Un laquais nommé désir...

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Mort Noire
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par [MJ] Mort Noire »

Pour des futures recrues, tu te doutes bien qu'elles ne vont pas former des files et venir toquer à la porte de ton entrepôt, non? Même si cela aidera, il faudra que le gros du boulot soit fait par toi :).
Sa déception avait été grande à la vision du minable spectacle présenté par les échoppes mal achalandées du petit marché. Au final, en dehors de leur fournir quelques provisions et marchandises basiquement nécessaires, ces pitoyables étals ne pourraient jamais suffire à lui fournir ce dont elle aurait besoin pour établir et fortifier son culte.

D'un autre coté, misère, souffrance et abandon mêlés formaient ensemble un terreau fertile pour y planter la graine de la dissidence. Et là était sa mission, là était son objectif. Même si cela la chagrinait sur le plan de son confort personnel, il fallait bien reconnaitre qu'elle était au meilleur endroit imaginable pour monter un culte capable de s'emparer des rênes du pouvoir dans cette cité qui se croyait à l'abri des Véritables Puissances. Elle allait leur montrer toute l'étendue de leur erreur.

Elle en était là dans ses réflexions, toujours proche de la porte de l’entrepôt qu'elle venait de refermer derrière elle lorsqu'elle sentit quelque chose. Un trouble indéfinissable qui s'empara d'elle un court instant, la laissant les jambes tremblantes, des papillons se battant furieusement dans son ventre, le souffle court, et les bras en capilotade. Une sensation fugace, aussi vite arrivée que repartie, comme le fantôme d'un sentiment, présent mais inexistant, imperceptible mais discernable,...

Une impulsion soudaine la força soudain à porter les yeux au judas grillagé qui trouait la porte. A vrai dire, c'était même presque comme si, durant quelques fractions de seconde, quelqu'un s'était emparé d'elle et l'avait dirigée comme on guide une marionnette. Le visage collé à l'ouverture, elle scruta la rue. Et, bien vite, son regard tomba sur un homme qui circulait à pas rapides, un visage hâve contrastant avec le hale léger des autres habitants, un soupçon de barbe mal taillée, des vêtements passe-partout dans cet immense décharge qu'était le Taalgad. Mais, lorsque, après avoir saisi l'aspect général de l'homme d'un oeil rapide, et qu'elle le reporta sur son visage, un phénomène étrange la frappa soudain de stupeur.

En effet, sous ses yeux, ce fut comme si tout à coup l'homme avait deux visages. Celui, ordinaire, qu'il montrait à tous. Et un second visage qui apparaissait, comme superposé au premier sans pour autant le masquer, un visage aux couleurs et aux formes déformées, mêlant l'azur, l'émeraude et le rubis avec des traits affichant l'envie, le désir et la jalousie, des lèvres rétractées découvrant des dents blanches et tranchantes, comme un animal grognant et menaçant, les yeux emplis de concupiscence, le regard excité et brillant. Puis, la vision disparu, et ce ne fut qu'un miséreux comme un autre marchant dans les ruelles sombres de ce quartier maudit par tous.
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Déistra
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par Déistra »

[align=]
C'est bien comme ça que je le voyais rassures-toi Morti, la zone de recherche est grande et je cherches juste à réduire mon champ d'action, tout le monde n'est pas forcément bien disposé aux bienfaits de mon culte...
La prière adressée à son dieu franchirent ses lèvres dans un murmure langoureux, presque sensuel, à peine le dernier mot franchit-il ses lèvres peintes qu'une onde de chaleur la traversa, partant des pieds et remontant progressivement jusqu'à son cerveau, incendiant ses veines et inondant son être l'espace d'un souffle. Le souffle court et le corps tremblant sous la puissance de la sensation, c'est mûe par une force inconnue qu'elle colla son visage au grillage qui protégeait l'ouverture de la porte, cherchant avidement du regard, persuadée qu'il fallait qu'elle voie quelque chose, sans même savoir de quoi il s'agissait...

Son regard se posa presque naturellement sur l'un des passants : Le visage pâle et maladif, l'air négligé, il semblait se hâter vers quelque destination inconnue, mais ce n'était pas tout... Observant son visage, Elle eut la stupeur de voir s'y superposer une seconde face, totalement différente de la précédente, l'une et l'autre semblant lutter pour prendre le dessus sur l'autre ! Si le premier des deux visages était tout à fait quelconque, l'autre, déformé par l'avidité et au faciès quasi bestial, laissait entrevoir la petite lueur de voracité qu'elle connaissait si bien, comme s'il voulait dévorer le monde et tous ses habitants, avant de se consumer lui même dans l'incendie qui brûlait en lui. C'était cette faim qui menait les femmes et les hommes de l'empire vers les voies que Déistra arpentait déjà avec délice, la voie des mystères de Slaanesh et des plaisirs, tant physiques qu'intellectuels, qu'il offrait sans compter.

