[Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

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[MJ] Loec
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[Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par [MJ] Loec »

Maximilian eut beaucoup de mal à ouvrir ses paupières qui semblaient avoir été collées avec de la glu tant elles lui paraissaient lourdes. Au prix d'un effort immense, il ouvrit les yeux. L'action fut instantanément accompagnée de vrilles de douleurs qui lui transpercèrent le crâne. C'était comme si un orchestre symphonique entier s'était installé dans sa tête pendant son sommeil. Le supplice dura quelques instants pendant lesquels le vieux mage n'eut d'autre choix que d'attendre.
Il était allongé sur ce qui semblait être un lit d'infirmerie. On l'avait recouvert sous un drap blanc immaculé qu'il entreprit rapidement de repousser. A sa droite, une petite table de bois clair soutenait divers tubes et flacons remplis de liquides aux couleurs variées.
Le reste de la petite pièce n'était guère plus décoré. Une dizaine de lits semblables au sien étaient alignés dans les quelques mètres carrés que l'espace accordait. Là où il y avait un peu de place, des étagères, blanches elles aussi, étaient soigneusement disposés en rangées parallèles.


Toc, toc On frappa à l'unique porte qui s'entrouvrit doucement.
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"Oh, vous êtes réveillé. Comment vous sentez-vous ?"
Un sourire timide vint agrémenter les paroles de la jeune femme qui entra doucement dans la pièce. "Heureusement, vous n'êtes pas blessé. On vous a trouvé évanoui à quelques mètres de l'académie. C'est un miracle que vous ayez pu vous en sortir à si bon compte."

La jeune femme apporta un bac d'eau fraiche et un tissu qu'elle humidifia avant de tapoter gentiment le front du vieil homme. Maximilian décida de se laisser faire. Même s'il avait deux fois l'âge d'être le père de sa jolie soignante, se faire dorloter n'était pas si désagréable de temps en temps.

"Vous pouvez vous reposer aussi longtemps que vous le souhaitez. Lorsque vous vous sentirez prêt, vous pourrez descendre dans le hall principal. Les toilettes sont au bout du couloir tout de suite en sortant. Il y a beaucoup d'autres chambres et d'autres pièces, essayez de ne pas vous perdre." La jeune femme fit alors mine de s'en aller, après avoir rangé le bac d'eau sur la petite table de chevet.
Oserez-vous vous aventurer dans les Bois sauvages de Loren ?

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Maximilian Seit von Klemburg
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par Maximilian Seit von Klemburg »

Je ne résiste pas à partager ce morceau !
Cet entêtant son de haut-bois qui montait. Ces vifs concerto de violon. Lutte effrénée entre le bois et le reste de l'orchestre. C'était le destin de la jeune Kathryn von Brabant dans la pièce, devant laquelle s'opposait sa famille, ses amis et son promis, car elle en aimait un autre. Ce dernier acte était vibrant, et culminait par le meurtre de la cantatrice et par la révélation que le beau prince qu'elle aimait était suffisamment haut-placé pour les faire tous exécuter. Ainsi finissait le spectacle musical. Bien entendu c'était une critique des mariages arrangés et du style de vie nobiliaire. Néanmoins, le compositeur était assez talentueux pour ne pas se laisser aller à la tragédie macabre et sanglante comme l'on en faisait si souvent ces derniers temps à la capitale. Non, il y avait quelques éclairs de génie, des passages drôles et sarcastiques, qui faisait mouche. Maximilian était déjà allé à l'une de ces représentations à Altdorf, et il avait déjà apprécié le piquant et l'absurdité de certains passages de Kathryn von Brabant. Il avait pensé à sa vieille amie de Middenheim, Hertha Cröne, une juriste qui avait quelques liens à la cour du Graf Todbringer. Après quelques échanges épistolaires, ils avaient convenu d'aller voir la pièce ensemble... et pourquoi pas de passer quelque temps ensuite dans les froides rues de Middenheim? L'âge avait malheureusement émoussé les attraits physiques de Hertha, mais avait également acéré son esprit, ce qui rendait toujours sa conversation agréable et capable d'aller vers d'angles nouveaux.

