Skulls & Bones [JDR DISCORD/ROLL20]

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Friedrich Hadler
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Re: Skulls & Bones [JDR DISCORD/ROLL20]

Message par Friedrich Hadler »

Et voici la mission 2. Bonne lecture à ceux que ça intéresse !
2ème extrait du journal d’Emilie Weiss. Cette fois-ci, il est beaucoup plus long, puisqu’il couvre concrètement 3 séances complètes composant une même mission qui n’a d’ailleurs pu être menée à son terme (le groupe ayant été dissout faute de disponibilités communes).


Paris, plusieurs semaines plus tard (septembre 1914).

En dépit des soins intensifs qui m’étaient prodigués, j’ai mis plusieurs semaines à sortir de l’hôpital. Ce n’est vraiment pas passé loin, mais je ne me plains pas trop. Beaucoup d’innocents sont morts ce jour-là, et continuent à mourir. Par miracle, le Seigneur soit loué, je m’en sors sans séquelles physiques autre que quelques cicatrices au corps.

Notre équipe, l’équipe « bravo » comme je l’ai surnommée, s’est réunie une nouvelle fois à l’initiative de Sugar, à 10 heures du matin. Cette fois-ci, Medved l’ours russe surarmé n’était pas des nôtres. Sans doute l’état-major a-t-il estimé que ses compétences martiales seraient plus utiles au front qu’à l’arrière des lignes. Il a été remplacé par une jeune et petite japonaise –oui, une japonaise, rien que cela-, affublée du nom de code « Kuro ». Le lieu du rendez-vous était l’Isoloir, un QG de la Multitude situé sous la butte Montmartre. Cette fois-ci, le mentor nous a débriefé sur notre première mission et sur les trouvailles de l’équipe « alpha » qui avait opéré à Paris tandis que nous étions en Belgique.

Pour résumer ce que nous a dit Sugar sur l’action de nos camarades en août dernier, l’équipe « alpha » avait enquêté sur une voiture folle en plein Paris, dont le conducteur avait été retrouvé mort, mais pas le passager qui lui avait disparu. Dans le véhicule, nos collègues ont mis la main sur une oreille et une manette. L’oreille semble avoir une certaine importance, ou plutôt une importance certaine d’ailleurs, puisque le groupe a dû abattre des bandits qui ont tenté de la récupérer. Puis, alors qu’ils s’étaient rendus à la morgue, ils ont été attaqués par des zombies.

Après enquête, les mentors de la Multitude, et notamment Sugar, ont ensuite découvert que l’oreille était reliée à son ancien propriétaire, un colonel allemand et son aide de camp, disposants d’un très puissant animus noir. Il semblerait que l’oreille, bien que coupée, leur permettait d’espionner à distance. Ces découvertes, dont celle d’un plan de bataille, ont permis aux forces de l’Entente de remporter la bataille de la Marne, sauvant Paris d’un nouveau désastre semblable à celui de 1870-71. L’équipe alpha a ensuite été envoyée dans un autre lieu, que j’ignore.

Concernant les conséquences de notre propre mission, le sorcier que nous avons capturé a été extradé vers Londres, mais il refuse toujours de nous transmettre la moindre information. Au contraire, il a tenté plusieurs fois de mettre fin à ses jours, comme il l’avait déjà tenté sur le terrain en Belgique. Cela me laisse penser que j’ai eu raison de le maintenir en vie et d’insister pour qu’on le capture en vie. Assurément, cet homme agit comme quelqu’un qui a quelque chose à cacher. Soit il est dévoué à en mourir à sa cause, soit il a tellement peur de ce qui pourrait lui arriver que la mort lui est souhaitable et que nos interrogatoires lui semblent risibles.

« Tintin » est lui parti à Londres, où il a commencé à recevoir la formation de la Multitude, des mains des chevaliers de Windsor. J’espère que cette voie lui plaira et qu’il deviendra vite un Docteur de talent !

Chose étrange, la carte à jouer que nous avons trouvée sur le sorcier capturé se racornit toute seule et bien plus vite que l’usure normale ne le ferait. Sugar nous a chargés d’éclaircir ce mystère et de creuser pour voir si on pouvait relier cet objet à des pistes nous menant à Skulls and Bones.

