Le Manoir Von Sturmhöhe

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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Déistra
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]Laissant derrière elle la jeune femme évanouie, la cultiste se mit en route, traversant le couloir et descendant l'escalier, pour finir par déboucher dans une pièce à la saleté repoussante, dont le mobilier consistait en une armoire béante et vide, ainsi qu'une table à moitié en ruine... Sur celle ci se trouvaient ses affaires au complet, qu'elle récupéra rapidement, vérifiant bien que rien ne manquait... C'est avec une satisfaction non dissimulée que sa dague rejoignit son emplacement habituel contre sa hanche, avant de balayer l'endroit du regard... S'échapper par la fenêtre était hors de question, après tout elle ne disposait pas de l'équipement nécessaire pour forcer les barreaux !

Ne lui restait plus que la porte située à l'opposé de celle par laquelle elle était entrée, qu'elle emprunta donc. Ses talons résonnèrent et s’enfoncèrent légèrement dans le bois vermoulu de l'escalier de bois sur lequel elle se trouvait désormais, tandis que ses yeux perçaient peu à peu les ténèbres environnantes... Bien qu'un bon moment ait passé, elle n'arrivait toujours pas à discerner le fond de l'immense pièce, les lieux devaient être gigantesques ! De là où elle était, elle voyait à peine le sol, mais elle parvenait à discerner ça et là ce qui ressemblait à un immense bric-à-brac, mélange de poutres couvertes de mousse, de déchets divers et de boîtes soigneusement fermées, visiblement il s'agissait d'un immense entrepôt...

De là, elle pouvait en déduire qu'elle se trouvait soit dans le quartier des marchands, soit dans un de ces immenses entrepôts fluviaux situés le long du Talabeic, dans les deux cas il s'écoulerait un bon moment avant qu'elle ne puisse rejoindre les quartier nobles... Elle siffla de frustration. Quel gâchis que les évènements de ces derniers jours ! Elle avait été près, si près d'atteindre son but, et voilà qu'elle se retrouvait une fois encore au ras du sol, dans le ruisseau... Mais l'heure n'était pas ici à ce genre de considérations, car l'assemblage de bois instable sur lequel elle se trouvait pouvait céder à tout moment sous son poids, aussi entreprit-elle de descendre, avec un luxe extrême de précautions et de lenteur, jusqu'au sol, là où elle pourrait, du moins elle l'espérait, atteindre la sortie...

Une fois au niveau du sol elle entreprit de rechercher une sortie quelconque, en commençant par gagner le mur le plus proche, puis de le longer soigneusement, attentive au moindre souffle d'air, au moindre bruit, susceptible de la guider dans sa recherche d'une issue...
Descente de l'escalier, puis une fois au sol je commence par tenter de discerner un courant d'air, dans le cas où il n'y en a pas je gagne le mur le plus proche et je le longe jusqu'à trouver la sortie... Bien entendu, si quoi que ce soit peut m'indiquer la sortie, je tentes ma chance, et si du monde se présente, je tente de le/la maîtriser avec mon fouet afin de l'interroger, en cas de groupe je tente de passer inaperçue, le cas échéant je les abîmes un maximum avant de prendre la fuite...
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Avançant précautionneusement jusqu'au bout de l'escalier, Déistra se retrouva au sol, sans guère plus de quelques grincements qui, tout inquiétants qu'ils soient, n'eurent guère plus de conséquences. En réalité, c'est une fois parvenue au sol que les vraies difficultés se firent ressentir pour Déistra: en l'absence d'un quelconque courant d'air, elle fut forcée de se rendre près du mur le plus proche, et de le longer à la recherche d'une issue.

Et, si, d'en haut, quelques rayons lumineux perçaient bien la toiture trouée, apportant un peu de clarté à l'ensemble, Déistra se rendit vite compte que cette lumière ne perçait pas jusqu'au sol, bloquée qu'elle était pas les innombrables amas de marchandises diverses, ce qui la forçat à marcher dans une semi-pénombre, particulièrement désagréable, au vu de l'endroit où elle se trouvait.