Ainsi, ils s'étaient retrouvé dans l'un des cafés middenheimer, où ils avaient partagé un délicieux thé chaud importé d'Inja, en se remémorant le bon vieux temps. Cette époque où Max-Seitlitz accompagnait son apprenti dans les cavernes tortueuses de Middenheim. Puis ils étaient allés à la Kaiser Musikakademie pour y passer la soirée. Les lumières étaient tombées et le premier acte avait commencé. Du reste, le vieux mage n'en était pas sûr. Sa mémoire lui jouait des tours. Confondait-il ses souvenirs d'Altdorf et de Middenheim?
Il avait fini par se retrouver ici, dans une sorte d'infirmerie... où il était le seul patient. Il essayait de convoquer sa mémoire, mais celle-ci restait définitivement dans d'obscurs et lointains recoins de son esprit. Il n'eut pas le temps de réfléchir que déjà l'on frappait à la porte, et qu'une ravissante jeune femme entrait délicatement dans la pièce. Il se dégageait d'elle une grande sérénité, en même temps qu'une énergie propre à la jeunesse qui faisait déjà se sentir Maximilian mieux. Dans un soupir qu'il se voulu le plus audible possible, il dit :

"Ah ! Si c'est à celà que ressemble les gardiennes du royaume de Shallya, qu'heureux d'être mort je serais !". Il se força à sourire, mais s'il ne savait pas si la nouvelle venue l'avait entendu. Quoiqu'il en soit, elle était parti chercher un linge propre et de l'eau clair et s'était ensuite rapprochée à nouveau du vieillard, passant le linge humide sur son front.

"Et bien, il semblerait que je sois plutôt coriace!" Il referma les yeux, appréciant simplement le moment. Ce n'était pas grand chose, mais ces mains douces qui passaient sur son visage lui redonnait de l'énergie, de la jeunesse.

Mais, ma douce amie, pouvez-vous bien m'expliquer ma présence en ces lieux? Je crains malheureusement ne pas me souvenir des événements d'hier au soir... Étiez-vous également à la représentation de Kathryn von Brabant? Cela fera absolument de vous une jeune femme pleine de goût!

Mais la jeune femme était déjà repartie, essorant le linge dans le bac d'eau juste à côté du lit de Maximilian-Seitlitz. Après quelques hâtives indications, elle se redirigea vers la porte. Avant qu'elle puisse quitter la pièce, le mage lui fit un dernier appel.

Ma chère, je vous en prie, pourriez-vous fermer la fenêtre? Je ressens comme un grand courant d'air froid qui me gèle les orteils! Puis-je avoir l'audace de vous demander de m'aider encore ?

Bien sûr, ce courant d'air ne venait pas de la fenêtre. Mais les draps qui se soulevaient doucement sur les lits non loin et l'eau du bac qui formait encore des ridules en donnait une bonne illusion. Même si le sorcier ne pouvait pas se l'expliquer, il se savait en permanence entouré de légers vents qui faisait trembler les objets, s'envoler les parchemins... et à l'occasion, soulever les robes de ravissantes jeunes filles. Mais l'objectif de Maximilian était ailleurs. Il s'agissait pour lui de déterminer si sa soignante était versée dans les connaissances magiques et si elle pouvait reconnaître ce genre de manifestations aethyriques. Dans le même temps, il essaya de recouvrir à son don de "double-vue" pour se donner un indice de sa position et des éventuels individus présents.
Il attendrait ensuite sûrement que la jeune femme soit partie pour se diriger vers les cabinets. Il ne tenait pas à ce qu'un si innocent enfant s'imagine un vieillard sur le trône!
Du coup, je tente sens de la magie avec conscience de la magie, pour voir de quoi il en retourne
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Arme : Épée bénie

Empruntes occultes :
1- Zéphyr : Une légère brise tourbillonne en permanence autour de vous, faisant voltiger les papiers et la poussière, et produisant d'autres effets mineurs du même acabit.

Compétences :
Alphabétisation
Sens de la magie
Conscience de la magie
Incantation (Cieux)
Maîtrise de l'aethyr (1)
Divination
Astronomie
Connaissance des Démons
Langue Hermétique (magickane)
Science
Contrôle de la Magie

Sorts :

Sorts primaires :
Vérité
Bouclier de pluie
Charisme surnaturel
Verrou Magique
Ouverture Magique
Armure Magique

Sorts mineurs des Cieux :
Mur invisible
Regain de fortune
Langage de oiseaux
Lentille céleste
Présage

Sorts moyens des Cieux :
Eclair
Souffle protecteur
Étouffement
Malédiction du vent

Sorts supérieurs des Cieux :
Forme astrale
Aile céleste
Déluge d'éclairs
Contrôle météorologique

Sorts majeurs des Cieux :
Tornade
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[MJ] Loec
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par [MJ] Loec »

