Tout les soirs ! Spectacle de danse !
La troupe "Les danseurs du troll joyeux" vous divertirons devant de bonnes chopes de Buggman !
Soyez nombreux !
Modérateur : Equipe MJ
"A l'occasion de l'arrivée du froid dans les contrées douces de l'empire, ainsi qu'à l'arrivée de plusieurs événements majeur du chaos, la taverne vous invite à un concours de saison. Venez nous distraire en nous racontant une histoire au coin du feu, une histoire pleine de mystères, d'horreur, une histoire qui nous fera frissonner tous ensemble lors de la nuit la plus importante de l'année. Contraintes : Pas moins de dix lignes (forum) Pas plus de trente (forum) Inédite (bien sur elle doit être de vous) Gains : Petites gens [PJ] et Entités supérieures [MJ] y trouveront leur compte. Le concours est lancé, vous pouvez déposer vos messages dans l'urne ici en dessous (MP). Osez !" |
Texte n°2Le bébé était né. Et sa femme était morte. Voila le premier constat que Rudiger tira de l'accouchement. Le père ( Rudiger donc ) se frotta la barbe, sans vraiment savoir quoi faire. Il tâta sa bourse, presque vide ; il n'avait que cinq sous dedans. A grand regret, il en sortit un, puis se décida à prendre une pelle et à l'enterrer devant le taudis qui leur servait de maison.
Une fois la pièce mise en terre à quelques centimètres du cadavre de sa femme, Rudiger se demanda quoi faire. La réponse à cette question tombait sous le sens. Il allait boire de la bonne bière pour fêter l'heureux évènement.
Revenant de cette de beuverie, Rudiger trébucha sur la terre fraichement retournée, et se retrouva nez à nez avec le cadavre de sa femme, qui semblait partiellement être sortie de terre.
Le matin, Rudiger se réveilla avec une immense gueule de bois. Après s'être versé un seau d'eau froide sur sa tête, le veuf confia son enfant à une bonne femme du village, et décida d'aller au champ. Sur son chemin vers ceux-ci, il remarqua quelque chose de différent dans la composition de son "jardin", sans pouvoir mettre le doigt sur quoi. En tout cas, pas de cadavre sorti de terre.
Il prit sa pelle, et décida de déterrer le corps, une fois qu'il aurait fini de travailler aux champs. Les sous d'abord, les mystères anodins après.
Le soir, il ne pouvait pas toucher la pelle tant sa main était pleine d'ampoules ; il reporta sa tâche au lendemain.
La nuit, il dormit du sommeil du juste, ou de l'ignorant.
Une silhouette se découpait sur la vitre crasseuse de la fenêtre ; d'un bond, il se levait, venait à sa rencontre. C'était sa femme, morte et putride, tenant leur enfant dans ses bras. Et lui venait l'enlacer, avant de se rendre compte que l'œil de sa femme venait de tomber sur la tête du nourrisson. Un rêve étrange, et malsain. Il ne parvint pas à l'oublier dans son travail monotone. Il décida de rentrer chez lui, déterrer le fichu cadavre. C'est ce qu'il fit. Il saisit sa pelle, ignora ses ampoules, et déterra sa femme. Il ne trouva rien d'autre que son cadavre, ce qu'il trouva étrange sans savoir pourquoi. En tout cas, sa femme était là, dans la même position que celle dans laquelle il l'avait enterrée.
Rudiger se gratta le front, et décida de voir son enfant qu'il avait confié à la bonne femme. Il frappa à sa porte et n'obtint aucune réponse. Il haussa les épaules, rentra chez lui et dormit. Il ferma sa porte aussi bien qu'il le pouvait car - il l'avait presque oublié tant sa vie était bercée par sa routine - c'était la Geheimnisnacht, la nuit des Mystères.
A minuit pile, il se réveilla, en sueur. Le même rêve, mais cauchemar finalement, avec sa femme, venait de le prendre par surprise. Sans savoir pourquoi, il se leva de sa couche, et, pelle en main, Rudiger retourna au champ. Il tremblait et frissonnait, et avait raison, car Morrslieb et Mannslieb étaient presque pleines.
