[Faust] Inspecteur Valdorf

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Le Djinn
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

La gargote où le Valdorf choisit de se remplir l'estomac tenait plus de la restauration rapide que de la bonne auberge où on tuait le cochon au soir. Il fallait imaginer le rez-de-chaussée d'une ancienne cour à puits transformée en cuisine où une femme et son mari s'échinaient à préparer des ragoûts et des mets de pays toute la journée avant d'aller servir des clients sur un comptoir situé à l'extérieur, sous une bâche et devant lequel se tenaient une douzaine de tabourets. Beaucoup mangeaient debout d'ailleurs mais la simple vue du répurgateur et de son chien massif suffit à persuader les plus braves que s'asseoir était mauvais pour la digestion.
Pour commander il suffisait d'attendre que la patronne apparaisse à la porte et de la saisir au passage, en tout bien tout honneur. Le menu était relativement varié: des espèces de boulettes à la viande recouvertes d'une pâte de blé nommés Pierogi, une soupe de plantes nommée bortsch, des boissons de lait fermenté comme le kéfir. Du pur traditionnel du Nord qui ravissaient les classes basses et moyennes hantant le lieu. Le mage gris décida de partir sur le bortsch accompagné d'un peu de viande, histoire de satisfaire ce goinfre d'Othon, lequel tirait d'ailleurs une drôle de tête devant toutes ces odeurs inconnues venues d'épices lointaines.

Notre héros se retrouva ainsi avec sous le nez une soupe d'un rouge bordeaux à la saveur douce mais à l'odeur très forte. On lui expliqua brièvement qu'il s'agissait d'une soupe de betterave mélangée à du lard. Légume peu connu à Altdorf, même si on pouvait en voir de temps à autre sur les étals de cette ville cosmopolite, il possédait un goût très particulier, un peu acide mais très frais. Ce n'était pas un met apprécié de tous cependant même si le prix modique du légume lui garantissait une popularité certaine chez les couches les moins aisées. Les morceaux de barbaque furent jetés en offrande à la boule de poils noirs qui les réclamaient et plusieurs clients observèrent avec une forme de tendresse ce bel animal qui prenait tranquillement son repas. Une demi-heure après l'installation à table et trois sous donnés sur le comptoir, Faust et Othon purent reprendre leur route vers le Chemin du Sorcier et, derrière lui, la grande Talabheim. Un petit sœur lancé derrière un mur et la marche commencerait:

Lancement du sort Masque d'Ulgu: 1, réussite critique.


Et à cette heure le sentier sinueux était plus qu'occupé: il était bondé! Des dizaines de chariots se bousculaient sur la pente et environ un demi-milliers de personnes attendaient d'accéder à la Haute-Porte, un donjon aux puissantes herses noires et aux hauts murs qui garantissaient la protection de la ville contre la vermine prolétaire et étrangère. Le duo se posa à son tour dans la file qui avançait lentement. Une heure avait passé qu'ils avaient avancé de vingt mètres et il y avait dix fois ça à parcourir. A ce rythme l'Eglise Sigmarite aurait mis la clé sous la porte avant qu'ils ne rentrent. Tout ça n'aurait pas été grand-chose si des bourgeois ou voyageurs furibonds ne descendaient le sentir en hurlant à propose de ces "laisser-passer de merde" et autres "Dérogation de déplacement de mes couilles". Et il s'agissait là des insultes les moins vulgaires.

Après avoir appris de nouvelles façons d'insulter l'Empire, l'Empereur, les dieux et tout le reste durant plus de soixante minutes, Othon décida subitement que c'en était assez. Faust avait émis l'idée de le faire aboyer pour dégager un peu de place? Il allait faire mieux. Il donna de petits coups de tête dans la cuisse du magicien pour lui demander de s'abaisser et lui murmurer à l'oreille quelques mots qui passeraient pour des grognements.

Image-"Bon si ça continue on va prendre racine. Y'a un type là-bas qui a du Lotus Noir, totalement illégal. Je le fais remarquer et tu l'amènes en haut pour le coffrer. Maintenant admire l'artiste."
Le museau en l'air, Othon renifla très bruyamment, doucement d'abord puis de plus en plus vite. Il pointa le museau en contrebas, vers un gros homme au cheveux rare qui suait à grosses gouttes. L'animal renifla encore quelques secondes, histoire d'être sûr… Puis ce fût l'hallali. Comme un boulet de canon Othon fonça ur le marchand accompagné d'une mule tirant une petite charrette remplie de grains. Il aboyait tout ce qu'il pouvait, donnant le maximum (sans doute) de sa voix pour beugler avec férocité. Le marchand, totalement pris au dépourvu, était terrorisé, adossé dans une position de détresse absolue face à cet énorme chien plus bruyant qu'une meute entière. Sans se démonter, le familier se jeta sur les poches que l'ambulant portait à sa ceinture, laissant tomber des pièces de bronze et d'argent ainsi que des plantes noires fanées et à l'odeur extrêmement forte. Quand Faust, dans ses vêtements de répurgateur, s'approcha, le ventripotent observait le sol, désespéré et se jeta à genoux aux pieds du faux religieux.

-"Pitié! Pitié! Ne me brûlez pas! Je ne comptais pas invoquer de sorcières, de démons ou j'sais pas quoi! J'voulais juste m'faire un peu d'argent d'poche, s'il vous plait ne me brûlez paaaaaaaaaaaas!"

Et il était là, au sol, gesticulant et implorant, à la merci du Valdorf qui n'avait plus qu'à l'embarquer, ce qu'il fit! Le bonhomme se retrouva ainsi mené au bout de la lame (ordinaire) par un fervent serviteur de Véréna. La foule les laissa passer sans causer trop de problème, restait à savoir avant d'y arriver si Faust pourrait cacher un peu de lotus dans une manche.
Test d'HAB pour cacher du lotus: 20, échec critique.
Le cafouillage fût absolu et une fois arrivé devant le soldat d'entrée, c'est les mains couvertes de lotus que Erwin Tilman se présenta, attrapant au passage les regards soupçonneux des sentinelles. Après une courte explication, cependant, on laissa le trio rentrer alors que deux hommes partaient chercher le chariot et sa bête de somme. Pour ne pas gêner la circulation on les installa dans une pièce mitoyenne à l'entrée, très sobre, ronde avec seulement une table et quelques chaises. Un sergent d'armes entra rapidement pour obtenir la déposition des deux partis. Le marchand ne chercha pas à se cacher et avoua son méfait sans le moindre scrupule. Il était quitte pour rentrer dans la ville, par la porte des geôles. Restait à savoir ce qu'on allait faire de ce monsieur, Templier de Sigmar de son état, qui souhaitait rentrer. Un laisser-passer exceptionnel pour le remercier de son civisme en plus de son statut de guerrier sacré?

Quelques minutes d'entretien entre le sergent, un capitaine et un fonctionnaire dans l'arrière-château permirent d'arriver à un compromis: on tendit à Faust deux feuilles écrites recto-verso où étaient posées différentes questions concernant sa visite. Au lieu de rester des jours voire des semaines en attente dans des chemises avant d'être étudiées, la sienne serait faite sur l'instant. Les questions étaient assez classiques d'ailleurs:

Nom? Prénom? Adresse connue?

Résident de Talabheim ou étranger?

Impérial ou autre nationalité?

Motif de visite?

Lieu de résidence à Talabheim?

Affiliation religieuse? Laïque ou consacrée?

Et ainsi de suite pendant quatre pages. A la fin le lecteur aurait son portrait craché, avec toutes ses intentions et ses rendez-vous. D'ailleurs cela laissait penser que comme Erwin Tilman était lettré, à la rigueur ce petit rapport n'était d'aucune importance… Mais pour un impérial moins instruit, illettré? Comment faire?
Il ne lui fallut pas longtemps pour rendre sa copie, qu'on la lise et qu'on le laisse passer avec un grognement mécontent. C'était une exception à la Loi qui avait été faite. Une petite, certes, car on avait sauvées les apparences, mais une exception tout de même. Alors qu'on l'autorisait à ressortir, il eut le temps de poser quelques questions à un garde. Après cela ce serait le grand saut...
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

En observant l’Ulgu tournoyer sur sa peau avec tant d’aisance, le cœur du compagnon se retrouva assailli par une certaine forme de sérénité, comme seule pouvait le provoquer la vision du travail accompli. L’époque où lancer un sortilège, même aussi simple que celui-ci, requerrait de sa part des efforts phénoménaux lui semblait très lointaine, désormais ; c’est presque sans y penser que le jeune homme avait façonné le vent gris, pour qu’il vienne le recouvrir à la manière d’un manteau d’Aethyr. On était encore bien loin d’une symbiose complète, et Faust savait qu’il ne parviendrait jamais à faire totalement sienne cette force d’un autre monde, mais les progrès réalisés depuis ces dernières années ne cessaient jamais d’insuffler en lui un sentiment d’apaisement autant que de fierté.

Repu et satisfait par son insignifiante réussite, c’est donc très guilleret que le « templier » se dirigeât vers le sentier, accompagné par un familier tout aussi rassasié. Le chemin du sorcier était certes bondé, mais le Reiklander se sentait fin prêt à affronter l’enfer bureaucratique de Talabheim. Sans doute que les rumeurs devaient exagérer sa complexité, d’ailleurs. Dans le pire des cas il se morfondrait ici pendant quelques heures, comme pour pénétrer dans toutes les grandes villes, mais rien de grave. De plus, le Valdorf restait un individu assez patient : la température était agréable, le décor somptueux, alors attendre un peu ne lui poserait probablement pas trop de problèmes…

Ou du moins, c’est là l’état d’esprit que le mage parvint à conserver pendant les premiers quarts d’heure. Puis il se rendit compte, notamment en prêtant attention aux discussions des autres voyageurs, qu’ils avaient avancés d’une vingtaine de mètres en soixante minutes, qu’il leur en restait deux cents à parcourir, et que sans laissez-passer, pénétrer dans la ville prendrait dans le meilleur des cas un peu plus de deux semaines ! Bon. Pourquoi est-ce qu’il n’avait jamais tenté d’apprendre un sort de lévitation ?

- Que Sigmar nous vienne en aide...

Autant dire qu’une telle situation ne l’arrangeait aucunement. Déjà qu’en règle générale, une attente aussi longue aurait suffi à mettre ses nerfs à rude épreuve, ce problème idiot se transformait en véritable danger maintenant que le temps jouait contre lui. Chaque heure passée à piétiner devant les murailles de Talabheim l’éloignait encore un peu plus de sa cible, si bien qu’il actionna à nouveau son esprit à la recherche d’une solution. Peut-être existait-il d’autres façons moins recommandables de franchir cette prison ? La corruption restait envisageable, mais risquée. De la même manière, s’il se doutait bien que des passeurs devaient permettre d’accéder illégalement à la cité, surtout avec une législation si restrictive, cette perspective ne l’enchantait guère. Mais dans ce cas, que faire ?

À sa grande surprise, ce fut d’Othon que vint la solution. Probablement parce qu’il était plus habitué à le voir voler ses repas qu’à l’épauler, Faust oubliait assez régulièrement de prendre en compte le canidé dans ses équations. Mais ce dernier eut ici l’occasion de lui prouver que son utilité ne se limitait pas à un simple soutien moral. Comme Siegfried l’avait précisé, le familier était effectivement un limier au flair remarquable. Au milieu d’une foule de plusieurs centaines de personnes, il parvint sans mal à détecter un commerçant transportant une dose de lotus noir, et dont l’arrestation leur permettrait de s’attirer les bonnes grâces des autorités, en plus d’accéder de manière prématurée au Taalbastion.