Après avoir discuté entre nous, nous décidâmes de nous diriger vers une galerie d’art spécialisée dans le médiéval et les arts islamiques, la galerie Demotte, située sur les Champs-Elysées. Rien qu’en entrant dans la boutique, nous remarquâmes la présence de tatouages antiques d’influence Dace ressemblant de très près à ceux qui étaient sur le bulgare possédé en Belgique.

Le propriétaire de la galerie, monsieur Demotte, était en possession d’un tableau de style 1850, peint par un certain Louis Béroud, de la grande galerie de Montmartre, spécialise des cartes. Ce tableau représentait une carte du même genre que la nôtre. Nous sommes donc allés l’interroger, non sans avoir demandé à Sugar d’acquérir le tableau en question au cas où il représente un indice, puisqu’il était hors de prix pour nos propres finances.

A la galerie Montmartre, nous avons pu parler avec ce Louis Béroud. L’homme ne semblait pas lié à Skull and Bones, et n’avait aucun animus. Mais, en nous faisant passer pour des amateurs intéressés par son art et son inspiration concernant les cartes, nous avons pu obtenir de lui un certain nombre d’informations que je consigne ici.

Il semblerait qu’un sultan d’Egypte et de Tunis, du nom de Jaffar Ar Houssid, eut de l’influence sur ces cartes à jouer à la Renaissance. Dans les années 1500 environ, il possédait une ville-palais dans les environs d’Alexandrie, depuis rasée et devenue une gare. L’homme était peu connu pour être un bon souverain. Au contraire, on le décrit comme très lunatique dans ses ordres, à la limite de la folie même. Néanmoins, détail peut-être important, il aurait révolutionné les jeux de son époque, et adorait tout particulièrement ceux de stratégie.

Néanmoins, après lui avoir montré notre propre carte, le peintre y a reconnu plutôt une influence datant de la Renaissance italienne. Plus précisément, du Centre-Nord de l’Italie. Le motif était ancien, mais le papier récent. Il s’agissait donc d’une impression inspirée d’antan. Les familles Borgia et Visconti, à l’époque, étaient connues pour s’opposer, et disposaient de jeux de cartes illustrés spécifiques à leurs familles. Il se pourrait que le motif de la carte corresponde à celui du maître de l’artiste des Borgia (un nommé Pitureccio, dont le maître fut Le Péruguin). Le Péruguin était très inspiré par l’art de sa région natale, l’Ombrie. Il a travaillé principalement à Valfabrica, sa ville natale, et son inspiration était très sombre. Aujourd’hui, Valfabrica est un petit village du Nord de l’Italie, à une heure et demi de marche de la ville moyenne de Gubio, la plus proche, comptant 3000 habitants et disposant d’une gare.

Louis Béroud nous a ensuite orientés vers un de ses collègues peintes à Montmatre aussi, un espagnol du nom de René Vafalgo. Bien que pour ce dernier, la rencontre ait été un prétexte pour tenter de me séduire de manière fort gênante, il nous a confirmé les dires de son ami et nous a donné le nom d’un professeur d’imprimerie aux arts et métiers de Paris qui s’y connaîtrait sur le sujet : Ambroise Champaris.

Nous nous sommes donc rendus chez cet homme et l’avons questionné. Curieuse coïncidence, il nous a dit avoir trouvé une carte semblable à la nôtre peu de temps auparavant, dans un ouvrage de la bibliothèque nationale intitulé « Petits et grands acteurs de la Révolution Française ». Cette carte aussi s’était usée bien plus vite que la nature ne l’aurait voulu et avait fini par disparaître. Elle représentait un crâne et il a pu en faire une copie qu’il nous a montrée. Il nous a également conseillé l’ouvrage de référence sur les cartes à jouer comme la notre « Histoire des cartes de l’Italie ».

Forts de ces informations, nous avons mené l’enquête à la bibliothèque nationale. Dans « Petits et grands acteurs de la Révolution Française », nous avons repéré un passage potentiellement intéressant concernant la société du Luxembourg, un petit acteur scientiste de la Révolution, qui fut détruite par Robespierre, mais se montrait tout comme lui très intéressée par les mystères égyptiens (et donc peut-être l’histoire du Sutlan Jaffar Ar Houssid même si ce ne sont là que des suppositions personnelles).

Ensuite, dans « Histoire des cartes de l’Italie », nous avons découvert deux images de cartes aux motifs semblables aux nôtres ayant appartenu aux Borgia. Ces cartes étaient dans l’influence de l’Ombrie, et plus précisément de Valfabrica. Nous avons reconnu notre carte comme étant « le barbare ». Il y avait aussi des images de « la putain » et du « loup ». Dans le doute, nous avons emprunté ses ouvrages, au cas où.

