[Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Un terrible danger prend naissance à Nuln... Si personne ne l'empêche, l'avenir du monde entier est en jeu...

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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Deux hommes émergèrent des escaliers. Le premier ressemblait davantage à un aristocrate embourgeoisé qu'à un vrai soldat - du moins, c'était l'impression qu'il donnait de prime abord. Bien qu'il soit âgé et ait l'air fatigué, il se tenait droit, sans pour autant être raide, et regardait la salle d'un air impérial. Il avait l'air d'être en parfait contrôle, et de toute évidence avait été renseigné sur l'étrange paire qui se trouvait dans ce bureau. Il s'avança vers eux en quelques grands pas.
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« Madame... c'est un véritable plaisir de vous rencontrer. Vous avez mis la cour dans tous ces états ce matin... Vous êtes sans doute venue pour revoir ce galant chevalier? (se tournant vers Thornaël) et vous êtes venue accompagnée. Messire l'elfe, vous devez vous aussi voir eu vos raisons pour vous aventurer dans nos contrées. Je doute que ce soit le mariage, tout somptueux qu'il soit. J'ai moi même un compagnon avec moi, le très aimable Herr Adolf Heinz. »

Le deuxième homme était sans aucun doute un inquisiteur. Il avait la tête de l'emploi: un air austère, voire même méchant. Il portait un grand chapeau, un long manteau et des bottes lourdes ornées de boucles. Il fouillait du regard le bureau de Fromm, regrettant sans doute de ne pas y avoir eu accès auparavant. Il hocha la tête en direction des deux visiteurs d'un air absent. Il regardait d'un air suspicieux la carte de Nuln affichée sur le mur. Sa main était posée sur la poignée de son épée.
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« C'est sans doute une pierre deux coups pour vous deux, » poursuivit Fromm avec un petit sourire, « de me rencontrer en même temps que le charmant Inquisiteur. Discutons un peu, mettez vous à l'aise. » Il désigna de la main la salle, et marcha vers sa chaise. Clairement, il serait le seul à être à l'aise. « Madame... vous me semblez être très téméraire. C'est une qualité assez rare parmi les courtisanes. Dites-moi ce que vous voulez exactement. Et vous, messire l'elfe, vous m'expliquerez ce que votre peuple nous veut. Après quoi, nous pourrons parler de ce que nous (il regarda l'Inquisiteur) voulons de vous. Comprenez que le fait que vous avez été impliquée, même de façon minime avec le chevalier, et que vous dites avoir d'importants renseignements est très étrange madame. »
Test d'INT de l'Inquisiteur (utilisé pour déterminer ses priorités: continuer à s'intéresser au bureau de Fromm ou laisser tomber et se concentrer sur les PJs): 3 (très bien réussi)
L'Inquisiteur hochait la tête. Pour l'instant, il avait laissé Fromm prendre les devants, en profitant pour évaluer ses alentours. Mais, à présent, il s'intéressait à Lucretia de très près. Il semblait avoir jugé Thornaël sans intérêt - bien qu'il aurait pu être intéressant dans d'autres circonstances, les humains étaient beaucoup plus susceptibles à la corruption du Chaos. Cet humaine noble lui semblait en particulier très intéressante. Le fait que Fromm partageait son avis renforçait sans doute cette impression.

« Directeur Fromm, vous trouverez sans doute plus pertinent de vous occuper de ce qui tombe dans votre juridiction... Madame, les renseignements que vous souhaitiez fournir à Fromm sont essentiels à la mission de l'Inquisition. J’œuvre dans le seul intérêt de Sigmar et l'Empire... Permettez que nous discutions pendant que Fromm s'adressera aux problèmes d'elfes de votre "ami". »

« Nous sommes dans mon bureau. Elle a demandé à me voir. Je pense que vous devriez respecter cela Heinz » répondit Fromm sèchement.

L'Inquisiteur se contenta de grimacer et fit mine de sortir quelque chose de sous son manteau. Fromm secoua la tête; avec un sourire, Heinz se tourna de nouveau vers Lucretia. Il semblait avoir réussi à forcer la main de Fromm: il se chargerait d'elle en premier.
L'event a commencé ici.
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Ecoutant l’elfe répondre à ses interrogations concernant son appellation, la jeune femme eut l’ombre d’un sourire. Elle fut contente de n’avoir point demandé la version compliquée, mais cela n’était que justice ; son patronyme n’étant lui-même pas si simple que cela à prononcer, son vis-à-vis ne devait-il pas lui rendre la complication ?

    «Thornaël du Lion Blanc m’ira très bien. »

    Après qu’il l’eût avertie d’une arrivée prochaine en haut du bâtiment, Lucretia put entendre à son tour les pas qui escaladaient les marches gironnées du donjon. Passée une demi-seconde d’évaluation, elle jugea qu’elle pouvait répondre rapidement à Thornaël avant que les hommes –ils semblaient être deux-, n’arrivassent.

    « Je m'occuperai de la discussion. J’espère que vous êtes joueur et que vous aimez prendre des risques, messire elfe, lui lança-t-elle dans un petit sourire matois, songeant déjà à quelques justifications. Je n’en sais pas davantage que vous sur l’identité de l’homme, si ce n’est qu’il s’agit d’un chevalier bretonnien de l’Anguille. Ce bâtiment est le Donjon de fer, bâti il y … »

    Les deux personnes étaient sur le point d’arriver au même étage qu’eux, et l’on pouvait déjà deviner le haut de leur silhouette se profilant dans l’ombre, s’élevant petit à petit à mesure qu’ils grimpaient l’escalier. Assurément, de là où ils étaient, ils pouvaient entendre les paroles de Lucretia. Celle-ci prit tout de même la peine de continuer ; rien de plus naturel que deux personnes qui conversaient durant une attente, et ce d’autant plus que ce même naturel égarait les soupçons quant à de possibles fouilles effectuées dans le bureau.

