[Période des Trois Empereurs][Walstein Von Grüder] les boyz du kapitän

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Depuis la Déchirure jusqu'à la création de l'Empire et de la Bretonnie, revivez ces âges passés de légendes.

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Piotr Andreïevitch
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[Période des Trois Empereurs][Walstein Von Grüder] les boyz du kapitän

Message par Piotr Andreïevitch »

TCHAC !

Un crochet de métal finement ouvragé, s'abattit d'un coup sur un tonneau en faisant vibrer tout la structure et fissurant le bois vermoulu.

-Quelqu'un met en doute mon plan génial ?

Le capitaine Walstein Von Grüder, n'aimait pas la contestation, il avait toujours pu choisir le meilleur pour son équipage, "ses enfants" comme il se plaisait à les appeler et la règle n'allait pas changer de sitôt. Bien évidemment, toute décision était soumise à un vote, comme le veux la tradition des équipage "d'hommes libres", mais d'aussi longtemps qu'il pouvait s'en souvenir, depuis sa sanglante promotion au rang de capitaine, aucun membre ne s'était jamais opposé à sa volonté.

L'homme avait bourlingué avec son équipage sur le Reik pendant d'innombrables années. Leur activité n'était pas reconnue par les autorités, puisqu'elle consistait à se servir librement sur les navires marchands, avec ou sans leur consentement. Par conséquent, ils devaient souvent croiser le fer. Walstein, rusé comme le goupil, avait toujours pu passer à travers les mailles du filet et il avait tromper la mort un nombre incalculable de fois. Néanmoins, La rude vie qu'il menait, ne l'avait pas totalement épargné. Il avait perdu sa main gauche lors d'un abordage contre un navire marchand de Marienburg. Une balle de pistolet s'était fiché dans son poignet. Lorsque les chairs avaient commencé à se nécroser, il avait du prendre une décision radicale, une amputation pure et simple de son membre. Cet épisode se termina par une purification au rhum et l'exécution du chirurgien qui l'avait diablement fait souffrir. Depuis un splendide crochet damasquiné de fil d'or, ornait son moignon.

Sur le pont du Schwarz Pfäler, l'équipage était au complet. La lumière vacillante des lanternes dans le brouillard peinait à repousser l'obscurité de la nuit. Bien évidemment, aucun marin ne pipait mots, leurs traits creusés par le faible éclairage laissaient deviner comme une ombre d'inquiétude sur leur visage. Lorsque le vieux kapitän était de méchante humeur, mieux valait faire le mort à moins d'être suicidaire.
Walstein les dévisageait d'un regard inquisiteur. Sa redingote noire rehaussé de galons d'argent, son tricorne surmonté d'une plume de griffon, son monocle cerclé d'or attaché à une chaînette fait du même métal, donnaient une allure légendaire aux personnage.


-Toi, vient ici !

Le vieil homme tendit son index vers l'un des moussaillon qui s'appelait Wilfried. Le jeune homme s'exécuta, tremblant comme une feuille.

-Je note, hum... que tu ne trouves rien à redire à mon plan ! Tu es un bon gars et tu as bien écouté attentivement mes indications. Je veux que tu expliques à nouveau à tes frères, dans un discours argumenté et détaillé, pour quelle raison il est dans leur intérêt de prendre part à cette expédition. Tu as trois minutes.

Juste après avoir formulé sa demande, il sortit son pistolet à canon double, d'un geste et le posa, calmement, sur la tempe de Wilfried.

-Voilà qui te donnera une motivation supplémentaire !

Le matelot n'en menait pas large. Néanmoins la peur lui donnant des ailes, il y mit tout son cœur en prenant une voix mielleuse de marchand de tapis.


