[Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Message par **[MJ] Le Grand Duc** » 20 janv. 2020, 14:34

Rédigé par Isolde de Bérétis, Assistant MJ

Test de Charisme 8 +2 (bonne impression)
Résultat 13 : Échec.

La jeune femme posa son regard sur Galfric, le temps pour elle de se faire un idée de l'inconnu et malgré l'empressement de ce dernier à l'aider elle se décida pour quelques courtoises paroles sans pour autant céder aux confidences qui pourraient expliquer sa visible détresse.

"Je... je vous remercie."
Dit-elle en se reprenant quelque peu.
"Ce n'est rien, j'aurai dû faire plus attention. Laissez donc ceci vous risquez de vous salir."

Une odeur de bière flottait maintenant dans l'air, la terre avait bu l'évident contenu de la cruche. En quelques gestes elle termina de remplir son panier avant de se redresser prête à repartir non sans ajouter avec une certaine hésitation en direction du chasseur de prime.

"Bonne soirée, Monsieur."

La scène n'avait durée qu'une poignée de minutes au final, la mince silhouette s'éloigna aussi vite qu'elle était apparue mais n'avait-elle pas parcouru une cinquantaine de mètres qu'elle stoppa nette son avancée pour faire face à trois individus qui ne laissaient guère de doute sur leurs intentions vis à vis de cette proie facile.

"Heee les gars c'est pas la petite Hilda... »
Le ton quelque peu moqueur fut suivit d'un rire gras et aviné mais c'est bien le plus avancé qui poursuivit son jeu.
« Alors ma belle, tu va où si vite ? Laisse moi deviné, rejoindre ton ivrogne de père pour prendre une trempe. »
Nouveau rire du plus massif des trois, le dernier, en retrait, n'avait pas encore esquissé le moindre geste, désintérêt de sa part ou amusement pervers impossible à dire.
« On pourrait s'amuser un peu comme le dernière fois, tu faisais moins ta farouche. »

L'individu s'avança, ses doigts agrippèrent le poignet de la jeune femme mais il ne s'attendait vraisemblablement pas à ce que celle-ci élève la main afin de lui claquer une gifle sonore cause d'un silence soudain avant qu'un grondement de mauvaise augure soit poussé par l'éconduit.

« Tu va le regretter petite pute …. »

La dénommée Hilda recula de quelques pas.
« Non... non... laissez moi !! »

C'est sous les yeux de notre héros que se déroula l'échange et à portée d'oreille. Sans son intervention nul doute de ce qui allait se passer mais après tout pourquoi risquer quoique ce soit pour secourir une parfaite inconnue, les forts abusaient des faibles, la loi d'un Empire en pleine reconstruction. Néanmoins ils avait pris la mesure des trois hommes, le premier sûrement le leader de ce petit groupe portait des habits dénotant une certaine aisance financière et il était également visiblement le seul armé d'une dague qui pendait à son fourreau. Le second au rire facile avec la carrure d'un bûcheron se tenait juste derrière bien décidé à profiter des restes qu'on voudrait bien lui laisser, le dernier et plus fluet observait la scène le visage tourné en direction de Galfric.

La nuit était maintenant tombée, la rue plus ou moins déserte à ce moment là, des odeurs de bonnes chaires émanaient de lieux de bombance. Bon repas ou altruisme, il fallait maintenant choisir, ne dit-on pas que prudence est mère de sûreté ?

Message par **Galfric Lawmaker** » 26 févr. 2020, 12:19

Il la regarda l'air béat s'éloigner. Peut-être qu'il avait encore quelque chose à apprendre sur les femmes, après tout on ne cesse jamais d'apprendre comme disait un philosophe vérénien. Il se sentait quelque peu coupable du léger incident. Haussant finalement les épaules en se disant que ça peut arriver, il se retourna sans vergogne et replongea dans sa rêverie enquêtrice en herbe. Il avait beau rassembler les éléments et les quelques pièces du puzzle qu'il était parvenu à correctement assembler, il manquait un truc. Cela obsédait son esprit, impossible de déterminer ce qu'il manquait. Enfin ce qui manquait était évident : retrouver un indice sur la position des ravisseurs. Du moins il ne s'agissait pas totalement de ça. Plus une impression de vide, quelque chose lui a sans doute échapper, comme une longue équation mathématique qu'on s’efforce de réécrire.

