[Anton]Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

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[MJ] Shadoko
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[Anton]Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par [MJ] Shadoko »

Mais qu'est ce qu'il est dépensier le ptit Anton... -5 pistoles, +1 PDD pour Morr

Rencontre aléatoire-->4
Le trajet fut tranquille et monotone, durant toute la matinée il n'y eu aucun événement notable. Le paysage était composé de forêts, de champs, de paysans travaillant dans ces champs... Alors qu'ils étaient parti depuis un peu plus de deux heures, la route se sépara en deux, Anton s'approcha du panneau et lu :
<--Masselof
-->Wissenburg
Wissenburg étant sur la route de Pleidorf, Anton tourna à droite. Il continuèrent àchevaucehr comme ça encore plus de trois heures sans rencontrer personne sur les routes. Et puis il commençait à faire très chaud... Aux alentours d'une heure et demie de l'après midi Anton, alors que le petit groupe venait de dépasser la bifurcation permettant de se rendre à Wissenburg ou à Pleidorf, Anton décréta qu'il était l'heure de faire une pause. Se restaurer et se reposer un peu à l'ombre fut un véritable plaisir au vu de la chaleur qui commençait à devenir intense. Le repas fut frugal, un peu de viande séchée et de l'eau, mais il était suffisant pour tenir jusqu'au soir... Après un peu plus d'une demie heure passé à se reposer en silence, le petit groupe se remit en marche. La chevauchée ne fut guère plus passionnante pendant l'après midi, cependant, après cinq heures de chevauchée ponctuées d'une petite pause d'une dizaine de minutes les trois hommes firent une rencontre. Alors que la ville de Pleidorf se rapprochait, Anton put apercevoir une roulotte tirée par un cheval gris et qui allait dans le sens opposé. Quand le petit groupe arriva au niveau de la roulotte, il fut interpellé par le conducteur, un petit homme grassouillet aux cheveux noirs et au nez rougeâtre.

Mais c'est que vous m'avez l'air de ne pas aller bien du tout ! Je vois d'ici que vois foies sont malades et vos estomacs rachitiques, votre santé m'a l'air sérieusement en danger... Mais vous avez de la chance d'être tombé sur moi ! Car moi le docteur Aldous Smith j'ai inventé un élixir qui vous remettra sur pieds en un rien de temps ! Et il n'est pas cher mon élixir, seulement 5 pistoles la bouteille !
Désolé pour ce délais de merde, j'ai eu une rentrée très chargée... Et ne t'attends pas à de supers délais pour la suite. Presque 80 exos de maths distribués depuis la rentrée ça fait mal ><, et j'ai peur que ça n'aille pas en s'arrangeant...
Tu peux discuter un peu avec le docteur, lui acheter son élixir ou même lui demander s'il connait un manoir dans le coin...
Soumettez-vous à la grandeur de la culture Shadok acceptez la toute puissance de notre raisonnement.

-Pourquoi faire simple quand on peu faire compliqué.
-La ligne droite est le plus long chemin entre deux points.
-La notion de passoire est indépendante de la notion de trou, et réciproquement.
-On dit que trois points sont parallèles si ils sont placé de tel sorte que si on n'en déplace un, ils ne sont plus parallèles. D'où théorème : La condition suffisante pour qu'un point reste bien parallèle à deux autres points, est qu'il reste là où il est et qu'il ne bouge pas.
-On n'est jamais aussi bien battu que par sois même.
-Il faut pomper pour vivre donc il faut vivre pour pomper.
-C'est encore dans la marine qu'il y a le plus de marins.
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Anton
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Message par Anton »

Bah, on est grand seigneur ou on ne l'est pas =P. Pour les délais, fait comme tu peux, mais d'ici le mois d'octobre je serais dans la même situation que toi niveau boulot. Ceci dit, deux fois par semaine ce devrait être possible pour moi :mrgreen: .
La route. Toujours la route. Rien de plus simple, ni de plus pénible: avancer droit devant. Cela avait au moins le mérite de le laisser seul avec ses pensées. Il jeta un oeil aux mercnaires. Frederic chevauchait, un peu peu en retrait, un brin d'herbe aux lèvres tandis que Baumann se plaçait à la droite du baron, tout aussi silencieux. Cependant, l'un comme l'autre semblaient aux aguets. Une bonne chose. Autant reflechir un peu...

Tout ceci était très troublant. Dans quelle histoire s'était-il fourré? Le baron eut une pensée pour sa cousine; il espérait que sa lettre lui parvienne rapidement. Il avait confiance dans ses talents, mais un seigneur avertit en vaut deux! Et évidemment, tout ceci arrivait pendant la phase de restauration et d'amélioration des murailles. Maudits sectaires!

