[Kragrim, Johannes & Ragnar] Baraz Doh

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Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

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Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Je regarde le lâche fuir sous les quolibets de ses deux camarades. Inutile de le retenir, nous ne pourrons pas compter sur lui en cas de coup dur de toutes les manières. Félix et Max, en revanche, semblent être de bons gars sur qui compter.

Si nous avions eu le temps, j'aurais bien demandé à la fille de quelles créatures il s'agissait, de combien de bandits était constituée la bande et, également, si nous étions loin du campement des bandits. Mais le temps nous manque et il faut agir maintenant.

A l'abri des arbres, je sonde mes camarades du regard. Ils sont adossés aux troncs qui les protègent d'un tir. Ils ont peur, mais ils tiennent bon.
Restez-là, conseillé-je, si un bandit tente de passer, vous devrez l'en empêcher. Moi je vais me faire l'impudent qui a voulu nous occire.
Derrière, la caravane s'organise, plus rapidement que ce que je craignais. Je suis rassuré, notre maître de caravane semble savoir ce qu'il fait.

Nos regards se croisent avec le bandit. Un pauvre type tout ce qu'il y a de plus banal. Il est de l'autre camp. Mais il aurait pu faire parti des mercenaires. Ce n'est qu'un pauvre gars qui cherche à survivre dans ce monde cruel. Mais il est de l'autre camp. Donc, tant pis pour lui. Je me rue en avant alors qu'il dégaine et commence à fuir. Certes, je suis moins rapide que lui , mais la densité des sous-bois me servira, le ralentira et j'espère l'atteindre de mon arme avant qu'il ne soit hors de porté.

Demande d'un jet d'attaque

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Johannes La Flèche
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Hmmm, il y en a un dans ce groupe qui ressemble beaucoup à Kragrim: court sur pattes, plutôt bien armuré....mais....mais c'est Kragrim?! Mais quelle mouche l'avait piqué à celui-là? Etait-il devenu fou? Voulait-il mourir avant même d'avoir pu essayer d'atteindre les murs de la forteresse qu'il lui avait décrite avec tant de conviction? Il fallait faire quelque chose. Le renégat bretonnien s'était mis en tête de lui hurler, de lui crier qu'il fallait revenir vers le convoi pour éviter de se faire tirailler et massacrer dans les bois. Mais quand il vit son compagnon disparaître dans la lisière de la forêt, ses mots s'évanouirent dans sa gorge.

Peut-être ne connaissait-il pas vraiment Kragrim, mais du peu qu'il en avait vu, le hors-la-loi savait que si le nain faisait quelque chose, c'est qu'il avait de très bonnes raisons de le faire, il savait ce qu'il faisait. L'arrivée du soldat nerveux et d'une femme mal en point donna matière à penser pour Johannes. Le dawi s'était-il aventuré dans la lisière afin de retarder les brigands tout en donnant assez de temps au duo pour s'échapper de tout cela? Espérait-il que son action d'arrière-garde permette l'envoi de renforts sur sa position? Dans ce cas c'était peine perdue, Hyeronimus Delzerg étant en train d'organiser un dispositif défensif en profondeur, protégeant la caravane de toute attaque venant de la lisière, et toute personne sachant combattre y participait.
Le silence de plomb s'étant instauré sur tout le convoi, le bretonnien tira une flèche de son carquois et commença à encocher cette dernière à son arc, par mesure de précaution. Mais il était surtout concentré à essayer de deviner ce qui avait bien put motiver Kragrim à faire cette action désespérée, mais pourquoi? Pourquoi?

Et puis pourquoi tout le monde affichait une mine tendue à ce point tout autour de lui? Il paraissait évident aux yeux de Johannes que l'attaque tant redoutée sur le convoi n'aurait jamais lieu, il ne put s'empêcher de sourire du coin des lèvres. Décidément soit les gens étaient lents à comprendre, soit c'étaient vraiment des......
Il n'eut pas le temps d'aller au bout de sa réflexion qu'un cri venant de la lisière le fit sursauter, maintenant, c'était lui qui se sentait très con de s'être laissé surprendre par ce bruit. D'un coup, il se rendit compte également que sa position au sommet d'une pile de marchandises, le tout sur un chariot, faisait de lui une cible parfaite pour une variante mortelle du tir-au-pigeon. Il descendit donc rapidement de son "perchoir" pour se déplacer à couvert derrière les charrettes vers l'avant de la caravane. Après avoir parcouru quelques dizaines de mètres, le hors-la-loi se cacha derrière un chariot bâché et ré-encocha une flèche tout en ne bandant pas son arc, encore une fois, pour se tenir prêt au cas où.