-Comme vous l'a expliqué sa "saigneurerie", une opportunité s'offre à nous ! Il y a de ça trois jours, notre regretté quartier-maitre que vous connaissiez tous, le gros fritz, s'est rendu dans la petite ville de Grunburg. Il y passait de temps à autres pour obtenir des informations sur les prochains arrivages de marchandise, informations nécessaires... à notre activité. Et bien, il a appris qu'un évènement incroyable c'était déroulé dans la ville de Mordheim... Une comête ! une comête à deux queues flamboyante s'est abattu sur la cité et l'a réduit à l'état de champs de ruine. Ce n'est pas tout ! il a entendu que Mordheim était désormais jonché d'une matière première dont la valeur est dix fois supérieur à l'or ! oui mes bons messieurs ! dix fois ! Il n'y a qu'a se baisser pour ramasser cette pierre magique et votre fortune est faite !

Wilfried tourna légèrement la tête vers son capitaine, l'arme toujours braqué sur sa tête. Il cru comprendre, qu'il fallait en ajouter une couche et reprit :

-Selon Fritz, avec qui j'ai pu m'entretenir avant sa disparition, cette entreprise n'est pas sans dan..

BANG ! BANG !

Le double coup partit. et le corps de Wilfried tomba mollement sur le sol, avec le crane doublement perforé.

-Quel dommage, bien trop sensible cette gâchette ! ce n'était pourtant pas un mauvais bougre, nous le regretterons !

plusieurs matelots se précipitèrent pour débarrasser le corps et nettoyer le sang et bouts de cervelle qui salissait le plancher. L'assemblée tout entière se mit à se larmoyer de la disparition de l'être cher, jusqu'à se que le capitaine Von Grüder prenne à nouveau la parole.

-Bon, pour en revenir à notre projet. le plan est sûr et sans danger, là bas il n'y a que de la bonne pierre magique qui nous rendra riche à millions ! procédons à la votation populaire ! qui veux me suivre ?

Sa question superfétatoire fut accueillit par des hourras unanimes.

-C'est donc décidé, dès demain matin nous lèveront l'ancre et remontrons le Reik, puis le Stir jusqu'au abord de la cité de Mordheim. Pendant le trajet, je réfléchirait à la constitution d'un corps expéditionnaire chargé d'explorer la cité et de repérer les différentes richesses captables. Par ailleurs, je prendrais moi-même la tête de l'expédition.

Un frémissement parcourut l'assemblée des hommes libres. le capitaine en personne ? c'était incroyable ! tous les matelos se regardaient interloqués par la nouvelle ! il était de notoriété publique que le Kapitän souffrait d'un mal très rare, le mal de terre.

Walstein Von Grüder, était pensif. Il s'en était fallu de peu pour que ses hommes n'apprennent, avant l'heure, les insidieuses rumeurs qui couraient sur la ville et oui, il devait prendre part en personne à l'expédition, apparemment il y avait bien plus précieux que de la maudite pierre magique à récupérer et il ne pouvait faire suffisamment confiance à ses subordonnés...
Quand au corps expéditionnaire, il en avait déjà établit la liste. il prendrait bien évidemment son second, Ghertnau, une brute qui se battait généralement avec une gigantesque gaffe, une rame qu'il maniait à deux mains. Sa vigie, Hermann dit "l'as du pistolet" qui avait des réflexes incroyable et qui était agile comme un chat. Ludwigg, son maitre-artilleur, seul homme capable de manier correctement sa dernière acquisition, " le canon portatif a mitraille". Enfin trois ou quatre matelots triés sur le volet qui complèteraient la troupe, chacun armé d'un sabre et d'une paire de pistolets.

