leur prédateur gigantesque.

Il se précipita donc sur la paroi avant que les araignées ne les atteignent, et commença son ascension, le plus vite possible, et le plus discrètement, pour ne pas attirer la nécromancienne sur lui. Ils n'allaient sûrement pas tous en sortir vivants, et il ne voulait pas être du nombre des victimes. Mais quelque chose clochait, et il s'en rendit compte une petite dizaine de mètres parcourus en hauteur. Personne ne le suivait. Ni ses compagnons, ni les monstres. Et Daine comprit pourquoi en se retournant, comme il comprit dans le même temps toute l'horreur de la situation. Ils attiraient l'attention des créatures. Le forestier faisait des bravades devant les innombrables araignées géantes tandis que l'encapuchonné se dressait bien droit juste en face de la nécromancienne, qui se rapprochait de lui inexorablement, un rictus assassin dégoulinant de liquide vert aux mandibules. Mais, pourquoi est-ce qu'ils mourraient comme ça sans raison ? Une larme coula sur sa joue devant un tel esprit de sacrifice digne des plus grands héros des contes qu'il écoutait étant petit.

Et il se rendit alors compte de sa bêtise. Les signes qu'il leur avait fait. Ils les avaient compris autrement. Merde. Hahaha merde. Son esprit déstabilisé partit en vrille à ce moment là. Ils pensaient qu'il avait échafaudé un plan ! C'était à en mourir de rire, et pas seulement. Ses yeux menaçaient de quitter son crâne alors qu'un gigantesque sourire désabusé lui tirait sur les lèvres, atteignant presque le bord de son visage. Quel con. Quels idiots. Tous plus stupides les uns que les autres. Des vrais aventuriers en somme. Et est-ce qu'un aventurier abandonnait ses compagnons ? Moi je crois la question elle est vite répondue. Daine admira le plan parfait de son alter-égo suicidaire. De sa position, il pourrait sauter sans problème dans le dos de la nécromancienne lorsqu'elle irait massacrer Ludwig, et ainsi il aurait une minuscule chance, infime, d'en finir d'un seul coup. C'était le pire plan qu'il ait jamais eu, sûrement parce que ça n'en était pas un à la base. Le sourire quitta son visage alors qu'une froide résolution s'emparait de son coeur.

Il ne mourrait pas aujourd'hui, ou alors il mourrait en ayant tout tenté et vécu à fond en suivant ses pulsions stupides, celles qui lui apportaient un certain bonheur. Il dégaina son épée et resserra sa prise dessus. Il la prendrait à deux mains pour donner un maximum de puissance à son coup. Hum, il n'y avait jamais pensé mais oui ça semblait la chose à faire. Plus qu'à trouver une phrase digne de sa fin maintenant. Les moments où sa vie était en danger étaient vraiment les pires pour trouver de l'inspiration. Merde, il avait rien. Oh. Si. Daine attendit encore quelques secondes, étudiant l'angle parfait pour son attaque surprise, ses yeux étant devenus ceux d'un rapace étudiant sa proie, il pouvait même voir les gouttes de sueur sur la tempe droite de double-face alors que le monstre se rapprochait de lui. L'assassin prit une dernière fois sa respiration, calmant celle-ci pour y recueillir de l'énergie. Maintenant. Puis il sauta.

On en a des problèmes. ©
La vie vaut la peine d'être vécue jusqu'à la dernière seconde. C'est la même chose pour un event. Il s'agit donc ici d'un jet d'ATT avec ma compétence Mort Silencieuse. Sang-Froid existe toujours, tu es toujours maîtresse de nos destinées, je nous souhaite bonne chance, merci pour ces jets :mrgreen:
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 08 juil. 2021, 13:39, modifié 1 fois.
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Je suis l'ombre dans la lumière, et la lame éblouissante au travers des ténèbres.

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Karil Dasmof
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Karil Dasmof »

Leur plan pour se sortir du guet-apens dans lequel ils avaient foncé avait ... étonnement bien fonctionné. L'écorché se rua avec un couteau sur celui qui tenait le jeune mage à distance avec sa rapière et lorsqu'il sentit que la pression de la lame sur sa gorge disparut, il ne put qu'avaler de soulagement.

De l'autre côté, leurs compères avaient également réussi à s'en sortir sans trop de mal, à part l'un qui semblait marcher bizarrement. Et pendant ce temps, l'esprit ne décolérait pas.