Il ne devait pas se perdre dans ses pensées alors que le danger traînait tout autour, si Kragrim voulait jouer le héro à ce point, il restait plus qu'à espérer qu'il survive à tout cela. Le renégat bretonnien tourna dés lors son regard vers la lisière de la forêt, histoire de voir cette attaque suicidaire des brigands qui semblait de plus en plus inévitable.
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Magister Philodante, Assistant MJ



Chargeant le pauvre bougre, Kragrim entendit à peine la réponse de Félix :
A vos ordres mais faites attention, Sigmar seul sait le nombre de canailles que renferme ces sous-bois !
Jet d’habilité en opposition : Bandit 17 (7 rangs d’échec) ; Kragrim 11(+1 cotte de mailles) (6 rangs d’échec)

La végétation aussi abondante qu’épaisse de cette forêt est, certes, aisément traversable à allure prudente, mais dans la précipitation cela est une tout autre histoire. Malgré sa petite taille, le pas lourd du nain fit qu’il présenta moins de difficulté que l’humain paniqué à couper court parmi les feuillages.
Couvrez-moi ! Couvrez-moi hurla-t-il en reikspiel à l’égard de ses compagnons ! Sentant la présence du nain à un mètre derrière lui. Il se résolue finalement à ne pas exposer son dos gratuitement et se retourna, épée courte en main, prêt à se défendre…
Mais Kragrim était déjà sur lui.


Charge (Jet d’attaque) : 8 (Réussite) + 1d20(14) → Torse
Parade du Bandit : 15 (Echec)
Dégâts : 16(F) + 16 + 1d8(2)/1d8(6) + 1d3(3) = 41 points de dégâts infligés
Notes : Ta hache est percutante (2 jets de dégâts et on prend le meilleur)et tu as le talent Coup puissant : +1d3 points de dégats.


Mais sa rotation ne fut pas assez rapide. Il n’eut même pas le temps de lever son arme que la hache de son adversaire s’abattit sur lui, blessant gravement le malandrin au torse.
Accablé, l’homme tenta de riposter…


Attaque : 6 (Réussite) + 1d20 (2) → Tête
Parade de Kragrim : 19 (Echec) / Relance du bouclier : 7 (Réussite)
Dégâts : 16(F) + 12 + 1d6(2) = 30 points de dégâts infligés
Parade : 16x2=32 : Dégâts parer > Dégâts infligés
Notes :Ton bouclier te permet de relancer une fois par round un jet de parade, de plus tu as la compétences parade qui double son score.


Portant par réflexe son coup à hauteur d’homme, la lame du bandit se dirigea tout droit vers la tête du nain qui para adroitement le coup avec son bouclier.
Désemparé, le bandit murmura une prière dont quelques mots furent audibles par Kragrim. Mais cela ne le fit pas retenir son second coup…


Attaque : 10 (Réussite) + 1d20 (6) → Bras
Parade du Bandit : 13 (Echec)
Dégâts : 16(F) + 16 + 1d8(7)/1d8(6) + 1d3(1) = 40 points de dégâts infligés


Qui fut également le dernier. Coupant net l’avant-bras droit du brigand, ce dernier poussa un hurlement à déchirer les oreilles avant de s’effondrer sur le sol. Hors combat, l’hémorragie aura raison de lui en peu de temps.


Test de perception : Jet de 8 (Réussite)


Ne relâchant pas sa garde, le noble guerrier leva son bouclier pour se protéger d’éventuels tirs et il regarda immédiatement en direction des deux autres bandits qui s’étaient réfugiés à une quinzaine de mètres plus loin.
Ils fuyaient dans la profondeur du bois et très vite ils disparurent du champ de vision du nain.



D’un point de vue temporel la scène de combat de Kragrim fût très courte. J’ai pris note de ton poste Johannes mais je n’ai rien à pouvoir y ajouter dans l’immédiat, car du côté des caravanes c’est un peu le statu quo. Il va falloir attendre un peu pour savoir la réaction de la bande de scélérats ainsi que voir ce que Kragrim compte faire directement à la suite de son altércation victorieuse.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

L'odeur de l'humus monte à mes narines. Cet arôme légèrement fétide et très humide, mélangé aux fragrances des fougères et des pins a quelque chose de vivifiant. La lumière, filtrée par les branches, me semble douce, apaisante. Je me sens calme, j'ai un sentiment d'aboutissement. Le silence, après le fracas du combat, rempli la forêt. Bientôt le pépiement des oiseaux et le craquement des arbres reprennent leurs droits tandis que le bandit gît à mes pieds, râlant encore faiblement.