Ce que Rudiger vit dans les champs lui fit perdre la raison. On dit que la bonne femme à qui il avait confié son enfant était une sorcière et que, de ses doigts crochus, elle avait volé la pièce de l'enfant et maudit le village. On dit aussi que le fils de Rudiger était doté d'une paire de pinces, et d'oreilles d'ânes en conséquence du-dit vol.
Rudiger aurait mieux fait de rester chez lui, car l'ignorant est le plus heureux des hommes.
Texte n°3Il conduisait la dizaine de gardes qu'il avait avec lui. Ils étaient tous vêtu d'habit aux teintes bruns et vertes, pour mieux se confondre avec la végétation. Alors qu'ils progressaient dans la forêt, tel des ombres vivantes, des pleurs se firent bientôt entendre. Le chef fit quelques signes, et ils se déployèrent en direction des bruits, prudents. Bientôt, ils purent voire qu'une petite fille pleurait, assise contre un arbre, et serrant contre elle une poupée de chiffon. Alors que les autres restaient cachés, un des gardes s'approcha.
Ben alors, petite, qu'est-ce que tu fais toute seule dans cette forêt ? Tu sais que c'est extrêmement dangereux ici ?
La petite fille releva la tête, on pouvait clairement voire les larmes s'écoulant sur son visage qui possédaient encore les rondeurs de l'enfance. Elle ne semblait pas avoir plus de dix ans, et une chose était très frappante chez elle, ses yeux violets.
J'ai perdu papa et maman, ils les ont enlevé.
Le garde inclina la tête, manifestement, il savait de quoi elle parlait. Il fit signe aux autres, et ceux-ci émergèrent des broussailles, ce fut à ce moment que les choses dégénérèrent....
...Neuf cadavres gisaient par terre, certain avaient la tête arrachée, d'autre étaient à moitié brulé, ou carrément coupés en deux. Le chef de patrouille était suspendu dans les airs devant la petite fille, elle ne semblait faire aucun effort pour le maintenir. La petite fille semblait étrangement contrariée, elle criait presque.
Alors, où est-il ?
Aucune réponse ne vint. Elle poussa un cri de rage alors que sa victime était projeté contre l'arbre à plusieurs reprises, lui faisant lâcher plusieurs gémissements. La peau de son visage commença à remuer, puis lentement, par bande, la peau lui était arraché.
Les hurlements du soldat durent s'entendre à des kilomètres. Personne ne pouvait résister longtemps à une telle torture, et il finit par lâcher ce qu'elle attendait dans un murmure. Sa fin fut rapide, il retomba bientôt sur le sol, aussi désarticulé que la poupée de chiffon que la petite fille tenait dans sa main.
Dans le camp établi au milieu d'une clairière, Soral réfléchissait, tout se déroulait comme il l'avait prévu, et selon les éclaireurs, leurs adversaires étaient encore loin. Il sentit à peine que quelqu'un tissait avant que sa tente ne parte en fumée, et il en fut de peu qu'il ne parte avec elle. Entouré d'une sphère bleuté, il regarda son adversaire qui avançait tranquillement, pierre calme au milieu du camp maintenant en ébullition, et alors il eut peur....
...Elle se tenait au milieu d'un carnage, chantonnant tranquillement une chanson en jouant avec sa poupée.
Broyons les chairs, écorchons les peaux, tuons, tuons pour l'enfant-dieu.
Le regard sur le plafond de sa miteuse chambre, l’homme semblait plongé dans ses pensées. Le lit au matelas usé, la baignoire pleine d’une eau verdâtre dans un des coins, rien ici n’inspirai le bonheur. En plein désarroi suite à une dure journée, les questions existentielles sur sa misérable vie étaient de plus en plus omniprésentes, le rongeant profondément, jusqu'à lui faire ressentir un mal être qu’aucun être humain ne dravait ressentir.
Son corps endoloris, son esprit torturé, rien n’était pour lui plaire dans cette vie. Le vide de la solitude s’encrant progressivement tel le chaos, il ne voyait plus rien à faire en ce monde. Mais tout allait changer, et ce, à l’instant même ou il s’était levé pour mettre fin à ses jours de tristesse.