Ces chiens n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Oser me menacer avec une arme. Ils seront bien mieux comme ça.

Avec un soupir, Karil emboîta le pas à ses alliés, traversant un couloir bordé d'horreurs sans nom qui, de leurs cellules, tentaient de les agripper. Mais une fois arrivé au bout, ces "prisonniers" lui semblaient plus accueillants que la chose devant eux.

Une araignée gigantesque qui descendait lentement, des oeufs dont jaillissaient des "petites" araignées. Enfin, si on pouvait qualifier de petites des araignées qui faisaient la taille de certains chiens errants d'Atdorf.

Son serment l'obligeait à affronter ce genre d'horreurs mais il y avait un souci. Oh trois fois rien, mais son arme de prédilection ainsi que celle de son bruyant voisin mental, était toujours aux abonnés absents. Cela ne laissait donc que peu de possibilités. Il vit deux de ses camarades d'infortune se diriger vers l'abomination.

Soit ils étaient suicidaires, soit ils avaient un plan dément pour les sortir de là.

Lui en tout cas, il savait quoi faire. Une chose qu'il avait faite et qui lui a assuré sa survie quand il n'était encore qu'un gosse tentant de s'en sortir dans les rues.

L'art ancestral de la fuite.
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Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 08 juil. 2021, 21:23, modifié 1 fois.
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Karil Dasmof, Voie du Sorcier des Collèges de Magie
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Taille Tallgott
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Re: [Les Saucissons] Toute chose a une fin, sauf les saucissons qui en ont deux

Message par Taille Tallgott »

— Oh bordel ! c’est quoi cette saloperie !?

Je l’avais murmuré ou je l’avais dit en hurlant ? ça, je ne le sais pas, mais une chose était sûre, on était dans la merde, juste un peu plus haut que le niveau du cou.

— Ravis de t’avoir connu Dane. Alors que je m’adressais à lui l’assassin à capuche me laissa seul préférant prendre la fuite par les voies hautes… Sacré freluquet, celui-là.

— Bon l’autre avec la grande épée ? Bha celui-ci aussi avait déjà filé, il se dressait seul face à la monstrueuse araignée, La Cromante sûr de sûr !

— Et l’autre qui fait de la magie rose ! bordel celui-là qui cours déjà en tout sens, il excite les minis cromantes !

Je ruminais intérieurement… quelle merde, j’ai pas envie de crevé loin de ma forêt....

— Bon les gars je ne sais pas si vous m’écoutez, vous avez l’air occupés, mais ce fut un plaisir de vous accompagné jusqu’ici. Mais comme disait Tonton, toutes les bonnes choses ont une fin.

Sur ces dernières paroles je m’élançais aux côtés du dénommé Ludtruc pour tenter de divertir les dizaines de mini Cromante qui risquaient de l’ennuyé, pendant ma course j’observais du coin de l’œil une chose singulière, Dane était maintenant haut perché, — oh bordel ! il va le faire, oh bordel....


j’utilise END pour Tanker les araignées, je suis désolé de la piètre qualité de ma réponse, j’aurais aimé faire mieux, mais en ce moment c’est dur dur ^^ en tout cas ça passe, et surtout ça casse ^^ ultra cool cet événement avec les copains, maitrisés par la tsarine !
Modifié en dernier par [MJ] Katarin le 09 juil. 2021, 00:27, modifié 1 fois.
Raison : 3 xps / Total d'xp : 19
Taille Tallgott, Voie de la foi guerrière.

FOR 10 / END 10 /HAB 10 / CHAR 9 / INT 10 / INI 10 /ATT 10 / PAR 9 / TIR 8 / NA 1 / FOI 7 / 04/65 PV

Le bosquet de l'ermite:

Image
Compétences :

-Sociales: Alphabétisation, Doctrine du culte ( Taal et Rhya ), Méditation.
-Artisanales: Architecture, Travail de la pierre.
-Sylvestres: Camouflage, Orientation.
-Martiales: Coriace, Résistance accrue, Coups puissants, Course à pied.


lien fiche personnage : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_taille_tallgott

« Par la terre, l’arbre et les os. » : Serment courant chez les adeptes de Taal et Rhya.
« Par les Saintes burnes de Taal. » : Serment courant dans la famille Tallgott.


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