[Anton]Les secrets les mieux gardés sont les plus dangereux

[[MJ] Le Sombre Garde]

Test de chance (connaissances de l'aubergiste sur le sujet) --> 8 moyen

En tout ces ce qui est étrange c'est qu'il soit partie en laissant toutes ses affaires, il n'a rien emporté. Puis... Personne pense qu'il est vraiment partie de son plein grès, vous savez... D'abord il a laissé pas mal d'affaires, et puis... on a déjà eu quatre autres disparitions ces derniers temps et on a retrouver un des disparus pendu. Mais soyez certain que mon auberge est sûre ! J'ai engagé un mercenaire pour protéger mes clients de ce genre de désagréments. Pour ce qui est de la bière... J'apprécie le geste mais vous n'allez quand même pas m'offrir ma propre bière ! Par contre je me ferais un plaisir d'en déguster une pinte avec vous.

Et joignant la parole aux faits il se servit à boire.

Trinquons à la gloire de l'Empire et à la bénédiction de la prospérité !

[Anton]

Trinquons à la gloire de l'Empire et à la bénédiction de la prospérité !

Le baron souleva lestement sa choppe puis, cognant celle de l'aubergiste, il s'écria:

"Voila qui est parler! A la santé du commerce et à la santé du petit peuple!"

Puis il lampa goûlument la boisson acre. Evidemment, le baron avait ce breuvage malsain en horreur; mais il se força avec tellement d'entrain que, tout à son rôle, il ne put s'empêcher poser sa main sur l'épaule du tenancier pour déclarer d'un ton docte:

"Monsieur, ça c'est de la bière. Je n'ai rien à ajouter. Et si votre hospitalité est à la hauteur de votre talent de brasseur, par pitié, faites-moi une grace: parlez de tout votre soul, de mystères, de légendes, de bandits, d'enlevement, de l'étranger même, qu'importe! Moi, pendant ce temps, je profiterait de cette bière sans vous interrompre, et ce breuvage allié à votre conversation m'assurera je crois une soirée des plus excellentes!"

De toute façon, songea Anton, il ne restait plus tellement de temps avant qu'Hanz ne vienne. Et puis la quatrième heure s'approchait; il lui faudrait alors s'approcher de l'auberge maudite. Et Morr fasse qu'on puisse toujours retrouver le vieux fou en vie!

Bon, je le laisse parler (charisme s'il faut pour qu'il accepte). Je le couperais si Hanz arrive, s'il est quatre heure, ou s'il est tout particulièrement ininteressant. J'irais sans doute alors à une table.

[[MJ] Le Sombre Garde]

Les compliments d'Anton firent sourire l'aubergiste, cependant ce sourire s'effaça lorsque le noble formula sa demande. L'air très étonné le patron e cet établissement répondit :


Que... quoi ? Que je vous raconte des histoires ? Je ne suis pas barde ! Je veux bien discuter un peu avec un client et vous m'êtes sympathique, mais ne contez pas sur moi pour vous divertir par des histoires de "mystères", "bandits" ou je ne sais quoi. j'ai une affaire à faire tourner, des clients à rafraîchir et de l'argent à gagner... Si vous voulez qu'on vous raconte des histoires, chercher un conteur. D'ailleurs il me semble bien que.. .


Gunter se mit à parcourir la salle des yeux, son regard s'arrêta sur une table non loin à droite d'Anton. A cette table se trouvait un vieillard aux cheveux gris et trois hommes assez jeunes, un blond et deux bruns. Le vieil homme semblait dominer la conversation, en fait il était le seul à parler tandis que les trois autres semblaient boire ses paroles. Il restait deux à places à quiconque voudrait profiter de la conversation.


Voilà ! Il me semblait bien qu'il était là. le vieil homme là c'est Ben, un conteur très talentueux. Si vous voulez écouter des histoires c'est lui qu'il faut aller voir, pas moi.

[Anton]

Cet homme était vraiment un bon à rien. Comme tous ses semblables, il se braquait dès qu'on exigeait de lui le moindre effort. Par morr, comme il haissait ces aubergistes! Décidement, il n'avait pas de chance avec eux. Dès qu'il demandait tout simplement un petit récit pour passer le temps de manière constructive, il courrait à l'échec. Il fallait cependant faire bonne contenance; le baron dégaina son meilleur sourire, puis répliqua en se frappant le front:

"Suis-je bête! Je suis tellement bien ici que j'en arrive à oublier que vous travaillez. Mille excuses! Quel étourdi! Ma femme me le dit tout le temps: mon vieux, un jour tu oublieras ta tête. Et bien, je vais aller voir ce conteur, Maître, merci pour votre bonté."

