[Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Un terrible danger prend naissance à Nuln... Si personne ne l'empêche, l'avenir du monde entier est en jeu...

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • En fin de compte, les choses ne se passèrent pas exactement comme l’eût pensé la jeune femme, et cela aussi bien que l’approche. La prêtresse de Shallya veillait au grain, portant à son patient un regard possesseur qui mettait en garde quiconque souhaitait s’approcher de sa personne. Mais lorsque le chevalier fit un petit signe de la main à Lucretia, celle-ci ignora délibérément la prêtresse pour se rapprocher quelque peu de l’homme. Sa présence faisait plaisir à ce dernier, alors même qu’il parlait bassement, au-travers d’un ton où se lisaient la faiblesse et un soupçon de désespoir.

    Et le malheureux lui contait à quel point il était innocent, à quel point il n’avait rien à avoir dans cette sombre histoire, à quel point, en dépit de toutes les souffrances et tortures qu’avaient pu lui infliger les hommes de l’Inquisition, il demeurait probant et honnête, immaculé face au Chaos qui sévissait dans les cœurs faibles et tourmentés. Et Lucretia le croyait ; elle ne cessait de le regarder d’un regard compatissant et compréhensif, posant de doux yeux ingénus sur l’homme alité. Elle hochait çà et là de la tête, se mordait la lèvre lorsqu’un grognement de douleur transcendait la résistance du chevalier. En vérité, si tous les hommes, quels qu’ils pussent être, possédaient des failles et pouvaient succomber aux caprices et aux promesses alléchantes du Chaos, Lucretia continuait de le croire, lui, car son sortilège ne mentait pas. Contrairement à Heinz, la trame de l’Aethyr demeurait intouchée par le vice du mensonge, même si un petit quelque chose d’autre se faisait ressentir.

    Nouveau pas en sa direction.
    «Je vous crois, Messire Delcroix ; vous n’avez aucunement besoin de vous justifier pour cela. Nul mal ne saurait entacher la probité d’un chevalier bretonnien et, surtout, d’un homme de votre envergure. »

    Toutefois, il lui fallait creuser un petit peu plus loin, aussi reprit-elle :
    «L’on me conta que vous vous seriez arrêté dans une taverne en compagnie de vos frères d’arme. Je gage que quelqu’un vous aura repéré en tant que rival et futur prétendant au titre de champion du tournoi, et que cette fourbe personne aura trouvé le moyen de vous faire tomber sans vous combattre directement. Empoisonner votre nourriture, vous servir de la viande avariée, droguer votre boisson… Je ne sais point ce que vous avez fait au sein de cette taverne, messire, mais je suis certaine que vous n’avez rien fait qui pût compromettre votre réputation, et faire croire que vous seriez impliqué dans ces ténébreuses cabales… N’est-il pas… ? »

    Si cette dernière interrogation pouvait sonner comme une menace sous-entendue, comme une accusation déguisée, il n’en était rien. Au contraire, la jeune femme ne se départait pas de son air ingénue, de ses yeux scintillants, et de la pâleur de sa peau qui, lorsqu’elle contemplait le chevalier, tirait de temps à autre sur un rose pucelle ; il n’y avait là que l’innocence d’une jeune femme souhaitant à tout prix se persuader de la vertu et de la conscience et de la chevalerie bretonnienne, et de cet homme, là, qu’elle avait devant les yeux et qui lui avait dédié sa victoire.
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Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


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- Conscience de la Magie
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CHARISME :
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INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
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- Administration
- Enseignement
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- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
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AUTRES :
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- Ame Profane (DDS)
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- Force accrue
- Chance
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Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
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- Lettre de la comtesse
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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Fatigue de Delcroix (END -3 tjrs): 18
Malus/bonus aléatoire sur 1d5 (1=+2, 3=0, 5=-2): 3 (pas d'effet sur le test de CHAR de Lucretia)
Test de CHAR de Lucretia: 6 (très bien réussi)

« Sans doute, sans doute... »
fit-il avant de se taire. Il n'osait plus regarder Lucretia de face et, lorsque leurs regards se croisaient, il se détournait bien vite. « Comprenez madame... je ne souhaite entacher mon image à vos yeux... mais le mensonge par omission est un crime comme tant d'autres... Vous avez raison lorsque vous me ditez être arrêté à une taverne... et sans doute il s'agit là, ma regrettable faiblesse à la fin de ce tournoi, d'une tentative ratée d'un concurrent de me mettre hors de lice... Mais j'ai baissé ma garde, et j'ai peur de devoir vous avouer que je suis en partie responsable de cette faiblesse... » Il n'osait clairement pas le dire à vive voix. La présence de la prêtresse de Shallya (bien qu'il ne s'agisse pas de son culte à proprement parler) devait sans doute d'autant plus l'en décourager. Seulement, il semblait être en train de s'armer de courage. « Cette taverne était, non pas à ma demande, un établissement rassemblant de nombreuses femmes de petite vertu... Et j'ai eu la faiblesse de m'y rendre... Nulle doute que cet incident est aussi partiellement de ma faute, pour avoir sombré dans le péché. »

La prêtresse de Shallya était visiblement choquée, mais c'était avec pitié et non pas dégoût qu'elle regardait son patient. Lui semblait contrit et très malheureux d'avoir "confessé" ainsi son secret à Lucretia. Il s'agissait, en somme, de peu de choses. Certes, la prostitution n'était pas officiellement soutenue par l'état, mais les autorités étaient beaucoup plus lénientes que la religion à ce sujet. Tant que ce commerce était restreint et ne causait pas de problème à l'ordre public, on ne trouvait pas de raison de le criminaliser entièrement. La faiblesse de certains bourgeois et nobles pour les plaisirs de la chair devaient sans doute y être pour quelque chose...