Une prise impressionnante, il fallait l’avouer : le lotus noir était une substance que Faust connaissait, pour le coup, relativement bien. Là où certains collèges se concentraient sur la destruction des ennemis surnaturels de l’Empire, comme les hiérophantes d’Hysh, les cibles des Umbramanciens étaient elles beaucoup plus… mortelles, pour le dire ainsi. L’espionnage et l’assassinat restaient deux des spécialités de son ordre, et durant son apprentissage, Salim lui avait donc enseigné comme il se devait les bases de cette dernière compétence. Bien que très utiles pour s’infiltrer, paralyser ou tromper les sens, les sortilèges d’Ulgu ne possédaient pas une puissance destructrice brute, comme les incantations du domaine d’Aqshy, par exemple. Aussi, pour se débarrasser de leurs cibles, Faust et ses supérieurs devaient avoir recours à des stratagèmes divers, et à un arsenal capable de compenser ce manque de véritables compétences offensives. Des armes de tir, des pièges, et bien évidemment, des poisons. Le lotus noir était un de ceux-ci. Une plante exotique dont le musc, après avoir été injectée dans le système sanguin d’un opposant, pouvait le pousser à la folie en quelques secondes à peine, en faisant un outil aussi efficace qu’illicite. Pas que cela revêtait une grande importance à ses yeux, les mages gris ayant de toute manière l’habitude d'opérer au-dessus des lois : mais c’était là un privilège que ne possédait pas leur cible du jour. L’intervention fut pour le moins rapide. De sa masse de gros chien noir, Othon bondit sur le marchand, qui se rua contre sa charrette à la manière d’un animal apeuré. Pire encore, ce dernier se jeta aussitôt aux pieds de l’inquisiteur dès qu’il s’approcha, ce qui n’aidait en rien à calmer le flot d’émotions contradictoires qui se déversait dans sa psyché.

Que Verena en soi témoin, il venait d’attraper un véritable malfrat ! C’était la première fois qu’il se montrait réellement en défenseur de la loi, et pourtant la situation ne lui apportait pas l’euphorie qu’il espérait ressentir. Il ne l’avait même pas arrêté par moral, juste pour trouver un moyen d’accéder plus rapidement au Taalbastion... et Faust était très loin d’être le genre de sadique se complaisant d’une vue aussi pitoyable que celle d’un contrebandier sanglotant au sol. Mais après tout, ce monsieur le méritait bien : qu’un simple marchand transporte un tel poison était clairement suspicieux. Mettant ses réflexions de côté, il se replongea dans son rôle de répurgateur, lequel ne différait de toute manière pas réellement du calme professionnel dont il faisait preuve en temps normal, si ce n’était pour son ton légèrement plus sec.

- Levez-vous, et cessez de gémir, herr. Vous me donnez mal au crâne.

Au moins, le pauvre bougre ne chercha pas à se débattre, la présence d’une épée à sa ceinture devant certainement aider. Enfin, ça et la boule de poil surexcitée qui l’accompagnait, et que le Valdorf gratifia d’ailleurs d’un hochement de tête en signe de remerciement. Sans son intervention, impossible de dire combien de temps il aurait prit pour parvenir à ses fins.

- Nous savons tous les deux la raison de cette arrestation, aussi ne vous ferai-je pas l’affront de la répéter. La tâche de choisir votre sentence ne m’incombe pas, les gardes du bastion se chargeront donc de cette formalité. Et ne vous inquiétez pas pour votre chariot, il ne vous sera pas d’une grande utilité là où vous allez.

Désirant probablement ne pas subir un destin similaire, les curieux qui attendaient devant l’entrée les laissèrent passer sans trop de soucis, permettant enfin au duo d’avancée sans encombre. L’objectif était atteint, et la cible appréhendée ! Néanmoins, il restait une chose à laquelle le jeune homme voulait s’essayer avant de franchir la muraille ; étant donné les ennemis auquel il allait devoir se confronter, s’emparer discrètement du lotus noir pour l’ajouter à son arsenal constituait une idée particulièrement alléchante. Certes, cela revenait à commettre le même crime que celui pour lequel il avait arrêté le marchand en premier lieu, mais l’ambiguïté de la chose ne le gênait pas tant que ça. Son ami contrebandier cherchait à vendre le poison par avarice ; Faust voulait l’utiliser sur des fanatiques kidnappeurs d’enfants. Autant dire qu’un des deux projets lui paraissait plus acceptable que l’autre… mais pas aux yeux de Verena. Sans l’ombre d’un doute, la déesse souhaita lui faire comprendre qu’une telle hypocrisie ne pouvait se justifier, car sa tentative de dissimuler le lotus fut un fiasco complet. Et voilà que les plantes se faufilaient entre ses mains, se coinçaient dans les plis de son uniforme, ou qu’une brise soudaine les envoyait hors de sa portée… pour des gants en cuir, les siens étaient quand même sacrément glissants...

- Bon, bon, bon...

Heureusement, les gardes ne firent pas grand cas de ce léger dérapage, prêtant plutôt attention au commerçant terrifié que le jeune homme leur apporta. On les fit patienter dans une petite salle aménagée au cœur même de la Haute Porte marquant l’entée de la ville, où le sigmarite en herbe resta sagement assis pendant quelques minutes. Une sentinelle ne tarda pas à les rejoindre pour écouter leurs versions des faits, après quoi le contrebandier fut immédiatement emmené, laissant Faust seul avec les militaires. À partir de là, tout se déroula comme prévu : en récompense pour la capture d’un criminel et de par son statut de répurgateur, les gardes du bastion acceptèrent de le laisser passer de suite, à condition qu’il remplisse un formulaire et se soumette à d’autres mesures de sécurité ordinaires. Sa sacoche fut rapidement fouillée, tandis qu’il s’attelait à répondre au questionnaire administratif déposé devant lui.

Le nom et le prénom, ça, c’était facile : Erwin Tilman, pseudonyme qu’il trouvait par ailleurs assez joli. De la même manière, l’adresse ne fut pas un casse-tête à déterminer, bien que qualifier le Grand Temple sigmarite de résidence lui paraissait toujours aussi inhabituel. Il était évidemment impérial, mais pas originaire de Talabheim, et ne possédait en conséquence aucune demeure dans la cité. Pour se loger, il aviserait plus tard : probablement une auberge pas trop éloignée du quartier religieux, ou même à l’intérieur de celui-ci, dans la mesure du possible. « Purger l’Empire du Mal » lui semblant être un motif de visite un peu trop grandiloquent, Faust se contenta d’évoquer des raisons professionnelles, et une affiliation religieuse assez évidente avec le culte de Sigmar. Les questions défilèrent ainsi pendant plusieurs pages, sans qu’aucune n’attire particulièrement son attention, ce qui ne l’empêcha pas de tendre fièrement sa pièce d’identité au sergent, une fois celle-ci convenablement remplie. La voie était libre. Avant de partir, le sorcier tint néanmoins à demander quelques renseignements à un des gardes présents, afin que sa méconnaissance de la ville ne lui porte pas préjudice dans le futur. Ses réponses obtenues, Faust serait fin prêt à dévaler l’autre côté du bastion, et à rejoindre, enfin, le cœur de la Cité des lois.

- Excusez-moi, mais j’aurai quelques questions à vous poser. Comme vous l’avez remarqué, je suis nouvel arrivant à Talabheim, aussi mes connaissances sur la ville sont elles assez sommaires. Pourriez-vous m’indiquer dans quel quartier se situe le temple de Sigmar ? Je risque également de devoir recourir aux services du guet durant mon séjour, je vous serai donc reconnaissant de me dire où je pourrai trouver vos confrères, au cas où le besoin s’en ferait sentir. De la même manière, j’ai cru comprendre que certains… Magisters, se terraient également dans cette ville. J’ignore s’ils se cachent de notre vu comme à Altdorf, mais dans le cas contraire, leur localisation me serait utile. Enfin, si vous pouviez me fournir une carte de la ville, cela réglerait un certain nombre de mes soucis...

Si rien de spécial ne se passe à mon arrivée dans la ville, j’essaye de trouver une auberge pas trop loin du Temple de Sigmar, afin de pouvoir se poser un peu et commencer à planifier l’enquête o/
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Notez que toutes les réactions de Faust ont été vues avec lui en MP au préalable.

Test de charisme de Faust: 8, réussite.
On arrêta évidemment Faust dans sa cage de pierre: avant de le laisser partir il faudrait analyser le document, et oui! Bon comme il était prioritaire l'opération ne prendrai qu'une vingtaine de minutes, le temps de copier et de s'assurer qu'il n'y ait pas d'erreur grossière tant au niveau de ses objectifs que du sceau sigmarite qui ornait son certificat de Templier de Sigmar. Par chance pour lui le soldat de faction se révéla plutôt motivé à répondre à ses questions. On ne saurait sans doute jamais s'i c'était par ennui, bonhommie ou crainte mais il répondit comme il pût:

-"Boaaaarh, ça mon père j'saurais pas trop vous dire! J'traîne pas dans les bottes des mages moué! On dit qu'y balancent des trucs pas naturels et moi j'aime pas ça! Y'en a même qui disent qu'ils ont fait enfanter un bébé avec des cornes à la Marjolaine et que le lait du faubourg Dieter le Gros a tourné quand un mage est passé! Enfin après j'dis pas moi, y'en a sans doute des biens hein. Y'a même le soldat Sputzzel qu'est copain avec un copain qui lui-même est copain avec un mage, c'vous dire! M'enfin, si vous voulez les voir y sont du côté du Taalgarten et du Quartier Châtelain, je crois.

D'ailleurs mon père vous saviez que le petit Félix était parti voir un mage une fois et qu'il était revenu avec..."


Le sergent ouvrit la porte à temps pour sauver Faust de cette discussion. Son cas n'était pas suspect plus que pour n'importe quel autre répurgateur et la ville lui était désormais accessible, sous réserve qu'il n'agisse pas sans la permission expresse d'un ordre religieux. C'est que les gens de son métier étaient connus pour être sacrément impulsifs et prompts à allumer des feux à tout va ce qui, dans une cité aussi réglementée que Talabheim, faisait mauvais genre. Probablement avide de rester dans les bonnes grâces d'un tel personnage, le militaire tint à le raccompagner personnellement jusqu'à la grande porte et à lui ouvrir, laissant les yeux d'Erwin Tilman s'accommoder de la lumière de l'après-midi. Devant lui s'étendait Talabheim la Belle.
Grande, variée, splendide. Du haut du Chemin des Sorciers, surplombant encore la muraille inférieure, le jeune mage gris pouvait profiter d'une vue telle qu'il n'en avait jamais connue. Devant lui, comme des galets sur un chemin s'étalaient des centaines de petites maisons aux hautes cheminées du Suif, les belles demeures du Quartier Châtelain, les longs entrepôts des guildes du quartier éponyme ou encore les énormes bâtisses du Quartier de la Loi. Une vie grouillante agitait les rues, comme autant de fourmis sur un quignon de pain chût au sol. Seuls les champs infinis d'Erdewerk brisaient cette sensation de masse rampante se déplaçant comme l'eau dans les canaux.
Après avoir dévalé le sentier d'entrée et être arrivé devant la porte principale, Faust se retrouva assaillit par cette sensation de vie qui émanait des murs, bien loin de l'ambiance morne du Collège Gris ou du caractère surchargé des pavés d'Altdorf. Non, ici tout semblait être à sa place, on était nombreux sans s'écraser, on discutait dans les étals sans s'agacer, chacun profitait de la vie sans en souffrir par la suite. A Talabheim, semblait-il, il faisait bon-vivre.