Puis, après de longues discussions, nous sommes partis vers l’Italie, où tout semblait vouloir nous mener. Notre destination : Valfabrica, en Ombrie. Nous sommes arrivés à Gubbio par le train le 20 septembre 1914, en fin d’après-midi. Mais cette ville qui devait simplement être une étape à l’origine s’est révélée pleine d’angoissants évènements étranges.

Le 19 septembre, la veille de notre arrivée, un jeune paysan père de famille, bon chrétien selon le prêtre (Paolo), avait tué et dévoré sa famille, puis s’était pendu. Les autorités avaient vite classé l’affaire, l’estimant close avec la mort du suspect. Mais ce n’était pas fini : la nuit suivante, celle du 20 au 21, c’était un maréchal-ferrant qui était attaqué sauvagement par son apprenti, qui l’aurait mordu et griffé avant de fuir devant la force supérieure de son maître. Une battue fut organisée pour le retrouver, car, brusquement, il devenait le principal suspect des deux affaires, le paysan suicidé étant finalement perçu comme un leurre par les forces de l’ordre.

Cette affaire nous mit mal à l’aise. Comme par hasard, à notre arrivée, tout semblait s’accélérer, les évènements étranges et inquiétants s’enchaînaient. Nous étions persuadés que Skulls and Bones étaient derrière tout cela. Ces gens n’étaient pas devenus fous furieux du jour au lendemain sans raison, attaquant leurs proches sans le moindre remord et avec une sauvagerie bestiale.

En passant, nous apprîmes en nous faisant passer pour des touristes que la maison natale du peintre Le Péruguin à Valfabrica était encore là.

Nous visitâmes aussi l’église Saint François d’Assises à Gubbio, de style roman. Le prêtre nous a raconté que Saint François y aurait justement soumis un loup en faisant un signe de croix ou avec une feuille de chêne. Or, un très ancien reliquaire couvert d’une feuille de chêne se trouvant dans l’Eglise a récemment été forcé et son contenu dérobé.

Le Palais des Consuls, un autre vieux bâtiment gothique de la Renaissance, avec une petite tour désaxée, servant de mairie et de musée, a également attiré notre attention. Des objets exposés y avaient été volés il y a quinze jours. Il s’agissait de 7 tablettes antiques en bronze dite « eugubines », et jamais déchiffrées.

Je commençais vraiment à avoir peur. Des choses anormales se passaient ici, et Skulls and Bones était derrière tout cela, c’était évident. C’était comme si de vieux démons longtemps en sommeil se réveillaient. Comme si la seule barrière entre les habitants du lieu et des forces obscures qu’ils ne concevaient même pas, c’était nous.

Peu après, cette impression de malaise et d’urgence se renforça quand ce fut au tour d’une vieille femme respectable, une matrone surnommée « la grande mama Sofia » de se mettre subitement à attaquer un enfant ! A vrai dire, j’avais peur. Peur parce que bien qu’infirmière et en études de médecine, je ne comprenais pas la nature de cette menace. Je savais qu’il y avait de la magie derrière tout cela, mais j’avais peur que si nous n’agissions pas très vite, la ville se retrouve à feu et à sang. Qui savait comment et pourquoi la folie furieuse se répandait dans cette ville tranquille ? Qui avait intérêt à massacrer des innocents pourtant neutres dans le conflit européen ? Je l’ignore, car à part pour faire des tests de nouvelles magies noires, je ne vois pas pour quelle raison Skulls and Bones attaquerait au hasard.

Une chose était certaine, à Gubbio, on parlait du retour de la bête autrefois calmée par Saint François d’Assises.

Nous avons enquêté autant que possible. J’ai essayé avec Pepper de nous faire passer pour un médecin légiste et son assistante, envoyés de Florence pour examiner les corps, car après tout nous avions ces compétences. Mais les carabinieri ne sont pas tombés dans le panneau et nous n’avons pu les examiner. Nous avons tenté de trouver un lien quelconque entre les victimes ou les auteurs présumés des attaques. Là encore, rien. Enfin, en désespoir de cause, la nuit, Kuro et Moon ont infiltré le commissariat et la morgue afin d’y trouver des indices. Mais là encore, nous n’avons pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent, si ce n’est que le paysan pendu avait la bouche ensanglantée.