Le chevalier avait cependant l'air peu dispos de continuer à parler et la prêtresse commençait d'ailleurs à chasser Lucretia de la chambre, quels que soient ces charmes. Thornaël pouvait cependant tenter de s'imposer et de lui aussi interroger le chevalier. Quant à Lucretia, elle pouvait continuer son enquête comme elle le souhaitait, en sachant qu'elle pouvait à tout moment commander les cinq hommes promis par Fromm pour l'aider.
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Sans doute, sans doute… Les convictions du chevalier se révélaient bien maigres face au ton inquiet et ingénu de Lucretia, et il était aisé que d’y lire le doute et la réflexion. Ses yeux étaient fuyants, sa voix traînante et hasardeuse, comme s’il cherchait à gagner du temps. Du temps afin de pouvoir s’expliquer au mieux, du temps afin de formuler ses propos pour conserver un semblant de dignité à l’annonce de cette faiblesse qui l’avait accablé. La fièvre et les maux qui lui avaient été infligés le faisait suer, et son front luisant se perlait d’autant plus de gouttelettes que la prêtresse de Shallya dardait sur lui un regard grave, l’incitant à ne point trop en révéler. Mais sa résolution était prise ; il fallait qu’il avouât ses pêchés et ses exactions, allégeant le fardeau qui pesait dès lors sur son âme tourmentée.

    Oui, Lucretia avait dit vrai ; l’homme avait bel et bien fréquenté une taverne, mais là n’était pas sa souffrance. Celle-ci résidait plutôt en la présence de quelques hétaïres à la vêture probablement aussi légère que ne l’étaient leur vertu. La jeune femme haussa un sourcil interrogateur. Etait-ce véritablement la raison pour laquelle l’homme se sentait-il si mal ; pour avoir fréquenté un établissement au sein duquel traficotaient quelques prostituées ? Pour un peu, et elle eût éclaté de rire. Les bretonniens et leur honneur avaient pour eux d’être aussi truculents que ridicules lorsque ce dernier était porté à son paroxysme. En fin de compte, il n’y avait là aucun mal, quel qu’il fût.

    «Vous n’êtes coupable de rien, encore moins si vous n’étiez pas au courant de leur présence », lui confia-t-elle pour alléger sa peine et rehausser sa probité, tandis que la prêtresse de Shallya lui jetait des regards de plus en plus réprobateurs. Et lorsqu’elle commença à claqueter de la langue dans une moue irritée, Lucretia sut qu’il était grand temps pour elle que de partir.

    «Au revoir, Messire Delcroix ; portez-vous bien, et puissiez-vous rapidement recouvrer de vos blessures. »

    Elle tourna les talons, s’en allant dans la grande salle en quête de gardes. Fromm lui avait promis sa petite escorte personnelle, et, pour ce qu’elle comptait faire, la jeune femme risquait d’en avoir grand-besoin. Plus question de se rendre dans l’auberge où les chastes yeux du chevalier avaient dû rencontrer quelques rondeurs et parcelles de peaux blanches et dénudées, là où tout n’avait été histoire, assurément, que d’empoisonnement ou d’une nourriture plus très fraîche. Non, ses investigations la menaient tout droit en direction des égouts, à présent qu’elle avait eu devant elle les documents secrets de la police de la comtesse.

    «Messire Fromm m’a attribué le pouvoir de réquisitionner cinq de vos meilleurs gardes, prêts à voir et à accepter des choses pour le moins… Peu ordinaires, lança-t-elle au premier soldat qu’elle avisa. Je compte sur vous afin de les rassembler ; nous partons en direction des égouts. Il serait convenable à ce que quelqu’un y ayant déjà été vienne avec nous, afin de nous guider au mieux, si le besoin s’en fait sentir. »

    Ses instructions données, Lucretia se tourna en direction de l’elfe, lequel avait également souhaité s’entretenir avec le chevalier souffrant.
    «Viendrez-vous avec nous, messire Thornaël ? Le plus grand sacrilège du chevalier ne semble pas être autre que celui d’avoir porté le regard sur quelques catins, rien de plus. Et en cela, je le crois ; l’homme était sincère dans son affliction. »

    La Lahmiane s’avisa enfin de sa tenue et de son équipement. De nouveau, elle héla un soldat.
    «Il me faudra également une épée, une tunique de cuir, enfin, quelque chose de plus pratique qu’une robe de bal. Ah, et un endroit pour me changer, cela va sans dire. »
    Je ne sais pas ce que tu prévois, mais, si tout cela est prêt, en direction des égouts en suivant les notes de Fromm.
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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Le garde acquiesa. Il montra d'abord à la Dame l'armurerie de la Tour. Celle-ci était bien fournie et contenait une grande variété d'armes et d'armures. Il s'excusa de ne pas avoir de 'chambre' où elle aurait pu se changer et fit donc sortir les gardes de la pièce pour accomoder Lucretia. Ils étaient franchement surpris en voyant qu'on interrompait leur heure de pause pour laisser une femme s'armer. Le garde auquel Lucretia s'était adressé fut surprennement efficace et fit taire leurs commérages en un temps record. Il s'affaira ensuite, pendant qu'elle choisissait ses armes, à trouver les meilleurs gardes présents.

