[Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Un terrible danger prend naissance à Nuln... Si personne ne l'empêche, l'avenir du monde entier est en jeu...

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[MJ] Abhorash
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[Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par [MJ] Abhorash »

Voilà le début de ton aventure dans le Mini-Event "Chasse à l'homme"! Le poste d'introduction a été gracieusement écrit par Mestre Pongo.
D'ici Lundi 21h il faudra être (in RP) sur le point d'assister au tournoi.
Bonne chance :)
Aujourd'hui était pour Maria un jour très spéciale. C'était tout d'abord la première fois que son mentor l'envoyait aussi loin de son village natal. Et c'était aussi la première fois qu'elle visitait une ville de la taille de Nuln...

Il avait été très clair: le grimoire se trouvait dans une auberge au nom précis, dans un faubourg précis, hors des portes de la ville. aussi Maria ne mit-elle que peu de temps, le voyage effectué, à localiser le précieux ouvrage et à mettre la main dessus, une fois certains signes échangés avec le tenancier.

Mais elle était tombée sur ces affiches... des chevaliers en armures qui s'affrontaient sous les huées du public, pour fêter un mariage noble. Bien sûr, elle n'ignorait rien des tournois; lorsque les forains itinérants passaient dans les villages des environs, il n'était pas rare que les acteurs, ou les marionnettistes, jouent l'affrontement homérique de deux preux pour les yeux d'une belle, souvent d'ailleurs avec force musique et tournures comiques. Mais jamais elle n'en avait vu pour tout de bon. Et la curiosité naturelle de la jeune fille l'emporta sur les recommandations de son maître ; l'attrait de l’événement, l'idée d'observer de ses yeux les habits et les manières de la noblesse d'une si curieuse ville, l'envie peut-être aussi de se mêler à la masse grouillante d'une ville réputée pour ses intrigues et ses secret, tout conspirait pour la voir franchir les portes de la ville.

Ce qu'elle fit, et gratuitement: un vieux au sourire pervers paya la taxe d'entrée pour elle. Sitôt les portes passées, elle le perdit dans les ruelles et se dirigea tranquillement vers le tournoi.
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

Maria Westköhl
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Re: [Maria] Chasse à l'homme

Message par Maria Westköhl »

Il y avait comme une belle senteur de liberté dans l'air ce matin-là.

Je suis une amoureuse des grands chemins. Ils errent par monts et par vaux au travers des vastes plaines et forêts de l'Empire, dessinés au fil des siècles par l'incessante procession des voyageurs, marchands et pèlerins. Ils sont la promesse d'un ailleurs différent de ce que vous connaissez déjà, d'un ailleurs plein de surprises et de découvertes. La curiosité insatiable qui me tenaillait se régalait du spectacle de ces endroits inconnus à la manière d'un gamin auquel on propose une cuillère de miel : j'étais une boulimique de l'inconnu, au grand dam de mon mentor - Hermann Krause. Il avait cette tendance à m'enjoindre à davantage de prudence, à une attitude plus effacée que celle que j'avais, pour la simple raison que nous étions considérés comme ce qui se faisait de pire en ces terres. Je jetais un regard interrogateur à mon reflet dans la vitre un peu crasseuse de la devanture d'un magasin d'étoffes : étais-je vraiment le monstre décrié par les répurgateurs ? J'en avais entendu un tout à l'heure, haranguer la foule en ses propos aussi éloquents que violents. Il avait dénoncé le Chaos, prêchant l'obscurantisme et la haine aveugle. Les sombres dieux ne m'effraient pourtant pas, malgré tous leurs discours et toute leur hargne. Notre réalité n'est qu'une vérité parmi les infinies propositions que nous offre le monde des démons. Pourquoi refuser de le voir ?

J'avais été tentée par l'idée de me laisser déambuler dans les grandes avenues encombrées de Nuln. Paysanne moi-même, je m'étais attendue à ce que ces larges artères congestionnées par la foule et les chariots ne me rendent rapidement malade : il n'en était rien. L'agitation avait quelque chose de vivifiant, et me donnait le sentiment agréable d'être une illustre anonyme au sein de la masse. Ce qui, si on considérait mon statut de sorcière qui finirait sur le bûcher si dévoilée, était hautement rassurant. Une légion de marchands se disputaient le marché à au moins autant de charlatans. J'avais vu plus de babioles et grigris avant midi que je n'avais pu en confectionner moi-même jusqu'à aujourd'hui ! Et sans la moindre once de pouvoir, je pouvais le garantir.

