[Faust] Inspecteur Valdorf

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Le Djinn
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[Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Aurore terminait son cours, comme tous les Aubentag depuis quatre ans à présent. Ses yeux fins se levèrent vers Faust et Magalie, assis sur des tabourets et voûtés sur des bureaux placés en face d'elle. La sorcière jugea ses protégés: le temps était passé si vite. Un claquement de doigt, un battement de cils, et ils étaient devenus des adultes. La jeune et jolie Magalie, déjà, s'était assumée dans son rôle de femme. Elle avait rapidement choisie sa voie, loin des saltimbanques et des spectacles de rue: elle se destinait à la diplomatie, l'art de la discussion, du compromis et de l'entente, avec un soupçon d'espionnage. D'ici quelques semaines elle prendrait son post à Luccini, ville où les Collèges de Magie manquaient d'intermédiaires pour dialoguer avec les mages locaux et surveiller les agissements des tiléens. Nulle doute qu'avec sa belle voix, son port altier et ses manières raffinées apprises au bout du bâton elle saurait se montrer digne des attentes que l'Empire plaçait en elle.

Faust s'était engagé sur une voix différente mais non moins importante, plus sombre et secrète. Il n'était un mystère pour personne que le culte de Sigmar et les Collèges étaient pour le moins conflictuelles. Les premiers accusaient les seconds d'être des suppôts des ténèbres déguisés et ceux-ci répondaient en considérant les religieux comme des superstitieux archaïques et ridicules. Les plus modérés affirmaient que les deux partis avaient leurs torts et leurs raisons… Mais dans l'Empire les tièdes ne faisaient jamais long feu. A côté de lui, somnolant, un Othon sur un coussin montait la garde.
La leçon se terminait à peine quand entra dans la pièce toute la troupe des enfants de Siegfried: le patriarche lui-même, Alphonse, Salim et Marco, toujours ce mince sourire sur les lèvres. Aurore les observa arriver dans la pièce d'étude, concernée. Elle savait qu'il était temps. Elle ordonna à ses deux élèves de rester assis pendant que le seigneur sorcier s'exprimait, plus vieux et fatigué que jamais, poussé dans son fauteuil roulant par un Antonius muet à la forme de Salim. Sa voix fatiguée se faisait sombre et grave.

Image-"Faust, Magalie, j'ai une importante nouvelle à vous transmettre. Voilà quatre ans que vous étudiez parmi nous et encore plus que vous étudiez la magie tout court. Je me suis entretenu avec les autres magisters et nous pensons qu'il est temps pour vous de vous jeter dans le monde réel. Je vous annonce donc, avec une grande fierté, que vous êtes désormais tous deux des compagnons magisters. Vos talents cette année l'ont démontré. Vos licences vous seront remises au plus vite, je vous prierai donc, en les attendant, de bien réfléchir à ce que ces nouvelles responsabilités impliquent."
Les deux jeunes gens s'échangèrent un regard surpris. La coutume, de ce qu'ils avaient pu en lire, chez le Collège Doré, par exemple, était de faire une date précise avec remise de l'Ordonnance Impériale de Sorcellerie aux appelés. Là on était définitivement dans le Collège d'Ulgu: très cavalier, pas de décorum. On formait des mages, pas des clercs aux écritures.
Othon tirait la langue en haletant, visiblement ravi de la situation. Pourtant, Alphonse s'avança à son tort, plus sombre que son aîné.


Image-"Mais avant ça, vous êtes tous deux attendus ce soir dans la salle mortuaire. Il y a quelque chose que vous devez voir avant de partir. Ca ne vous fera pas plaisir, mais ça conclura votre formation. A dix-sept heures tapantes, ne soyez pas en retard.."
Ils étaient libres pour l'après-midi, libres de fêter dignement cette réussite et de faire un bilan de ces dernières années... Une lourde tâche.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Le Grand Temple de Sigmar, colosse immaculé de dorures et d’albâtre, se tenait toujours impassiblement au milieu du Domplatz District. Les dernières années n’avaient pas ébranlé les structures de l’édifice, pas plus qu’elles ne l’avaient fait durant les siècles précédents. De manière amusante, se mit à penser l’umbramancien en observant le bâtiment, l’ambiance était singulièrement la même que lors de sa première visite ici. Rien que de côtoyer la foule de fidèles venus de tout horizon suffisait à le ramener quatre ans en arrière. Toujours la même congrégation de prêtres et d’initiés, de mendiants et de voleurs, tentant de tirer quelques piécettes de la bonté et de la bourse des ecclésiastes. Altdorf était resté la même, quoi qu’on en dise. Pour ses habitants, le constat était néanmoins quelque peu différent.

Mains dans les poches et chaperon sur la tête, Faust avançait tranquillement à travers la place, son trajet uniquement ralenti par la foule de dévots l’entourant de toute part. L’odeur d’encens flottait autour de lui, et des prières plus bruyantes les unes que les autres bourdonnaient dans ses oreilles, mais rien que le jeune homme ne pouvait ignorer avec un peu d’effort. De toute manière, ce n’était pas comme s’il était venu pour profiter du défilé : quelques pas rapides lui permirent finalement de s’extirper de la foule, pour déboucher sur un vaste parc, dont la tranquillité contrastait avec le désordre religieux quelques mètres plus hauts. Le Tempelgarten se dévoilait à sa personne, et c’est avec un discret sourire aux lèvres que le sorcier prit place sous l’un des arbres, complètement ignoré par le reste des visiteurs. On se trouvait au mi-printemps, et l’endroit tout entier commençait à prendre vie, maintenant que venaient les premières floraisons. Sans doute que l’ambiance des lieux aurait beaucoup plu à Dorothea, mais ce n’était pas pour elle que le magister se trouvait là. D’ordinaire, il appréciait tout simplement le calme qui régnait ici, et s'y rendait dès que l’occasion se présentait à lui, pour se reposer ou réfléchir. Mais aujourd’hui, la situation était un peu exceptionnelle : c’est pour dire adieu à cet endroit qu’il chérissait tant que Faust s’était déplacé.

Cela faisait maintenant près de quatre ans que le jeune homme en était retourné à sa ville natale, Altdorf, pour y poursuivre son apprentissage et devenir un membre à part entière de l’ordre gris. Quatre ans durant lesquels il avait travaillé d’arrache-pied pour consolider ses maigres bases en magie, et pour élargir son panel de connaissance dans l’espoir de devenir plus qu’un simple apprenti. Les premiers jours avaient été plutôt folkloriques, mais le sorcier aux cheveux blancs s’était, au final, acclimaté assez rapidement à l’ambiance étrange et mystérieuse de l’organisation. Il n’oubliait pas d’où il était venu, ni ceux qu’il avait dû abandonner pour poursuivre sur cette voie ; mais cela ne l’empêchait pas pour autant d’accepter l’endroit comme sa maison, et ses membres, comme une sorte de seconde famille.

Dans les faits, sa maîtrise de la magie ne s’était pas tant accrue que cela depuis son entré au collège. Mais ce qu’il n’avait pas développé en termes de puissance brute, l’étudiant le compensait en polyvalence. Son répertoire de sorts avait quasiment doublé, depuis le temps, et bien que toujours très modeste comparé à ceux de sorciers plus expérimentés, il tirait néanmoins une certaine fierté de cette avancée non négligeable dans ses travaux. De manière amusante, il s’était en fait surtout inspiré de ce qu’il avait pu apercevoir d’autres magister et familiers pour apprendre et raffiner ses sortilèges. De plus, si ses progrès en magie restaient bien visibles, ils étaient loin d’être les seuls qu’il avait réalisés au fil des années.

Chacun à leur manière, tantôt très académique, tantôt un peu excentrique, Siegfried et Marco lui avait inculqué les bases des Arts occultes, et les menaces contre lesquels ces derniers lui permettraient de lutter dans un avenir prochain. Les dévots du chaos, les démons, les Morts vivants : autant d’ennemis sur lesquels il ne possédait que des connaissances très minimes il y a encore peu, et dont il comprenait maintenant toute la dangerosité. Mais la magie ne suffisait pas à elle seule. Même pour un magister, se restreindre à ce domaine de compétence pouvait priver de nombreuses opportunités. Une leçon que Salim s’était fait un plaisir de lui inculquer, l’introduisant aux arts de la guerre et du combat plus terre à terre. De cet entraînement, Faust gardait surtout une quantité non négligeable d’hématomes, l’Arabéen n’y allant décidément pas de main morte en matière d’apprentissage ! Malgré un sens de la tactique et de la réflexion plutôt développé, le combat ne constituait clairement pas la matière dans laquelle il brillait le plus. Au contraire, il avait montré un certain potentiel pour la collecte d’information, et l’espionnage assez classique qu’Alphonse lui avait inculqué, sans pour autant s’intéresser davantage à la chose. Non, s’il existait un cours dans lequel le jeune homme excellait autant qu’il appréciait, c’était bien celui d’Aurore.

Dans une institution aux desseins si mystérieux, la Magister représentait en quelque sorte la partie immergée de l’iceberg, la façade médiatrice et diplomatique que l’ordre gris se devait d’afficher devant le reste de la population. Plus qu’au niveau des Collèges, c’est le destin de l’Empire tout entier que le jeune homme souhaitait, à terme, pouvoir influencer pour le mieux, et c’est dans cet objectif qu’il suivait avec une attention prononcée les conseils de la sorcière. Il ne pouvait pas se limiter à sa seule organisation : il se devait de connaître et comprendre les liens, bien souvent tumultueux, entre celle-ci et le reste de l’édifice impérial. C’est notamment dans cette optique que l’Altdorfer avait longuement étudié le culte de Sigmar, et les relations l’unissant aux collèges ; en tant que pilier soutien de l’Empereur, cette religion pour lequel il n’éprouvait qu’une défiance compréhensible avait immédiatement attiré son attention, la ferveur anti-magique qu’il déployait ne faisant que renforcer sa curiosité. Le culte de Sigmar se devait d’être un symbole d’unité, pas un belligérant d’une guerre fratricide au sein même de la nation qu’il prétendait secourir ; et une partie de lui-même tentait toujours à comprendre comment deux puissances si investies dans la survie et la défense de l’Empire pouvaient se haïrent à ce point, tout en partageant des objectifs quasiment identiques. Alors il avait cherché, s’informant jusqu’à devenir un vrai spécialiste des doctrines du culte, tout en continuant dans le même temps à améliorer sa connaissance de l’Aethyr. Et, finalement, ce travail avait fini par porter ses fruits.