D'un pas leste, il s'approcha de la table que lui avait désigna ce méprisable tenancier. Trois hommes béats et un vieux conteur, voila qui ferait parfaitement son affaire en attendant le mercenaire. Sans bruit pour ne pas déranger l'orateur, Anton tira une chaise à lui, puis s'assit en saluant l'assemblée d'un signe de tête appuyé. Il s'assit de façon à garder la porte en ligne de vue, tournant pour cela le dos au comptoire: il lui faudrait repérer l'arrivée du mercenaire. Une fois correctement installé, sa bière à la main, il ouvrit grand ses oreilles: peut-être allait-il apprendre quelque chose?

[[MJ] Le Sombre Garde]

Le vieil homme avait un certain charisme, sa voix était envoûtante et savait s'adapter à la situation douce, forte, autoritaire, tendue, angoissante... il la maîtrisait parfaitement. Il était vieux, au moins la cinquantaine et possédait une barbe grise d'une taille respectable ainsi que des cheveux mi-long. Anton s'assit à une des places libres en face du conteur et prit l'une des histoires au vol. Il avait manqué une bonne moitié et en plus cela n'avait pas un très grand intérêt, à moins que des amourettes de paysans l'intéressent... Mais le récit ennuyeux ne tarda pas à se terminer, ce qui annonçait une nouvelle histoire, était-elle plus intéressante que les aventures des bergers Bastien et Bastienne ?

Il était une diligence dans l'Ostermark, trois cavaliers mettant pieds à terre à côté d'un relais de diligence menaçant les occupants de la pointe de leurs épées ils leur font comprendre qu'ils sont maintenant les maître de ces lieux. Ils s'installent sur un banc et attendent. Ils attendent longtemps sans prononcer le moindre mot, assis, dans un silence de mort. Quand soudain se fait entendre et à l'horizon se dessine une diligence. Les trois hommes se lève, elle approche... Elle s'arrête finalement devant le relais et un homme descend, avant laissant la diligence poursuivre son chemin. Il est grand, jeune, ses cheveux sont bruns et il a dans sa bouche un petite flûte en bois. Il en joue quelques notes, une mélodie lancinante. Les trois hommes le regardent, inexpressifs. C'est alors que l'homme à la flûte demande : "où est Fanz ?" Un des cavaliers, un homme aux cheveux d'un blond pâle, répond : "il a préféré nous envoyer à ta rencontre". Alors l'homme à la flûte demande : "vous avez un cheval pour moi ?" Cela faire rire les trois hommes et le blond répond "Question chevaux on est un peu juste..." L'homme à la flûte voit alors les trois chevaux, sourit et dit : "j'en voit pourtant deux qui ne sont à personne". S'en suit un magnifique combat ! les épées s'entrechoque. L'homme à la flûte est bien plus habile que ses adversaires mais ils ont le nombre pour eux... Enfin, ce nombre baisse déjà puisque l'un des trois cavaliers gis au sol, la gorge tranchée. Mais les deux autres sont toujours confiants, les coups s'échangent et bien vite seul le blond est encore debout car l'épée de l'homme à la flûte à transpercée le coeur de son compagnon. On peut maintenant lire la peur dans les yeux du blond, il commence à paniquer... Il perd ses moyens ce qui lui sera fatal. L'homme à la flûte, notre héros, est victorieux ! Enfin tout cela m'a donné soif...