En parlant de pouvoir... Hermann m'avait mise en garde devant les autres utilisateurs de la magie, et notamment les sorciers impériaux qu'il appelait les « caniches des collèges ». Ils suivent bien gentiment les règles qu'on leur impose, avait-il déclaré avec un mépris mordant ; bridé dans leur propre puissance et mutilé dans leur esprit, en ce qu'on leur avait arraché leur liberté.
La liberté... n'étais-je pas libre aujourd'hui ?

Mon regard vagabonda sur la foule fluctuante, semblable à une marée capricieuse. Je n'étais pas du monde de ces gens et ils ne seraient probablement jamais du mien. Néanmoins, nous pouvions nous mélanger et vivre ensemble, et cela, sans heurt ; je n'avais qu'à faire ce qu'il me plaisait, même si j'étais censée rentrer désormais... Oui, au diable les recommandations d'Hermann ! N'avait-on pas parlé d'un tournoi tout à l'heure ? Un tournoi réel, avec des chevaliers en armure, et non de pittoresques marionnettes de paille et de lin. Ne serait-ce pas merveilleux que d'aller y faire un tour ? J'ignorais totalement la règlementation de l'accès à ce genre d'évènement, mais ça valait bien le coup d'essayer !
***

C'en était presque étrange, la façon dont ce vieil homme s'était acquitté à ma place de la dîme en vigueur pour assister au tournoi. Mais après tout, qui s'en souciait ? J'avançais à vive allure, un peu pressée et largement excitée par l'évènement à venir. Battant des cils ici, m'esquivant prestement là, je ne tardais pas à passer devant moult honnêtes citoyens afin de m'accaparer une place de choix dans les tribunes populaires. Là, agitée comme une puce, je m'attachais à triturer un peu nerveusement ma robe en attendant que les combattants ne fassent leur entrée. Ce n'était pas tous les jours qu'on avait droit à une lice !
J'aime à me voir comme un bel oiseau au plumage chatoyant de toutes les couleurs, conquérant le ciel aux infinies facettes qu'est la magie.

Westköhl Maria, Voie de la Sorcellerie Illégale
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[MJ] Abhorash
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par [MJ] Abhorash »

Alors que l'excitation gagne de plus en plus Maria, un héraut, vêtu de la livrée des Toppenheimer, sonne d’un coup de trompette le début du tournoi. Il rappelle que celui-ci doit durer toute la journée et s’inscrit dans la semaine de réjouissance qui fête le mariage du sieur Toppenheimer.
Les échafauds ont été construits à la va-vite. Au premier rang, dans la loge d’honneur, se trouvent les deux mariés, aux cotés de la Comtesse Electrice de Nuln. Au début de chaque joute, les deux participants s’inclinent face à eux, une marque de respect pour leur union. Sont ensuite disposés les nobles, généralement répartis par famille, autour desquels tournent des essaims de courtisans et de serviteurs, qui cherchent à les servir du mieux qu’ils peuvent. Le reste se trouve plus haut. L’engouement que suscite ce tournoi fait que l’on se tasse, épaule contre épaule, dans l’espoir d’avoir une vue de ce qu’il se passe.
Hélas, certains Impérieux sont rustres, et poussent la jeune femme sans se soucier d'elle - un comportement tout à fait inadmissible pour un Bretonnien auquel on a appris la courtoisie... Et Bretonnien il y a, parmi cette foulle chamarée. Arzhvael de Bastogne, preux chevalier errant, a quitté ses terres pour errer dans l'Empire, à la rechercher d'une quête qui pourrait prouver sa valeur. Ses pas l'ont tout naturellement porté jusqu'à Nuln, deuxième plus grande ville de l'Empire (ce que ses habitants n'admettront jamais), Joyau de l'Empire! La promesse d'un tournoi a tout naturellement titillé ses sens Bretonniens mais c'est, fort déçu, qu'il a appris que les inscriptions étaient close depuis plusieurs mois déjà.