Tout était allé très vite, en vérité. Pas de discours préalable, pas de préparation, pas d’examen : une annonce au style aussi sobre qu’inattendu, à l’image du collège gris dans sa globalité. Ce matin même, il s’était levé comme un simple apprenti ; à présent, il se devait de se tenir comme un véritable Compagnon sorcier. La nouvelle de cette promotion l’avait honnêtement surpris. Pour Magalie, la chose était plutôt attendue : son amie était entrée au collège deux ans avant lui, et cela faisait déjà quelques mois que les rumeurs couraient sur son envoi prochain en Tilée, pour qu’elle y serve officiellement de diplomate. Mais de son côté, rien. Aucune mise en garde, aucune indication. Pire encore, même son âge ne collait pas vraiment avec une telle responsabilité : de ce que Siegfried lui avait expliqué, aucun apprenti n’avait été promu au rang de compagnon en ayant sensiblement moins de trente ans. Or, Faust n’en possédait que… vingt-deux. Presque une décennie de moins que ce que l’on attendait normalement.

Alors, est-ce que cela faisait de lui une sorte de prodige à l’avancée miraculeuse ? En aucun cas. D’expérience, il était bien placé pour savoir que l’ordre avait une fâcheuse tendance à prendre beaucoup de liberté vis-a-vis du règlement établi ; et même si un tel décalage restait tout de même étonnant à vivre, il demeurait absolument certain que les enfants du patriarche avaient une bonne raison pour le promouvoir de cette manière. En fait, il était partagé depuis le début de l’après-midi par un mélange d’euphorie et de surprise, comme s’il avait toujours du mal à réaliser que ça y est, il avait réussi. Faust Valdorf allait devenir un véritable Magister. Ce soir, on lui assignerait sa première mission, ses fonctions officielles, et il partirait probablement à l’autre bout de l’Empire pour des mois, voire des années entières. Alors c’est pour ça qu’il avait décidé de venir errer dans le parc, en profitant ce rare moment de liberté avant un bond dans l’inconnu. Faire la fête n'était pas vraiment dans ses habitudes. Il souhaitait simplement expérimenter une dernière fois ses petites habitudes, se détendre, pour ensuite disparaître à nouveau, loin des murailles de la cité. Il n’était pas anxieux comme il aurait pu quelque temps auparavant. Simplement dans l’attente, curieux de voir ce que le monde pouvait bien lui offrir maintenant qu’il était libre de le parcourir.

Néanmoins, son repos ne devait pas s’éterniser. Alphonse lui avait indiqué de se rendre dans la salle mortuaire pour conclure définitivement sa formation, et le jeune homme ne comptait pas être en retard à un évènement d’une telle importance. La fin d’après-midi venue, il quitta donc son sanctuaire, et passa à nouveau devant le Grand Temple, tout en lui adressant un adieu silencieux, pour rejoindre un des souterrains qui devait ensuite le mener jusqu’au collège. Prêt à rejoindre la cérémonie, et la nouvelle ère qui commençait pour lui.
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

L'ambiance dans la salle mortuaire était, et bien, mortuaire. Alphonse était debout devant l'entrée, droit comme un i et les bras croisés. Il affichait une mine si sombre que c'en était à croire que son visage allait se transformer en trou noir. Dans la pièce des incantations murmurées résonnaient entre les urnes funéraires et les murs plongés dans l'obscurité. La porte vers l'infirmerie semblée fermée à double-tour. Magalie ne tarda pas à arriver, elle était sans doute en train d'essayer des robes car elle arriva dans une tenue de lin et de laine du meilleur goût dans des tons verts et bleus. Le mage-voleur murmura un "suivez-moi" et entraîna ses deux apprentis vers le lieu des psalmodiements. Un peu plus loin dans la pièce, après quatre armoires environ, il y avait comme un espace, un trou dans les rangées suffisant pour qu'un cercle de six sorciers disposés sur un hexagramme large de quatre mètres puisse s'y tenir. Au-dessus de l'assemblée, une forme noire semblait comme tomber du mur, formant un amas flottant semblable à un nuage de fumée noir où huit globes rouges se déformaient, bougeaient et se tournaient sans discontinuer. Au centre du cercle un homme en robe blanche, la face blessée. Il semblait hurler mais aucun son ne franchissait ses lèvres. Alphonse arrêta ses élèves à cinq pas, où ils auraient tout le loisir d'observer.
Image-"C'est un mage de l'ombre qui a trahi notre ordre en s'acoquinant avec les puissances des ténèbres. Sa punition vous la connaissez déjà de nom, mais il est nécessaire que vous compreniez de quoi il retourne. Je suis désolé mais c'est votre dernière épreuve."
Les incantations se poursuivaient sans discontinuer. Six mages encapuchonnés qui parlaient en fixant un prisonnier qui se débattait avec ses lourdes chaînes. Il passa par tous les états, sa face en attestait: le déni, la colère, le marchandage, le désespoir. Il n'eut pas le temps pour l'acceptation, car la forme noire coula sur son visage et sembla s'engouffrer dans ses oreilles, sa bouche et ses orbites.
La suite hanterait longtemps les rêves de Faust mais ne pourra trouver de détail ici. Car comment décrire ce moment où l'âme est broyée, où la source de la magie est réduite à néant et l'esprit anéanti par des vents furieux?
Quand les deux jeunes gens revinrent à eux, ils étaient blafards et hébétés, assis dans un coin de la pièce, les mains sur leur visage. Ils venaient d'assister au châtiment ultime, celui que tout être sensé craignait plus que la mort. Ils venaient de voir la destruction en face. Ils faillirent à rester debout alors que le cercle se brisait et qu'on emportait ce qui fût un mage...

Alphonse était toujours là, adossé contre le pied d'une armoire aux morts, bras toujours croisés, fixant la masse noire qui se déplaçait avec un air d'appréhension. Dur de dire combien de temps s'était écoulé: une heure? Deux? Trois? Dix jours? La porte s'ouvrit et le mage-voleur surprit les voix des autres professeurs. Il intima aux deux jeunes gens de se lever: ils étaient prêts, désormais, à prendre les insignes de leur fonction. Ils étaient tous là: Salim, Marco, Aurore, Siegfried, Alphonse, Antonius et Othon, devant le vaste mur vide qui jouxtait la porte de l'infirmerie. Le patriarche s'avança sur son fauteuil roulant. Sa voix d'habitude un peu hésitante, force de l'âge, était plus claire et plus forte

Image-"Faust, Magalie. Au cours de ces dernières années vous avez prouvé par différents moyens votre dévotion à l'Ordre Gris et la compréhension de ses codes. Vous avez, de plus, prouvé votre maîtrise d'Ulgu et la résilience de votre esprit face aux mensonges des ténèbres. Pour cela, moi, le Seigneur-Magister Siegfried von Altdorf, vous déclare Compagnons Sorciers du Collège Gris, avec les titres, les honneurs et les devoirs que cela suppose."
S'ensuivit un long rappel sur les ordres de sorcellerie, le traité impérial sur la magie et les droits comme les devoirs du magister. Une lecture un peu barbante pour des jeunes à qui on avait seriné ces principes depuis des années maintenant, cela dit un rappel n'était jamais inutile. Puis vint enfin le moment tant attendu, le moment de la remise des insignes. Encore groggy du rituel, Magalie semblait flotter entre terre et ciel, à moitié consciente de ce qui se passait.
Image-"Il est temps à présent de recevoir les honneurs que votre travail et votre détermination vous ont fait mériter. Faust, avancez-vous. Je vous remets officiellement une lettre signée de ma main et de celle du Patriarche Surprême Balthazar Gelt. Elle vous certifie comme Compagnon Sorcier et vous octroie tous les avantages dû à votre rang, ainsi que les noms et l'adresse de votre maître, en l'occurence ma propre personne.

Il vous reste à présent à recevoir l'insigne de votre fonction. Corneille, je t'appelle: omniabulia hasterch spendia inhibuch!"
Il avait prononcé ces mots d'une voix puissante, levant sa main devenue maigre vers le plafond. La masse de ténèbres se déplaça au-dessus de lui et les globes rouges se formèrent en deux rangées diagonales symétriques de quatre yeux chacune. Une traînée longue de noirceur s'échappa de ce qui devait être une gueule en forme de mandibule et tomba comme une fumée de jais sur la main du vieillard, qui tira ensuite vers lui, révélant une épée.

L'arme était de fort belle facture: l'acier était d'un noir absolu, sa garde était celle de deux ailes de corbeaux donc le pommeau et le centre étaient percés de rubis. elle était encore dans un fourreau de cuir noir également et une attache permettait de le mettre facilement à la ceinture. Siegfried demanda à Faust de se mettre à genoux et de tendre les bras vers l'avant, paumes ouvertes vers le haut. Il reçut l'arme dans les mains.

Image-"Faust, je vous déclare Compagnon Sorcier d'Ulgu, félicitations et nous espérons tous pouvoir compter sur votre dévouement dans les années difficiles qui suivront. Vous êtes de plus attendu dans deux heures à mon bureau pour y recevoir vos premiers ordres de mission. Cette épée est le symbole de votre appartenance à l'Ordre Gris et sa couleur rouge indique votre vocation à purger les institutions de l'Empire du Mal. Un simple exercice de pensée lui donnera une apparence bien plus banale pour plus de discrétion."
La même cérémonie eut lieu avec Magalie, à l'exception que les joyaux ornant son épée était verts et non rouges, l'ancien expliqua que cette couleur provenait de son choix de la diplomatie plutôt que de lutte armée, un rendez-vous lui fût aussi donné mais une heure après Faust.

Dans tous les cas c'était fait. Ils avaient réussi.

Objet obtenu: Lame d'Ulgu.
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

De tous les endroits pouvant accueillir une cérémonie si importante, il avait donc fallu que les enfants de Siegfried choisissent celui qui lui seyait le moins. Durant ses années passées au collège, Faust n’avait jamais cherché à camoufler le malaise profond qu’il éprouvait à l’égard de la chambre mortuaire. Il savait que cet endroit cachait quelque chose de malsain depuis que ses yeux s’étaient posés sur les rangées de jarres empilées dans ce débarras. Ce n’était pas une opinion rationnelle, certes, mais le sentiment viscéral qui le prenait par les tripes dès qu’il passait par là ne mentait pas. Et effectivement, il lui aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer que quelque chose clochait avec cette célébration. L’air était lourd, l’ambiance terriblement pesante, et l’expression sombre avec laquelle Alphonse le regarda lorsqu’il se présenta à lui ne fit que renforcer l’impression du sorcier. Magalie et Othon mis à part, Alphonse était peut-être l’individu que Faust côtoyait le plus, ici. C’était lui qui, quatre ans plus tôt, l’avait accueilli dans l’enceinte de ces murs, et s’était porté garant de son apprentissage. Plus qu’Aurore (dont il suivait pourtant les enseignements avec assiduité), plus que Siegfried (rien de moins que son maître officiel), Alphonse avait été pour lui un mentor et un ami, dont il connaissait bien le caractère nonchalant, mais attentionné. Alors, autant dire que le voir arborer un air aussi sérieux ne signifiait rien de bon pour le jeune homme. Comme si ça ne suffisait pas à l’inquiéter, des murmures s’élevant depuis la salle ne tardèrent pas à attirer son attention. Quelque chose se préparait à l’intérieur. Quelque chose d’une envergure certaine. Sa curiosité naturelle aurait pu le pousser à harceler le mage-bandit de questions, dans l’espoir de percer sans plus attendre le mystère caché derrière cette porte, mais il n’était pas dans ses habitudes de chercher à accélérer le cours des évènements. La vérité lui serait dévoilée bien assez tôt, alors inutile de se précipiter. Rongeant son frein, l’Altdorfer prit simplement position contre un des murs, bras croisés sur la poitrine, tentant tant bien que mal d’ignorer les urnes funéraires situées non loin. Bons dieux, qu’il détestait cet endroit.