    «… Il y a plusieurs dizaines d’années. En fin de compte, en comparaison de la ville elle-même, il est assez récent, si mes souvenirs sont bons, et sa construction résulte d’un hommage, si l’on peut dire ainsi, à l’Inqusition. Ses visées sont autant de garder les prisonniers les plus importants en matière d’occultisme que d’avertir la population de ce qui l’attend en cas de déviance. »

    Les deux personnes qu’ils avaient entendues émergèrent alors de l’escalier en colimaçon. L’un des deux individus s’avança impérialement à leur rencontre, tout en confiance et en accortesse. Il semblait être de ces nobles de la cour qui parlaient sans ambages, franchement, regardant leur vis-à-vis dans les yeux d’une manière appréciable. Le discours qu’il lui tint l’étonna quelque peu ; venant de la part d’un tel homme, elle l’eût imaginé bien plus froid et bien moins avenant. Se fendant d’un petit sourire agréable, elle inclina le chef.

    «Lucretia von Shwitzerhaüm. Le plaisir est partagé ; Messire Fromm est bien trop aimable de prétendre que j’accaparai l’attention générale lorsque le mariage et le spectacle qui s’en suivit, en dépit de sa tragique fin, furent des plus plaisants et des plus impressionnants. Effectivement, bien que ma brève rencontre avec ledit chevalier fût fortuite, le mariage n’étant pas véritablement l’objet de ma présence, je m’enquis de son sort, et suis venue voir de quoi il en retournait.
    Herr Adolf Heinz…
    »

    Nouvelle petite salutation en direction du second homme que Fromm leur présenta. Contrairement à ce dernier, celui-ci affichait la vêture si caractéristique des répurgateurs, dissimulant son visage sous un ample chapeau, se drapant dans un large manteau au col relevé qui ne laissait entrevoir que des traits secs et une moue éternellement indignée, agacée.
    Fromm les invita à se mettre à l’aise, ce qui s’avérait compromis lorsque l’on constatait que le mobilier n’était composé que d’une seule chaise et d’un bureau. Haussant un petit sourcil, Lucretia suivit l’homme alors qu’il avançait en direction de son lieu de travail. Apparemment, le simple fait qu’elle eût adressé, l’espace de trente secondes, la parole à la victime suffisait à la classer dans le lot des suspects ou, à tout le moins, des personnes intéressantes à interroger.

    Ce qui s’en suivit alors ne fut qu’une vulgaire algarade de pouvoir entre les services secrets de la comtesse et l’Inquisition ; Lucretia s’y était attendue sitôt que Fromm avait s’était présenté, lui et son homologue. Si elle avait pensé se servir de l’inimité qui séparait Fromm d’Heinz, les voir tous les deux présents risquaient de rendre la tâche bien plus ardue. En fin de compte, ce fut l’inquisiteur qui remporta la manche, faisant mine de sortir quelque papier que ce fût de ses poches intérieures. Il s’agissait là probablement d’une de ces lettres de recommandation que la jeune femme avait lue sur le bureau de Fromm. A elle que de s’exprimer.

    Lucretia les regarda ouvertement, son regard smaragdin ne cillant pas. Ce fut sur un ton des plus sereins qu’elle s’exprima.
    «La témérité est en effet une vertu –ou un défaut-, bien rares chez certaines femmes. Je ne me considère pas comme l’une de ces femmes, et celle qui m’emploie non plus. »
    Ce ne fut plus un regard, mais une véritable observation de leur visage, comme si elle tentait de les jauger, de percer les véritables intentions qui les motivaient. Et dans le même temps, elle banda sa volonté, et tissa la trame légère d’un sortilège de vérité, qu’elle lia à Fromm.
    Si elle prenait la pleine mesure des deux personnages qui se trouvaient dans la même salle, elle s’imaginait bien que ceux-ci n’avaient pas coutume d’être observés de la sorte, d’être non plus à la place des accusateurs, mais bien des accusés. Mais ils ne devaient pas en prendre ombrage ; au fond, elle ne faisait qu’intervertir les rôles l’espace de quelque secondes. Elle se fendit d’un petit hochement du chef, appréciateur.

    «Je gage que je peux vous révéler qui je suis, dans les grandes lignes. Courtisane, je puis l’être, à mes heures perdues. Mais, avant tout, je suis au service de sa Grâce, la comtesse Elise Krieglitz-Untermensch, et suis présente céans-même pour une certaine affaire qui ne vous concerne pas, qui que vous soyez. » Petit sourire aussi mystérieux qu’elle savait bien que cela pouvait être offensant pour un être tel que Fromm. Puis elle soupira, feintant la résignation, captant leur attention.

    «Enfin, je suppose que, vu que nos deux affaires sont liées, je me dois de vous en confier quelques détails. Pour faire simple, quelques personnes résidant à Talabheim ont commis quelques lourdes exactions, en sus d’être accusées de s’être adonnées à des pratiques occultes. Elles s’étaient réunies afin de célébrer une messe noire, et nous avions dépêché une troupe de soldats. Malheureusement… Elle grimaça, faisant une moue dépitée. Il s’avéra que bon nombre d’entre eux parvient à s’échapper. »

    La jeune femme fit une petite pause, leur laissant un rapide temps afin de leur laisser digérer ces quelques informations, mais également afin de se donner de la suite dans les idées. Elle savait ce qu’elle allait faire, et savait tout autant ce qu’elle allait donner comme « informations».