En effet, le baron était de plus en plus convaincu que ce groupuscule était une secte dérivant d'une grande religion, plutôt qu'une ancienne religion survivante. Cela cadrait plus avec les indices. Evidemment, son affaire n'en était pas meilleur de beaucoup. Le seul point positif était qu'au pire des cas, les templiers de la religion en questions pourraient intervenir. Mais encore fallait-il en revenir vivant! Morr emporte tous ces maudits adorateurs de dieux étranges. Enfin! N'y avit il pas assez de dieux dans le panthéon impérial?

Plongé dans ses pensées, le baron dépassa nombre de carrefours sans s'en rendre compte. Ce n'est que lorsque le soleil fut haut dans le ciel qu'il ordonna une pause. Cette halte, bienvenue, n'ammena pas plus de conversation entre les trois hommes que durant le trajet. Le baron profita de cette brêve halte pour se familiariser avec son arc. Celui-ci était légerement plus petit que l'arc familial; une arme dans le pur style du Hochland se dit-il... Le Hochland. Encore une terre où il ne possédait aucun contact. Mais cela viendrait! Sans aucun doute!

Un grand nombre de lieux et une pause plus tard, le baron se mit à faire des plans pour la nuit. Il ne faisait aucun doute que Pleidorf n'était plus très loin, et il s'agissait d'y arriver avant la tombée de la nuit. Sauf si un noble accueillant se trouvait dans le coin...

A ce point de ses refléxions, Anton vit s'approcher une roulotte, conduite par un homme rougeaud. Un marchand itinérant visiblement. Par tout les dieux, que diable un homme de cette figure pouvait-il vendre? Visiblement pas des choses lourdes se dit-il avec un peu de mépris: le marchand se portait très bien pour quelqu'un vivant au grand air. Alors qu'il se trouvait à leur hauteur, il déclara:


Mais c'est que vous m'avez l'air de ne pas aller bien du tout ! Je vois d'ici que vois foies sont malades et vos estomacs rachitiques, votre santé m'a l'air sérieusement en danger... Mais vous avez de la chance d'être tombé sur moi ! Car moi le docteur Aldous Smith j'ai inventé un élixir qui vous remettra sur pieds en un rien de temps ! Et il n'est pas cher mon élixir, seulement 5 pistoles la bouteille !

Anton marqua un temps de surprise. Il se sentait on ne peux mieux en dépit d'une chevauchée plus longue de celles auquelles il était habitué. Il était évident à ses yeux que ce misérable faisait parti des méprisables charlatans abusant de la stupidité des gens pour s'en mettre plein les poches. Des gens qui ne méritaient que le baton!

Quoique... ce type pouvait effectivement détenir un philtre d'une grande puissance curative, et il était trop bête pour en tirer un profit correct. Dans la période de maladie qui était la leur, un remède efficace ne serait pas à dédaigner. Anton réfléchi rapidement. Une solution s'imposait... Il prit la parole d'une voix ferme:


"Mon nom est Anton von Adeldoch marchand. Et comme vous le savez peut-être, vous vous trouvez sur les terres de mon bon ami Helmut von Dacharov, qui fit pendre à la dernière lune un individu soupçonné de répendre la peste avec ses soi-disant remèdes. Aussi, par égard pour mon ami le baron, je me dois de faire quelques inspections de routine."

Sans laisser à l'autre le temps de se reprendre, le baron enchaina avec un air pensif:
"Toutefois, mon propre domaine est affecté par de nombreuses maladies; un remède efficace serait le bienvenu. Si votre liquide est réelement curatif, je peux vous proposer une affaire: vous devenez un apothicaire légal et nous exportons vos produits dans tout l'Empire grace à mes systèmes de commerce déjà au point."

Il termina sa tirade avec un grand sourire, mais en faisant un signe imperceptible aux deux gardes du corps,qui se placèrent de par et d'autre du marchand, la main sur leur arme:
"Ainsi monsieur... Smith, voilà ce que je vous propose. Vous allez me boire une de vos bouteille disons, jusqu'aux trois-quart. Cela devrait suffire pour vous disculper à mes yeux de toute tentative d'empoisonnement. Nous choisirons bien sûr une bouteille au hasard dans vos reserves.
Puis si vous le souhaitez, vous vous rendrez à ma baronnie avec une lettre d'introduction; prouvez là-vas votre efficacité et nous commencerons la production à grande echelle de votre produit. Avec des bénéfices énormes pour vous bien sûr."

Il se pencha alors vers le marchand (mais à distance raisonnable...) puis ennonça lentement:
"Bien sûr, je devrais normalement vous escorter jusqu'au prochain château pour le controle. Mais vous m'êtes sympathique, marchand. Je me contenterais donc du contrôle, et de vous demander des nouvelles du Sud. Comme vous le voyez, je suis très, très curieux. Aussi, le plus vite sera le mieux pour tous."