Bien vite pourtant des individus se présentant comme des "guides" s'affairèrent à vendre leurs services au "Père", ce nouvel arrivant qui devait représenter pour eux moins une menace qu'un individu ayant les moyens de payer la visite. Il fallut parfois donner du coude et Othon donna tous les aboiements et grognement possibles, mais le duo put s'échapper du marasme. Qui aurait pu se douter, en effet, que le gros chien noir à l'air patibulaire était en réalité le conseiller géographique le plus avisé des environs? A vrai dire, d'ailleurs, Faust parut avoir de la chance: les visiteurs payaient tous un droit de passage pour rentrer dans la cité, pas lui, le garde ne le regardant même pas. Soit il était terrifié soit les répurgateurs disposaient de privilèges. En bon arrondissement bourgeois le Quartier des Marchands affichaient une certaine aisance, notamment par des maisons en bon bois solide ou en briques épaisses entre lesquelles des commerçants écoulaient de bien nombreuses marchandises. D'un air soupçonneux ils guettaient les voleurs et de nombreux vigiles observaient avec patience mais fermeté la foule, de lourdes matraques à la main. Le quartier se vidait peu à peu à cette heure de la journée, les gens partant travailler au service de l'après-midi et après la cohue que notre héros avait aperçut sur son perchoir un calme relatif revenait.

Quelques enfants vinrent perturber cette promenade en essayant de caresser Othon, peu enclin ce jour-là à ces jeux. Après quelques multiples avertissements subtils, le chien en vint à montrer les dents en grognant très fort, réussissant à faire pleurer de peur les bambins qui s'enfuirent en courant. Le nombre d'œillades mauvaises que Faust reçut ce jour-là est épique.
Arrivés du côté de Fort Scharwt, à l'extrémité Est du Quartier des Marchands, le chien bifurqua devant la porte pour aller plus profondément entre les ateliers de forges et les artisans. Cette fois le familier n'avait pas flairé une saucisse cuite à la broche mais plutôt l'ancienne auberge où il avait séjourné bien des décennies plus tôt. Le nom avait changé pour "Le Mousquet Rouillé" et avait des allures de tavernes à ouvriers -ce qu'elle était sans doute- mais son triple étage était preuve d'une certaine aisance et donc probablement d'un certain confort. Quelques ivrognes se soulaient sur les tables à coup de mauvaise bière et l'un d'eux, qui semblait particulièrement âgé, chût même au sol quand il vit entrer le chien.


-"LE MONSTRE! LE MONSTRE EST REVENU! A L'AIDE!"

Othon renifla bruyamment puis laissa pendre sa langue en haletant, camouflant un amusement excessif par son désintérêt canin. Peu enclin à juger les moeurs animales, l'ancien soulard se précipita plus loin dans la taverne, claquant les portes sur son passage, pour sortir par une porte arrière. La patronne, une humaine sans doute Stirlandaise à en juger par son accent long et traînant, fit une grimace et lança à Faust:

-"Sans vous offenser, mon pèèère, Faudra pas trop montrer vot' caboooot dans l'coin! Z'allez m'faire fuir mes clieeents! M'enfin, qu'est-ce que c'sera vot' seigneuuuuurie? Nan on cache pas d'hérétiques dans not' cave, naaaaan messire!"

Réserver une chambre au premier étage ne fût pas très compliqué, mais le plan de Faust d'enfermer Othon à l'intérieur pour être plus tranquille dans sa recherche de mage ne plut pas vraiment au concerné. Après quelques secondes de comportement grognon, le chien accepta subitement, sans que rien ne le laisse supposer une seconde avant. Il demanda juste à son compagnon à deux jambes de bien vouloir lui retirer cette infâme armure:
Image-"Non mais elle est bien, hein. J'ai porté de la maille pendant un temps, c'était bien pire! Non mais là j'ai une puce qui me démange c'est horrible. Et le pire c'est que si elle aspire trop elle va se transformer en puce d'Ulgu et devenir invisible... Et là je réponds plus de rien. Tant que je suis là, tu pourras me ramener une saucisse du Suif? Elles ont une bonne réputation! Evite juste de te faire égorger, hein, le quartier est pas sûr."
Le canidé étant maîtrisé, ne restait plus à Faust qu'à lancer un sortilège d'incognito sur lui-même, histoire de ne pas se faire alpaguer par un garde trop zélé sur le chemin.
Sort incognito: 11, réussite.
Ainsi paré le Valdorf put descendre les escaliers et sortir sans que personne ne pose les yeux plus d'une seconde sur lui. De même dans la rue les gens avaient tendance à ne pas l'esquiver, le bousculant donc avant de le regarder, tout surprise, et de s'excuser platement. Nombreux étaient d'ailleurs ceux qui accéléraient le pas après avoir vu ses habits. C'est ainsi qu'il entra dans le Quartier des Lois. Et par Sigmar personne n'aurait pu imaginer un quartier plus austère que celui-là. Tout était en pierre grise locale, absolument tout. Aucune couleur, aucun chatoiement, juste du gris, du brun et du noir, point. Des avocats, des juges, des juristes et autres professions de Loi se réunissaient ici pour discuter et discourir sur les dernières mesures adoptées, avec un enthousiasme débordant. Pour autant, rien ne semblait parvenir à purger l'atmosphère de sa tristesse.

Dans sa route pour rejoindre sa destination finale, Faust put contempler le Temple de Véréna et l'Obélisque des Lois. Le premier était gigantesque: un complexe immense de marbre et de pierre grise couronné de statues représentant la déesse et ses saints. Sur le fronton, au-dessus d'une entrée énorme sculptée dans le style Tiléen Tardif, était inscrit sobrement: "La Loi est tout, et par la foi en Véréna nous la ferons respecter". L'immense escalier conique qui partait de l'entrée pour tomber vers la place aboutissait au second élément noté. Haut et large, la tour de pierre noire, lisse comme du cristal et sombre telle une nuit sans lune, était parcourut de dizaines de petits papiers accrochés énumérant les nouvelles lois de la cité. C'était là qu'on se rassemblait pour causer et débattre, mais notre héros n'en avait cure et ne tarda pas à pénétrer dans le Taalgarten.
Et que le choc fût grand, même s'il l'avait déjà vu d'en haut! Ce jardin superbe s'étendait sur des dizaines d'hectares avec orgueil, arrogance mais aussi une beauté sublime. Il était telle une jeune dame de la très haute noblesse: hautain mais désirant abondamment vivre. Comme pour une telle femme on avait de le découvrir, de le parcourir, de l'embrasser tout entier jusqu'à ce qu'il n'ait plus de secret pour nous. Ce lieu était un hymne à la vie et à tout ce qui était beau.

Et de fait: Ghyran était partout ici. Le vent de magie flottait dans l'atmosphère, se cramponnant aux herbes, au sol et aux feuilles. L'arcane magnifiait et nourissait l'endroit, offrant aux végétaux des forces surnaturelles. C'était similaire à ce que faisait Dorothea, quelque part, mais à une échelle infiniment supérieure.

Jets cachés.
Les gardes ne tentèrent même pas de lui demander ses papiers. A cette heure ils somnolaient à moitié et le sort incognito aidant, Faust pu entrer plus avant sans difficulté. Une fois là le problème serait de distinguerle Ghyran environnant du Ghyran personnel des promeneurs et la tâche ne serait pas aisée. Heureusement, gratifié à la naissance d'une conscience de la magie supérieure à celle de la plupart des mages, Erwin Tilman pouvait faire le tri entre les courants ésotériques. Après une heure de recherche, les bottes trempées dans la terre, l'objectif était atteint. Sous un immense chapiteau de tuiles, de forme vaguement hexagonale, un homme d'une cinquantaine d'années était occupé à arroser avec seau des plants de roses et de tulipes accompagnés d'autres plantes totalement inconnues de notre héros. Il dégageait une aura puissante et clairement il s'agissait d'un agromancien, aucun doute n'était permis à ce sujet.

Qu'allait faire Faust?
Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Si l’enthousiasme avec lequel le garde lui répondit fut amusant à observer, force était de constater que Faust n’était vraiment plus habitué aux discussions de la vie quotidienne. Peut-être à cause de l’Ulgu influençant son esprit, le sorcier avait toujours eu un goût pour le silence et les paroles mesurées, ne cherchant jamais réellement à lancer des conversions par simple plaisir. Afin de découvrir des informations, apprendre à connaître son entourage, ou satisfaire sa curiosité, certainement, mais rien de plus, aussi la surprenante bonhomie de la sentinelle le laissa quelque peu hébété. D’un côté, la vie de cet étranger ne l’intéressait pas franchement, surtout maintenant qu’il avait obtenu ce pour quoi il était venu ; mais de l’autre, et de manière un peu idiote, le soldat semblait si heureux de pouvoir enfin parler à quelqu’un d’attentif que le sorcier ne pouvait se résoudre à le laisser seul ! À force de côtoyer uniquement des Magister et des élémentaires, il en avait oublié à quel point les citoyens de l’Empire pouvaient être… simples.

La discussion ne dura heureusement pas plus longtemps, évitant à l’impérial une gêne supplémentaire. Le document falsifié et fourni par le collège suffit à calmer les doutes des plus réfractaires, lui ouvrant définitivement les portes de Talabheim : jusque là, son persona tenait, et mieux valait que cela reste ainsi. Enfin libérés de leurs chaînes bureaucratiques, le répurgateur et son limier furent raccompagnés jusqu’à la sortie, devant laquelle s’étendait le panorama ensoleillé de la cité des lois. Talabheim était belle, sans aucun doute, lui faisant presque comprendre pourquoi ses habitants refoulaient les plus pauvres à son entrée. Il y avait quelque chose de féerique dans le mélange entre ruralité et urbanité qui caractérisait la ville ; là où les bâtiments de pierres et de marbres se mêlaient aux forêts ancestrales et aux champs innombrables. Faust ne possédait comme référentiel que son expérience à Altdorf et son voyage sur les routes du Reikland, aussi éprouva-t-il l’impression qu’on avait comme assemblé ses deux environnements pour n’en constituer qu’un. Comme si un monde autonome s’était développé ici, protégé de l’extérieur par ses puissantes murailles s’étendant à perte de vue. La curiosité ainsi qu’un goût prononcé pour la nouveauté aidaient vraisemblablement, mais il trouvait dans ce paysage hors du commun un intérêt que même la capitale n’avait su lui procurer. Une ville gigantesque, familière, et pourtant si éloignée de ce qu’il connaissait… retrouver Gaspard dans cette immensité ne serait certainement pas une tâche aisée.

En parfait étranger, Faust se laissa guider par Othon sans demander plus de détails, profitant de l’occasion pour découvrir les rues de sa nouvelle résidence. Huit ans avaient visiblement suffi à effacer les quelques marques infligées par la Tempête, car Faust imaginait mal qu’un lieu aussi tranquille puisse avoir été le théâtre d’un enlèvement. Toute la cité lui paraissait emplie d’une quiétude en contraste total avec la gravité de l’affaire pour laquelle il était venu. Les habitants poursuivaient le cours de leurs vies sans discontinus, probablement inconscients des machinations se déroulant dans l’envers du décor. Quelques enfants innocents s’essayèrent même à caresser le chien, qui les repoussa d’un grognement énervé : si le sorcier jugea son familier d’un œil un peu contrarié, ce n’était rien comparé aux regards noirs que lui jetèrent en retour les habitants. Les parents veillaient sur leurs progénitures, les rues étaient dégagées, l’ambiance sereine… aussi limitative soit la législation en vigueur, il ne pouvait pas nier qu’elle semblait au moins apporter une certaine stabilité. C’est à l’est du quartier marchand que le duo s’arrêta finalement, devant une taverne tout ce qu’il y avait de plus normal… si ce n’était pour le soudard effrayé qui prit les jambes à son cou dès qu’il aperçut Othon. Que certains vieillards reconnaissent sa trogne était préjudiciable, mais compréhensible, le cabot ayant résidé ici au cours des précédentes décennies, mais de là à ce qu’ils s’enfuient en le voyant… Un jour, il faudrait vraiment qu’il lui demande quel genre de mission l’avait mené à Talabheim…

- Toi, alors…

Le comportement de l’animal ne manqua évidemment pas d’attirer l’attention sur Erwin, résigné à subir les conséquences de son incivilité. Au moins, la patronne ne paraissait pas trop en lui vouloir, l’autorité de sa fonction aidant certainement. Et cette manie qu’ils avaient tous de l’appeler « père » commençait quelque peu à le gêner… au collège gris, l’absence de grade empêchait d’avoir à respecter ce genre de protocoles superflus.

