[Eranor] C'est qui cet imbécile?

Un terrible danger prend naissance à Nuln... Si personne ne l'empêche, l'avenir du monde entier est en jeu...

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[MJ] Abhorash
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[Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par [MJ] Abhorash »

Voilà le début de votre aventure dans le Mini-Event "Chasse à l'homme"! J'ai pris la décision, au vu de votre... relation particulière, de vous faire rencontrer dès le début de l'event.
D'ici Lundi 21h il vous faudra être (in RP) sur le point d'assister au tournoi. Vous pouvez dialoguer entre vous autant que vous le souhaitez en attendant. Vous commencez groupés, mais il est dans votre cas d'autant plus évident qu'il n'est pas nécessaire de rester ensemble bien longtemps. Vous pouvez être séparé dès que vous le souhaitez.
Bonne chance :)
Lorsqu'on est un paria de la société naine, il n'y a aucune honte à se retrouver dans une ville peuplée d'humains. Il n'y a aucune honte non plus à chercher la mort dans les plaines. Seulement voilà: si Nuln était bel et bien le lieu rêvé pour sortir des montagnes et de leurs tristes souvenirs, si la mort pouvait se trouver assez facilement dans les souterrains de la ville et au détour d'une ruelle crasseuse, ce n'était certainement pas la meilleure place de l'Empire pour éviter des congénères...
Partout. Evidemment, lorsqu'on y prête pas attention, il est dur de se rendre compte de la place de la communauté naine à Nuln. Mais lorsqu'on est un nain, et a fortiori un tueur, un seul mot vient à la bouche: partout!
Naturellement, il est facile de blâmer l'ignorance du tueur. Mais qui pourrait lui en vouloir d'ignorer tout de la géographie impériale? Korlandin est à Nuln parce qu'il a entendu dire que là-bas le mythique Gotrek a failli trouver la mort, et qu'il s'agissait sans doute d'une ville taillée pour les tueurs, loin des frères nains et de leurs mauvais souvenirs.
Avec un regard mauvais, il contempla la place principale où il se trouvait. Que faire lorsque l'on n'a plus qu'à mourir?
Son oeil fut vite attiré par d'immenses affiches représentant la tenue proche d'un tournoi.
Ca, bien sûr.
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Tout les elfes n’ont pas la chance d’aller explorer le monde humain par eux-mêmes. Il est vrai que ce n’est pas vraiment nécessaire, considérant (entre autres) la présence d’humains et autres races moins gracieuses et intelligentes que les elfes. Mais Eranor n’est pas un elfe noble comme les autres, qui passe son temps dans des pièces sombres, à parler affaires et intrigues. Il a toujours ressenti l’appel du grand air et, en effet, ses quêtes l’ont porté loin.
Ainsi, lorsqu’on lui a proposé d’escorter d’un convoi commercial elfique allant à Nuln, l’elfe a bondi sur l’occasion. Il y a découvert une civilisation « intéressante », à défaut d’un autre mot. Son regard s’arrête et contemple, avec une curiosité enfantine, le monde que les hommes ont façonnés de leur manière. C’est cependant avec un certain agacement qu’il a découvert la nature craintive des humains, qui ne s’approchent jamais trop près de lui et ne le maudissent que derrière son dos.
A présent, le convoi est arrivé à destination, et Eranor est libre. Enfin ! Le voyage était long, ardu, et les occasions de s’arrêter et de se reposer vraiment rares. Il avait peu combattu, surtout monté la garde de bourg en bourg, de patelin en patelin, de négociations en négociations. Et maintenant que les têtes de l'ambassade étaient reparties vers les vaisseaux elfiques, il restait, lui, seul. Soit-disant pour vérifier les chargements de cadeaux qui avaient été faits aux elfes et qui se dirigeaient en ce moment sur des chariots vers les ports. Mais les impériaux avaient placé une importante escorte, et Eranor n'avait strictement rien à faire. On lui avait bien fait comprendre qu'ingérer dans la protection du convoi serait une offense.

Confronté aux méandres diplomatiques internationales, même le noble le plus valeureux de Caledor baissait les bras. Alors, attendant le prochain départ vers les rives de la mer et sa lointaine patrie, Eranor s'ennuyait.

Tout au plus avait-il réussi à se mettre un léger duel sur les bras, de quoi s'occuper une matinée et de se décrasser. Mais à présent l'ennui se faisait plus pesant encore.

Ici, cependant, l'agitation est à son comble. Des masses de gens (presque des caricatures d’hommes à ses yeux !) se pressent tous vers ce qui semble être une fête. Il se laisse porter par le courant, se faisant pousser occasionnellement. A fur et à mesure qu’il s’approche du centre-ville, la foule se resserre sur lui. Elle l’ « éjecte » de son corps le plus dense et, malgré sa grâce et son agilité, l’elfe heurte, bien malgré lui, quelque chose que tous évitaient avec beaucoup de précaution...

Un Tueur nain...
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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Eranor
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Eranor »

"Mais qui est cet imbécile ?"

Eranor avait traversé la totalité de l’empire, avait visité ses villes, ses villages et ses domaines grossiers, s’était embourbé dans ce pays froid et avait assisté aux accueils diplomatiques interminables de son expédition. Rien de bien charmant… Même si certaines créations pouvaient, de loin, en des certaines circonstances, avoir un cachet potable, la plupart de ce que le noble Asur avait croisé n’était que bouge sale et édifice sans harmonie. Une preuve de plus de la supériorité de ses paires en tout ce qui a rapport avec l’architecture, pensait-il. Une chose était tout à l’honneur de cette si jeune race cependant (si l’on mettait de côté leur agaçante manie de fuir l’elfique de par sa prestance majestueuse), c’était leur capacité de survie, le talent qu’ils mettaient à continuer leur labeur dans des conditions aussi médiocres, entourés de la puanteur générale de la pourriture jetée par les fenêtres.