Test de sens de la magie :
Facile, bonus de +2

Obtenu -> 15-2 = 13 (réussite).
Il ne fallut pas longtemps à Maximilian pour déterminer que quelque chose n'allait pas. Il ne pouvait pas vraiment affirmer quoi, mais son sens aethyrique le titillait. Une impression de malaise peut-être, ou bien un léger pressentiment. Quelque chose se tramait, et il ne savait pas quoi.
Test de conscience de la magie :

Obtenu -> 20 (échec critique).
Pourtant, il n'obtint rien de plus en se concentrant. Au contraire, c'est comme si son intuition avait disparu. Il ne parvint même pas à déterminer si la jolie infirmière était au courant de ses pouvoirs. Pas plus qu'il n'en apprit sur la géographie de ce lieu ou des gens qui s'y trouvaient. Cela frustra le vieux magister. Comment pouvait-il savoir quoi faire s'il ne savait même pas dans quelle situation il était.
Test de mémoire (sous l'INT) :
Difficile, malus de +1

Obtenu -> 15+1= 16 (échec).
Non, décidément il n'arrivait à se souvenir de rien. Peut-être devenait-il sénile ?! L'idée l'amusa autant qu'elle l'effraya et il entreprit rapidement de la chasser de son esprit pour se reconcentrer sur la jeune femme qui était en train de le regarder d'un air perplexe.

"Mais... la fenêtre et déjà fermée."

La jeune femme semblait se sentir vraiment gênée à l'idée de ne pas pouvoir aider son "patient". Dans ses mains, elle triturait machinalement son bout de tissu humide.

"Je ne sais pas vraiment si je peux vous aider. Je ne sais pas qui est Frau Kathryn von Brabant, mais je doute que cela ce soit passé hier soir. Depuis la catastrophe, personne ne sort au dehors... J'ai entendu des rumeurs sur d'autres groupes de survivants qui se seraient réfugiés dans les temples de la ville. Nous n'avons jamais eu confirmation. Le directeur Eberhardt Geiger fait ce qu'il peut, mais nous n'avons pas beaucoup de soldats ici. Envoyer des expéditions nous mettrait tous en danger."

Devant l'air interloqué du magister, la jeune femme s'arrêta et baissa la tête, encore plus gênée.

"Ecoutez, je ne suis qu'une simple joueuse de luth. Je ne peux pas vous être plus utile. Si vous voulez des précisions, allez voir le directeur. Il est sûrement en train de discuter de ce que nous devons faire dans l'auditorium. Je vais le prévenir que vous êtes réveillé."

Sur ces mots, la petit joueuse de luth quitta prestement la salle, laissant Maximilian seul. Le sorcier céleste attendit quelques instants afin d'être sûre qu'elle soit partie puis se leva. Il sortit à son tour de ce semblant d'infirmerie et se retrouva dans le couloir que lui avait indiqué l'infirmière-musicienne. A sa gauche, un escalier descendait. Sur une petite pancarte placardée au mur, on pouvait lire "vers l'auditorium, vers le Hall, vers les salles 1.00 à 1.90".
A sa droite, le couloir continuait. L'indication qui se situait de ce côté indiquait les salles 2.00 à 2.90. et les toilettes. Maximilian partit donc dans cette direction. Il passa devant deux intersections et un bon nombre de portes fermées avant d'arriver devant celle qui indiquait les lieux d'aisance. Il se réjouit que le bâtiment en soit doté, ce qui n'était pas le cas partout dans l'Empire, puis il rentra.
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Maximilian Seit von Klemburg
PJ
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par Maximilian Seit von Klemburg »

Quelque chose ne tournait pas rond ici, Maximilian-Seitlitz en était persuadé. Il n'aurait pas su expliquer précisément, ni même rationnellement quoi. Son troisième oeil tenter de l'avertir de quelque chose, mais le vieillard devait encore se remettre de son choc. Par quoi avait-il était, d'ailleurs ? D'aussi loin que ses souvenirs remontaient, c'était dans l'auditorium de Middenheim avec son amie Hertha... mais après ? Plus rien. Il tenta de repousser un peu plus loin la zone d'ombre qui encombrait ses souvenirs, sans succès. Depuis combien de temps était-il ici ? Apparemment depuis un certains temps, au vu de l'expression de soulagement de la jeune femme lorsqu'elle l'avait vu éveillé. Le magister finit enfin par lever les bras, qui lui pesaient terriblement. La fatigue sûrement, et le fait de les avoir eu gardé près du corps pendant son 'sommeil'. Les gardant en l'air afin d'en réactiver la circulation sanguine, il débarrassa ses yeux des croûtes jaunâtres qui les avaient entourés. Il se redressa avec lenteur et difficulté, s'adossant contre le dossier de son lit de fer, observant la pièce autour de lui tout en écoutant distraitement ce que son aide lui disait. Au vu du revêtement boisé - quoique poussiéreux - et des étuis de cuir qui s'entassaient contre une porte à l'autre extrémité de la pièce, cette salle devait servir d'auditorium. Elle avait été changée en hôpital de fortune, des lits de toutes sortes répartis à intervalles réguliers. Vide, exception faîte du vieux mage et de sa sauveuse encore anonyme.