Quand Lucretia sortit de l'armurerie, six hommes l'attendaient. Cinq d'entre eux étaient des gardes: grands, bien bâtis, et un peu plus âgés que la moyenne. Leur façon de se mouvoir lui rappelait celle des hommes en noir du tournoi. Il s'agissait donc d'hommes du service de police secret de Fromm. Il formèrent vite une ligne silencieuse en face de Lucretia. S'ils étaient surpris par l'identité de la personne à laquelle ils avaient été assignés, ils le cachaient bien. Le sixième homme, il était roux, considérablement plus jeune (à peine sorti de l'adolescence) et plus maigre que les autres. Il ne portait pas non plus le même uniforme.

« Voilà les hommes que Fromm vous a asisigné Madame; vous serez également accompagnés de Wilhem (il désigna du menton le rouquin) - ne vous fiez pas à son allure, il connaît les souterrains mieux que personne. Il vient d'une famille d'égoutiers de père en fils, et pas des moindres! Son oncle a du tuer plus d'une centaine de mutants à lui tout seul. L'entrée la plus proche est dans le Halbensel. »

« Vous voulez allez où Madame? Le savez-vous? » demanda Wilhem. (Il avait au moins fini sa mue: c'était déjà ça).
Tu peux m'indiquer, par MP ou par réponse à ce poste, ta destination dans les égouts parmi les différents endroits évoqués par Fromm, et j'éditerais ce poste en conséquence
Profil Garde: FOR 12/END 10/HAB 9/CHAR 8/INT 8/INI 9/ATT 12/PAR 10/TIR 10/NA 1/70 PV (avec malus)
Profil Capitaine: FOR 12/END 10/HAB 9/CHAR 8/INT 8/INI 10/ATT 11/PAR 10/TIR 13/NA 1/80 PV (avec malus)
Equipment Gardes : Casque (tête/7), Chemise de mailles (torse, dos et bras/9/-1 HAB, ATT et PAR), Jambières de cuir (jambes/4), Épée courte (12+1d6/6 par/rapide), Bouclier en acier (6+1d6/16 par/déstablisant/relance 1ère parade ratée)
Capitaine a en plus: Arbalète à repetition (33+1d6/-2TIR16m/perforante
Compétences: Coup Précis, Coup Puissant, Sang Froid,
Compétences Capitaine (en +): Autorité, Tir Précis

Profil Wilhem : FOR 10/END 10/HAB 9/CHAR 8/INT 8/INI 10/ATT 10/PAR 8/TIR 8/NA 1/60 PV
Même équipement que les gardes
Compétences: Acuité Visuelle, Bravade, Déplacement Silencieux, Géographie, Mémoire
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Thornaël Sombrecime »

Nous traversons des pièces sentant le sang et les excréments, accompagnées d'une légère mais tenace odeur de douleur et de sadisme. Les hommes comprendront ils un jour que la torture ne sert à rien ?

En arrivant devant la cellule, c'est un chevalier mal en point, allongé sur une paillasse miteuse grouillant de bestioles, la faisant scintiller de petits points ambrés que je découvre, bien loin de l'image du fier chevalier breton convaincu que la Dame le récompensera un jour pour son attitude parfaite et sa "vertu". Aaalala, si seulement ils savaient qui suivent ils réellement...

L'homme n'a vraiment pas l'air bien. Sa peau laisse apparaître ça et là les marques des outils ayant été utilisés pour tirer de lui la "vérité". Et, bien que la femme près de lui sache apparemment traiter de telles blessures, les plaies restent légèrement purulentes et suintantes. Il sent la sueur, le sang, le tout couvrant des relents de peur et de honte. Il n'est peut être pas coupable, mais n'est pour autant pas tout à fait convaincu d'être parangon de vertu.

La baronne parvient à le faire parler, le manipulant par le charme là où la peur n'aurait jamais réussi qu'à l'enfoncer dans son mutisme. J'ai vraiment des choses à apprendre de ce coté là...

Tout en restant hors du champ de vision du chevalier, j'écoute attentivement ce qu'il raconte, essayant de saisir les subtilités du vocabulaire des nobles, ne pouvant m'empêcher de sourire lorsque j'entends le nom de la Dame, ou lorsqu'il se reproche d'avoir "pêché". Il serait temps qu'ils arrêtent de s'imposer autant de limites, qu'ils se laissent couler dans le flux du monde, qu'ils ne recherchent rien d'autre que la vie !

En entendant la baronne se lever du chevet de l'homme pour quitter la cellule, j'entre dans le cachot, m'imposant auprès de la prêtresse, tout en essayant d'avoir l'air suffisamment amical pour ne pas effrayer le chevalier. En passant près d'elle, je murmure à Lucretia :

"Je ne suis pas un adepte de la Sylve, mais je vais essayer de faire quelque chose pour lui."

Je m'approche du chevalier, lance un regard noir à la prêtresse, puis m'agenouille près de lui.
"La Dame ne vous a pas abandonné chevalier. Laisser moi vous soulager de vos souffrances."