Le baron se redressa, toujours avec le sourire. Il esperait avoir fait suffisament peur au marchand pour que celui-ci s'execute, l'informe des dernières nouvelles et file au plus vite. Il n'avait jamais pu supporter ces marchands errants, mais s'il pouvait en tirer quelque parti, il le ferait.
Modifié en dernier par Anton le 30 nov. 2013, 01:10, modifié 3 fois.
Anton von Adeldoch, Noble du Sudenland, lien vers l'aventure en cours: http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 380#p97380
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[MJ] Shadoko
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Message par [MJ] Shadoko »

"Mon nom est Anton von Adeldoch marchand. Et comme vous le savez peut-être, vous vous trouvez sur les terres de mon bon ami Helmut von Dacharov, qui fit pendre à la dernière lune un individu soupçonné de répendre la peste avec ses soi-disant remèdes. Aussi, par égard pour mon ami le baron, je me dois de faire quelques inspections de routine."

Pendant que le noble pronomçait ces mots le marchand le regardait, l'air un peu angoissé. Cet homme qu'il avait accosté n'était pas n'importe qui, et il insinuait qu'il pouvait répendre la peste avec ses remèdes... Il était normal que ce marhcand soit un peu anxieux.

"Toutefois, mon propre domaine est affecté par de nombreuses maladies; un remède efficace serait le bienvenu. Si votre liquide est réelement curatif, je peux vous proposer une affaire: vous devenez un apothicaire légal et nous exportons vos produits dans tout l'Empire grace à mes systèmes de commerce déjà au point."

Cette proposition n'eut pas l'air de lui rendre le sourir, au contraire, il semblait encore plus stressé, sans doute parce que ses remèdes n'avaient aucun effet, amoins qu'il était anxieux à l'idée de boire le contenu d'une de ses bouteilles...

"Bien sûr, je devrais normalement vous escorter jusqu'au prochain château pour le controle. Mais vous m'êtes sympathique, marchand. Je me contenterais donc du contrôle, et de vous demander des nouvelles du Sud. Comme vous le voyez, je suis très, très curieux. Aussi, le plus vite sera le mieux pour tous."

En entendant les dernières paroles d'Anton, le marchand sembla se détendre et répondit d'un ton rassuré :

Je vous assures moseigneur que mon elixir ne transmet pas la peste ! Quel intérêt aurais-je à empoisonner mes clients ? Quand à votre... proposition, je préfaires... rester libre de mon commerce. Mais je vais vous prouver que mon elixir est sans danger, si l'un de vos compagnons veut bien aller chercher une bouteille au hasard, je la boirais.

Frédric fut chargé de cette têche, il entra donc dans la roulotte avant de ressortir, un bflacon emplie d'un liquide bleu à l'intérieur. Un sourir aux lèvres, il tendit l'élixir à l'apthicaire qui le bu d'une traite, sans la moindre hésitation.

Vous voyez monseigneur, mon elixir ne transmet pas la peste... Mais c'est quand mêm du gâchie... Enfin, vous vouliez des nouvelles du sud ? Je peux vous dire que le domaine des von Brechten juste au sud est d'ici connait une grande tragédie puisque la fille unique du seigneur est gravement malade et que même ma science n'a rien pu faire pour elle... Il y a aussi le manoir des von Krisgen au nord est mais j'ai été chassé sans avoir pu vendre le moindre elixir je ne pourrais donc pas vous en parler... Enfin, si vous n'avez plus besoin de moi je peux m'en aller, a moins que vous ne désirez acheter un de mes elixirs...
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Anton
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par Anton »

Le baron regarda avec mépris la figure de l'homme se décomposer au fur et à mesure qu'il parlait. Il avait visé juste, l'homme était probablement un incapable. Tant pis, il en tirerait au moins des informations. C'est dans cet esprit qu'il prononça sa dernière phrase qui eut sur l'homme un effet salvateur. Celi-ci se reprit, et commença ses boniments avec un sourire, après avoir bu son elixir:

"Vous voyez monseigneur, mon elixir ne transmet pas la peste... Mais c'est quand mêm du gâchie... Enfin, vous vouliez des nouvelles du sud ? Je peux vous dire que le domaine des von Brechten juste au sud est d'ici connait une grande tragédie puisque la fille unique du seigneur est gravement malade et que même ma science n'a rien pu faire pour elle... Il y a aussi le manoir des von Krisgen au nord est mais j'ai été chassé sans avoir pu vendre le moindre elixir je ne pourrais donc pas vous en parler... Enfin, si vous n'avez plus besoin de moi je peux m'en aller, a moins que vous ne désirez acheter un de mes elixirs..."