Puis il sentit une détresse et entendit le son satisfaisant d'une gifle faisant l'effet d'un geste semi-autoritaire et correctionnel envers l'attitude d'une personne se comportant comme un gosse.
Tiré de sa transe mentale, il se retourna et vit la scène. Des forts abusant des faibles, y avait rien de plus méprisable.
Il finit par hocher les épaules et se préparait à passer son chemin, des cas comme celui-ci il en a vu suffisament et il était plus facile de pas s'impliquer et de passer son chemin comme il l'a souvent fait. "Savoir vivre et laisser vivre" pensait-il. Sauf qu'il trouva cela très hypocrite de sa part. Il se souvint d'un gamin se faisant constamment malmené à Nuln. Et au lieu de s'occuper de ses tortionnaires, Galfric lui avait, à l'époque, juste donné un petit surin enduit d'un digestif pour cheval. Rien de létal en soi, mais suffisament "piquant" pour faire regretter à quelqu'un d'avoir importuner la mauvaise personne. C'était le genre de digestif qui agissait très rapidement afin que même les chevaux les plus robustes puissent être d'attaque pour la monte plus tard. "Parfois il faut juste aider les gens à s'aider eux-mêmes". Une belle vision que son oncle lui avait donné y a longtemps.

Contente toi de passer ton chemin... Tu n'as rien à voir avec ça se disait-il naïvement et incrédule.
Non tu vas pas le faire, tu a justement mieux à faire... il regardait le soleil qui commençait légèrement à décliner, s'il avait une montre il regarderait l'heure mais il devait se contenter de la déterminer, on était quoi ? fin d'après-midi ?
Non tu vas pas le faire... insistait-il mentalement.

...

Et merde !pesta-t-il.

D'autres cris, ça laissait sous-entendre quelque chose de plus malsain que la simple correction physique.
Et ça par contre, y a pas de pitié pour ce genre de chose.
Galfric était silencieux mais fou de rage. Il se retourna brutalement et un clic mécanique s'entendit. Il présenta son arme à feu aux groupe, et se préparait à dégainer la seconde ou préparer un bola si l'un d'entre-eux tenterait de se rapprocher du chasseur. Son visage repassa en souriant mais avec un rictus un peu plus espiègle.

Oi, oi ! Vous pourriez au moins faire ça ailleurs. Vous n'êtes pas sans savoir que c'est puni par la loi d'agresser d'autres citoyens ?!
Dégagez d'ici avant que l'un d'entre nous finisse avec un trou dans l'crâne ! Et avant que vous commenciez à réfléchir, vous devriez savoir que les malandrins qui s'amusaient à attaquer les barges depuis le petit pont dans le coin doivent certainement être en train de nourrir les poissons à l'heure qu'il est, parce qu'ils ont fait l'erreur de me croiser et de me faire chier. Soyez malin et éviter d'emmerder d'avantage un chasseur de prime qui cherche une bonne raison de trouer une autre personne ce soir.

Un second cliquetis mécanique, le pistolet était prêt à faire feu.
Premier avertissement, dégagez les troufions ! Au second je vous troue. J'en sortirai peut-être pas vivant, mais au moins je vous amocherai bien suffisament pour que vous puissiez que boire de la pisse de soupe !

Message par **[MJ] Le Grand Duc** » 06 mars 2020, 18:03

Rédigé par Isolde de Bérétis, Assistant MJ

Combien d'injustices frappaient les victimes anonyme chaque jour ?
Combien de malheureux subissaient la loi du plus fort dans un Empire qui se relevait tout juste ?
Était-il possible de toutes les aider ? Non, bien entendu, la réponse de l'évidence même.

Était-ce une raison pour ne pas tenter de le faire ? Galfric hésita, il savait pertinemment que le plus sage était certainement de passer son chemin pour rejoindre une auberge dans laquelle il pourrait déguster une bonne bière accompagner d'un ragoût quelconque et avec un peu de chance en compagnie d'un joli minois. Pourtant la morale pris le pas sur le raison, devant la détresse de la jeune femme il décida de s'avancer à la rencontre de la bande de petite frappe, auto-proclamé bourreaux des plus faibles.

Son intervention surpris le plus bravache des trois qui laissa reculer sa "proie" jusqu'à ce que celle-ci rejoigne le chasseur de prime, lançant un regard plein de gratitude en direction de ce dernier. Mais pas le temps pour les remerciements il fallait maintenant gérer le groupe qui ne savait visiblement quelle attitude adopter vis à vis de cet enquiquineur.

"T'es qui toi ?"
Lança le chefaillon tout en dégainant sa courte lame alors que le mieux bâti s'avançait déjà
"Tu devrais passer ton chemin étranger !"

Seul le bruit du chien que l'on amorçait se fit entendre en guise de réponse, l'arme que pointait Galfric assurait une mort plus ou moins rapide à sa cible et il ne fallait pas manquer de courage pour braver une telle conséquence chose qui n'était pas forcément la qualité première des trois hommes.
Le troisième s'avança, aucune trace d'hostilité dans ces gestes, les mains bien en vu dont l'une se posa sur l'épaule de son compère afin de le calmer, il passa devant les deux autres, fit une parodie de de révérence avant de s'exprimer d'une voix nasillarde très désagréable.

