[Secteur d'Ostwald] Nicodémus

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[MJ] Loec
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[Secteur d'Ostwald] Nicodémus

Message par [MJ] Loec »

Le moment était venu pour Nicodémus de prouver sa valeur aux yeux de son dieu. Comme 7 autres sorciers, il avait été parachuté dans cette Middenheim fantasmagorique. Nicodémus n'avait jamais visité la cité du loup blanc. Il avait à peine eut le temps de regarder une carte avant que l'ordre gris ne l'envoie en mission. Comme tous les autres, son objectif était de récupérer le Sylmaril, un artefact d'une puissance incommensurable dont l'emplacement avait pu être retrouvé grâce aux efforts combinés des plus grands magisters impériaux ainsi que d'une curieuse corrélation dans les vents aethyriques.
Bien entendu, Nicodémus n'y voyait là que l'influence de Tziinch et se fichait de ce que pouvait planifier les maîtres du pathétique ordre de sorcier qu'il avait infiltré.
Peu de temps avant les évènements, il avait eu une vision. Il rassemblerait les trois morceaux de l'artefact brisé, et il accéderait au stade supérieur de connaissance dont il avait tant rêvé. Son heure était venue...

Mais pour l'instant, il se trouvait dans une ruelle sombre comme l'on pouvait en trouver des milliers à travers Middenheim. Sur la terre poussiéreuse, divers déchets étaient éparpillés à intervalles réguliers. Ici un sceau de bois cassé faisait tristement face à une pile de trognons de pommes en décomposition. Là, un vieux pantalon troué marinait dans le fond d'une flaque d'eau trouble.

Le chemin était encadré de maisons miteuses aux volets délabrés. Étrangement, il n'y avait pas un bruit et aucune personne dans les rues.

Test de mémoire (sous l'INT) :

Obtenu -> 6 (réussite)
En cherchant dans ses souvenirs, il put déterminer sans trop de problèmes son emplacement approximatif. Il était dans le secteur d'Ostwald, c'est à dire le secteur sud de la ville. Bien sûr, la géographie avait sûrement un peu changé dans cette dimension parallèle créée par Tzeentch, mais c'était la seule information qu'il possédait.
S'il ne se trompait pas, la brasserie de la bière de dragon et le Mont de PIété Pfandlieher se trouvaient non loin. C'était sous doute une bonne idée de diriger ses pas vers l'un des deux. Même sous la lumière de la journée, il pouvait toujours faire de mauvaises rencontres.


-- 28 Avr 2015, 16:30 --
Caprice de Ghyran : Le vent de la vie se lève et prédominera sur les autres pendant une semaine (IRL). Durant cette période, tous les sorts de la vie bénéficient d'un bonus de +1 au lancement. Tous les morts-vivants sont affaiblis de 10 PVs.
Oserez-vous vous aventurer dans les Bois sauvages de Loren ?

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Nicodémus
PJ
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Re: [Secteur d'Ostwald] Nicodémus

Message par Nicodémus »

Tziintch avait eu la bonté de croire en Nicodémus lorsque tous lui avaient tourné le dos. Né dans une grande famille de 8 enfants, les moments où ses parents pourvoyaient à ses besoins affectifs étaient rares, et les instants où ils l'encourageaient encore plus. Privé de ses rêves dès son plus jeune age, il s'était habitué à n'être qu'un pantin de chair, pratique et facile à utiliser pour sa famille. Très tôt, il du apprendre à faire à manger pour tous, s'occuper de l'entretient de la maison et des animaux. Alors que les plus vieux de ses frères et sœurs étaient quand à eux traités comme des rois, se pavanant avec outrance, chantant quasiment leurs propres louages à qui voulait l'entendre. L'un était promu à un grand avenir dans la chevalerie, l'autre allait devenir un éminent médecin : un de ses sœurs était même promue à un compte électeur d'une province éloignée. Ils semblaient tous vivres dans leur propre petit monde, monde dans lequel la seule place qu'il restait à Nicodémus était celle de laquais. Son enfance ne fut pas heureuse, bien qu'elle ne fut pas non plus vraiment malheureuse. Comme tous les enfants de son age, il avait connu des joies et des peines, mais il n'avait encore jamais eu la chance de goûter à l'amour que procure une véritable famille.