    « Les cultistes que nous attrapâmes furent soumis à la géhenne, et leurs confessions firent mention de votre cité, Nuln. Ils furent coriaces, pour la plupart ; je n’ose vous décrire à quel point les mutations peuvent altérer un corps et changer ses perceptions, sa… Sensibilité. Mais ils avouèrent qu’une personne assez renommée dans leur milieu était en train d’accaparer beaucoup de pouvoir, et qu’il ne tarderait pas à frapper, se révélant aux yeux de tous. C’était cet individu-là qu’ils se devaient de rejoindre sous peu. Et d’après leurs dernières confessions, toujours, cette créature, ou cet homme ou cette femme, peu importe, se cacherait dans les égouts de Nuln, au niveau de la Cathédrale ou du Marché Noir, par des canaux accessibles depuis le Dédale. »

    Nouvelle petite pause, observant les réactions de ses deux interlocuteurs. C’était là un très beau résumé de toutes les informations qu’elle avait pu grappiller au cours de la soirée. Usant de ses connaissances personnelles de la capitale du Wissenland comme de celles qu’elle avait chapardées çà et là par les rumeurs des gardes, les ouvrages de la bibliothèque du Donjon de Fer, et des cartes de Fromm, Lucretia avait échafaudé une joyeuse théorie qui, alors qu’elle se la répétait mentalement, lui semblait fort plausible. Certes, les informations si essentielles qu’elle venait d’apporter étaient déjà connues de Fromm et, probablement, de l’inquisiteur, mais qui était-elle pour le savoir véritablement, elle qui, dans son rôle, se devait que d’être persuadée d’apporter fraîcheur et éclaircissement dans toute cette affaire ? Il ne manquait plus qu’à y ajouter un petit peu de politique dont les gens haut placés étaient si friand pour que la sauce prît.

    «Voilà ce que je sais ; voilà ce que veut que vous sachiez Elise Krieglitz-Untermensch, qui m’a chargée de cette affaire céans-même. Certes, celle-ci tombe à présent sous votre juridiction, mais elle tient à ce que les coupables soient impugnés devant la justice de l’Empire et devant celle de Sigmar, et ce d’autant plus qu’il est possible que des nobles du Talabecland soient liés à cette situation que nous trouvons aussi préoccupante que déplorable. Je pense qu’il serait de bon ton, pour la comtesse Emmanuelle von Liebewitz aussi bien que pour la mienne, pour vous, Messire Fromm, tout autant que pour vous, Herr Heinz, que ce problème fort arêteux soit résolu, et que les coupables soient brûlés vifs après que leur soit donnée la question.
    Si fait, voilà ce que j’attends ; de pouvoir participer à cette enquête qui m’a été confiée et dont la résolution me tient à cœur. J’espère ainsi une certaine transparence de votre part, si vous me le permettez. Oh, également…
    », ajouta-t-elle dans un petit sourire mutin qui recélait bien des mystères.
    « Je sais ce que les hommes peuvent, parfois, penser des courtisanes, des femmes et des nobles. Je prendrais quelque peu ombrage à ce que vous me sous-estimiez, que ce soit dans la réflexion comme sur le terrain. Je ne fus pas choisie au hasard. »

    Sur cette dernière bravade, lancée d’un ton assuré et qui n’admettait aucune réplique allant à rebours de son assertion, Lucretia s’inclina très légèrement, éternellement souriante, et recula d’un pas, s’effaçant humblement afin de leur laisser la parole.

Un post fort plaisant à écrire. o/
Et si jamais mon explication ne semble pas véritablement plausible et qu'un test doit être nécessaire, j'ai les compétences "diplomatie", "éloquence", "comédie(?)".
ps (rappel) : Je lance le sort vérité sur Fromm.
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Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Sort de Vérité: (jet caché)
selon la description du sort, ce n'est pas quelque chose qu'on jette sur un individu en particulier pour savoir s'il dit la vérité, mais plutôt sur le sorcier lui-même: il devient alors à même de distinguer la vérité du mensonge (si le sort est réussi)
dans ce poste, aucun mensonge n'a été dit. Il y a peut-être quelques non-dits du côté de Fromme.
Heinz restait impassible. Du moins, il essayait de ne rien laisser transparaître: bien qu'Inquisiteur, il restait humain. Lucretia avait beaucoup plus de recul et de contrôle sur ses émotions. Clignement des yeux, rythme de la respiration et autres tics trahissaient l'homme malgré lui. Il était, à vrai dire, surpris par ce que Lucretia savait de l'affaire. Il semblait d'ailleurs étrangement heureux des renseignements qu'elle venait de lui apporter.

« Brûlés vifs! Cela s'entend. Votre remarque est vraie: j'ai failli vous sous-estimer du fait de votre appartenance au sexe faible. Mais il est vrai que les femmes ont certains talents qui leurs sont propres... C'est pour cela que je traite tous mes suspects de façon égale. Mais si vous permettez, j'ai des questions à vous poser. Il me faut d'abord des noms. Vous dites que vous soupçonnez des nobles du Talabecland d'être impliqués: cela ne surprend pas. J'ai moi même certaines suspicions sur des nobles ici mais le pouvoir en place tient à protéger la noblesse, » fit-il en adressant un regard sombre à Fromm. « N'ayez pas peur de m'en parler plus tard, en aparté, si nécessaire. Vous parlez aussi d'un individu renommé dans leur milieu... Que savez-vous exactement à son sujet? »

Alors que Heinz s'échauffait, Fromm restait en retrait. Il avait l'air d'être humeur contemplative... ou peut-être écoutait-il avec attention l'interrogatoire de Heinz, afin d'en glaner tous les renseignements pour un moindre effort. Lorsqu'il prit enfin la parole, c'était d'un ton lent et posé.

« J'accueillerais votre participation avec beaucoup de plaisir madame. Si telle est bien votre mission et si gages sont de qualité telles que vous nous le dites - et je ne doute pas de votre parole -, vous n'aurez pas du mal à trouver votre place aux côtés de la police de Nuln. Nous sommes de toute façon en sous-effectifs: la guerre nous a laissé exsangues. Nous avons trop peu de gardes aujourd'hui... Cela explique sans doute la facilité avec laquelle nous avons pus être infiltrés. Lorsque vous aurez fini de répondre aux questions de Herr Heinz, nous pourrons discuter de l'étendue de votre implication dans cette affaire. Sachez que je suis tout disposé à vous donner les moyens nécessaires pour mener à bien votre enquête - si, bien sûr, vous acceptez de m'assister autant que nécessaire. »
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • Lucretia resplendissait de certitude et de fermeté alors même qu’elle se lançait dans ses explications auxquelles elle donnait une teinte claire et précise, jouant de pauses, d’interrogations, de mystères et d’une gestuelle accomplie qui, bientôt, achevèrent de convaincre son auditoire de sa sincérité. Pourtant, si tout laissait paraître de son assurance, la jeune femme, intérieurement, n’avait fait qu’espérer à ce qu’ils la crussent ; même si son histoire était tout ce qu’il y avait de plus plausible, il demeurait une petite part d’incertitude qui pouvait se traduire par leur refus de ses arguments, incertitude d’autant plus pesante qu’elle savait bien, pour avoir fomenté tous ces mensonges, que son histoire ne se reposait que sur des hypothèses, des paris, et des racontars. Et tout du long, elle ne cessa d’observer ses interlocuteurs.