"Messsssire, veuillez pardonner mes amis nous avons abusé de la boisson et je crains que cela ne soit qu'un malentendu dès plus fâcheux. Je suis persuadé que dès demain il regrettons leur conduite qui ne sied guère des gentilshommes."

Un léger sourire aux lèvres il se tourna vers la dénommée Hilda.

"Je vous présente nos excuses Mademoiselle, pouvons-nous nous retirer et oublier cela ?"

Cette dernière acquiesça d'un hochement de tête et le petit groupe reparti rapidement mené cette fois par cet étrange petit bonhomme au visage en lame de couteau. Un soupire de soulagement franchi les lèvres de la jeune femme qui se tournait déjà vers son sauveur providentiel.

"Merci ... merci beaucoup sans vous je ... je m’appelle Hilda Verstein et à qui dois-je cette aide ?"
Réponse ou pas donnée elle enchaîna rapidement.
"Pourriez-vous me raccompagner ? Je n'habite pas bien loin, juste à la sortie de la ville mais ils pourraient tenter de me suivre enfin si cela vous dérange pas. Peut être qu'un repas pour vous remercier en guise de dédommagent."

Quel-qu’en soit la raison Galfric accepta au grand soulagement d'Hilda et ils parcoururent de concert le chemin sans que beaucoup de mots ne soient échangés. Hilda jeta quelques regards en coin mais se garda pour le moment de formuler à voix haute toutes les interrogations qui ne manquaient pas de se poser dans son esprit. Une vingtaine de minutes plus tard ils arrivèrent en vue d'une large bâtisse de pierre et de sa dépendance, située à quelques centaines de mètres de la ville tout au plus.

"Je ... je vis seule avec mon père. C'est un maréchal-ferrant réputé et doué avec les chevaux mais ... S'il vous plaît ne faite pas attention à lui."

Un sourire emprunt de tristesse se dessina sur sur son visage avant qu'elle ne s'avance vers la demeure, un chien aboya et rapidement la porte s'ouvrit baignant la nuit d'un rectangle de lumière avant que la silhouette d'un homme à la forte carrière ne vienne l'obstruer.

"HILDA !!"
La voix était véritablement celle d'un individu sur le point d'exploser.

"Oui père c'est moi..."
"Bordel HILDA c'est à cette heure là que tu rentres, tu foutais quoi et où sont les courses que tu devais ramener ?!"
"Je suis désolé Père, j'ai ... Il n'avait plus de bière .... je ... pardonne moi... mais j'ai le reste."
"Putain de bonne à rien, amène toi .... TOUT DE SUITE !!"
"Attend .... attend Père je te présente ... Monsieur ... je ... je l'ai croisé en chemin, il ... il s''est fait attaquer sur le chemin par ... bin tu sais certainement ces bandits alors je ... je lui ai proposé de me raccompagner pour... pour me protéger."

Guère de doute la fille brodait une histoire au fur à mesure par simple peur de son propre père. Ce dernier s'avança d'un seul et unique pas, difficile de discerner son visage avec la lumière dont la source se trouvait dans son dos.

"HILDA RENTRE TON CUL DANS CETTE FOUTUE BARAQUE !"
Le ton la fit sursauter, elle commença à s'avancer avec prudence.

"Et toi t'es qui ? Tu Veux quoi ? J'aime pas bien qu'un gus tourne autour de ma fille."
Cette fois les questions s'adressaient à Galfric resté pour le moment dans la pénombre, spectateur d'une bien triste scène.

Message par **Galfric Lawmaker** » 21 avr. 2020, 18:43

Après la scène et une fois que les andouilles furent partis, Galfric rengaina son arme et poussa un léger soupir, rassuré de ne pas avoir eu à l’utiliser (et encore plus de ne pas avoir eu à gâcher de précieuse munitions). Il récupéra de son index une goutte de sueur froide qui venait de couler le long de son visage et de sa barbe mal rasée. Cette fine goutte qui se mêlait à ses pores, il ne l’avait remarqué qu’en rangeant son arme sobrement, sans petits tours comme font certains nobles un peu péteux en faisant tournoyer l’arme dans leurs doigts. Réajustant son chapeau, il se dirigea vers la jeune fille. Elle avait l’air terrifiée. Il afficha un regard méprisant vis-à-vis des fuyards. Enfin, cette histoire était finie, mais il n’était pas dupe et se demandait si ces malandrins étaient les petits caïds du coin. Si oui, ils risqueraient certainement de revenir se venger, non content que leur autorité ait été contestée.