La catastrophe ? Des réfugiés ? Qu’avait-il bien pu se passer ici ? Max-Seitlitz n’était pas sûr de comprendre, ou de vouloir comprendre. Comment la fière cité du Loup Blanc, protégée par ses féroces chevaliers et ses souterrains qui donnaient l’avantage aux défenseurs avait-elle pu être envahie ? S’il elle l’avait été… Peut-être tout cela n’était-ce qu’une vaste plaisanterie aux dépends du vieux Magister. Quoiqu’il en soit, il semblait que la jeune femme n’en savait pas plus, et que si Maximilian voulait connaître le fin mot de l’histoire, il lui fallait s’enquérir auprès de Herr Geiger, le directeur de l’établissement. Avant qu’il ait pu rassembler ses idées pour poser des questions plus avant, la musicienne était déjà partie. Bien, il ne restait plus qu’au fils Von Klemburg qu’à aller voir cet ‘Eberhardt’. Il écouta les pas de la jeune femme s’éloigner puis s’étouffer dans les escaliers avant de se lever. Il fit quelque pas dans la pièce, sentant douloureusement toutes ses articulations craquer et gémir à mesure qu’elles étaient de nouveau sollicitées. Bien, d’autres besoins l’attendaient avant qu’il fût prêt à rencontrer Eberhardt. Boitillant jusqu’à la porte, il se retrouva dans un couloir tout aussi désespérément vide. Encore quelque chose d’étrange. Chaque jour, des centaines d’étudiants, de professeurs, d’auteurs et de musiciens de passage devaient naviguer entre ces murs. Et là, personne… quelque chose ne tournait décidément pas rond.
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S’aidant des divers indicateurs et des paroles de sa sauveuses, il parvint à trouver les cabinets. Par Ulric ! Il espérait que personne ne viendrait par ici après lui ! L’ironie de la situation le fit sourire. Le silence et la plaisante sérénité du moment facilitaient sa réflexion. Bien. La soirée avec Hertha. Le délicieux thé chaud au Café. Puis le voyage en calèche jusqu’à la Musikakademie. La représentation de l’opéra Kathryn von Brabant, le rondo du retour de son promis de la croisade contre les féroces Arabiens. Puis l’entracte, et… rien. Hum. Pouvait-il s’agir d’une plaisanterie ? Il n’avait pas réellement pu sonder l’esprit de la première personne qu’il avait vu depuis son réveil. Et il se sentait fatigué. Plus encore qu’auparavant, son âge pesait comme une enclume sur son corps. Finissant ses ablutions, il se leva, empli d’une vigueur nouvelle. Oui, il allait dire à ce directeur que la plaisanterie n’était pas drôle et qu’il avait d’autres obligations à Altdorf. Bientôt, il allait avoir à superviser l’observation du mouvement de Mannslieb, qui cacherait pendant quelques heures seulement le halo verdâtre de Morrslieb. Ce phénomène céleste n’arrivait qu’une fois tout les trois cents vingt sept années et ç’aurait été fâcheux pour Maximilian et sa hiérarchie si l’un des Magister du Collège n’était pas là pour assister à l’événement.

Ressortant des sanitaires, il descendit un à un les degrés du grand escalier, fermement cramponné à la rambarde. Arrivé en bas, il se guida de nouveau grâce aux panonceaux cloués au mur, et les suivit jusqu’aux double portes affichées d’un grand écriteau Auditorium. Reprenant son souffle, il poussa les battants de bois, déterminé à enfin recevoir des réponses à ses questions…
N’hésite pas à jouer un peu mon perso pour faire avancer le schmilblick ;)
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[MJ] Loec
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par [MJ] Loec »