Dépités, nous avons décidé de continuer vers Valfabrica. Nous avons perdu une journée entière à enquêter à Gubbio en pure perte. Peut-être qu’en agissant à Valfabrica, nous pourrions stopper ce massacre à la source. Le village de Valfabrica était petit, il était difficile voire impossible pour des étrangers d’y passer inaperçu. Cela pouvait tourner à notre désavantage, mais également nous renseigner. Ainsi, nous avons pu apprendre qu’un groupe d’allemands s’était installé dans une très vieille presse de cartes à l’écart du village et y restait enfermé la plupart du temps.

En dépit de mes exhortations à se faire discrets, nous nous y rendîmes. Et tombions droit dans un piège, dans la gueule du loup. Kuro avait voulu tenter une infiltration. Elle fut surprise par des allemands armés et des démons. Il y avait parmi eux des militaires ou paramilitaires équipés pour la guerre, des démons en masse et un puissant sorcier noir.

A partir de là, tout est devenu plutôt flou. Kuro, insuffisamment gardée, dut fuir pour sauver sa vie. Nous intervînmes pour tenter de la sauver, mais fûmes rapidement submergés. Alors que nous tentions de nous déplacer, Pepper et moi, le sorcier et chef des ennemis nous pétrifia sur place. Incapable de bouger le petit doigt, je ne pouvais que parler et prier pour le salut de mon âme. Les démons étaient partout et, incapable de bouger ou de nous défendre, nous étions à leur merci. Les autres étaient en fuite ou occupés à se battre plus loin et ne pouvaient rien pour nous.

C’est alors que le sorcier s’adressa à Pepper. Il tenta de le corrompre. Et j’avoue que je crus bien qu’il y réussirait. L’homme qui m’avait sauvé la vie allait-il trahir pour devenir un suppôt de Satan ? Durant un moment, il fut tenté, mais heureusement resta dans le droit chemin. J’avoue qu’à cet instant, j’ai réellement eu très peur. Avec Pepper à leurs côtés, Skulls and Bones aurait appris énormément sur la Multitude. Nos agents, notre fonctionnement, notre objectif. Sans parler du fait que j’aurais été complètement démunie seule face à tous ces ennemis. Skulls and Bones était prêt à tout lui promettre, y compris ce qu’il désirait le plus, en échange de son allégeance.

Par miracle, nous avons pu nous en sortir, sans parvenir à éliminer le chef cependant. Ce chef possédait d’ailleurs la carte tête de mort qui se trouvait dans le livre de la bibliothèque nationale, et découverte professeur Ambroise Champaris.
Nous avons également appris qu’un certain Rofl, un autre chef de Skulls and Bones, se trouvait dans une grotte près de Gubbio et étudiait les têtes de cerbères et les tablettes volées en bronze. C’était sûrement lui le responsable des morts à Gubbio.

La suite a été encore plus confuse. Kuro, qui avait semé les démons dans la cambrousse, est revenue. Avec elle et Le Gaulois, au complet, nous avons pu libérer des prisonniers de guerre français qui se trouvaient enfermés dans un bâtiment. Quant à savoir ce qu’ils faisaient là, mystère. C’est alors que les démons sont revenus. A partir de là, nous nous sommes dispersés. Il fallait sauver les prisonniers et les amener en lieu sûr. Mais pour cela, nous avons dû renoncer à rester sur place pour en savoir plus et terminer la mission. J’ignore ce qui s’est passé ensuite, je n’ai plus revu aucun de mes camarades. Suis-je donc la seule à m’en être sortie vivante ?
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Friedrich Hadler
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Re: Skulls & Bones [JDR DISCORD/ROLL20]

Message par Friedrich Hadler »

Si vous avez la deuxième mission, voici la 3ème (et encore j'en suis à 9 missions [dont 1 qui a été un simple repas de Noel], j'ai donc pas mal de retard ici) :
3ème extrait du journal d’Emilie Weiss.

France, évènements autour du 1er novembre 1914.

Je suis très inquiète. Cela fait une semaine entière que la Multitude dans son ensemble a perdu sa capacité à percevoir l’animus des gens, mais nous ignorons encore pourquoi ou si une telle situation est durable. Ce qui est sûr, c’est que moi-même je suis affectée par cette perte d’acuité. Le don que j’avais de ressentir à l’avance le caractère profondément lumineux ou obscur d’une personne rien qu’en la voyant, je ne l’ai plus. Ou du moins, pour être plus précise, seulement à très courte distance et au prix d’un effort de concentration énorme, pour un résultat plus difficile à estimer.