La première épreuve est un pas d’arme. L’esplanade a été construite devant l’orme de la Reik Platz où le tournoi se situe. Il sert, de façon un peu hétérodoxe car ne se trouvant pas directement sur l’arène, de point à défendre. Le chevalier que l’on défie vient du Reikland voisin, d’où vient la mariée. Il se bat fort bien et se défend vaillamment face à six autre chevaliers qu’il repousse, l’un après l’autre, à coups d’épée et de boucliers. Les combats se font à pied, avec des armes non-épointées, mais il prend garde à épargner la vie de tous ceux qui viennent le défier. De toute façon, ils sont tous vêtus d’armures de plates complètes qui, certes, limitent un peu les mouvements des participants mais les protège fort bien. Enfin, un chevalier du Wissenland, armé d’une claymore impressionnante, son cimier orné d’une plume pourpre, le déloge au plus grand bonheur de la foule. Le chevalier du Reikland, abasourdi, reste à terre dans le fumier sans oser se relever. Son adversaire victorieux lui tend la main, l’aide à se remettre sur pied, et s’approche des gradins en le poussant du bout du bras. Il la présente à la mariée, comme « cadeau » symbolique de noces.

Le tournoi se poursuit avec une joute à cheval. A cette occasion, un contingent de chevaliers de Bretonnie, pays réputé pour leur habilité à ces jeux équestres, prend place. Cela évite des affrontements ennuyeux, car il s’agit d’un exercice dur, où l’on ne touche que rarement son adversaire. Les combats sont spectaculaires : les chevaliers sont projetés au sols, l’un d’entre eux se trouve même tête à l’envers, son pied coincé dans l’étrier. Un chevalier en particulier impressionne : c’est un jeune Bretonnien de l’Anguille. Arzhvael le reconnaît sans trop de mal: il a entendu parler (comme tout chevalier Bretonnien qui se respecte) de Gilles Delcroix, vainqueur des deux derniers tournois du Roy. C'est donc avec attention qu'il suit sa performance dans cette joute. Il est véritablement un exemple à suivre tout pour Chevalier, à voir comme il fait corps avec sa monture et triomphe sans mal de tous ses adversaires. Il estd’une grâce et d’une précision presque inhumaine dans ses mouvements. Son blason d’or, rayé de trois bandes rouges, et son cimier rouge vif le rendent extrêmement reconnaissables et lui ont valu le surnom peu original de "Chevalier rouge".
Voyons s’il choisit une PJe (noble probablement) à qui dédier sa victoire...
Je procède ainsi : pour une PJe noble il faut 4 degrés de réussite pour se démarquer des autres belles. Pour une PJe non-noble, 7. Si plusieurs PJes satisfont ces conditions, celle avec le plus de degrés de réussite l’emporte.
CHAR Lu’ = 18 +1 (séduction) = 19 (rah ces vampires)
Roll : Obtient 9 (10 de réussite....)
CHAR Do’ = 12 +2 (charisme + séduction) = 14
Roll : Obtient 6 (8 de réussite)
CHAR Maria = 8
Roll : Obtient 11 (raté)
Il avise une dame du premier rang, d’une beauté sans pareil même au sein de la cour, et semble vouloir lui présenter le chevalier vaincu comme gage. Le bruit ambiant rend ses mots durs à entendre, bien qu’il ait relevé le heaume de son armure. Il semble cependant qu’il « dédie » sa victoire à cette femme. Les courtisans de Nuln tournent la tête pour voir quelle ingénue a tapé dans l’œil du chevalier. On peut en voir certaines qui se sont détournées bien vites, les lèvres pincées de dégout. Pourtant, le preux chevalier a déjà une mie... Elle sera sans doute restée en Bretonnie.
Mais, avant que la dame ne puisse lui faire signe, le chevalier se crispe, puis se plie en deux sur sa monture. Son corps est agité de soubresauts. Il tend la main pour saisir ses rênes, mais glisse et enfonce maladroitement ses doigts gantés dans le cou de son cheval. Celui-ci se rue aussitôt, et jette le Bretonnien à terre.
La foule est soudainement silencieuse, paralysée face à mal inconnu qui a touché le chevalier.
Test de Perception (Arzh'): 18 (raté)
Test de Perception (Maria) : 18 (aussi! raté)
Plusieurs hommes à l’allure militaire, tout de noir vêtus, sortent de sous les gradins. L’un d’entre eux s’occupe de calmer la monture, les autres saisissent le chevalier et le traînent hors de l’estrade dans les coulisses du tournoi. Pendant un moment, rien ne se passe. Chacun se tourne vers son voisin, l’air perplexe. Les minutes passent l’une après l’autre. La foule commence, après une quinzaine de minutes, à s’impatienter. Enfin, le héraut, possiblement le même qui avait annoncé le début du tournoi, sonne dans sa trompette. Le tournoi est fini, annonce-t-il précipitamment.
La foule reste en suspens. Est-ce bien possible ? Certes, il fait presque nuit, mais les réjouissances devaient encore durer plusieurs heures. Néanmoins, le départ des deux mariés, puis des nobles, confirme cette annonce.
Libre à vous de vous rencontrer et de décrire cette rencontre. Arzh', je n'ai pas décrit comment tu fais pour te trouver ici (d'ailleurs tu devras, toi, t'acquitter de la dîme), mais j'y réfléchis!Vous pouvez le faire en différé.
Vous vous trouvez donc sur la Reikplatez. A priori, les deux quartiers les plus proches (dont vous ne connaissez pas le nom sauf si vous êtes déjà allé à Nuln) sont le quartier universitaire (au nord) et le quartier commercial (à l'est). A vous de voir vers où vous vous aller. Sans connaître la ville, c'est tout ce que vous savez!
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Arzhvael de Bastogne
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par Arzhvael de Bastogne »