Heureusement, il n’eut pas à attendre bien longtemps : quelques minutes suffirent pour que Magalie fasse à son tour irruption dans la chambre, le gratifiant au passage d’un sourire amical malgré le stress lisible sur son visage. D’ordinaire, la diplomate en herbe se montrait bien plus ponctuelle, mais il ne fut pas surpris de voir que tout ce temps perdu l’avait été à cause d’une robe somme toute assez jolie. Magalie avait toujours été plutôt coquette, autant pour remplir sa future fonction de représentante des collèges que par goût personnel ; une attention portée à l’apparence dont Faust ne s’encombrait pour sa part pas réellement. De toute manière, ce n’était pas comme s’il allait lui reprocher de prendre soin d’elle, surtout pour une occasion aussi spéciale : on ne devenait compagnon qu’une fois dans sa vie. Les deux amis eurent à peine le temps d’échanger un regard solennel qu’Alphonse leur intima d’avancer dans les entrailles de la pièce. Ça y est. Il y était. Son cœur battant la chamade au creux de sa cage thoracique, les poings serrés et le pas déterminé, Faust pénétra plus en avant dans les artères de la salle ; conscient qu’il était peut-être en train de vivre le moment le plus important de sa courte existence.

Et pour cause, ce qu’il vit ensuite allait sans aucun doute rester gravé dans sa mémoire pour les décennies à venir. Marco lui avait déjà vaguement raconté le genre de rites auxquels se livraient les adeptes du chaos, au sein de leurs cultes les plus corrompus. Des sacrifices aux dieux sombres, que l’excentrique Magister s’était toujours chargé de lui retranscrire avec le plus de précision possible, visiblement amusé par les têtes que pouvait tirer l’apprenti lorsqu’on entrait trop loin dans les détails. S’il savait bien que les deux rituels n’avaient rien à voir, Faust ne put néanmoins s’empêcher de penser qu’en d’autres circonstances, il n’aurait eu aucun mal à les confondre. Sept hommes se tenaient face à lui. Six, disposés aux extrémités d’une sorte d’hexagramme que l’obscurité ambiante lui cachait en partie. Puis un dernier, blessé et attaché au centre de cette mystérieuse assemblée. Il entendit Magalie glapir, et suivant la direction de son regard, leva les yeux vers le plafond, seulement pour les écarquiller en apercevant la forme grotesque qui semblait comme s’en écouler. Jusque là, les familiers qu’il avait rencontrés possédaient au moins une apparence relativement humanoïde, ou dans le cas d’Othon, carrément animale. Mais exception faite des traits vaguement arachnéens que donnaient à Corneille ses huit yeux rougeâtres, la créature n’avait absolument rien de naturel. C’était un être de pure magie, dont il ne pouvait s’empêcher d’admirer l'aspect aussi onirique que fascinant. Mais la rêverie ne dura pas. Il suffit à Alphonse d’une phrase pour que le compagnon comprenne de quoi il en retournait, et prenne pleine mesure de la gravité de la situation. Que son mentor soit préoccupé ne le surprenait pas, au vu de ce qui les attendait. Ce n’était pas une simple remise de diplôme, non : les deux compagnons allaient devoir assister à une Pacification. Le pire châtiment qu’un mage ayant trahi les ordres pouvait se faire voir infliger, et un destin que tous considéraient comme plus cruel encore que la mort. Une castration, rien de plus, rien de moins. Couper définitivement le lien unissant un Homme à l’Aethyr, détruire une partie de son âme pour l’empêcher à tout jamais d’utiliser la magie : faire d’un être capable de modifier la réalité une simple coquille vide.

Et Faust n’en manqua pas une miette.

Son sang bouillait à l’intérieur de ses veines, la bile lui montait à la gorge, chaque fibre de son corps lui intimant l’ordre de s’éloigner le plus loin possible de ce massacre. Son cœur se mit à battre plus vite encore, ses contractions sourdes se réverbérant à l’intérieur de son crâne. C’était inhumain, et pourtant, il ne devait en détourner les yeux. La simple réalisation qu’à une époque, il aurait probablement tout fait pour se trouver à cette place et se débarrasser de ses pouvoirs suffisait à lui donner des sueurs froides. Fermer les paupières était inutile : sa vue pouvait être dominée, mais sa perception de la magie, elle, continuait de fonctionner quoiqu’il en dise. Les vents se déchaînaient, et il ne pouvait rien faire pour s’éviter le triste spectacle d’une âme déchirée en infimes fragments. Pendant un temps qui lui parût durer une éternité, il se retrouva seul.
Seul en tête à tête avec le condamné, si bien qu'il en oublia le reste du monde, concentré à observer les effluves de dhar qui émanaient du châtié. Il n’en apercevait pas beaucoup, en vérité. Pour la grande part, l’aura du pacifié ne se différenciait en rien de celles des autres mages présents. Une brume de gris en mouvement constant, assez similaire à la sienne. Mais sa teinte n’était pas pure, immaculée comme pouvait l'être celle de Siegfried. Elle paraissait assombrie, alourdie par une volute de peinture noire, dont il ne connaissait que trop bien l’origine : l’empreinte de la dhar. Minime, certes, mais bien présente. Et c'était là tout ce dont Faust avait besoin pour ne pas craquer sur-le-champ.

Le problème, pour lui qui se trouvait être une personne aussi empathique, c’est que la compassion entravait bien souvent son sens de la justice. L’Umbramancien ignorait qui pouvait bien être l’homme accroupi devant lui. Il ne connaissait ni son nom, ni son histoire, pas plus qu’il ne percevait le son de sa voix. Néanmoins, une partie de son être ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qui avait bien le mené sur cette route. Peut-être que c’était un homme bon, au fond. Un simple mage gris, comme lui, que les évènements avaient poussé sur une voie malheureuse. Il n’en savait rien, il ne le saurait jamais, mais cette petite voix lui chuchotant à l'oreille pouvait amoindrir son jugement, et l’encourager à faire confiance à des individus ne le méritant pas. Le jeune homme doutait, mais cette hésitation se voyait aussitôt dissipée dès que l’on parlait de dhar. La magie noire était par nature maléfique. Lorsqu’un sorcier présentait le moindre signe de cette magie corrompue, alors Faust pouvait mettre de côté son empathie et ses doutes. Plus de débat, plus de sympathie pour les démons ; la dhar était une indication objective de moralité, suffisante en soi pour qu’il puisse chercher à éliminer un homme sans autres raisons. La preuve ultime du Mal, en quelque sorte. Cet individu avait eu recours à la magie noire, alors il méritait son châtiment, et cette certitude aidait le Reiklander à soutenir du regard cette vision d’horreur.

Petit à petit, le temps commença à reprendre son cours. L’aura du malfrat finit par disparaître complètement, et enfin cessèrent les incantations. La pacification s’acheva dans le plus grand des silences, tandis que Faust, chancelant, évita de justesse de tomber à la renverse. Alors qu’il tâtonnait le sol, comme pour vérifier que tout ceci était bien réel, la perception de son entourage lui revint doucement, sa transe à présent terminée. Si l’objectif de cette exécution avait été de servir d’exemple, surtout vu l’intransigeance bien connue de l’ordre gris, c’était pour le moins réussi. Voilà donc ce qu’il en coûtait de trahir les collèges de magie…

La suite des évènements lui parut diluée, comme s’il ne la vivait qu’à travers un filtre. Ses professeurs défilèrent dans la salle, un à un, mais il ne leur prêta qu’une attention partielle. Il se releva machinalement, laissant Siegfried déblatérer son discours, sans que les mots prononcés ne trouvent écho dans ses pensées. Tout juste haussa-t-il un sourcil en entendant l’étrange patronyme de seigneur-magister, avant qu’une réflexion assommante sur l’ordonnance impériale de sorcellerie ne vienne tuer dans l’œuf son sursaut d’énergie. Puis enfin, ils furent appelés. Rassemblant un semblant de courage, le magister prit place, et s’agenouilla solennellement devant le patriarche, tête baissée vers le sol. On ne lui demanda pas de prêter serment, comme cela aurait pu être le cas dans les autres collèges ; même si son esprit venait à faiblir, à douter du bienfait de sa mission, ce qu’il avait vu ici suffirait amplement à assurer sa loyauté pour les années à venir. Plus que jamais, Faust se sentait prêt à assumer toutes les conséquences d’un manquement à ses devoirs. Il avait vu de ses propres yeux le risque à encourir pour qui souhaitait combattre de si près la corruption. Corneille réapparut au-dessus d’eux, et le Valdorf imagina l’espace d’une seconde son regard difforme se poser sur lui. Mais rien ne lui arriva. L’amas goudronneux se contorsionna simplement, et de sa gueule monstrueuse, Siegfried tira une épée. Sans mentir, c’était probablement la plus belle lame qu’il lui avait été donné de voir. Tendant les bras, le jeune homme l’attrapa d’une main hésitante, agrippant entre ses doigts fins le fourreau de cuir dans lequel elle reposait. Il la dégaina de quelques centimètres, seulement pour en admirer la noirceur, et l’absence totale de reflet sur le plat de sa lame. Les rubis rouges qui agrémentaient sa garde lui rappelaient sensiblement les yeux de son créateur : c’était à se demander comment un familier à l’apparence si repoussante pouvait donner naissance à une arme d’un tel raffinement. Mais qu’importe. Il passa l'artefact d’Ulgu à sa ceinture, et recula pour laisser place à Magalie. On lui donna également une épée, puis les deux compagnons furent invités à quitter la salle, et à attendre les convocations où leurs missions seraient définitivement attribuées.

En sortant de la chambre, le jeune homme faisait peine à voir. Il éloigna de son visage une mèche de cheveux que la sueur avait rendue trop collante à son goût. Encore tremblant, la main fermement serrée sur la garde de son insigne, il marcha alors dans le couloir silencieux, Magalie sur les talons, jusqu’à atteindre le grand hall où le groupe avait l’habitude de se réunir. Et là seulement il cessa de lutter, avant de s’écrouler sur la chaise la plus proche, laissant enfin retomber le poids de ses émotions. Pour papa, pour Hannah, et pour tous les autres. Il avait réussi.