- À force de boire, cet homme ne devait plus avoir l’esprit très clair… mais je ferai attention, si vous insistez. Auriez-vous une chambre de disponible ? Je risque de séjourner ici un certain temps.

La Stirlandaise acquiesça tout naturellement, laissant ainsi l’inquisiteur s’installer dans ce charmant établissement répondant au nom de « Mousquet Rouillé » : le genre d’auberge ouvrière remplie de forgerons et autres prolétaires, dont il ignora sans problème les airs suspicieux. De toute manière, ce n’était pas comme s’il comptait passer ses journées ici, alors les présentations pouvaient bien attendre un peu. La chambre ne possédait rien de particulièrement luxueux ou chaleureux, mais convenait en cela très bien au Magister : tant qu’il pouvait y dormir sans qu’on vienne le déranger, l’umbramancien ne trouvait rien à y redire. Simplicité, efficacité ! Et propreté aussi. Ce qui allait être compliqué avec Othon dans les parages. Déposant son sac dans un coin de la pièce faiblement aménagé, Faust prit le temps de s’asseoir quelques minutes, observant d’un œil distrait le canidé à ses pieds. Maintenant qu’il était enfin installé, ne lui restait plus qu’à se décider sur la suite des évènements…

En l’état actuel des choses, l’inspecteur ne possédait que peu d’informations sur l’enlèvement, le lieu où il s’était déroulé lui étant même inconnu. L’idée de se rendre au Temple de Sigmar le plus proche pour y dénicher quelques renseignements lui vint un instant en tête, mais la chose aurait certainement paru étrange aux yeux des prêtres locaux. Les Quêteurs n’étaient pas officiellement impliqués dans l’affaire, et formaient de toute manière un groupe clandestin, aussi restait-il peu probable que le culte lui soit d’une quelconque utilité pour le moment. S’il souhaitait obtenir des pistes fiables, alors mieux valait tout simplement demander aux principaux concernés, à savoir Alexander et Amélia Dauvein.

Tel serait ainsi son premier objectif : retrouver la trace du mage d’ambre et de la druidesse de jade. Selon le garde de tout à l’heure, les magisters résidant dans la ville se trouvaient généralement près du Taalgarten et du Quartier Châtelain, aussi Faust décida-t-il d’orienter sa recherche vers ce district. Une investigation qu’il comptait d’ailleurs bien mener seul.

- Othon, il va falloir que tu restes ici pour le moment. Je te remercie de nous avoir permis d’entrer, mais tu risques de trop attirer l’attention.

Camoufler ses traces ou sa présence ne constituait rien de très compliqué pour Faust, mais ses sorts de dissimulation se limitaient généralement à sa propre personne ; amener avec lui un gros chien armuré tout en tentant de passer inaperçu aurait donc été un peu contre-productif. Fidèle à son caractère équivoque, le familier se plaignit un instant, avant de soudainement accepter la situation, ne demandant en échange qu’un peu de nourriture et le retrait de son armure. Au moins, son compagnon restait facile à contenter. Son histoire de puce d’Ulgu manqua de faire rire le jeune homme, qui s’attela aussitôt à enlever la protection de cuir.

- S’il n’y a que ça pour te faire plaisir. Mais essaye de ne pas saccager la chambre, j’aimerai autant ne pas devoir m'occuper du ménage en rentrant !

Laissant Othon à sa lutte éternelle contre les parasites magiques, le répurgateur embarqua son « attestation », pour peu qu’un garde trop zélé souhaite vérifier sa profession, et quitta la pièce, ne prenant la peine de s’arrêter que pour lancer un sort visant à le rendre quasi imperceptible au regard d’autrui. Ici aussi, les vents consentirent à se modeler sans opposer grande résistance, lui permettant de continuer sa route paisiblement : il était tout de même plus agréable de se promener sans qu’on ne l’épie ou accélère le pas en sa présence. Malgré ses vêtements reconnaissables, l’incantation le rendait quasiment invisible aux yeux des passants ; pas qu’ils ne pouvaient plus le voir, mais ils l’ignoraient tout simplement. Faust devenait un citoyen comme un autre au milieu de la foule, ce qui outre satisfaire son envie de tranquillité, l’empêchait également de se faire interpeller ou prendre en filature par quelques rivaux mal intentionnés.

Une fois dehors, il se contenta de suivre les indications fournies par Othon et le garde, qui le menèrent jusqu’au fameux Quartier des Lois. Et autant dire qu’il portait bien son nom, celui-là : pour peu que ce soit possible, l’endroit lui paraissait encore plus morne que le collège gris, reflétant « l’amour » bien connu du culte pour le luxe et l’apparat. La noirceur de l’Obélisque des lois lui rappela d’ailleurs l’apparence de sa lame d’Ulgu. Un peu pressé, Faust trottina devant le Grand Temple, dont l’inscription en classique lui arracha néanmoins un sourire coupable ; bien que plutôt respectueux des enseignements de la déesse, l’umbramancien devait sa simple présence dans la ville à une falsification de document couplée à une usurpation de fonction, sans compter la contrebande avortée de tout à l’heure. Vraiment, la loi était bien peu de chose face à la nécessité.

Passant rapidement devant la butte des doctrines, beaucoup trop bruyante à son goût, le Valdorf dût poursuivre sa route quelques minutes de plus pour enfin atteindre le Taalgarten. Et bons dieux, que cet endroit était beau. Le grand parc d’Altdorf qu’il appréciait tant faisait bien pâle figure en comparaison de cette merveille : ici, il pouvait sentir le vent de Ghyran l’entourer et guider ses pas, omniprésent dans un espace si vivifiant. L’Aqshy le remplacerait-il si un brasier venait à consumer ce lieu ? Pas qu’il le souhaitait, de toute manière. En tout cas, il se trouvait définitivement au bon endroit pour chercher un amoureux de la nature.

Image
Complètement ignoré par les gardes, il marcha pendant près d'une heure au milieu du décor, se laissant simplement guider par les flux de jade flottant dans l’air. Que ce soit de par sa conscience de la magie plus développée que la normale ou parce qu'il avait l'habitude de côtoyer des utilisateurs de Ghyran, discerner l’aura d’un druide ne lui posa pas trop de problèmes. Ce dernier se tenait au milieu d’une sorte de serre d’horticulture, remplie de plantes dont l’aspect ne lui disait absolument rien. Pas qu'il ne s'intéressait pas à la nature, loin de là ! Dorothea le laissait même s'occuper des fleurs assez régulièrement, bien qu'il ne parvenait jamais à les maintenir en vie très longtemps...

Mais bref. Toujours est-il que Faust aurait pu confondre ce monsieur avec un jardinier tout à fait ordinaire si les volutes de magie s’échappant de lui ne le rendaient pas aussi aussi simple à repérer. À défaut d’avoir pu directement trouver Amélia, sans doute cet homme pourrait-il le renseigner sur l’emplacement de la mère de famille. Enfin, si ce dernier ne prenait pas peur en le voyant arriver, les relations entre répurgateurs et magister n’ayant jamais été des plus cordiales : il devait lui faire comprendre qu’ils étaient tous deux dans le même camp. Faust hésita un instant à sortir Vérité, qui faisait après tout autant office d’arme que de symbole de son ordre, mais il craignait un peu que le geste soit mal interprété... Mettant de côté la discrétion, Erwin se contenta donc de dissiper son masque d’Ulgu, afin que son aura soit perceptible par le mage de jade, puis s’approcha de quelques pas en sa direction.

- Excusez-moi, vous êtes bien celui qui s’occupe de cet endroit ?

Bon, ça, il se savait déjà, mais il fallait bien trouver un moyen d’enclencher la conversation ! Honnêtement, Faust n’avait pas non plus envie d’en dire trop à un homme qu’il ne connaissait pas, même s’il ne possédait en soi aucune raison de se méfier d’un autre magister. La peur d’être entendu par d’autres, probablement. Le Valdorf était certes seul avec sa cible sous le chapiteau, mais des voyageurs continuaient à se promener aux alentours. Sans sombrer dans la paranoïa, le risque que l’un d’eux puisse surveiller son interlocuteur ou cherche à espionner leur conversation restait toujours bien présent.

- Désolé de vous déranger, mais j’aurai besoin de renseignement sur une de vos collègues, madame Amélia Dauvein, ainsi que son mari. Est-ce que vous savez où je pourrai la rencontrer ? Ne faites pas attention à mon costume, je souhaite simplement lui parler.

De manière générale, Faust tentait de s'exprimer relativement doucement, afin que sa voix ne porte pas jusqu’à l’extérieur. Ne pas préciser pourquoi il souhaitait voir madame Dauvein était également délibéré, toujours dans un objectif de discrétion : avec de la chance, l’Ulgu l’entourant suffirait à convaincre le druide de lui faire confiance, même sans motif clair. Néanmoins, il prit la peine de découvrir sa capuche pour l’occasion, laissant sa crinière opaline se dévoiler aux yeux de l’agromancien. Une autre preuve, s’il en fallait, de son lien avec l’Aethyr. Tous les mages ne possédaient pas ses capacités pour percevoir les vents, alors mieux valait en faire trop que pas assez.

- Vous pouvez m’appeler Erwin, Erwin Tilman. Est-ce que je peux savoir votre nom ?
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

L'homme qui se retourna vers Faust n'avait rien d'un mage. Au contraire même, loin de l'image féérique et enchanteresse du magicien dans ses grands habits aux couleurs chatoyantes et pétillant de mille flammes, le vieillard ne portait que des vêtements du plus humble roturier. Qu'on en juge: une veste de lin solidement nouée et colorée d'un bleu délavée, couverte de traces de boue et liquides végétaux, un pantalon de la même matière et de la couleur marron du paysan, même si indéniablement de qualité. Deux lourds sabots de bois rembourré d'un peu de fourrure formaient peut-être sa seule marque de richesse, car même son calot matelassé n'était plus de première jeunesse.
L'individu lui-même ne payait pas de mine. Un petit vieux, peut-être mieux conservé que la moyenne. Des cheveux qui se dégarnissaient, des yeux encore vifs sur un nez fin et droit, une paire de lunettes posée dessus. Rien n'aurait permis de le distinguer de n'importe quel maraud dans la foule si ce n'était pour son aura magique proprement colossale. En intensité elle égalait presque la puissance de Siegfried, mais avec un aspect plus calme, plus apaisé, mais en même temps moins discret. En se concentrant sur Ghyran, Faust voyait ce vieil homme tel que le Vent l'avait façonné: il paraissait ragaillardit, plus jeune, plus beau, couvert de lierre, de mousse et de fleurs écloses. Et n'était-elle pas merveilleuse cette tulipe qui poussait au centre de ses cheveux? Loin de l'aspect infâme et horrible des mutations chaotiques, l'agromancie offrait une nouvelle perspective de cohabitation entre l'animal et le végétal, une symbiose parfait.

