Le nom de la Rosse

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Mort Noire
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Le nom de la Rosse

Message par [MJ] Mort Noire »

Une pistole (mais pas plus, car c'est vraiment easy) à celui qui me donne le nom du film dont ce titre de rp est tiré
Talabheim...

Ainsi, c'est finalement ici qu'il avait atterri. Après l'avoir déposé ainsi, Valonn avait disparu au loin, emmené par son carrosse. Et c'est ainsi que Blysor s'était retrouvé seul, dans une ville inconnue, sans la moindre instruction, ni la moindre direction.

Durant plusieurs jours, il avait erré, de-ci, de-là, au hasard, sans but précis en tête, à moitié perdu dans sa tête et dans ses pensées. Il marchait, insensible à tous, aveugle aux autres, sourd aux bruits de la ville. Ailleurs. Seul.

Cependant, en réalité, seul, il ne l'était pas. Seul, il ne le serait plus jamais. Et c'est à l'aube du quatrième jour - ou était-ce le cinquième? - qu'il s'en aperçut. Alors qu'il parcourrait une rue, une de plus, identique aux cents précédentes et aux cents prochaines, anonyme et anodine, il ressentit l'Appel. Ce fut d'abord une douleur légère, comme un bourdonnement dans les tempes. Tellement faible et ordinaire que, au départ, il le négligea. Puis cela augmenta progressivement, de plsu en plus vite, de plus en plus fort, gagnant son front, sa nuque, le sommet de son crane. Bientôt, toute sa tête fut comme en feu, irradiant une douleur sourde et grinçante, qui ne faisait que monter, encore et encore.

Submergé par la douleur, il ne put réprimer une grimace et porta ses mains à sa tête. Rien n'y fit. La douleur augmenta encore, arrachant un cri plaintif à Blyzor qui se replia sur lui-même, glissant lentement au sol. Il avait vaguement conscience que les gens, loin, au-delà du voile de douleur qui le séparait du monde, l'observait, curieux et méfiant, tandis qu'il se courbait sur lui-même, incapable de supporter la souffrance. Mais il n'était plus en état de se soucier de l'opinion de personnes que, déjà en temps ordinaires, il comptait comme négligeables.

Et puis soudain, comme le tonnerre éclatant sur les roulements de l'orage, une voix retentit dans sa tête. Mais pas n'importe laquelle. Celle de Valonn. Celle de son maitre.

"Blyzor, écoute moi. Tu vas sortir de cette rue et te rendre au Lys lumineux. Là, tu monteras à l'étage, et te rendras à la chambre 208. Toques-y, et glisse les mots suivants: Panamen Circulas. A ce moment là, on t'ouvriras. La personne qui y réside est un agent à moi. Il te remettra un courrier de ma part, avec mes instructions. Fais vite, le temps presse, et le danger rôde, qui nous noiera tous dans un déferlement funeste si tu n'agis point avec célérité et fermeté."

L'instant d'après, Blyzor se retrouva accroupit au sol, pantelant, épuisé. Et le centre de toutes les attentions des gens de la rue, qui le dévisageaient étrangement. Si, manifestement, ils se méfiaient des simagrées d'un homme qui s'effondrait au sol, du moins, nul d'entre-eux n'avait entendu la voix de Valonn.

Et Blyzor s'estimait heureux que l'heure fut aussi matinale: seule une petite poignée de personne avaient été là pour observer sa chute...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Re: Le nom de la Rosse

Message par Blyzor »

Le nom de la rose avec Sean Connery
Désolé du retard, beaucoup de boulot dans la semaine


Gordon se releva, le regard vers le sol, il ne voulait pas croiser le regard des gens qui s'étaient arrêtés pour regarder sa souffrance comme un spectacle. Il alla dans la première ruelle qu'il croisa. Cette ville cerné de roc était une prison pour son esprit, un piège mortel pour son corps. S'il ne faisait pas attention, il risquerait de ne plus en ressortir. Pour se rassurer, il prit sa sphère pour la frotter contre ses mains encore crispées par le choc. « Le Lys lumineux », « lumineux » comme par hasard. Une référence au collège lumineux. L'idée selon laquelle Valonn pourrait se livrer à une sorte de bizutage disgracieux a effleuré l'esprit de Gordon. Le vampire le savait et connaissait la méfiance de l'humain à son égard. Il ne savait pas ce qu'il voulait, mais il savait que qu'il ne voulait plus, de cet Empire pourri jusqu'à la moelle. Les rues étaient sales, plus qu'à Altdorf. Les montagnes couvraient une partie de la ville dans l'obscurité ce qui amenait plus facilement l'humidité, la moisissure, la décomposition et les champignons. Il y avait quelque chose de pourri dans cette ville, de vieux qui n'avait pas été balayé depuis des lustres. Il vit le lieu en question et entra. Il y avait pas grand monde mis à part un aubergiste somnolant et consommateur qui mangeait sa galette chaude avec voracité.