- Luccini, donc ?

Assise sur un coussin non loin de lui, Magalie releva la tête, comme ramenée à la réalité par cette question soudaine. Un bon quart d’heure s’était écoulé depuis la fin de la cérémonie, et aucun d’entre eux n’avait pourtant osé prendre la parole. Une période de flottement qui leur donnait le temps de se ressaisir, mais à laquelle Faust avait jugé bon de mettre un terme : la diplomate ne se trouvait pas dans un meilleur état que lui, alors lui changer les idées paraissait être une sage initiative. Elle se força à sourire, tentant de conserver une certaine dignité. Par fierté, en partie, mais Faust présuma qu’elle essayait simplement de ne pas l’inquiéter outre mesure.

- En effet. On ne m’en a pas encore donné les détails, mais tu n’es pas sans savoir que l’influence de l’ordre s’étend bien au-delà des frontières de l’Empire. Les républiques de Tilée sont divisées, ce qui ne les rend que plus facilement corruptibles par les forces des dieux sombres. Je n’ai pas ta vocation à éliminer directement ceux qui gangrènent nos institutions. Mais si surveiller les agissements de nos voisins peut aider à maintenir la paix relative que nous avons gagnée depuis la Tempête, alors je ferais ce qui est en mon pouvoir pour la préserver.

À cette déclaration, le compagnon répondit par un simple hochement de tête. Il ne faisait aucun doute pour lui que si une personne devait représenter leur collège, c’était la jeune femme qu’il avait devant les yeux. Magalie possédait une noblesse, un charisme, ce quelque chose en plus qui lui permettait si facilement de se lier avec autrui. Tout comme il s’était acharné à développer sa magie et ses connaissances, la Magister avait fait le nécessaire pour se montrer à la hauteur de la fonction qu’elle souhaitait remplir.

- Je t’envie un peu, quelque part. J'ai toujours voulu y aller. Pouvoir visiter l’Acropole, le Grand Mausolée de Morr, assister au Conclave...

- Faust, à t’entendre, on croirait que je m’y rends pour me reposer.

Loin de se renfermer devant cette remarque maladroite, l’Umbramancienne eut un gloussement amusé, qui rassura l’impérial plus qu’il ne le gêna. Si cette simple discussion pouvait les aider à ne plus broyer du noir, et à écarter de leurs esprits le souvenir de la pacification, alors c’était déjà une petite victoire en soi.

- Et qu’en est-il de toi ?

La légitimité de la question ne faisait aucun doute, mais Faust ne pouvait pas encore apporter de réponse à cette énigme-ci. Le lieu de sa future affectation était aussi nébuleux pour lui qu’il l’était pour la demoiselle.

- Aucune idée. Il doit y avoir une raison pour laquelle ils ont décidé de me nommer maintenant, mais je n’en sais pas plus, pour le moment. C’est arrivé si vite…

- Inquiet ?

- Curieux, plutôt.

Un sourire réconfortant se dessina alors sur le beau visage de la sorcière, tandis qu’elle plongeait ses yeux noisette dans ceux de son camarade.

- Tu t’en sortiras, quoi qu’il arrive. Je ne me fais pas de soucis à ce sujet.

Le Valdorf lui rendit son sourire, puis dirigea son regard vers le plafond. Encore quelques dizaines de minutes, et tout lui serait révélé. Les secondes s’écoulèrent à nouveau dans le silence, avant que le sorcier ne se décide à décrocher l'épée de sa ceinture, pour venir la poser sur ses genoux. C’est qu’elle était plutôt légère, en plus de ça.

- Tu penses que je dois lui donner un nom ?

Magalie cligna des yeux. Une fois, puis deux, avant d’entrouvrir la bouche, comme si elle avait du mal à comprendre la question.

- Un nom ?

- C’est Corneille qui a créé cette épée. Ce n’est pas un vulgaire morceau de métal. Cette lame est autant un enfant de l’Ulgu que nous le sommes toi et moi. La nommer me paraissait donc une bonne idée.

Son interlocutrice se contenta de hausser les épaules, visiblement circonspectes.

- Et à quoi pensais-tu ?

- Vérité.

L’expression perplexe de la jeune fille se mua l’espace d’un instant en un franc sourire.

- Vraiment ?

Difficile de donner un nom plus ironique pour un umbramancien, mais Faust l’aimait bien. Outre l’aspect clairement paradoxale, cela correspondait également plutôt bien à ses croyances Vérénéennes. C’était là sa mission en tant que Gris Protecteur : utiliser les mensonges et les subterfuges pour dévoiler la vérité, et faire sortir de l’ombre les monstres s’y cachant.

- Soit, mais ne la baptise pas à moitié, dans ce cas. Siegfried a dit qu’il était possible de la camoufler, n’est-ce pas ? Essaye donc.

- Tu ne veux pas le faire en première ?

- En toute honnêteté, j’ose espérer que je n’aurai pas à m’en servir autant que tu le feras. Alors je peux bien te laisser cet honneur.

Il ne lui en fallut pas plus pour s’exécuter. Se levant de sa chaise, il sortit l’épée de son fourreau, pour ensuite la saisir à deux mains, face à lui. La tenir ainsi ne servait pas à grand-chose, l’arme étant clairement conçue pour être prise à une main ; Salim lui avait au moins partiellement inculqué le maniement d’une épée, et cette dernière semblait faite de telle sorte à ce qu’il puisse l’utiliser en conjonction avec son pistolet, ou un des poignards d’ombre qu’il savait désormais invoquer. Mais de cette manière, il pouvait distinctement sentir l’Ulgu composant l’épée s’écouler dans ses avant-bras, et son corps lentement s’enfiévrer d’une chair de poule. Elle était réellement sublime. Sa Vérité. L’outil qui lui permettrait de réaliser ce pour quoi il était né, la mission pour laquelle les dieux avaient jugé bon de lui insuffler le don de la magie. Afin de protéger ce monde et ses habitants du chaos les accablant.

Pour purger l’Empire du Mal.

Et un test de MAG pour camoufler la lame d'Ulgu, s'il te plait \o/. Je ne comptes pas réaliser grand chose d'autres avant le briefing, donc on peut directement passer à ça, même si je crois que c'était de toute manière ce que tu comptais déjà faire.
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Test de MAG pour camoufler l'épée: 10, réussite. L'épée devient d'apparence banale.
Le protocole pour entrer dans le bureau de Siegfried n'avait pas changé et était, en réalité, toujours aussi agaçante. Marcher dans le vide pendant dix minutes pour finir par faire apparaître une porte invisible n'était définitivement pas un passe-temps digne d'un compagnon sorcier. Et puis comment faisait le seigneur-mage lui-même? Il ne pouvait plus marcher ni monter les escaliers après tout!
Mais ces considérations devraient attendre car après ce petit exercice le sésame fût donné et la porte tant attendue se matérialisa, permettant à un Faust anxieux mais confiant d'entrer dans le domaine de son maître, lequel siégeait derrière son bureau, les yeux dans le vague. Sur sa gauche, debout et bras croisés, l'impérieuse Dorothea parlait avec un air de chagrin dans la voix, essuyant des yeux rougis par les larmes avec un mouchoir que lui tendant la magicienne Aurore. Elle sourit néanmoins au jeune héros quand celui-ci passa le seuil, tentant sans doute de faire bonne impression malgré tout. Siegfried, qui devait avoir senti l'arrivée de son protégé, reprit une contenance et posa les coudes sur la table, joignant ses mains.

Image-"Ah, jeune Faust, tu n'as pas traîné, bien. Je vais te confier ta première mission et que ce jour marque à jamais ton entrée dans l'Ordre Gris. La mission sera d'ailleurs très personnelle, mais laisse moi t'expliquer tout ça par le début…

Il y a peu Dorothea est venue me voir pour me parler d'une disparition inquiétante à Talabheim. Le fils d'une de ses amies..."
Image-"Il s'appelait Gaspard Dovein, sorcier. Et sa mère Amélia."
Image-"Soit... Gaspard Dovein, donc, a été enlevé en pleine rue il y a environ deux semaines. Sa mère, Améla Dauvein et son père dont le nom est, je crois, Alexander Dauvein, n'ont pas tardé à sonner l'alerte en ville. Dame Dauvein est une mage de Ghyran et messire est mage de Ghur. L'information a son importance car leur enfant avait de ce que j'en sais un don assez important pour la magie et attirait déjà l'intention malgré son jeune âge. Toujours est-il que dame a écrit un courrier à Dorothea pour la prévenir, qui elle-même m'a transmis la nouvelle. En d'autres temps je n'aurais pas donné suite, sans vouloir vous offenser Dorothea, à une affaire qui relève de la justice laïc, mais une information donnée par Aurore a changé la donne. Je te laisse la parole, ma fille."
La mage des ombres s'avança, toujours vive et gracieuse, soufflant lourdement son agacement de devoir être là au lieu de faire... Ce qu'elle faisait normalement, sans doute.
Image-"Si tu as bien écouté en cours de théologie et d'organisation des cultes, Faust, tu te rappelleras que je t'ai parlé des Quêteurs de la Vérité et de la Justice. C'est une branche secrète et dissidente des templiers de Sigmar dont nous avons découvert l'existence il y a dix ans environ, à l'époque où elle n'était qu'embryonnaire. Ce sont des sales types, des monstres qui traquent et tuent les sorciers officiels en pensant qu'il s'agit de cultistes du Chaos.

Et il se trouve qu'il y a six mois j'ai été informé du transfert d'un membre de leur groupe nommé Paulein Astoffen à Talabheim. Ce que nous savons de l'enlèvement me laisse à penser qu'il est derrière tout ça: des individus qui enlèvent un marmot en pleine rue de jour se croient dans une impunité totale, de plus les sujets de l'Empire sont souvent supersititeux et nul n'aurait été assez idiot pour s'attaquer au fruit d'un couple de mages, à part eux. A mon avis nous n'allons pas tarder à apprendre que son corps a été retrouvé brûlé et..."
Dorothea éclata en sanglot suite à la déclaration de sa compère. Le vent d'Ulgu avait tendance à insensibiliser aux douleurs de l'existence et lénifier les émotions des plus sensibles. Au contraire le vent de Ghyran aimait à accentuer la spiritualité et le chagrin... Consciente de sa bourde, Aurore se tût, contrite. Siegfried reprit alors la parole.
Image-"Tu l'auras compris, Faust, ta mission va être de te rendre à Talabheim, de retrouver l'enfant ou de le venger. Les Quêteurs sont un groupe obscur et difficile à attraper, ses membres sont dispersés et prennent mille précautions, aussi la tâche ne sera pas aisée. Nous manquons de personnel dans cette partie de l'Empire et je crains que les noms des mages gris qui y résident soient partiellement connus, c'est pour cela que je t'envoie, toi, qui n'est connu de personne.