Comprenant le message l'un des spectateurs commanda une pinte de bière à Gunter, le conteur en bu de longues gorgées avant de reprendre son histoire. Elle était longue. Une famille, le père et ses trois enfants, furent massacrés par le fameux Franz et sa bande dans une ferme isolée. Cependant la mère qui était partie voire sa soeur malade survécu. On accusa le bandit Boris de la tuerie. Cependant c'était un de ces bandits romantiques défenseur de la veuve éplorée et aidée de ses hommes ainsi que de l'homme à la flûte ils protégèrent la dite veuve. Ils tuèrent de nombreux adversaires, l'homme à la flûte fut capturé par Franz, mais Boris le sauva. Petit à petit Franz il apparu que l'homme à la flûte, dont personne ne connaissait le nom, avait une histoire personnelle à régler avec Franz et ce dernier fut de plus en plus obsédé par une idée fixe : découvrir qui était cet homme ! Il en oubliait presque la raison de tous ces crimes : le père de la famille massacrée avait trouvé un fabuleux trésor et l'avait caché quelque part dans sa ferme. Franz était donc totalement obsédé par notre héros et il alla à sa rencontre. Ils allaient se battre en duel et l'inconnu devrait dire qui il est juste avant la mort d'un des deux combattants. Ce fût un duel magnifique car les deux combattants avaient presque le même niveau. Cependant notre héros avait la rage de vaincre. Il voulait venger la mort de son grand frère cruellement assassiné par Franz. Alors que notre héros était enfant Franz a forcé le frère du héros, adulte, à grimper sur les épaules de son petit frère, la corde au coup. Ainsi dès que le jeune garçon n'eut plus la force de soutenir son grand frère, ce dernier mourut pendu. Et pendant cette terrible épreuve Franz plaça une petite flûte en bois entre les lèvres de notre héros et lui dit : "joue pour ton grand frère, cela lui fera plaisir". Et c'est ainsi que notre héros transperça le ventre de son grand ennemi. Franz, agonisant lui demanda : "qui es-tu ?" Notre héros, souriant, ne répondit pas mais plaça sa flûte entre les lèvres de Franz qui comprit... La veuve était dorénavant riche, et notre héros s'en alla seul, vers de nouvelles aventures.

C'est à ce moment, alors que l'histoire se terminait, qu'Anton put voir qu'Hans pénétrait dans l'auberge..

[Anton]

Quelle histoire émouvante! Il y a donc un coeur chez les révolutionnaires?

Force était de constater que l'homme connaissait son métier. Le baron n'avait jamais été très grand amateur de contes... excepté bien sûr ceux de sa nourice sur l'ancien Solland et la geste de ses comtes-électeurs. Mais ce vieil homme avait un réel talent. Subjugué, le baron palpita au grés des combats du héros à la flute, frémit lors des gets-apens, exulta lors de sa victoire. Le temps passait à toute vitesse. Dans un coin de sa tête, Anton nota qu'un jour il devrait être capable de parler comme cela. Tout s'apprenait, avec de la volonté.

Autour de la table, les trois hommes étaient tout aussi captivés; et bien qu'ils aient pu avoir déjà entendu ce récit, leurs yeux émerveillé disaient toute leur fascination. Enfin, apparament. Levant les yeux de ces faces béates, le baron apperçu une silhouette identifiable franchissant le seuil de la porte. Juste à temps. Anton s'appretait à se lever, lorsqu'il se demanda s'il devait donner de l'argent au vieil homme. Mieux, ne valait-il pas rester et tenter de l'aiguiller vers un sujet qui l'interessait? Il jeta un oeil à la lumière au-dehors; il n'était sûrement pas encore quatre heure, si?

Le noble réfléchit rapidement, puis se décida. Il fallait savoir prendre des risques; d'autant qu'ils seraient minimes s'il jouait serré.

Agitant longuement sa tête avec une moue impressionnée, le baron avança:

"Vous, vous êtes un maître conteur. Je vais vous chercher une bière illico, et je ne vous lâche plus jusqu'aux quatre coups du beffroi!"

Joignant le geste à la parole, le noble tira la chaise, se leva, puis s'approcha du comptoire juste comme le mercenaire y parvenait. D'un air incrédule, le baron s'écria:

"Mon ami! Vous ici! Déjà? N'avions-nous pas rendez-vous pour quatre heures? Sacré vieux, faut toujours que t'en fasse qu'à ta tête hein?"

Se tournant vers l'aubergiste, il sortit de sa poche de quoi régler des bières, et lui annonça:

"Maître, votre conteur est une perle et vos conseils avisés! j'offre la tournée à la table, j'emmène ce vieux briscar se rafraîchir les oreilles!"

Puis, tirant le mercenaire par le bras, il l'attira vers la table en riant. Cependant, profitant du fort bruit de fond, il lui glissa rapidement:

"Si rien n'est urgent, vous me ferez votre rapport tout à l'heure. Je suppose que le disparu est le vieux; c'est rageant. Je compte exploiter ce veillard à la diction remarquable, là, jusqu'à quatre heure. Frappez-moi sur l'épaule pour me dire quand il sera temps de visiter Frederic. Ah, et souriez, comme si je vous avais dit une plaisanterie. Souriez par Morr!"