Von Brechten... ce nom lui parlait vaguement. Quant à Von Krisgen, il ne se souvenait de rien pour l'instant, mais cela finirait par lui revenir. Anton congedia le marchand avec un geste dédaigneux:
"Merci de votre aide marchand. Je vous souhaite d'être plus efficace avec vos prochains patients que vous ne l'avez été avec cette pauvre jeune fille. Et veillez à toujours rester dans la légalité; tous les barons ne sont pas comme moi."

Cela dit, il poussa sa monture d'un coup d'éperon, et continua sa route, sans plus se soucier du chariot. Il s'assura tout de même d'un coup d'oeil que les mercenaire le suivaient de près.

Bien. Il disposait d'informations sur la région. Ce qu'il fallait à présent, s'était choisir une demeure pour la nuit. Le baron éploré serait sans doute plus facile d'accès que ces von Krisgen, sauf s'ils ne fermaient leur portes qu'à la roture. Et portant...

Le baron passa une partie du trajet à s'interroger sur ces deux nobles; s'il arrivait à se souvenir de détails à leur sujet, cela pourrait aider son choix. Sinon, il se rendrait chez von Brechten, en espérant ne pas trouver une famille en deuil.

Donc j'essaie de me "souvenir" des deux; si je ne peux rien savoir sur eux (s'ils me soutiennent, qui ils sont, etc...) je vais chez von Brechten directement, sinon je modifierais peut etre mes choix.
Modifié en dernier par [MJ] Shadoko le 03 oct. 2010, 00:21, modifié 1 fois.
Raison : 5XP/pour un total de 31XP
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Message par [MJ] Shadoko »

Alors que le charlatan filait sans demander son reste, Anton essayais de se souvenir qui étaient von Brechten et von Krisgen. Brechten, Brechten... ce nom lui disait vaguement quelque chose en effet, mais quoi ? Ah oui, il se souvenait... Anton avait rencontré le baron Harold von Brechten il y a un peu moins d'un an, après une séance du conseil du Sudenland. D'après la conversation qu'ils avaient eu, Harold, bien que noble du Wissenland, était un sympathisant de la cause d'Anton, favorable à ce que la province du Sudenland retrouve sa gloire d'antan. Ils n'avaient pas de lien de parenté mais ils étaient en quelque sorte alliés, Anton serait sans doute bien reçut chez lui, malgré la maladie de sa fille... Pour ce qui était de von Krisgen, Anton avait déjà entendu son nom, mais de là à savoir de qui il s'agissait...
Image« Alors ? on va où maintenant ? »
Je supposes que tu te rends chez Brechten...
Après avoir chevauché environ un quart d'heure, le petit groupe arriva à une bifurcation. Le panneau indiquait deux chemins, Wissenburg et le manoir Brechten, le prétendant à la couronne du Sudenland et ses deux compagnons se dirigèrent donc vers la demeure de cet allier potentiel. Il durent encore chevaucher une dizaine de minutes avant d'arriver chez leurs futur hôte. C'était un manoir de taille moyenne composé de deux bâtiments rectangulaire placés perpendiculairement et d'une petite cour entourée d'une clôture. Il était fabriqué en pierres grises, son toit était recouvert de tuiles et il avait bien besoin d'une rénovation... Un garde surveillait l'entrée du muret, Anton allait devoir se présenter...
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par Anton »

Von Brechten... un nom qui, étonnament, évoquait à Anton un homme sympathique et ouvert d'esprit. Bien sûr, la plupart des nobles du Wissenland étaient pour l'émancipation du Suddenland, afin de se débarasser des impôts destinés à la protection des montagnes Grises. Mais, tout de même, ce nom lui était resté en tête. Soit. Puisque la rapidité et la sûreté étaient de mise, on irait chez von Brechten. Avec un peu de chance, la fille serait guérie, et le baron profiterait de l'atmosphère alègre. Plus par pitié que par interêt, le baron esquissa une brêve prière à Sigmar. Un homme inteligent ne meritait pas de voir sa fille mourir bêtement. Il faudrait que la maladie ne frappe que les misérables comme les hérétiques. Une idée amusante cela! Prier le dieu de la peste pour frapper les adorateurs du seigneur de la peste... il faudrait gagner ses faveurs en empoisonnant des peaux-vertes par exemple. Ou bien des nordiques...

Une fois de plus perdu dans ses pensées, le baron faillit manquer la bifurcation. Une breve demande des mercenaires le rendit à l'instant présent. Il s'engagea plein sud en direction des terres de Von Brechten, en donnant un petit signe de tête. Ce trajet était déjà bien assez long sans avoir à le rallonger en palabres stupides.