    Si Fromm demeurait impassible, écoutant sagement et avec attention ce qu’elle avait à lui dire, Heinz, de son côté, ne pouvait empêcher son corps de le trahir, que ce fût par de petits nerfs nerveux agitant ses paupières, par quelques inspirations et quelques soupirs, ou encore par l’intensité de son regard, lequel reflétait une certaine avidité de connaissances. Et pour cause, l’homme buvait les paroles de Lucretia, s’abreuvait de ses rapports et, au fur et à mesure qu’elle avançait dans ses explications, il put se lire sur son visage un certain contentement. Un petit ravissement, un petit tic déformant le coin de ses lèvres, et un empressement soudain qui menaçait de lui faire perdre contenance ; tout émerillonné par ces derniers témoignages, Heinz venait d’être transporté par le désir de l’action, de mettre à profit ces nouveaux éléments. Il lui demanda si fait de plus amples détails sur ce qu’elle savait. A elle que de lui répondre.

    «Vous me voyez navrée, messire, mais je vous ai raconté là tout ce que je savais sur cette affaire. Ayant rapidement quitté Talabheim sur ordre de sa Grâce, afin de poursuivre et de déloger au plus vite les fuyards, je ne fus pas mise au courant des possibles nobles qui « répondirent » absents, si je puis dire, par la suite lors des convocations qui s’en suivirent au Grand Manoir. Je crains qu’il ne faille interroger sur place ces rebuts de l’humanité une fois que nous aurons mis la main sur eux.

    Quant à l’individu renommé, je ne puis qu’émettre des suppositions ; un puissant mage ou guerrier, en fonction de son allégeance, une chose mi-humaine, mi-monstre, eu égard à toutes les mutations qui auront déformé son corps, ou peut-être même une créature… Hélas, je n’en sais pas davantage, et il nous faudra nous rendre sur le terrain afin de connaître qui se cache derrière tout ce groupuscule.
    »

    Lucretia eût très bien pu s’essayer à donner les noms qu’elle avait lus sur la missive à destination de Fromm, mais c’eût été la jouer un jeu bien dangereux, pour peu que Fromm sût leurs origines, et bien peu récompensant vis-à-vis du risque encouru. La carte de l’ignorance prévalait sur toutes les autres, concernant le cas dans lequel se trouvait la jeune femme.
    Puis vint au chef de la police secrète de parler, répondant de façon positive à tout ce qu’elle avait demandé.
    «Je ne connais que trop bien la situation précaire dans laquelle nous vivons, pour ne cesser de voir des réfugiés de l’Ostermark demander asile aux principales cités du Talabecland, agréa-t-elle en baissant doucement la tête dans une certaine humilité. Je vous remercie également de l’égard que vous me portez, et de me permettre de me laisser mener mon enquête. Ou devrais-je dire notre enquête ? Je suis toute disposée à vous assister. »

    La petite trame magique qu’elle avait tissé n’accusait en rien les deux hommes qui lui faisaient face d’un possible mensonge et l’enjoignait dès lors à pouvoir se fier, bien que partiellement, à ces derniers. D’une manière comme d’une autre, le dénouement de cette affaire l’intéressait au plus haut point.

    «J’en reviens, si vous le permettez, à notre chevalier bretonnien qui fut touché dans la soirée ; aurait-il quelque lien que ce soit avec les sombres agissements de possibles cultistes dans les égouts ? Sait-on ce qu’il a fait avant de jouter, les éventuels mots qu’il a pu prononcer à son réveil… ? »
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- Intimidation
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Les deux hommes acquiesaient en silence. Lucretia avait joué son rôle à la perfection: nul besoin de sortilèges ou d'envoutements destinés à manipuler les deux hommes, son seul talent d'actresse lui avait permi de les duper. Ils étaient donc tous deux convaincus de la justesse de son histoire... Y compris le répurgateur qui aurait facilement pu la démasquer pour ce qu'elle était réellement.

« Madame, si vous le permettez ce sera avec plaisir que j'accepte votre aide. Comme gage de ma sincérité, je vous ferais envoyer une petite garde d'hommes - cinq de mes meilleurs gardes - pour qu'ils vous assistent et se chargent de votre protection. Mes hommes - et moi-même - sommes entièrement à votre disposition. Nuln manque cruellement de gens tels que vous. Permettez, madame, que je fasse passer cet ordre - avec votre permission. » Fromm se tût et écouta avec attention la question de Lucretia. Il hocha la tête, témoignant de la justesse de sa question. « C'est une question épineuse. Sire Delcroix - c'est le nom de votre chevalier - est venu ici en tant que membre d'un petit contingent bretonnien venu représenter leur nation à ce marriage. Les Toppenheimer ont assez d'influence pour cela. Ils ont tous voulu témoigner de son intégrité et de ses qualités morales.

Heinz grommela en entendant cela. « C-nneries... » maugréait-il, accompagné d'une série d'injures destinés aux Bretonniens. « Bien sur qu'ils vont vous dire que leur héros, leur grand chevalier machin, est un parangon de vertu. Cela ne veut rien dire. » Face au regard énervé de Fromm, il haussa les épaules et lui fit signe de continuer.