Arzhvael de Bastogne déambula dans Nuln pour s’habituer à cette ville, son architecture, la disposition de ses avenues. C’était la première fois qu’il visitait la cité de la Comtesse Electrice et il voulait mieux la connaître.
Il voulait également entendre les nouvelles, les ragots. Après un hiver passé à parcourir les routes de l’Empire, à suivre les pistes laissées par les hommes-bêtes pour leur tendre des embuscades, il avait fini par se faire l’effet d’un animal isolé, coupé de la civilisation, perdu dans l’ivresse des chasses et des escarmouches. Cette existence était simple et facile, mais telle n’était pas la voie qu’il avait juré de suivre. Or, cette voie avait fini par le ramener parmi les foules bruyantes, méfiantes et curieuses des grandes villes. Le danger y était sans doute plus présent qu’au cœur des bois.

L’atmosphère de Nuln était à la fête. Un grand mariage était en train de se préparer et pour lancer les hostilités un tournoi avait été organisé en cet honneur. Le jeune chevalier aurait bien aimé y participer, mais malheureusement il s’était présenté un peu trop tard ; les inscriptions étaient closes. Le soleil était maintenant haut dans le ciel, et dix heures finirent par sonner. C’était donc l’heure pour lui de rejoindre les tribunes afin d’observer le spectacle.


Ces jeux commençaient sacrément bien, et Arzhvael n’en revenait pas de l’audace qu’avaient les organisateurs pour faire combattre un chevalier du Reikland face à pas moins de six adversaires. Même si ce dernier réussit à repousser quatre combattants, un chevalier Wissenland parvint à le faire chuter et la foule applaudit.
Arzhvael se tourna vers sa gauche et découvrit une jeune femme – à peine plus jeune que lui –happée par les combats qui se déroulaient dans l’arène. Au vue de sa peau légèrement tannée par le regard du soleil, cette dernière ne fait pas partie de la noblesse du Wissenland. Le jeune homme sourit ; belle initiative d’inviter tout le peuple à ce mariage sans aucune distinction.

Aussitôt, le brouhaha de la foule lui assaillit de nouveau les oreilles. Un hennissement lui parvint, et, en se penchant vers le bas, Arzhvael repéra un destrier bretonnien que chevauchait Gilles Delcroix, vainqueur des deux derniers tournois du Roy. En face de lui, un chevalier de Parravon fendait l’arène, la lame haute. Le galop de sa monture résonnait sourdement sur le sol de l’arène. Gilles, de son côté, sans se laisser presser par la charge de son adversaire, finissait d’enfiler son casque. Le Champion du Roy dégaina rapidement sa lame et cabra son cheval caparaçonné pour recevoir la charge.
Dans cette belle journée, l’épée sainte de Gilles brilla un court instant avant de lacérer le haut du bras du Chevalier de Parravon. Passant sous l'épaulette d'acier et cisaillant les anneaux serrés de la cotte de maille de son adversaire, la lame déchira la peau, la chair et trancha profondément le muscle.
Vêtu de maille, Gilles pointa sa fidèle épée en direction d’une jeune femme du public – qu’Arzhvael eût du mal à discerner.