En effet, outre le risque toujours possible d'une rencontre avec d'autres acolytes de l'homme qu'elle avait tué plus haut, le sol était recouverts presque partout d'une quantité invraisemblable d’objets et de débris divers, sur lesquels elle trébuchait, dans lesquels ses pieds se prenaient, qui roulaient sous ses pas ou, plus simplement, qui la coupaient et la blessaient à chacun de ses pas, rendant sa progression douloureuse et incertaine.
test d'HAB pour déterminer le nombre de PV perdu.
Comme pas Vision nocturne, HAB/2:
jet: 4. Réussi de 0. Zut de zut de zut de zut :xD: :xD: :xD: :xD:
Néanmoins, vive et agile, elle parvint à chaque fois à se rattraper avant de faire une chute qui aurait pu la navrer grièvement. Chanceuse, elle s'en tirait probablement avec un beau lot d'égratignures, mais guère plus....

Marchant le long du mur, contournant parfois des tas de bois ou de sacs trop volumineux que pour être enjambés, elle finit par arriver à l'angle, sans avoir trouvé la moindre ouverture. Soupirant, elle reprit sa progression le long du nouveau mur, et finit par s'interrompre après une dizaine de mètres: elle se trouvait soudain devant deux énormes doubles portes, chacune d'elles suffisamment haute et large que pour laisser passer des carrioles avec leur plein chargement. Les quatre imposants battants de bois semblaient d'une solidité à toute épreuve, et barrés par d'énormes poutres de bois. Néanmoins, dans le bas de l'un d'eux, une petite porte avait été découpée, juste suffisante pour laisser passer un homme. Et par une grille placée en haut de cette petite poterne, un mince rais lumineux se laissait apercevoir....
+10 XP
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]
Zute, Morti s'ennuie, elle se remets à faire des jets de dés pour tout et n'importe quoi ! :P Vite vite pondre des trucs intéressants, n'importe quoi pourvu qu'elle pense pas à me faire tomber la baraque sur le museau... :siffle: Sinon plus sérieusement, j'ai toujours droit à deux évolutions/posts ? Dans ce cas, dépense de 50 xps s'il te plaît, je montes 1 point en HAB (pour l'esquive), et en INI (Pour attaquer en première et pour les réflexes), ce sera toujours une assurance de plus en cas de pépins... ^^ En plus ça colle avec le Rp actuel ! (Combat contre les trois zigotos et la réussite dans le noir...)
Grimaçant à chaque grincement de l'escalier au fur et à mesure de sa descente, Déistra éprouva un immense soulagement lorsque ses pieds touchèrent la terre ferme... Quelle idée de laisser des escaliers aussi hauts dans un état pareil, vraiment ! Et si quelqu'un venait à tomber de cette hauteur, qui prendrait responsabilité pour tout ceci ? Sûrement pas les deux cadavres qui croupissaient dans la cellule à l'étage, ni l'intéressante évanouie qui dormait dans la cellule, la laissant seule pour prendre les choses en main ! Dans tous les cas, malgré tous ses efforts la slaaneshie n'entendit pas âme qui vive dans cet immense entrepôt, de plus elle ne croisa aucun animal, comme l'on aurait logiquement pu s'y attendre avec un tel ramassis de bric et de broc !

Cependant, ce n'était pas cette absence de vie qui la chagrinait, loin de là; Non, le véritable problème, c'est qu'étant désormais au niveau du sol, elle se rendait désormais compte de l'obscurité épaisse qui y régnait, et qui rendait sa progression des plus difficile... L'on n'y voyait goutte, et le sol recouvert d'autant de déchets constituait un obstacle sérieux pour ses bottines aux talons fins, peu adaptés aux environnements non stables... Bien entendu, les lieux étaient de plus si grands qu'il n'y avait aucun déplacement d'air, aussi dût-elle d'abord se diriger à tâtons vers la paroi la plus proche, avant de la suivre, seul fil d'Ariane vers la sortie la plus proche. Un mince rayon de soleil l'éclaira brièvement, lui indiquant qu'au dehors, le jour s'était levé, une bonne nouvelle semée au milieu d'une foultitude de mauvaises. L'absence de lampe chez ses ravisseurs devenait de plus en plus étrange, cela faisait déjà un moment qu'elle était dans cette pénombre et elle n'y voyait toujours goutte ! Comment diable faisaient-ils pour se repérer dans ce boui-boui ? La seule explication rationnelle qu'elle trouvait était qu'ils avaient pratiqués ce trajet si souvent qu'ils étaient désormais complètement habitués, au point qu'ils pouvaient désormais circuler les yeux fermés. Cela ne tenait pas debout, bien entendu, mais au moins elle avait là un moyen de ne plus s'appesantir sur ce sujet, et de se concentrer sur sa marche.