Ils s'approchèrent de la table, suivit du tavernier portant les boissons. Le mercenaire, avec un sourire crispé, s'assit à gauche du baron. Quant au noble, il souriait de toute ses dents tandis qu'on servait les bières. Gunter éloigné, d'un air entendu, il glissa au conteur:

"Allons sacré Aèdre, ne veux-tu pas nous terrifier un peu? Je suis sûr que tu connais les légendes les plus sinistres du coin. J'aime les histoires que l'on dit vrai, les faits inexpliqués, les disparus et les assassins! Quoique, il prit un air plutôt appeuré bien loin de son assurance habituelle, j'ai ouï dire que cette ville n'est elle-même pas exempt de malédiction.... cette ambiance mysterieuse doit être oppressante pour une région paisible que ne dérange que les orques..."

La main droite du baron jouait sur la table patinée. Entre le médium et l'index, un vage reflet doré que ne voyait que le conteur pouvait le laisser penser que l'étranger aimait les contes du coin, et n'était pas un avare...

Pas tout à fait comme de la corruption, plutôt un marché tacite: diplomatie peut-elle servir? Si oui, je suis partant.

[[MJ] Le Sombre Garde]

Bien sûr que les révolutionnaires ont un cœur, ils ne seraient pas révolutionnaires sinon...

Par contre les nobles ne semblent pas avoir de culture, remédie à ça et va tout de suite regarder il était une fois dans l'ouest !

Le compliment fit sourire le conteur, à moins que cela ne soit l'annonce d'une bonne bière... Et il en avait bien besoin d'une bière puisqu'il avait terminé la sienne. Les trois autres amateurs de contes semblaient réellement hypnotisés par le vieil homme et leur regard était plus fort que des mots.

Le noble se dirigea ensuite vers le mercenaire et l'aubergiste.


"Mon ami! Vous ici! Déjà? N'avions-nous pas rendez-vous pour quatre heures? Sacré vieux, faut toujours que t'en fasse qu'à ta tête hein?"


Le mercenaire n'eut pas l'air surpris, en effet comme à son habitude son visage restait impassible, il savait être maître de ses émotions. Et là cela valait mieux, il fallait qu'il rentre dans le jeu. Il ne répondit pas non plus, laissant son maître demander une tournée à l'aubergiste. Cette demande fit apparemment grand plaisir à ce dernier qui amassa les piécettes avec intérêt.

Eh oui il est doué Sergio, pour les bières je me ferais un plaisir de satisfaire votre demande.

-12 pistoles, 2 par bière, tu es dépensier t'as plus que 15 pistoles après ça... j'en connait un qui va finir par dormir à la belle étoile...

En rentrant à la table Anton chuchota ses instructions et en réponse le mercenaire demanda :

Quel vieux ?

Mais la discussion ne put pas se continuer puisqu'ils étaient arrivé à la table du conteur. A ce moment Anton se mit à réclamer une histoire sinistre...

test de CHAR-->1(réussite critique !!!!) t'es un veinard toi.
Je t'épargne tout une série de tests cachés...

A la demande du noble les yeux du conteur prirent une lueur intéressée et il répondit d'une voix mystérieuse :

Une malédiction... Chaque village, chaque ville, chaque cité a sa malédiction, ou plutôt ses malédictions. Et il est très dangereux de s'y intéressé. Un homme rend visite à son ami, ils discutent tranquillement. Nul ne sait ce qu'ils ont pu se dire mais la discussion finit en dispute et l'ami est chassé de la maison. Et le lendemain l'homme qui a chassé son ami disparaît. Quelle étrange coïncidence... Est-ce l'ami qui a proféré quelque antique malédiction ? Est-ce un hasard ? Et voilà qu'une nouvelle victime disparaît... Là aussi la visite d'un ami avait mal tourné... Ces deux victimes se connaissaient-elles ? Oui, mais tout le monde se connait dans les petites villes...

A ce moment une ravissante serveuse apporta les six pintes de bière et en déposa une devant chacun des hommes assis à la table. En parlant de ces hommes, ils semblaient très étonnés par le récit du conteur... Ce dernier fût ravi de l'arrivé de la bière et en bu une très longue gorgée avant de continuer son histoire.

Toujours est-il que cela ne s'arrête pas là, un troisième homme disparaît, un prêtre d'un antique culte de la nature, un prêtre de Taal. Enfin il disparaît... Avant de reparaître, aussi mort que le grand frère de l'homme à la flûte. Malédiction meurtrière qui frappe ce petit village... Mais cela ne s'arrête pas là ! Après des jours et des jours sans disparitions, alors qu'on espérait que la malédiction touchait à sa fin un étranger disparaît dans la chambre d'une auberge... Mais je pense que je vais m'arrêter là, il est dangereux, très dangereux de s'intéresser aux malédictions...