Nous savions déjà que des objets magiques anciens, comme nos masques de Docteur par exemple, avaient ce pouvoir, de même que certaines magies, dont celle que j’ai déjà pu observer et même subir de mes yeux de la Djinn des eaux. Cependant, jusqu’ici, leur effet était limité. Se pourrait-il que les démons et leurs complices soient à l’origine de ce camouflage général ? Si oui, en quel but ? Je pense qu’ils ignorent encore tout de nous, et tant mieux.

Quoi qu’il en soit, King nous a confié une nouvelle mission. Il surveillait la frontière espagnole avec les services secrets français, car il se dit que l’Espagne pourrait s’allier aux Empires centraux. Au cours de cette surveillance, un évènement curieux a attiré son attention : un camion aurait pu franchir la frontière sans être contrôlé, fait que les douaniers ne peuvent expliquer. Une enquête de police aurait été diligentée pour éclaircir ce mystère, menée par un trio de policiers (Marcel Durang -un grand blond aux yeux verts-, Philippe Auvert –trapu, yeux bruns, cheveux courts- et Guillaume Sélin –taille moyenne, coupe courte gominée, moustache aristocratique-). King a méthodiquement surveillé leurs rapports, dont le dernier remonte à deux semaines. Il s’agissait d’un message disant qu’ils ne pourront plus communiquer avant la fin de leur mission. Depuis, plus rien. Cela a éveillé les soupçons de notre Mentor, du moins assez pour qu’il nous envoie enquêter.

Sugar nous a prêté sa Peugeot 1913 Fantôme pour nous rendre au dernier lieu connu où se trouvaient les policiers, à Mirepoix. Il s’agit d’une petite ville de 3000 habitants dans le Sud-Ouest de la France. En chemin, je fis la connaissance de ma nouvelle équipe. Notre chauffeur s’appelait Loswan, c’était indéniablement un anglais assez aisé. J’eu le plaisir de compter un compatriote alsacien parmi nous, un de ceux qui n’aiment pas trop l’Allemagne, et répondant au pseudonyme d’Assour. Il y avait également Waren, un breton banal, et Steady, un petit Suisse brun et gros fumeur. Tous étaient novices, et je me présentais à eux ainsi que mes expériences passées en tant que Docteur.

Pour en revenir à notre enquête, nous arrivâmes après quelques jours de route à la place centrale de Mirepoix et nous séparâmes afin d’aller à la pêche aux renseignements. Assour et Loswan allèrent à la mairie mais ne purent rencontrer le maire, en réunion avec le fils de Gustave Eiffel. Pour ma part, je me rendis à l’Eglise où j’appris du curé qu’un certain « père Henri » aurait vu un camion, sans plus de détails. Steady, au bistrot, n’apprit pas grand-chose. Quant à Waren, qui passait à l’hôtel, il put en savoir plus. Les policiers avaient réservé pour un mois à cet hôtel, et avaient eu l’air anxieux. Ils ont malheureusement disparu depuis une semaine. De plus, il y apprit aussi l’histoire du père Henri et du camion qu’il aurait vu, chose rare dans un petit village, et la localisation de sa maison, au Sud de la localité.

Après avoir partagé nos découvertes, nous décidâmes d’aller voir ce père Henri. Steady et moi avons frappé à sa porte tandis que les autres restaient en retrait. Le père Henri, un vieil homme qui avait encore toute sa tête, nous a parlé d’une « grande tourelle et d’un camion brun », et nous a indiqué la route et la direction sur laquelle le camion se trouvait lorsqu’il l’avait vu. L’homme nous a signalé la présence d’un grand loup rôdant dans les parages depuis dix jours qu’il aurait blessé par balle, ainsi que d’une voiture aperçue il y a deux semaines. Ayant déjà été confrontée à un démon loup géant, j’ai émis l’hypothèse qu’il puisse s’agir de cette créature démoniaque, ce cerbère.

Nous savions que les policiers possédaient une Renault V3 1910 et qu’ils suivaient la piste du camion. Cela pouvait donc correspondre. Nous suivîmes donc cette piste qui menait vers le hameau de Bellocc par une route peu fréquentée, partiellement entourée de forêt. Nous avions décidé de faire le trajet en voiture, nous aussi.