Après une seconde d'hésitation, le jardinier posa à terre son seau encore à moitié remplit d'eau et retira ses lourds gants de cuir crottés. Il tendit alors une main à forte poigne vers Faust et se présenta.


-"Enchanté, messire Tilman. Je suis Arcturus Philmann, Seigneur Magister au Collège de Ghyran. Je me doutais qu'une ombre serait envoyée après cette infâme tragédie. Qui donc vous envoie? Starke? Hugonar? Siegfried? Scrivner peut-être? Bah! Je manque à tous mes devoirs, suivez-moi donc, nous allons parler autour d'un thé de ma composition."

Son Éminence l'Archidruide Arcturus Philmann

Image

Un grand sourire fût offert à Faust avant que le fameux Arcturus ne se retourne pour aller vers le centre du kiosque géant. C'est là que notre héros put comprendre la véritable taille de l'installation: elle était digne d'un temple! Et c'est ce qu'elle était, quelque part, une composition à la nature qui rassemblait des végétaux provenant du monde entier. C'est avec une grande fierté, d'ailleurs, que le druide fit la présentation alors qu'ils marchaient sur les sentiers sinueux parcourant le jardin.

-"Oh, par là il n'y a que du classique: hortensias, tulipes, perce-neiges, lauriers, lavandes… Oh venez donc sentir cette menthe, comme elle sent bon!"

-"Ne soyez pas trop curieux envers celui-là! C'est un figuier d'Arabie, ses multiples piquants sont un bon avertissement pour la plupart des animaux. J'en ai cultivé quelques uns cela dit, ils sont délicieux en salade, et leurs figues sont très bonnes également. Il y a un peu de laurier rose de Copher, si vous voulez les observer, ils sont très rares dans l'Empire."

-"Là ce sont mes fiertés Tout l'exotisme du Nouveau-Monde! Des feuilles à thé du Cathay, des pousses de cacaotier de Lustrie et des "cactus", comme ils disent, juste à côté pour conserver l'eau. Ces plantes sont fascinantes! Tout cela ne met-il pas en marche votre esprit, messire Tilman?"

Peu après, l'arrêt final se dévoila. Au centre de la structure du kiosque on avait construit une sorte de serre large comprenant des carrés de terre meuble dans lesquels des plantes sans intitulés poussaient paisiblement. Dans un des coins un espace de vie avait été aménagé, comportant notamment un meuble de garde-manger, trois chaises et une table basse ainsi qu'un réchaud. Le mage puisa de l'eau dans un tonneau et le plaça dans une casserole sur le réchaud qu'il alluma derechef. Il ne dit pas un mot jusqu'à ce que le liquide bout. Pendant ce temps il remplit une espèce d'arrosoir miniatures de plantes diverses, versa l'eau bouillante par-dessus, touilla doucement, plaça une passoire fine dans chaque tasse et enfin versa le mélange avant de retirer les passoires pleines de dépôts.
Sous les yeux ébahis de Faust, l'homme venait de faire un thé maison aux saveurs inconnues. C'était pourtant très fin, très doux, mais avec une certaine puissance dans la saveur. Pour accompagner le druide attrapa quelques biscuits secs dans une jarre qu'il tendit à son homologue. Tout ce travail effectué, Arcturus s'assit enfin et replaça ses lunettes sur son nez. Avec un sourire non-dissimulé il expliqua:


-"Thé vert de Cathay, menthe d'Ostland, cordiandre de Bibaldi, citron d'Al-Haik et pomme de Lyonnesse. C'est excellent contre les rhumatismes! Bien que je pense qu'à votre âge ce n'est pas un grand problème..."

Il but une petite gorgée du liquide brûlant avant de continuer, soudainement plus sombre.

-"Mais vous vouliez parler des Dauvein… Triste affaire. Vous trouverez Amalia dans sa résidence du quartier Châtelain, à côté de la statue de Taal en majesté, rue de la Loi des Clercs. Je l'ai vue hier encore, elle est complètement traumatisée. Elle reste prostrée dans sa chambre sans bouger et ses apprentis peinent à la faire se lever."

Avec gravité, l''archidruide croqua dans un biscuit.

-"Je suis moins informé sur son mari, il ne relève pas de ma juridiction. Mais je sais de source sûre qu'Alexander est devenu comme fou au fil des jours. Il a entendu l'appel de la forêt et l'a suivi, personne ne l'a revu depuis. Personne ne l'a cherché non plus, d'ailleurs, qui sait de quoi les mages de la Bête sont capables dans un tel état de désespoir?"

Sa tasse vidée, il la remplit à nouveau, ses yeux de jade devenus presque noirs.

-"Et vous voilà, vous, pour tirer cette affaire au clair. Car c'est pour cela que vous êtes-là, n'est-ce pas? Vous ne l'avez pas dit explicitement mais je le devine: votre tenue de répurgateur, votre appartenance à l'Ordre d'Ulgu, l'absence de toute Dhar en vous... Avez-vous des pistes, ombre? Ces gens sont sous ma protection, j'ai besoin de savoir qui pourrait les menacer."

Le ton des derniers mots était lourd, dur. Mais il mettait Faust en porte-à-faux. Fallait-il révéler ses sources quitte à mettre sa proie en danger de mort, clôturant l'affaire, ou au contraire tout dévoiler et se faire un allier de Philmann en espérant qu'il n'agisse pas sottement?
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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Au grand soulagement de Faust, son interlocuteur n’eut en effet aucun mal à détecter l’allégeance du « répurgateur ». S’il ne payait pas de mine, avec ses vêtements usés et salis par le terreau, le dénommé Arcturus Philmann possédait définitivement des capacités bien supérieures à tout ce que pouvait accomplir l’Umbramancien. Outre son évidente conscience de la magie, l’aura du jardinier était tout simplement titanesque, lui rappelant celle de Siegfried, et dans une moindre mesure, d’Aurore. Le compagnon s’amusait toujours à constater la différence de niveau existant entre lui et les seigneurs sorcier des divers ordres : ils constituaient la preuve vivante du long chemin qui lui restait encore à parcourir dans la hiérarchie des collèges. Des titans qu’il serait, dans le meilleur des cas, un jour amené à dépasser...

Mais pour l’heure, l’archidruide ne constituait qu’un témoin comme un autre.

Alors qu'il saisissait la main tendue par son confrère, le gant de cuir rencontra la peau fripée par l’âge. Cet homme ressemblait encore moins que lui à l’idée qu’on se faisait généralement d’un sorcier : en tant que mage gris, c’en était presque vexant ! Les flux de Ghyran tournoyant autour du vieillard déformaient néanmoins quelque peu cette vision banale, semblant comme le rajeunir et le vivifier. Faust se demandait d’ailleurs souvent quelle forme l’Ulgu pouvait bien le faire adopter aux yeux des autres magisters. Apparaissait-il pour eux comme un sombre personnage embrumé de gris ?

- Siegfried, oui. Dorothea nous a prévenus dès qu’elle a appris la nouvelle, et il a jugé bon d’envoyer quelqu’un sans plus tarder. Moi, en l’occurrence.

Faust savait en vérité assez peu de choses sur les trois autres individus évoqués par Philmann. Mis à part Reiner Starke, qui occupait actuellement la fonction de patriarche du collège, comme il l’avait déjà été quatre ans auparavant ; et Jeremias Scrivner, qu’il connaissait de nom, car opérant à Altdorf ; ils représentaient pour lui de véritables mystères. Qu’Arcturus en parle comme s’ils les côtoyaient régulièrement, prouvait une nouvelle fois que ce dernier possédait une influence bien plus importante que ne pouvait le laisser penser sa modeste apparence.

Sans plus de paroles, le templier suivit calmement l’horticulteur, dont l’étalage de plantes plus exotiques les unes que les autres attisa effectivement sa curiosité. Plus que par intérêt pour la botanique (même si la présence d’un cacaotier parvint à conserver son attention pour des raisons plus spécifiques), ces végétaux venus de tous les continents ravivaient surtout l’amour du voyage sommeillant au fond de son cœur. La simple évocation du Cathay, du Nouveau Monde ou autres contrées inexplorées suffisait à emplir le Valdorf d’une joie enfantine : la promesse d’une aventure au confond de la terre ne manquait jamais de faire travailler son imagination. Ses responsabilités le forçaient évidemment à séjourner au sein de l’Empire, mais peut-être qu’un jour, elles le mèneraient aussi à s’aventurer au-delà de ses frontières. Un sourire poli sur les lèvres, il ne tarda pas à répondre aux remarques du Taalite.

- Je dois bien admettre que tout ça donne envie de voyager… Vous pouvez en être fier, c’est un endroit charmant.

S’arrêtant dans la serre comme son hôte le lui stipula, Faust s’installa confortablement, tout en observant d’un œil attentif la préparation de ce goûter improvisé. Les mages de jade savaient recevoir, ça, il devait bien l’admettre. D’autant plus que le Reiklander ne disait jamais non à une ou deux sucreries, surtout lorsqu’il s’agissait de biscuits. C’était quand même meilleur que cette étrange soupe kislevite.

- Merci.

Si l’ambiance était plus qu’agréable, il ne pouvait malheureusement pas en dire autant des nouvelles que lui apporta Philmann. Peut-être parce que son propre collège mettait l’autonomie et l’efficacité sur un tel piédestal, il s’attendait à ce que les Dauvein réagissent de manière plus rationnelle à la disparition de leur fils ; mais c’était là oublier les passions sauvages ou la sensibilité régissant les actions des magisters d’ambre et de jade. Amélia ne sortait plus de chez elle, tandis que son mari s'était envolé dans la nature… Aussi compatissant soit-il à l’égard de leur situation, Faust ne pouvait que réprouver cette attitude. À se laisser ainsi abattre sans même chercher à retrouver leur progéniture, les deux magisters diminuaient simplement les chances de le voir revenir en vie. Arcturus semblait l’avoir également compris, et sa question perspicace n’étonna pas du tout le "détective" : le druide méritait des réponses, et il n’avait de toute manière aucune raison de lui cacher ces informations. Jusqu’à preuve du contraire, il était sage de penser que ce dernier serait tenir sa langue. Prenant une gorgée de thé, l’Umbramancien reposa sans un bruit sa tasse sur la table, avant de plonger ses yeux bleus dans ceux, étrangement noirâtres, du magister.

- Votre intuition est correcte, en effet. Je préférais juste attendre que nous soyons à l’abri des regards avant de continuer. Mes excuses pour cela. Mais maintenant que c’est le cas… le nom de Paulein Astoffen vous est-il familier ?

Les coudes posés sur la table, le jeune homme croisa les mains, guettant une éventuelle réaction.

- Il y a six mois de cela, un certain temps avant l’enlèvement donc, ce répurgateur de l’église sigmarite a été transféré ici, à Talabheim. Le détail a son importance, car tout nous portes à croire qu’Astoffen est un membre des tristement célèbres Quêteurs de la Vérité et de la Justice, ce groupe clandestin des Templiers traquant les éléments les plus vulnérables des Collèges. Peu oseraient s’en prendre à un enfant de mages, mais ce mode opératoire correspond de fait très bien à celui des Quêteurs : ce sont donc probablement eux qui ont orchestré l’enlèvement de Gaspard Dauvein. Je compte sur vous pour ne pas divulguer plus que nécessaire ces informations, évidemment.

Après avoir glissé derrière son oreille une mèche un peu trop gênante, Faust continua calmement ses explications.

- De ce que je sais, les Quêteurs aiment généralement juger leurs victimes dans des sortes de procès avant de les exécuter. Ils cherchent à prouver que même les Magisters ne sont rien d’autre que des dévots du chaos, et tentent donc d’arracher des aveux allant dans ce sens avant toute mise à mort. Il est bien sûr possible qu’il soit déjà trop tard, mais si c’est bien eux qui sont derrière tout ça, alors il nous reste sans doute encore une petite marge de manœuvre pour espérer trouver Gaspard.