Mais parmi tout ce que pouvait rencontrer ce noble sire, il fallut qu’il tombât sur cette chose poilue… Il s’était à peine remis de son duel dont son honneur avait bien failli lui couter la vie qu’il s’était décidé à visiter la ville semblant s’animer de plus en plus au cours des jours. L’ennui était trop fort et son logement, trop malodorant pour rester sur place.

C’était de cette manière qu’Eranor s’était retrouvé à errer dans la foule préférant s’écarter de ce qu’elle ne pouvait appréhender. La délégation qu’il avait suivie était sur le retour, lui devait surveiller les ultimes transports (la tache avait dû lui être confiée à cause des blessures qu’il avait ramenées) mais finalement, cela ne demandait absolument rien à faire. Et, comme un poisson se laissant porter par le courant, l’Asur se retrouva à marcher en direction de l’attraction principale : un tournoi.

Délicieuse perspective ! C’était là une chose à ne pas manquer pour qui aime à explorer le monde et apprendre de ses civilisations. Les combats des peuples révèlent bien plus de sa façon d’être que beaucoup de volumes poussiéreux, que ce soit dans la foule de spectateurs ou au centre de son arène. Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, dans la liesse éternelle emportés sans retour, le haut parmi les hommes, plongé dans ses rêveries, se retrouva poussé sur cette masse informe qu’il prit pour un enfant grassouillet avant de lancer un regard étonné à ce que l’homme fuyait plus encore que sa personne.


-Eh bien, moi qui avais peur d’avoir marché sur quelques déchets jetés d’une fenêtre, me voilà rassuré. L’odeur ne devait venir que de la fermentation des restes emmêlés à cette barbe rosâtre… Remarquez, c’est peut-être voulu, étant donné que vous n’arrivez qu’à peine au nombril d’un homme, il faut bien quelque chose pour vous discerner. Sans attendre de réponse, Eranor contourna la silhouette difforme du nain tout en continuant.

Allez, suivez-moi donc, vu votre dégaine, ce doit être le tournoi que vous cherchez. Avec de la chance, vous ne vous perdrez pas entre les genoux des petites gens. Et avec encore plus de chance, l’on vous acceptera parmi l’élite dans les gradins…

Alors, sans s’inquiéter davantage, le seigneur elfique continua son chemin vers la lice tant fréquentée. Arrivé à destination, il n’eut aucun mal à se tailler une place avec la noblesse humaine –l’odeur y est moins pire-. Un simple coup d’œil à son armure rutilante et à son casque accroché à son côté orné, sans compter le fait qu’on ne voit pas tous les jours un Asur à un tournoi dans le Vieux Monde, avait suffi à attirer l’attention de quelques nobliaux voulant se donner de l’importance ou de la prestance en emportant un invité tel qu’Eranor.
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
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-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
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Monture
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Korlandin
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Korlandin »

Korlandin était parti de Karak Kadrin il y a de cela plusieurs mois. Il avait voyagé dans l'Empire sans jamais vraiment savoir où il allait. Nombres de créatures et d'hommes étaient tombés sous ses coups. Mais malgré toutes ces escarmouches, aucune ne lui avait offert ce qu'il désirait le plus, une mort glorieuse. C'est pour cela qu'au bout d'un moment, le tueur décida d'accélérer les choses et prit pour décisions de se rendre dans le Sud de l'Empire. En quête de sa tragique destinée. La Terre des Morts serait une bonne option, on disait y trouver là-bas des légions de morts, ainsi que des monstres tout droit sortit de l'enfer. Mais il y avait aussi les Montagnes Noires et ces cohortes de peaux vertes et leurs lot de monstruosités. En attendant de choisir, Korlandin devait se rendre à Nuln, pour préparer son voyage qui lui serait peut-être fatale. Car même au sein de cette cité le danger y était très présent.

Il y était enfin arrivé, Nuln. Cité-état du Wissenland, une merveille dit on, notre tueur là trouvait pas mal pour une cité humaine, mais cela lui importait peu, il lui fallait trouver un bon marchand pour qu'il puisse préparer son aventure. Le tueur demanda donc à un homme à la dégaine très étrange, où trouver un marchand nain, l'homme lui indiqua une direction, que le tueur suivit. Plus il suivait les directions données, plus korlandin s'enfonçait dans ce qui devait être les bas-fond de la ville. Au détour d'une ruelle, il fut interpellé par deux hommes lui demandant de lâcher tous ses biens et de s'en repartir s'en faire d'histoire. Le tueur, décapita le premier d'un seul geste et ne blessa que légèrement le deuxième. Le menaçant de subir le même sort que son défunt camarde, korlandin demanda au malandrin de le conduire sur la place principale de la cité.

Arrivé à destination, le tueur décida de relâcher son guide de fortune. La place était bondée de monde, le nain s'enfonça donc dans la masse. Personne ne se mit en travers de son chemin, il sortit de la masse aussi rapidement qu'il y était entré et c'est la qu'il vit pourquoi selon lui, il y avait autant de monde. Des affiches indiquaient qu'un tournoi se déroulait dans le coin. S'apprêtant à partir à la recherche du dit tournoi, Korlandin fut heurté par ce qu'il prit pour une grande femme blonde, mais qui n'était autre, qu'un de ces pompeux et couard de haut-elfe.

Le haut-elfe d'un ton un peu trop supérieur pour le tueur, lui jeta:

-Eh bien, moi qui avais peur d'avoir marché sur quelques déchets jetés d'une fenêtre, me voilà rassuré. L'odeur ne devait venir que de la fermentation des restes emmêlés à cette barbe rosâtre... Remarquez, c'est peut-être voulu, étant donné que vous n'arrivez qu'à peine au nombril d'un homme, il faut bien quelque chose pour vous discerner.

Korlandin furieux au vu des propos de l'elfes, répondit:

-Hum, mais voilà donc une d'moiselle à la bouche bien ouverte, j'te la ferait bien fermer à tout jamais mais j'ai déjà tué un mange purin aujourd'hui, j'vais pas me salir une deuxième fois dans la journée. De toute façon tu ne le mérites même pas.