Mais alors que le perdant quittait l’arène, Gilles Delcroix se crispa et se plia sur sa monture. Déstabilisée par cette action inhabituelle, la monture de Gilles s’affola et son cavalier s’écrasa lourdement sur le sable de l’arène, lâchant par la même occasion son arme.
Plusieurs hommes à l’allure militaire entrèrent dans l’arène et attrapèrent Gilles pour l’évacuer le plus rapidement possible. La stupeur s’empara du public alors que plus rien ne se passait sur le sable de l’arène. Là-dessus le héraut sonna dans sa trompette annonçant la fin du tournoi. Qu’allait donc pouvoir faire Arzhvael ? Les réjouissances devaient durer encore plusieurs heures. Le voilà perdu dans une cité qu’il ne connait pas. Déçu par cette fin prématurée du tournoi, le jeune homme décida de partir vers l’est, laissant la Dame guider ses pas… [/i][/font]
Direction le quartier commercial :wink:
Arzhvael de Bastogne , Chevalier Errant

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Compétences:
- Alphabétisation: Permet de lire et écrire.
- Monte: Votre personnage sait très bien monter à cheval.
- Réflexes éclairs: +1 INI.
- Arme de prédilection (Epée): +1 ATT lors d'un combat à l'épée.
- Coups puissants: +1d3 points de dommages au corps à corps.
- Étiquette: Sait parler à la noblesse (+1 dans ce cas).
- Dégainer l'épée: +1 INI lors du premier round.
- Désarmement: Peut désarmer son adversaire (+1 ATT dans ce cas).

Inventaire:
- Epée à une main: Arme à une main, 12 parade, 16+1D8 dégâts.
- Chemise de mailles: Torse, dos et bras, 9 pts de protection, -1 en HAB/PAR/ATT
- Boite d'amadou
- Selle et Harnais
- Corde
- Couverture

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Un noble destrier issu des plus hautes lignées Bretonniennes. La beauté de sa robe noire n'a d'égale que sa bravoure au combat.

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[MJ] Abhorash
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par [MJ] Abhorash »

Le jeune chevalier décida donc de refaire connaissance de la civilisation. Etre dans une ville lui procurait un bonheur d’une étrange sorte, celle qui accompagne les paysages familiers. L’avenue
commerciale de Nuln (située dans le quartier répondant au beau nom de Handelbezirk) était large et bondée : clairement il n’était pas le seul qui, frustré par la fin soudaine du tournoi, avait décidé de faire le « lèche-vitrine » ! Evidemment, la plupart des gens marchaient sur l’avenue davantage pour passer le temps que pour acheter quoi que ce soit : on attendait le dernier moment, qu'il s'agisse d'une nécessité... et encore, souvent un accord tacite avec son voisin permettait d'obtenir ce que l'on souhaitait sans le moindre frais! Les aventuriers comme Arzhvael ne devaient pas pour autant s'attendre à ce qu'on les traite ainsi. Ils étaient hélas encore trop souvent assimilés à des individus louches et dangereux.

Arzhavel avait l’embarras du choix : parchemins, livres enluminés, nourritures diverses, épices étranges, armes et armures, l’on trouvait de tout ici ! Il avisa aussi deux tavernes différentes : les signes représentaient respectivement un porc sur lequel on avait peint un bandeau de pirate et une bouteille superposée au blason de Nuln. Il lui semblait également apercevoir une auberge quelconque, si jamais il se décidait à louer une chambre ici…
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Le chevalier décida d'entrer dans la taverne au signe de porc. Il s'agissait en tout point de vue d'une taverne typique. Les clients étaient assis par groupes sur de longues tables en bois, discutant autour d'une choppe de bière. Un étrange mélange d'étrangers au teint hâlés, d'étudiants et de mercenaire cohabitaient au sein de l'établissement. Les groupes ne se mélangeaient pas trop. La table de loin la plus bruyante était celles de mercenaires, que l'on reconnaissait à leur tolérance à l'alcool, leur équipement militaire et leurs nombreuses cicatrices.
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par Arzhvael de Bastogne »

La taverne au signe de porc ne payant pas de mine offrait tout de même un refuge plus qu’agréable. Les murs étaient blanchis à la chaux et le sol couvert d’une couche de sciure fraîche. L’endroit semblait pourtant étrangement dépourvu d’âme. Dans la rue, non loin, une voix éraillée promettait la destruction prochaine de l’Empire ; l’accident de Gilles Delcroix étant soi-disant le signe précurseur.