Une fenêtre de tir courte, mais dont il allait bien devoir se contenter. La vie d’un innocent en dépendait.

- Sans vouloir paraître indiscret, savez-vous si une enquête « officielle » a été menée à ce sujet ? J’imagine bien que le guet n’a pas nécessairement envie de s’occuper d’affaire de sorciers, mais j’ose espérer que certains ont malgré tout tenté d’y voir plus clair dans cette affaire. De même, pourriez-vous m'indiquer précisément où s’est déroulé l’enlèvement ? Pas que je pense pouvoir y dénicher des preuves matérielles, vu le temps écoulé depuis, mais j’imagine que des témoins potentiels pourraient encore s’y trouver.
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
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Masque d'Ulgu

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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Doucement, avec une lenteur calculée, l'archidruide replaça ses lunettes rondes sur son nez. Sa tête pencha vers la gauche alors qu'il semblait observer un objet inexistant dans un coin du plafond. Quelques dizaines de secondes lui furent nécessaires pour retrouver sa concentration, laissant son thé refroidir sur la table basse devant lui. Un peu absent il répondit:

-"Paulein Astoffen… Ce nom me dit quelque chose… Il a dû faire parler de lui et on m'a rapporté le fait, mais je n'ai pas dû le retenir, attendez-voir je dois avoir quelques notes dans mon archive."

La phrase s'achevait quand Philmann se leva pour s'avancer vers l'arrière de la pièce, face à ce qui semblait être un assemblage opaque de lierre et de lianes. Ce qui suivit ne manqua pas d'étonner Faust: alors qu'il marchait vers le mur végétal, le mage gardait la tête baissée vers le sol, perdu dans sa réflexion. Mais au moment de l'impact, les plantes semblèrent s'animer d'une vie consciente et se retranchèrent, laissant apparaitre une porte menant sur un petit cabinet qu'Arcturus franchit sans peine, laissant seul son interlocuteur. Les lianes se refermèrent derrière lui.
Test d'initiative de Faust: 2, réussi.
Retournant à son thé, l'umbracien en but une nouvelle gorgée. Il était bon, parfumé et revigorant, un vrai plaisir! Pourtant dans cet environnement si calme, un coup sur l'épaule vint le troubler. Surpris, il se retourna pour constater qu'un immense strelitzia s'agitait doucement comme au gré du vent, en intérieur. Sa surprise passée, il haussa les épaules et se retourna juste à temps pour voir une tête de plante carnivore aux larges dents de feuilles se rapprocher dangereusement de son biscuit! Comprenant sans doute qu'elle était faite, la dionaea accéléra son mouvement, étendant son cou jusqu'à atteindre l'assiette pourtant située à un mètre de là! Vif, Faut se saisit de la cible, le cookie innocent, et le garda pour lui. Les mâchoires vertes claquèrent dans le vide et c'est bredouille que la plante retourna dans son pot… Le mage devait réapparaitre quelques secondes plus tard seulement.

-"Je n'ai rien trouvé de probant. S'il a agit en ville alors ça n'a pas atteint mes oreilles. J'ai tout de même entendu qu'il était actif dans la charité, mais je n'en sais pas plus."

Son petit livre de notes atterrit sur la table, bien qu'il ne perdit pas à Faust d'en prendre connaissance, le contenu étant peut-être sensible.

-"Maintenant si vous le voulez bien, j'ai peut-être quelque chose pour vous, je viens de le récupérer dans mon cabinet."

Avec prudence le vieil homme approcha du jeune umbramancien trois fioles incolores sur lesquelles étaient mentionnées trois mots différents, un pour chaque: douleur, sommeil, mort.

-"Considérez ça comme un cadeau, ils viennent des plantes vénéneuses que j'élève dans cette serre. La douleur est un concentré de sève de mancenillier, l'arbre-de-la-mort comme disent les colons de Lustrie. Il causera des brûlures et des douleurs insoutenables à celui qui le touchera. Je vous conseille très fortement de le mettre sur votre lame avec des gants.

Le sommeil est un mélange secret basé sur du pavot. Placez-ça dans le verre d'une cible et elle ira visiter les royaumes inférieurs de Morr en quelques minutes. En revanche elle se réveillera au bout d'une heure environ, soyez prudent.

Pour finir le dernier poison... Il est instantané, inodore, sans goût. Plus efficace que du cyanure ou de l'arsenic. Vous pouvez le faire manger ou couper un adversaire avec une arme recouverte de ce mélange. Soyez très prudent en le manipulant."


La face de l'archidruide était sinistre, presqu'effrayante. Un autre côté de Ghiran se dévoilait là, car les plantes n'étaient pas que des objets décoratifs, elles pouvaient, sous une main mal intentionnée, procurer des armes terribles...

-"Et pour répondre à la question de tout à l'heure, je ne sais rien de l'enquête officielle: les autorités en ont référé à Dieter Vogt, le Seigneur Magister en charge des relations avec la ville et le clergé, mais pas à moi. Je peux vous donner un papier qui vous donnera à accès à lui, c'est un homme discret et finalement loin de la politique cela dit. Sinon, je crois que vous ne deviez aller voir la pauvre mère… Aviez-vous d'autres questions, messire Tilman?"
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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Que l’archidruide ait effectivement entendu parler du Quêteur se révéla être une très agréable surprise. En effet, bien que les informations transmises par le mage de Ghyran ne lui apprirent rien d’extraordinaire, elles avaient tout de même largement de quoi éveiller la curiosité de Faust à l’encontre de ce mystérieux antagoniste. La question se posait légitimement, désormais : quel genre d’homme pouvait bien se cacher derrière le nom de Paulein Astoffen ?

C’est que la charité était chose peu commune pour les membres de l’église Sigmarite. Pas impossible, certes, de tels dispositifs ayant déjà été mis en place par le passé, mais définitivement inhabituelle. Sigmar et ses dévots ne prêchaient pas la solidarité ou la compassion entre les hommes, mais bien le maintien de l’ordre et de l’unité impériale, quel que soit le prix. Si apporter un soutien aux pauvres pouvait certainement aider à les garder obéissants et respectueux de l’autorité, le compagnon sorcier avait pu constater par lui-même que c’était généralement là l’apanage du culte de Shallya, et rarement des séides du patron guerrier de l’Empire. Alors qu’un sigmarite consacré, répurgateur qui plus est, et suspecté d’avoir enlevé un enfant se trouve également être un adepte de la charité ? Voilà qui avait de quoi intriguer le Valdorf plus qu’il ne l’aurait ouvertement admis. De là à voir Astoffen sous un jour favorable, il restait tout de même un fossé que Faust n’était pas près de franchir. Le répurgateur n’aurait pas été le premier ni le dernier homme à offrir son soutien à ce genre de cause juste pour se donner bonne réputation, et cela n’effacerait de toute manière en rien la nature monstrueuse de ses autres crimes. Mais tout de même, il y avait là quelque chose à creuser.

L’umbramancien jeta un regard en coin au livre de note posé sur la table, puis se contenta d’afficher un sourire intrigué à son hôte.

- C’est intéressant, en effet… même si je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça venant d’un templier. Enfin, dans tous les cas, je tâcherai d’en apprendre plus à son sujet.

Pourtant, loin du caractère jovial dont il avait jusqu’à présent fait preuve, c’est avec une mine bien plus sombre que Philmann répondit à ses paroles ; amenant avec lui trois petites fioles, dont les noms simples et évocateurs ne laissaient pas planer le doute quant à leur fonction. Du poison. Encore. Entre ces concoctions et le lotus noir découvert précédemment, c’était à se demander s’il n’attirait pas la toxine ! D’autres auraient certainement pu trouver un tel cadeau étrange venant d’un utilisateur de Ghyran, mais le jeune homme était suffisamment familier avec ce vent de magie pour savoir que les agromancien ne se contentaient pas toujours de soulager les souffrances, mais pouvait tout aussi bien en infliger. Pas que Dorothea lui avait déjà explicitement dit, mais il suffisait de constater l’existence de sorciers de bataille issus du collège de jade pour s’en convaincre. La magie, même verte, restait une force pouvant être manipulée pour accomplir des desseins bien sinistres.

En tout cas, un tel équipement lui serait d’une utilité certaine dans les jours à venir, compensant amplement l’échec de sa “tentative de contrebande”. De quoi tuer, en cas d'extrême nécessité. Endormir, pour neutraliser des individus gênants, mais ne méritant pas de rejoindre immédiatement les jardins de Morr. Et infliger des souffrances, pour… faire parler des suspects récalcitrants ? Meh. Faust restait un peu réticent à utiliser ce genre de méthode ; d’une part en raison de ses propres convictions morales, mais aussi car l’art du tortionnaire lui était bien moins familier que celui de l’interrogateur. Pragmatiquement parlant, il n’était absolument pas certain d’être suffisamment doué en la matière pour obtenir ainsi des informations utiles : et non pas juste un ramassis de mensonges, lancés à la va-vite pour faire cesser la douleur. Alors si possible, le mage gris préférait autant ne pas devoir user de ce genre de moyens...

- J’imagine qu’il serait malpoli de ma part de refuser un tel présent. Merci beaucoup.

Prenant délicatement les fioles entre ses doigts gantés, Faust entreprit aussitôt de les placer dans la large bandoulière barrant son torse en diagonale, comme on en trouvait dans les costumes de nombreux inquisiteurs. Posséder les antidotes aurait été plus rassurant, mais Philmann lui expliqua rapidement que les remèdes de tels élixirs étant très complexes à réaliser, il n’en gardait malheureusement aucun à sa disposition : le compagnon allait donc devoir les manipuler avec la plus grande des précautions. En tout cas, jusqu’à présent, la journée se passait admirablement bien. Tandis que le détective terminait de grignoter son succulent biscuit, sauvé d'une attaque en traitre de la faune locale, son interlocuteur en profita également pour lui délivrer une dernière information sur d’éventuels contacts pouvant l’aider à poursuivre son enquête. Dieter Vogt et Amélia Dauvein. Probablement les prochaines personnes qu’il aurait à interroger.

- Me permettre de rencontrer monsieur Vogt serait très aimable de votre part, effectivement.

Pas qu’il ne pouvait pas tenter de s’introduire chez lui par ses propres moyens, mais il préférait autant ne pas provoquer de grabuge inutile. Son objectif principal était désormais accompli : il allait pouvoir continuer son enquête sans plus attendre, n’ayant de toute manière pas plus de questions à poser au sorcier de jade.

- Je n’ai pas d’autres interrogations, non, mais les réponses que vous m’avez apportées sont déjà très utiles. Merci pour votre hospitalité, et pour tout cela.

Tout en prenant garde à ne rien renverser, le Reiklander se leva calmement de sa chaise, avant d’échanger une poignée de main avec le propriétaire des lieux. Il était naturellement pressé, mais pas suffisamment pour oublier de remercier le seigneur magister.

- Néanmoins, soyez-sûr que je viendrai aux nouvelles si d’autres questions me taraudent ou selon l’avancement de ma recherche. Même si les circonstances qui m’amènent ici sont loin d’être réjouissantes, c’est un plaisir de vous avoir rencontré. Ce jardin est magnifique.