Elle siffla soudain : Un morceau de tôle rouillée venait de l'érafler légèrement, lui causant une brève mais cuisante douleur. Redoublant d'attention, elle mit à profit ses mains pour discerner les obstacles sur sa route, tandis qu'elle continuait d'avancer. Plusieurs fois elle trébucha, mais son équilibre naturel acquis grâce au port de ses talons aiguilles - Piètre consolation, mais au moins cela lui avait servi à quelque chose - lui permirent d'éviter une chute dans Slaanesh seul savait quelles horreurs coupantes et contondantes... Plusieurs fois elle fut obligée de quitter la régularité rassurante du mur pour contourner des amoncellements de sacs de ciments et de piles de briques, l'obligeant alors à continuer son chemin dans l'incertitude, jusqu'à pouvoir le retrouver de nouveau... L'ennui la prit rapidement, ce genre de tâches monotones et inutiles n'étant décidément pas fait pour elle, aussi c'est avec soulagement qu'elle sentit sa main se poser sur une surface différente pour changer !

Brusquement aveuglée par un rais de lumière lui tombant sur les yeux, elle se décala un instant afin d'étudier ce qui lui faisait face; Il apparut qu'il s'agissait d'une porte - Une porte ! Que ce mot sonnait délicieusement à ses oreilles corrompues ! - , ou plutôt de deux doubles portes : quatre énormes battant de bois renforcé de lourdes ferrures, de la largeur d'une carriole chacune, soit quatre carrioles côte à côte qui lui bloquaient le passage ! L'énorme poutre de bois qui barrait chacune d'elles était bien entendu impossible à lever pour ses membres délicats, mais fort heureusement, le battant le plus à sa droite différait des autres... Celui-ci, strictement identique aux trois autres, était cependant doté d'un léger détail, qui cependant faisait toute la différence pour notre fugitive : Une porte y était découpée, à taillle humaine, apparemment seule sortie dans tout l'édifice... Et au dessus de cette porte, une grille dispensait les lueurs de l'astre solaire...

Cependant, même si la découverte de cette porte était un fait majeur dans son échappée belle, restait à la franchir, cette porte ! Aussi commença-t-elle par vérifier si elle pouvait être ouverte, le cas échéant il lui restait toujours les deux trousseaux de clés présents sur les dépouilles de ses victimes... Bon réflexe qu'elle avait eue là, d'emporter les deux jeux ! Ainsi, elle s'assurait - Du moins dans son esprit rendu naïf par des jours de famine sexuelle et charnelle - d'être la seule à avoir accès à ces lieux, ce qui pourrait lui être utile par la suite... Avec un peu de main-d'oeuvre, il lui serait sans doute possible de reconvertir ce grand entrepôt en lieu de réunion pour sa future cellule du Culte, et d'y organiser quelques petites orgies... C'est donc bâtissant des plans sur la comète que la déchue se "faisait la belle", comme disaient les troubadours et les poètes...