C'était mon premier combat. Certes, l'ennemi n'était pas redoutable, pas de quoi être fier, mais tout de même, c'était mon premier vrai combat. J'ai affronté le danger avec honneur, et j'ai appliqué mes enseignements avec succès. Mes maîtres d'armes seraient satisfaits s'ils me voyaient. Je n'ai pas entaché ma famille et mon clan avec une attitude indigne. Je regarde le pauvre bougre se vider de son sang. Bon, assez d'auto-congratulation, me gourmandé-je intérieurement. Toujours aux aguets, je saisis le col du brigand et commence à le tirer vers l'extérieur de la forêt. Les branchages et troncs d'arbres couchés entravent bien ma progression, mais heureusement, nous ne sommes pas loin de l'orée. Tirant et ahanant, je progresse jusqu'à la plaine.
Félix, Max, couvrez-moi et reculons jusqu'à la caravane. Les nôtres ont pu s'organiser maintenant, et nous savons que le danger n'est pas immédiat. Allons interroger cette femme. Elle nous dira qui sont ces 'monstres' qui ont attaqué le camp des bandits.
En effet, le long convoi de la caravane s'est comme contracté. On peut voir qu'une activité fourmillante s'est développée. Le maître de caravane à vraiment bien fait son boulot. Une fois assuré que Félix et Max me couvrent, j'accélère le mouvement. Le corps sanguinolent du jeune larron glisse maintenant sur les herbes, rendant la progression plus facile.

Je lève ma main sur mon front, pour faire visière, et je détaille notre convois. Je distingue une silhouette grande et élancée sur le toit d'une des roulottes. N'est-ce pas Johannes ? L'apercevoir me fait chaud au coeur. Bien que séparés en journée, nos discussion du soir me confortent de plus en plus dans le fait qu'il sera un atout pour mon objectif. Car je ne quitte pas des yeux ce que je cherche à réaliser, aussi fou cela soit-il. Et son aide me sera précieuse.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Magister Philodante, Assistant MJ




Trainant le cadavre du pauvre malheureux, Kragrim passa entre ses deux compagnons qui scrutaient le cœur de la pinède avec beaucoup de sérieux. Max se permit néanmoins de féliciter le guerrier à son passage :
Vous n’lui avez laissé aucune chance maître nain ! ! Ses compagnons semblent avoir fui bien loin ! J’admire vot’ force et vot’ courage. On vous suit derechef.
Et sur ces belles paroles, ils prirent chacun une jambe du macchabé afin d’accélérer la progression.
Johannes fût fort amusé de constater la nature macabre du convoi qui se rapprochait. Décidément, ce nain lui en fera vraiment voir de toutes les couleurs. Traversant la ligne de gardes, toujours en position défensive, quelques hourras et autres éloges à l’égard de l’arrière-garde arrivèrent à ses oreilles. Espérons que ce premier sang suffira à décourager ces bandits, pensa-t-il.
Les gens commencèrent à se détendre. Hyeronimus qui venait de finir d’interroger la jeune femme, monta sur une barrique et s’adressa à tout le monde, enfin, à tous ceux parlant le Reikspiel tout du moins :
N’ayez crainte, les dieux nous protègent, la situation est sous contrôle. Quelque soit la nature de ce qui nous menace, l’effet de surprise est perdu et nos hommes sont parés à recevoir une charge de cavalerie bretonienne c’est pour dire ! Nous allons monter le bivouac pour la nuit qui arrive, inutile de prendre le risque de repartir sur les routes pour quelques heures à peine. D’autant plus que le voyage fût relativement calme jusqu’à présent, je prédis même que nous arriverons avec un jour d’avance à la forteresse naine, c’est pas beau ça ?

Interrompant son discours, il pointa du doigt la foule qui s’écartait pour laisser apparaitre le petit groupe.
Et voilà nos héros du jour ! Vous voyez, la sécurité et garantie à l’avant comme à l’arrière du convoi, il n’y a rien à craindre. Ces valeureux guerriers n’ont pas eu peur d’aller au-devant du danger pour montrer à ses bandits que personne ici ne comptait se laisser faire. Qu’on les félicite !