Prêt à partir, c’est une dernière remarque lancée à la volée qui fit patienter l'inspecteur quelques secondes de plus : les ivrognes n’étant visiblement pas les seuls traumatisés par le passage du chien, Arcturus lui demanda si Othon se trouvait également à Talabheim. Devant le hochement de tête un peu désolé du jeune homme, Philmann se contenta de soupirer, puis de signaler à Faust que celui-ci rappelle au familier de rester éloigné des fleurs du jardin. Plus les heures passaient, plus le mage gris se disait que ce n’était peut-être pas une si bonne idée de l’avoir laissé seul dans leur logement…

Du coup, here we go again :

- Je relance Masque d'Ulgu, et Incognito (vu que sa durée est, je crois, écoulée). Avec du bol Philmann sera suffisamment bro pour dissiper ça en cas de fiasco, comme le faisait Siegfried :mrgreen:.

- Je vais voir Madame Dauvein dans sa demeure du Quartier Châtelain /o/.
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
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Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
Once de tabac
11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


Sorts

Domaine de l'Ombre

Aire de Camouflage
Incognito
Masque d'Ulgu

Action secrète (Malus de -2)
Changeforme (Malus de -2)
Gardien Ombrageux (Malus -2/-4/-6, selon la version lancée)
Marche des ténèbres (Malus de -2)
Poignard d'ombre (Malus de -2)
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par [MJ] Le Djinn »

Lancement du sort Masque d'Ulgu: 10, réussite.
Les adieux furent brefs et sans grande familiarité. Aimablement, Arcturus accompagna Faust jusqu'à l'entrée de son sanctuaire privé qu'était l'Océan des Roses et serra vigoureusement la main du mage gris alors que celui-ci lançait son sortilège fétiche qui ferait disparaitre son aura magique aux yeux des importuns.

-"Je vous souhaite bonne chance, ombre. Puissent les dieux vous sourire."

Sur ces mots il laissa partir Erwin Tilman que le devoir appelait ailleurs. Sans tarder et avant que la journée n'avance trop le répurgateur fonça vers le quartier châtelain, demeure des hauts-gradés de la cité. Le chemin le plus facile pour y accéder était de partir vers l'Est et suivre la route à travers les arbres à perruques vivaces jusqu'aux portes sises à côté du Champ du Freux. Ce dernier était un large espace ouvert taillé en ovale et bordé de gradins où se jouaient des courses de chevaux et de chiens. Divertissement relativement peu connu à Altdorf, il semblait être très apprécié dans le Talabecland au vu de la petite foule qui faisait la queue devant les guichets dans l'espoir de poser un pari fructueux qui effacerait les dettes de jeu.

Rien d'étonnant donc à ce que la Porte du Freux qui liait le Taalgarten au district du Grand Monde soit férocement gardé par des soldats bien équipés et mieux payés que dans le reste de la ville. C'était bien simple: ils n'avaient pour ordre de faire entrer personne qui ne soit pas de belle livrée ou qui n'affiche pas une qualité supérieure à celle du commun des mortels! Que dirait-on si des boutiquiers, des petits artisans qui n'avaient pas mille karls devant eux rentraient leurs sales pattes rendues caleuses par le travail dans le saint des saints? Et pire encore: que se passerait-il si des pauvres pénétraient un paradis interdit à leur crasse? Inimaginable! Et pour empêcher cela les soldats d'élite veillaient au grain, surveillant le moindre signe d'austérité...

Test de charisme de Faust: 2, réussite.
Par chance ils ne dirent rien en voyant passer le Valdorf déguisé. Était-ce en raison de son port altier naturel ou de sa tenue caractéristique que même les plus braves craignaient? En attendant la petite poterne s'ouvrit pour le laisser passer avec qu'une brute épaisse à la hallebarde rutilante lui faisait un salut martial.

-"Bienvenue dans le Quartier Châtelain, mon Père.""

Et celui-ci était tel que tout à chacun l'attendait: tentaculaire, haut, magnifique. Sur sa droite Faust apercevait au loin les premiers contreforts d'un gigantesque palais qu'il ne connaissait pas. Plus loin devant lui les manoirs dans la mode impériale s'enchaînaient en de vastes propriétés qui devaient faire pour chacun dix fois environ le logement d'un artisan plus modeste. Les jardins étaient splendides eux aussi, sans jamais pourtant atteindre la beauté de la botanique maîtrisée par le Seigneur-Magister rencontré plus tôt. On s'y affrontait toutefois en audace, plantant des haies de plantes rares, taillant les buissons dans des formes rappelant de grands animaux. Les hôtels particuliers également étaient forts différents de ceux de la capitale. A Altdorf chaque maison riche était comme une petite citadelle, avec des fenêtres étroites en meurtrière et une architecture ramassée, barricadée. là, en Talabheim, elles semblaient s'afficher avec ostentation et insouciance, multipliant les grandes vitres et immenses lucarnes!

Foulant le pavé propre et les panneaux bien placés, le fidèle d'Ulgu n'eut aucun mal à trouver la demeure des Dauvein. Et même visuellement, au-delà du fait qu'elle embaumait Ghyran et Ghur, son aspect était plus sauvage, plus brutal. Elle était entièrement faite de bois couvert de lierre, les plantes poussaient bien plus librement que dans les manoirs mitoyens. La porte d'entrée était d'une forme étonnante: ronde et épaisse, dans un bois clair, très accueillante. Pourtant un malaise bien perceptible via la conscience de la magie envahissait le lieu, sans que Faust ne puisse mettre le doigt dessus. Après avoir toqué trois fois, on vint ouvrir. Le serviteur, dont la tenue rappelait un jardinier, entrouvrit à peine. C'était un homme assez jeune, au teint tanné par le soleil. Il jaugea plusieurs fois son vis-à-vis des pieds à la tête et osa:


-"Navré mon père mais nous n'accueillons plus de visiteur, veuillez partir."

Il fallut user de persuasion et du mot laissé par L'archidruide Philmann à destination de Vogt pour que le jeune homme consente, à contrecoeur, à laisser pénétrer un répurgateur dans le domicile. L'intérieur était aussi sauvage que l'extérieur: tout en raffinement spartiate et en végétation luxuriante. La pièce principale était composée en fait d'une vaste antichambre séparée de tout le reste de la maison par trois portes, une sur chaque mur. Quelques tableaux représentant des sorciers ornaient l'ensemble, accompagnés de trophées de chasses, notamment des crânes d'hommes-bêtes. Le sol était constitué de dalles de grès sur lesquelles glissaient deux chats roux, maîtres de la maison, qui avaient empruntés des chatières pour jauger le nouvel arrivant.
Après dix minutes qui semblèrent une attente interminable, la porte de droite s'ouvrit, révélant une femme dans une robe noire et brune, une capuche posée devant les yeux. Son bâton, sur lequel elle s'appuyait, devait mesurer deux mètres, soit deux têtes de plus qu'elle, constitué sans doute d'une essence rare de bois. Amélia regardait le sol et sa voix tremblotait en parlant alors même qu'elle se tenait droite pour avoir une prestance digne:


-"Parlez-vite, répurgateur. Mon temps est pris et mon chagrin est grand! Je n'ai que faire des paroles d'une brute aux mots religieux."
La druidesse Amélia Dauvein

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Enfermé dans une lampe pendant des siècles, cloisonné dans une pièce de métal par une malédiction... Puis un jour un naïf est venu, me libérant dans sa sottise... Tant pis pour lui... Et pour tous les autres.

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Faust Valdorf
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Re: [Faust] Inspecteur Valdorf

Message par Faust Valdorf »

Ses doutes désormais dissipés, c’est sans plus attendre que Faust quitta le Taalgarten, une nouvelle fois camouflé par son masque d’Ulgu. En des temps moins troubles, l’umbramancien aurait largement préféré vagabonder ici quelques heures de plus, pour profiter de la flore, autant que des courants aetheryques s’engouffrant entre les branches et les passants. Mais l’heure n’était pas à la procrastination, le jeune mage se devant d’avertir madame Dauveine de son arrivée en ville.

Et en toute franchise, le Reiklander nourrissait quelques appréhensions quant à sa rencontre avec la mère de famille. S’il jugeait devoir naturellement l’informer de la tournure des événements, son empathie l’empêchant de laisser dans le flou la principale concernée ; la partie plus logique de son esprit, elle, comprenait également très bien que mettre au courant une femme légitimement chamboulée et prompte aux coups de sang, ne constituait peut-être pas la meilleure des solutions pour assurer le bon déroulement de l’enquête. Il allait devoir tenir sa langue, ou du moins, s'assurer que l'agromancienne ne réagirait pas de manière disproportionnée… Disons que le répurgateur n’avait pas envie de se retrouver à gérer l’arrivée d’une sorcière en furie dans le temple sigmarite le plus proche, si jamais il venait à lui dévoiler l’identité des agresseurs.

Mettant ces préoccupations de côté, le détective en herbe continua donc son chemin d’un pas rapide vers les abords du quartier châtelain. Outre l’empressement, c’est une certaine curiosité qui le poussait également à accélérer le rythme : vu l’état plus que respectable des lieux modestes de la ville, il lui tardait de découvrir à quoi pouvaient bien ressembler ceux habités par la noblesse. Sans doute d’imposants manoirs, des rues propres, des jardins exotiques… En somme, l’inverse total du Drecksack District dans lequel se trouvait le collège gris, ou même du Talagaad qu'il avait précédemment traversé. Faust restait bien placé pour savoir que ces palais somptueux cachaient parfois des secrets plus sombres encore que les pires taudis d’Altdorf, mais n’avait également aucune honte à avouer qu’il appréciait le temps passé dans ce genre de décors.

Durant sa pérégrination vers les beaux quartiers, il put d’ailleurs apercevoir une étrange infrastructure connue sous le nom de « Champ du freux » : une sorte d’hippodrome entouré de larges gradins, et dont la foule, très bruyante par rapport aux silencieux promeneurs du jardin de Taal, ne manqua pas d’attirer l’attention du Magister. C’était amusant ça, tiens. Il n’avait jamais eu l’occasion d’assister à un divertissement de ce genre à Altdorf ! Les habitants de la capitale étaient plutôt adeptes des arènes de combat, en règle générale. À ce stade, on pouvait même parler de spécialité locale. Alphonse l’avait amené voir une de ces confrontations, une fois, afin d’y parfaire sa formation en matière de connaissances des bas-fonds. Ces événements étaient presque exclusivement organisés dans des quartiers pauvres, malgré la population hétéroclite venant y assister, et certains grands noms du monde criminel les parrainaient en raison des juteux revenus en découlant. Pas son souvenir le plus plaisant, mais toujours bien peu de choses face à la pacification… enfin. Le plus étonnant, mis à part les compétitions de chevaux, c’est que cet endroit semblait également accueillir des courses de chiens ! Il faudrait qu’il pense à y inscrire Othon, en passant. De quoi occuper ses journées au lieu de rester à l’auberge... Un petit sourire espiègle sur le visage, le templier passa ensuite sans aucun problème la porte du Freux, pourtant solidement gardée par quelques sentinelles. Tout ça grâce à un simple vêtement. Le nombre d’opportunités s’ouvrant à lui de par la présence d’un banal costume ne manquait jamais de l’impressionner.