Caprice de Ghyran : Le vent de la vie se lève et prédominera sur les autres pendant une semaine (IRL). Durant cette période, tous les sorts de la vie bénéficient d'un bonus de +1 au lancement. Tous les morts-vivants sont affaiblis de 10 PVs.
L'auditorium était à la hauteur de la réputation de l'académie. Des centaines de sièges doublés de velours rouge bordeaux s'organisaient en arc de cercle autour d'une scène longue de plusieurs dizaines de mètres. Des gradins en hauteur venaient augmenter la capacité de l'endroit. Si l'on comptait tous les sièges disponibles, on pouvait sûrement loger sept-cent ou huit-cent personnes. Les architectes avaient conçu l'espace afin d'améliorer son acoustique au maximum si bien qu'au fond des gradins on pouvait entendre ce que disaient les personnes sur scène comme s'ils eut été à côté.
Sans nul doute, l'auditorium brillait par sa majesté. C'était peut-être le plus grand et le plus beau de l'Empire après celui d'Altdorf.

Au centre de la scène principale, plusieurs tables et des chaises avaient été installées. Elles étaient couvertes de parchemins divers, de livres et de matériel d'écriture. Une vingtaine de personnes circulait entre elles pour former un ballet humain étrangement artistique. Ce n'était pourtant pas une représentation. Les sièges du public étaient vides, et les hommes affichaient un air bien trop sérieux pour prêter à confusion.
Chacun chuchotait, comme s'il n'avait pas voulu qu'on l'entende. Il y a avait pêle-mêle des soldats, des musiciens et même de simples civils. Il avaient l'air de discuter de choses bien sérieuses et chacun était concentré sur sa tâche. Au milieu du petit groupe, Maximilian remarqua sa gentille musicienne et lui fit signe. Elle le lui rendit et lui indiqua qu'il pouvait s'avancer.


"J'espère que vous vous sentez mieux." dit-elle en souriant. "Je vous présente donc Herr Directeur Eberhardt Geiger, haut-joueur de viole et, bien entendu, directeur de l'académie impériale de musique de Middenheim. Il supervise les opérations et l'organisation de l'académie. Les gens qui vous voyez ici sont des volontaires qui souhaitent aider. Le reste des réfugiés est dispersé un peu partout dans l'académie. La majorité doit se trouver dans les cuisines."

"Enchanté. Ravi de vous connaître. Silvia m'a parlé de vous."
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Un vieil homme à la barbe fournie sortit de derrière Silvia. Il n'était pas très grand et était même un tout petit peu plus petit que Maximilian. A vrai dire, il n'était pas très impressionnant pour un homme de sa position. Il ne dégageait pas cette aura d'autorité et de puissance que l'on pouvait trouver chez les élites et les puissants du monde. Au contraire, il semblait timide, presque introverti. Il parlait d'une voie douce et posée.

"Je crois comprendre que vous ne vous souvenez pas de grand chose. Je dois vous avouer que tout s'est passé très vite, et que j'ai moi même du mal à comprendre tous les tenants et les aboutissements de notre situation.
Une tempête d'humeurs aethyriques a brusquement éclaté au dessus de la cité. Était-ce hier ou il y a des années ? Je ne sais pas. Mais ce fut le début du règne de la terreur. Les démons, les morts-vivants et d'autres créatures innommables ont envahi les rues en un rien de temps. Les armées du Graf se sont faites exterminées et la majorité de la population s'est faite massacrée. Nous nous sommes clôturé dans l'académie avec un petit groupe de survivants. Ici, nous sommes totalement isolé du monde extérieur.

Certains murmurent que Middenheim a été maudite. Que nous avons définitivement basculé dans les royaumes du chaos ou dans une quelconque réalité parallèle. Je me fiche de savoir si c'est vrai ou non. Je souhaite simplement la survie du plus grand nombre de personnes. Nous avons eut la confirmation qu'un groupe de survivants s'était barricadé dans la guilde des alchimistes. Nous avons aussi eut des rumeurs de survivants dans le Middenpalaz.
Peut-être que d'autres ont survécu dans d'autres endroits de Middenheim. Il faudrait que nous puissions les contacter, mais nous sommes trop peu nombreux ici, et nous manquons d'armes et de guerriers... Nous ne sommes qu'un pauvre groupe de musiciens."


Le directeur plissait les yeux lorsqu'il parlait et Maximilian crut même le voir trembler un instant. Manifestement, le vieil homme faisait ce qu'il pouvait pour s'en sortir, lui et son petit groupe, mais la pression était énorme. Le sorcier céleste lui-même avait du mal à assimiler toutes ces informations. Il ne s'était certainement pas attendu à se retrouver dans une situation de guerre apocalyptique. Mais que faisait-il donc là ?