Arzhvael de Bastogne était accoudé au bar, où il attendait poliment que le tavernier finisse d’inspecter les robinets des fûts de bière et des tonneaux de vin empilés derrière le comptoir. L’homme finit par poser sur lui des petits yeux ourlés de paupières épaisses.

- Qu’est-ce qu’il vous faut mon bon monsieur ?

"Votre plat du jour et une pinte de bière, ça m’ira très bien.. "

Tout en remplissant une chope en étain au robinet d’un tonnelet, l’aubergiste en tablier indiqua la commande à sa serveuse, qui partit immédiatement préparer le repas du chevalier.

"Vu que vous êtes aubergiste, vous devez entendre toutes sortes de rumeurs. Vous n’auriez pas entendu des informations croustillantes sur le tournoi pour le mariage des Toppenheimer ? "

***


Le jeune chevalier se dirigea en direction du petit groupe d’étudiants en attendant que le tavernier lui apporte son plat. Il leva légèrement sa pinte dans leur direction en signe de santé et se tînt debout devant eux. Là, il les dévisagea tout en buvant, avant de s’adresser à eux.

"Permettez-vous que je me joigne à vous ? "

Si les étudiants acceptent, je les questionne sur le tournoi en attendant mon plat :wink:
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par [MJ] Abhorash »

« Ah ça, pour en entendre des choses… Vous avez du voir la fin du tournoi… Eh bien, on dit ici… (il jette un coup d’œil autour de lui, comme s’il s’agissait d’une confidence) c’est un coup des hommes-rats. Y sortent de temps en temps du sol… Ils aiment nous voir souffrir comme ça… »
L’aubergiste sourit d’un air satisfait. Clairement, il souscrit à cette théorie. Il ne dira sans doute pas grand-chose d’autre que des variations de cette histoire.
Test de CHAR : 1 (réussite critique !)
Quelque chose, peut-être le sourire du Bretonnien, son accent, sa tenue, plait immédiatement aux étudiants. Ils ne se font pas prier pour accueillir Arzhvael parmi eux. Ces derniers parlent de soucis d’universitaires : quelque chose sur les longs devoirs qu’on leur fait faire. Ils se plaignent de certains professeurs trop sévères, qui les empêchent de passer davantage de temps dans les tavernes. Des parchemins sont étalés sur la table, sous les chopes de bière. Ils semblaient être en train de travailler sur l’histoire de l’Empire. Les étudiants semblent, au regard du chevalier, comprendre qu’il est, lui aussi éduqué.
Les voilà qui parlent à présent du tournoi. Ils ne se font pas prier pour partager leurs théories : ces dernières sont plus loufoques encore que celles de l’aubergiste. Est-ce la faute d’un compétiteur jaloux, qui aurait empoisonné le verre du chevalier ? De skavens ? Aurait-il fait exprès de perdre afin d’empocher de l’argent qu’il aurait parié contre lui-même (peut-être s’est-il empoisonné lui-même) ?

« Mais non, t’as bien vu les Répurgateurs ! » lance l’un d’entre eux. Il semble sérieux et, d’ailleurs, aucun des étudiants ne le disputent. Au contraire, « c’est bien vrai » dit un autre. Les autres hochent la tête. Clairement, Titian (étudiant de droit) est le centre du groupe. Charismatique, il parle d’idées complexes de façon simple. Il a un certain don pour la répartie et convainc facilement ses amis de son point de vue.
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« Mais assez parlé du tournoi » dit Titian, se tournant vers Arzhvael un sourire aux lèvres, « vous venez de Bretonnie ? Etes-vous aussi un chevalier ? Quel genre d’exploits avez-vous accomplis ? Ditez-le nous, nous brûlons d’en savoir plus. Généralement les soldats sont tous de grosses brutes illettrées… Voir un homme d’armes sensible comme vous fait plaisir à tous ceux qui pensent que la plume prime sur l’épée. »
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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par Arzhvael de Bastogne »