La nuit perdu dans la brume, l'humeur était des plus festive. la boisson coulait à flot, tous l'équipage insouciant guinchait sur le pont au son de l'accordéon, du violon et autres fifrelins. L'aventure ne faisait que commencer pour l'équipage du Schwarz Pfäler.
Modifié en dernier par Piotr Andreïevitch le 24 nov. 2015, 09:05, modifié 2 fois.
Piotr Andreïevitch, Voie du chasseur
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[MJ] XVI
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Re: [Concours/Walstein Von Grüder]

Message par [MJ] XVI »

Un capitaine fou furieux ira bien avec la destination.
le texte est parfaitement conforme aux demandes de présentation.
gardez en tête que l'objectif de "l'aventure" est de mettre la main sur la couronne du comte.

l'équipage du Schwarz Pfäler reçoit un potentiel de 2D6

puisse ces marins d'eaux douces trouver la richesse.

-- 06 Nov 2015, 21:50 --

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Les théologiens s'affrontent souvent pour savoir à quel calendrier se réfèrent les prophéties, il est donc difficile de savoir si celle de Niklaus le fou était précise, mais en cet hiver de l'année 2010, la terre trembla à Mordheim. Les secousses sismiques n'étaient pas rares dans la cité des damnés, mais cette nuit-là, la puissance ressentie était exceptionnelle, un impressionnant nuage de cendre se mêla à l'atmosphère déjà chargé de la ville, se propageant sur les faubourgs et les hameaux des alentours. Cette poussière, éclairait par les incendies surnaturels de l'agglomération, prit une teinte ardente et dans son épaisseur des silhouettes tournoyantes se détachèrent. Un son de trompe succéda aux grondements et toutes les abominations des rues hululèrent en réponse. Dans le ciel, le ballet des apparitions s'harmonisa avec la musique et pris un rythme effréné. Avec une joie malsaine d'autres créatures se joignirent aux farandoles et autres cercles, pour que finalement dans une grande répétition de la nuit du jugement dansent ensemble morts, démons, bêtes et hommes. Au paroxysme de cette virevolte impie, le sol trembla de nouveau, brouillant puis dissipant l'image. Seules les trompes résonnaient encore. Un splendide hôtel particulier apparu dans le brouillard incandescent, à l'intérieur une cour décomposée de fêtard bariolés entouré un monarque, le front pourrissant ceint d'une couronne miroitante. Un puissant craquement se fit entendre et de très nombreuses pierres ou structures de la cité s'élevèrent lentement dans les airs, voletèrent au grès de vents imaginaires, avant de brutalement s'effondrer et se ré-enchâsser au sol.

En une nuit les quelques cartes tracées par les explorateurs devinrent obsolètes, déformant les distances et les perspectives la rue des marchands s'intercala entre les docks et les quartiers nobles, elle réapparue aussi inexplicablement qu'elle avait disparu, encore toute décoré pour la fête fatale, mais l'impact de la comète n'avait pas épargné ses très nombreux occupants. Changés, Vides, enragés et obéissants à l'homme qui les avaient sacrifiés pour échapper à la colère des dieux, les anciens débauchés sortirent de leurs stases pour bousculer le rapport de force dans les rues. A leur tête, l'enveloppe qui avait contenu l'âme du comte d'Ostermark procédant les symboles du vieux pouvoir revendiqua son ancien titre.

Les très nombreux aventuriers qui peuplaient les faubourgs, tentèrent leurs chances dès le surlendemain, une fois la poussière retombées. Les cartes avaient été rebattues, la fortune souriraient à qui serait assez fort ou rusé pour l'arracher à des mains chancelante.


Tour un (Jusqu’au 21 Novembre) : première exploration dans la ville après la réapparition de la prospère rue des marchands
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Piotr Andreïevitch
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Re: [Concours/Walstein Von Grüder]

Message par Piotr Andreïevitch »

Lorsque le capitaine était à terre, sujet au mal de terre, il se faisait aider par un marin qui se prénommait Heinrich mais que tout le monde appelait par son surnom « Deux Pommes » du fait de son nanisme. Ce marin était d’une importance vitale, il était la « béquille » de son capitaine. Ce nabot lui permettait de marcher à une allure normale, de plus il avait plusieurs paires de pistolet qu'il s'employait à recharger en continue lors des combats. De ce fait le capitaine tirait à sa guise, de sa seule et unique main. A terre, Deux pommes et son maitre ne formait qu’un, l’un sans l’autre aurait été un handicap pour tout le groupe, mais ensemble ils formaient un duo redoutable.