Mais je crains que si tu y vas tel quel tu ne sois plus en danger qu'autre-chose. Pour éviter cela j'ai pris la liberté de piocher dans les personnalités fictives de notre ordre. Aurore m'a conseillé de faire de toi un jeune répurgateur tout frais émoulu de son monastère. Tes cheveux risquent d'être un peu trop voyant mais j'ai confiance en toi pour qu'ils ne soient pas une gêne. Le nom de ton double est Erwin Tilman, ce papier te donnera les détails…

Je pense avoir fait le tour de l'important… Ah, Othon t'accompagnera pour te protéger, il ne dégage pas d'aura comme tu as pu le voir et fera un bon limier. Par contre, méfie toi des Quêteurs, ils sont incroyablement dangereux et n'hésiteront pas à te tuer si tu deviens gênant. Si tu as des questions, profites-en, car tu partiras vite..."
Et ainsi remit-il à Faust un papier qui refléterait son nouveau lui: Erwin Tilman, répurgateur reiklandais natif du village de Juraldorf et éduqué aux armes comme en théologie au sein du Grand Temple d'Altdorf. Il disposait des droits et devoirs de tout répurgateur notamment celui d'amener des serviteurs des ténèbres devant la justice.

Une longue aventure commençait...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Siegfried n’avait pas exagéré en parlant d’un simple exercice de pensée : camoufler Vérité fut en effet bien plus simple que ce à quoi Faust s’était attendu.

Garde fermement maintenue entre les mains, l’Umbramancien se concentra, tentant de visualiser, par son imagination, une épée d’apparence banale. L’espace d’un instant, les vents de l’Aethyr semblèrent tournoyer autour de la lame ; et lorsque le jeune homme revint à lui, ce n’est pas la couleur noirâtre du métal qui attira son regard, mais bien le reflet argenté d’une arme bon marché. Il sentit néanmoins poindre un soupçon de déception devant cette réussite : ainsi transformée, l’épée perdait tout de même une bonne partie de son charme ! Outre son apparence, même l’aura grisâtre qu’elle dégageait était devenue imperceptible aux yeux du magicien, rendant l’arme tout à fait indissociable d’une lame ordinaire. Corneille possédait une capacité des plus impressionnante, il devait bien le reconnaître : en matière de discrétion et d’efficacité, difficile de réaliser un travail plus soigné.

- Pratique.

- Plutôt oui. Il faudra juste que je fasse attention à ne pas la ranger au mauvais endroit, ou je risque de la confondre avec une épée normale.

Une fois de plus, la déclaration arracha un sourire à Magalie, probablement parce qu’elle n’avait aucun mal à imaginer la scène. Mais au lieu de renchérir avec une de ses remarques caustiques, la jeune fille se leva tout simplement, sa propre épée accrochée à la ceinture, puis tourna la tête vers son acolyte.

- Bien. Pas que ta compagnie me dérange, mais il me reste encore des préparatifs à terminer avant qu'une mission ne me soit attribuée. On se revoit plus tard ?

Faust décernait toujours une certaine fatigue dans ses gestes, mais l’Umbramancienne lui paraissait tout de même beaucoup plus détendue que tout à l’heure, aussi ne s’inquiéta-t-il pas plus que ça à l’idée de la quitter. Rengainant Vérité dans son fourreau, il se contenta de lui adresser un hochement de tête affirmatif, avant qu’elle ne disparaisse dans les couloirs du collège.

- Fais attention à toi.

Désormais seul, le sorcier décida de se rendre directement au bureau de Siegfried, bien qu'il lui restait encore une bonne demi-heure avant la rencontre prévue. En même temps, ce n’était pas comme si le compagnon avait grand-chose à faire pour patienter. Son amie étant partie, impossible de discuter avec quelqu'un, et contrairement à cette dernière, il préférait de loin attendre qu’on lui donne une requête précise avant de commencer à s’équiper. Puis il fallait bien le dire, sa curiosité le poussait également à aller voir sans plus tarder de quoi il en retournait ! Sans doute que le patriarche ne le laisserait pas entrer avant la date convenue, mais au moins ne risquait-il pas, ainsi, d’arriver en retard à une rencontre si importante.

De toute manière, le destin ne tarda pas à rééquilibrer la situation : le temps qu’il avait gagné en se dépêchant de venir, Faust le perdit en s’égarant dans les escaliers. Accéder à la demeure de son supérieur était toujours aussi fastidieux, cette dernière étant protégée par une série d’illusions, de colimaçons sans fin et d’autres joyeusetés dont le collège de l’ombre avait le secret. Malgré sa conscience de la magie et un instinct plutôt développé, le jeune homme mettait toujours quelques minutes à trouver la sortie de ce dédale, dont les pièges et patterns changeaient visiblement à chaque rendez-vous. À croire que le seigneur-sorcier en était réduit à occuper son temps en concoctant ce genre d’énigmes… c’est que sa santé s’était fortement détériorée durant les dernières années. La magie permettait certes une existence plus longue que celle d’un humain normal, mais la finalité restait identique pour tous : Morr venait irrémédiablement récupérer son dû. Une situation qui n’avait pas été sans rappeler au Reiklander celle de son propre père, avant qu’il ne rejoigne l’ordre. À la différence près que cette fois-ci, Faust n’était plus seul pour supporter cette épreuve. Même s’il devait quitter Altdorf, disparaître loin de la capitale, au moins pouvait-il être sûr que le vieux magicien ne serait pas laissé à son sort, sans autre soutien que celui de son « petit-fils ». L’héritage des Valdorf s’éteindrait certainement avec lui ; mais celui du collège d’Ulgu brillerait encore pour les décennies à venir, quel que soit le destin du compagnon.

C’est ainsi avec une attitude relativement calme, divisée entre la fierté et l’appréhension, que Faust pénétra finalement dans le bureau de son maître. Quelques secondes lui suffirent pour réaliser qu’il n’était visiblement pas le seul à avoir été convié ; si la présence d’Aurore ne l’étonna pas spécialement (cette dernière ayant après tout été sa principale tutrice pendant les mois précédents), celle de Dorothea se révéla par contre être une agréable surprise. De fait, la mage de Ghyran quittait rarement son jardin secret, ce qui n’empêchait bien sûr pas le jeune homme de lui rendre visite assez régulièrement ; autant pour son propre plaisir que pour soutenir l’infirmière lorsque celle-ci requérait l'aide d’un assistant diligent. Pour les beaux yeux de la magicienne, le garçon aux cheveux blancs pouvait très facilement mettre de côté sa peur de la chambre mortuaire, qui constituait pourtant un passage obligatoire afin de rejoindre l’infirmerie ; un détail sur lequel Magalie ne manquait d’ailleurs jamais de le taquiner. Néanmoins, vu l’air attristé que la druidesse essayait péniblement de camoufler, la raison de sa présence ici ne devait sans doute pas être des plus agréable, ce que Siegfried ne tarda pas à lui confirmer.

Complètement silencieux, Faust prêta une oreille attentive aux Magisters, son esprit tentant d’ores et déjà de retenir les noms et rôles des différents protagonistes. Encore une enquête, donc… mais d’un genre bien distinct de celles qu’il avait déjà résolu par le passé. Que ses investigations concernent des personnes lui étant apparentées de près ou de loin ne constituait rien de nouveau pour le sorcier ; mais on ne lui avait jusqu’alors jamais demandé de retrouver une victime en particulier. C'était là son premier cas d’enlèvement, pour le dire ainsi. Puis, évidemment, il y avait le caractère atypique des suspects et de la cible, expliquant pourquoi il incombait au collège gris de venir régler une « simple » affaire de rapt : on ne voyait pas tous les jours un apprenti prometteur se faire enlever par des répurgateurs clandestins.

Talabheim constituait honnêtement un terrain de jeu assez original pour une organisation de fanatiques Sigmarites. Bien que Faust ne s’était jamais rendu personnellement là bas, Aurore lui avait appris de nombreuses informations sur la cité, du fait de son statut particulier dans l’histoire du Vieux Monde. La capitale du Talabecland était une des deux villes, avec Nuln, à accueillir un archilecteur dans l’enceinte de ses murs, en faisant théoriquement une des cités-siège du culte de Sigmar. Mais la réalité était, comme toujours, bien plus complexe : loin d’aduler le dieu à la comète, la population de Talabheim était jusqu’ici restée fidèle à sa divinité titulaire, Taal, malgré de nombreuses tentatives de prosélytisme. Durant l’âge des trois empereurs, la cité avait même soutenu pendant un temps les Ulricains de Middenheim face aux Sigmarites, avant de les renier tous deux pour établir ses propres prétentions sur le trône. Plus étonnant encore, Talabheim était l’une des seules citées de l’Empire ou clergé et sorciers travaillaient main dans la main, par opposition à la rivalité stérile que l’on pouvait observer partout ailleurs. Un véritable exemple de coopération, ce qui expliquait sans aucun doute pourquoi les Quêteurs avaient décidé de s’y attaquer. Déjà que le culte n’était pas très en vu, Faust n’osait même pas imaginer la réaction de l’ordre de jade, ou spécialement du collège d’ambre, si un de leur élément le plus prometteur venait à se faire assassiner par des fanatiques. Probablement de quoi briser le lien si fragile entre la foi et la magie, ce que l’Umbramancien ne pouvait pas se permettre de laisser passer. Sa mission était loin d’être simple, surtout pour un mage inexpérimenté comme lui, mais le jeune homme restait confiant. S’il avait mis tant d’acharnement dans sa formation, c’est également car il espérait pouvoir éviter à d’autres ce qu’il avait lui même subit. Gaspard disposait d'une chance unique : celle de posséder à la fois des pouvoirs extraordinaires et une famille capable de l’aider à les maîtriser, aussi était-il hors de question de laisser quiconque l’en priver.

Sa couverture de répurgateur et son compagnon de voyage désormais attribué, Faust se décida enfin à prendre la parole, d’une voix aussi monotone que pensive.

- Je n’ai que deux remarques. Premièrement, avez-vous prévenu Madame Dauvein qu’un membre de notre collège allait se pencher sur l’enlèvement de son fils ? Et inversement, les autorités religieuses de Talabheim sont elles au courant qu’un répurgateur va se rendre sur place ? En somme, j’aimerais savoir si je dois m’attendre à être approché par l’un ou l’autre des deux camps lors de mon arrivée dans la ville.

Tournant ensuite la tête vers Dorothea, il adressa à cette dernière une expression plus aimable, voire réconfortante. S’il y a bien une chose capable de l'énerver, c’était de voir une personne lui étant aussi chère pleurer.

- Et deuxièmement, est-ce que tu pourrais me décrire à quoi ressemble Gaspard, s’il te plaît ? Son âge, sa corpulence, la couleur de ses cheveux, de ses yeux, ce genre de détails. J’espère que son aura suffira à l’identifier, et je suis bien placé pour savoir que la magie peut influencer le physique d’un individu, mais ça me servira sans doute. Si Amélia t’en a parlé plus en détail, je souhaiterais égalemment connaître le nom du quartier ou il a été enlevé.