Face à la jeune femme se présentant, Hilda, Galfric répondit doucement en reprenant son sourire charitable :

Galfric, Galfric Lawmaker. Il n’y a pas de soucis je peux vous raccompagner à moins que vous n’habitez à Altdorf, auquel cas ce sera plus cher ! lança-t-il en plaisantant histoire de détendre l’atmosphère.

Il eut un long silence quand ils marchèrent dans les rues de la petite bourgade. Des gens simples avec des problèmes simples, c’était loin de ce que Galfric pouvait espérer. Il les enviait. Ils n’ont pas de notes dangereuses dans le sac, pas d’éventuels avis de recherches, juste de la gnôle, un travail, une famille, une vie déjà toute tracée, une forme de soumission involontaire « au grand dessein » à la vie ordonnée que les Dieux de l’ordre semblait avoir précieusement préparer. Ou bien, c’était juste le résultat d’une routine éternelle qui, à l’échelle de l’histoire, s’instaure automatiquement entre les hameaux.
C’est dans ces pensées là que Galfric erra, une main inconnue le tenant. Il avait l’impression d’avoir déjà vieilli, d’avoir déjà fait sa vie d’aventure, d’avoir déjà fait son chemin.
Mais non, il y avait encore beaucoup à faire, ce n’était pas le moment de s’arrêter ici. Les rues étaient malheureusement sans grand intérêt pour les yeux. Ayant un peu voyagé autrefois, il sait à quoi s’attendre, où qu’on aille il ne faut pas fixer ses attentes trop hautes.
La présence féminine le guidait, comme une lumière que l’on parvient enfin à trouver au bout d’un tunnel. Tout ceci se faisait lentement pour Galfric, sa perception du temps étant lente, les secondes en devenaient une dizaine par moment, comme si son esprit tentait de s’ancrer le plus possible dans le présent que dans le passé ou le futur. Galfric avait oublié qu’il existait bien un type de créature qui échappait totalement aux savoirs des mages, des elfes, des nains ou de toute la bibliothèque impériale ou de tout devin voir divinité : c’était bien les femmes. Pourquoi est-ce qu’elle voulait se faire raccompagner ? Y avait-il quelque chose dont elle avait peur de se confronter ? Avait-elle vu en cet étranger une variable inconnue des plans du « grand dessein » ? Devait-on voir en lui une porte pouvant être ouverte ? Ou une fenêtre menant à une meilleure vie ? Ces questions se bousculaient dans sa tête, il devait peut-être la seule personne qui ait pris un risque pour autre chose que sa pomme. Et il fallait que ce soit un étranger ? Ça n’avait que peu de sens.
Qu’espérait-elle accomplir ? L’amener vers un problème à résoudre ? Il aurait bien voulu jouer au gentil gentleman, toutefois il fallait bien comprendre qu’il avait aussi des priorités plus importantes. Et …
Ils arrivèrent devant la maison.
Elle lui lança la révélation, actionnant les méninges déducteur inconscient de Galf’ :
Père, donc proche, père adoptif ou biologique ? Les cruches de bières étaient donc pour lui…
maréchal-ferrant ? donc réputé, bien vu éventuellement, métier important, gagne bien sa croûte ?
ne pas faire attention à lui ? Oh non, ça ne présageait rien de bon. Ça sent la crise, ça sent les ennuis, signifiant se mêlé davantage à la vie d’ici…

Attendez, pourquoi vous vouliez que je vienne absolum…

Sa phrase fut coupée par un cri et ses hypothèses furent tristement et rapidement confirmées.
Putain, non c'est pas possible.... se dit-il
Elle a tenté de commencer les pourparler, ça tourne mal, difficile de savoir si son père est contrarié de la voir arriver les bras vide, ou bien si c’est l’alcool qui est responsable de tout.
Le voyant l’inviter brutalement à rentrer chez elle, il comprit qu’elle subissait.
Galfric prit une grande inspiration une fois que les accusations furent lancées vers lui.
Pas question de résoudre ceci par la violence, non.
Comment devait-il procéder ? Essayer de calmer un poivrot en colère ne fait que l’exciter davantage en général. Entamer l’agression verbale et réprimander par des mots la négligence du papa ne semble pas être une bonne idée, le fait que sa fille était sur le point de se faire user comme une vulgaire serpillère par des malandrins ne ferait que pimenter davantage l’hostilité naissante entre les deux hommes. Ça lui fendait le cœur de voir que la guerre n’a fait qu’aggraver le quotidien de tous les citoyens de l’empire. Le père n’est pas un ennemi, bon nombre d’hommes se font ravager par l’alcool sans compter les raisons supplémentaires que la guerre peut donner à n’importe qui pour devenir fou. Dans cette triste scène qui ne cesse de se répéter dans l’histoire humaine, il n’y avait que des victimes.
Ne fallait pas d’histoire, la solution la plus simple serait de juste gentiment reculer, de tourner le dos sans dire un mot et de poliment souhaiter une bonne soirée et partir avec le sentiment de finalement n’avoir absolument rien changer en ce bas-monde. C’était le plus logique à faire…
Levant les bras, attrapant son chapeau, le présentant devant son buste, dévoilant sa chevelure un peu hirsute :