L'elfe contourna le tueur comme si de rien n'était et dit:

-Allez, suivez-moi donc, vu votre dégaine, ce doit être le tournoi que vous cherchez. Avec de la chance, vous ne vous perdrez pas entre les genoux des petites gens. Et avec encore plus de chance, l'on vous acceptera parmi l'élite dans les gradins...

Le nain cracha dans la direction de l'asur et prit une autre direction tout en disant tout haut:

- j'suis pas le purin ça éclabousse y parait.

Sans se soucier de l'énergumène qu'il venait de croiser, Korlandin trouva le lieu du tournoi et sans aucun mal il s'enfonça dans la populace amassé devant ce qui devait être l'attraction principale. Il arriva sans peine à se mettre au premier range pour voir de quoi ce fameux tournoi retournais.
Korlandin Gundrikson, Voie du Pourfendeur de Troll
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[MJ] Abhorash
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par [MJ] Abhorash »

Cette rencontre peu plaisante prend fin abruptement. C'est avec beaucoup de peine que les deux "hommes" se séparent... sans en venir aux mains. Ils continuent tous deux leur chemin vers les gradins. Si Korlandin se voit épargner la taxe en vigueur (le garde, pourtant un homme costaud, semble avoir peur de lui), on prend un malin plaisir à la soutirer d'Eranor. Le garde semble fort satisfait de lui: c'est une histoire qu'il pourra raconter à ses amis autour d'une bonne choppe!
Un héraut, vêtu de la livrée des Toppenheimer, sonne d’un coup de trompette le début du tournoi. Il rappelle que celui-ci doit durer toute la journée et s’inscrit dans la semaine de réjouissance qui fête le mariage du sieur Toppenheimer.
Les échafauds ont été construits à la va-vite. Au premier rang, dans la loge d’honneur, se trouvent les deux mariés, aux cotés de la Comtesse Electrice de Nuln. Au début de chaque joute, les deux participants s’inclinent face à eux, une marque de respect pour leur union. Sont ensuite disposés les nobles, généralement répartis par famille, autour desquels tournent des essaims de courtisans et de serviteurs, qui cherchent à les servir du mieux qu’ils peuvent. Le reste se trouve plus haut. L’engouement que suscite ce tournoi fait que l’on se tasse, épaule contre épaule, dans l’espoir d’avoir une vue de ce qu’il se passe. D'ailleurs Eranor, qui se trouve véritablement au fond des gradins, peut voir cette répugnante crète orange fluo se dresser (elle compense largement le manque de taille du nain) au loin. Quelle horreur!
La première épreuve est un pas d’arme. L’esplanade a été construite devant l’orme de la Reik Platz où le tournoi se situe. Il sert, de façon un peu hétérodoxe car ne se trouvant pas directement sur l’arène, de point à défendre. Le chevalier que l’on défie vient du Reikland voisin, d’où vient la mariée. Il se bat fort bien et se défend vaillamment face à six autre chevaliers qu’il repousse, l’un après l’autre, à coups d’épée et de boucliers. Les combats se font à pied, avec des armes non-épointées, mais il prend garde à épargner la vie de tous ceux qui viennent le défier. De toute façon, ils sont tous vêtus d’armures de plates complètes qui, certes, limitent un peu les mouvements des participants mais les protège fort bien. Enfin, un chevalier du Wissenland, armé d’une claymore impressionnante, son cimier orné d’une plume pourpre, le déloge au plus grand bonheur de la foule. Le chevalier du Reikland, abasourdi, reste à terre dans le fumier sans oser se relever. Son adversaire victorieux lui tend la main, l’aide à se remettre sur pied, et s’approche des gradins en le poussant du bout du bras. Il la présente à la mariée, comme « cadeau » symbolique de noces.
Le tournoi se poursuit avec une joute à cheval. A cette occasion, un contingent de chevaliers de Bretonnie, pays réputé pour leur habilité à ces jeux équestres, prend place. Cela évite des affrontements ennuyeux, car il s’agit d’un exercice dur, où l’on ne touche que rarement son adversaire. Les combats sont spectaculaires : les chevaliers sont projetés au sols, l’un d’entre eux se trouve même tête à l’envers, son pied coincé dans l’étrier. Un chevalier en particulier impressionne : c’est un jeune Bretonnien de l’Anguille. Il fait corps avec sa monture et, tout comme le chevalier du Wissenland de l’épreuve précédente, triomphe de tous ses adversaires. Il fait preuve d’une grâce et d’une précision presque inhumaine dans ses mouvements. Son blason d’or, rayé de trois bandes rouges, et son cimier rouge vif le font ressortir parmi la marée de tabards noirs de Nuln.
Il avise une dame du premier rang, d’une beauté sans pareil même au sein de la cour, et semble vouloir lui présenter le chevalier vaincu comme gage. Le bruit ambiant rend ses mots durs à entendre, bien qu’il ait relevé le heaume de son armure. Il semble cependant qu’il « dédie » sa victoire à cette femme. Les courtisans de Nuln tournent la tête pour voir quelle ingénue a tapé dans l’œil du chevalier. On peut en voir certaines qui se sont détournées bien vites, les lèvres pincées de dégout.
Avant que la dame ne puisse lui faire signe, le chevalier se crispe, puis se plie en deux sur sa monture. Son corps est agité de soubresauts. Il tend la main pour saisir ses rênes, mais glisse et enfonce maladroitement ses doigts gantés dans le cou de son cheval. Celui-ci se rue aussitôt, et jette le Bretonnien à terre.
La foule est soudainement silencieuse, paralysée face à mal inconnu qui a touché le chevalier.
Test d'INT Eranor: 4 (réussi)
Test d'INT Korlandin: 9 (manqué de peu)
Seul Eranor voit les passages en italique.
Cinq hommes à l’allure militaire, tout de noir vêtus, sortent de sous les gradins. Ils ne ressemblent pas aux gardes de Nuln qu'Eranor a pu voir : ils semblent d’ailleurs leur ordonner, impérieusement, de s’écarter. Il s’agit sans doute d’un corps de garde spécial. L’un d’entre eux s’occupe de calmer la monture, les autres saisissent le chevalier et le traînent hors de l’estrade dans les coulisses du tournoi. Pendant un moment, rien ne se passe. Chacun se tourne vers son voisin, l’air perplexe. Les minutes passent l’une après l’autre. Eranor trouve les gardes nombreux, cependant son manque d'expérience au sein de l'Empire l'empêche de savoir s'il s'agit de quelque chose de commun ou non. Cependant, il décèle (grâce à ses yeux acérés) de la tension chez ces hommes, tension qui ne tient probablement pas seulement à ce qui vient de se passer... La foule commence à s’impatienter. Ces humains, décidémment, ne connaissent pas la vertu de la patience... Enfin, le héraut, possiblement le même qui avait annoncé le début du tournoi, sonne dans sa trompette. Le tournoi est fini, annonce-t-il précipitamment.
La foule reste en suspens. Est-ce bien possible ? Certes, il fait presque nuit, mais les réjouissances devaient encore durer plusieurs heures. Néanmoins, le départ des deux mariés, puis des nobles, confirme cette annonce.
Korlandin a entendu parler d'un quartier nain au sein de la ville, qu'il pourrait tenter de visiter. C'est sans doute le seul endroit où il pourra trouver de la bonne bière naine... Autrement, le quartier commercial se trouve à l'Est, au cas où il aurait besoin de faire des emplettes, et un amas de ruelles pauvres à l'Ouest. Quant à Eranor, son statut de noble lui permettrait sans doute de faire une visite de courtoisie à la cour.
L'event a commencé ici.
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Eranor »