L'illusion disparut rapidement, et l'homme, qui continuait toujours sa route, allait bientôt sortir de son champ de vision, elle allait donc devoir agir, et vite, sans quoi sa proie allait lui échapper ! Déverrouillant avec un empressement presque fébrile la porte, elle sortit au dehors, referma la porte en jetant de temps à autres des coups d'oeils empressés en direction de l'homme, avant de se diriger dans sa direction, aussi vite et aussi gracieusement que ses pas pouvaient la porter. Elle entreprit alors de le suivre en maintenant une distance raisonnable, se coulant dans les ombres dès qu'elle le pouvait, il fallait par dessus tout qu'elle ne se laisse pas distancer tout en s'arrangeant pour qu'il ne la remarque pas.

Depuis le début de ses aventures à Talabheim, elle avait eue le loisir de constater que l'approche directe ne suffirait pas à lui permettre d'atteindre son but, aussi devait-elle changer de méthodes. Premièrement, savoir où il habitait, une fois qu'elle aurait cette information elle aurait tout loisir pour s'informer sur lui, et préparer soigneusement le moment de leur rencontre, il suffisait d'un seul faux pas et elle gâcherait l'occasion rêvée que son dieu venait de lui offrir, autant dire qu'un sort peu enviable l'attendait si elle venait à échouer...
Filature du monsieur, distance raisonnable et camouflage dans les coins d'ombre autant que possible, vu le quartier ça doit pas être ça qui manque... S'il me remarque je continue d'avancer l'air de rien et je me ferais passer pour une fille de joie voulant lui offrir mes services, en espérant que ce cas de figure ne se produise pas cela compliquerait d'autant la tâche à laquelle je viens de m'astreindre...
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[MJ] Mort Noire
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par [MJ] Mort Noire »

Suivre l'homme se révéla relativement simple. Du moins, dans les premiers temps. En effet, les innombrables détours tortueux des ruelles offraient des abris de choix pour se dissimuler lorsque c'était nécessaire. Mais, petit à petit, ils s'approchaient du port, et les ruelles s'élargissaient peu à peu, afin de permettre la circulation des charrettes chargées de marchandises débarquées sur les quais.

Les rues plus larges et plus dégagées s'avérèrent rapidement être un vrai défi pour la cultiste, qui devait en permanence chercher dans les allées les rares endroits pouvant lui servir de cachette.
test, résultat caché...
Néanmoins, l'homme ne sembla la remarquer à aucun moment, et il finit par arriver face à une grande bâtisse abritant visiblement de nombreux habitants. C'était un de ces immeubles dans lesquels quelques cloisons disposées de-ci de-là avaient transformé en une série de minuscules appartements dans lesquels résidaient les gens de passage ou ceux trop miséreux que pour disposer d'un vrai logement...
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Déistra
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par Déistra »

[align=]Pour une fois, le terrain était à l'avantage de Déistra : Les ruelles sombres et tortueuses, pleines de recoins où se dissimuler, lui permirent de suivre sa "proie" sans aucun soucis, du moins dans un premier temps : Bientôt, au fur et à mesure qu'ils s'approchaient du port, les rues s'élargissaient, les recoins où se cacher devenaient de plus en plus rares, à tel point qu'à certains points elle fut obligée d'augmenter la distance entre elle et lui, au risque de le perdre de vue. Fort heureusement cette filature arriva bientôt à sa fin, lorsque l'homme entra dans un immeuble à l'aspect misérable, transformé à l'aide de simples cloisons en une série d'appartement exigus.

Restée hors de portée de vue de l'édifice, elle s'interrogea : Devait-elle continuer sur sa lancée, et entrer dans ce lieu, ou rebrousser chemin ? La question était délicate, plus le temps passait et plus les risques que la jeune femme qu'elle avait laissée dans le hangar se décide à descendre la chercher, ce qui risquait de poser problème si elle se manifestait auprès des personnes rôdant au dehors... De plus, la population du port, rare au moment du début de son excursion, se faisait de plus en plus visible, ce qui mine de rien n'annonçait rien de bon pour elle, de toute façon elle avait accomplie son objectif, elle pourra toujours revenir plus tard si son emploi du temps le lui permettait...