Puis, pour finir, il se dirigea prestement vers Siegfried et Aurore, son regard cyan empli d’une détermination nouvelle.

- Ne vous inquiétez pas pour mes cheveux. Si la situation l’exige, je pourrais toujours les teindre, mais je ne pense pas que justifier leur couleur sera un problème. Je n’aurai qu’à dire que cela vient d’une rencontre malencontreuse avec un sorcier chaotique, affrontement à la suite du quelle je me serai décidé à servir Sigmar corps et âme… une justification classique de cet acabit. Dans tous les cas, je ne compte pas m’attarder ici bien longtemps alors que la vie d’un enfant est en jeu. Laissez-moi juste réunir quelques affaires, et je partirai aussitôt pour Talabheim.

Je retrouverai Gaspard Dauvein, et je nettoierai cette cité du Mal qui la salit. J’en fais le serment.
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Un regard rapide sur le papier permit à Faust de se rendre compte des quelques informations disponibles sur son persona. Ce n'était pas grand-chose, un autre de ces fantômes inventés par le Collège Gris et dans lesquels les umbramanciens se moulaient au gré des besoins. La petite fiche indiquait avec une belle écriture noire courbée:

Répurgateur Erwin Tilman.

23 ans.

Recruté à 11 ans par le Grand Temple de Sigmar d'Altorf en tant qu'orphelin novice.

Entré à 17 ans dans les Templiers de Sigmar, sans obédience supplémentaire particulière.

Sorti à 22 ans avec mention du jury.

Etats de services corrects mais non remarquables. A participé à trois assauts contre des sectes démoniaques le 9 Jahrdrung 2529, le 31 Kaldezeit 2530 et le 4 Sonnstill 2532 en tant qu'acolyte de soutien, concluants pour deux d'entre eux. Pas de blessure handicapante. Note: ces assauts ont réellement eu lieu mais il n'existe aucun acolyte du nom d'Erwin Tilman y ayant participé.

Aucune famille connue.

Formateur: Frère du 2ème ordre Baptiste Haussman. Apprenti éternel d'Ulgu résidant à Altdorf.

Niveau de réalisme du persona: modéré.
A la fois beaucoup et peu. Le "Modéré" indiquait qu'il y avait suffisamment d'informations pour entrer dans le personnage et tromper la vigilance des moins attentifs mais quiconque chercherait un peu trop loin découvrirait le pot-aux-roses. A Faust donc de jouer une partition assez fine pour éviter que des yeux sceptiques ne cherchent dans les archives impériales.
Quand il remonta son regard ce fût pour croiser l'air mi-figue mi-raisin des deux femmes et les yeux blancs de Siegfried. Aucun n'avait semblé vraiment convaincu par son petit discours et en réalité ils semblaient tous plutôt inquiets pour lui. Au moins, semblaient-ils penser, il y croit. Le maître-sorcier, en bon professionnel qu'il était, tint quand même à répondre à ses questions.

Image-"Nous avons suivi la procédure standard Faust: personne n'a été prévenu. A toi de juger s'il est bon ou nom de mettre les Dauvein dans la confidence. Et les Sigmarites de Talabheim ne sont pas non plus prévenus de ton arrivée. Tu es un répurgateur, tu fais ce que bon te semble pour débusquer la corruption. L'attitude légaliste, ce n'est pas dans leurs habitudes, ces gens sont souvent des loups solitaires."
Piquée au vif à l'idée que son amie ne soit pas au moins mise au courant de la situation, Dorothea lâcha un "humpf" de mécontentement, rosissant ses joues. Revenant avec célérité au sujet, elle tâcha de décrire au mieux le garçonnet de ses souvenirs.
Image-"Cela fait un moment que je ne l'ai pas vu, Faust, et à cet âge les enfants grandissent vite… Mais c'est un petit enfant blond, il est adorable avec ses petites joues dodues, des cheveux blonds, des yeux verts… Ah, il a un signe distinctif: il s'est blessé à l'épaule quand il avait deux ans, un idiot de cocher… Bref, il a comme une forme de croix au niveau de l'épaule droite. Je ne peux pas t'en dire plus Faust, désolée. Amalia était... Sous le choc."
Les questions de pure investigation ayant été résolues, il restait à habiller Faust comme le bon petit répurgateur qu'il devait devenir. Heureusement le Collège de l'Ombre était depuis longtemps passé maître dans l'art de fabriquer des déguisements parfaits. En l'occurrence une tenue de templier ne fût pas très difficile à trouver entre deux lots de fripes. Un lourd manteau de laine brune compactée à l'ancienne mode avec ses boucles de cuir sur les bras histoire d'ajuster la taille au niveau désiré, un pantalon de lin "nouveau monde" blanc cassé à boutons, d'épais gants de cuirs et de chaudes bottes de la même matière rembourrée de matelassé. Une tunique blanche accompagnée d'une écharpe rouge, d'un étui à pistolet et de poches en bandoulière. Il fallut remettre à niveau, réhausser et refaire des ourlets mais au final Faust ressemblait désormais à un jeune chasseur de sorcières assermenté, on y croirait! Othon, qui attendait paisiblement installé sur un coussin, ne manqua pas une miette de la métamorphose, en profitant pour mentionner que ça manquait quand même de porte-os-à-moëlle.

Pendant ce temps, un apprenti éternel anonyme se retrouva réquisitionné pour aller chercher une liste de potions et de matériel au Collège Doré qui siégeait quelques rues plus loin. Contre une jolie somme de quatre karls et deux pistoles il récupéra une liste de nécessaire: une dizaine de balles de pistolets et la poudre obligatoire, deux potions de soins, deux potions de fumigène, et deux Flacons Ardents emplis d'un mélange fortement volatile.

Au final, Faust en était là: prêt et paré. Il lui restait quelques karls en poche, assez pour voyager jusqu'à Talhabeim et s'installer confortablement dans une auberge et commencer son enquête. Ne restait plus maintenant qu'à dire au-revoir à ceux qui l'avaient accueillis ces dernières années, à préparer ses bagages et à partir. Dans quelques jours un jeune mage entrerait de plein pied dans sa nouvelle vie.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Surmontant la tristesse, Dorothea était parvenue à lui donner une description assez précise de sa cible pour que le compagnon s’en contente. Un jeune garçon aux cheveux blond, aux yeux verts, arborant une cicatrice en forme de croix sur l’épaule… et dire que les sigmarites appréciaient particulièrement utiliser la croix comme symbole de l’unité impériale. Cruelle ironie. Au moins, en combinant ces informations à l’aura si distincte des mages de Ghyran, Faust était désormais sûr de pouvoir identifier Gaspard lorsque l’occasion se présenterait. Un début satisfaisant pour une enquête dont l’issue s’annonçait, d’or et déjà, aussi périlleuse qu’incertaine.

Dangereuse, cette mission l’était sans aucun doute ; et il lui suffisait pour s’en convaincre d’observer la mine concernée de ses supérieurs. Les voir ainsi troquer le masque impassible que revêtaient la plupart des mages gris pour une attitude visiblement inquiète déstabilisa quelque peu le jeune homme, sans pour autant atténuer sa détermination. Peut-être à cause d’une certaine naïveté, l’inexpérience le poussant à sous-estimer la difficulté de la tâche qui l’attendait. Mais aussi, cela ne faisait aucun doute, parce qu’il éprouvait simplement une confiance aveugle envers les décisions de l’ordre gris. Exagérer ses propres capacités n’était pas réellement dans son caractère, mais il plaçait par contre une grande valeur dans les mots de son entourage. Si le maître sorcier avait jugé qu’il pouvait mener cette mission à bien, alors Faust devait se montrer à la hauteur de cette responsabilité.

Et pour cela, déjà fallait-il qu’il ne prenne pas trop de retards. Deux semaines s’étaient écoulées depuis l’enlèvement du petit : deux longues semaines durant lesquels les Quêteurs avaient pu faire subir tout ce qui leur passait par la tête à un enfant innocent. Le temps jouait contre lui, et si l’habitude qu’avaient ces fanatiques de « juger » leurs victimes avant de les exécuter pouvait, certes, lui faire gagner quelques jours, ce n’était clairement pas une raison pour se relâcher. La préparation allait se montrer aussi déterminante que la traque en elle-même, si bien que Faust n’hésita pas une seule seconde à dépenser ses maigres économies, accumulées au fil des années (et des cours de mendicité), afin de s’offrir le meilleur équipement possible. L’avantage pour un sorcier tel que lui, c’est qu’en plus de pouvoir requérir l’assistance de son propre collège, rien ne l’empêchait de demander l’aide d’autres ordres de magie ; un privilège que le Valdorf ne manqua évidemment pas d’exploiter.

Aucun outil ne pouvait lui faciliter la tâche en termes de réflexion ou de déduction. Une fois arrivé à Talabheim, Faust savait bien qu’il devrait compter sur son intellect seul pour retrouver la trace du garçon. Néanmoins, ce dont il était également sûr, c’est que parvenir à identifier Gaspard ne suffirait pas. Il ne faisait aucun doute que les répurgateurs ne laisseraient pas leur victime filer aussi facilement, et qu’un combat finirait probablement par éclater tôt ou tard. Et dans cette optique, les gadgets exotiques du collège de Chamon pouvaient lui apporter un coup de pouce non négligeable. Bien qu’il proposa de s’y rendre lui-même pour réaliser ses emplettes, Aurore fit bien comprendre au jeune homme qu’elle n’allait pas l’attendre pendant des heures avant de pouvoir lui donner son costume. Pas qu’elle se montrait particulièrement préoccupée par l’urgence de sa mission, mais en matière d’impatience, Faust était tout simplement bien placé pour savoir qu’on trouvait difficilement plus irritable que la Magister. D’ordinaire, il n’appréciait pas donner le « sale boulot » aux apprentis éternels, ces sorciers qui, contrairement à lui, n’avaient pas montré la résolution suffisante pour être fait Magister à part entière. Des petites mains des collèges pour lequel il se sentait, à vrai dire, plutôt désolé, mais dont il fut bien forcé de quémander les services, afin qu'ils aillent récupérer à sa place l’équipement nécessaire auprès des mages dorés.