*Paresse et gloutonnerie, le reste de l'Empire n'est guère mieux qu'Altdorf. Il faut tout épurer*
*Aldorf, Nuln, Talabheim, aucune distinction, toutes corrompues par le mal, par l'homme ?*
*Une purification par le feu s'annonce nécessaire. Quel serait alors la valeur de mon acte ?*
*Elle te partagerait enfin entre le camp des hommes et le camp des non-vivants, la ligne*
*La ligne à ne pas franchir car une fois dépassée, on ne peut pas revenir en arrière ...*
*C'est la distinction entre un sorcier de la mort et un nécromancien qui se joue là.*
*C'est l'ultime équilibre auquel je joue, dangereux, délicat, délicieux*
*Est-ce un délice d'être mi-bien mi-mal ? Est-ce bien judicieux ?*
*Il n'y a rien de plus pire que les demi-mesures Gordon*
*Nous sommes d'accord.*

Il passa discrètement devant l'aubergiste et monta. Il avait déjà l'accoutrement d'un moins que rien, pas besoin de se faire remarquer d'avantage. Le bois grinçait sous ses pas. L'aubergiste cessa de tenir sa tête pendant un temps, puis reprit la pause. Le couloir était sombre, les bougies s'étaient épuisées à brûler toute la nuit. Il ne voyait rien. Il s'approcha d'une porte et leva la main. Il la tourna en tentant de visualiser son pouce dans le noir.


Tentative de sort Flammèche pour l'éclairer afin qu'il trouve cette chambre en regarder le nombre sur les portes.
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Re: Le nom de la Rosse

Message par [MJ] Mort Noire »

Je fais une très brève réponse (d'habitude, c'est un peu mieux) uniquement car ya juste un jet et un petit descriptif à faire, et ainsi on gagne du temps)
Murmurant tout bas les paroles apprises il y a avait longtemps désormais, Blysor s'avança dans le couloir, à la recherche de la porte qui lui avait été indiquée.
Lancement de sort:
15, échec
Malheureusement, visiblement encore éprouvé par la voix qui avait ainsi résonné dans sa tête, il ne parvint pas à réunir la concentration spirituelle nécessaire à la réussite du sort.

Cependant, petit à petit, ses yeux s'étaient habitués à l'obscurité du couloir, somme toute plutôt relative. Il lui fut ainsi possible de progresser dans le couloir, et dépassant plusieurs chambre, de finalement se retrouver face à la porte numérotée 208.
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Re: Le nom de la Rosse

Message par Blyzor »

Il se baissa par le trou de serrure, mais ne vit rien du tout. Il en conclut que la clef était dans la serrure. Il toqua de l'index une fois. Il fut troublé pendant un instant. Il prit la sphère de bronze dans sa main. Il la serra de plus en plus fort. Quelque chose semblait lui échappait. Il redescendit à l'entrée et réveilla l'aubergiste de sa torpeur. Il le fixa du regard tout en marchant vers la sortie pour lui provoquer un détournement du regard, ce que l'homme fit. Il était dehors, désorienté. Il commença a réfléchir en se cachant dans l'ombre pour ne pas attirer l'attention, l'oeil fixé sur la sortie de l'auberge. Il continuait de serrer sa sphère de bronze en main.

*Comment j'ai pu être aussi dupé ? Je ne la tenais pas ! Je ne la tenais pas dans mes mains !*
*Tu as compris ? On se joue de toi. Fais donc attention à qui tu t'adresses et qui tu défies.*
*Cet appel ne pouvait pas être celui de Valonn. Il avait été bien clair à ce propos.*
*Exact, l'appel ne pouvait se faire que la sphère de bronze à la main, rien d'autre.*
*Il a été bien clair, le message s'adressait à l'ensemble des contact, et non à moi.*
*On se joue de toi. Quitte cet endroit Gordon, c'est un piège.*