Et il termina sa bière d'une traite.

Après si monsieur l'étranger aimerait en apprendre plus sur les contes du coin je pourrais peut être le voir en privé, mais je suis las de l'atmosphère bruyante de la grande salle de cette auberge...

Désolé pour la perte de vitesse j'ai pas mal de choses à faire avant la rentrée... Mais je vais essayer de faire au plus vite, j'ai envie de faire avancer l'histoire !

[Anton]

Manque à ma culture. Jamais eu l'occasion de le voir =(

Dis, 2 pistoles la bière? Alors qu'il en faut cent pour acheter un poney ? Un pack de bière contre un marteau de forgeron ?

Bref calcul :
poney= 300 euros, fourchette tres, tres basse; 1 pistole=3euros, 6 euros la biere?
Je proteste de toute la force de mon âme! Au secours, on me spolie! J'étais pas au courant !

EDIT; après recherche :
"A l’époque, on buvait énormément de bière. C’est ainsi, qu’au temps de Rubens (16ème siècle), on en consommait 450 litres par habitant et par an ( mais de plus faible densité). Le brassage sous cette empreinte coopérative s’est traduit par la fabrication de nombreuse bières locales typiques, répondant au goût de la population de l’endroit."
900 pistoles par an?

et puis d'abord : http://verrahrubicon.free.fr/

Noooooon, je ne suis pas radin . Non, non, monsieur le MJ, c'est pas vrai du tout. C'est pas pour l'argent, c'est pour le principe ...

Après si monsieur l'étranger aimerait en apprendre plus sur les contes du coin je pourrais peut être le voir en privé, mais je suis las de l'atmosphère bruyante de la grande salle de cette auberge...

Le baron s'en remettait difficilement. Quel était le terme nain, déjà, jâhkpott? Ce veillard avait immédiatement compris ce qu'on attendait de lui. Et il était pour le moins...interessant.

Voyons, il fallait procéder méthodiquement. Les gens empressés se prennent toujours les pieds dans le tapis, ou quelque chose comme ça. Le baron nota au passageque la plèbe avait vraiment des expressions stupides.

Première chose à faire, ne surtout pas laisser passer une pareille occasion. La seconde, c'était de ne surtout pas laisser passer l'heure; vu le rythme des disparitions, il aurait tout à fait besoin de Frédéric. Que faire? Envoyer son deuxième homme le récupérer? Et si le vieux si bienveillant n'attendait que ça pour lui couper la gorge? Anton le regarda avec suspicion....étonnant, non, cet homme qui tombait à pic, lui disait juste ce qu'il fallait pour le faire saliver, et lui demandait un lieu un peu plus discret...

Il n'aimait pas ça. Trop de choses à faire, et trop peu d'hommes et de temps. Il aurait du en emmener un de plus. Quel imbécile! Quelle heure pouvait-il bien être?

"Quel vieux?" La question frappa le baron brutalement. Le mercenaire si vif et si avare de questions avait dit "quel vieux". Là, juste avant de s'assoir. Qu'est-ce que cela voulait dire? Par Morr, c'était évident non? Le vieux, c'était le disparu, c'était Hieronymous, c'était...

"Quel vieux"? Et s'il avait tort? Si le disparu n'était pas Hieronymous? S'il se trompait, et que la réponse à ses questions l'attendait bêtement devant une bière dans l'auberge, en train de se dire qu'il avait bien fait d'envoyer au baron une lettre d'excuse pour sa lettre démente de l'autre fois? Le baron commença à s'enerver. Si ce type y était...

Du calme. Ca n'était pas la bonne méthode. Les choses devaient être faites dans l'ordre, sans s'énerver, sans paniquer. Il fallait que le conteur reste accessible. Il fallait qu'il en sache le moins possible sur eux. Il fallait que ce soit le baron qui aille guetter Frédéric. Mieux valait que le vieux mercenaire tienne l'autre à l'oeil. Ou pas. Le mot "malédiction" lui vint à l'esprit. Un sorcier? Ca arrangerait bien ses affaires ça. Ou un sale prêtre de leur secte étrange.