Le manoir était visible peu de temps après la bifurcation. Entouré d'une clotûre plus législative que défensive, le manoir se composait de deux corps à l'angle d'une cours, à la pierre grise élégante. Sigmar soit loué, aucune trace de ce maudit courant artistique aux dorures batifolantes nées ces dernières années: de la pierre ferme, sobre, symétrique. Voir usagée. Avec un brin d'inquiétude, le baron nota les tuiles déteriorées, les angles esquintés, les plantes peu entretenues. Voilà qui n'était pas bon signe; il allait probablement lui falloir participer à son hébergement, ce qui allait être génant autant pour Von Brechten que pour ses finances personnelles.

A l'entrée, un homme se tenait, dans une posture toute militaire. Le noble ne devait pas attendre d'invités. Soit. Il allait falloir passer, et en profiter pour se faire une idée du climat qui regnait dans la bâtisse. Poussant son cheval un peu en avant de celui des deux mercenaires, Anton s'adressa à l'homme d'un ton aimable, mais ferme:


"Bonjour à vous. Mon nom est Anton von Adeldoch, baron de Wundernächsen et représentant du Grand Conseil du Suddenland, et ces hommes sont chargés de ma sécurité. Je souhaiterais m'entretenir avec votre maître, Harold von Brechten, dans les plus brefs délais. Cependant, s'il est très occupé, je préfererais aller à lui plutôt qu'il ne vienne à moi; nous nous connaissons assez pour nous passer des politesses d'usage, sans compter que j'ai eut écho d'une tragédie: serait-il arrivé quelque chose à mademoiselle sa fille?"

Des titres. Des liens d'amitiés. De la compassion. De l'autorité. Une pseudo-intimité. Toujours les même ficelles. Anton s'était trop souvent heurté aux huissiers des antichambres pour qu'un simple gardien de deumeure familiale, aussi fidèle soit-il, l'arrête longtemps. Sans compter que l'état des terres l'inquiétait; qu'arrivait-il à ce noble plein de vie qu'était von Brechten?
S'il y a besoin, j'utilise diplomatie. Et j'accepte de laisser mes mercenaires au vestiaires pour rencontrer le baron, le cas échéant, mais pas de me séparer de mon fleuret :D .
Modifié en dernier par [MJ] Shadoko le 03 oct. 2010, 00:22, modifié 1 fois.
Raison : 7XP/pour un total de 48XP
Anton von Adeldoch, Noble du Sudenland, lien vers l'aventure en cours: http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 380#p97380
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par [MJ] Shadoko »

Ca va vraiment être très chaud pour moi de poster des les jours qui suivent car tout plein de DS à l'horizon... Et comme cette partie de l'aventure est assez mineur je te laisses, si tu acceptes, gérer la soirée chez ton von Brechten en RP libre, je comptes sur toi pour être cohérent... Si on le fait en Rp normal j'ai peur que ça prenne beaucoup de temps pour une partie très mineure de l'aventure...
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par Anton »

Ce bref séjour chez les von Brechten, Anton en gardera un souvenir très net, une image forte qui viendrait le lancer jusqu'à la fin de ses jours. Toujours, il eut à l'esprit la désolation, morale et physique de cette baronie si ancienne.

Le discours d'Anton eut sur le garde un effet extraordinaire; tombant en larme, il expliqua que le baron se trouvait au chevet de sa fille, qui se mourrait. Et que lui-même se trouvait réduit à ses plus extrèmes limites. Il laissa passer toute la compagnie, d'un geste de la main; que pouvaient faire de pire ces étrangers, après le mois d'horrible souffrance que tous les gens des von Brechten avaient endurés?

Le baron put se rendre compte de la justesse de cette phrase. Laissant les mercenaires s'occuper des chevaux, il gravit lestement les marches du perron. La même déliquescence semblait avoir frappé baron et manoir. La moisissure se répendait sur les murs. La poussière s'accumulait. Nul serviteur pour l'accueillir; sans doute que la maladie avait pris ceux qui n'étaient pas au chevet de la jeune fille. Les quelques oeuvres d'art, délaissées, se fondaient dans l'obscurité du couloir. Le baron se lança dans l'escalier avec espoir. Une voix, frêle, cassante, résonnait dans la cage d'escalier. Une mélodie que les oreilles du baron avait entendu cent fois par le passé, mais jamais avec tant d'expression, tandis que les marches de vieux chêne craquaient sous ses pas. Un chant de Morr. Un chant d'espoir, mais un chant d'adieux.

Le pallier, le baron n'en vit rien. Seule une porte, entrouverte, retint son atention. Attiré inplacablement par la maigre lumière qui s'en echappait, par cette flamme tremblottante de bougie, Anton marcha sans bruit vers la chambre de la demoiselle. La voix, qu'étouffait des sanglot, se faisait plus forte, se détachant sur un marmonement incomprehensible. Anton poussa le batant.