Il regarda un instant les fenêtres de l'étage, fermées. Gordon enchaîna les petites ruelles en se retournant régulièrement. Il avait peur d'être suivis. Il remonta vers le quartier des marchands. Ce qui lui faisait peur, c'est que si une personne inconnue a pu rentrer dans son esprit, cela veut dire que les infos que Valonn a normalement bloqué dans son esprit ne sont peut être pas si enfermées que cela. Cette sphère devenait la clef et le moyen pour lui de tout se rappeler. Il devait en informer Valonn, mais pas tout de suite, il voulait d'abord en savoir plus. Pour le moment, il devait aller dans un endroit publique. Il traversa le Suif, un amas de taudis sordides dans lesquels la majorité des pauvres qu'il voyait semblaient vivre. D'un garde il avait appris que le nom du quartier venait de la quasi-absence de soleil dans ses rues, qui rend l’utilisation de chandelles parfois indispensable. Les nombreuses tours du quartiers de la Loi bloquent presque toute la lumière de l’aube, tandis que la muraille du cratère cache le soleil couchant, si bien que la zone n’est illuminée qu’au zénith, et encore, faiblement. Les rues étaient donc plongées dans la pénombre à presque toute heure de la journée, ce qui leur donne un aspect tout aussi sinistre que les couloirs vides du Collège Amethyste. Gordon était habitué à cela.


Je ne sais pas si c'était voulude ta part, mais j'ai tout court-circuité. Désolé.
total XP: 7
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Re: Le nom de la Rosse

Message par [MJ] Mort Noire »

Pas de soucis, tant que, au final, tu joues le jeu :).

Se faufilant de ruelles en impasses, de passages en chemins, de voies en avenue, zigzaguant entre les formes étalées au sol et les déchets qui y avaient été jetés, évitant autant que possible les flaques dont la forte odeur organique trahissait l'origine exacte, pataugeant dans une boue immonde qui partout envahissait ce cloaque qu'était le Suif, Blyzor s'éloigna à toute jambe de l'auberge.

Au début, bien que pressé de fuir et convaincu qu'il venait d'échapper à un piège des plus vicieux, il se sentit à l'aise, assez rapidement certain que nul ne le suivait. Néanmoins, cela ne dura pas et, bientôt, il sentit comme une présence autour de lui, derrière lui, partout... Il se mit à dévisager les passants, hommes, femmes, enfants et vieillards. Tous, pourtant, portaient le masque fatigué de ceux qui se trainent dans une vie trop dure pour eux. Mais leurs regards se chargeaient rapidement d'une méfiance lourde et d'une hostilité contenue dès lors que Blysor les fixaient trop longtemps. Aucun d'eux, pourtant, ne montrait de signe d'un poursuivant acharné.

Malgré cela, Blysor, de plus en plus mal à l'aise, progressa plus rapidement dans les ruelles, bousculant, dépassant, piétinant. Mais la sensation ne fit que s'accroitre, grandissant lentement, obstinément, comme un cancer le rongeant de l'intérieur. Jusqu'à ce qu'il tourne dans une énième ruelle. Là, les passants se firent encore plus discret, plus fuyant. Et avant même qu'il le réalise, la ruelle fut vide de tout occupant. Ce vide obsédant, menaçant, dura quelques battements de coeur seulement, mais il parut s'étirer sur de longues heures. Puis, alors même qu'il se retournait pour observer derrière lui, une ombre se détacha soudain de la pénombre d'un porche et, l'instant d'après, il sentit un choc violent aux jambes, et la sensation mordante d'une corde qui tournoyait autour de ses tibias.

test d'Equilibre: 19, chute violente
Surpris, déstabilisé, il ne put s'empêcher de basculer en avant et de heurter lourdement le sol. Encore sonné, allongé au sol, il ne réalisa que trop tard que quelqu'un se tenait désormais juste à coté de lui. Un sifflement violent, une douleur éclatante à la tête furent ses derniers signes du monde, avant qu'il ne sombre dans une inconscience profonde...
***
"Je... Je te dis qu'il est mort! Le... le maitre ne sera pas content. Tu... Tu sais à quel point il était fier de son nouveau jouet. Tu... Tu seras puni! Jonah sera puni, Jonah sera punit, Jonah sera punit, Jonah sera..."

Tais-toi, pauvre fou! Il est en vie et ne devrait pas tarder à revenir à lui-même, j'y ai veillé personnellement...