C'est donc avec regret qu'elle retourna au hangar, non sans s'être assurée de se remémorer le trajet entre ces deux points, s'aidant du moindre point de repère pouvant lui permettre de faciliter cet exercice... Une fois arrivée elle entra non sans s'être assurée que personne n'était dans les alentours, puis elle rejoignit sa compagne, espérant qu'elle n'avait pas commise une quelconque action allant à l'encontre des consignes qu'elle lui avait donnée...
[/align]
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par [MJ] Mort Noire »

Déistra retrouva son chemin sans trop de difficulté, même si il lui fallut retourner une ou deux fois sur ses pas, lorsqu'elle empruntait un chemin qui lui semblait trompeusement familier. Néanmoins, sa progression à travers les ruelles nauséabondes fut rendue malaisée par le besoin qu'elle avait de toujours prêter attention à la route qu'elle suivait...

Néanmoins, alors qu'elle s'approchait du hangar elle fut soudain témoin d'une scène surprenante. Alors qu'elle tournait dans une rue un peu plus large qui se situait non loin du Hangar, elle fit soudain jaillir une douzaine d'homme portant le haubert de la ville de Talabheim, accompagnés d'un prêtre à la carrure imposante, engoncé dans une lourde armure de fer, et portant un impressionnant marteau à la ceinture. Derrière lui sortirent encore deux hommes d'armes particulièrement bien bâtis qui en encadraient un troisième.

Ce dernier, le visage tuméfié et en sang, les vêtements déchirés, se laissait apathiquement trainer par ses deux geôliers. relativement grand, et d'un physique probablement agréable en d'autres circonstances, l'homme semblait cependant avoir compris que toute résistance s'avérerait plus que futile. Néanmoins, dans sa détresse, il leva un instant les yeux vers elle, et alors, Déistra, surprise, retint avec peine un cri de surprise. Sur son visage, en effet, durant un court instant, des couleurs roses pastels et mauves soyeux s'imposèrent, et formèrent l'image d'un visage lascif et langoureux, habitué aux délices du farniente et de la paresse.

L'instant d'après, tout redevint normal, et l'homme rabaissa la tête. Le sinistre cortège la dépassa, et elle vit que le prêtre portait envers elle une attention des plus désagréables. Un coup d'oeil aux alentours l'informa rapidement que, de tous ceux qui parcouraient la rue quelques instants auparavant encore, elle était désormais la seule encore sur place, les autres ayant visiblement décidé de changer d'air.

Baissant la tête, elle fila aussi vite qu'elle l'osa. Fuir aurait été confirmer les soupçons, restés sur place eut été dangereux.

Elle put néanmoins entendre:

"Emmener moi cette racaille au temple!"

Tremblante, elle fila se réfugier au hangar, qu'elle ferma à double tour, et y retrouva son "invitée"...
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par Déistra »

[align=]
Tiens, on dirait que je vais avoir besoin de me battre dans pas longtemps moi... Bon, serait-il possible de dépenser 50 xps pour mettre un point en TIR (Le fouet étant classé comme arme de tir, je penses que c'est la caractéristique associée, si ce n'est pas le cas je choisis l'ATT) et un en END (parce que j'encaisse pas des cacahouètes pour l'instant...) ? Merci d'avance Morti, et si cela ne te dérange pas, pourrais tu me faire le décompte de mes xps quand tu en auras le temps ? Merci d'avance, en attendant c'est partit pour une crise de PTSD...
Le trajet, long et sans aucune rencontre, aurait pu être monotone, si au détour d'une intersection la slaaneshie ne fut témoin d'une scène des plus inattendue : Pas moins de 12 hommes portant les armes de Talabheim, escortant un homme en piteux état. Ceci en lui-même était déjà peu commun (En effet, qui a besoin de 12 hommes pour n'en escorter qu'un seul ?), mais en plus de cela, ils étaient accompagnés - Ou plutôt dirigés - Par un de ces satanés prêtres guerriers de Sigmar, et l'on pouvait dire que si Déistra estimait avoir sa chance dans un face à face avec l'homme qu'elle avait affrontée deux semaines auparavant, face à cette masse de muscles et de métal, armée de son satané marteau, elle avait le sentiment terrifiant qu'il la réduirait en pulpe sans même sourciller... Il lui fallut un bon moment pour détourner son attention de l'homme, et la reporter sur le prisonnier, flanqué de chacun de ses côtés des deux gardes les mieux bâtis du groupe...