J'applique mes mains sur l'une de ses blessure, puis ferme les yeux, tentant d'attirer à moi les vents de magie, les tissant autour de la blessure, essayant de réparer les tissus, d'accélérer le développement des cellules, de bannir l'infection du corps.
Je lance le sort guérison des plaies sur le chevalier.
Une fois ceci fait, je me relève, puis, saluant de la tête prêtresse et chevalier, je sors de la cellule, rejoignant Lucretia.
Si cela ne vous dérange pas, je vous accompagnerais. Je pense que mes talents seront bien plus utiles dans les égouts qu'ici au milieu de ces manigances et manœuvres de pouvoir.

La suivant jusqu'à l'armurerie, je m'arrête devant la porte, me penchant vers la baronne pour lui adresser deux mots, puis me tournant vers l'un des gardes.
"Dame, je vais devoir changer de peau, ne vous effrayez de rien si mon apparence est légèrement différente lorsque vous me reverrez dans quelques instants... Soldat, sauriez vous où je pourrais me ... changer, à l'abris des regards ?
Je m'isole, puis me change en lion des montagnes. Tu peux trouver le profil ici
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
Profil: For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 10 | Att 9 | Par 8 | Tir 8 | NA 1 | PV 60/60
Lion des Montagnes :
Profil : For 10 | End 9 | Hab 9 | Cha 8 | Int 12 | Ini 11 | Att 11 | Par / | Tir / | NA 1 | PVs 60/60
• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Guérison des plaies: 7 (réussi)
+9 PV au Chevalier
L'enchanteur posa ses mains sur l'une des brûlures ornant le torse du sieur Delcroix et ferma ses yeux. Lentement, les brûlures se résorbèrent. Il restait encore des signes de leur présence, bien sur, mais elles n'étaient plus que des cicatrices. L'effet de son sort était limité et n'avait guéri le chevalier que de façon superficielle. Néanmoins, ce dernier semblait être soulagé. La Prêtresse était interloquée. Rougissant, sachant sans doute que toute guérison était bonne à prendre, mais peut-être un peu vexée par l'intervention de l'elfe dans son domaine de prédilection, elle chassa enfin les deux aventuriers de la "cellule" du Chevalier.

Comme Lucretia l'avait fait avant lui, l'elfe s'isola dans l'armurerie pour se "changer". Lorsqu'il en sortit, les gardes eurent un mouvement collectif - pendant un moment, Thornael crut qu'ils allaient le tuer sur le champ. Heureusement, Lucretia sut les apaiser, sauvant ainsi la vie de son compagnon. Les gardes étaient néanmoins crispés dans la présence du changeforme.

Elle demanda au rouquin de les amener soit au marché, soit à la cathédrale - la destination la plus proche d'eux. Le petit hocha la tête. Ils iraient donc vers la cathédrale.

Ils sortirent tous ensemble du donjon, Thornael fermement encadré. Il n'était pas question qu'on laisse une créature exotique (et magique) se balader dans Nuln. Par conséquent, il fut fourré dans un coche (avec ou sans Lucretia). Les gardes eux marchaient au pas à côté des deux véhicules. Ce n'était pas très efficace, mais la raison devait se retrouver dans leur protocole. Toujours est-il enfin ils arrivèrent dans le quartier industriel du Halbensel. Wilhem les fit négocier les allées pour arriver derrière une fonderie d'où s'échappait une épaisse fumée noire. Une simple grille rouillée à meme le sol 'et une odeur épouvantable) signalaient l'entrée des égouts. Pour y accéder, il faudrait descendre le long de barreaux de fer.

Tous s'engagèrent dans ce sombre tunnel. Accompagnés comme ils l'étaient, il n'était peu probable qu'ils soient attaqués par les choses qui vivaient dans le monde d'en-dessous... Bien qu'étranges, elles n'étaient pas téméraire à ce point. Ils arrivèrent donc sans trop de problème à la Cathédrale.

Sur le chemin, Wilhem détailla à Lucretia, comme celle-ci lui avait demandé, ce qu'il savait sur les "cabales" des souterrains. Il avait l'air content de pouvoir en parler.

« La Cathédrale où on va a une mauvaise réputation. Parmi les égoutiers, c'est connu qu'il y a des gens qui s'y rassemblent, la nuit, et qui y font des messes noires.. On dit même qu'ils sacrifient des gens sur l'autel dedans. On sait que des gens y vont parce qu'on retrouve parfois des bougies fondues, des traces de sang... mais on les a jamais choppé... y en a qui disent que ce sont des esprits d'enfants de Nuln qu'on aurait abandoné dans les égouts. Moi, j'dis que c'est juste des mutants. Mais ça explique pas pourquoi on les a jamais vu. D'habitude, les mutants, on tombe dessus, et (il donna quelques coups dans les airs) c'est fini. »

La Cathédrale était un véritable chef d'oeuvre d'artisanat nain: de grands guerriers barbus, peut-être des ancêtres de leur peuple, gardait les portes à lourds battants. Il s'agissait d'une vraie cathédrale, entièrement construite sous terre, de belle pierre blanche. Celle-ci était aussi belle qu'au premier jour - bien qu'elle doive dater de plusieurs siècles. La place qui entourait la cathédrale avait été creusée de façon à ce que une torche puisse facilement éclairer l'ensemble, à plus d'une vingtaine de mètres de distance. De nombreux tunnels débouchaient sur cette fameuse place, ce qui pouvait créer un risque d'encerclement.

