Pour une raison que Lukas ignorait, c'était toujours dans les moments les plus teintés d'optimismes que le destin décidait de lui cracher à la figure. Tout avait pourtant si bien commencé ! Le plan du Nulner semblait marcher à la perfection, à sa propre surprise. Réussir a organisé des groupes de plusieurs dizaines de personnes, à trouver des itinéraires en prenant compte du chaos ambiant, tout en supervisant la construction des brancards manquant et ce en à peine quelques minutes, était pour le moins plutôt impressionnant.
Avec un sourire satisfait, presque arrogant, il vaguait à ses diverses occupations, se montrant là où son aide était demandée, à l'écoute des pauvres gens réfugié ici. Et de manière étrange, il devait avouer que leur sort ne lui importait que peu : il n'était pas tant motiver par l'envie de les sauver et de faire le bien, que par l'irrésistible souhait d'être traité en héros et de montrer à Alicia la supériorité de son propre plan. Au final, peut-être n'était il pas si différent de tous ces nobles qu'il méprisait tant, se reposant sur leur statut social pour assouvir leurs égoïstes ambitions sans pour autant le mériter... il était peut-être lui-même noble, mais au moins avait-il la décence d'avoir les compétences pour légitimer cette arrogance !
Les premiers groupes étaient partis sans accro et le Sergent Kruber avec eux. Après des minutes d'agitations, le calme semblait être revenu dans la morne chapelle, au moins temporairement. Profitant d'un peu de temps libre, le nobliau décida de s'aventurer à nouveau sur les murs du temple. Alicia était de son côté occupée à terrori... à commander ses conscrits, aussi ne risquait-il pas une nouvelle rencontre impromptu au détour d'un escalier. Cette fois, c'était par simple jeu qu'il avait décidé de s'y rendre. Le plan était déjà lancé, les instructions claires : rien ne pouvait désormais empêcher l'évacuation des civiles - Ou tout du moins, rien qu'il aurait pu prévoir -, aussi avait-il décidé de s'accorder un moment de repos bien mérité. Et c'est ce qu'il aurait fait, si la situation n'avait pas aussi brutalement empiré...
Lukas pouvait se considérer comme relativement malin, même s'il se savait loin d'être un génie. Mais aussi intelligent soit-il, il était à peu près certain que personne n'aurait pu prévoir ça ! Avant d'avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, le nobliau ne put qu'assister, impuissant, à la chute de cette sphère de destruction. Il émanait de cette « comète » une lueur malsaine, un vert presque toxique qui ne lui inspirait qu'un profond dégoût et une colère instinctive. Le boulet s'écrasa sur un des murs non loin, dans un tintement assourdissant, projetant une légère déflagration aux alentours. La fumée soulevée retomba aussitôt dans la cour, accompagné de petites flammèches saphirs, la poussière des rochers bouchant la vision du noble. Mais même sans une vue dégagée, il n'était pas compliqué d'avoir une idée de la situation : la panique s'était définitivement emparé des lieux.
Toussotant à cause de la brume, le Nulner s'avança lentement à travers la cour, prenant bien garde à ne pas trébucher sur un cadavre ou un morceau de roche impromptu. Par Ranald, d'où cette chose était-elle venu ?! Ces foutus rats avaient amené des engins de siège jusqu'ici ? Non, c'était peu probable. La chapelle offrait une vue d'ensemble sur le quartier et aussi peu fiable soient-ils, ces « camarades » l'auraient sans doute remarqué. Ça devait venir de plus loin, peut-être même une autre partie de la ville. Occupé a chercher l'origine de ce désastre, ce n'est qu'à ce moment précis que le nobliau l'a remarqua. Cette abomination animal. Il n'avait pas de mot pour décrire cette créature. Une montagne de chair semblant convulser à chaque mouvement, le corps parcouru de spasmes et de liquide phosphorescent. Cette chose possédait plus de têtes et de dents que Lukas ne pouvait en compter, toutes avidement tourné vers la cour et ses occupants. Il n'avait jamais vu une créature semblable : à vrai dire, il n'avait jamais imaginé qu'un tel immondice puisse exister. Mais elle était bien là, devant lui, emportant avec elle toute chance de victoire. Ainsi venait la mort et la fin de cette vaine croisade.