Et il se mit à applaudir avec conviction, suivit rapidement par tous les gens réunis sur place. Puis il reprit :
Qu’on double la garde pour la nuit, je veux également que des torches soient plantées dans la plaine à dix mètres d’écart en périphérie et qu’un groupe patrouille constamment dans cette zone éclairée. J’ai appris de la bouche de notre jeune rescapée ici présente qu’une bande de gobelins arpentent également ces bois. Ils ne quittent que très rarement la sécurité de leur forêt et nous sommes très proches des collines de Varenka donc je doute qu’ils osent s’en prendre à nous. Malgré tout, ces viles créatures vertes restent très imprévisibles donc s’ils se montrent, ils gouteront à notre acier.
Chacun savait ce qu’il avait à faire et la foule se dispersa. Une partie des gardes interrompirent leur position défensive pour aider à positionner les caravanes en cercles pour la nuit.
Le maître de caravanes fit signe à Johannes de descendre de son perchoir et de le rejoindre près du nain.
Beau travail… Kragrim c’est ça ? Un vieux nain m’a dit un jour dans une taverne que la meilleure défense s'est l’attaque. Visiblement vous semblez suivre la même doctrine que votre ainé.
Vous deux, aller pendre le corps cette fripouille à l’arbre mort situé là-bas.
Max et Félix s’exécutèrent sans la moins discussion.
Quant à vous jeune homme, j’apprécierai que vous fassiez partie de la première patrouille. Harald m’a dit que vous aviez perçu les signes avant-coureurs de l’embuscade, votre perception pourrait à nouveau nous donner un avantage certain. Et vous maître nain, je vous demande la même faveur, cela rassurerait tout le monde si vous êtes dans le groupe arpentant la plaine. Bien entendu, je ne vous demande pas d’engager à nouveau le combat si une menace se présente, sonnez l’alarme comme vous avez fait et battez en retraite derrière le mur de caravanes. Est-ce entendu ?



Jet de risque : 1d20 : 3 : Conséquence cachée

Vers trois heure du matin, des hurlements indescriptibles se firent entendre dans la forêt et seul Taal pouvait en connaitre l'origine. Mise à part cet étrange évènement, la nuit se passa s’en la moindre encombre et les caravanes repartirent de plus belle au petit matin. Néanmoins, tout le monde restait extrêmement vigilant et concentré, car en ces terres le danger ne se reposait jamais.
C’est en début de soirée que le convoi arriva à Halfdast, petite bourgade assez récente de deux cents âmes et ultime halte avant Barak Varr. Malheureusement, il ne restait de ce village que des ruines ainsi que des piles d’excréments et d’étranges idoles grossiers et colorés sculptés en bois ou en os – d’humains probablement.

Les traces de passage des peaux vertes ne manquaient pas, et même s’il semblait dater de plusieurs jours, personne ne ferma réellement l’œil cette nuit-là. La presque pleine lune Moreslieb n’arrangeait en rien l’ambiance anxiogène et angoissante. Certains jurèrent même avoir entendu des cris de femmes et d’enfants durant la nuit, ainsi que d’étranges lueurs verdâtres qui flotter dans les airs tels des feux follets.
Mais de tout ceci, Kragrim et Johannes n’en virent rien. Il avait été exempté de tour de garde en récompense de leur zèle pour la surveillance de la plaine la nuit précédente où ils ne s’étaient autorisé qu’une petite sieste avant le départ des caravanes. La journée de marche, avait été longue et difficile dû au manque de sommeil. De ce fait, ils s’écroulèrent de fatigue et dormir à poings fermés jusqu’à l’aurore sans même sentir la délicate odeur de la pile de fumier, dresser en l’honneur d’une quelconque divinité peaux-verte, située à quelques mètres d’eux.
Le lendemain, sur l’heure de midi, les caravanes s’éloignèrent définitivement de la lisière de la forêt pour commencer leur périple à travers les hautes collines de Varenka. À vol d’oiseau, Barak Varr était assez proche. Mais les dénivelés du terrain ne permettaient pas réellement au convoi d’avancer très rapidement.

Johannes ne put s’empêcher de remarquer que l’humeur de Kragrim s’était grandement améliorée à partir du moment où ses pieds s’étaient mis à fouler des caillasses. En fait, toute la caravane l’avait remarqué. Le nain souriait plus que d’accoutumer, sifflotait de petites chansons, et répéter sans arrêt que le paysage était magnifique, que l’air iodé de la mer couplé à la senteur des mousses des rochers formaient une odeur vraiment agréable...
Cela amusait beaucoup le jeune bretonien, qui lui aussi appréciait ce changement de paysage. Davantage parce qu'il lui était aisé d’observer sur plusieurs kilomètres de distance que pour les raisons que le nain évoquait.
Quoiqu’il en soit, l’aisance de Kragrim dans ce milieu rocailleux - ou plutôt la grande maladresse des compagnons trappeurs de Johannes qui semblaient faire exprès de chuter à la moindre nouvelle pierre qui se dressait sur leur chemin - fit qu’il fut naturellement déplacé de l’arrière-garde, à l’avant-garde par le maître Delbertz.

Jet de risque : 1d20 : 7 : Conséquence cachée

Un jour et demi s’était écoulé dans les collines. Aucune menace ne s’était présentée, mais deux caravanes cassèrent l’une de leurs roues à cause du terrain accidenté ce qui fit perdre un précieux temps au reste de la colonne. Mais la solidarité était de mise, et personne n’était laissé pour compte même si les réparations pouvait parfois être longue. Mais c’est lors d’un moment comme celui-ci, où le duo d’éclaireurs étaient particulièrement éloigné des caravanes à l’arrêt pour faire du repérage que la quiétude du paysage fut brisé.