-Une, deux, une, deux. Du nerf, demi-portions, l’or et la gloire nous attendent ! plus vite, ventre saint gris et que je ne t'entende pas moufter sinon je t'abats !

Le capitaine était d’humeur bravache, cela faisait déjà plusieurs heure qu’ils arpentaient la ville maudite depuis les quais et la troupe continuait lentement sa progression. Les alentours semblaient sortir tout droit d'un cauchemar. Partout des maisons éventrées, des ruelles étroites sentant le souffre, des murs noircis par les flammes et divers animaux cloués à même les portes des battisses. Au dessus d'eux, un nuage de poussière masquait continuellement la lumière du jour et une odeur de pourriture agressait leurs douces narines. Ici et là, il faisait la rencontre d'âme en peine, des hommes et femmes qui avait perdu la raison, vêtu de lambeaux et qui grattaient le sol de leurs ongles noires.

Cependant, l’atmosphère de fin du monde n’entamait en rien l’esprit d’aventure de la valeureuse petite troupe. L’appât du gain, la soif de l’or était le meilleur des remèdes à toutes les peurs. Le capitaine le savait et était passé maître dans l’art de faire miroiter monts et merveilles à ses sujets.

La veille, au moment de leur arrivé, posté sur le pont du Schwarz Pfäler, il avait entendu un sourd grondement, émaner du cœur de la ville, accompagné de vibrations d’une telle ampleur que l’eau du Stir s’était mue en vagues déchaînées se brisant sur la coque du navire. plusieurs hommes étaient passé par dessus le bastingage, et curieusement aucun n'était réapparu à la surface de l'eau. Le ressac des vague avaient manqué de les faire s'échouer contre les carcasse de navires à l'abandon. Mais grâce aux chaloupes faisant office de guide et à un savant système de cordage, ils avaient finalement pu amarrer le trois-mats au quai.

Après que le corps expéditionnaire eu mis pied à terre, ils avaient appris par des ivrogne qui trainaient sur les docks, qu’un quartier tout entier s’était métamorphosé sous leurs yeux. Les bâtiments avaient, selon leur dire, changé d’emplacement, telles de gigantesques pièces d’échiquier déplacé par une force invisible. Ils comprirent, au bout du compte que le quartier marchand qui avait disparu au moment de la catastrophe, avait...POUF ! subitement réapparu. Les hommes avaient bien rit de cette histoire, et d’allégresse avaient fait passer les pauvres bougres de vie à trépas.

le lendemain de cet épisode, le corps expéditionnaire, représenté par son capitaine, avait décidé d'une seule voix qu'il fallait y aller, la curiosité taraudait leur esprits déviants. C’était assurément là, à n'en point douter, qu’il y aurait le plus de richesse à se procurer avait proclamé le Kapitän Von Grüder. Le vieux magouilleur n’était point innocent car c’était pour lui le point de départ à sa quête véritable, mettre la main sur la couronne du comte. Cette objectif secret était la justification de cette périlleuse expédition, tandis que la richesse accessible à tous en était le prétexte. Rien d'autre ne comptait, Il voulait mettre la main sur l'artefact. Le gros Fritz, en tant que porteur d'une telle nouvelle, en avait fait les frais. Il avait appris à ses dépends, qu'il n'était point aisé de nager avec les pieds et les poings liés. Le pauvre homme avait coulé tel une enclume. Walstein à l'annonce de l'apparition fabuleuse d'un nouveau quartier avait pensé que ce serait la destination la plus intéressante dans un premier temps. Nul doute que d'autres bandes attirées par le noble serre-tête s'y trouveraient. Alors, il serait grand temps de leur soutirer des informations, de gré ou de force.