Tentative d'ouverture de porte normale donc, puis en usant des deux trousseaux des abrutis numéros 1 et 2... Le tout en m'aidant si possible de la source de lumière que tu m'as si miséricordieusement dispensée ô toute-puissante Mj, je remercie ta mansuétude d'avance...
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

La porte était bien entendu fermée, et, après l'avoir secouée en tous sens quelques instants, Déistra dut se résoudre à tester les clés tombées en sa possession. Les trousseaux lourds et chargés de clefs furent donc testés d'une main fébrile, l'un après l'autre. Sans résultat. Un instant, le désespoir la saisit. Puis, prenant un souffle et se calmant quelque peu, elle recommença la manœuvre, plus lentement, plus calmement.

La troisième clés fut la bonne, et avec un léger clic, la porte s'ouvrit lentement, en grinçant sur ses gonds, dévoilant une rue sale et boueuse, rendue plus lugubre encore par l'obscurité qui s'y répandait. Les hauts bâtiments noircis de fumée qui composaient l'essentiel de la rue, en effet, masquait en grande partie les dernières lueurs d'un soleil se couchant lentement sur l'horizon...

L'odeur nauséabonde qui s'élevait des environs la saisit à la gorge, et lui donna la nausée. Mais également un excellent indice quant à l'endroit où elle se trouvait...

Pour avoir l'air aussi misérable, aussi sale et être aussi odorant, il ne pouvait s'agir que d'un seul quartier: le Talagaad. Elle était dans le Talagaad, là où meurtriers, voleur et trafiquants en tout genre venait s'abriter de la milice après une journée de méfaits. Là où la seule loi qui régnait était celui du plus violent. Talagaad, royaume du crime et de la rapine, antre noire des pires produits de l'humanité. Talagaad, le domaine de la misère et du désespoir...
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

Saisie soudain de frénésie, la slaaneshie se rua comme une folle vers la sortie. Brièvement découragée lorsqu'elle confirma que la porte était verrouillée, elle se hâta d'essayer chaque clef du trousseau, ses mains rendues maladroites par l'excitation et la nervosité. Lorsqu'elle arriva au bout des clés, elle en aurait hurlée de frustration, mais on connaissait mieux comme approche discrète... A la place, elle s'exhorta au calme, prit une lente, profonde inspiration, et lentement, patiemment, entreprit d'essayer une par unes, les clefs de l'imposant trousseau. La porte ne lui opposa alors plus qu'une résistance médiocre, la troisième clef qu'elle essaya fut la bonne.

Elle ouvrit alors la porte, et contempla le spectacle qui s'offrait alors à elle... Il s'agissait d'une ruelle, sale, puante, pleine de boues noirâtres, et obscure qui plus est. Les bâtiments noircis par la fumée la firent brièvement penser au suif, et elle faillit se sentir soulagée... Ce fut alors qu'elle remarqua l'odeur, qui lui fit émettre une bordée de jurons à faire pâlir une shaylléenne. Cela faisait longtemps, mais elle savait que jamais elle ne pourrait oublier cette odeur à vous soulever le cœur, mélange de guano, le poisson avarié et d'eau de mer rancie, senteur ignoble caractéristique de Talagaad... Ainsi donc, elle était revenue à son point de départ, cette cité rongée par la peste et la misère, cet ignoble trou à rat, source de tous ses ennuis jusqu'à présent ! Si la situation n'avait pas été aussi critique, elle en aurait pleurée de rire, mais fort heureusement pour elle la réalité se chargea de la rappeler à l'ordre... Réalité qui avait pour l'instant l'apparence du soleil se couchant sur la ville, ce qui signifiait que bientôt, elle allait se retrouver avec un hangar immense, obscur, et totalement plongé dans le noir.

La petite Mathilde en haut dans sa cellule était sûrement encore inconsciente, dans le cas contraire malgré la taille de l'édifice elle l'aurait sûrement entendue descendre les escaliers, elle savait pour les avoir empruntés qu'ils faisaient un boucan pas possible quand quelqu'un de sa corpulence marchait dessus... Par ailleurs, elle avait avec elle l'ensemble des trousseaux disponibles du hangar, du moins à sa connaissance, ce qui signifiait que si elle verrouillait la porte principale, comme cela - Elle s'exécuta après s'être aventurée dans la ruelle - Sa petite protégée devenait à la fois prisonnière et protégée par l'édifice, tout irait donc pour le mieux.