"Vous aviez vos affaires avec vous lorsque nous vous avons trouvé."

Le directeur apporta un sac à dos de toile un peu usé. Il contenait plusieurs babioles que Maximilian utilisait lors de ses rituels comme un miroir ou une bobine de cuivre. Il y avait aussi une petite note dans une enveloppe de papier jauni et une carte de Middenheim !
Voilà qui allait être bien utile au magister ! Il entreprit ensuite d'ouvrir la lettre.
Maître-sorcier Maximilian Seit von Klemburg,

Vous trouverez dans ce sac les ingrédients que vous nous avez demandé. N'oubliez pas que votre mission est primordiale pour retrouver l'artefact du Sylmaril. Les autres académies d'Altdorf ont la prétention de revendiquer cet objet qui revient de droit au Collège céleste. Ils vont certainement envoyer des agents par un portail comme nous l'avons fait. Soyez sur vos gardes.
La lettre était signée par le Maître patriarche de l'ordre. Maximilian tombait des nues. Il avait été envoyé ici par le Grand gourou en personne ! Il en savait beaucoup plus désormais, mais il n'était pas plus avancé quant à la marche à suivre. Si l'on croyait les dires d'Eberhardt, les rues grouillaient de monstruosités. La tâche allait être ardue...
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Maximilian Seit von Klemburg
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par Maximilian Seit von Klemburg »

Alors qu'il entrait dans l'auditorium, Maximilian ressentit une étrange vibration passer dans le bâtiment, se faufilant dans les murs et grimpant jusqu'au toit du bâtiment, se libérant dans les mousses qui dévoraient les tuiles de l'académie de musique. Le vent de Ghyran soufflait en une puissante bourrasque qui malmenaient les énergies mortuaires fermement implantées ailleurs dans la cité.

La grande salle de spectacle était toujours aussi ambitieusement imposante. Des sièges débordaient de dizaines de balcons privés, et au coeur de la pièce des rangées de fauteuils richement décorés de velours bleus azur. Sa vacuité donnait une impression encore plus vivace d'écraser le visiteur, et l'absence des habituels bavardages rendaient la haute salle aussi animée qu'une nécropole. Il manquait les envolées des altos, le sifflement vif des flûtes et l'oppression des percussions. L'endroit paraissait bien trop irréel.
Clopinant le long de l'anneau extérieur de la pièce, le magister manquât de trébucher sur un individu qui profitait de la pénombre pour trouver un peu de repos, un manteau roulé en boule en guise d'oreiller. L'homme portait toutes les marques d'un manque de sommeil: de larges cerne bleutées s'étalaient sous des yeux rougis, desquels s'étiraient quelques rides bien trop précoces. Sa bouche restait désespérément scellée en une moue renfrognée. Levant les yeux à travers le vaste dôme de verre qui éclairait la scène, Max-Seitlitz vit que le ciel était d'un gris définitivement sinistre, et qu'il y avait bien trop de nuages rassemblés dans le ciel pour qu'il soit naturel. L'astronome qui dormait en lui en étant formel. Il finit la traversée de l'auditorium et s'arrêta devant la scène, qui était bien plus animée.

Des individus visiblement d'origines bien différentes papillonnaient autour de tables couvertes de papiers, de chandelles, de livres et de plumes. Mieux valait pour le mage des cieux qu'il ne s'approcha pas trop, au risque de réduire à néant l'ordonnancement des documents. Ailleurs, des soldats patrouillaient bien inutilement dans les couloirs latéraux et d'autres gens priaient en silence dans un coin. Il y avait même un halfling jugé sur un tabouret qui faisait tourner d'un air las une louche de bois dans une marmite contenant décidément trop peu de soupes pour tous les gens ici. Il n'y avait bien que lors de situation telles que celles-ci que les hommes oubliaient leurs rôles sociaux et redevenaient des hommes, prêt à tout pour résister et faire survivre leur prochain. Bien que la situation n'était pas la plus enviable, Maximilian ne put s'empêcher de sourire. Il remarqua celle qui s'était occupée de lui et lui fit un léger signe de la main, qu'elle lui rendit, avant de venir jusqu'à lui. Bien qu'elle lui enjoignit de rejoindre le centre de la pièce, il ne fallut pas plus d'un pas au mage pour que les flammes des bougies se mirent à frémir. Un sourire contrit à la jeune femme voulait lui indiquer qu'il ne pouvait décidément civilement pas s'avancer plus avant. Mais avant qu'aucune parole ne soit échangée, un homme de petite taille s'approchait. Très humblement, celle qui se révéla se nommer Silvia présenta le directeur de l'académie, Herr Geiger et confirma d'un large mouvement de la main ce que Maximilian savait déjà: il s'agissait bien de réfugiés.