Passé le grossier personnage, les festivités pourraient enfin avoir lieu. Non sans devoir débourser quelques pièces –décidément, ces humains n’avaient aucun sens de l’hospitalité-, Eranor pu se placer sur les gradins, loin de la populace excitée par l’appel du sang. Il se rappelait l’adversaire qu’il avait su mettre à bas, rapide et précis, dans une armure légère, mais serait-ce cela qu’il observerait en ce jour ? Le noble ne pouvait guère l’affirmer, finalement, il se rendait compte ne disposer que d’informations lacunaires sur cet empire. Arme à feu, quelques armures maladroites et des armes grossières, voilà les seules connaissances qu’il avait, et les combats sonnés par le cor ne furent que lui donner raison.

Dans cette arène montée pour les festivités, la brutalité primait sur la technique et la grâce. Harnachés dans des armures pesantes, les combattants se jetaient les uns sur les autres avec force et violence et faisaient tout pour mettre hors d’état de nuire leur adversaire en s’acharnant sur eux comme dans un concours de qui frappera le plus fort. Pourtant, de-ci de-là, quelques passes d’armes étaient observables, égaillant ce spectacle brutal d’humain se battant en l’honneur des mariés. L’un de ces grands enfants se démarqua, protégeant sa position autour d’un arbre en mettant habilement –par rapport au standard de ses concurrents- à terre. Pourtant, les duels armés se finirent sur la victoire d’un chevalier du comté, reconnaissable à ses couleurs similaires à celles des gardes croisés par ici, en faisant virevolter son lourd estramaçon avec férocité.

Sur ce, vinrent les jouteurs de Bretonnie, se prétendant excellents cavaliers. S’ils ne manquaient pas d’un certain talent, Eranor les considéra avec un dédain affiché, comparant intérieurement ces parodies de chevalier avec les nobles heaumes d’argent et les redoutables princes dragons, représentant de loin la meilleure cavalerie lourde existant en ce monde. Oh oui, ce spectacle distrayant était bien loin d’égaler les prouesses dont étaient capables les ancêtres encore chantés du noble de Caledor… Après que, sous les acclamations de la foule, un chevalier ait mis à terre son dernier adversaire, celui-ci s’approcha des gradins et offrit sa victoire à une jeune femme aux cheveux roux, non démunie d’un charme sortant du commun, surtout pour une simple humaine. Ici commencèrent les ennuis, comme atteints d’un mal fulgurant, il manqua de s’écrouler au sol alors qu’accouraient des gardes tout de noirs vêtus, se permettant même d’écarter leur homologue de la cité de Nuln.

Maintenant qu’ils intervenaient, Eranor constatait avec étonnement leur nombre impressionnant et la tension dont ils faisaient preuve. Qui donc était ce jeun humain victime d’un mal soudain pour demander tant d’attention ? Et puis… Il est vrai qu’Eranor avait une tendance agaçante à attirer la malchance, à se retrouver dans des situations au mieux terrifiantes et au pire mortelles. Y avait-il quelque chose d’inavouable caché au fin fond de cette ville dont le noble Asur n’avait pas connaissance ? Alors que les exclamations fusaient dans la foule, que les chuchotements et les spéculations faisaient bon train et que des cris d’indignation commençaient à se faire entendre, Eranor restait assis, sans bouger, telle une statue de marbre cherchant le détail qui donnerait la réponse à ce que tous cherchaient.

Mais le cor sonna et la fin prématurée des joutes fut déclamée. Quelque chose se tramait, quelqu’un était à l’œuvre derrière cette rétractation des organisateurs. L’on n’annule pas un tel évènement pour un simple malaise, fût-ce-t-il celui d’un champion. La foule s’écarta et se dissipa petit à petit, la garde devait certainement faire pression sur les petits gens tandis que la noblesse cherchait à rejoindre le couple de mariés pour ne pas perdre une occasion de se montrer à ceux-ci. Cherchant du regard un possible officié parmi les soldats en noir dans l’optique de saisir quelques mots de ses ordres, Eranor se contraint à quitter l’arène improvisée lorsque celle-ci se retrouva quasiment vide.