Perception Johannes : 1d20 : 5 → Réussite
► Afficher le texte
Perception Kragrim : 1d20 : 19 → Echec

Barak Varr était toute proche, Kragrim le savait. Ils y arriveraient aujourd’hui ! Mais alors que le nain essayait de se rappeler les descriptions de la forteresse qu’il avait pu lire dans sa jeunesse, Johannes lui tapa sur le plastron et lui fit signe d’écouter.
Je n'entends rien se dit-il... À moins que ? Un cor résonne au loin ? Non, pas n’importe quel cor, c’est le son d’un olifant nain. Par la barbe de Grimnir, il y a de l’action à quelques lieues de là c’est certain !


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Johannes La Flèche
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Quelle ne fut pas la surprise de Johannes quand il aperçu Kragrim revenir sain et sauf de la lisière de la forêt. Surprise mêlée de....déception. Déception car finalement, il n'y aurait pas de combat, pas de poussée d'adrénaline, pas de gens sur qui tirer sans qu'ils ne puissent riposter, pas de pillage après les combats, pas de quoi s'amuser en somme. Mais d'un autre côté, le hors-la-loi était agréablement surpris de voir le Dawi bien vivant, qui plus est avec un cadavre comme trophée. Le bretonnien resta perplexe, peut-être qu'il avait sous-estimé son partenaire finalement, ce dernier se révélant bien plus coriace et aguerri qu'il ne l'aurait pensé. Tant mieux, la médiocrité ne serait pas de mise pour ce qui les attend.

Alors que les héros du jour rejoingnaient la caravane sous les vivats des soldats et des marchands, Hyeronimus commença un petit discours pour célébrer cette escarmouche victorieuse. Johannes se rapprocha un peu pour voir de quoi il en retournait tout en restant un peu en retrait, ne souhaitant pas attirer l'attention. Les applaudissements redoublèrent pour Kragrim et ses deux compagnons d'arrière-garde tandis que le maître du convoi terminait son élogieux discours envers le nain et ses acolytes qui, il est vrai, n'avaient pas démérité. Puis l'arrêt pour la nuit fut annoncé et Johannes fut invité à venir par Hyeronimus, tandis que la petite foule se dispersait pour reprendre ses activités. Les interrogations de Johannes furent vite dissipées, le maître de la caravane le remerciant pour sa reconnaissance et sa détection de l'embuscade, il lui demanda également de participer à la première patrouille nocturne cette nuit aux côtés de Kragrim. Le hors-la-loi espérait de l'action, le voilà servi.

Cependant, patrouiller de nuit n'était pas la chose la plus aisée à faire. Au-delà de la zone éclairée par les torches on ne voyait plus grand chose, justes des ombres et des diverses formes grises ou noires. Certaines de ses ombres étaient facilement identifiables comme les arbres ou encore les arbustes, mais d'autres l'étaient beaucoup moins....
Plusieurs fois, le rénégat bretonnien se décala de quelques pas par rapport à sa position précédente, histoire de gêner la visée d'un éventuel archer gobelin, il regarda plusieurs fois par-dessus son épaule pour être bien sûr qu'il n'avait pas raté un danger derrière lui. Mais heureusement, il ne se passa rien.
Le hors-la-loi commençait à somnoler devant cette nuit qui s'éternisait, jusqu'à ce qu'une série de hurlements se fassent entendre dans la forêt toute proche, la tension monta brutalement d'un coup en lui et il encocha directement une flèche tout en visant la direction d'oû venait ces bruits dérangeants. Mais le silence finit par se rétablir, la fausse tranquilité nocturne revenue, l'aube approchant, Johannes s'éclipsa quelques instants de la zone éclairée pour se faufiler vers l'arbre dont on s'était servi pour pendre le bandit.

Constatant le cadavre et sentant son odeur nauséabonde, Johannes s'attarda quelques instants. Déjà il n'avait aucune trace de morsure, même en pleine nuit les Peaux-Vertes et les Hommes-Bêtes n'avaient pas osé s'approcher pour essayer de le manger et ce à cause de la proximité du camp humain. C'était un bon signe mais Johannes hésita, allait-il dépouiller et fouiller ce cadavre?
Finalement non, en faisant cela il puerait le mort pour un bon bout de temps, ce qui pourrait paraître plutôt suspect aux yeux des autres, en plus, ce bougre ne devrait avoir sur lui que quelques piécettes tout au plus. Le jeu n'en valait pas la chandelle.