L'un des gardes imposa le silence au groupe. Il fit quelques gestes de main précis, un code militaire sans doute, en direction de l'édifice. Wilhem hocha la tête, puis se pencha vers Lucretia, n'osant s'approcher du lion Thornael. « Il y a des gens dans la Cathédrales maintenant même... Si vous v'lez toujours entrer et vous avez un plan, dites le. Au sinon, on est en théorie sous votre direction, et on peut ne rien faire (même si les gars aimeront pas ça). »
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Lucretia avait haussé un petit sourcil interrogateur lorsque l’elfe l’avait frôlé pour se rendre à son tour dans la cellule du prisonnier, lui murmurant ces quelques mots sibyllins, mais, après un petit temps d’arrêt, elle n’avait pas jugé bon que d’en demander davantage et lui avait adressé un petit hochement de la tête. Par la suite, ce que ses propres yeux smaragdins ne virent pas, sa peau et son esprit le sentirent ; la trame Aethyrique se mouvant en un certain sortilège dont les fils immatériels s’avéraient être tenus par Thornaël en question. Lucretia tiqua, clignant des yeux, manquant de se retourner brusquement sur elle-même, l’espace d’un instant, ses sens aiguisés et son habitude précautionneuse reprenant le dessus. Mais la jeune femme n’en fit rien après s’être aperçue de la nature du sort ; celui-ci n’avait pas vocation à être nuisible, bien au contraire. Si cela pouvait soulager le chevalier, soit. Elle eût bien fait de même afin de soulager sa géhenne, mais elle craignait que l’on ne vît pas sa magie d’un bon œil, ès qualité de baronne qu’elle était, et non pas magicienne de son état. Quelques instants plus tard, et l’elfe la rejoignit.

    «Soyez donc le bienvenu au sein de cette étrange cohorte, messire Elfe. Pour la tâche à laquelle je voue présentement, je crains de ne jamais avoir assez de bras, et toute aide possible me sera très appréciable. »

    A la demande de Lucretia, le garde qu’elle avait sollicité acquiesça et s’employa à répondre du mieux qu’il le put à ses ordres. Il la guida tout d’abord devant la porte de ce qui devait être l’armurerie, précisément là où Thornaël lui glissa de nouveau quelques mots. Et derechef, elle lui coula un regard sceptique, mais non pas moins intéressé.

    «Je ne suis pas de celle qui s’effraie pour un rien. Mais faites donc, je vous prie ; je ne suis l’on ne peut plus curieuse de voir ce que vous avez en réserve. »
    Elle avait déjà entendu parler de ces change-peaux, métamorphes et autres sorciers des bêtes, qu’ils fussent elfes ou humains, mais n’avait jamais eu l’occasion que d’en voir un agir et se transformer. L’expérience promettait d’être grisante. Restait à voir la façon dont réagiraient les gardes, et pour cause ; elle-même avait songé à la possibilité d’user de sa magie en territoire inconnu, et pourpensait dès à présent sur la capacité mentale de ces hommes à pouvoir encaisser la vision des phénomènes qui détonaient de l’ordinaire, et plus encore lorsque ceux-ci avaient attrait à la magie noire. Elle entra dans l’armurerie.

    La pièce était fort spacieuse, aussi grande que le permettait tout un étage du Donjon de Fer. Les armes s’amoncelaient dans des râteliers à la fourniture hétéroclite ; épées, marteaux, haches, arcs, fléaux d’arme et gourdins, un véritable arsenal était entreposé devant ses yeux, et Lucretia n’avait qu’à tendre la main pour se servir. Ignorant superbement les différents soldats qui coulaient en sa direction des regards curieux et dubitatifs, et ce d’autant plus que son guide leur ordonnait, à tous, de quitter les lieux, et à certains, de se tenir prêt sous son commandement, la baronne de Bratian s’avisa de quelques lames dont elle éprouva et le fil, et l’équilibre. Son choix effectué, son attention fut attirée par les armures, les cottes de mailles, les plastrons et les gilets de cuir que cette même salle exhibait en profusion. Ses mains parcourant nonchalamment les plates de fer et les bardes matelassées, Lucretia étudia leur solidité et leur forme, imaginant laquelle de ces tenues lui conviendrait le mieux ; dans sa qualité de femme, certains de ces gilets se révéleraient inexorablement trop oppressant au niveau de la poitrine. Il en fut bien un, enfin, qui, quelque peu déformé, lui parut suffisamment seyant pour qu’elle l’enfilât après avoir retiré sa robe.

    En sortant de la pièce, une petite troupe composée de six soldats l’attendait quiètement. D’un rapide balayage du regard, la jeune femme s’avisa de leur âge, de leur teint, de leur caractère, et de leur expérience, et si jamais quelque garde que ce fût avait osé croiser son regard, une petite étincelle interloquée, voire amusée, brillant au fond de ses prunelles, alors n’eût pas hésité à lui répondre de la même manière, à cela près qu’une infime touche condescendante se serait glissée dans l’échange.
    Satisfaite, elle hocha de la tête, stoïque, les traits durs et impériaux.
    Thornaël, de son côté, avait disparu, que pour laisser la place à une créature bien plus féroce d’apparence que ne l’était d’ordinaire l’elfe. Une bête monstrueuse, dangereuse, à la gueule capable de broyer de l’acier, et aux griffes pouvant déchiqueter la plus solide des armures. Il fallut, sembla-t-il, beaucoup de sang-froid de la part des gardes afin qu’ils n’intervinssent pas sus à la bête.