« Ses camarades ont donc juré que Delcroix était avec eux en tout moment... et qu'hormis quelques bières à la taverne du coin, ils n'ont mené aucune activité pouvant mener à pareil malaise. Aux dernières nouvelles, le chevalier va mieux. Il se peut fort bien que cette affaire n'a pas de lien avec notr... »

« Oui, bien sûr, » railla Heinz. « L'évènement de cette saison, marqué par un mystérieux "incident", et la cavale du plus dangereux fugitive, qui s'arrête à Nuln, en sont pas en rapport. C'est juste une sale ville dans laquelle vous vivez. Non... Il me semble évident que ces deux choses sont en rapport: votre "Delcroix" n'est pas l'homme qu'il paraît. On ne fait pas un malaise pareil quant on est soi-disant l'un des meilleurs chevaliers de son royaume. Il y a quelque chose de suspect dans cette affaire.. Si les autorité de Nuln refusent de le dire à voix haute, il faut bien que quelqu'un le fasse: le Chaos. Les Puissances de la Ruine. Ce ne serait pas la première fois que vous, nobles du Wissenland, menez pareilles infamies... Et les retombées! Les retombées sont sur tous! Moi, le culte, les gens de la rue. » L'Inquisiteur s'arrêta, à bout de souffle. « Sachez, madame, que jusqu'ici on m'a refusé le droit de rencontrer ce Gilles! Et que lorsqu'on a enfin daigné de me laisser l'approcher, il faisait mine de dormir. Moi! L'Inquisition! Avec la pathétique excuse que, dans son état... Et il était bien rose ce chevalier, peu malade. C'est suspect. »

Pendant quelques longues secondes, personne ne parla. Lucretia, à l'aide de son sortilège, avait senti que l'Inquisiteur ne disait pas la vérité quant à sa visite du chevalier, en particulier vis-à-vis des circonstances de leur rencontre.

« Si Messire Heinz a décidé de finir son exposé dément et ses théories de complot sans queue-ni-tête, nous aurons l'occassion de enfin discuter... »

« Fort bien... mais Fromm, je vous tiens à votre promesse. Voila le soleil couché, les portes de la ville seront bientôt toutes fermées... Je boucle Nuln. Personne n'entre, personne ne sort, tant que je n'ai pas retrouvé mon suspect et que sa tête n'est pas sur une pique. » L'Inquisiteur, toujours passablement énervé, rouge, le front dégoulinant de sueur, tourna les talons et quitta abruptement la pièce. Fromm le regarda partir, contenant un petit sourire. Pour autant, la nouvelle de la quarantine, que Lucretia venait d'apprendre, ne devait pas le réjouir.

« C'est une idée absurde de messieur Heinz. Mais il a l'autorité de le faire. Enfin, bon... » Il soupira. « J'ai envoyé mes hommes parler au chevalier, qui s'était réveillé juste à temps pour la visite de l'Inquisition. Mais je crains qu'ils ne lui ont fait plus de mal que ce qui l'a pris lors du tournoi. Il refuse de parler désormais... et est en piètre état. C'est seulement maintenant, après la visite d'eux, que les guérisseurs qui en ont la garde refusent de lui faire voir qui que ce soit. Bon... L'heure est tard madame, et mon devoir m'attend (il désigna la pile de documents qui trônait sur son bureau). Si vous le permettez, madame... Et je pense que votre ami elfe est sauf des griffes de Heinz pour l'instant. Il l'a échappé belle. »
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • L’aide que proposait la jeune femme semblait être plus que bienvenue aux yeux de Fromm, dont la garde et les agents étaient insuffisants pour pouvoir mener avec l’efficacité qu’il souhaitait son enquête. Mieux encore, voilà que le chef de la police secrète s’employait à lui prêter cinq de ses meilleurs hommes afin d’assurer sa protection –si elle en avait véritablement besoin-, si d’ordinaire elle se lançait dans des escapades dangereuses dans ces localités malfamées que la carte de Fromm lui avait révélées. La baronne ne savait quels dangers pouvaient bien l’attendre dans les coins sombres et reculés des égouts de Nuln, là où la lumière des torches ne parvenait qu’à éclairer que chichement les sculptures et les encorbellements millénaires ciselés par les nains, à présent maculés de moisissures et d’une mousse nauséabonde. Avec une telle compagnie, s’engager dans ses souterrains ténébreux, disparaître à la surface de la terre pour s’enfoncer dans ces profondeurs relevait moins de suicide.

    «C’est moi qui vous remercie, messire », lui répondit-elle en inclinant diligemment le chef, indiquant par ce simple mouvement qu’elle lui accordait bien volontiers le loisir de déployer ses hommes à sa charge.
    Les informations concernant le chevalier bretonnien qu’elle avait croisé au cours du tournoi se révélèrent enfin, mais de manière plus que succincte. Lucretia n’en apprit que le nom et les origines de sa venue, des connaissances qui, elle en était assurée, ne lui apporteraient rien pour l’enquête. Toutefois, quand bien même n’avait-elle rien appris par le biais de ces premières paroles, ou presque, que l’inquisiteur semblait déjà enclin à se dresser contre Fromm. Lucretia observa bien sagement la petite algarade que se livrèrent les deux hommes, notant dans un coin de sa tête tous les indices qu’elle pouvait en tirer.

    Le sieur Delcroix s’était quand même esquivé l’espace de quelques temps afin d’aller boire dans une taverne locale. S’il n’y avait rien de bien compromettant dans cette affaire, il pouvait être intéressant que de s’informer du nom de l’établissement afin d’y mener une rapide et courte enquête. Qui pouvait savoir ce qu’il avait rencontré dans le bâtiment. Les bretonniens avaient pour eux leurs devoirs, leur probité, et leur honneur bien exubérants, lesquels les rendaient quelque fois par bien naïfs. Se pouvait-il qu’il eût déclaré son nom à l’assemblée, ou que l’un de ses concurrents eût entendu son nom et, sachant qu’il ne tarderait pas à l’affronter au champ d’honneur, s’était livré à quelque traficotage de sa boisson ou du plat même qui lui avait été servi ? La jeune femme partageait l’avis de Fromm sur cette affaire ; il serait bien étonnant que le chevalier eût quelque lien que ce fût avec cette affaire de cultiste. Mais l’on n’était jamais trop prudent.