Ou juste un conteur innocent qui avait envie d'argent, sans prendre trop de risque. Insoluble problème. Il fallait savoir. Tant pis. Il prenait le risque de laisser s'échapper une piste.

"Et comment! Après un truc comme ça, j'ai l'eau à la bouche. Sauf qu'il faut que j'aille à mon rendez-vous, je ne peux pas le déplacer! Bon, je fais vite. Peut-être que vous pourriez m'attendre ici, tranquilement, avec une bière, avant qu'on aille ensemble dans un endroit peinard? Tnez, si ça peut vous permettre de supporter la salle un peu plus longtemps et de prendre votre mal en patience..."

Le baron posa une pistole sur la table, sous sa paume, en le regardant attentivement. Puis il frappa sur l'épaule du mercenaire avec sa main gauche:

"Allez, on va voir si ce gacheur d'histoire est arrivé. Et malheur à lui s'il est en retard!"

Si le gars répond qu'il reste et m'attends, spoiler 1; s'il veut dégager, le 2. Si par malheur il est plutôt midi que 4h, dis-le, je refais le post. J'ai aucune idée de l'heure du RP en fait, mais je suppose qu'on en est là.

"Et bien à tout de suite Maître"
Je quitte la taverne avec un sourire à ce voleur d'aubergiste, je vais jusqu'a voir Frédéric selon le plan, et j'écoute le rapport du mercenaire.

"Bien dommage. Je me réjouissait d'avance. N'hésitez pas à venir me voir, j'aime beaucoup vos histoire..."
Je reprends la pistole en me levant avec un air contri, je sors avec un sourire au gros, j'écoute le rapport du mercenaire en guétant Fred.

[[MJ] Le Sombre Garde]

Je dois dire que sur ce coup là t'as raison, je fais les bières à 1 pistoles... Tu regagne donc 5 pistoles (car tu en donnes une au conteur). Mais ne t'avise pas de prendre l'habitude de contredire ton MJ...

Pour il était une fois dans l'ouest tu devrais le regarder,un très grand film d'un très grand réalisateur.

Au fait je te rappelle que tu n'as rien dit à tes mercenaires au sujet de Hyéronimus...

Pour l'heure RP, il n'est pas loin de 6 heures, tu m'as fait douter avec ton 4h mais en vérifiant tu as bien donné rendez vous à Frédéric à 6h, j'étais embêté moi avec mes paysans qui allaient rentrer des champs alors qu'il était moins de 4h...

Le conteur ramassa la pièce, fit un sourire à Anton et annonça :

Hum, je pense que mes amis ici présent vont peut être avoir droit à une ou deux histoires supplémentaires...


Ainsi le noble et le mercenaire quittèrent l'auberge. Ils devaient maintenant se dirigier vers l'autre auberge de la ville ou attendait sans doute Frederic. hans ne connaissait pas la ville mais heureusement ce n'était pas le cas d'Anton qui pouvait le guider à travers les rues de la bourgade. Mais de toute façon vu la taille trouver une auberge n'aurait pas été trop dur... Hans profita du voyage pour chuchoter lentement son rapport, Anton n'avait jamais entendu le vieux mercenaire parler autant...

Bon, quatre enlèvements : deux paysans sans histoires, un prêtre retrouvé pendu et un étranger récemment. L'étranger était assez jeune, pas vieux, il s'était présenté à l'aubergiste sous le nom d'Helmunt et il était à l'auberge depuis un certain temps. Le vieux c'est Hyéronimux, l'homme que doit retrouver Frédéric je suppose... Un jour il faudrait peut être que vous nous expliquiez ce qu'on cherche, on pourrait être plus efficace. La milice sait pas trop ce qui se passe, d'habitude c'est un coin tranquille et là trois enlèvements et un meurtre. En plus parait que c'est pas la seule ville. Marche par vague, quelques enlèvements puis plus rien. Pense c'est peut être crime organisé qui s'installe en faisant quelques dégâts, puis une fois installé s'arrête. C'est tout ce que je sais.


La fin du rapport d'Hans Anton avait vu sur l'auberge du sanglier cornu, Frédéric était devant, l'épée sur le côté, dans le fourreau. cela voulait dire que Hyéronimus n'était as dans l'auberge mais que le mercenaire n'avait pas remarqué de danger particulier.

[Anton]

Vient de perdre un post d'une heure et demi. Suis deg. Tant pis. Je recommence.