Il ne reconnu pas von Brechten. Au chevet d'une beauté livide, il semblait lutter chaque seconde contre le temps, contre la maladie. Un vieil homme et une femme, agenouillés derière lui, prononçaient d'incomprehensibles litanies. Une simple bougie, frêle, éclairait la scène. Et ce chant. Qui semblait venir de milliers d'années en arrière, qui passait d'une époque à l'autre, qui était tout ce que ce qui avait été un vigoureux vieillard possédait à présent. Mais la voix faiblissait. Elle tremblait trop, et chaque dificile respiration de la malade semblait affaiblir d'autant la prière.

Anton tomba à genoux. Les gens étaient détestables, mais ils n'avaient pas le droit de quitter leurs proches sans raison, comme cela. A cause de stupidités. Sans même s'en rendre compte, le baron commença à se joindre au chant. Les paroles, qu'il avait lu et étudié cent fois, disséquées sur le papier pour en tirer jusqu'à la dernière goutte de savoir, prirent un véritable sens. De sa pleine voix, il exprima son coeur. Le baron repris du courage; sans savoir qui venait ainsi l'aider à dire adieu à la plus belle vie du monde, il chanta de plus belle. Alors que culminait le chant, la demoiselle rendit son dernier soupire. Et continuant à chanter, son père lui ferma les yeux, lui tint la main, et s'écroula enfin.

Ce qui se passa ensuite n'a que peu d'importance dans les souvenirs du baron. Il veilla la morte, et s'occuppa du service funêbre du lendemain. Von Brechten était si anéanti, qu'Anton donnait seul les ordres. Lorsqu'il demanda au vieil homme qui héritait des terres, il lui répondit qu'il restait seul avec sa fille, que rien ne le rattachait plus au monde. Ne perdant pas le sens des priorités, Anton lui fit remplir les documents nécessaires pour devenir l'héritier du vieil homme, ce qui lui permis d'agir au mieux pour le baron. Dans la même journée, il écrivi une vingtaine de lettres pour rénover la province, et réhabiliter le manoir. Il veilla à ce que le baron fut installé au mieux, et fit une brêve revue des terres. Lorsqu'il quitta le lendemain à l'aube la baronnie, il la laissait aux mains du vieil intendant, et le baron aux bons soins de la servante; il leur laissait une bonne partie des provisions en attendant un convois de ses propres terres. C'est avec un air sombre que le noble lança son cheval dans la brume du matin.

Cette visite l'avait transformé. Jamais il n'avait pensé que ce puisse être si facile de réduire une baronie à néant. Il se promis de veiller à ce que jamais la maladie ne se déclare chez lui! Il allait falloir prendre des mesures. Et il parait même que certains répendaient volontairement la maladie! Le baron connu pour la première fois de sa vie une haine intense. Viscérale. Les idoles du dieu de la peste venaient de ravir dans son coeur la place que tenait depuis des années les favoris de la comtesse de Nuln, et le président du Grand Conseil. Il allait falloir multiplier les recherches medicales, et songer à développer la guilde des guerrisseurs. Ou à en creer une. Voir doubler les crédits pour les temples de Shallia. Encore du boulot en perspective.

Mais surtout, il venait de comprendre ce que signifiait la souffrance. Jamais plus il ne ferait souffrir sans réfléchir. Auparavant, il veillait au bien-être de ses soldats par esprit pratique. Désormais, la souffrance inutile et gratuite serait son adversaire.

Bien sûr, le meilleur moyen pour se débarrasser de la souffrance serait de libérer l'Empire de cette catastrophe dans laquelle il semblait plongé. Avec un grand sourire, le baron constata non sans satisfaction qu'il venait de découvrir une nouvelle raison de devenir haut dignitaire impérial. Et que, puisque cela conduirait à une réduction immense de la souffrance générale, il lui semblait tout à fait pertinent de faire souffrir quelques personnes si cela s'averrait nécessaire. Il n'y avait pas de temps à perdre!

D'un coup d'éperon, le baron poussa son cheval sur la grande route. L'avenir lui était ouvert!
Voilà chef! Suffisait de demander. Je me suis permis de piquer la baronnie, vu que de toute façon elle est pourrie... Ca m'a quand même couté la moitié de mes provisions. Je m'arrete là pour le RP libre, ou il faut que j'aille plus loin :biere: ?
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armes: Arc court (dégâts:26+1d8, malus -2/16m) ; "fleuret estalien" (rapière, dégâts:14(+8)+1d8, parade 10, rapide (-2Par/Hab de l'adversaire pour parer/esquiver), perforant (1) (ignore 1 point d'armure adverse))
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par Anton »

La prochaine étape du voyage serait Pleidorf. Le baron ne comptait pas s'y arreter. Cette ville, morte d'avoir trop ressasé ses gloires d'autrefois, n'offrait qu'un seul interêt aux yeux d'Anton: on y trouvait quelques alliés, et le plus souvent des informations. Evidement, il y était rarement bien vu; la plupart des soi-disant postulants au poste de comte du Suddenland y avaient placé leur quartier général. Des marchands venant du Sud transitaient par la vieille ville, mais ne s'y arretait pas. Et évidement, le conseil qui dirigeait la ville ne faisait rien pour les arreter. Pourtant, quelle belle ville cela aurait pu être!