Un léger tapotement à la porte se fit entendre, laissant planer un léger moment de flottement dans l’esprit du malheureux. Personne ne savait ou il logeait, tout du moins cela n’intéressait personne. La main tremblante se porta sur la clenche de cuivre de la vieille porte dont le bois commençait à s’effriter.
La mine déconfite, il trouva une jeune femme. Sa peau pâle comme la craie, de longs cheveux noirs soyeux, et des yeux bleu azurs laissant béat le pauvre homme qui n’avait jamais vue une telle créature aussi proche de lui. Légèrement vêtu d’un léger drap blanc, lui couvrant une partie de sa poitrine jusqu'à son bas ventre. Elle réveilla tous les sens de cet homme au bord du gouffre, lui faisant apparaitre de nouveaux désirs, caché profondément, bestial, mais naturel à l’homme.
Sans un mot, elle rentra dans la pièce, laissant tomber son unique vêtement sur le sol, faisant apparaitre ses formes gracieuses. Elle se laissa allée sur le lit de misère, excitant les sens de l’homme qui ne pouvait plus résister à ses démons intérieur. Il sauta sur la jeune femme, et réalisa ses nombreux désirs trop longtemps renié.
Son corps en sueur allongé de tous son poids sur le corps inerte de la jeune femme qui s’était laissé faire par l’engouement incontrôlé de celui-ci. Le regard vague, elle n’avait rien dit, jusque là. Ses lèvres pincées s’approchèrent alors de l’oreille de l’homme nouveau, puissant, croyant que la chance lui souriait enfin.
« Tu n’es qu’un porc … »
Sans un mot de plus, l’homme senti son corps basculer sur le coté avec une force peu coutumière. La douce déesse de ses désirs s’était retrouvée instantanément sur lui, le surplombant totalement de toutes ses formes. Son regard avait changé, durci. Le bleu azure de ses pupilles semblait maintenant noir. Quelque chose de bestial était devant les yeux de l’homme, maintenant partagé entre l’excitation et l’horreur.
Elle ouvrit une bouche large, laissant apparaitre deux grandes canines ornée dans une mâchoire puissante. L’homme avait cru que ça vie avait changé ce soir, c’était le cas en effet, mais elle se terminerait malheureusement plus prématurément que prévue. Les crocs de la bête plongèrent dans le cou charnue de l’homme, déchirant l’artère dans qui laissa place à une vague de sang avec laquelle se nourrissa goulument la demoiselle. L’homme encore perdu dans les doux souvenir du plaisir charnel se sentait vider comme un porc, sa vue se troublait, son touché par contre était à fleur de peau. Chaque partie de sa peau en contact avec son bourreau était comme une brulure des plus intenses. L’homme n’était pas triste, il avait enfin assouvi ses désirs, mais le prix demandé était des plus douloureux... La vie quittait ce corps dans un bonheur des plus éphémères.
La croqueuse d’homme se releva du cadavre maintenant glacé et blanc comme la mort. Son visage était parsemé de tache de sang qu’elle s’empressa d’essuyer délicatement avec le bout de ses doigts qu’elle plongea ensuite dans sa bouche, se délectant de ce reste de nectar. Ses traits étaient de nouveau gracieux et des plus attendrissant. Elle ouvrit la fenêtre de la lugubre chambre, laissant apparaitre une pleine lune blanche, mystérieuse. La jeune femme avait laissée place à un corbeau au plumage ténébreux qui déploya ses grandes ailes macabre avant de prendre son envol dans la nuit couverte d’un voile ténébreux.
Cette croqueuse d’homme, communément appelée vampire, allait disparaitre durant quelques temps, jusqu'à ce que sa soif remplisse à nouveau son esprit bestial, et qu’apparaissent de nouveaux hommes trop faibles pour résister à cette beauté éternelle.
Ne cliquez pas !Compétences :
-Ambidextrie niveau 1
-Acuité visuelle niveau 1
-Vision nocturne niveau 1
-Coups précis (+1 en ATT) niveau 1
-Déplacement silencieux urbain niveau 1
-Esquive niveau 1