Le jour de marche qui suivit fut trés éprouvant pour le hors-la-loi, pour une fois il était un peu à la traîne et il dut se racrocher plusieurs fois aux rebords d'un chariot pour éviter de trébucher et de tomber. Peu avant la tombée du jour, le convoi arriva à Haldfast....ou ce qu'il en restait. Mais Johannes n'en avait rien à faire, dans un ultime effort, il se trouva une couche pour dormir et sombra rapidement dans le sommeil. Le lendemain, dés l'aube, Johannes se réveilla et constata en poussant un soupir qu'il s'était couché prés d'un tas de fumier ayant une vague forme de figure au sourire carnassier. Lui qui ne voulait pas puer le cadavre, maintenant il puait le purrin. C'est donc en sentant la rose et en ne prêtant pas trop attention aux inquétantes rumeurs sur la nuit dernière que le bretonnien déjeûna rapidement et se hasarda seul dans les ruines de ce qui avait été un petit bourg prometteur.

Malheureusement, force était de constater que les Peaux-Vertes étaient déjà passées par là, il n'y avait littéralement plus rien à piller. Seules des infâmes idoles de Gork et Mork, faites de terre, d'excréments et d'os....humains? Etaient présentes au milieu de poutres en bois brûlées et de torchis éparpillé. C'est donc bredouille et avec une petite moue que Johannes retourna traîner autour du cercle de caravanes.
Il aurait bien voulu chasser dans les bois tout proches, mais s'il faisait ça, il raterait à coup sûr le départ du convoi. Non pas qu'il craignait de se retrouver seul au milieu de ruines et avec une forêt potentiellement dangereuse à côté. Mais il avait fait une promesse à Kragrim et celle-ci valait la peine d'être tenue.

Ainsi donc la caravane se remit en route et vers l'après-midi, les collines de Varenka, toutes proches de Barak Varr furent atteintes. Le bretonnien savait cela "grâce à" Kragrim, qui n'arretait pas de dire ô combien le paysage était magnifique à chaque virage qu'ils empruntaient et qui sifflotait de petites chansons montagnardes dés que l'on franchissait un rocher. Le hors-la-loi finit par s'amuser de ce comportement et de l'exsapération latente qu'il provoquait dans tout le convoi. Mark et Ulrich furent tellement affectés par les remarques du nain qu'ils trébuchaient sur le moindre cailloux se trouvant sur la route. Leur incapacité à marcher correctement en terrain rocailleux couplée au fait que le Dawi était habitué à ce genre de région firent propulser directement Kragrim aux côtés de Johannes, à l'avant-garde.

Appréciant le fait qu'en étant au sommet d'une de ces collines, on pouvait voir ce qui se passait sur plusieurs kilomètres à la ronde, Johannes ne se soucia pas tellement des problèmes de roue cassée qu'avaient différents chariots du convoi. Lors du premier soir passé dans la contrée, il envisagea même de laisser tomber le convoi et de tracer avec Kragrim en direction Barak Varr. Mais il finit par se raviser, chaque soir, depuis le début du voyage, au cours de conversations -aussi brêves soit-elles- il en apprennait un peu plus sur son compagnon de fortune et sur les moeurs de la race dont il était issu. Il préssentait donc que le Dawi serait plus que réticent à abandonner son poste de gardien de caravane. Alors le renégat bretonnien a prit son mal en patience et ronga son frein.....jusqu'à présent....





Encore un autre jour passé parmis les pentes escarpées, encore une roue ou un châssis de brisés et encore une fois le convoi s'immobilisait. Décidément Johannes prenait un air de plus en plus bourru et grincheux, ces incidents à répétion entamaient de plus en plus sa patience. Avant de rejoindre l'avant-garde, il se surpris, tout seul, à siffler entre ses dents:
Solidarité, solidarité pff....j't'en foutrais moi d'la solidarité, qu'on attaque les caravanes par surprise alors qu'i' sont en train d'les réparer et là on verra qui est solidaire....
Cette fois pour cette mission d'éclairage, lui et Kragrim s'étaient encore plus éloignés du convoi qu'à l'accoutumée. Progressant rapidement à travers les collines, Johannes cru voir là une occasion inespérée d'abandonner la caravane et d'atteindre directement Barak Varr sans s'encombrer plus longtemps du convoi.
Il s'apprêtait à parler de son plan au Dawi quand des bruits d'armes à poudre furent entendus, il cru distinguer d'abord un canon mais les sons successsifs qui suivirent indiquaient que c'était plutôt des pistolets et des arquebuses qui étaient utilisées. Un combat? Ici? Alors que diverses hypothèses faisaient leurs apparitions dans la tête du hors-la-loi, ce dernier arrêta le nain et, montrant son oreille de son index, lui fit signe d'écouter. Ne comprenant pas d'abord ce qui se passait, Kragrim semblait aussi se rendre compte finalement de ce qui était en train de se tramer. Tant pis, c'était le moment ou jamais:

"Ecoutes Kragrim, j'sais qu'tu vas pas forcément aimer s'que j'vais dire mais laisse-moi finir ma phrase. T'vois qu'on prend d'plus en plus d'retard à cause de c'te caravane avec ces foutues roues qui s'cassent au moindre tournant. I'z'auraient pu prévoir du matos pour ça, eh ben non! Finalement c'est nous deux qui trinquons pour tous les autres...