Peut-être en apprendrait-il plus en discutant avec des gens locaux ? Pas le clochard du coin, évidemment, mais avec le mariage en cours, il y avait un panel important de noble invité et de décideurs. Après tout, même si, l’expédition étant sur le départ, l’Asur n’avait que son armure rutilante sur lui, il n’en restait pas moins un noble en plus d’un haut Elfe. Quel humain refuserait donc les vœux d’un tel personnage à la fois rare et reconnu de par le monde comme étant son élite ? En arrivant à l’entrée de l’endroit où la cour se tenait, Eranor hala les gardes.


-Messieurs, je vous prie de me laisser entrer. Je suis Eranor Dréanoc, seigneur des Cimes Stellaires, envoyé ici par la glorieuse Ulthuan pour transmettre tous ses vœux aux mariés.

Certes, l’armure qu’il avait sur le dos n’était pas forcément la tenue la plus appropriée à ce genre de visite, mais les Asurs, et plus encore les nobles, bénéficiaient d’un équipement d’une beauté remarquable. Les forgerons aimaient à faire un travail sans pareil, et cela se ressentait sur l’armure d’Eranor qu’il jugeait valoir sans peine les tenues de bal de quiconque.
Bien sûr, mon post n'est pas objectif pour ceux qui vont penser que j’exagère ^^ S'il y a moyen de saisir quelque chose prononcé par un officier, je suis preneur !
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Korlandin »

Korlandin avait réussis à être exempter de la taxe d'entrer du tournoi, en même l'homme n'avait pas envie de s'embrouiller avec un tueur nain, car une telle dispute ne pouvait se finir que d'une seule façon, sa mort...
Mais passons, le tueur nain était là pour voir comment les Humains se battaient. Après plusieurs heures de combats à pieds et montés, Korlandin c'était fait son opinion, oui ils savaient assez bien se battre, mais toutes ces techniques et ces passes étaient en faites assez simplistes. Et puis ces chevalier ne valaient pas un clou, une fois leurs lourdes armures enlevé. Alala, ces humains n'étaient pas vraiment de bon combattant.
Très ennuyé, le nain fit ressentir son mécontentement, de bonne voix:

-Qu'est ce qu'on se fait chier, moi j'me casse m'en mettre plusieurs dans la tronche.

Mais au moment où il quitta la place qu'il occupait depuis le début des festivités, un de ces nobles en armure fut pris d'un mal étrangé. Inconnu de tous les spectateurs, selon le nain, mais pas si étranger au tueur qui pense avoir déjà vu un tel mal, mais il ne se souvient ni quand, ni où. Mmm, étrange mais bon le nain avait soif, très soif, peut être même qu'elle lui permettrait de se souvenir.
Le nain, étant partis du tournoi à la recherche d'une taverne digne de ce nom, demanda à un représentant de sa race où est-ce que l'on se prend une bonne bière naines pour pas trop trop chère. Il appris qu'une taverne naine du nom de "La Bière et la Hache" se trouvait non loin de la grande place où se déroulait le tournoi.
Effectivement après un plus de cinq minutes le tueur était arrivé à l'établissement recherché. Il entra dans débit de boissons, il y pris une place à une table vide et cria:

-Patron quatre bières naines brassées et une bouteille de vodka si t'as.

Il but tout ce qu'on lui amena, dans l'état où il était, réfléchir n'était pas la chose la plus facile, mais il essaya, où avait-il déjà vu une chose telle qui est arrivée au chevalier. Pas moyen de trouver mais c'est au bout d'une demi-heure qu'il savait où avait déjà vu ça.

-Mais bien sûr...
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Korlandin Gundrikson, Voie du Pourfendeur de Troll
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[MJ] Abhorash
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Re: [Korlandin & Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par [MJ] Abhorash »

Pour Korlandin ça se poursuit ici!
Test de Perception sous INT+3(parce qu’ils sont loin les officiers quand même) = 2 (réussi !)
Les hommes en noir, apparemment rôdés à ce genre d’exercices (ou juste habitués à travailler en concert de façon silencieuse), ne communiquaient que peu. Alors qu’autour de soi, les humains s’agitaient, se plaignant de la faiblesse de ce Bretonnien (tous des pleutres), Eranor était debout, concentré sur ce qui se passait en bas. Il parvint tout juste à saisir quelques mots.

« On le dégage et on l’envoie chez Heinz ! Pas Fromm, Heinz! Raus, schnell ! »

Voilà qui était maigre… L’elfe se décida donc d’aller rendre la cour. La compagnie des nobles humains ne pouvait pas être pire que celle de leurs congénères.
Eranor dut de nouveau se frayer un chemin (gracieusement toujours, malgré l’agacement qui montait en lui) à travers la cohue. Enfin, il se retrouva en dehors de l’arène improvisée, sur la Reik Platz. Il pouvait apercevoir non loin de là la muraille intérieure de Nuln. Clairement, ils étaient là pour séparer les riches des autres. Il pressa le pas. La foule était tout autour de lui. Les maisons étaient bigarrées, allant de la belle masure au vieux tas de pierres délabrées.
Le nombre de tavernes étaient impressionnantes. De jeunes humains à l’air joyeux, les joues rouges et empestant l’alcool s’amassaient à l’entrée. Certains avaient de gros grimoires sous les bras et l’air particulièrement pompeux. Quel ridicule ! Ces bambins pensaient tenir là le summum de la connaissance… Mais Eranor n’était pas là pour chercher querelle.
Enfin, il arriva à la hauteur de la grande porte qui lui permettrait d’entrer dans le sein de Nuln. Des gardes regardaient, l’air circonspect, chaque personne entrant là. Néanmoins, Eranor put entrer sans problème.
La question se posait alors d’où se rendre. Ce quartier de la ville était plein de palaces, les uns les plus beaux que les autres. Aux yeux de l’elfe, bien sur, c’était du pareil au même… Mais alors, comment savoir quel était le palais ? Heureusement, Eranor remarqua que la ville était légèrement en pente : une sorte de palais/château fortifié se trouvait au sommet de cette pente (sans doute une colline). De plus, un flot de palanquins se dirigeait vers l’édifice. Clairement elle avait été bâtie par quelqu’un à l’esprit pratique : un endroit idéal en cas d’attaque sur la ville.
Il continua donc sa marche dans cette direction. Les maisons disparaissaient, au profit d’une sorte de jardin entourée d’une haute enceinte. Quelques statues en pierre blanches ponctuaient ce flot de verdure. Etrange chose.
Bon. Cela commençait à être ennuyeux, cette marche, cette ville, ces trucs. L’elfe fit une pause. En se retournant, il remarqua que la hauteur à laquelle il se trouvait offrait une belle vue en panorama de la ville. Il pouvait voir, tout droit, l’arène qu’il avait quitté.