- Une abomination vous dites... Je dois avouer qu'elle porte bien son nom.
Devant un échec aussi cuisant, les réactions pouvaient varier. Certains auraient probablement fondu en larme, cherchant à fuir, appelant les noms de quelques dieux insensibles. D'autres auraient peut-être essayé de se battre, transformant leur peur et leur tristesse en rage, la plus puissante des armes pour pourfendre cette créature. Il y a ceux qui auraient abandonné tout espoir de lutter, lâchant simplement leur épée et entendant froidement que la mort les fauches. Mais Lukas, lui, se contenta de rire. Peut-être étais-ce une sorte de réaction nerveuse, mais le nobliau acceptait la situation avec une sérénité tout à fait dissonante.
Après tout, pourquoi devrait-il avoir des regrets ? Il avait fait ce qu'il avait pu. Sans cette soudaine explosion, son plan aurait été une réussite total. Il avait juste manquer de chance, que pouvait-il faire ? Il n'était pas du style à craquer et à se mettre à fusiller tout ce qui lui passait sous la main. Il acceptait simplement le fait qu'il y avait des choses qu'il ne pouvait contrôler, l'amenant parfois à la défaite. Il avait joué, il avait perdu, mais au moins s'était-il bien battu. La vie était ainsi faite et il ne comptait pas la quitter de si tôt !
Reprenant son calme, le nobliau soupira, un sourire blasé accroché aux lèvres, observant les alentours d'un oeil attentif. Oui, il avait perdu la bataille, mais il était hors de question qu'il perde également la vie. Il n'y avait plus rien à sauver, désormais. Les habitants qui n'avaient pas encore évacués étaient désormais condamnés, aussi le Nulner espérait-il, dans un élan d'altruisme, que ceux qui étaient déjà partis survivraient à cette terrible nuit. Mais pour sa part, il était temps de quitter l'endroit. Vérifiant que la bête était occupée ailleurs, il commença alors sa course vers l'intérieur de la chapelle. Outre l'immense porte qui gardait l'entrée principale du lieu, Lukas savait qu'il existait quelques issus dérobées qui lui permettraient de s'échapper en vitesse. Une action qui, par un heureux hasard, allait une fois de plus lui sauver la vie. En effet, quel ne fut pas sa surprise quand, après s'être mis à l'abri, il remarqua que, suivant une longue tradition de grillade inquisitoriale, sa zélote préférer avait décidé de foutre le feu à l'entièreté de la cour !
Quelque peu hébété, il ne put s'empêcher d'observer pendant de longues secondes les flammes s'étendre de la porte aux restes de la bâtisse. Il pouvait entendre d'ici les odieux couinements de l'abomination, tortillant son corps surdimensionné dans un ultime effort pour échapper aux flammes. Elle semblait incapable de se sortir de là, sa carne calciné se putréfiant a vu d'oeil pour laisser place à un nouvel amont de chaire qui subissait aussitôt le même sort. Un destin approprier pour cette vermine, condamné à une douleur éternelle dans les flammes de l'ordre... sauf s'il se mettait à pleuvoir, bien entendu. Décidé à ne pas finir en barbecue, le nobliau s'éloigna, reprenant ses pérégrinations à travers l'établissement. Et cette fois, il avait une nouvelle idée en tête…
Il lui fallut quelques minutes pour arriver au-dessus de l'énorme porte d'entrée, parvenant à se frayer un chemin jusqu'au parapet la surplombant. Plus encore qu'ailleurs, la chaleur y était particulièrement insoutenable, le « Grand incendie de Nuln » était visiblement partit d'ici. Au moins, la réputation des inquisiteurs était fondé : ils avaient un vrai talant lorsqu'il s'agissait de brûler tout et n'importe quoi ! Mais plus étonnant encore étais la scène qui se dévoilait sous ses yeux : Alicia, la raison de sa déviation soudaine... semblant endormi au milieu de quelques cadavres skavens. Son flanc était en sang, mais mis à part ce léger détail, elle semblait en plutôt bon état. Se rapprochant de quelques pas, le nobliau s'accroupit à son niveau, plaçant sa main droite sur le front de l'inquisitrice. Dire qu'elle était brûlante aurait été un euphémisme, mais les quelques râles se frayant une sortie à travers sa gorge, indiquaient clairement qu'elle était encore en vie... pour le moment.