Pardonnez mon intrusion. Je me nomme Galfric, je ne fais que passer en ville. Votre fille a eu un problème avec des abrutis voulant profiter d’elle. J’étais juste là quand ça se passait je les ai fait fuir, mais je suis responsable du manque de bière. J’ai renversé ses cruches par mégarde, du coup j’comptais v’nir pour vous dédommager directement. Je m’excuse grandement d’la gêne, je sais que c’est pas vraiment mes oignons, mais je me suis dit que je rendais service à tout le monde si je leur disais de se tailler à ses abrutis. Je vous rassure, j’ai pas de vue sur votre fille, loin de là. Je cherche pas ni la bagarre ni à charmer ou à faire un numéro.

Son ton était sincère, pas de méprise, pas de sourire, pas d’exagérations, juste la vérité et l’honnêteté. Il espérait que ça allait pas virer au cauchemar, qu’il allait pas devoir frapper un père sous les yeux de son enfant, qu’il allait éviter de perdre des dents à lui et qu’il pouvait savoir pourquoi elle l’avait exactement amené ici.
Il espérait juste que ça se termine calmement…

Message par **[MJ] Le Grand Duc** » 04 mai 2020, 15:41

Rédigé par Isolde de Bérétis, Assistant MJ

Une fois de plus Galfric avait choisi la voix de la diplomatie avec l'homme qui se tenait à quelques pas de lui après tout devait-il se mêler des affaires d'une famille parmi tant d'autres, d'autant qu'un doute raisonnable était permis sur la demande de la jeune femme. D'un ton neutre où nul subterfuge ne transparaissait il tenta de raisonner ce père à l'attitude fort peu accueillante malgré l'effort du chasseur de prime. Alcool ? Nature belliqueuse ? Autre ? Chaque mots prononcés furent autant de provocations supplémentaires, il en fallait pas plus pour donner une excuse fallacieuse à celui qui n'en attendait pas moins pour laisser libre cours à sa colère bouillonnante.

L'homme cracha par terre, geste pour appuyer son mépris vis à vis son interlocuteur. Sa main disparue un court instant dans l'encadrement de la porte pour se saisir d'un nerf de boeuf tressés à partir de tendons et nerf séchés puis tressés pour en faire une matraque souple, arme dont se servait certains paysans afin de se préserver contre les menaces que trop courante.

"J'vais t'apprendre les bonnes manières, M'sieur j'ai pas de vue !!"
Mâchoire crispée, mots éructés ponctuer de volée de postillons, impossible de raisonner la bête enragée qui chargea.

Sur ces gardes Galfric avait anticipé la réaction, à peine l'arme entre les mains de son adversaire qu'il fit voler son bolas afin de tenter de la maîtriser. trop de précipitation dans le geste ? Celui-ci atterri au pied du chien soudainement interrompu dans ces aboiements, bien la première fois qu'on lui envoyait un jouet alors qu'il jappait à qui mieux mieux. Toujours résolu à maîtriser un adversaire qui après tout se trouvait sous l'emprise de la boisson il se saisit de son lasso qui aurait pu trouver sa cible si cette dernière n'avait pas trébuché au dernier moment avant de se rétablir de justesse la corde à ces pieds.

Cinglant l'air de la nuit le nerf de boeuf manqua sa cible qui déjà se préparait à l’offensive suivante, un habile pas de côté l'avait mis hors de portée. Le lasso ramené entre ces mains expertes mais malchanceuses Galfric s’emmêla les pinceaux à trop vouloir préserver l'intégrité de cet adversaire verni par les Dieux à en croire cette farce qui se jouait. Voilà qu'il était pris à son propre piège, le mouvement de ses jambes amoindri par cette foutue corde qui n'en faisait qu'à sa tête. Soufflant comme une forge l'homme le percuta plus qu'il ne le frappa, les deux hommes roulèrent au sol entraînés par l'élan.

Ranald semblait facétieux ce soir.

"PAPA !! Arrêteeeeeeeeeeeee !!"

Le cri de la jeune fille qui vint se porter à la hauteur des deux hommes déchira la nuit.
Ce dernier gronda, le souffle coupé par la chute, cherchant des yeux son adversaire.

Avait-il regagné un peu de raison, difficile de se prononcer.