Elle ne pensait pas la jeune femme sotte au point d'appeler au secours avec trois cadavres à l'étage, elle se tiendrait donc tranquille jusqu'à son retour. Les trois morts quand à eux étaient dûment enfermés dans les cellules fermées à clef, la jeune femme n'avait donc aucun moyen de prendre connaissance de leur mort, tout se déroulait donc selon son plan... Maintenant, Déistra avait quelque chose comme plusieurs semaines de diète sexuelle derrière elle, du temps libre à ne plus savoir qu'en faire jusqu'au lever du jour, le lendemain, et une situation si négative qu'un peu de récréation charnelle serait plus que bienvenue ! Aussi noua-t-elle son foulard sur ses cheveux, baissa-t-elle la tête, et elle commença à déambuler dans les rues, à la recherche d'une adepte potentielle...

Comme dit le proverbe, on ne se refait pas ! ^^ Donc recherche d'une fille tarifée qui mérite que je dépenses quelques pistoles en échange de sa compagnie pour la nuit, avec séduction pour appuyer mes arguments si besoin... En outre côté évolution de mon personnage, je dépenses 75 xps pour :

- 1 point en INT;

- 1 point en PV (+5 pvs donc);

- Acquisition de la compétence (regarde dans sa liste) : Réflexes éclairs niveau 1 (Branche combat, donc ça colle avec mon plan de carrière ^^ )

En outre, consommation d'un oeuf de pâques de Slaanesh (+2 CHAR pour 1d2 heures, +3 Pdcs Slaanesh), et si je ne risques pas la crise de foie pour avoir consommée ces trucs, je fais de même pour les autres (Seuls les pdcs m'intéressent, le bonus en CHAR tu peux même ne pas le compter si tu le souhaites, c'est plus pour les enlever de mon inventaire et le bonus en Pdcs qui me manquent cruellement là) Merci d'avance Morti.
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

pas d'effet secondaire des oeufs, cependant le bonus de Char est non cumulatif
Après avoir avalé les trois œufs qu'elle avait gardé pour une occasion très spéciale, Déistra, s'engouffra dans le dédale puant des ruelles obscures d'un des ports les plus sales du monde connu. Marchant précautionneusement, afin de se tâcher le moins possible, elle naviguait entre les immondices et les substances gluantes ou d'une traitresse viscosité, propre à faire tomber quiconque ne s'en méfierait pas assez. Durant longtemps, elle marcha seule dans les sombres passages qui formaient le quartier portuaire, devant seulement par moment contourner le corps allongé d'un indigent quelconque, dont le ronflement aviné était la seule preuve de vie.

Cependant, après un long temps d'errance au hasard, le brouhaha diffus et lointain d'un quartier encore animé malgré l'heure tardive lui parvint. Et, à cette heure ci, l'animation ne devait concerner que quelques types d'activité seulement, et toutes exactement dans les domaines qui l'intéressaient. Néanmoins, là où il y a de la vie, il y a des prédateurs, aussi adopta-t'elle une approche plus lente et plus systématique, vérifiant précautionneusement que les ombres projetées par les bâtiments miséreux n'étaient point peuplées de lames avides de son sang et de mains avides de son or...