Enfin, il arriva au pied du « palais ». Il s’arrêta (par politesse, bien sur, mais aussi parce que l’accès lui était barré par de grandes portes renforcées) face aux gardes qui gardaient l’endroit. Ils étaient quatre, deux de chaque côté de la porte, tous en livrée noire. Ils avaient l’air franchement affreux aux yeux d’Eranor, comme de sortes de ‘pitbulls’ devenus humains. Les autres nobles devaient s’arrêter, décliner leur identité et montrer une sorte de papier, après quoi les portes s’ouvraient de l’intérieur.
Test de CHAR car tu n’as pas été invité sur CHAR (tu portes une armure mais t’es un elfe et les humains ne savent pas très bien les placer, du coup les gardes savent pas trop quoi faire de toi) : 4 (réussi… décidément)
Le garde auquel Eranor s’adressait fronça les sourcils puis se tourna vers son collègue. Clairement, lui non plus ne savait pas quoi faire de l’elfe. Ils délibérèrent pendant un moment, se demandant si l’elfe pouvait poser un danger, s’il s’agissait bel et bien d’un noble ou d’un vagabond, … Enfin, ils arrivèrent à un verdict.

« Très bien sieur Séranor, je suis sur que le sieur Toppenheimer vous attend… On vous accompagne à l’armurerie déposer vos armes et puis vous pourrez donner vos compliments aux mariés… »

La porte s’ouvrit. A peine Eranor était-il entré qu’il se vit flanqué de trois gardes. Les voilà qui étaient bien impoli... Cela ne leur avait-il pas suffi d'écorcher son nom? Alors qu'on l'emmenait vers l'armurerie, le noble tenta de faire valoir de son nom et de sa position au sein de la cavalerie elfe.
Test de CHAR: +1 (autorité) +2 (armure qui confirme tes dires) -1 (déjà prise de risque en te faisant entrer) = 13 (raté)
Encore une fois, les gardes ne savaient pas quoi faire. Leur compétence en cette matière était généralement limitée à empêcher les fous, les pauvres, les badauds et quelques nobles indésirables d'entrer. Ils n'avaient que rarement vu d'elfes, et encore plus rarement du déterminer s'ils étaient bel et bien les bienvenus chez la comtesse... Ainsi, par prudence, ils décidèrent de faire chercher leur haut gradé pour qu'il les aide à gérer cet incident. L'un des trois hommes partit donc, et revient quinze minutes plus tard avec un officier de la garde. Ce dernier évalua rapidement Eranor, puis s'éclaircit la gorge.

« Cher sieur d'Ulthuan, nous respectons les vôtres et la comtesse est prête à accueillir tous ceux qui souhaitent la voir dans sa cour... Votre... générosité est appréciée; mais, dans nos contrées, il est mal vu de se rendre à un bal en armure de, euh, plates et encore moins armé. Si vous refusez de vous désarmer, nous serons obligés de vous refuser l'accès au palais. »
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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Eranor
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Re: [Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Eranor »

Calme et insensible à l’agitation ambiante, Eranor se concentrait sur un officier occupé à aboyer ses ordres à ses soldats. Il ne put saisir qu’une phrase avant de le perdre de vue, mais quelle phrase ! Désormais, le noble avait un nom, même deux. Un certain Heinz (par Asuryan, que le langage et les noms impériaux étaient laids ! Pas la moindre harmonie dans leur sonorité, pas la moindre douceur) et un Fromm étaient impliqués. Malheureusement, se rendit-il compte, cela ne lui dirait pas si cet officier parlait d’un personnage important en charge de l’affaire ou d’un soldat plus gradé… Qu’importe ! Un détour par la cour l’aidera à trancher, il n’aurait qu’à fouiller dans ce ramassis de nobliau pour donner une réponse à ses questions.

En somme, Eranor n’avait plus rien à faire ici. Il prit la même direction que les derniers représentants de la haute société qui quittaient progressivement la place pour rejoindre les mariés pour se diriger vers un mur intérieur. Autour de l’Asur, les rues étaient animées par des dizaines d’humains alcoolisés sortant de la myriade de tavernes décorant la ville. L’on aurait pu croire qu’il y en avait plus encore que de masures branlantes, offrant un spectacle exaspérant de l’humanité. Et dire que c’était là la relève promise à sa glorieuse race se relevant désormais avec difficulté de sa lente déchéance ! Cette race n’était constituée que de grands enfants cherchant leurs limites… Enfin, la porte intérieure se dressa devant le noble en armure, le coupant dans ses rapides pensées.

Une fois franchi, l’environnement l’entourant changea du tout au tout, le meilleur de l’architecture humaine allait se dévoiler devant ses yeux acérés. Il n’y avait plus de bâtisse grotesque, plus de bouge crasseux, mais il se succédait riches résidences et manoirs décorés. Voilà qui était déjà plus digne d’intérêt que ce qu’avait entrevu Eranor depuis le début de son voyage ! Pour autant, ce n’était que peu de chose, chaque décoration paraissait grossière, sans le moindre détaille distinguant le magnifique du simple clinquant. Tout était une ébauche ne demandant que le pinceau du maitre pour prendre forme.