Sur la route, nos doutes se muèrent en certitudes quand Waren, à l’occasion d’un arrêt, décela des traces de pneus et de loup géant sur la chaussée de terre. Vigilants à partir de ce moment, nous découvrîmes non loin, sur un bas-côté du chemin, des débris résiduels de voiture, découpés comme par des épées géantes. J’allais voir cela de plus près pour essayer de trouver des indices et –je l’espérais encore bien que je ne fisse guère d’illusion- des survivants. Il n’y avait rien sur le site de l’accident. Poussant les recherches un peu plus loin, je m’écartais légèrement dans la forêt pour tomber sur un trou d’où une main humaine sortait, et d’où un faible « à l’aide » sortit. Sortant mon pistolet par précaution, je me précipitais néanmoins pour aider ce malheureux. Bien mal m’en prit. En effet, j’avais à peine sorti du trou cet homme pâle aux cheveux noirs, mal en point, qu’il se transformait en cerbère sous mes yeux. J’avais aperçu son tatouage juste avant cela, mais il était déjà trop tard pour réagir.

J’esquivais sa première attaque, et lui jetai un sort « libera nos a malo » afin de tenter de l’exorciser. Si la prière sembla produire un effet, elle n’inversa pas la transformation du démon. Seule l’intervention rapide de mes compagnons qui criblèrent le loup maudit de balles et l’attaque de l’efrit Soraya, invoquée par Assour, permit de repousser la bête qui était sur moi et m’avait blessée au cou. Le monstre fut vaincu mais non tué : il s’enfuit dans la forêt.

Des rapides recherches aux alentours révélèrent la présence d’un corps décapité dans les buissons proches, probablement celui du policier Philippe Auvert d’après la description que nous avions de lui. Nous ne pûmes confirmer son identité de manière certaine, car son portefeuille avait été volé et ses papiers étaient illisibles, mais il était bien habillé en policier.

Je demandais ensuite à aller voir un docteur en médecine. Je ne pouvais me soigner moi-même et ma blessure était grave. Il n’y en avait qu’un seul dans les environs, à Mirepoix. Il s’agissait du docteur Robert, un vieil homme porté sur la boisson, mais compétent. Il put me soigner et me donner de la morphine pour tenir le coup. Il nous indiqua également avoir soigné un homme étranger tatoué de symboles ésotériques touché par une balle, du nom d’Alexander Pietrovitch. Il nous décrivit ces symboles que Loswan, versé dans les sciences occultes, put déterminer comme étant ceux de la foi et de la force réunis ; signifiant le fanatisme, le don de soi envers un dieu. L’homme qui portait ces tatouages avait vendu son âme à Satan selon lui, et je n’ai aucun mal à le croire. En effet, les deux démons connus sous le désormais triste nom de « cerbères » que j’avais rencontré avaient tous pris corps dans un homme d’Europe de l’Est tatoué.

Nous nous reposâmes le reste de la journée, puis partirent le lendemain à Bellocc, un petit hameau de quelques dizaines d’habitants, surtout des femmes. Il s’y trouvait un monastère, et c’est vers celui-ci qu’un camion serait arrivé quelques temps auparavant d’après une habitante, afin d’y livrer du blé. Les conducteurs n’avaient pas l’air de français mais de « bronzés » d’après ses mots. Immédiatement nous sûmes qu’il s’agissait de nos espagnols.

Détail intéressant, en allant acheter des cigarettes au bar-tabac, Steady apprit par la tenancière qu’un grand blond, pouvant correspondre à la description de Marcel Durang, y était venu il y a à peine deux jours.

Nous nous rendîmes ensuite au monastère puisque tout nous y menait. Le camion y était garé, vide. Profitant de l’absence de monde aux alentours, je le fouillais et trouvais à l’intérieur des documents en espagnol, dont une sorte d’autorisation de sortie du territoire à l’immatriculation du camion, pour autant que je puisse en juger, ne maîtrisant pas cette langue. Une voiture en très mauvais état, correspondant à la Renault V3 1910 des policiers, moins les débris qui se trouvaient dans la forêt, était stationnée à l’arrière du monastère, dissimulée aux regards du hameau.