Bon. Il réalisait petit à petit les inconvénients de la centralisation. Pour commencer, si Hieronymous était décendu sous un faux nom -et il l'avait forcement fait-, le mercenaire ne le reconnaitrait pas. Ensuite, pas moyen de réflechir correctement quand on avait trop de choses à faire. Il fallait y remédier. Anton se tourna donc vers le mercenaire, et entreprit de tout lui résumer. Il le faisait également pour lui; une petite remise à plat des évenements ne lui ferait pas de mal. Avec un soupire, il s'exécuta:

"Bien, vous avez raison; il faut que je vous explique un peu. Sans compter que j'ai bien besoin moi aussi d'y voir plus clair. Et pour plus de clarté, je vais m'essayer à votre fameuse "concision de rapport"...

Premièrement: lettre de Hieronymous, savant partit pour Scharmbeck et ses mystérieuses pierres noires. Il espère y trouver un culte toujours vivace de Ahalt, ancien dieu supplanté par Taal et Rhya au fil des siècles. Hostilité sourde des villageois et du seigneur -un certain von Preiss- lors de son arrivée.

Secondement: retournement de situation il y a treize jours: il s'est gagné Preiss et ses féals, va assister à une cerémonie. Le noble est chef du culte.

Troisièmement: Lettre informelle, graphie pressée et tremblottante. Il a vu des choses horribles mais importantes, et veut me retrouver dans cette auberges. Il se croit en danger."

Le baron, montrant l'auberge qui leur faisiat face, cessa un instant sa litanie normative pour exposer ses premières conclusions.

"Il a vu quelque chose qu'il ne devait pas voir, c'est certain. Pourquoi l'avoir laissé faire? Voila mon hypothèse; comprenant qu'ils ne s'en débarrasseraient pas, les cultistes décident d'une fausse cérémonie. Cela expliquerait la "saute d'humeur" des péquenots. Il y assiste, mais échappe un instant à leur vigilance et apperçoit au cours de la soirée une vraie cérémonie terrifiante, ou n'importe quoi d'autre. Affolé, il fuit. Cela s'est passé le même soir, sans quoi il m'eut écrit pour me raconter la cérémonie. Ils ne savaient pas qu'il savait, mais Hieronymous craignait qu'ils l'apprennent. Il s'éloigne, mais pas trop, m'écrit pendant sa fuite."

Le baron était satisfait de cette hypothèse, qui expliquait pas mal de choses: comment le vieux avait pu s'enfuir, pourquoi il se pensait assez en sécurité pour rester dans cette ville à l'attendre... Il avait pu lui écrire depuis, mais la poste impériale aura retardée la missive. Il repris son compte:

"Quatrièmement: ce village sans prétention n'a pas bonne réputation. Deux "amis" se disputent, l'un d'eux disparait au matin. Même situation avec un second paysan et son "ami". Vous voulez mon sentiment? Il s'agit du même ami. Le conteur sait quelque chose à ce sujet, mais il ne veut pas parler devant tous. Ou veut m'extorquer de l'or. Notez qu'il existe une certaine Giselle, mariée à un disparu. Cela peut être utile.

A première vue, nulle lien sinon géographique entre nos deux histoires. Mais -cinquièmement- un prêtre de Taal disparait. Sur place, une serpe ensanglantée, menace ou symbole. On le retrouve, mais deux jours plus tard, pendu. Pourquoi deux jours? Il a pu tenter de s'enfuir, refuser de collaborer, ou bien c'est le temps nécessaire pour un quelconque jugement ou une cérémonie de sacrifice..."

Le baron dit ces derniers mots d'un ton railleur. Il méprisait ces superstitions ridicules et les religions ésotériques aux rites barbares. Mais, cette secte-ci ne se lassait pas de l'inquièter.

"Sixièmement: ce phénomène est largement étendu, procédant par vagues. Des disparitions de prêtres de Rhya et Taal sont signalées. Voila une curieuse coïncidence, quand on se rappelle les hypothèses de notre savant. Les milices supposent l'établissement d'un gang; mais les malandrins n'ont que faire de soutanes et de paysans. Moi je dis qu'il s'agit de l'établissement d'un culte, ou de son passage à l'action. Rien n'interdit de penser qu'une activité criminelle se cache derière."

Anton commençait à avoir une approche globale de la situation. Il avait placé les coins du puzzle, et cherchait de toutes ses forces à "faire les bords..."