Johannes marqua une brève pause, histoire de laisser son compagnon méditer sur ses arguments, il reprit sur un ton aussi convaiquant que possible.

...En plus j'suis sûr qu'i s'en foutent de nous, i'z'emjamb'raient nos cadavres si c'était la seule bonne nouvelle d'la journée à prendre! Oû j'veux en v'nir? D'après c'que tu dis, on est tout proche de Barak Varr, alors c'que j'te propose, c'est qu'on trace direct sans attendre le convoi. On s'fait la malle et plus tôt on arrivera là-bas, plus tôt les choses sérieuses pouront commencer. Alors?....

Dans une ultime tentative de le convaicre, le hors-la-loi lança ces mots, un minuscule sourire au coin des lèvres.

....Et bien sûr, ça nous empêche pas d'participer au combat à côté et d'aider qui on veut."
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
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Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Du haut de la colline, le soleil baigne mon visage et celui de mon camarade. Je me repais du spectacle qu'offrent ces collines inondées du soleil de midi. Les roches sont saillantes et solides. Il y a beaucoup de roches magmatiques : là du granite, ici de la péridotite. Ce ne sont pas des montagnes, certes, ce ne sont que des collines, mais je me sens tout de même mieux ici que dans les plaines interminables et la forêt dangereuse que nous avons traversées.

Je repense longuement au chemin parcouru depuis Karaz Izor, et surtout depuis la rencontre avec les bandits. Je rougis un peu de honte à ce souvenir. Je me revois emportant glorieusement le corps, aidé de Max et Félix, jusqu'à la caravane. Le bougre, l'air de rien, était lourd et ce n'était pas très pratique de déambuler avec lui dans les bras jusque là-bas. Un léger sourire vient se dessiner sur mes lèvres tandis que le souvenir de Félix, rouge et haletant, mais qui ne se plaignait pas, manquant de trébucher à chaque pas, me reviens en mémoire. Ils étaient fiers, et moi, gros nigaud, autant qu'eux.

J'ai bu le discours endiablé d'Hyeronimus. J'étais le héros du jour ... les vivats de la foule, je les ai fait miens, les tapes dans le dos, je les ai acceptées, solide comme un roc, drapé dans une fausse modestie qui me fait honte aujourd'hui. Parce qu'au final, qu'ais-je fait ? J'ai abattu un pauvre diable presque sans défense. J'étais en armure et bouclier, armé d'une hache, bien entraîné, alors que mon ennemi ... des vieux vêtements crottés et une épée courte ridicule dont il ne savait guère se servir. J'ai honte. Pas de l'avoir abattu, non, c'était un ennemi, il était normal que je le combatte et je n'en rougis pas. Ce qui me fait honte, c'est d'en avoir tiré de la gloriole. Comment, moi, qui me destine à reprendre une des plus belles place forte naine, puis-je me laisser aller à tant de bassesses. C'est donc ce type de Nain que je suis ? Serais-je de ces fous à l'égo surdimensionné qui souhaitent que tout le monde les admire ? Un de ces chefs Nains dotés de la sagesse d'un gobelin ? Non, mon ami, me dis-je in petto, tu dois changer et valoir plus que cela. On ne mesurera ma valeur au combat que lorsqu'il y aura vraiment du danger. Comme à Halfdast, alors là, oui, nous saurons si je suis valeureux. Et même cette réflexion est vaniteuse. Qui se préoccupe de ma valeur au combat. Non, les qualités que je dois développer sont la modestie sincère, l'art de commander et de convaincre, et pas être le meilleur dans un combat singulier.

Halfdast ... les pauvres gens. Massacrés jusqu'au dernier. Nous sommes arrivés trop tard pour leur porter secours. Massacrés par les peaux vertes, ces pauvres gens ont du avoir une fin atroce. Tous connaissent la cruauté de ces brutes Orcs et Gobelins. Leur ingéniosité quand il s'agit de faire souffrir leurs captifs.