Les propos de l’aubergiste et des étudiants étaient plus inquiétants que ce qu’Arzhvael avait espéré. Cela faisait à peine deux jours qu’il était arrivé à Nuln, et il était déjà sur le point de se frotter aux créatures des profondeurs. Le jeune chevalier s’était longtemps demandé s’il existait réellement quelque chose sous la surface des cités humaines. Un monde où vivaient des colonies de mutants rejetés par la société et d’où ils lançaient leurs rapines nocturnes. Existait-il vraiment des cavernes où d’ignobles cultes se livraient à d’innommables cérémonies et livraient des sacrifices humains à l’attention des puissances de la ruine ? Etait-il possible que ces lieux soient hantés par d’énormes rats bipèdes parodiant la noble humanité ? Bon, à en juger par les propos du tavernier, tout cela semblait finalement bien possible.

Arzhvael ne put retenir un frémissement qui monta le long de son échine et fit trembler ses épaules, tandis qu’il plongeait son regard au fond du liquide qu’il faisait doucement tournoyer dans sa pinte. Il esquissa un rictus amer en songeant aux hommes-rats.

Le chevalier plongea sa cuillère dans l’épais brouet odorant qu’on lui avait apporté tout en observant celui qui semblait être le chef du petit groupe d’étudiants, un dénommé Titian. Il semblait assez posé pour ne pas s'étonner qu’Arzhvael soit perdu dans ses pensées. Les discussions sérieuses n'ont pas à être pressées, et on peut en dire beaucoup en se taisant.

«Vous venez de Bretonnie ? Etes-vous aussi un chevalier ? Quel genre d’exploits avez-vous accomplis ? Ditez-le nous, nous brûlons d’en savoir plus... »

"Je viens effectivement de la Bretonnie. Ceci étant, j'apprécierais que vous m'exposiez plus en détails vos doutes ainsi que vos soupçons sur ce tournoi. Peut-être savez-vous où les repurgateurs ont amené Gilles Delcroix ? Si le mal se terre à Nuln ou dans ses environs, il sera éradiqué - et pour ce faire, vous devez m’aider autant que vous le pouvez. De cette manière, vous ferez sans doutes partis de mes prochains exploits accomplis à Nuln…"

Si Titian me donne un emplacement, je quitte l'auberge pour m'y rendre.
Arzhvael de Bastogne , Chevalier Errant

Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 9 | Int 8 | Ini 10 | Att 11 | Par 9 | Tir 9 | NA 1 | PV 70/70

Compétences:
- Alphabétisation: Permet de lire et écrire.
- Monte: Votre personnage sait très bien monter à cheval.
- Réflexes éclairs: +1 INI.
- Arme de prédilection (Epée): +1 ATT lors d'un combat à l'épée.
- Coups puissants: +1d3 points de dommages au corps à corps.
- Étiquette: Sait parler à la noblesse (+1 dans ce cas).
- Dégainer l'épée: +1 INI lors du premier round.
- Désarmement: Peut désarmer son adversaire (+1 ATT dans ce cas).

Inventaire:
- Epée à une main: Arme à une main, 12 parade, 16+1D8 dégâts.
- Chemise de mailles: Torse, dos et bras, 9 pts de protection, -1 en HAB/PAR/ATT
- Boite d'amadou
- Selle et Harnais
- Corde
- Couverture

Lien Fiche personnage: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... e_bastogne
Ceyl, cheval de selle:

Image
Un noble destrier issu des plus hautes lignées Bretonniennes. La beauté de sa robe noire n'a d'égale que sa bravoure au combat.

FOR 10 | END 11 | SAU 8 | RAP 9 | INT 8 | DOC 9 | ATT 10

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Re: [Maria & Arzhvael] Chasse à l'homme

Message par [MJ] Abhorash »

Le jeune étudiant était clairement déçu par le détournement de sa question par Arzhvael. Il semblait penser que le chevalier aurait des histoires intéressantes à raconter et le décalage entre leur deux vies devait être fascinant à ses yeux. Néanmoins, le Bretonnien lui demeurait sympathique et il n'avait pas de mal à exposer avec plus de détail sa théorie sur ce qui s'était passé.