    L’inquisiteur, de son côté, semblait s’en tenir à un avis aussi zélé qu’entêté. Non, pour lui, l’homme n’était pas ce qu’il paraissait être ; il n’était pas ce probant chevalier qui n’avait rien à se reprocher, mais plutôt le complice de la puissance corruptive et destructrice du Chaos. Ou, s’il ne l’était pas directement, ledit chevalier avait quelque chose à cacher, et y était lié de près ou de loin. Dernière information, le répurgateur avait souhaité interroger lui-même le bretonnien valétudinaire, mais cette occasion lui avait été refusée dans un premier temps. Et lors du second, le chevalier dormait. Lucretia haussa un sourcil interrogateur. Un homme qui dormait se réveille aisément, et elle avait du mal à croire qu’un simple sommeil pouvait empêcher la moindre enquête, à moins qu’il ne fût de nature magique. Mais plus que tout encore, la trame de l’Aethyr se tordit quelque peu suite aux propos de Heinz, se souilla de son verbiage ; l’homme mentait.

    Une petite et dernière pique de Fromm à l’intention du premier, et celui-ci tourna rageusement les talons, non sans avertir que la ville avait été bouclée, et que nul n’était désormais en mesure que de la quitter sans son accord. Lucretia se tourna en direction du chef de la police secrète.

    « Je ne saurais démêler le vrai du faux dans cette histoire, actuellement, sans avoir mener au préalable ma petite enquête. Il peut être étrange que le chevalier fût tombé de la sorte au cours du tournoi, mais je serai plus encline à dire que ce fut là la cause d’un repas mal digéré, d’une viande avariée ingurgitée dans ladite taverne, ou d’une boisson fort peu fraîche dont il se serait abreuvé. Il est possible qu’un rival lui eût empoisonné sa nourriture en sachant qui il était véritablement. D’un autre côté, nous ne savons pas véritablement ce qu’il se passa dans cette auberge, ni qui il y rencontra, en dépit de tout ce que voulurent vous dire ses congénères. Une petite enquête pourrait s’avérer intéressante au sein de l’établissement, sait-on jamais. »

    Elle fit une petite pause, méditant sur les dernières paroles de Fromm.

    «Eh bien, laissez-moi donc rendre une visite de courtoisie à messire Delcroix, seule à seul. Il ne sait pas qui je suis et ce que je fais céans-même, et je saurai peut-être lui en faire avouer davantage que ce qu’il ne le voudrait en compagnie d’une autre personne. Les inquisiteurs et les agents secrets n’incitent guère au bavardage, vous le comprendrez aisément. Je ne doute pas qu’il se confiera à moi… Comme bon nombre d’autres hommes avant lui », ajouta-t-elle dans un petit sourire sibyllin.

    Demeurait la question de l’elfe. Elle voulait être seule avec le chevalier, et Thornaël du Lion Blanc en savait désormais bien assez pour pouvoir mener sa propre enquête s’il le souhaitait encore.
    «Il ne fait pas bon que de frayer avec les répurgateurs lorsque nous sommes des non-humains, je ne vous le fais pas dire. Il me semble que lui-même se trouve assez intéressé par cette affaire, mais je ferai désormais cavalière seule, surtout si je dois rencontrer le chevalier. »
    Et si ce fut bien le cas, elle adressa ses adieux à Thornaël et s’en alla à la rencontre du malade.
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Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
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COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

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- Diplomatie
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INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
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- Enseignement
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- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

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- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
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- Griffe d'Ursun
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Thornaël Sombrecime
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Thornaël Sombrecime »

Face à tant de procédure, protocole, insultes sous couvert et autres manipulations, j'ai bien vite fini dépassé...

Que ces hommes sont compliqués...

Comment comptent ils sauvegarder leur nation s'ils n'arrivent pas à stopper de se tirer mutuellement dans les pattes ?

Et cet homme, l'inquisiteur, pue le complot et le fanatisme. Son verbe est acerbe et violent, il ne cesse de voir le mal partout... Je me demande bien en quoi ce chevalier serait forcément affilié au culte des Puissances de la Ruine. Cependant, la baronne semble avoir réussi suffisamment le chatouiller pour faire apparaître certaines incohérences dans son récit, et ce tout en étant perpétuellement accusée de façon détournée, enfin, de ce que j'en ai compris.

J'ai fortement envie d'aller voir ce chevalier, et je pense que de par ma naissance, je pourrais apporter quelques voies afin de le faire parler. Si ce chevalier est aussi superstitieux que ce que son ascendance laisse à supposer, un simple tour de passe passe pourrais permettre de délier sa langue.


"Sieur Fromm, ma Dame, j'aimerai rencontré ce chevalier. Je pense que de par ma... Nature, je pourrais aider sa langue à se délier, sans avoir besoin de porter atteinte à son intégrité physique. Et, sans vouloir vous offenser baronne, la peur est souvent plus aidante que le charme, aussi fascinant étant votre corps au regard des critères humains."

Me tournant vers l'homme, je m'adresse à lui :

"Serait il possible d'avoir accès à sa cellule ?"
Thornaël Sombrecime, Enchanteur Sylvestre Bestial
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Lion des Montagnes :
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• Forme de lion : - A tout moment, sans test d'INT, tu peux te transformer en lion des montagnes. En combat, l'action dure 1 tour durant lequel tu ne peux rien faire d'autre et encore un tour complet si tu veux te retransformer en elfe.

- Lorsque tu es en forme de lion, tu ne peux ni parler (hormis par rugissement ou autre) ni lancer de sorts ni effectuer aucune autre action qui ne puisse être faite par un lion (mais tu gardes ton intelligence). Bien évidemment, tu ne peux pas non plus manier une arme et les bonus relatifs aux armures disparaissent. Ton CHAR et ton TIR tombent à 1.

-Cependant, ton ouïe et ton odorat sont décuplés et tu bénéficies d'un bonus de +2 pour tout test engageant l'un ou l'autre de ces sens.