-Hoy, gâchette facile ! ou va t'on ? j'en ai marre, j'en ai marre et quand j'en ai marre, je gaffle ! maugréa Gerthnau en exhibant son énorme rame sur laquelle était gravé un cœur transpercé d'une flèche.

-Haha, tout doux grand dadet ! Nous ne somme plus bien loin. Heureusement que j'ai pris la peine de noter la direction pour rejoindre le quartier en question, regarde moi ce magnifique plan ! répondit dans un rire sardonique, Hermann.

Il montrait à la petite troupe un lambeau de peau humaine percé de différents trous. Les autres se regardaient bêtement sans comprendre. En quoi un bout de peau avait-il une quelconque utilité pour retrouver son chemin ?
Devant tant de vivacité d'esprit, la vigie fit la moue et se résolue à leur expliquer. Il intima l'ordre de ne pas bouger aux matelot le plus proche, puis il étendit le bout de peau sur le dos de "l'homme-lutrin". Miracle ! tout s’éclaircissait soudainement pour l'assemblée. Ils voyaient apparaitre un grossier plan allant des docks jusqu'au quartier marchand. les grosses découpe représentait les bâtiment principaux et une fine ligne poinçonnée, indiquait la direction a suivre. cette carte était l’œuvre d'un dément. L'homme n'avait pas perdu une miette du discours des ivrognes. tout était resté gravé dans...la peau humaine.


-Magnifique, n'est-ce pas ? je l'ai traité avec des onguents pour le protéger de la putréfaction, ça me fera un petit souvenir, de retour a bord ! l'homme sadique reprit prestement son ouvrage en affichant un sourire béat.

Quel présence d'esprit, pensa Walstein. Comme il était fier de ses "enfants". Ghertnau avait une force capable d’assommer une vache d'un coup de poing, Hermann avait pour lui la vivacité d'esprit. L'un était d'une taille titanesque et se baladait torse nue avec une simple culotte taillé dans de la grosse toile, tandis que l'autre était fluet et arborait de superbes atours de couleurs chatoyantes. A eu deux, il formait la paire la plus grotesque qui lui avait été donné de voir.

le nabot a ses côté marchait à grand pas à ses côtés. quelle bénédiction que de l'avoir 'sous la main', il était juste à la bonne taille pour pouvoir s'accouder confortablement.


-Attention Deux pommes ! tu es entrain de ralentir ! Ne me fait pas faire ce que je ne veux pas te faire, ou il t'en cuira ! mis en garde Walstein.

Le stress était un bon moteur pour ses hommes, parfois il en usait sans raison. il pouvait se le permettre, c'était un moyen comme un autre de les maintenir à tout moment aux aguets.

Soudain, au détour d'un ruelle, l'as des pistolets, le roi de la balle de plomb s’arrêta et se retourna face au groupe.


-Nous y sommes, cher capitaine. quels sont vos ordres ?

Derrière lui des arcades en pierre richement décoré et des masures à encorbellement laissant apparaitre leur poutres apparentes émergeaient de la demi-obscurité. plusieurs échoppes désignés par leurs enseignes était visibles. Un sursaut d'excitation parcourut l'assemblée. Il était grand temps de découvrir les richesses que Mordheim cachait en son sein.


-Maitre-artilleur Ludwigg ?

-Je pourrais, par exemple, régler de 0.5 degré cet écrou pour avoir une meilleur dispersion des projectiles...oh ! oui capitaine ?

-J'aurais besoin de vos services, sécurisez-moi cet endroit sur le champs ! Ce sera notre base de replis !

Ludwigg s'affaira à installer son canon a mitraille portatif, aidé du matelot qu'il avait pris sous son aile. l'endroit à défendre était une petit place d'où ne partait que deux artères formant un coude. l'arme sur trépied avait un rayon d'action suffisamment large pour couvrir les deux allées. De plus la vue était plus ou moins dégagé. cet emplacement serait des plus aisé à protéger.