Message par **Galfric Lawmaker** » 18 mai 2020, 10:20

Comme bien souvent dans ce bas monde : les mots ne mènent à rien, surtout quand le monde essaye constamment de vous tuer en vous balançant accidents, responsabilités meurtrières, maladies, guerres, crimes (et ça c’est sans compter les peaux-vertes, le chaos, la magie et l’adorable faune et parfois flore qui rajoute la cerise sur le gâteau).
Ils ne mènent à rien, faisant la violence et la force les meilleures réponses face à cette animosité universelle : les répurgateurs ne font pas d’enquêtes pour faire brûler une personne avec un bras-tentacule, les nains résolvent les rancunes à coups de marteau et de hache, les elfes ponctuent leurs complots d’une dague sur la table…

Galfric méprise ce schéma de pensée qui pourtant a assuré la survie des races civilisés. Il est bien naïf d’être ainsi mais il en reste toutefois parfaitement conscient. Pourtant il aime bien se dire que souvent « faut bien y croire ».
Malhreusement ici, rien ne va comme prévu.
Il devait y avoir 14 mètres entre eux désormais. Cela lui laissait le champ libre pour utiliser l’un de ses précieux bola. Le rater sera difficile à cette distance.
D’ailleurs, Il avait préparé cette éventualité, un bola bien lancé pouvait mettre fin à toute cette situation. Ainsi il sortit de sa veste l’objet, commença à le faire mouliner avec son poigné avant de le relâcher dans les airs devant lui.
Il ne sut pourquoi, mais le bola partit complètement à côté et atterrit au pied d’un chien, espérons que ce cabot ne va pas s’amuser à aller le chourer. Bon pas de panique, il y a toujours une issue : le lasso !
Une invention merveilleuse pour neutraliser temporairement une cible sans la blessé, pratique ! Il avait déjà prévu de l’utiliser avant même d’avoir râter son lancer de bola, tout ça grâce à sa coordination et à son ambidextrie et…merde, c’est encore raté ?!

Il fallait empêcher un drame, pas question de blesser un innocent et d’avoir plus de problème, Galfric devait éviter d’attirer l’attention sur lui. On recule à nouveau et on esquive la mêlée de suite. Alors certes, il avait asséné un coup de pied au soulard afin de le repousser et se propulser en arrière et était parvenu à récupérer le lasso, toutefois… La seconde tentative était un témoignage comme quoi : quand on vit avec des principes, faut pas s’étonner de voir le monde vous lancer du fumier en pleine figure.

Il ne comprit absolument pas ce qu’il venait de se produire. Il était par terre, dans la gadoue avec un vieux soulard en face de lui. C’était un tantinet humiliant de se retrouver dans cette situation par ses propres moyens. Ça ne devait pas vraiment être son jour : ça l’apprendra à se mêler de ce qui ne le regarde pas.

ça commence à me chauffer cette histoire… se dit-il.

Il s’était prit des coups, il n’avait pas l’air d’avoir tenté de se défendre, comme s’il voulait permettre à cet homme de défouler sa frustration miséreuse d’une certaine façon. Il fallait lui faire croire qu’il avait l’ascendant puis…
Coup de pied, crochet du coude : on se relève et on distance ! Un petit tour qu’il a rapidement apprit aux côtés de Barik quand les deux se retrouvaient coincés dans une bataille de bar.
Ça criait, ça fulminait, ça jurait.
Se relevant et parvenant à se dégager de la mêlée, il mit discrètement une main dans l’un des deux étuis de sa veste, cachant ce que cette main là s’apprêtait à dégainer si ça tournait une fois de plus au vinaigre. De loin on aurait dit qu’il se tenait une cote à cause de la douleur. La seconde main allait se loger derrière son dos, prête à dégainer son brise-épée afin de tenter de désarmer son adversaire.

Je propose qu’on se calme et qu’on enterre la hache de guerre. Tout ceci n’est qu’un malentendu. Ça sert à rien d’aller plus loin, j’insiste : m’obligez pas à vous vouloir du mal …

Sa voix était moins chaleureuse, il se voulait plus stoïque, plus serein mais il avait du mal.
Pour être plus précis, sa voix se muait en quelque chose de plus froid. Notre ami toutefois ne voulait pas avoir trop dangereux et préférait que la situation se résolve d’elle-même, ce serait trop dérangeant d’avoir à engager la discussion après avoir montré les pistolets et menacer de tirer.
Ce serait même nul, décevant, méchant d’avoir à menacer à nouveau. L’intimidation est une terrifiante arme quand on sait quand on peut l’utiliser, toutefois on ne gagne pas le cœur des autres avec celle-ci. Avoir à faire une démonstration de force, avoir à montrer l’éventuelle violence qui s’abattra sur l’autre s’il la coercition ne mène à rien est ce que Galfric redoutait le plus. Il n’avait pas encore tué jusqu’ici, juste briser des côtes et des cœurs, et il ne voulait pas vraiment commencer maintenant, il avait pas vraiment besoin de ça.
Il devait bien y avoir 42 façons de résoudre cette situation, toutefois le chasseur de primes fauché refusait d'avoir à en choisir l'une d'entre-elles: il créera son propre choix, sa propre solution...