    «Messieurs, Wilhem, les salua-t-elle avant de répondre à ce dernier, lorsqu’il eut posé sa question. Bien. Nous irons donc dans le Halbinsel. Wilhem, je veux que tu nous conduises soit au niveau de la Cathédrale, soit au niveau du Marché Noir. Dans la mesure où nous devrons observer ces deux localisations, nous irons d’abord dans celle que tu jugeras la plus proche. Et par la même occasion, sur la route, vu que tu connais bien les lieux, j’aimerais que tu m’entretiennes sur les possibles et récentes histoires des égouts, des rumeurs de cabales et de rassemblements interdits et inquiétants. Car c’est bien là-dessus que nous enquêterons. »

    Tous acquiescèrent et s’exécutèrent, conformément à ses ordres. Sortant du Donjon de Fer, un coche fut hélé ; il s’arrêta, et Lucretia, ainsi que Thornaël, monta à l’intérieur. La petite troupe prit sa route en direction de la Cathédrale. En chemin, Wilhem répondit aux interrogations de la jeune femme, mais elle n’apprit pas grand-chose d’autre qu’elle savait déjà. Les seuls détails notables s’apparentaient aux messes noires et aux possibles sacrifices humains, ainsi que des mutants, dont seuls les rumeurs prouvaient, ou non, leur existence.

    Le trajet ne dura pas fort longtemps, juste assez pour que Lucretia laissât échapper un petit soupir alors qu’elle observait les rues qui défilaient par la fenêtre. Celles-ci semblaient se rétrécir alors qu’ils avançaient, se transformant en ruelles, puis, bientôt, en venelles insalubres dont le caniveau central se trouvait jonché d’immondices. L’odeur des lieux avait changé, également, et l’on pouvait fleurer des relents métalliques, des bouffées de souffleries et de leurs fournaises ardentes, et la puanteur obsédante d’une tannerie. Enfin, dans une impasse, ils trouvèrent l’entrée des égouts.

    Il n’était pas même nécessaire que d’y descendre pour s’asphyxier des remugles putrides qui y régnaient, et lorsque la bouche fut ouverte, cela alla en s’empirant. Lucretia avait coutume de respirer, et ce de façon perpétuelle, dans une parodie de vie, mais là, pour une fois, elle cessa délibérément d’inspirer et d’expirer. Et elle se glissa dans l’ouverture, descendant un à un les barreaux humides recouverts d’un humus poisseux.

    Sous la surface de la terre, la température était fraîche, loin de la touffeur des auberges à l’âtre ronflant. Pourtant, il n’en demeurait pas moins qu’une sorte de brouillard opaque recouvrait de temps à autre les lieux, et que le petit groupe devait le traverser prudemment afin de continuer sans heurt leur route. Le monde souterrain ruisselait de petits filets d’eau, de flaques croupies qu’il fallait éviter, de torrents déchaînés de boue venus de l’on ne savait où, et une multitude de bruits se faisaient entendre. Le clapotis des ondes troubles se mêlait aux couinements des rongeurs, les bruits de leur pas se répercutaient sous les grandes arches de pierre, derniers vestiges du passage des nains, et, au loin, il leur semblait pouvoir entendre quelques grincements métalliques de portails rouillés qui se confondaient avec des psalmodies ténébreuses issues non pas de la réalité, mais de leur peur les plus profondes. Pourtant, chacun avançait sans rien dire, aux aguets, masquant cet étrange sentiment d’insécurité et d’oppression derrière un masque de stoïcisme et de contrôle de soi. Et l’ouverture devant eux s’agrandit en une immense salle.

    C’était là que le véritable chef-d’œuvre des nains se révélait. Des encorbellements antiques se suspendaient les unes aux autres dans une architectures unique ; les statues des dieux passés et des personnalités d’autrefois côtoyaient les marbrures finement ciselés et les motifs décoratifs. Les voûtes de pierre blanche s’entrelaçaient dans des arabesques fantastiques, laissant la lumière se réverbérer dans toute sa nitescence opaline, et ses murs, contrairement aux canaux qu’ils avaient franchis, arboraient encore la splendeur étincelante des premiers jours. Ils n’y étaient pas seuls.

    Un plan devait être établi au plus vite afin de coincer ces gens qui, normalement, ne devaient pas être présents céans-même. La disposition de la Cathédrale, hélas, jouait en leur défaveur ; les couloirs et engorgements disposés en hémicycle autour de la salle prenaient racine dans cette dernière, permettant bien trop d’échappatoires possibles. Il fallait toutefois faire quelque chose, ne serait-ce que pour capturer, enfin, quelques-uns de ces cultistes, et les mettre à la question. Mais mieux valait, dans un premier temps, s’aviser du nombre de personnes qui s’y trouvaient. Lucretia prit les devants.