C'est sur ces sons plutôt insolites que Blysor revint à lui. Juste assez pour entendre un premier personnage entonné une chansonnette et se faire interrompre par le second. Et réalisé qu'il était assis sur une chaise, et très fermement ligoté à celle-ci...
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Re: Le nom de la Rosse

Message par Blyzor »

Il était encore dans un des taudis crasseux du Suif. La bicoque semblait tenir à un fil. Il observa la structure. Le plafond tenait grâce à deux colonnes en bois placées au centre de la pièce. Sur les murs étaient accroché du brique à brac. Des muselières, des gants, divers ustensiles. La table près de ce qui devait ressembler à une cheminée, avait un chandelier bien mis en valeur, clairement volé d'une luxueuse demeure. Des bougies allumées se consumaient tranquillement. Il ne tenta pas de forcer ses liens, mais il n'y arriva pas. Il voulait découvrir qui était derrière cette embuscade. Valonn semblait trop honnête et trop occuper pour avoir organisé toute cette mascarade. C'était sûrement autre chose. Peut être un autre vampire ? Il était face à un déséquilibré et un autre qui l'était tout autant. Une idée le traversa. Ses mains étaient ligotées derrière son dos, il pouvait brûler les cordes. Il allait utiliser ce qu'il avait appris au Collège Amethyste, parler sans dire un mot. En fait il allait faire quelque chose de plus ambitieux, utiliser la langue Amethyste pour tenter de brûler le cordage derrière lui et utiliser sa voix pour faire diversion, voir même plus. Il tenta de se concentrer pour invoquer la flamme dans sa main.

« Vous êtes deux petites âmes égarées, à la recherche de bons plans pour survivre dans cet enfer qu'est le Suif. Pas de rattachement à un clan ou à un gang. Vous êtes seuls. Vous savez ce qu'il en coûte de s'attaquer aux sorciers Amethystes ? Votre corps et votre âme vont fondre comme s'ils étaient plongés dans un bain d'acide et vont lentement basculer vers le monde du néant, accompagnés d'insurmontables douleurs. Je ne suis pas enfermé avec vous, c'est vous qui êtes enfermés avec moi ! »

Tentative de Flammèche sur les cordes + tentative d'intimidation (compétence Bas Fonds utile dans ce cas ?)
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Message par [MJ] Mort Noire »

lancé de "flammèches". Annulation du bonus because attaché:
jet: 11, échec
test d'Intimidation:
20, echec complet, les gars rigolent.

Je jure solennellement ne pas avoir triché sur les jets de dés...
Blyzor avait marmonné tout bas les paroles de son sortilège, mais l'échec fut flagrant. Durant un instant, il avait senti l'Aethyr sur le bout de ses doigts, presque à sa portée, mais quelque chose n'avait pas fonctionné. Était-ce sa situation qui pesait sur lui? Le fait d'être attaché? Mystère. Et lorsqu'il avait tenté de se servir de la parole pour intimider ses adversaires, cela avait été un échec flagrant. Ceux-ci avaient failli s'écrouler de rire.

Mais après quelques instants d'hilarité, ils s'étaient légèrement calmés, et celui des deux qui semblaient diriger reprit la parole:

"Inutile de tenter sembalbles manoeuvres: nous savons parfaitement qui tu es et d'où tu viens. Ainsi que qui tu sers, désormais. Nous avons le même maitre, toi et nous. Tiens, regarde par toi-même."

A ces mots, il ressortit une longue enveloppe blanche qu'il plaça sous les yeux de Blyzor. Celle-ci arborait un énorme sceau de cire cacheté aux armes de Valonn, qu'il connaissait bien, vu son séjour entre les mains du maitre. Et, en dessous de ce sceau, écrit dans le langage secret du collège D'amethyste, quelques mots tracés à la plume, d'une main souple et élégante. Une main qu'il reconnaissait parfaitement: celle de Valonn, son maitre.

Il y lut: A l'attention de mon très cher et dévoué Blysor...

Cependant, avant qu'il puisse y redire quoique ce soit, le ruffian reprit la parole:

"notre maitre t'a confié une mission. Comme tu étais disons... sans domicile, il nous a fait parvenir cette lettre, en nous indiquant que tu viendrais à nous. Mais, visiblement, tu as choisi de jouer les filles de l'air. Ce n'est pas trop grave, notre maitre est tolérant, il peut accepter une ou deux petites incartades chez ses servants, surtout les plus nouveaux. Mais tâche de ne pas renouveler l'expérience, car les conséquences pourraient bien en être tout autre. La tolérance n'a qu'un temps.
Bien, maintenant, je vais détacher ton bras gauche et poser l'enveloppe sur la table devant toi. Ensuite, nous nous en irons Max et moi. Tu n'auras plus qu'à achever de te détacher et lire la lettre, pour ensuite accomplir ta mission. Mais, cette fois-ci, ne faillis pas..."


Et, ainsi, Blyzor se retrouva avec le bras gauche libéré, tandis que les deux hommes se dirigeaient vers la porte du fond....
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Re: Le nom de la Rosse

Message par Blyzor »

Il étira son bras engourdi. Il n'appréciait décidément pas la compagnie de ces deux hommes. Il regardait la cire se consumer, dégouliner. Il vit la lettre et se posa de nombreuses questions. Etait-e encore une ruse ? Il n'en savait rien. Il n'avait pas beaucoup d'option. Il dégagea sa deuxième main, il était désormais libre. Gordon enleva le cachet qui faisait soit disant foi que la Lettre était de Valonn. Il ouvrit la lettre. Il ne connaissait pas son écriture, il pouvait s'agir de n'importe qui ayant un style édulcoré.