Les quelques milles qui le separaient de cette ville étaient plus ou moins sans danger aux yeux du baron. Chevauchant à trois de front, ils doublèrent plusieurs convois de marchands, de gueux chassés de leur terres par la guerre et la famine et même une fois des troupes aux couleurs du wissenland. Quelle engence! De tous ces gens, pas un ne participait à la grandeur du Suddenland. La route elle-même, mal entretenue, dénonçait le total abandon de la province.

Car elle était abandonné. Après la terrible invasion, le solland avait cessé d'être, et ses terres laissées en friches avaient étées accarparées par les princes de Nuln. Cependant, ces derniers ne faisaient rien pour développer une région considérée comme morte; seuls les impôts étaient régulierement perçus, et finissaient dans les caisses de Nuln. Quel gachi! Le baron, déjà d'humeur morose, sentit sa colère grandire. Il avait horreur des exploités, et force était de constater que ce qu'il considérait comme son pays rentrait dans cette catégorie.

Ca et là, un champs cultivé, mais d'une taille ridicule et par des moyens pitoyables. Les bornes qui annonçaient fierement la distance à l'ancienne capitale servaient à délimiter les champs; on retrouvait des anciennes tours de guerre, transformées en étable, en lepreuserie, ou laissées à l'abandon. Les quelques manoirs étaient le plus souvent vides. Cependant, quelques maisons se dressaient vaguement, près de bois savament délimités. Décorées à outrance, dotées de colonades dorées, on reconnaissait les maisons de chasses de ces messieurs de Nuln. Mais rien autour de ces sanctuaires; les champs cultivables étaient lacérés par les courses inarrétables des chevaux exités par le sang. Lorsqu'ils croisèrent une de ces courses, Anton bénit Morr de n'avoir pas eut un de ces pistolets dont il est si facile de presser la détente; le noble de tête aurait été abattu aussitôt par le baron ulcéré!

C'est dans cet état d'esprit qu'il parvint devant Pleidorf. Comme elle aurait étée belle sans ces siècles d'abandon! On parvenait encore à distinguer sous les baricades ridicules les nobles pierres qui se drèsserent en vain devant le terrible Grimgor. Les toits de bois et de chaumes avaient étés de pierre à maints endroits, et le temple de Morr d'alors possédait une surface de la taille du palais de l'actuel conseil qui dirigeait la ville. Cette ville qui fut capitale n'était plus que vague bourg, sans fierté ni simplicité. Que de chose pourraient être faites ici! Anton songea sans le moindre amusement que sa propre baronnie semblait bien plus vivante que cette ville dix fois plus ancienne.

En faisant un signe aux mercenaires qui s'étaient rapproché de lui en doublant les mendiants qui se pressaient pour l'ouverture des portes, le baron marcha vers la ville. Il suivait le même chemin que des siècles plus tôt avait suivit le plus terrible orque qu'avait jamais connu le vieux monde. A la place du vieux faugbourg qui avait été rasé jusqu'aux fondations, se tenaient les quelques tentes des gens qui ne pouvaient trouver place dans la cité. Pourtant, songea amérement le baron, ce n'était pas la place qui manquait! On n'avait presque rien reconstruit à l'intérieur. Il s'approchait de l'enceinte, celle qui contenant autrefois le coeur de la cité. De cette antique enceinte, nulle trace; les quelques pierres laissées sur place par la terrible armée servaient d'âtre dans les taudis environnants. Une porte se dressait pourtant, coupant le mur actuel. Il jetta un regard de mépris aux battants ridicules. Les montants de la vieille porte avaient servi a Grimgor à enfoncer les murs d'Altdorf, et l'un d'entre eux s'y trouvait toujours. Du vrai travail, du boulot de nain. Ca...