Septièmement: Tous les disparus ne sont pas pendus, sans quoi on en entendrait parler. Pourquoi laisser découvrir un prêtre et pas les autres? Il est possible qu'ils soient prisonniers, ou que ces disparitions soient de fausses disparitions. Fuites, ou regroupement secret, hypothèses à garder en tête. Par ailleurs, je signale que les récoltes vont être mauvaises. On a toujours de l'agitation, criminelle ou religieuse dans ces cas-là.

Huitièmement: il y a peu, un jeune homme est enlevé chez Grundach. Bien après les autres. Helmunt laisse toutes ses affaires. Je propose deux pistes: mal informés, ils auront voulu l'enlever à la place de Hieronymous, ou bien lui aussi a vu quelque chose."

Satisfait de son exposé, le baron enchaina sur son "plan d'attaque".

"A présent, quelles sont nos pistes?

D'abord Hieronymus. Il sait quelque chose, et est peut-être dans cette auberge. Il nous faut le récupérer et l'interroger, puis le protéger. Il ne fait aucun doute qu'à ce moment-là nous seront directement exposés par les dangers de cette secte.

Ensuite le conteur. Il sait plus qu'il n'en a dit, et certainement plus qu'il n'en dira. J'espère que nous pourrons l'entendre à notre retour à l'auberge. Il faut tirer de lui tout ce que nous pourrons. Cependant, prenons garde: rien n'empêche qu'il ai été placé là pour notre perte."

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le noble n'avait aucune confiance en ce type. Trop parfait comme indicateur. Trop vieux aussi. Un homme vieux est toujours susceptible de cacher un prêtreou un mage... Il reprit:

"Troisième piste: l'inconnu. Qui il est, ce qu'il faisait ici, qui il voyait... Autant de choses importantes. ar n'oublions pas qu'il a disparu au milieu de la nuit: soit on l'a attiré dehors, soit l'aubergiste sait quelque chose: par Morr, il est jeune, il a bien fallu qu'il oppose résistance! On est bruyant dans ce cas!

Mais nous verrons ça plus tard. D'abord, les paysans, leur femme, leursproches: nous devons savoir qui est cet ami mystérieux et s'ils avaient un lien avec le culte. Un culte. N'importe lequel.

Ensuite, si tout ceci a échoué, nous irons de nuit visiter maître Grundach. Nous verrons bien s'il ne sait rien de nuit de plus que ce qu'il nous aura dit de jour. Quitte à employer un questionnaire... percutant.

La dernière alternative est notre dernier recours: nous rendre à Scharmbeck avec quelques gaillards et une fois maîtres de Preiss ou d'un de ses sbires, leur arracher leur secret. S'il faut pour cela retourner à Pleifdorf et comploter pour avoir des troupes, baste, nous le ferons!"

Satisfait de la marche à suivre, Anton s'accorda quelques secondes pour laisser le temps au mercenaire de digérer toutes ces informations. Puis il lança:

"Voila qui est fait. Avez-vous quelque chose à ajouter? Sans quoi nous irons vers Frédéric."

Joignant le geste à la parole, ils se mirent en route après la réponse du vieux mercenaire. En traversant la place, Anton donna ses ordres:

"Dites à Frédéric de quitter son auberge pour la notre en prétextant la peur d'enlevement. Mais qu'il attende mon signal; disons, le mot "araignée". A ce mment de la conversation, il entre et demande à partir. Si vous avez-le temps, utilisez votre génie de la synthèse pour lui résumer la situation."

Puis il se précipita pour faire l'accolade à Frédéric. Eclatant du rire joyeux qu'il haissait déjà, il lui frappa le dos du plat de la main en s'esclaffant:

"Ben mon vieux, t'es toujours bien jeune! Comment tu vas? Et les affaires? Non, attends, ne me dit rien, tu vas m'atrister. Parles-en plutôt au vieux hibou, et rejoignez-moi quand vous aurez terminé. Je vais voir un peu ton palace!"

Il s'engouffra gaiement à l'intérieur. Laissant ses yeux s'habituer à l'obscurité, il tenta de distinguer un visage qui pourrait cacher celui du professeur, même sous un quelconque grimage. Puis il s'adressa au tavernier:

"Holà mon brave, ça n'est pas bien gai cette taverne! J'aime quand elles tremblent sous les trinquement, moi! N'auriez-vous que mon ami pour client par le dieu?"

"Le dieu", ça n'était pas mal joué. Un hameçon vague, au hasard. La réponse à la question l'interessait plus que tout, mais enfin, on ne savait jamais.

Fin! Ca m'a fait du bien, et comme ça j'ai ma roadlist...