« Eh bien, s'il y a des Répurgateurs, c'est qu'il se passe quelque chose d'important - clairement. Ce ne peut pas être une simple histoire de jeux de dette, car ils ne seraient pas venu ici pour ça. A mon avis, c'était du poison - et ça, c'est un signe typique des skavens. Évidemment, il peut s'agir de bien d'autres choses: de vampires, de chaotiques et tout ça... Ce ne serait pas une première pour Nuln. Mais ce chevalier est une cible un peu étrange: il ne vis pas ici, il y était juste pour le tournoi. On dirait plus une bavure qu'autre chose. Or, les bavures, c'est une autre caractéristique des skavens. Les souterrains en sont plein: c'est pas pour rien qu'on a autant d'égoutiers ici. Ça ne fait pas de doute. »

Après ce court exposé, Titian réfléchit un peu. Puis:
« A mon avis, ils l'auront embarqué au Donjon de fer. C'est une solution un peu passe-partout - typique de l'administration. C'est le grand édifice au sud: impossible de le manquer, c'est sur sa propre île. C'est là qu'on fourre tous les criminels. (il ajouta, comprenant que le chevalier souhaitait s'y rendre) c'est une prison, vous n'arriverez pas à juste aller la visiter comme ça. Il vous faudrait avoir un passe de la garde ou quelque chose du genre. Je peux vous accompagner chez la comtesse; quelques mots auprès de mon père (il a des relations) et vous devriez avoir une autorisation. Ce serait plus intelligent que de faire cavalier seul... »

Arzhvael acquiesa. Une fois que Titian eut fini de boire sa bière (et après avoir fini un débat né spontanément sur les lois d'héritage de la province), les deux hommes sortirent de l'auberge, laissant les autres étudiants dans la taverne. Titian marchait d'un pas énergique, n'ayant pas de moyen de transport lui étant propre, et continuait à poser de nombreuses questions au chevalier sur sa vie. Il semblait être véritablement intéressé par Arzhvael et les coutumes Bretonniennes en général. Le chemin vers le palais était fort pentu et, malgré sa bonne forme physique, le chevalier fatiguait un peu. S'en rendant compte, Titian ralentit. Il s'amusait de temps en temps à raconter quelques anecdotes sur l'histoire de Nuln: il en savait clairement beaucoup à ce sujet.

Enfin, ils arrivèrent aux portes du palais. Ils dépassèrent tous les gardes rencontrés sur le chemin sans trop de problèmes. Le "palais" était étrangement fonctionnel: alors que Nuln était en général une ville artistique, comme en témoignaient les nombreux ornements de maître du quartier noble qu'ils venaient de traverser, la résidence de la comtesse était une forteresse, une place-forte réputée imprenable. L'intérieur cependant était richement décoré: les salles que Titian faisait traverser Arzhvael à toute vitesse étaient toutes différentes, arrangées parfois par fonction, parfois par couleur ou humeur.

Enfin, après avoir traversé une sorte de boudoir et une salle remplie de portraits (présumablement les prédécesseurs de la comtesse), ils entrèrent dans la salle du bal. La couleur rouge était mise en avant, des rideaux bordeaux aux divans cramoisis. De nombreux nobles portaient des pourpoints noirs rehaussés de rouge sombre.

« Le noir est la couleur de Nuln, » signala Titian, pressentant la perplexité du Bretonnien.
Test de Perception (INT): 9 (raté de peu)
Leur présence avait fait tourner quelques têtes, mais on ne s'étonnait guère de l'accoutrement du chevalier. Ils en avaient apparemment vu d'autres. En effet, le chevalier pouvait voir un homme svelte en armure complète parler à un vieil homme à l'air sinistre dans un coin de la pièce. Titian scrutait lui aussi la pièce, cherchant son père des yeux. Son regard s'illumina enfin. Il posa sa main sur le dos du chevalier, le dirigeant vers un homme d'une cinquantaine d'années, qui sortait du lot grâce à sa livrée noire et or. Il semblait être extrêmement préoccupé - contrairement à Titian, qui était ravi de la voir, il n'était guère ému par la présence de son fils. C'est presque avec un soupir qu'il sourit en apercevant les deux jeunes hommes.
Image
« Messire. Je vois que vous avez fait la rencontre de mon fils. Qu'est-ce qui vous amène ici? »
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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