- Hé bien, on dirait que c'est encore à moi de sauver la journée. Allez, tâcher de rester en vie, il serait dommage que ma monnaie d'échange se vide de son sang sans que je n'y fasse rien.
S'enfuir de la chapelle était une bien belle idée, mais encore fallait-il que le nobliau se débrouille pour trouver un abri pour le reste de la nuit. Hors, l'idée de se réfugier au donjon de fer lui semblait toujours des plus viable. Les quelques réfugiés déjà partit avant que la place ne cède auraient vite fait de plaider en sa faveur s'il cherchait à entrer, notamment si le sergent Kruber était avec eux. Alors, si en plus de cela, il parvenait à garder l'inquisitrice en vie, sa place au sein du Quartier Général de l'Inquisition était assuré. Exactement comme il ne l'avait pas prévu !
Le nobliau avait eu la clairvoyance de prendre quelques bandages avec lui et même une potion de soin qu'il avait trouvé dans l'hospice durant les dernières minutes. De quoi stabiliser l'état de la jeune femme, du moins l'espérait-il. Sans plus attendre, le Nulner souleva aussi délicatement que possible l'inquisitrice, avant de la placer sur son épaule encore valide. Alors qu'il était pourtant loin d'être guerrier, il devait avouer être surpris par la facilité avec laquelle il parvenait à transporter Alicia. L'adrénaline, peut-être. En tout cas, la voie de sa sortie semblait toute tracé : les cadavres empilés des Skavens formaient comme un macabre escalier juste en dessous du parapet, si bien qu'il ne fallut que quelques pas à Lukas pour se retrouver en bas du mur de la chapelle. Il avait échappé aux flammes, échappé aux skavens, échappé à cette immonde abomination. Mais encore lui restait-il à échappé à la mort, et rien ni personne ne l'empêcherait de voir le soleil se lever à nouveau sur sa cité.
***
Le Nulner n'avait pas tardé à trouver un abri temporaire afin de panser les blessures de sa camarade. Une petite maison non loin du pont de la pénitence, qui menait directement au Donjon de fer. Une bâtisse simple et discrète, possédant deux étages et exempte de toute forme de richesse. Lukas n'avait aucune idée des moeurs de ces rats - et il avait encore moins envie de les apprendre -, mais s'ils se livraient au pillage comme le faisait les humains, il était absolument certain qu'ils n'iraient jamais fouiller dans une maisonnée aussi misérable. Ce qui n'empêchait bien sûr pas le nobliau de se faire discret, surtout avec une blessée sur les bras.
Aussitôt l'endroit sécurisé, il s'était empressé de stabiliser l'état de l'inquisitrice. Il y avait encore du chemin à faire vers le Quartier Général et il était hors de question qu'elle meurt aussi près du but ! Évidemment, il était lui-même loin de faire ça par altruisme : bien que son autoritarisme exagérée avait tendance à l'amuser, elle lui était beaucoup trop antipathique pour qu'il éprouve la moindre affection à son égard, sans pour autant la détester. Il était pour ainsi dire parfaitement neutre : il l'avait simplement sauver, car elle lui était utile, rien de plus, rien de moins.
En tout cas, la soigner s'était avéré plus simple qu'il ne l'avait prévu. Il s'était juste contenté d'imiter les prêtresses de Shallya qu'il avait pu observer dans la journée... Bon, même si dévêtir totalement la blessée ne faisait pas partit de la procédure habituelle, mais c'était un détail sans importance !