Mais Slaanesh devait veiller sur elle, car elle ne perçut pas âme qui vive tout au long de son approche, en dehors de l'occasionnel poivrot au sommeil du à un alcool frelaté...
Et elle se retrouva alors dans ce qui semblait tenir lieu de rue principale, une espèce de cour des Miracles démesurée où tout semblait à vendre, et tout pouvait s'acheter, marchandises aussi luxueuses que contrefaites; homme ou femme, pour une heure, un jour ou une vie; armes diverses, alcools, drogues et poisons; savoir interdits et babioles inutiles; faux trésors et vrais pièges; ...
Bien vite, elle repéra ce qu'elle recherchait. Une, puis deux, puis trois puis une demi-douzaine de filles qui avait l'ai prématurément fatigué de celles qui ont déjà trop vu, masqué derrière un sourire de façade et des battements de cils machinaux. Les observant, elle repéra deux blondes (dont au moins une était vraisemblablement brune à la base), une rousse, deux brunes et une dont les cheveux noirs comme l'ébène tranchait avec la blancheur artificielle de son fard. Leur age semblait aller de quinze à une bonne vingtaine d'année, mais pour quiconque savait observer, elles paraissaient bien plus que leur age réel, usées, mortes, vidées par ce "métier" qui leur avait été imposés...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]Les trois chocolats franchirent les lèvres pulpeuses de la chaotique, tandis qu'elle se perdait en délectation dans leur saveur corrompue... C'était sucré, c'était amer, c'était doux, c'était fort, c'était, c'était... Les mots auraient manqués pour exprimer pleinement les délices qui secouaient son âme, et c'est avec un soupir de regret qu'elle déglutit sa dernier bouchée, regrettant déjà de ne plus disposer d'une telle délicatesse... Elle flottait encore lorsqu'elle s'engagea dans les ruelles crasseuses, à la recherche d'une nouvelle proie, mais lorsque ses pieds délicatement enchâssés dans ses bottines dérapèrent sur elle ne savait quelle horreur, elle "dessaoula" bien assez vite, il était hors de question qu'elle salisse sa robe sur ces pavés dégoûtants !

Aussi commença-t-elle à déambuler avec précautions, maudissant néanmoins le dallage gluant, l'odeur de fiente de mouette, et l'absence totale de créature féminine ! Tout au plus croisa-t-elle un ou deux pochetrons ronflant à même le pavé, assommé d'alcool et de fainéantise, chose que la slaaneshie aurait bien laissée passer si ceux-ci ne répandaient pas une ignoble odeur de vinasse avariée, plusieurs fois elle dût se pincer le nez en passant non loin d'un cas particulièrement sérieux... C'est alors qu'à travers les ruelles quasi désertes, lui parvinrent les rumeurs d'une foule, ou du moins d'un grand rassemblement de personnes, signe qu'elle approchait du but qu'elle recherchait... Elle en aurait dansée de joie, si elle n'avait pas craint de se retrouver en train d'embrasser le sol à l'odeur de varech, mais au lieu de ça elle avança dans cette direction, le bruit s'accentuant au fur et à mesure qu'elle comblait la distance qui la séparait de son objectif...

Cependant, plus elle approchait des lieux, plus il lui semblait être suivie, que des présences rôdaient non loin d'elle, aussi redoubla-t-elle de vigilance, vérifiant les coins sombres, les recoins des ruelles, tandis qu'elle se hâtait vers un endroit plus peuplé, et donc plus sûr... Slaanesh devait veiller sur elle cette nuit là, car elle ne rencontra pas âme qui vive, si ce n'était ces déchets perclus d'alcool, ce qui en soit n'était déjà pas mal ! La slaaneshie se retrouva soudain dans ce qui tenait de rue principale, refuge des crèves la faim, des traînes misères, bref de ce qui comblait dans toutes les cités du vieux monde le fond de leurs caniveaux, ses principaux "clients", ses pauvres petits agneaux égarés... Qu'elle s'empressait d'ailleurs de perdre davantage. Il y avait de tout ici, et dans le même principe on trouvait de tout, marchandises comme âmes égarées...

Elle passa devant un étalage à même le sol, révélant une multitude d'armes et de protections légères, elle en profita pour alléger son bagage, en échange de quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Un autre peu regardant la délesta des deux bagues en or prises sur ces brutes de tantôt, là encore sa bourses s'alourdissant d'autant. Elle en profita pour poser discrètement deux ou trois questions sur l'origine du pendentif de cet idiot d'Erik, on n'était jamais trop prudente... Puis elle tenta cette fois encore de s'en délester, la première fois en vendant le produit entier, puis seulement les rubis, si personne n'en voulut l'araignée finit sa course dans le ruisseau, ses yeux morts désormais dénués de leur lueur rouge...

