Bienvenue à la taverne 2.0

[Alicia]

C'est mademoiselle ! J'ai fait vœux de célibat bon sang ! Mademoiselle Alicia. Et oui. Je suis plutôt satisfaite.... Putaincékoiça !? dit elle soudainement en pointant du doigt une horreur qui venait d'entrer dans l'établissement. Une horreur avec des yeux d'escargots, une queue de scorpion, des griffes, des runes du chaos.... Assez pour se rendre compte que son allégeance n'allait pas à Sigmar. Cours !!!

Sans plus attendre, l'inquisitrice prit la courtisane par le cous pour la forcer à se lever et aller vers les escaliers, restant derrière elle pour fermer la marche et la pousser avec insistance.
Les marches de bois étaient poussiéreuses....


A la lumière de chandeliers d'argent étrangement allumés alors que personne n'était... Minute... Elle avait pas bousculée quelqu'un dans l'escalier ? Non. Ça devait être son imagination. Quoiqu'il en soit, elle pu observer le couloir et les salles présentes.... Pas grand chose d'utile, jusqu’à ce qu'elle ouvre la numéro 6. Une chambre qui convenait tout à fait à ce qu'elle avait en tête précédemment. Déjà des meubles pour coincer la sortie. Puis un bon bonus. Un sol de bois ciré, tapis d'Orient au sol, décorés de fils dorés, formant d'ésotériques motifs. Des tableaux osés aux murs, ici un duc aidant un de ses écuyers à tenir sa lance avant qu'il n'enfourche sa monture dans les écuries. Derrière eux, deux valets aux fourreaux vides, prêts à accueillir la lame de leur suzerain une fois qu'il aura choisit qui des deux était digne de recevoir son épée..... Là une œuvre représentant une fête, de jeunes mariés dans une salle remplie d'invités. Sur la table, moult plats exotiques, inconnus, lointains, comme un gâteau recouvert d'un glaçage noir, des bananes flambées, des crêpes accompagnées de sirop sucré, des plats à la viande trempée de sauce rouge, des serveurs naviguant parmi les convives avec des plateaux d'apéritifs, comme ces petits verres dotés de doigts infusant avec l'alcool, ou cette magnifique pyramide d'oreilles coupées sur la table principale, avec en son sommet deux têtes s'embrassant.
La mariée également, bien qu'ayant des proportions modestes, respirait visiblement le désir, tenant l'entrejambe de son compagnon, tout en trempant ses lèvres dans une coupe en or qu'elle partageaient avec sa moitié. Ou bien cette robe qu'elle portait, blanche et rouge, non pas un tissu de gueules, mais le sang du prêtre officiant la cérémonie, la gorge tranchée et son sexe dans celle ci.
D'ailleurs, en faisant attention aux détails, on remarquait que la scène n'était pas ce qu'elle semblait être de prime abord. Loin d'être un mariage classique, on voyait les invités se prêter aux pires débauches, dans des coins avec serviteurs ou autres invités, s'adonner à des étreintes passionnées sur les bancs du banquet... Puis tous n'étaient pas humains, certains ayant de très belles et séduisantes mutations et..... Non. C'était le tableau qui changeait. S'en détournant, elle essaya de se concentrer sur la vampire qu'elle... Qu'elle... Elle ne la tenait plus. Paniquée, elle essaya de la retrouver dans cette chambre. Une chambre composée de.... Un lit. Un large lit. Mais quel lit ! Grand en largeur comme deux lits normaux, en bois tellement sombre qu'on le dirait noir, richement orné de dorures à demi effacées et de sculptures représentant des scènes lascives d'inspiration cathayennes.
Certaines sont d'un réalisme si criant que le propriétaire de l'auberge avait du se sentir responsable de les détériorer pour en atténuer l'impact érotique, ce qui donnait un absurde mélange de corps incomplets et de silhouettes à demi effacées se livrant à la débauche la plus complète... Curieusement cela n'en rendait l'ouvrage que plus troublant, et les draps de velours noir - curieusement bien conservés alors que le rez de chaussez était extrêmement poussiéreux - caressant la peau de ceux qui s'en enveloppaient ne devait pas arranger l'état des clients... Puis une voix sonnait dans son esprit votre, langoureuse et tentatrice :

"Entrez, entrez et laissez vous aller à vos plus bas instincts... Oubliez vous l'espace d'une nuit, et l'aube venue rentrez chez vous..."


Mais ça ne lui disait toujours pas où était la vampire ça. Elle avait jetée celle ci dans la chambre avant de pousser une commode contre la porte, la quittant des yeux un moment....

[Ar'Karan]

Leurs réaction me fit pousser un soupir. Une autres personne aurai peut être rigolé en les voyants détalé comme des lapins, mais pas moi. J'avais presque oublié que mon apparence n'avais plus rien d'humain. Comme quoi la politesse ne m'ai guère plus utile. Allais je les poursuivre ? Aucun intérêt, et puis je suis trop fatigué pour aller poursuivre deux jeunes femmes tel un un de ces estaliens coureur de jupon. Non, j'avais juste besoin de m’asseoir et de souffler un peu. Sans vraiment réfléchir et dans mon empressement j'agrippait une chaise et m'assit lourdement dessus, sans tenir compte du poids de l'armure que je trimbalais. Le résulta fut...de me ridiculiser. La chaise craqua et se fendit en plusieurs morceau ce qui me fit tomber les fesses directement sur le sol dur. Une douleur plus ou moins vive me fit lâcher un juron.

"Putain d'armure de merde !!!"

Je me relevais en regardant les vestiges de ce qui était autrefois une innocente chaise en bois. Il me faudrait trouver quelque chose de plus solide. Après une petite inspection, il se révèle que toute ces foutue chaise sont vieille et sur le point de casser dés que le moindre derrière se posera dessus. Bon et bien tant pis, il ne me reste plus qu'a m’assoir par terre comme un pauvre dans ce cas. Une fois posé, je prit quelques instants pour réfléchir. Je me demandais encore qui était ces deux femmes et ce qu'elles faisaient dans ce endroit paumé. Une question qui me resterai sans réponse a moins que... non, ma curiosité ne m'apportera surement rien de bon. Enfin bon, je ferais mieux de pas m'en mêler, une fois reposé je reprendrais ma route.