Le baron s'approchait toujours. Il allait sans doute lui falloir décliner son identité. Qu'importait! Il restait un des membres de Grand Conseil, ce qui lui donnait même droit à un logement de fonction (hideux et minuscule, en regard à sa popularité) dans les salles du Conseil. Bien sûr, celui-ci se tenait à Nuln depuis des décennies. Mais le droit d'entrer à toute heure à Pleidorf s'appliquait encore. C'est d'une humeur massacrante que le baron se tint devant les portes de la ville.
Modifié en dernier par [MJ] Shadoko le 03 oct. 2010, 00:24, modifié 1 fois.
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Re: Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

Message par Anton »

La traversée de la ville s'effectua en un coup de vent. Les formalités des portes passées, le baron passa à bride abbatue à travers les rues mortes. Une brêve escale à l'ancien hôtel de son père pour le déjeuner, quelques lettres rédigées à la hâte et laissées au service de poste, et déjà le trio se dirigeait vers la porte sud des murs de la cité. Le baron, en effet, emportait même en voyage du travail avec lui ; et rien ne l'agaçait plus que les gens qui perdaient leur temps. A part les chaotiques et les nobles pourris, bien sûr.

La porte sud s'aprochait. Avançant à bon train, précédés par Frederic qui servait pour ainsi dire de héraut, les pavés filaient sous leurs sabots. Il débouchèrent sur la place des marchand avec un bruit de calvalcade qui fit frissonner les bons bourgeois. Adressant un signe de tête à une connaissance, et en ignorant résolument deux autres, Anton pressa son cheval à travers la foule bondée du jour de marché. Les "Place! Place!" criés par le mercenaire eurent quelque effet; et le baron eut éprouva une certaine satisfaction à éclabousser de boue un bedonnant édile de la ville, trop lent à s'écarter. C'était pour ces instants de bonheur qu'il était heureux d'être ce qu'il était, une étoile que rien ne freinerait dans son ascension implacable. Bien sûr, il fallait veiller à ne pas commettre d'impairs; et c'est avec un salut appliqué qu'il passa devant trois cavaliers nobles de la ville. Seul deux le lui rendirent, ce qui n'agaça même pas le baron. Ces nobliaux, condamnés à errer dans une ville déchue, pouvaient bien se permettre cela. Et il saurait réclamer son du dès lors que le conseil de la ville serait entre ses mains, ce qui restait tout de mêem bien loin de ses objectifs les plus immédiats; la battaille pour le controle de Pleidorf lui couterait bien trop cher avec ses maigres forces. Attendre. Comme toujours. Il était né sous la bonne étoile, tout viendrait à terme, un moment ou l'autre.

lls franchirent à pleine vitesse la barbacane, alors que le soleil était à son zénith. Devant eux, un paysage morose de campagne épuisée. Mais le baron ne voyait guère que la route. Il lui restait une étape importante à accomplir, et à toute vitesse; il n'avait perdu que trop de temps.

Les trois hommes chevauchèrent tout le jour. Dès que Pleidorf fut hors de vue, le baron envoya Frederic en éclaireur; les flêches qu'il laissait sur les arbres témoignaient de son passage, cinq cent mètres en avant du duo. Les trois cavaliers allaient bon train, les yeux aux aguets et la main prête à s'emparer des armes. Les routes du Wissenland n'avaient jamais étées sûres, elles ne le seraient certainement pas dans ce coin-ci, lieu idéal pour une embuscade à des marchands revenant des territoires du Sud et trop pressés pour accepter un fastidieux détour. Le vieux mercenaire possédait un plein bouquet des flêches de Frédéric, quand celui-ci apparut sur une coline. Il devait avoir aperçu leur destination. Wittenhaucen.

Il était temps. Déjà, les ombres s'allongeaient. Un galop final les conduits sur la butte. A leurs pieds, une petite communauté agricole bordant la Sol, que protégeait un petit rempart de bois et un fossé. On distinguait les charettes qui se pressaient pour se rendre dans la relative sécurité des murs avant la fermeture des portes. Le toît pointu d'un temple était la seule partie en pierre du village. Anton supposa qu'il était là bien avant l'installation des paysans. Quoi qu'il en soit, il ne fallait pas trainer, sans quoi la nuit les trouverait dehors, sans protection.

Dévalant la coline dans un bruit de tonnerre, les cavaliers firent dans Wittenhaucen une entrée remarquée. Envoyant au diable d'un mot sec les gardes des portes ("Arrière! Ma garde ne me quitte jamais. Oserez-vous bafouer un représentant de l'Empereur?"), Anton se porta directement à celle qui semblait la seule auberge du hameau. Jettant sa bride sur son cheval, il sauta plus ou moins lestement à terre. Les courbatures commençaient à le gagner après une si longue chevauchée. Il chercha l'écurie du regard.

Le baron n'était certes pas un cavalier accompli, mais il veilla tout de même à ce que sa monture soit munie de tout le nécessaire, et prête pour le repos. En terre suposée hostile, un cheval frais valait souvent mieux qu'une épée! Ces soins accomplis personnelement, et veillant à être suivi des mercenaires, le baron Anton von Adeldoch poussa les portes de l'auberge.
Modifié en dernier par [MJ] Shadoko le 03 oct. 2010, 00:25, modifié 1 fois.
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