-Tes griffes comptent pour deux épées courtes (12+1d8) avec la compétence déstabilisant. Tu peux décider de remplacer tes coups de griffes par un coup de mâchoire. Le coup de mâchoire compte pour une épée (16+1d8).

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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

Petit correctif de mon poste précédent: ce sont les hommes de Heinz, de l'Inquisition donc, qui auraient abîmés le chevalier... et non pas les gardes de Fromm.
« Je vous accompagne donc jusqu'aux quartiers des gardes: ils vous emmèneront voir le chevalier. Si vous les souhaitez, votre ami l'elfe peut vous accompagner. Je n'y vois aucun inconvénient. »

Sur ce, Fromm leur fit signe d'avancer devant lui et descendit avec eux jusqu'au quartier des gardes les plus proches. Il leur donna l'ordre d'assister Lucretia si jamais nécessaire, ainsi que d'accompagner les deux personnages jusqu'au chevalier. Il s'excusa ensuite pour s'occuper des affaires pressantes qui l'attendaient dans son bureau.

Un garde se chargea donc de diriger Lucretia et Thornael jusqu'à Delcroix: il se trouvait, fort simplement, dans l'un des bas étages du sous-sol du donjon. Certains paliers étaient fort sinistres et utilisés, comme de nombreuses tâches de sang, désormais incrustées dans la pierre, à des fins de "renseignements". Le chevalier se trouvait en-dessous encore de ces localités utilisées pour la torture. Il était seul dans l'étage, allongé sur un lit de fortune, veillé par une Prêtresse de Shallya. Plusieurs gardes le surveillaient et gardaient la cellule où il était détenu.

Le chevalier était difficilement méconnaissable... L'une de ses joues étaient tuméfiées, son oeil presque fermé, ses lèvres gonflés... Puis il était déshabillé, exception faites de braies. On avait brûlé son torse à plusieurs endroits avec des fers et de nombreux bleus témoignaient des méthodes qu'on avait dû employé contre lui. Il n'avait pas subi de tortures terriblement débilitante... juste assez pour le forcer à parler sans pour autant qu'on n'ose s'interposer entre les Répurgateurs et leur "devoir". Il semblait être en train de dormir et la Prêtresse jeta un regard mauvais sur les deux nouveaux arrivants.

Les gardes les laissèrent néanmoins entrer, pour parler au chevalier comme convenu...
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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

  • En fin de compte, il apparut que l’elfe n’en avait pas encore terminé avec elle, et que la destination qu’elle s’était choisie, la cellule du chevalier, intéressait Thornaël tout autant qu’elle-même. Fromm ne voyait aucun inconvénient à ce qu’ils rendissent tous deux visite au sire Delcroix, et se proposa même de les guider jusqu’au quartier des gardes, là où d’autres guides prendraient le relais afin de les mener à bon port.

    «C’est fort aimable à vous. Puis Lucretia se tourna en direction de Thornaël, hochant du chef. Accompagnez-moi donc, si fait, et nous verrons bien ce que nous parviendrons à lui extorquer. En revanche, vous conviendrez bien que, si la peur peut se révéler aussi fructifiante que le charme, ce dernier n’est plus véritablement en mesure d’opérer après les effets de l’effroi, là où la réciproque, elle, est tout à fait valide. Je passerai donc la première. Seule. »

    Le chef de la police secrète les mena au-travers des sombres couloirs et des escaliers en colimaçons qui composaient laidement le Donjon de Fer. L’édifice métallique paraissait définitivement sortir d’un autre âge, d’une autre époque, ses parois de fer et ses barres d’aciers pointant, esseulés au beau milieu d’un champ d’encorbellements et de manoirs distingués, vers un ciel orageux et menaçant. Dans l’imagination collective, l’on pouvait presque être en mesure d’entendre, claquemuré dans cette tour aussi brute qu’imposante, les plaintes les plus gémissantes, les prières les plus fanatiques, et alors même que régnait au-dehors le plus miroitant des soleils, les éclats déchirés d’un orage tempétueux.

    Fromm ne tarda pas à s’esquiver, cédant volontairement la place à l’un des quelques gardes à qui ils furent présentés. Lucretia le remercia une dernière fois, lui souhaitant la bonne journée, et suivit le soldat qui les emmena toujours plus bas. A mesure qu’ils progressaient, le sol semblait les engloutir à chaque fois davantage, et les tonnes de fer et de pierre qui s’amoncelaient au-dessus de leur tête pesaient sur leurs épaules. Le dallage s’assombrissait, et il était difficile de discerner s’il s’agissait là d’un manque de luminosité tributaire des sous-sols, ou d’un sang vieux et épais s’étant incrusté dans les sillons, par-dessus le mortier. Les dernières marches furent descendues, et Lucretia comme Thornaël débouchèrent sur une petite cellule.

    Le chevalier s’y trouvait, allongé sur un grabat à la consistance insalubre, et plusieurs gardes cernaient l’unique entrée de la pièce. Une femme veillait à son chevet, tentant tant bien que mal de le guérir des derniers maux qu’il avait reçus. Et pour cause. La baronne de Bratian ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux lorsqu’elle s’aperçut de ce que l’Inquisiteur avait infligé au pauvre homme, alors même que son implication en tant que complique dans cette sombre cabale relevait presque de l’utopie. Il avait été torturé, brûlé, soumis à la question, et son statut demeurait si fait d’autant plus précaire que le poison ou l’étrange maladie qui l’avait affecté n’était pas pour l’aider à rapidement recouvrer la santé. Faisant fi du regard réprobateur de la femme, laquelle semblait être une prêtresse de Shallya, Lucretia s’avança, non sans avoir averti Thornaël de faire en sorte qu’il fût en-dehors du champ de vision de bretonnien, afin de ne pas l’alerter s’il venait à tourner son regard en sa direction.