Nous frappâmes à la porte du monastère et un homme vêtu comme un paysan aux cheveux bruns, teint mat et yeux marron nous jeta dehors quand nous prétendîmes être des pèlerins. Après avoir fait mine de partir, nous avons écouté à la porte de la chapelle. Tout était bien trop louche, ce monastère puait le traquenard et la mort à dix lieues à la ronde. Après une longue hésitation, Waren enfonça la porte, qui révéla un spectacle horrible. Nous surprîmes 4 hommes à genoux devant un corps en robe de bure égorgé et une croix retournée, symbole de Satan. Les hommes, armés de couteaux, fuirent vers une dépendance en nous voyant, sauf l’un d’entre eux qui se précipita vers l’autel.

Sans attendre d’avantage, nous ouvrîmes tous le feu, mais seul Steady toucha l’un des fuyards, le blessant légèrement. En réponse, l’homme qui avait courut derrière l’autel sortit une arme automatique et riposta avec une efficacité redoutable, blessant plusieurs d’entre nous dont moi, qui me tenait pourtant à couvert et à l’extérieur de la chapelle. Un combat féroce s’engageant, tandis que l’ennemi recevait l’aide de quatre nouvelles personnes, dont une armée d’un pistolet. Waren put prendre en otage le tireur à la mitrailleuse, mais il dut le tuer devant le peu de considération que lui portaient ses acolytes. Un corps à corps féroce s’engagea, notre camp soutenu par les tirs de Steady et les miens.

Nous avons finalement pris l’avantage, et tué tous les satanistes, sauf un que nous gardions prisonnier. Je m’occupais ensuite de remettre d’aplomb nos camarades blessés, mais cela n’était guère brillant tant nous étions tous amochés. A peine mes soins suffirent-ils à nous permettre de continuer à agir sans aggraver nos situations respectives. Loswan était le plus grièvement blessé.

Marcel Durang, le grand policier blond, fut identifié comme étant le corps retrouvé sur la croix.

Waren, pour sa part, explora les lieux, qui étaient vidés de leurs objets religieux, et avaient été le théâtre d’un combat bien antérieur au nôtre. Il y trouva aussi un moine vivant enfermé dans une cellule, désespéré, ne croyant plus en Dieu, et surtout encore traumatisé et choqué par l’assaut d’une extrême violence qu’avait subi le monastère.

Seule l’entrée de la crypte était verrouillée, la clef de celle-ci se trouvant dans le bureau de l’abbé. Nous trouvâmes avec elle un message codé, que Waren identifia comme étant un code dit « César ». Le dit message était en espagnol, et l’on dut me le traduire même une fois déchiffré, car je n’y comprenais mot !

« Cnen rapbagene yn rfcnqn.
Pnzvan unpvn ry fhe cbe han uben.
Tver n yn qrerpun ra yn pnfn nonaqbanqn.
Fvthr ry evb unfgn yn pnvqn.
Yn phrin rfgn qrgenf. Gra phvqnqb pba ybf creebf. »

Message en espagnol traduit approximativement en :

« Pour trouver l'épée, marcher vers le sud pendant une heure
tourner à droite à la maison abandonnée
suivre le fleuve jusqu'à la caverne
attention aux chiens »

Grâce à la clef, on ouvrit la crypte, qui était remplie de corps carbonisés non identifiables et de cendres et poils au milieu de la pièce. Le moine que nous avons relâché était désespéré, il se croyait abandonné par Dieu. Je tentais de le réconforter, puis lui demandais où était l’épée mentionnée dans le texte. Il nous répondit que les ennemis n’avaient fait que lui demander où était l’épée. L’on demanda également au prisonnier s’il avait des informations, ce à quoi il nous dit que les autres étaient partis, les meilleurs hommes. Il avait des photos d’un groupe sur lui. Nous repartîmes ensuite au village avec le moine.

Nous déposâmes le moine à la mairie et repartions nous poster en embuscade en camion devant l’église. Malheureusement personne ne vint à part des gendarmes. Nous avons donc pris la fuite en camion et sommes rentrés bredouilles à Paris, où notre groupe a été dissout.

J’enrageais d’avoir une nouvelle fois échoué, avec des conséquences moins graves que la fois précédente, certes, mais tout de même.

Fort heureusement, j’ai été informée par la suite qu’une seconde équipe avait pris notre relai sur cette mission. J’espère sincèrement que nos informations pourront leur être utiles et leur permettre de retrouver cette épée avant nos ennemis.

Récemment, on m’a informé que l’on allait m’intégrer à une nouvelle équipe de novices. J’ai intérêt d’être à la hauteur cette fois-ci !
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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