S'il avait été agréable à regarder, ce n'était clairement plus le cas désormais, son visage tuméfié et couvert de bleus témoignant d'un tabassage en règle. Il semblait grand, et ses vêtements étaient déchirés, signe qu'il avait tenté de se défendre, même si désormais il arborait une apathie résignée. Cependant pour elle ne sut quelle raison il leva soudain les yeux vers elle, et au moment où il le fit elle eut le plus grand mal à garder son calme : Comme pour l'autre homme, se superposant à ses traits meurtris l'image d'un visage lascif et paresseux s'afficha, l'effet dura l'espace d'un instant avant de tout bonnement s'estomper, eût-elle cru avoir rêvée qu'elle n'aurait eue aucun moyen d'affirmer le contraire. Le groupe la dépassa, et un filet de sueur froide glissa le long de son échine lorsqu'elle vit que le regard du colosse sigmarite était dirigé vers elle, et pour cause : Un rapide coup d'oeil autour d'elle lui apprit que l'ensemble de la populace présente jusqu'ici - Principalement des marins avinés et des lavandières à l'air fatigué - avait manifestement été prise de l'envie de changer d'air, chose à laquelle la déchue ne pouvait qu'adhérer pleinement ! Aussi baissa-t-elle la tête, et prit-elle la poudre d'escampette, se forçant à ne pas aller trop vite, de peur de paraître suspecte. Ne pouvant ni rester ni fuir, il ne lui restait plus qu'à quitter les lieux à allure modérée, elle qui aurait voulue plus que tout détaller en courant le plus vite qu'elle le pouvait, bien qu'elle sache qu'en agissant ainsi, elle serait la dernière des idiotes !

Alors qu'elle tournait au coin de la rue, la dernière chose qu'elle entendit fut la voix du prêtre, qui ordonnait aux gardes d'emmener leur prisonnier au temple... Sans doute pour l'interroger, elle connaissait très bien quelle genre de processus ils allaient employer... Une fois hors de vue, elle détalla, entra dans le hangar dès qu'elle le vit - Elle ne se souvenait même pas en avoir prise le chemin, quelle chance ! - L'ouvrit d'une main fébrile, entra et referma à double tour la rassurante porte d'acier, si solide, si rassurante... Arrivée là, elle se laissa glisser au sol, se recroquevilla, et fut prise de tremblements incontrôlables, tandis qu'elle se remémorait son combat contre le prêtre, la sensation de brûlure quand il lui avait appliqué le symbole tant haï sur sa joue, et surtout, surtout, l'atroce odeur de chair grillée qui s'était ensuivi...

Elle resta ainsi jusqu'à ce que les tremblements cessent, s'aperçut à sa grande surprise qu'elle avait pleurée, ce qui avait dû lui arriver en tout et pour tout une dizaine de fois au cours de son existence, cette rencontre avait-elle eue autant d'impact que ça sur elle ? Dans l'obscurité de la salle, elle essaya tant bien que mal de se refaire une beauté, ayant évacuée son trop plein de stress elle était désormais maîtresse d'elle même, même si elle savait que le traumatisme était toujours là, dormant, sous la surface... Après quoi elle rejoignit sa compagne, à chaque fois qu'elle revenait la voir elle avait l'air d'aller mieux, qui sait, peut être se souviendrait-elle d'une partie de ses souvenirs ? C'était un mince espoir, mais il valait la peine d'être espéré, se dit elle tandis qu'elle ramenait ses courses de la journée, ainsi que leur repas...
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Re: Un laquais nommé désir...

Message par [MJ] Mort Noire »

Déistra retrouva sa compagne assise dans une pièce, face à un tas de vieilleries poussiéreuses et sales, assemblées la par la jeune fille, visiblement très fière d'avoir pu dégager "des choses utiles" lors de l'absence de la cultiste. Si réellement il y avait des choses utiles dans cet amas sans nom, ce serait pure providence, mais aurait-elle le coeur de dire cela à leur découvreuse, qui, couverte de poussière elle-même, semblait avoir payé de sa personne, et rayonnait de contentement et d'un visible désir de plaire.

Ceci étant, Déistra posa ses emplettes sur une table à proximité, et, la faim faisant ressentir ses effets, sa jeune camarade se rapprocha rapidement, n'attendant visiblement qu'un geste de Déistra pour se ruer sur la nourriture. Mais fallait-il manger déjà maintenant, ou bien plutôt discuter des prochaines étapes, et voir si elle avait retrouvé sa mémoire?
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