*Y crois-tu ? C'était d'emblée suspect. Là, ça l'est encore plus. Le sens-tu ?*
*Depuis le début, c'est une mascarade et nous continuons sur ce ton.*
*Que vas tu faire ? Suivre ce bal des masques ou suivre ta voie ?*
*Je vais creuser ce mystère pour savoir ce qui se trame.*
*Il y a un jeu là dessous, vicieux. Vas-tu y jouer ?*
*Vitupérer ne sert à rien. Il faut agir en temps*
*Et en heure, comme un vrai petit soldat.*
*Un soldat de la mort, va maintenant.*
*Le couloir est tracé, je le suis.*


Le chandelier était placé de façon trop évidente pour que Gordon ne puisse pas faire la relation entre la feuille de papier et le feu. Il n'était pas nécessaire que les deux autres sachent ce qui a été dit. Il s'approcha du chandelier et plaça la lettre au dessus de celui-ci. Les lettres disparaissaient au fur et à mesure que le feu envahissait le papier. Les cendres tombaient à ses pieds. Il pouvait s'agir du vrai Valonn comme d'un imposteur, mais assez puissant pour tourmenter l'esprit de Gordon. Il s'approcha de la porte de la sortie. Les deux poltrons revinrent.

« C'est bon maintenant, tu nous lâches avec tes histoires et tu vas faire ce que notre maître te dit de faire ? »

Gordon ne répondit pas. D'une part, ils ne méritaient pas de recevoir sa parole. Encore moins après ce qui s'est passé, mais il était également trop fier pour s'abaisser à obéir ouvertement à un ordre. Cependant, il allait suivre les indications de la lettre, il n'avait que ça à faire dans cette ville. Il sortit du taudis, la sphère de bronze à la main. L'ordeur était toujours aussi nauséabonde. Il s'enfonça dans le Suif.
Gordon Blysor, Voie de la sorcellerie illÉgale
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Re: Le nom de la Rosse

Message par [MJ] Mort Noire »

Lorsque Blysor avait ouvert la lettre, cela avait été pour découvrir l'écriture fine et élégante de son maitre, qui, en quelques phrases succinctes, lui exposa ce qu'il attendait de lui:

"Bonjour,

Très cher Blysor, j'espère que cette missive vous trouvera en bonne santé et parfaitement remis de vos précédentes épreuves. Je vous contacte car j'ai appris de sinistres nouvelles, qui m'inquiète profondément, comme elles devraient le faire pour tout enfant de l'Empire digne de ce nom. Le Chaos a une nouvelle fois marqué des humains de son sceau impie, et, à l'heure même où vous découvrez ces lignes, Ses serviteurs impies répandent la corruption et la traitrise dans le cœur de tous les habitants de cette bonne ville de Talabheim.
Je ne peux malheureusement point me rendre sur place en personne, aussi aie-je songé à vous pour me remplacer en ces moments terribles. Il est crucial que vous parveniez à stopper l'immonde cauchemar qui se répand dans les rues au plus vite, sous peine que l'Empire ne soit menacé. J'étais parvenu à introduire un de mes agents non loin de cette secte en développement, mais, malheureusement, le pauvre homme a été retrouvé mort il y a peu. Néanmoins, il était parvenu à me fournir des informations importantes sur le culte, informations que je vous transmet.
Il s'agit d'une cellule entièrement vouée à la vénération des plaisirs de la chair, adorant le Prince du Vice, Slaanesh. Les membres de ce groupe sont encore peu nombreux, moins d'une dizaine probablement, mais ils recrutent activement, et n'hésitent point à tuer ou corrompre ceux qui les gênent. Leur chef est une femme, mais mon agent n'en connaissait point le nom, malheureusement. Il faut à tout prix que vous identifiez cette femme et la mettiez hors d'état de nuire. Sans elle à leur tête, les autres membres du culte seront probablement perdus, et bien plus faciles à neutraliser. La dernière localisation du groupe était le manoir von Sturmhöle. Enquêtez de ce coté, et, surtout, soyez prudent et sans pitié, car ces chiens corrompus n'en auront aucune.

Respectueusement,

Valonn
"


Après avoir brulé la lettre jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que cendre, Blysor s'enfonça dans les ruelles de Talabheim, pensif....
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