La liste de ses fournitures se révéla au final assez succincte. Après tout, il s’agissait là plus d’armes de derniers recours que de véritables consommables, ses sorts et son inventaire lui permettant déjà de couvrir la majorité des situations. En premier lieu, des balles de pistolets et de la poudre. Classiques, mais nécessaire afin de faire fonctionner ce bijou de technologie troquant la discrétion contre une létalité sans égale. Ensuite, il s’était également procuré un étrange artifice connu sous le nom de « potion fumigène ». Deux petites fioles capables, en se brisant, de produire un nuage de fumée opaque s’étendant sur plusieurs mètres. En plus d’être très pratique pour déconcentrer un opposant ou faciliter une fuite, ce fumigène possédait également le double avantage d’augmenter ses capacités magiques. L’Ulgu se complaisait autant dans les ombres que dans le brouillard, et incanter des sortilèges lui était ainsi bien plus aisé dans une atmosphère chargée de brume. Et bien sûr, comme le disait l’adage, on ne faisait pas de fumée sans feu : pour accompagner tout cela, le jeune homme avait donc fait l’achat de deux « élixirs ardents », capable de créer de véritables flaques de flammes une fois lancées au sol… ou au visage d’un adversaire malencontreux, en cas de besoin. Si ses fumigènes paraissaient ainsi particulièrement naturels pour un mage gris, autant dire que ses élixirs, eux, semblaient plutôt correspondre aux goûts d’un sorcier flamboyant. Pour couronner le tout, et de manière moins agressive, il avait également demandé à ce qu’on lui apporte un nombre équivalent de potions de soins : pas qu’il espérait devoir les utiliser, mais vu la réputation des Quêteurs, ce liquide capable de réparer les os et de cicatriser la chair lui serait certainement d’une aide précieuse. L’idée qu’il était probablement mieux équipé que la plupart des véritables chasseurs de sorciers ne manqua d’ailleurs pas de le faire sourire. Aux grands maux, les grands remèdes. Ses affaires récupérées, ne restait donc plus qu’à déguiser le jeune homme en parfait répurgateur : une tâche dont se chargea « volontiers » Aurore, toujours animée de sa bonne humeur habituelle.

Imiter un templier allait être… intéressant, faute de meilleur terme. Là où les Umbramanciens se tenaient généralement loin de tout regard, les répurgateurs utilisaient leur réputation comme une véritable arme : il y avait bien une raison pour laquelle leur costume était conçu de manière à être si reconnaissable par la population. Bien sûr, ils pouvaient et faisaient souvent preuve de discrétion, mais il n’en restait pas moins qu’être vu et craint constituait une part importante de leurs stratégies. Pour ainsi dire, le mage infiltré allait devoir jongler entre ses deux aspects de son persona. Abuser de son statut lui permettrait certainement d’obtenir des informations plus rapidement, voire même d’entrer en contact avec ses « collègues » Quêteurs... mais faire trop de vague risquait également de provoquer la découverte de son alibi, ainsi que la fin prématurée de sa mission. Se glisser dans la peau d’un tel personnage ne serait pas simple. Sans doute Faust allait-il devoir réaliser des actions peu scrupuleuses pour avancer ou maintenir son identité secrète, mais il était prêt à en arriver là. Pas qu’il appréciait la violence, c’était même plutôt le contraire, mais contre un mal tel que celui-ci, aucun atout, aussi cruel soit-il, ne pouvait être laissé de côté. S’il devait sacrifier sa moralité pour détruire les Quêteurs, sauver Dauvein et protéger les Collèges, alors qu’il en soit ainsi. Les besoins du plus grand nombre primaient sur ceux de sa simple personne.

Son costume désormais enfilé, son équipement récupéré, et Othon à ses côtés, le jeune homme dût bien se rendre à l’évidence : il était paré pour le grand départ.

C’était… étrange, en vérité. Trop rapide pour qu’il puisse réellement s’y habituer, ou saisir l’ampleur de ce qui lui arrivait. Dans la même journée, on venait de lui annoncer sa promotion, que la vie d’un enfant reposait désormais sur ses épaules, et qu’il se devait de quitter l’endroit où il avait passé les dernières années pour une ville qu’il ne connaissait absolument pas. La bonne nouvelle, c’est qu’il aurait au moins le temps de réfléchir à tout ça posément, durant son voyage jusqu’au Talabecland : pour l’heure, Faust se résignait donc à mettre ses hésitations en sourdine, et avancer sans regarder derrière lui. En tout cas, les adieux furent sans aucun doute la partie la plus difficile de son départ ! C’est que sous ses apparences de stoïcien, le Valdorf restait quelqu’un de plutôt sensible, aussi ce genre de séparation lui donnait toujours une petite larme à l’œil...

Fidèle à son tempérament, Aurore se contenta de le sermonner, ce qui, venant de sa part, devait probablement être pris comme une sorte d’encouragement. Depuis le temps, il s’était habitué à son amour vache, et même si elle avait parfois le don de l’énerver, il ne doutait pas du fait que sa professeur lui manquerait. Siegfried et Salim se montrèrent très dignes, comme toujours, au contraire de Marco, qui ne manqua pas de lui taper plusieurs fois dans le dos en guise de bonne chance. Dorothea fut plus... émotive, et inquiète, comme il s’y attendait. Ses étreintes successives faillirent bien l’étouffer, ce dont Faust ne se plaignit pas vraiment, et elle tint même à lui offrir un petit cadeau de départ, confectionné par ses soins ; un pain d’épice en forme de sapin, auquel l’influence de Ghyran avait conféré quelques faibles propriétés curatives*. Comme quoi, le chemin pour toucher le cœur d’un homme passait réellement par son estomac. Alphonse le salua avec un soupçon de fierté dans le regard, et Magalie, bien que pressée par l’imminence de son propre rendez-vous, prit bien quelques minutes pour dire au revoir à celui qui était devenu pour elle une sorte de petit frère.

Une fois cela fait, l’Altdorfer retourna une dernière fois dans sa chambre, réunissant quelques affaires supplémentaires qui lui seraient sans doute utiles durant son voyage. Des vêtements de rechange, évidemment, mais aussi quelques rations en cas de faim sur le trajet, un peu d’eau, et une couverture, le tout contenu dans la sacoche usée qui l'accompagnait partout depuis ses dix-huit ans. Alors, seulement, il s’engouffra dans le dédale souterrain du collège, suivi par un Othon visiblement pressé à l’idée de découvrir la cité choisie par Taal. Faust aurait aimé pouvoir montrer la même excitation, mais il devait avouer que son cœur lui semblait bien lourd. Quitter sa famille faisait remonter de mauvais souvenirs.

- Les apprentis ont réussi à nous trouver un navire de dernière minute qui va remonter le fleuve jusqu'à Talagaad. Ce sera plus rapide que si on y va par voie terrestre, mais le voyage durera tout de même un certain temps... et désolé d'avance pour l'éventuel mal de mer.

Si on pouvait seulement avoir le mal de mer sur un fleuve... il restait magicien, pas prêtre de manaan. Toujours est-il que le maître et son chien débouchèrent finalement sur le quartier des docks, tandis que l’astre solaire laissait la place aux lunes jumelles. Il s’était longuement aventuré ici par le passé, mais jamais l’ambiance ne lui avait semblé si pesante. Alors qu’on l’ignorait d’ordinaire, les gens le saluaient, désormais, s’éloignant un peu, comme voulant garder un cordon de sécurité entre eux et ce qu’il était devenu : un répurgateur de Sigmar. Mais cela ne lui importait pas.

Épée à la ceinture, sacoche sur le dos, Erwin Tilman ignora les regards tournés vers lui, et continua sa route, calmement, vers l’embarcation qui le mènerait jusqu’à sa première mission...


*
En vrai c'est un sapin biscuit que j'ai récupéré chez le nain de nowel, mais ça semblait l'occasion de justifier sa présence dans l'inventaire :mrgreen:
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | Mag 11 | NA 1 | PV 58/65
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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[MJ] Le Djinn
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Un duo étonnant montait sur la large barque qui remonterait le Reik puis la Talabec, comme on disait, pour remonter à la Belle des Forêts. Moins sauvage, plus profond et sa largeur cette rivière, qui n'avait mérité son nom de fleuve, était le lieu idéal pour naviguer. D'ailleurs beaucoup de jeunes voire très jeunes marins y faisaient leurs premières armes comme matelots ou équipiers. La tranquillité des flots aiguisait leur pied fluvial et la position d'Altdorf en tant qu'aval permettait tout de même de corser les choses aux apprentis plus expérimentés.

Le duo, disons-nous, était constitué d'un jeune homme à la chevelure blanche cachée sur une large capuche qui ne laissait pas d'effrayer les bons bourgeois qui l'observaient de loin, reconnaissant en sa tenue caractéristique le symbole des répurgateurs. Même les âmes pures frémissaient à sa vue et aucun n'aurait voulu être dans les parages quand les soupçons et accusations commenceraient à tomber! Et ce n'était pas son molosse qui allait arranger les choses, bien au contraire! Othon, déjà gros chien en temps normal (même s'il persistait à parler d'une "fourrure épaisse") avait été habillé pour l'occasion comme un véritable chien de guerre: une belle armure de cuir de sanglier lui cernait le dos et les flancs, des protections articulaires encadraient ses pattes et sa tête était protégée par un casque épais qui lui couvrait l'arête du museau et le haut du crâne, laissant ses oreilles et ses yeux livres. Sur ses flancs différentes poches permettaient à son maître, ou plutôt son partenaire dans le cas échéant, de mettre divers papiers ou accessoires. En l'occurrence il avait amené un faux document certifiant Erwin Timan comme répurgateur assermenté par le Grand Temple de Sigmar d'Altdorf. Une décoration officielle très importante et qu'on ne manquerait pas de lui demander.

Rien de bien particulier n'eut lieu pendant le voyage pour autant. Les voyageurs étaient tous aussi épuisés qu'occupés dans leurs pensées et leurs travaux, la plupart étant commerçant, puis l'allure de nos héros n'aidait pas à se faire des amis. Othon, évidemment, se retrouva forcé au silence: entendre un chien parler aurait fait mauvaise presse et s'il y avait bien quelque chose à éviter à cet instant c'était de se faire remarquer. Après trois jours de voyage donc, ponctué d'arrêts à différentes places fortifiées ou villages côtiers, les hauts murs du Cratère apparurent entre les cimes des arbres.
Comment décrire une telle merveille? C'était impossible en réalité. Il fallait imaginer une muraille, puissante et imposante, construite là par des titans. Faust n'avait jamais vu de massif jusqu'à présent mais son peu de géographie affirmait qu'avant une chaine de pierre des éléments avant-coureurs donnaient l'alerte à l'esprit averti: des collines qui montaient toujours plus, des vallons, des vallées, des précipices! Là, rien de tout ça: la terre s'était soulevée de rien, formant une protection immense qui s'élevait à des hauteurs dépassant allègrement les plus hauts murs d'Altdorf. En se rapprochant de la ville, bien cachée derrière cette protection inespérée, Faust put apercevoir une série de petits fortins lourdement armés de balistes et de canons, près d'une douzaine en tout sur chacun. Dans un murmure, Othon lui apprit qu'il s'agissait des "cils", la première et plus terrible barrière de la ville.