Le plus gros problème désormais, c'était l'attente. Lukas n'avait absolument aucune idée de combien de temps la potion prenait pour faire effet et il n'avait pas franchement envie de patienter des jours avant que la belle au bois dormant ne daigne se réveiller. Aussi faisait-il les cent pas dans le salon, sans, par miracle, qu'aucun homme-rat ne viennes le déranger. Combien de temps passa-il ainsi ? Lui-même n'en avait aucune idée. De longues minutes, peut-être même des heures, avant qu'un bruit ne se fasse finalement entendre à l'étage.
Montant tranquillement les marches de l'escalier, le nobliau s'empressa d'ouvrir la porte, un grand sourire aux lèvres, pour finalement constater que le lit était... vide ?
- Encore un plaquage, c'est ça ? Se contenta de soupirer le Nulner avant de se retrouver pour la troisième fois la journée projeter contre un mur par la zélote. Il ne savait pas s'il devait sans réjouir, mais il commençait sérieusement à avoir l'habitude ! Par réflexe, le nobliau tenta bien de retrouver une position plus agréable - sa blessure à l'épaule était encore fraîche - mais il s'immobilisa bien vite quand il sentit l'arme de fortune de son « invitée » poser contre sa gorge. Jamais dans la demi-mesure celle là...
Et non sans continuer à la maintenir en place, voilà que l'inquisitrice se mettait à le fouiller de manière plus qu'engageante, sa main se baladant au bon plaisir d'Alicia sur le torse du jeune homme. Enfin, pas que ça le dérangeait et à vrai dire, vu le passif de la jeune fille, ça ne l'étonnait même pas : de ce qu'il avait pu en voir, elle semblait avoir quelques difficultés à comprendre la notion « d'espace personnel » ! Aussi le nobliau ne s'étonna-il même pas quand elle décida de s'attarder sur son entre-jambe, avant de lui subtiliser son pistolet sans demander son reste.
-
Pas que ça me dérange d'être bloqué contre un mur par une jolie zélote adepte de la fouille corporelle, mais nous avons encore du chemin à faire alors... dépêchez-vous, je vous en saurais gré.
Son voeu fut rapidement exaucée et il reçut même une autre claque en récompense pour ses belles paroles. Mais cette fois, c'était différent de tout à l'heure. Elle ne semblait pas tant agacer par ses paroles, mais plutôt... amusé ? Et... est ce qu'elle était sérieusement en train de l'inviter à faire ce qu'il imaginait ?
- Je croyais que vous aviez reçu un couteau dans la hanche, pas un coup sur la tête. Est ce que vous proposez vraiment ce que je suis en train de penser ?
Par ranald, qu'est ce qui lui arrivait soudainement ?! Affichant un léger sourire gêner, le nobliau se recula de quelques pas, s'adossant simplement contre le mur. La proposition était beaucoup trop étrange venant de l'inquisitrice pour qu'il se laisse aller sans rien dire ! Il devait réfléchir, calmement... Bien, de ce qu'il avait pu en voir, Alicia n'était certes pas pudique, mais au combien zélé. Ça n'empêchait bien sûr pas quelques perversions, mais elle n'avait absolument pas laissé entendre une quelconque attirance envers lui, aussi ce retournement de situation avait-il de quoi le troubler. Et ce n'est pas comme si le moment était bien choisit pour ça !
- Donc, le sort des civils, ou nous sommes, qu'est-ce que nous faisons ici, tout ça ne vous préoccupe pas ? En d'autre circonstance cela aurait été loin de me déranger, mais vous êtes sûr de ne pas avoir d'autre priorité ? Comme, je ne sais pas moi, une invasion d'hommes-rats géants ?
Sous le regard incrédule du nobliau, l'inquisitrice plongea son regard dans le sien, avec un amusement qu'il ne lui connaissait absolument pas. Quelle sorte de drogues est-ce-qu'ils pouvaient bien foutre dans ces potions de soins !?
- Eh bien.... Moi qui pensais que vous aviez quelque chose entre les jambes.... C'est une déception... répondit elle avec un sourire provocant.
S'approchant de Lukas, elle se baissa au niveau de son torse et regarda le nobliau en levant sa tête vers lui.