Tout va dépendre de son interlocuteur...

► Afficher le texte

Message par **[MJ] Le Grand Duc** » 10 juin 2020, 11:26

Rédigé par Niklaus Hänshel, Assistant MJ

Le cri de détresse de sa propre fille, la tentative d'apaisement de Galfric mêlée à une pointe de menace, l'un ou l'autre, l'un et l'autre, peu importait au final seul le résultat comptait. L'homme se redressa légèrement, à genoux dans la terre, le souffle court, cette fois il ignora le chasseur de prime pour river son regard à celui de sa fille, un lourd silence s’installa, même le chien qui avait accompagné l'échauffourée de ses aboiements se coucha en gémissant la truffe entre ses pattes, les oreilles baissées.

La bouche pâteuse il prit une longue inspiration avant de prononcer ce qui sonna comme une sentence.

"J' veux plus te voir ... prend tes affaires et dégage .... comme ta mère... "
"Mais pa ...."

L'homme leva sa large main.

"Tais toi.... tu veux vivre ta vie ... voir du monde ... pars, MAINTENANT !"

La jeune femme tressaillit, son visage se vida de toute couleur, ses yeux s'embuèrent de larmes naissantes qu'elle refoula d'un reniflement accompagné d'un geste de la main avant d'avancer d'un pas qu'elle espéra digne jusqu'à la demeure où elle disparut pour ce qui sembla être très certainement de longues minutes à Galfric.

"Faite en ce que vous voulez étranger. C'est maintenant votre problème plus le mien."

Sans attendre une réponse il s’enfonça dans la nuit en direction de la ville,très certainement pour ne pas croiser sa fille, très certainement pour aller vider quelques choppes quelque soit la raison qui le poussait à noyer son âme. La silhouette disparue, le silence s'installa seuls quelques bruits en provenance de la maison indiquaient une légère activité. Hilda en ressortit quelques minutes plus tard, sa robe toute simple troquée contre une tenue bien plus adaptée pour l'extérieur, elle passa dans la champ de vision de Galfric pour rejoindre une dépendance où s'ajouta au sac qu'elle portait déjà un arc et une lance bien trop finement ouvragée pour qu'elle soit l'arme dont on se sert pour éloigner les maraudeurs qui viennent rôder autour des maisons isolées en quête de larcins. Ainsi équipée elle rejoignit le chasseur de prime, riva son regard au sien les yeux encore brillant et inspira une grande goulée d'air afin que ces mots ne soient pas ponctués de trémolos.

"J'imagine que vous avez nombre de questions, je répondrai à celles-ci avec sincérité mais je dois vous demander votre aide afin de .... régler un problème qui doit être dans vos cordes."

Son regard glissa un bref instant sur les armes de Galfric.

"Je ne possède pas grand chose mais je trouverai un moyen de régler ma dette avant que nos chemins se séparent si vous accepter. Je vous écoute .... mais éloignons-nous je préfère avant que je ne puisse plus partir."

Joignant le geste à la parole elle commença à s'éloigner de la maison qui l'avait vu grandir, rapidement rejointe par son compagnon à quatre patte qui vint lover son museau dans la paume de sa main en gémissant. Elle mit un genou en terre, la tête plaquée contre celle de son ami, les doigts enfouies dans le pelage, une larme roula sur sa joue.

Quelques mots furent prononcés, un adieu.

Hilda reprit la route et le chien resta assis la regardant s'éloigner.

Message par **Galfric Lawmaker** » 11 juil. 2020, 13:13

Il était ébahi. Légèrement essoufflé et transpirant. Heureux de constater que la situation venait de baisser en tension. Il souffla, soulagé, referma l’étui situé à l’intérieur de sa veste et se baissa aussitôt afin de récupérer son chapeau tombé durant la bagarre. Il le revissa sur sa tête, ce chapeau avait, sans être réellement capable de l’expliquer entièrement, une valeur singulière pour notre chasseur de prime fauché. C’était quand même le premier leg que son oncle lui a laissé. Il paraît qu’il appartenait à son père, mais ça il n’en savait rien et n’en s’aurait jamais plus étant donné que ce dernier est mort peu après sa naissance et que son oncle n’était plus de ce monde pour pouvoir en parler. Une bien décevante vérité, ce couvre-chef avait quand même l’air d’en avoir vu de toute les couleurs. D’après un rare commentaire de son oncle, il paraît que d’autres personnes l’avait porté, il y avait donc une histoire, ou plutôt des histoires. Peut-être que Galfric n’allait être qu’une autre histoire sur la liste. C’était drôle d’y penser, une chose aussi banale qu’un grand chapeau puisse être porteur d’autant de choses.
Mais ça voulait éventuellement dire que ce chapeau devait habiter la crasse résiduelle de la sueur de ses précédents porteurs.
Ça par contre, c’était répugnant d’y penser.