Mais le tourisme n’était pas le but de cette marche, et, suivant les retardataires montant la colline, Eranor put trouver la route de ce qui faisait office de palais à cette ville malodorante. S’ils manquaient du sens de l’esthétisme, les humains avaient tout de même le sens pratique et un minimum stratégique apparemment. Les manoirs laissèrent place à des jardins ponctués de statue blanche manquant cruellement de finition continuant jusqu’à l’entrée du palace fortifié au fur et à mesure que le sir elfique grimpait la colline. Préférant éviter toute vague, il s’arrêta à l’entrée où deux gardes tout de noirs habillés montaient patiemment la garde. Leur accoutrement ridicule mis à part, ceux-ci juraient avec la « belle » que le chevalier mystérieusement victime d’un mal inconnu avait choisie pour dédier sa victoire. Ces êtres au faciès animaux (et à l’intelligence comparable) prirent de longues minutes à réfléchir à ce qu’ils devaient faire avant de décider de le laisser entrer. Comment aurait-il pu en être autrement ? Certes, l’Asur n’avait pas d’invitation formelle, mais l’on ne refuse pas un Haut Elfe quand il se présente à sa porte, et encore moins un tel que lui !

Passant sur ce détail, ainsi que sur leur prononciation hasardeuse –non seulement ces humains disposaient d’une langue horrible, mais en plus il ne savait pas prononcer ce qui est harmonieux… -, Eranor fut conduit à l’armurerie où on lui demanda de se déposséder de ses armes. Agacé, il protesta vainement, arguant qu’il en était de la tradition des siens qu’un seigneur ne garde ses armes, ne voulant pas se les risquer entre les mains humaines malhabiles. Mais rien n’y fut ! Même après leur avoir fait comprendre qu’il s’agirait d’une faute politique –ce qui n’était pas véritablement vrai, mais ils n’étaient pas censés le savoir- les deux chiens de garde partirent chercher leur supérieure qui se montra fort peu réceptive.


-Dites-moi, soldat, quel est votre nom ? Je suis certain que la comtesse aimerait savoir à qui elle doit l’insulte diplomatique que vous me faites… Si vous tenez tant à la faire, je vous laisse mes armes, mais alors, surveillez les bien, au moindre accroc, je vous en tiendrais responsable.

Quoi que décide de faire cet officier désormais, le chemin serait ouvert vers le bal. Eranor ne comptait pas s’y attarder, quelques courbettes devant cette comtesse, puis il suffira de lui demander un certain Heinz ou Fromm et le retrouver pour en apprendre davantage à la situation.
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
Profil: For 8 | End 8 | Hab 11 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 12 | Par 12 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... or_dreanoc
Equipement :
-Plastron en plaques légère (10 protection [torse et dos], -2 HAB, -1 ATT et PAR)
-Bouclier elfique (6+1d6 dégâts, 18 parade, déstabilisant)
-Épée longue elfique (16+1d8 dégâts 13 parade)
-Heaume elfique orné d'un rubis (9 protection [tête], -1 HAB, tout adversaire se trouvant face au porteur doit relancer le jet de dégâts de son arme et garder le moins bon)
-Jambières en plaque légère (9 protection [jambes], -1 HAB)
-Brassards en acier bleu (8 protection [bras], -1 HAB)
-Gantelets en acier bleu (8 protection sur les mains [+ poignets], pas de malus)

Protection totale :
-tête : 9
-jambes : 9
-torse et dos : 10
-mains et bras : 8

Compétences :
Acuité visuelle
Autorité
Vision Nocturne
Monte (cheval)
Volonté de fer
Arme de prédilection (épée)
Alphabétisation
Éloquence
Connaissances Tactiques
Parade

Profil avec malus/bonus :
For 8 | End 8 | Hab 9 | Cha 12 | Int 10 | Ini 10 | Att 11 | Par 11 | Tir 9 | NA 1 | PV 60/60
Monture
Coursier elfique : Senthoi
http://www.freewebs.com/feywild/Elvorse.jpg
For 8 | End 8 | Sau 10 | Rap 10 | Int 9 | Doc 10 | Att 6
Equipements :
-Harnais, selle et nécessaire de Toilettage
-Barde moyenne

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[MJ] Abhorash
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Re: [Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par [MJ] Abhorash »

Test de Persuasion (CHAR +1 (autorité)) : 18 (bien raté)
Clairement l’officier ne se souciait guère des menaces de l’elfe. Peut-être était-il particulièrement xenophobe ou « consciencieux », toujours est-il qu’il resta impassible face à Eranor. Il lâcha du bout des lèvres que son nom était Heimwald. Il réitéra simplement ce que les autres gardes avaient dit, avec plus de force : on ne se rendait pas à un bal de la Comtesse de Nuln armé, telles étaient les coutumes des hommes. Il dit quelque chose sur « les coutumes de votre espèce » n’ayant pas prise ici qui irrita fort Eranor. Toujours est-il qu’il dut se rendre à l’évidence : on ne le laisserait pas passer dans l’état.
Une fois « débarassé » de ses armes, l’elfe fut escorté poliment, mais avec beaucoup de fermeté jusqu’au bal. Il remarqua que l’un des gardes qui s’était chargé de lui restait sur place. Apparemment son attachement à son équipement les avait rendu suspicieux.
Tout cela commençait à bien faire. Il décida donc d’avancer jusqu’à la comtesse. Celle-ci était assez quelconque – pas que l’on ne doive choisir ses souverains pour leur beauté, mais il s’agissait quand même de quelque chose d’assez choquant pour l’elfe. Il resta néanmoins extrêmement courtois.
Test de CHAR (+1 noblesse +1 compétence « éloquence »/ « alphabétisation » qui te placent aussi à l’aise dans ce milieu +1 politesse -3 sujet sensible) : 5 (réussite de 4)
Ce n’est pas la comtesse de Nuln qui se marie, mais une famille noble qui gravite autour d’elle
Celle-ci fut charmée par l’hommage de l’elfe, lui souriant et le remerciant chaleureusement pour sa présence. Cependant, la mention de « Fromme » et de « Heinz » changea son expression. Elle restait bien sur digne et polie, faisant de son mieux pour cacher sa surprise... mais Eranor eut soudain l’impression d’avoir commis un faux pas.