Vers midi environ la barque s'arrêta au pied du formidable Taalbastion, sur une série de quais entourés de deux véritables bourgades, une sur chaque rive de la rivière. Le cri du capitaine retentit:


-"Terminus! Tout le monde descend! Quai du Petit Kislev et du Quartier des Entrepôts!"

Quelques secondes plus tard Faust et Othon étaient à terre, le premier remerciant sans doute les dieux de l'avoir sauvé de l'horrible mal de mer. Et pour une surprise, ce fût une surprise! Le "Petit Kislev" portait bien son nom: des sons et odeurs étrangères parvenaient aux oreilles et aux narines de Faust. On y chantait dans une langue rude et rocailleuse au son des tambourins, on préparait des viandes avec de puissantes épices, un marchand rangeait dans des jarres des œufs de poisson, des commerçants ambulants vendaient des soupes aux herbes que les porte-faix s'arrachaient à quelques pièces. Un bon nombre de ces personnes avaient d'ailleurs un teint jaune et pâle, des yeux doucement bridés et des moustaches forts soyeuses mais imposantes, accompagnées de grandes barbes. Les vêtements, surtout féminins, éclataient de couleur, notamment le rouge et le bleu, le tout réhaussé de médaillons et bijoux fins en os et en bois.

Pourtant la misère n'était pas bien loin: aux pieds de cette avenue qui séparait les entrepôts avec ce petit monde du Nord de deux ou trois-cents habitants,, des dizaines, non des centaines de miséreux aux teints bien plus sudistes attendaient devant un mur de pierre cachant l'entrée d'un long pont: Le Gué du Sorcier. Là des colporteurs et gros-bras criaient à la volée des offres de travail sous-payé et dans des conditions atroces que des vagabonds prenaient néanmoins pour pouvoir manger. Des gardes peu standards portant des blasons blancs frappés de têtes de loup un peu ridicules attendaient dans deux tourelles postées sur le pont lui-même, observant la foule avec un air de dédain.

Pour pénétrer dans la ville il faudrait suivre la grande avenue, la Rue du Sorcier et monter sur le Chemin du Sorcier, un sentier sinueux qui grimpait sur le Taalbastion, cette infranchissable montagne. Pourtant Faust aurait tout aussi bien pu décider de commencer son enquête ici, parmi les populations pauvres ou kislévites. Othon, lui, abandonnait déjà sa mission, reniflant les bortch et viande cuite à l'os qui envahissaient l'atmosphère à cette heure de repas.
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Au grand plaisir de Faust, le voyage jusqu’à Talabheim se déroula de manière extraordinairement calme. Les groupes de bandits, pourtant légions sur les routes et fleuves du Vieux Monde, épargnèrent la paisible embarcation, évitant ainsi tout tracas extérieur. De façon similaire, son estomac se tint tranquille, et aucun problème ne fut à signaler au sein même du bateau, ses compagnons de route évitant au possible la présence intimidante du faux répurgateur. Pour ainsi dire, le jeune homme se serait retrouvé complètement seul durant les trois jours qui suivirent son départ, si Othon ne s’était pas fait un plaisir « d’embellir » ses journées grâce à son humour atypique. Comme le menacer de parler en public s’il ne lui donnait pas une part satisfaisante de nourriture, grillant ainsi leur couverture, ou d’autres joyeusetés du style. Ça ne faisait aucun doute, pour égayer une situation trop morne, on trouvait difficilement plus fiable que le familier…

Enfin, ce n’est pas comme si Faust pouvait le lui reprocher. De par son expérience, Othon lui serait certainement d’une grande aide dans l’enquête à venir, et son attitude énergique avait au moins le mérite de détendre l’atmosphère assez tendue qui s’installait dés que le Magister côtoyait les autres passagers. Aucun d’entre eux ne cherchait à dissimuler la méfiance bien naturelle qu’éprouvaient tous les citoyens de l’empire à l’encontre des templiers de Sigmar, ce qui déconcertait un peu le sorcier aux cheveux blancs. S’il n’en montrait rien, être au centre des regards pendant une période si longue le mettait légèrement mal à l’aise ; sans parler de la peur qu’il instillait involontairement autour de lui, et avec laquelle il allait bien devoir apprendre à composer.

N’ayant quoi qu'il en soit pas grand-chose à faire, Faust passa la majorité de son temps sur le pont, impassible, à profiter du paysage défilant ; il faut dire qu’avoir dû rester cloîtré quatre ans dans la même ville lui donnait quelque peu envie de découvrir le monde extérieur. De fait, il ne se souvenait même pas à quand remontait la dernière fois où il était parti aussi loin de sa province natale. Les rivages du Talabec, jalonnés de forêts aux sombres frondaisons, s’offrirent à ses yeux des heures durant, accompagnés par le remous presque imperceptible des eaux. Un paysage reposant, qui lui laissa tout le loisir de réfléchir plus posément à sa mission et d’organiser ses pensées. Pour l’instant, le plan de « l’inspecteur Valdorf » restait somme toute assez sommaire : essayer d’obtenir plus d’informations sur l’enlèvement auprès des acteurs laïcs de la cité (le guet ou les journaux locaux), commencer à se faire connaître des sigmarites (dans l’espoir de retrouver la trace d’Astoffen ou des Quêteurs) et même, potentiellement, tenter d’entrer en contact avec les Dauvein (que se soit directement ou par le biais d’un intermédiaire). En résumé, tisser des relations avec tous les protagonistes importants du drame, pour en dégager la vision la plus étendue, et ensuite avancer à partir de ces bases solides. Sans les connaissances adéquates, il lui serait impossible de sauver Gaspard, aussi Faust mettait-il un point d'honneur à s'informer convenablement.

Au final, il fallut attendre trois jours pour que l’inquisiteur arrive enfin à bon port. Même pour un citadin comme lui, habitué aux splendeurs de la capitale, l’envergure du Taalbastion était telle qu’elle le laissa muet d’admiration. À quoi avaient bien pu penser les premiers habitants du lieu en posant leur regard sur ce cadeau des dieux ? Sans doute devait-il exister un bon nombre de peintres ayant cherché à retranscrire la magnificence de ces murs, mais qu’aucun ne soit parvenu à leur rendre justice lui semblait tout aussi probable. Ils s’élevaient depuis le sol, dressés comme une cage emprisonnant la ville entre des barreaux de pierre, et empêchant ceux de l’extérieur d’accéder au royaume de Taal sur terre. Rien d’étonnant à ce que la cité ne soit jamais tombée, avec de telles protections : ainsi, alors que le soleil atteignait son zénith, c'est à l'ombre de l'imposante barricade que Faust débarqua, accompagné de son fidèle compagnon canin. Ce dernier paraissait d'ailleurs particulièrement joyeux à l'idée de redécouvrir une ville qu'il n'avait pas eu l'occasion de visiter depuis maintenant quelques décennies, à une époque où le sorcier n'était même pas encore né... Malheureusement, dire qu’ils étaient enfin arrivé à destination aurait été exagéré. Pour véritablement commencer son enquête, encore allait-il falloir outrepasser cette muraille imprenable, et réussir à atteindre l’intérieur de la ville…

Si la fortification était tout ce qu’il y avait de plus impressionnante, le jeune homme ne pouvait pas en dire autant des docks qui reposaient à ses pieds. En fait, Talagaad lui parut tristement familière. Pas que la population locale lui rappelait ce qu’il avait connu à Altdorf, le « Petit Kislev » portant définitivement bien son nom, mais la misère qui y régnait ne différait pas tant que ça de celle qu’il observait chaque jour au Drecksack District. Toutes les grandes citées de l’Empire semblaient partager en commun cette pauvreté sous-jacente contre laquelle toute la magie du monde ne pouvait rien. D’où il venait, les miséreux étaient parquées dans des quartiers s’étirant le long du Reik. Ici, les autorités avaient visiblement choisi de les laisser pourrir à l’entrée du bastion. Autant dire qu’aucune des deux « solutions » ne le satisfaisait vraiment.

Et pourtant, cette indigence lancinante n’empêchait pas les quais de dégager une ambiance étrangement festive : la petite ville s’animant au son d’instruments exotiques, et ses habitants dansaient en respirant les flagrances d’épices. Un spectacle au milieu duquel les vêtements sinistres du répurgateur faisaient quelque peu tache. Si la culture était différente, les expressions restaient les mêmes : toujours la frayeur, la défiance, dés que leurs yeux en amande se posaient sur son habit d’emprunt ou le molosse noir qui l’accompagnait. De toute manière, Faust ne comptait pas s’éterniser ici : bien que le quartier possédait un charme certain, la possibilité qu’il puisse y trouver des informations utiles lui paraissait plus que douteuse, peut-être à tort.

Profitant de l’occasion pour s’essayer à la cuisine nordique, le mage prit le temps de commander une soupe à la betterave parsemée de bœuf, sous les regards aussi surpris que distants des locaux. Son sobre repas terminé, et les quelques morceaux de viande avalés par Othon, il se dirigea ensuite vers les fameuses murailles, bien décidé à mettre un pied dans l’enceinte de la ville avant le coucher du soleil, voire d’en profiter pour récupérer quelques informations auprès des gardes, quitte à jouer de sa position pour y parvenir. Mais avant cela, un détour s’imposait : le Valdorf se trouvait désormais en territoire ennemi, et se devait de cacher son aura en conséquence. Il s’éloigna ainsi dans une ruelle à l’abri des regards, toujours suivi par Othon, dont les capacités pouvaient lui éviter une désagréable surprise. Une fois son sortilège réussit, le jeune homme se dirigerait vers l’entrée du bastion, afin de poursuivre son voyage. Il ne savait pas en quel honneur on nommait cette route le chemin du sorcier, mais cette appellation lui sembla, pour le coup, parfaitement adaptée...

Donc en résumé, pour les actions :

- On goûte du Borstch ! Je te laisse le soin de déterminer le prix du repas et combien de pistoles/sous ça me coûte.

- Je lance "Masque d'Ulgu" dans une ruelle un peu en retrait. Avec le malus d'Othon, qui est à proximité au cas où, c'est du 10 sur 20 /o/.

- J'essaye de rentrer à Talabheim via le chemin du sorcier, en montrant le "certificat de Répurgateur" si nécessaire. De la même manière, si faire aboyer Othon permet de griller un peu de file d'attente, je ne me prive pas (comme les sirènes de police :mrgreen:). Egalement, ce que je voudrai tenter, c'est essayer de chopper un garde de la porte qui a l'air relativement haut placé/responsable, et de lui demander de me faire un briefing sur l'actualité de la cité : les choses importantes que je devrai savoir pour me débrouiller, où trouver le "quartier religieux", le "quartier général" du guet, en cas de besoin, et même s'il sait où on peut trouver les sorciers de jade/ambre qui rodent en ville. Rien de particulièrement spécifique, juste pour ne pas me perdre une fois arrivé.

Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



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Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

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