De retour dans le présent. Il assistait à cette scène. On se débarasse d’une nuisance, d’un boulet, d’un truc qu’on veut pas.
Pauvre homme, pauvre famille se dirait-on.
Était-ce déjà prévu ? Avait-il déjà préméditer de la foutre dehors ? N’a-t-il donc vu qu’une partie plus vulnérable ou simplement une facette ? Était-elle de ces filles de joies qui s’amusent à jongler entre responsabilités et croquer la vie à pleine dent à leur façon ? Ou était-elle en réalité une fainéante ne bougeant pas son derche pour tenter de préparer sa vie et son avenir tandis que son père s’était démené pour essayer de l’amener sur différentes pistes qu’elle a simplement ignoré afin de mieux profiter de sa jeunesse et de la fougue qu’elle permet ?
Où est-ce que cette scène pittoresque, aussi pitoyable que typique voire cliché, était bien la plus pure des vérités qui pouvait se présenter à lui ? En tant que Vérénien, il devait avoir le droit de douter de ce que ses yeux lui présentaient.

Sortant de sa logorrhée gymnastique mentale, il en soupirant légèrement, presque poliment.
Elle doit maintenant se sentir aussi perdue que coupable. Pourtant, ce petit adieu solennel fait au brave limier avait comme détendu l’atmosphère, elle l’avait avec une forme d’acceptante mêlée de détermination. Ou bien c’était simplement parce que merde faut bien dire au revoir ?
Cette situation était-elle en réalité de la faute de Galfric ? S’il ne s’était mêlé de rien, s’il ne l’avait pas percuté, peut-être que rien de tout ceci ne serait arrivé ?
M’enfin, faut bien bouger à un moment.

Il l’attendait en essayant de sourire, c’était pas une belle scène alors autant essayer d’apaiser le tout.
Le voilà devenu à demi-responsable d’une personne dont il commençait à penser qu’il était le principal coupable dans cet enchainement d’événement.
Il retroussa ses manches, enleva la boue qui s’était collé au pantalon, tapota ses bottes afin d’enlever la fange. Il attendit qu’elle le rejoigne. Puis il se mit, lui, en quête de retrouver Albrecht. Il expliqua brièvement, sans les détails sur qui, qu’il enquêtait sur une affaire d’enlèvement et qu’il voulait savoir si par tout hasard elle n’avait pas aperçu les individus recherchés par les deux chasseurs, à savoir les pseudos gardes du corps. Il délivra la description la plus détaillé possible mais ne refusa de révéler l’identité du disparu, jugeant qu’il était trop tôt pour commencer à tout déblatérer.

Borf, peut-être que vous pourrez nous aider dans cette affaire, qui sait ? Une troisième paire d’yeux et un troisième cerveau ne peut pas faire de mal. Mais vous aviez parlé d’un problème qui serait dans mes cordes, et j’aimerais donc bien savoir de quoi il s’agit exactement avant que l’on ne rejoigne mon confrère. J’vous écoute. se dit-il.

Puis il venait d’y penser, un détail énoncé précédemment venait de lui pétiller à l'esprit

Quelle dette d’ailleurs ? J’ai plus l’impression d’avoir été une source de problème pour vous. Avoir fait fuir ces nulards ? Un garde aurait fait pareil, je n’aime pas voir les gens profité de la situation de reconstruction de l’Empire pour se hisser comme des caïds. On dirait plus des coqs essayant de se prendre pour des aigles si vous voulez mon avis. Et puis vous avez bien vu, il suffit de leur montrer qu’il risque d’y laisser un morceau aussi gros que le vôtre pour les intimer de laisser tomber et lâcher l’affaire. D’ailleurs, quand je me rend compte que le subterfuge va finalement de pair avec l’intimidation si tant est qu’on se montre plus que convaincant, mais mieux vaut être capable de mener une menace à son terme que de les brandir en l’air. Je les aurai peut-être flinguer s’ils avaient pensé continuer. Ils ont dû me prendre pour un noble en voyant mes armes. Ça sert toujours. se dit-il.

Discutant et marchand, Galfric souhaitait se diriger vers le lieu de rendez-vous avec Albrecht. Après tout, il se faisait tard.

Warforum JDR: forum JDR gratuit dans l'univers Warhammer®

[Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Re: [Galfric Lawmaker] Conflit dans le Suddenland

Connexion • S’enregistrer