    «Laissez-moi faire, et ne cherchez pas à en savoir de trop sur mes occupations. Je reviens dans quelques minutes. »

    Elle s’éloigna discrètement du petit groupe, jusqu’à disparaître de leur champ de vision. Là, la jeune femme puisa dans ses ressources pour se fondre en une autre forme que celle qu’elle arborait depuis toujours ; ses traits se modifièrent, ses membres rapetissèrent, sa peau mua. Quelques secondes plus tard, et la Lahmiane avait laissé la place à une corneille de sombre augure et à l’œil étonnement intelligent. L’oiseau prit son envol, en toute sérénité, ne pipant mot, s’élevant en direction des arches séculaires. Rasant le plafond de la Cathédrale, elle entreprit de faire un repérage des lieux ; ce qui était en train de se faire, le nombre de personnes, leurs possibles armes qu’ils avaient emmenées avec eux, et toutes autres informations qu’il serait bon de noter. Puis, elle viendrait faire son rapport à sa troupe.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Attention, la forme de familier se fait sous test d'INT! Si raté, tu peux te retrouver coincée entre ta forme humaine et (en l'occurence) de corneille.
Test d'INT (transformation "vers" forme familier) donc: 8 (réussi) (et je fais déjà ici le Test "retour" forme humaine: 7 (réussi))
Test de Perception: 7 (réussi)
Survolant la cathédrale, Lucretia tentait d'apercevoir, à travers les vitraux qui ornaient sa façade extérieure, ce qu'il se passait à l'intérieur. Une faible lueur parvenait de l'intérieur, projetant sur les parois rocheuses entourant la cathédrale les ombres chinoises des hommes se trouvant à l'intérieur. Lucretia s'attendait à voir des cultistes chaotiques en train de s'adonner à l'une de leur sombres capables...

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle se rendit compte que, loin d'être des suppôts des Puissances de la Ruine, il s'agissait de soldats de l'Inquisition! L'un de ces hommes portait en effet la tenue, se voulant discrète mais en vérité tellement typique, des Répurgateurs. Il surplombait deux autres hommes, habillés plus modestement, qui tournaient autour de l'autel de pierre se trouvant au fond de la cathédrale, tout à l'opposé de l'entrée. Ils avaient soulevé une dalle, qui devait avoir servi de cachette à un objet chaotique peut-être. Le Répurgateur était tourné vers cette cachette. A genoux, auscultant l'autel, se trouvaient ses "serviteurs". Tous semblaient armés au moins d'une épée et vêtus d'armures de cuir. Le Répurgateur avait, accroché à sa ceinture, un pistolet - arme relativement récente et terriblement efficace. Il tenait également en main une torche.

Sa petite équipée avait donc était devancée... A elle d'aviser la suite de la situation.
L'event a commencé ici.
Pour les combats: MP/quote vos actions, je MJite le tour dès que j'ai le temps. Seulement besoin d'1 poste RP/3 tours.

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Il était étrange de voler dans une grotte, sous la terre ; la cavité n’avait rien pour elle qui pût ressembler de près ou de loin à ce que l’on ressentait lorsque l’on prenait son essor dans l’évent. Là, point de courant ascendant, d’air chaud qui vous faisait monter, ou de torrents immatériels glacés qui vous obligeaient à perdre de l’altitude. Ici, rien d’autre qu’une de ces légères brises mystérieuses provenant de quelques souterrains exigus et qui charriaient des remugles putrides et étouffants. Passé quelques secondes, la corneille reprit ses aises sous la voûte de pierre, après s’être habituée à cette absence d’énergie éolienne. La cave s’avérait gigantesque, et, de sa hauteur, Lucretia put s’apercevoir de ses compagnons d’arme qui, demeurés en bas, voyaient leur taille drastiquement réduite par la distance. Ils n’étaient plus que des points sur le sol, presque, et la corneille devait être invisible à leurs yeux. Et si elle l’était pour les leurs, alors le serait-elle pour ceux de ses ennemis.

    La Lahmiane s’approcha des murs ancestraux de la Cathédrale, voletant çà et là en rasant les parois que les nains avaient rendues lisses et immaculées. Aussi vieille qu’il pouvait être, l’édifice portait encore la trace de sa gloire passée, et, avec elle, ses vitraux séculaires qui brillaient de mille feu sous la lueur virevoltante de plusieurs torches. Et effectivement, eu égard aux ombres décuplées que projetaient ces mêmes lumières, la Cathédrale étaient actuellement habitée d’une présence étrangère, une présence qui n’avait rien à voir avec les rondes que pouvaient, de temps à autre, effectuer les égoutiers afin de surveiller leurs canaux. Curieuse, la jeune femme alla y jeter un coup d’œil.

    En sus des vitraux, de petites ouvertures avaient été implémentées par les nains, dans une visée inconnue. Peut-être s’agissait-il là d’une volonté de faire circuler l’air afin d’éviter qu’elle ne stagnât et engendrât des moisissures susceptibles de souiller leur pierre si chères à leurs yeux, ou peut-être s’agissait-il encore de petites meurtrières ajoutées dans une volonté purement décorative. Toujours fut-il que la corneille s’y glissa en toute impunité. Si elle l’avait pu, la jeune femme eut haussé un de ses délicats sourcils en signe de muette interrogation ; il n’y avait point de cette affreuse engeance issue du Chaos et de la Puissance de la Destruction, non. Au contraire, leurs Némésis s’y trouvaient bien, eux, et ces répurgateurs, car il s’agissait effectivement d’eux, étaient tout occupés à fouiller de fond en comble la Cathédrale. Les hommes farfouillaient du côté des murs, auscultaient la pierre entre et sous les bancs, ou furetaient derrière l’autel sacré. Lucretia s’avisa de leur équipement ; la petite troupe amenée céans-même par les répurgateurs avait tout à fait de quoi répondre face à une attaque fugace et sournoise provenant de ces mutants qui, racontaient les rumeurs, erraient dans les sombres tunnels des égouts. Et s’ils pouvaient riposter au Chaos, ils demeuraient tout à fait en mesure de faire de même concernant les propres gardes de Lucretia. Toutefois, ne travaillaient-ils pas tous dans le même but ? La corneille fit demi-tour.