Rien ne se dégageait vraiment du petit homme barbu et dégarni qui apparu. Il avait le regard légèrement fuyant et ses lèvres disparaissaient presque dans sa barbe broussailleuse. Si la jeune luthière ne l'avait pas présenté, Max-Seitlitz aurait pu le prendre pour un autre réfugié anonyme. Néanmoins, malgré cet aspect peu avenant, il avait eu les épaules d'organiser une défense et accueillir les réfugiés face à quoi que ce soit qui pouvait rôder dehors. Ils eurent un bref contact oculaire avant qu'Eberhardt ne détourne le regard vers la droite, prenant la parole d'une voix calme et sereine. Il raconta au magister tout ce qu'il s'était passé. Ce qui aurait pu passer pour le baratin des pires flagellants prenait chez cet homme le visage le plus pur de la vérité. Bien que Maximilian restât un temps sceptique, il décida que ce qui était dit était vrai, et donner de parfaites explications à tout ce que le Mage avait ressenti jusqu'alors. Alors qu'Eberhardt finissait son discours, il tendit un sac de cuir au mage céleste, lui indiquant qu'il s'agissait là des possessions qui leur étaient parvenu. L'ouvrant, le sorcier tombat sur un assortiment d'objets qui apparaîtraient vraisemblablement inutiles à quiconque n'étaient pas dans les secrets de son ordre. Mais il s'agissait de puissants catalyseurs qui l'aideraient sûrement à maîtriser les vents de magie tempétueux qui grondaient dehors. Il y avait aussi une enveloppe jaunie contenant un message dont la plume lui rappelait vaguement quelqu'un...

Le Sylmaril ? Il n'en avait pour ainsi dire jamais entendu parler. Il s'agissait vraisemblablement d'un objet magique très puissants, qui justifiait qu'une compagnie de mage en goguette et une cohorte démoniaque se soit déplacé pour mettre la main dessus. Après avoir lu plusieurs fois le message et s'être approprié chaque mot, il entreprit de le faire brûler. Mieux valait que personne ne sache la véritable raison de sa présence ici. Il avait déjà une moitié d'excuse, à condition que l'autre témoin - Hertha - se souvienne être venue avec lui à la représentation de Kathryn von Brabant. La dernière chose que contenait le sac était une carte de haute qualité de la Cité du Loup Blanc, un artefact qui s'avèrerait sûrement utile pour la suite. Bien. Il prit le temps de la réflexion.

Herr Geiger, voyez-moi sincèrement désolé de l'état de votre cité et de la fatalité qui s'est abattue sur nous tous. Si je peux vous aider d'une quelconque manière, faites-le moi savoir...
Mais dîtes-moi, pouvez-vous me dire où vous m'avez retrouvé et en quel jour? Etait-je seul lorsque vous m'avez sauvé? Quoiqu'il en soit, votre jeune dame Silvia est une personne formidable et un soutien sur lequel vous pourrez compter dans cette difficile situation.


Il serra gentiment le bras du petit homme, tentant de lui donner un peu d'énergie.

Me voilà totalement guéri, et je vivrais dans un grand regret si je n'étais capable de vous rendre la pareille.
J'ai dans l'idée de me rendre au Middelpalatz. Il me semble que ce soit le meilleur endroit pour vous trouver du secours et quelques vivres... Je leur ferai savoir que vous êtes ici et je ferai en sorte qu'ils vous envoient du secours. Il faudrait simplement que quelqu'un m'accompagne à l'étage...


Son objectif était avant tout d'avoir des informations plus précises de la part des officiels. Le Graf Boris Todbringer était un homme d'action, et il aurait sûrement cherché à en savoir plus, à estimer la menace. Bien que ces musiciens soient courageux, ils ne savaient pas réellement de quoi il en retournait et le magister finirait par tourner en rond dans un tel endroit si rien n'était prévu. Par ailleurs, cela lui permettrait de peut-être retrouver Hertha. Enfin, la bibliothèque du palais lui permettrait sûrement d'en apprendre plus sur la nature de ce Sylmaril. Et il serait plus en sécurité entouré des joueurs d'épées du Graf que de paisibles musiciens, non pas qu'il espérait qu'un malheur leur arrivasse. Il s'envolerait de l'étage et tenterait de rejoindre par la voie des airs le sommet de l'Ulricsberg. C'était vraisemblablement le chemin le plus rapide et le moins dangereux jusqu'à sa prochaine destination.