    «Je souhaite m’entretenir avec Messire Delcroix, en privé. »

    Lucretia entra dans la cellule, non sans faire apparaître sur ses traits une certaine humilité teintée d’ingénuité, telle la jeune femme qu’elle avait été durant le tournoi. Avec une petite hésitation, elle observa l’intérieur de la pièce exigüe, s’avisa d’un tabouret, et s’assit au chevet du chevalier. Là, la jeune femme s’empara d’un chiffon humidifié, de ceux que la prêtresse avait assurément utilisé afin de soulager du mieux qu’elle l’avait pu le pauvre homme, et l’appliqua avec douceur sur le front chargé de sueur. L’homme dormait, ou paraissait dormir, et, si elle devait le réveiller ou manifester sa présence, elle tenait à le faire avec bien plus de tendresse et de légèreté que n’en avait eu les soldats de Heinz. S’il devait remuer, ouvrir les yeux, tourner la tête en direction de Lucretia, cette dernière s’employa à rosir délicatement.

    «Je n’ai eu de cesse que de tenter de vous retrouver, sitôt que je vous ai vu tomber et que le tournoi fut interrompu. J’ai eu peur pour vous, j’ai senti que quelque chose n’allait pas, dans la manière dont les gardes se sont saisis de la foule, dans la façon dont ces étranges soldats, tout de noir vêtu, firent irruption dans la cour afin de vous emporter, au loin. Il ne s’agissait pas de médecin, pour sûr, et il était impossible que vous fussiez blessé, après avoir eu raison de tous vos adversaires, dans un panache et une bravoure que tous vous envient. Non, ils se sont emparés de vous, comme si vous étiez un criminel, et… »

    Elle observa son visage tuméfiés, ses lèvres gonflés, son corps encore douloureusement marqué de tisons ardents.

    «Par Sigmar, mais que vous ont-ils fait ?! Pourquoi ?! L’on parle déjà de complots se tramant l’ombre, des puissances de la corruption œuvrant dans les tréfonds de Nuln, voulant attenter à la noblesse… Le pire, dans tout cela, c’est que personne ne souhaite en parler ouvertement, et que les gardes tentent de nous dissimuler la vérité… »

    Lucretia laissa la suite en suspense, sans trop en dire, sans trop en dévoiler, laissant le chevalier tirer ses propres conclusion, lesquelles se révéleraient possiblement faussées par la fièvre, la douleur, let la fatigue qui s’accumulaient dans son esprit. Sûrement parlerait-il, et c’était là le pari de la jeune femme, laquelle était encore et toujours en mesure de discerner le vrai du faux, eu égard au petit sortilège qu’elle avait jeté en compagnie de Fromm.
    Et si messire Delcroix s’évertuait à lui mentir, alors le saurait-elle, alors lierait-elle son regard à celui du chevalier, anéantissant sa volonté déjà fort affaiblie par sa géhenne, et, par le biais de ses sombres pouvoirs, elle lui obligerait à lui conter la vérité.

    Lorsqu’elle fut certaine d’avoir recueilli les informations désirées, Lucretia prit congé, poliment, du chevalier, et se retira hors de sa vue, en-dehors de son champs de vision, laissant l’elfe mener à son tour sa propre enquête, selon ses propres manières. Elle l’attendrait dans le couloir, non loin de là, afin de partager leurs possibles et nouvelles connaissances.
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CHARISME :
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[MJ] Abhorash
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Re: [Lucretia] Sylvanian Diplomacy

Message par [MJ] Abhorash »

D'abord, test de CHAR de Lucretia (sans malus au vu de sa relation avec le chevalier): 10 (très bien réussi)
puis test d'END du chevalier (voir s'il est cohérent dans sa réponse, -3): 6 (réussi de peu)
Voilà qu'à l'entrée de la dame et son dis le chevalier se réveilla lentement - la commotion de leur arrivée devait sans nulle doute y avoir contribué. Il semblait égaré, comme s'il avait oublié là où il se trouvait. Cependant, il sembla bien vite regagner conscience de sa terrible situation, les lugubres murs de cette prison ne laissant que peu à l'imagination. Il semblait cependant être ravi de la présence de la dame à ses côtés, ne se posant au vu de son état peu de questions quant à la raison de sa présence ici.

« Madame... quel plaisir que de voir quand dans la pire de mes fortunes votre grâce ne m'a pas abandonné. Votre vue seule suffit à panser les plus terribles blessures que ces rustres ont pu m'infliger. Approchez, que je puisse mieux profiter de votre présence (le sire Delcroix fit signe à Lucretia de faire un pas en avant, sans pour autant l'inviter de trop près (car la bienséance ne l'aurait sans doute pas permis)). Votre sollicitude me touche droit au coeur. Vous vous doutez bien madame, que je suis innocent. Ma vie a toute entière été dédiée à la Dame... Elle ne m'aurait permis d'arriver où je suis maintenant si mon âme était corrompue... Et ils ont eu beau chercher sur moi une trâce d'une infamie quelconque, ils ont dû se rendre à l'évidence qu'il n'y avait rien. Madame, c'est un terrible complot qui s'abat sur moi... L'un de mes compétiteurs a du vouloir me gêner pour remporter ce tournoi, je m'en doute... Ou plus sinistre encore, faire croire à ma participation dans une machination quelconque... Mais je vous implore de me croire (et votre présence ici me montre bien que vous le savez déjà) je suis innocent! »

Le sire Delcroix parlait péniblement, avec fortes pauses, durant lesquelles la Prêtresse de Shallya lui donnait à boire ou lui procurait autrement quelque soulagement, sans pour autant cesser de fixer Lucretia d'un air méfiant. Celle-ci sentait bien que le chevalier lui disait la vérité... mais son sortilège lui indiquait cependant que son innocence était teinté de regret. Il disait la vérité lorsqu'il se disait pur de toute corruption du Chaos. Néanmoins, il semblait se croire coupable d'un vice.

Il était encore temps pour la vampire de poser quelques questions, avant de laisser la parole à son compagnon l'elfe. Elle devait cependant prendre garde à ce que la Prêtresse ne décide pas de la chasser pour donner du repos au chevalier.
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