    Volant à tire-d’aile jusque dans ce petit embranchement qu’elle avait utilisé pour se transformer, loin du champ de vision de sa troupe, Lucretia reprit forme humaine. Elle mobilisa sa volonté, fit couler l’essence même de sa nature au travers du plumage de la créature dont elle avait revêtu la forme, et, là où se trouvait auparavant une petite corneille sautillant sur ses pattes, une magnifique jeune femme venait s’apparaître, pleine de grâce et d’assurance. Elle s’avança alors jusqu’à ses gardes.

    «Vous aviez raison ; la Cathédrale n’est pas vide. Seulement, il ne s’agit aucunement d’une menace, ou, à tout le moins, pas celle à laquelle l’on pourrait penser de prime abord. L’Inquisition est déjà sur place, et ses répurgateurs avec elle, lesquels sont en train de fouiller l’endroit. Il me semble qu’ils ont déjà repéré une cachette, ou possiblement un passage menant vers je ne sais où. Il serait bon que nous intervenions, non pas pour nous confronter à eux, non pas pour leur mettre des bâtons dans les roues, mais bien pour avancer de concorde, ensemble, sur cette enquête qui nous donne du fil à retordre. Des avis sur la question ? »

    Et s’il n’y en eut aucun, alors Lucretia mena-t-elle sa troupe jusque dans la Cathédrale, de la façon la plus diplomate et amène possible. Loin d’elle l’idée de s’interposer entre les recherches des répurgateurs et les possibles indices qu’ils auraient pu trouver. Elle entra dans la salle souterraine.

    «Je vois que vous nous avez devancés, sur les indications que j’ai fait parvenir à vos supérieurs », dit Lucretia au répurgateur le plus éminent qu’elle vit, sur le ton de la conversation. Elle farfouilla les lieux du regard, comme si c’était la première fois qu’elle contemplait ce spectacle.

    «Je constate nulle trace de sang, ni de combat. Je gage, hélas, qu’il n’y avait personne lorsque vous fîtes interruption dans les lieux ; personne à capturer et à interroger pour en savoir plus. Messieurs, je ne souhaite en aucun cas me mettre en travers de votre chemin, simplement vous aider dans votre quête, quête qui est la nôtre, à tous, comme je vous ai déjà aidé en faisant mention de ces lieux à vos supérieurs. Avez-vous noté quoi que ce soit qui puisse être intéressant ? »

    Sur ces mots, d’une façon la plus naturelle qui fût, Lucretia s’avança en direction de la dalle –refermée ?- qu’elle avait vu ouverte quelque temps auparavant, et darda un regard curieux sur le sol, à son emplacement.
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Les gardes se contentèrent de hocher la tête, sans doute un peu désorienté par les choses qu'elle disait savoir.. Ils étaient cependant rassuré qu'elle ne leur en fasse pas part: un elfe changeforme était quand même déjà beaucoup. Au vu de la présence de Répurgateurs, la présence de Thornael (sous cette forme) serait sans doute malvenue... On s'accorda à dire que l'elfe devait soit reprendre sa forme humaine, soit rester hors de la vue de l'Inquisition.

Après ce court dialogue, la petite troupe se décida enfin d'entrer dans l'église. Leur arrivée avait pris les Répurgateurs de court: le chef avait sorti son pistolet, prêt à tirer, et ses hommes avaient dégainé les épées de leur fourreau. La tenue des gardes les rassura. La petite troupe de Lucretia put donc s'avancer jusqu'à l'autel sans encombre.
Test de CHAR: 8 (réussi)
L'homme au pistolet, clairement le plus haut gradé, s'avança d'une façon qui se voulait amicale vers la noble.

« Nous avons suivi ce qu'on nous a dit de faire. Je ne sais pas si ça venait de vous - mais de toute façon, je ne sais vraiment pas qui vous êtes. Et je m'en fiche un peu: pas besoin de tourner autour du pot. On s'attendait à devoir zigouiller de l'hérétique mais y a rien ici. Pour l'instant en tout cas. Je pense qu'ils ont du nous voir arriver et éviter de s'approcher de trop près. En tout cas, ils ont pris tout ce qu'ils pouvaient... Voyez l'autel ici (il frappa du poing sur l'autel de pierre puis, pliant les genoux) y a des traces de sang sur ses jambes, de la cire de bougie qui a coulé... Et tout ça est assez frais. Ils doivent encore venir ici. Encore mieux: ils ont une petite cache ici (il désigna du pied la dalle, qui était restée ouverte). Ca sonnait creux alors on l'a ouvert. Mais ils ont du tout empocher. Y a pas vraiment de quoi travailler... Franchement, comme vous dites, notre meilleure solution serait de trouver l'un de ces chaoteux, de le mettre pieds et poings lier, et de le faire parler de force. Enfin... faut encore en trouver un. Vous avez pas un autre bon tuyau à nous donner? Vu qu'on travaille dans le même but et tout ça? » conclut-il avec une touche d'espoir dans sa voix. « Je sais pas trop où aller: y a des légendes urbaines sur les rassemblements de mutant, mais rien de concret sur leur emplacement. Ca fait des heures j'ai l'impression qu'on tourne en rond... Et maintenant qu'on a trouvé ce truc, notre seul indice n'est plus là. »
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