Il évalua le maître d'orchestre, attendant son assentiment. Mais c'était bien par convenance et politesse. Même si on l'empêchait de partir, il irait de lui-même.
Bon, je repars à l'étage, à la fenêtre, pour regarder un peu ce qui se passe. Normalement, je ne dois pas être très loin du Middenpalatz (en regardant la carte), et je le cherche du regard. Après, je me gave de sorts : Bouclier de pluie (s'il pleut), Regain de Fortune (compétence "Chance" pendant 4h, mineur), et surtout Ailes Célestes (Vole pendant MAG minutes (15) Cieux, supérieur).
Je prends mon temps pour être sûr de passer les Ailes et voler jusqu'au palais, en m'arrêtant éventuellement sur un toit en hauteur si le sort s'arrête entre temps. J'ai demandé quelqu'un pour qu'il ouvre, mais surtout ferme la fenêtre après que je me sois envolé. Si tu veux que j'édite mon RP pour montrer ça, dis-moi, ou alors je décris tout ça dans le suivant :) !
[secret=administrators, global_moderators]
FOR 8 | END 9 | HAB 10 | CHA 12 | INT 15 | INI 11 | ATT 10 | PAR 10 | TIR 10 | MAG 15 | NA 2 | PV 70

Arme : Épée bénie

Empruntes occultes :
1- Zéphyr : Une légère brise tourbillonne en permanence autour de vous, faisant voltiger les papiers et la poussière, et produisant d'autres effets mineurs du même acabit.

Compétences :
Alphabétisation
Sens de la magie
Conscience de la magie
Incantation (Cieux)
Maîtrise de l'aethyr (1)
Divination
Astronomie
Connaissance des Démons
Langue Hermétique (magickane)
Science
Contrôle de la Magie

Sorts :

Sorts primaires :
Vérité
Bouclier de pluie
Charisme surnaturel
Verrou Magique
Ouverture Magique
Armure Magique

Sorts mineurs des Cieux :
Mur invisible
Regain de fortune
Langage de oiseaux
Lentille céleste
Présage

Sorts moyens des Cieux :
Eclair
Souffle protecteur
Étouffement
Malédiction du vent

Sorts supérieurs des Cieux :
Forme astrale
Aile céleste
Déluge d'éclairs
Contrôle météorologique

Sorts majeurs des Cieux :
Tornade
[/secret]

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[MJ] Loec
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Re: [Académie impériale de musique] Maximilian von Klemburg

Message par [MJ] Loec »

Le directeur et Silvia étaient stupéfaits par les projets de Maximilian qui du leur expliquer qu'il était en réalité un Maître-sorcier de l'ordre céleste. Même une fois la nouvelle assimilée, les deux musiciens restèrent mitigés à propos de l'idée du magister. Mais ils savaient qu'ils n'avaient pas le choix, et qu'ils ne pourraient pas l'empêcher de mener ses plans à bien. A contrecœur, ils lui souhaitèrent bonne chance et lui firent promettre de revenir les prévenir s'il trouvait des survivants au Middenpalaz.
Silvia lui donna aussi une ration de fruits secs et de pain dans le cas où il devrait rester coincé plus longtemps que prévu dans les ruelles de la cité.
Maximilian gagne : ration de fruits secs/morceau de pain.
Une fois préparé, le sorcier se présenta à la fenêtre de son ancienne chambre. Il ne pleuvait pas et le temps semblait dégagé ce qui était une bonne nouvelle.
Maximilian lace Regain de fortune :

Obtenu -> 3 (réussite). Maximilian gagne la compétence Chance pendant 6 heures. Il pourra relancer (1) dès au choix durant cette période.
Maximilian lance Ailes céleste :

Obtenu -> 19 (échec).
Obtenu -> 2 (réussite). Maximilian pourra voler pendant 10+2+6 = 18 minutes.
Après quelques difficultés, il déploya les ailes aethyriques dont les mages d'azyr s'enorgueillissaient tellement et qui lui permettraient de s'envoler au dessus des toits. L'instant fut comique lorsque Maximilian peina pour passer à travers la fenêtre qui était manifestement trop étroite. Il réussit enfin à faire passer les derniers pans de sa toge avec l'aide de Silvia puis s'envola. L'infirmière, comme il lui avait demandé, n'oublia pas de fermer derrière lui.
Oserez-vous vous aventurer dans les Bois sauvages de Loren ?

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