« Je ne suis pas sur, cher ami elfe, que nous parlions du même Hans... Et cela me surprend un peu qu’un homme (elle pausa brièvement, vu qu’il ne s’agissait clairement pas du bon mot) tel que vous ait quelque chose à dire à Fromm... Vous le trouverez là-bas, au fond. »

Elle pointa du doigt vers un homme se trouvant au fond de la pièce. Il semblait être très occupé à parler à une sorte de garde. Eranor la remercia, et s’éloigna de la Comtesse, qui était visiblement très occupée à recevoir.
Je pique à Mestre Pongo l'idée ’utilisation de vrais tableaux pour illustrer mes PNJs...
Image
Test de Perception visuelle et auditive (INT) :6 (réussi)
L’elfe, après s’être éloigné quelque peu, vit la Comtesse faire signe à l’un des gardes. Elle lui glissa quelques mots à l’oreille. Il ne pouvait entendre ce qu’elle disait exactement mais, en lisant sur ses lèvres et au vu des gestes qu’elle faisait, il lui semblait qu’elle demandait à ce qu’on le suive...
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Re: [Eranor] C'est qui cet imbécile?

Message par Eranor »

Rien à faire, pas moyen de garder ses armes avec lui. Eranor dut donc se décider à les laisser entre des mains humaines, perspective fort peu alléchante, mais s’il voulait avancer dans sa petite enquête, avait-il le choix ? Quoi qu’il en soit, sa déclaration avait fait assez de bruit pour contraindre l’un des deux simiesques personnages en tenue parfaitement ridicule à rester sur place. Au moins, l’Asur pouvait se prévaloir d’une présence forçant le respect, c’était toujours mieux d’être légèrement craint que totalement indifférent en quelque sorte.

Arrivé dans la salle de bal, Eranor ne perdit pas de temps et se dirigea vers la comtesse, personnage fort commun, l’on pouvait aisément comprendre le choix du chevalier vainqueur des joutes de se trouver une autre femme à qui dédier sa victoire. Arrivé à sa hauteur, effectuant une gracieuse révérence malgré l’encombrement de son équipement, il put enfin commencer ses recherches.


-Acceptez toutes mes excuses quant à cette armure, mais malheureusement, l'expédition qui m'a conduite ici avait des impératifs menant mes bagages sur la route de notre navire. Quoi qu'il en soit, je vous présente séant tous les vœux les plus sincères de la grande Ulthuan et je souhaite que l'union de ce mariage soit marqué par la prospérité et le bonheur. Un cadeau vous sera fait dès mon retour en ma belle contrée, soyez en assurés.
Puis-je me permettre de vous demander si vous ne connaîtriez pas un certain Heinz ou Fromm . Vos noms impériaux se ressemblent et se mélangent pour ceux des nôtres. J'ai quelques affaires urgentes à traiter avec cette personne et je me suis laissé dire qu'elle pourrait ne pas vous être inconnue.


Politesse et courbettes n’étaient pas les activités préférées du seigneur de Caledor, mais force était de constater qu’elles étaient efficaces. L’humaine se montra particulièrement réceptive aux attentions de l’elfe –en même temps, qui donc pouvait se targuer d’une telle intervention de l’un des grands parmi les Hauts elfes dans cette noblesse humaine ? - mais ne sut masquer sa surprise à la mention du nom de celui qu’il cherchait.

Tiquant tout de même lorsque la comtesse utilisa le terme « homme » pour le qualifier, Eranor garda cependant son calme et, après avoir poliment pris congé, alla rejoindre ce Fromm qui devait avoir un lien particulier avec l’autorité locale pour susciter de telles réactions. Le noble elfe ne manqua pas de constater l’appel et l’ordre pauvrement dissimulé que sa précédente interlocutrice donna à l’un de ses pantins noirs, ce qui, mine de rien, pouvait s’avérer être une bonne chose finalement. Garder un œil sur cet humain pataud ne devrait pas être très compliqué, et Eranor comptait bien essayer de le prendre à partie le moment venu. Pour l’instant, il devait s’occuper de ce Fromm et prendre gare à ce qu’il dira, l’erreur risquait de le mettre en bien mauvaise position… Mais une idée venait de lui venir et pourrait bien le tirer d’affaire.


-Messire Fromm, n’est-ce pas ? Je suis Eranor Dréanoc, seigneur des Cimes Stellaires et officier des Heaumes d’Argent et je pense que nous pourrions nous aider mutuellement. Je sais que vous êtes lié de près avec ces soldats qui se sont occupés du chevalier pendant les joutes, et j’ai des craintes particulières à ce sujet.
Vous avez certainement entendu parler de nos sombres cousins, les Durchiis, aussi appelés elfes noirs ? Eh bien, j’ai des raisons de croire qu’ils ont envoyé un assassin ici. C’est d’ailleurs la vraie raison de ma présence dans cette ville, nous savions qu’une mission le menait ici même. Malheureusement, nous ne connaissons pas la teneur de cette mission, et je soupçonne qu’elle ne soit pas inconnue à ce qu’il est arrivé il y a peu. Pour le bien des miens comme des vôtres, je vais avoir besoin de votre aide. Je dois savoir qui était ce chevalier pour avancer et ce que vous savez exactement sur cette affaire. J’ai constaté l’importante garde lors de la joute, je sais que vous craignez quelque chose, mais quoi ?
Eranor Dréanoc, Voie du noble elfe (sous voie du noble)
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