Depuis qu'il était en âge de parler, il entendait régulièrement une voix dans sa tête. Au début, il pensait que c'était normal, que cela devait être sa conscience, et que tout le monde devait entendre ce genre de chose également. Puis il se rendit compte lorsqu'il avait sept ans, que ce n'était pas si commun que cela. Il cru ainsi à la folie, et que c'était pour cela que ses parents ne le regardaient pas. Mais la voix était si calme, si douce, si rassurante. Elle lui chantait une chanson les soirs d'orages, lorsqu'il n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle lui apprit même à lire et à écrire, alors que Nicodémus n'allait pas à l'école. Et elle lui révélait même les insidieux mensonges que ses parents n'hésitaient pas, selon elle, à lui cracher au visage pour pouvoir le contrôler. Cela prit quelques années pour que le jeune homme soit totalement sous la coupelle du Dieu du changement. Son nouveau père était dorénavant Tziintch, et ce dernier lui avait promis des monts et merveilles de puissance et de connaissances en échange de sa loyauté. Beaucoup de mortels le savent, ce dernier est de loin le plus généreux des quatre Dieu du chaos, mais tous ses cadeaux ont un prix.

Après que son village ait été brulé et rasé par le plus grande des hasard par une horde d'hommes-bêtes assoiffés de sang, Nicodémus, l'un des rares survivants, se trouvait par pure coïncidence loin de l'incident, avec plusieurs de ses petits camarades de l'époque, histoire de ne pas éveiller les soupçons. Et c'est ainsi que, des années plus tard, il était parvent à rejoindre le collège de la magie et à en devenir une des figures majeures. Il dut y attendre patiemment son heure sur les ordres de son maître, jusqu'à ce que le jour tant attendu soit enfin arrivé. Il devait à tout prix retrouver un artefact d'une puissance inimaginable avant sept autres sorciers pour pouvoir le remettre à son Dieu : où il aurait à l'arracher des mains de leur cadavres. Il ne lui faisait aucun doute qu'un tel combat de tournerait certainement pas en sa faveur, et que ses talents de mages étaient les plus qualifiés parmi les huit vents magiques à réussir de genre de mission. Il y vit l'oeuvre de son maître, et savoir qu'il avait déjà mis au point cette stratégie alors qu'il n'était encore qu'un enfant ne pouvait être que l'oeuvre de ce dernier. Il se mit ainsi à sourire, heureux d'être l'élu qu'il avait choisit pour cette périlleuse épreuve.

Plongé dans un monde fantasmagorique, Nicodémus eut quelque mal à se retrouver dans cette immense cité. Middenheim allait être le témoin de jeux sombres et macabres orchestrés d'une main de maître par un Dieu tout puissant, et le sorcier du chaos allait en être l'instrument principal. Il avait, avec le temps, réussi à gagner le respect et la confiance de l'ordre gris, et il comptait bien le leur faire payer cher. Plongé dans une ruelle aussi sombre que son cœur, l'instrument du destin avançait lentement, une grimace de dégout affichée au visage et due à un spectacle urbain bien peu ragoûtant. Des déchets étaient éparpillés ça et là, de la nourriture en décomposition jonchait sur ce qui aurait pu être un cadavre, mais était en réalité une poubelle. Cet endroit était aussi sale et dégoutant que ce qu'il était repoussant. Pourtant, ce qui attirait le plus l'attention de Nicodémus n'était pas la présence d'immondices, mais l'absence totale d'animation dans ce qui aurait du être une ville très animée.

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