-Bon écoutez moi tous, mes soulards ! nous nous apprêtons à explorer ces lieux. Les règles sont les suivantes, toutes les prises doivent être rapporter au lieu de replis, faite moi confiance pour que le partage soit juste et équitable. Tout objet qui vous semble sortir de l'ordinaire, doit m'être présenté sur le champs. le premier qui tente d'escamoter quelque chose, prier pour lui car je lui mettrait du plomb dans la cervelle. Enfin si l'un d'entre vous, voit un mouvement suspect des autochtones ou autres individus, prévenez l'équipe et repliez vous.

le canon rutilant à multiples canons était désormais presque installé, juste derrière une barricade improvisée. bientôt il auraient de quoi recevoir n'importe quel ennemi. le servant en la personne de Ludwigg était le seul à pouvoir tourner la manivelle avec une telle régularité que l'arme ne s'enrayait pas. Cette homme était quasiment autiste, dans son monde. Pourtant sa précision digne d'un métronome, compensait largement son manque de jovialité et ses difficultés à faire corps avec le groupe. Walstein ne s'y était pas trompé, lui aussi était une 'perle rare'.

Chacun s’apprêtait à investir les différents bâtiments, concentrés sur leurs tâches. En cas de résistance il ne feraient pas de quartier.

-Schwartz Pfäler, en avant toute ! hurla le Kapitän
Piotr Andreïevitch, Voie du chasseur
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Re: [Concours/Walstein Von Grüder] les boyz du kapitän

Message par [MJ] XVI »

Tu avances plus que les autres et te prépares déjà pour l'affrontement du tour suivant. C'est d'accord.

Je trouve par contre un peu étrange que des ivrognes traînent sur les docks d'une ville non habité et remplie de monstre.
Même si je ne suis pas super fan de ta vision burlesque, j'aime bien certaine de tes tournures de phrase.

Ce texte te permet de piller un potentiel de 3D6, ce qui amène ton butin à un total de 5D6.
§§§§

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La fosse s'anima. De la douleur, la rage et la folie qui en saturait le fond, émergea brièvement une conscience malade. Un but obnubilant la motivait : s'emparer du symbole de souveraineté. Pâle reflet d'un objet tant convoité, mais inaccessible, il lui revenait de droit. Il était le maître et tous l'apprendraient.

Son esprit se tendit, s'extrayant avec peine hors de sa prison et toucha une statue difforme qui réagit violemment à ce contact, son corps de pierre rua comme sous l'effet d'une violente douleur. Les pages du codex chevillé à son dos s'animèrent, défilèrent pour s'arrêter au feuillet quarante-sept, le livre dégagea une forte odeur de soufre avant de s'embrasser sans se consumer. Les multiples visages de l'effigie minéral s'animèrent, se tordirent sous l'effet apparent d'un profond inconfort et une bouche sembla vouloir crier. Tous dans la physionomie de la créature évoquait un hurlement, mais aucun son sortait de son orifice, au contraire un lourd silence en sortit pour éteindre les bruits de la ville. L'énorme fragment de pierre magique qui animait l'abomination se consuma lentement en alimentant le sortilège.

La conscience démoniaque perdit de sa subsistance, s'effrita, mais parvient à se fragmenter. Les lambeaux échouèrent dans une dizaine de corps dont l'âme avait été chassée il y a bien longtemps. Les dernières parcelles de désir réveillèrent les entités enragées qui y étaient enfermées et subliminalement leurs donnèrent un but.

Poussant des hurlements silencieux et inaudibles malgré les pavés se brisant sous leurs sabots, onze possédés se ruèrent dans les rues pour accomplirent les souhaits de leur maître brisé.

Damnés, nul espoir. Même vos cris d'effrois vous sont volés.
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Tour 2: affrontement entre bande. Fin le 6 décembre

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