Mais notre destination n'est plus très loin. Je sors de ma rêverie. Barak Varr n'est plus qu'à quelques heures de marche, dans cette direction. Je me mets face à l'Est. Le son d'un oliphant Nain se fait entendre. Des Nains, ceux de ma race, sont en danger. C'est alors que Johannes montre, une fois encore, son visage de roublard. J'ai une première réaction de vierge effarouchée. Comment ? Trahir ma parole ... jamais ! Mais j'écoute jusqu'au bout ce que le jeune humain a à me dire. Je n'achète pas du tout les hypothèses selon lesquelles nos employeurs nous laisseraient choir ; pas que cela soit impossible, mais plutôt parce que le fait que ce soient des parjures sans fois ni lois, ne nous autorise pas à l'être nous aussi. Par contre, ma loyauté va plus vers des nains en danger que vers un employeur temporaire qui lui, en ce moment, ne cours pas de danger immédiat. Des nains qui courent un danger. Je suis très inquiet.
Je ne te connaissais pas autant de verve, mon jeune ami. Et tu occultes un point, nous n'avons pas reçu notre solde pour notre travail. Si l'on abandonne la caravane maintenant, c'est tout bénef pour le marchand. De plus, nous devons patrouiller, rendre compte. Et bien allons-y patrouillons, et patrouillons jusqu'à ces coups de corne que nous avons entendus. Comme tu le dis si bien, nous déciderons de la suite en fonction de ce que nous trouverons. Nous retournerons ensuite, éventuellement, à la caravane pour faire notre rapport et récolter notre argent
C'est vrai que mes finances sont au plus bas. Et c'est un euphémisme. Je n'ai rien. Cela ne va pas être facile de monter une armée sans trésor, alors la moindre piécette compte.

Et je me mets à descendre la colline en direction des sons que nous avons entendus

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Johannes La Flèche
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Le visage de Johannes redevint austère au fur et à mesure que son compagnon nain lui répondait. A force de manger du pain rassit et de la purée de poix tous les jours, il avait finit par croire que c'était son salaire comme éclaireur. Venant de la paysanerie, il ne trouvait pas cela étrange, aprés tout les nobles lui demandaient souvent à lui et sa famille de payer des impôts en nature, avec du blé, des fruits ou encore en effectuant la corvée. Mais Kragrim parlait d'un salaire en pièces d'argent sonnantes et trébuchantes et cela le bretonnien n'y avait pas du tout pensé. Se maudissant intérieurement de ne pas avoir compris plus tôt de quoi il en retournait, le hors-la-loi préféra se taire.

Certes, il supportait de moins en moins la caravane et ses avaries à répétition, mais il n'allait quand même pas tout gâcher alors que lui et Kragrim touchaient presque au but.....surtout si cela en valait le coup.....
Alors autant bien faire les choses. Comme le Dawi l'avait suivi alors qu'il sortait de la taverne en cette soirée passée à Arnalos; Johannes emboîta le pas à Kragrim alors qu'il se dirigeait vers les bruits de ce qui semblait être un affrontement. Peut-être y avait-il encore un moyen de s'amuser....
Modifié en dernier par Johannes La Flèche le 19 nov. 2019, 21:53, modifié 1 fois.
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Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Je constate avec satisfaction que mes arguments ... pécuniaires ont touché mon nouveau camarade. Je lui lance un regard curieux sous mes sourcils broussailleux. Aurais-je donc trouvé le, ou un des, points faibles de Johannes ? L'argent ? Certes c'est un point intéressant, mais du coup, sa loyauté peut-elle être vendue ? Je devrais certainement continuer à le surveiller quand il sera en contact avec des opposants qui voudraient l'acheter ou lui acheter des informations.

Il faut vraiment que j'en sache plus sur lui. Mais pour le moment, nous avons un soucis plus immédiat. Tandis que je dévale la pente de la colline, faisant rouler les pierres sous mes talons, j'attache mon bouclier et sors ma hache, afin d'être prêt pour un éventuel combat.
Pfff, pfff, soufflé-je, comment tu vois les choses Johannes ? S'il y a combat, tu te tiens à mes côtés ou tu restes en arrière, bien planqué, et tu me zigouilles les méchants de loin à l'arc ?
Là on fonce sans le moindre plan de bataille, et je n'aime pas cela, pourtant, il y a urgence. On ne sonne pas l'oliphant sans raison chez les miens.

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Johannes La Flèche
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Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Alors qu'ils s'approchaient de tout ce vacarme, Kragrim commença à poser une question trés pertinente: comment allait-on combattre? C'était là en effet quelque chose à ne pas négliger, si on tenait vraiment à gagner. Est-ce que deux mariols déboulant de derrière les rochers pouvaient-ils influer, voire faire basculer le cours d'un combat? Eh bien on n'allait pas tarder à le savoir. Quand le nain eut terminé de parler, Johannes prit le temps de la réflexion, cet affrontement pourrait engendrer bien des conséquences, voulait-il vraiment les assumer? Il commença alors à sortir une flèche de son carquois pour l'encocher à son arc sans pour autant le bander:

"S'tu veux risquer ta peau au corps à corps....dit-il tout en haussant les épaules
....ben ouais j'te couvrirais alors."
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
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