Sans nul doute, le quartier châtelain se montra à la hauteur de ses attentes. Comme pour le reste de la cité, l’endroit paraissait empli d’une sérénité à la limite du surnaturel. D’ordinaire, les demeures nobles des grandes villes étaient mieux protégées que les autres habitations, mais ici, on atteignait au contraire un niveau supérieur en termes d’insouciance. À l’ombre du Taalbastion, même les plus riches ne se donnaient visiblement pas la peine d’édifier de véritables défenses : à quoi bon, lorsqu’un dieu en personne se chargeait de surveiller leur foyer ? Les habitants construisaient plus par apparat que par utilité, et la demeure des Dauvein ne faisait pas exception à la règle. Bien qu’un peu plus atypique, ce large hôtel était également très captivant, son aspect hors du commun uniquement renforcé par les plantes poussant négligemment sur ses murs de bois. Apparemment, devenir seigneur magister permettait d’accéder à un train de vie n’ayant rien à envier à celui d’un aristocrate fortuné. Pour peu, Faust en aurait même éprouvé une pointe de jalousie. Pas que la richesse ait jamais été une de ses motivations, surtout vu ses origines, mais tout de même, ça devait être plus confortable que de vivre dans une vieille battisse labyrinthique ! Théoriquement, les mages gris se devaient de prêter vœu de pauvreté, mais dans la mesure où Siegfried lui-même possédait une suite personnelle…

Malgré la devanture avenante des lieux, une légère sensation de malaise s’empara du jeune homme alors qu’il s’approchait de l’entrée. Comme s’il pouvait ressentir la tristesse d’Amélia, juste en observant les flux de Ghyran flottant aux alentours… Le Magister était honnêtement désolé pour ce qui lui arrivait, mais pour l’heure, il ne pouvait rien faire d’autre que la prévenir, dans l’espoir que cela suffirait à alléger sa peine. Le mage serra les dents, puis s’avança jusqu’à la porte pour y toquer. De manière prévisible, au vu du luxe dans lequel vivaient les Dauvein, c’est un simple domestique qui répondit. Plutôt jeune, d’un âge probablement équivalent ou légèrement supérieur à celui du Valdorf, mais certainement plus bronzé. Étant donné la tenue portée par le « templier », le servant se montra naturellement méfiant : présenter le document offert par Philmann suffit à le convaincre de laisser Faust entrer, mais seulement après une âpre négociation. Néanmoins, il n’y avait pas là de quoi énerver ou frustrer le Magister. À vrai dire, il se trouvait même plutôt rassuré qu’on n'autorise pas n’importe qui à venir déranger Amélia, surtout vu son état. Le mage de l’ombre eut à patienter quelques minutes de plus, seul ; observé par les félins, les crânes empaillés d’hommes bêtes et les regards peints de maîtres sorciers servant de décorations intérieures. Autant de signes d’un statut privilégié, qui ne les avait pourtant pas empêchés de perdre la personne comptant le plus à leurs yeux. C’était là une histoire trop familière pour qu’elle lui soit plaisante à entendre.

Puis, enfin, Amélia se montra.

Pour une raison ou une autre, il l’avait imaginé blonde, probablement de par la description qu’on lui avait faite de Gaspard, ainsi que l’apparence de Dorothea. Moins… vulnérable. Elle était éminemment plus puissante et érudite qu’un simple compagnon, et pourtant, en cet instant, il paraissait sans aucun doute plus assuré et maître de lui-même que cette pauvre femme à la voix chevrotante. Aussi extraordinaires soient-ils, et peu importe ce que pouvait en penser la population superstitieuse du vieux monde, les mages restaient des Hommes. Des enfants, des parents, des époux, des épouses, avec leurs lots de doutes et de faiblesses. Ne prenant pas ombrage du ton sec de la druidesse, Faust se contenta de poser une main sur le manche de son épée, avant de répondre d’un air calme et sans grande familiarité.

- Excusez-moi pour l’arrivée impromptue. Je sais que votre temps est précieux, et je ne compte pas vous le faire perdre en paroles inutiles. Je vous prie de bien vouloir croire que je ne suis ni une brute, ni un fanatique. En vérité… c’est le collège gris qui m’envoie. Je suis chargé d’enquêter sur l’enlèvement de votre fils. Vous comprendrez donc que la discrétion m’oblige à revêtir ce costume, afin d’éviter tout désagrément.

Pour prouver ses dires, c’est avec conviction que le compagnon renforça sa poigne sur son épée, toujours maintenue dans un fourreau de cuir, afin de lui redonner l’apparence si caractéristique d’une lame d’Ulgu. Il avait réussi sans trop de problèmes lors de sa dernière tentative, aussi n’y avait-il aucune raison de penser qu’il échouerait cette fois-ci...

Test de MAG (demandé à Djinn sur le discord) pour remettre l’épée dans sa forme « Corneille ».

16, 20, 13, 13, 20, 11. Donc 6 essais avant de parvenir à une réussite...

« Donc on va dire 5s par tentative, les échecs critiques n'ont pas d'effet sur l'épée.
Tu passes donc 30s comme un con à agiter ton épée. »

La panne :mrgreen:
… ou du moins, c’est là ce que le jeune homme supposait !

Autant dire que les trente secondes qui suivirent furent parmi les plus gênantes que le Magister ait connues de toute sa vie. Agripper le manche de Vérité comme un forcené n’aidait vraisemblablement pas à la « révéler », et le rouge ne tarda pas à lui monter aux joues, devant la maladresse de la situation. Était-ce une sorte de malédiction ? Ses premières interactions avec des sorcières de Ghyran étaient-elles vouées à être ignoblement embarrassantes pour le reste de l’éternité ? Sous le regard probablement incrédule de la druidesse, il passa donc les secondes suivantes à partiellement dégainer, puis rengainer son épée, espérant à chaque fois que la lame noire daigne apparaître au grand jour. Au bout de la sixième tentative, c’est presque avec un « HA » de soulagement qu’il vit enfin Vérité reprendre sa forme initiale. Bons dieux. Il avait bien précisé qu’il ne gaspillerait pas leur temps en parole inutile, mais pour ce qui était des actes, ça, c’était autre chose.

- … Considérez cette arme comme une preuve de mon allégeance. Vous pouvez m’appeler Erwin. Erwin Tilman.

Essayant de reprendre son sérieux, Faust toussa contre son poing, produisant un petit « hum hum » gêné, avant de ranger bien sagement son épée, et de continuer laborieusement son rapport improvisé. Comment aborder un tel sujet sans paraître trop abrupt ?

- Vous l’aurez peut-être remarqué aux fioles que je porte, mais je suis allé voir Monsieur Philmann en arrivant. C’est lui qui m’a indiqué où vous habitiez, et j’ai jugé bon de venir vous informer de la situation. Pour le dire simplement… nous avons bien une idée concernant l’identité des individus ayant enlevé votre fils. Nous pensons qu’il s’agit de membres des Quêteurs de la Vérité et de la Justice, des répurgateurs clandestins traquant des agents inexpérimentés des Collèges de magie. Le mode opératoire, ainsi que la cible, semble donc correspondre à merveille, d’autant qu’un de leur membre a été transféré à Talabheim il y a peu…

Laissant le temps à la sorcière de digérer la nouvelle, il attendit patiemment que quelques secondes s’écoulent, puis reprit, avec un air toujours aussi placide.

- Écoutez… je ne vais pas prétendre que je sais ce que cela fait de voir un fils disparaître. Mais je peux définitivement comprendre la douleur de voir un être cher injustement arraché. Si notre hypothèse est bonne, alors cela nous donne encore une chance de libérer votre garçon : les Quêteurs ne se débarrassent pas tout de suite de leur victime, et je pense que nous pouvons tirer partit de ce délai. Je ne suis certainement pas le premier à vous dire cela, et vous n’avez pas de raison de m’accorder une plus grande confiance qu’à un autre ; mais j'accomplirai tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver Gaspard, et faire en sorte que ceux vous ayant séparés soient punis comme il se doit. Je comptais ensuite allez voir Dieter Vogt pour en apprendre plus, mais j’aimerai également entendre votre version des faits. On ne m’a pas indiqué les circonstances durant lesquels il a disparu, et votre éclairage sur ces questions pourrait certainement m’aider. Si en parler ne vous peine pas trop, bien entendu...
Faust Valdorf, Voie du sorcier des collèges de magie
Profil: For 8 | End 8 | Hab 8 | Cha 10 | Int 11 | Ini 10 | Att 8 | Par 8 | Tir 8 | Mag 11 | NA 1 | PV 58/65
Lien de la fiche wiki : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_faust


Profil détaillé :
Compétences

Alphabétisation : Sait parler, lire et écrire le Reikspiel.

Conscience de la Magie : Est capable de déterminer la nature et l'origine d'une magie avec exactitude. Peut ressentir au toucher si un objet est magique ou non. Sur un test d'INT réussit, permet de voir les courants de magie avec précision.

Incantation - Domaine de l'ombre : Peut dissiper, apprendre et incanter des sorts du domaine de l'ombre et du domaine commun.

Langue Hermetique - Magikane : Sait parler, lire et écrire le Magikane, utilisé par la totalité des Magister impériaux.

Sens de la Magie : Est capable de ressentir les vents de magie et leurs altérations.



Camouflage : +1 sur les test visant à se camoufler en restant immobile.

Déguisement : +1 sur les test visant à berner des individus via un déguisement.

Imitation : +2 sur les test visant à imiter la voix d'un individu, à condition de l'avoir déjà entendue.



Empathie : Est capable de percevoir les émotions d'une personne sur un test réussit.

Interrogatoire : +1 sur les test visant à interroger et faire parler des individus sans recourir à la violence.

Mémoire : +1 sur les test visant à se remémorer des détails et des évènements.

Sens du détail : +1 sur les test visant à trouver quelque chose de dissimulé dans une pièce et/ou lors d'une fouille.



Doctrine du culte - Sigmar : Possède une très bonne connaissance de la doctrine du culte sigmarite ( les croyances de base, les détails des cérémonies religieuses, les costumes appropriés, les jours saints, les comportements honorables et interdits, les symboles de son culte/religion, les cérémonies etc.)

Langue étrangère - Khazalid : Sait approximativement parler, écrire et lire le Khazalid, utilisé par les nains et les membres du culte de Sigmar.



Equipement

Vérité (Lame d'Ulgu) : 1 main ; 18+1D10 dégâts ; 12 parade ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé). Sur un jet de MAG réussi, peut reprendre ou perdre une apparence illusoire d'arme modeste. Magique : peut toucher les éthérés sans malus.

Pistolet : 50+1D8 dégât ; Percutante (Relance du jet de dégât, meilleur résultat gardé) et Perforante (4) ; malus de -2 au TIR tous les 8 mètres. 10 munitions.

Dague : 12+1D6 dégâts ; Rapide ( -2 en Parade/Habilité lorsque l'opposant tente de parer ou d'esquiver) ; parade 6 ; peut-être utilisé comme arme de jet.

Potion fumigène (X2) : A l'explosion, créer une zone opaque de fumée sur 3 mètres de rayon.

Élixir ardent (X2) : Créer une flaque enflammée d'environ 2 mètres de rayon. Les flammes sont durables.

Potion de soin (X2) : Régénère 10+1D10 PVs à l'ingestion. Pas plus d'une par tranche de 24 heures.

Poison de souffrance : Quand utilisé sur un humain, octroie + 8 à tout test visant à lui soutirer des informations. Trois doses.

Poison de sommeil : Si ingéré par un être vivant, celui-ci s'endort aussi sec durant une heure. Deux doses.

Poison de mort : Si utilisé sur une arme tranchante, la cible subit 20 points de dégâts en net. Si utilisé en ingestion, la cible doit passer un test d'END-3 sous peine de subir 40 points de dégâts par dose. Deux doses.

Costume de Répurgateur
Couverture
Rations et eau
Pipe
Tabatière
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11 allumettes
Sacoche (Grande)
Sap-Sapin de Nowel (X2) : Redonne 3+1D5 PV. Peut rendre malade (indigestion etc) via 1d3, sur un 1.

2 Couronnes d'or, 7 pistoles d'argent et 7 sous de cuivre

Sablier du temps : Un sablier sur lequel est écrit : « Seconde chance ».
Inverse le cours du temps sur une action, permettant au joueur qui le désire de lancer deux jets sur un seul test et de garder celui qu’il désire. Utilisable trois fois. L’utilisation des Sables du Temps doit être déclarée en amont par le joueur. Encore une utilisation possible.


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