- Quand aux civils, soit ils sont en sécurité, soit ils sont morts. On ne peut plus rien y faire. Lors des catastrophes naturelles, ce sont les 24 premières heures qui sont les plus précieuses. Or, je pense que celles-ci se sont écoulées. Maintenant le nombre de morts va s'accroître de manière exponentielle, et nous ne pouvons plus rien y faire. À moins que vous n'ayez un régiment de la reiksguard dans votre pantalon. Non ? Dans ce cas, profitons pleinement de ce qui sera sans doute nos derniers instants. Et puis... Seriez vous à ce point cruel au point de laisser la jeune et innocente jeune fille devant vous, endettée à vie à votre personne ? À moins que.... Oh. Je comprends. Vous aimez les hommes c'est ça. Non. Ne dites rien. Je comprends. Dans le ton de la jeune femme, perçait une tristesse non feinte, mêlée de déception.
Le nobliau tenta bien d'aligner quelques mots, mais en vain. C'était beaucoup plus que son pauvre coeur ne pouvait supporter ! Il ne comprenait tout simplement pas. Son cerveau avait cessé de fonctionner, pour ainsi dire. C'était comme si la Alicia zélé et autoritaire qu'il connaissait venait en quelques minutes d'être remplacé par une fausse ingénue aussi joueuse et perverse que lui ! Ça ne collait pas du tout ! Frottant les tempes de son crâne de sa main droite, le Nulner ne put s'empêcher de pousser un long soupir devant l'énormité de la situation. Le pire, c'est qu'il avait bel et bien l'impression qu'elle ne jouait pas la comédie. Bon dieu…
Les mains sur les hanches, le nobliau releva la tête, un nouveau soupir sortit des lèvres. Ce n'était ni prudent, ni adapté à la situation, mais il devait au moins avouer que c'était amusant. Au loin, il pouvait à nouveau entendre les tirs reprendre, signe que la bataille pour le donjon avait sans doute repris. Sortir en plein affrontement n'étais sans doute pas la meilleur des idées et cette maison isolée, loin des combats, offrait un bon abri temporaire. Et puis après tout, alors que la guerre battait son plein dans toute la ville, les nobles et la comtesse étaient bien occupés à festoyer et à s'amuser. Il était noble lui aussi, alors il pouvait bien s'accorder un peu de détente...
- Bon...
Le nobliau attrapa d'un geste vif le poignet de l'inquistrice, avant de récupérer son pistolet de son autre main. S'il s'était jusqu'alors laisser faire, le Nulner était loin d'être inapte pour se défendre. Si ses estimations étaient bonne, il devait en fait avoir à peu près la même force qu'Alicia, aussi n'eut-il pas trop de mal à subtiliser son dû à la jeune fille. Hors de question qu'il reste sans défense, peu importe la situation !
- Tout d'abord, rendez-moi ça. Ordonna-il d'un ton légèrement plus sérieux que d'ordinaire.
Pas la peine d'utiliser de tels artifices pour me motiver.
Rangeant soigneusement son arme de jet à sa ceinture, il se retourna finalement vers l'inquisitrice, un petit sourire aux lèvres. Oui, après tout, il y avait bien pire comme occupation...
- Faisons ça vite, ça ne change rien au fait que la ville est en pleine invasion . Et dès que nous aurons finis, vous me suivrez jusqu'au donjon de fer : ce n'est pas parce que la chapelle a été détruite, que notre plan en est contrarier.
La jeune femme accepta immédiatement, hochant la tête en souriant comme une petite fille à qui l'on aurait offert un beau cadeau. Sans qu'il ait le temps de faire quoi que ce soit, l'inquisitrice lui sauta au cou, quelques rires enfantins s'échappant de ses lèvres pulpeuses.
-
Je suis un excentrique, c'est bien connu. Mais vous, vous êtes complètement folle. Lâcha le nobliau dans un dernier soupir avant de s'abandonner dans les bras de son amante. Par Ranald, quel étrange journée !
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Après un looooooong moment d'attente, voila enfin ce petit event clôturé \o/. Du coup Gora, je prendrais bien l'xp (18xp pour les post + 6xp pour la participation si je ne m'abuses). Merci pour l'avoir mjité, c'était super cool °^°