En bonne esthète elle garda le meilleur pour la fin, s'arrêtant finalement non loin du petit groupe de filles tarifées, leurs yeux montrant que les rustres et des abrutis qui peuplaient toute cette crasse avaient aussi trouvés moyen de souiller jusqu'à leur définition du plaisir, la déchue chercha aussitôt un moyen de corriger cela... Un vendeur de parfum non loin de là remédia instantanément à ce problème, rapidement elle lui échangea contre la somme demandée un petit flacon de parfum... Il ne lui restait plus qu'à trouver un endroit isolé et non fréquenté, dans lequel elle fit aussitôt ses petits préparatifs : Débouchant le flacon, elle huma un instant le produit, cela n'était pas du haut de gamme, mais il lui faudrait faire avec ! Portant l'objet à son front, elle ferma les yeux avant de commencer à en appeler aux pouvoirs de son dieu, si quelqu'un pouvait dissiper la puanteur de ces lieux c'était bien lui :


-"Ô, prince des multiples délices, toi dont le souffle est de safran, toi dont la parole est de miel,
Toi dont l'odeur exquise dissipe même le plus délicat des encens,
Toi dont les cheveux rivalisent avec l'or du miel,

Vois ce cloaque, ce lieu inspirant la révulsion !
Ici nulle beauté, nulle grandeur, nul fidèle louant ton nom !
Juste la puanteur des rues, des valets des souillons !

Ici, l'art est couvert de crasse et de déjections !
Ici, les chants sont grossiers et brouillons !
Ici, les femmes jetées aux cochons !

Prince, Seigneur, viens à leur aide comme le jardinier sur la terre stérile,
Je plante les graines, dans cette terre de rien,
Pour que par ta beauté, ce peuple soit le tien !

Que ce flacon d'essence, présent futile,
Soit loué en ton nom, et porte ta marque,
Que soient étourdies par sa senteur les femmes,
Et qu'une fois converties, des hommes elles entretiennent la flamme !
Et qu'ainsi, de cette terre stérile,
Émerge des hommes parfaits, des femmes nubiles !

Avec toi Seigneur, rien n'est impossible,
Tu fais du paysan un roi, de la catin une reine,
De ta flèche j'atteindrais ma cible,
Leurs cœurs de béotiens, leur chair accessible,
Et un jour, quand ils auront glorifiés ton nom,
Les rois deviendront valets, et les reines des souillons !

Car ainsi en as-tu décidé, toi qui connaît le cœur des hommes,
Tous nous sommes tes enfants, tous nous connaissons le chemin,
Du plaisir que tu aimes tant, et que tu dispenses sans fin.
Humble servante, je ne suis là, devant toi,
Que pour leur rappeler, et leur rôle et leur destin.
In nomine Slaanesh."

Alors, plusieurs choses :

Vente de ce que je t'ait indiquée par Mp.
Achat d'un flacon de parfum.
Dépense de 5 Pdcs pour faveur divine (Le parfum charme désormais les femmes seulement, celles charmées gagnant le même pouvoir sur les hommes. J'ai déjà tentée le même coût avec une bouteille de gnôle, ça devrait fonctionner avec du parfum non ? ) Après quoi je vais récupérer l'intégralité de ces dames, si cela n'a pas fonctionné eh bien, je leur fait miroiter à toutes quelques pistoles, et je les ramènes au hangar ! Arrivée là bas je déverrouille la porte, et je les fait entrer, on trouvera bien moyen de s'amuser là dedans, de toute façon je n'ait pas suffisamment pour m'offrir le luxe d'une torche...

Sinon, autre chose, rien à voir avec les précédentes :

Achat de la compétence confections de drogues, je laisses à ta décision si j'ai besoin de l'apprendre ou si Déi la connaissait déjà, puis je payes le nécessaire pour passer au rang suivant... Après quoi j’achète deux points de compétence, un en CHAR, et un en HAB... Merci d'avance ô superbe emblème de noirceur, je te suis déjà reconnaissante de la peine que tu te donnes pour l'humble servante que je suis...
[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
Profil: For 7 | End 8 | Hab 10 | Cha 15 | Int 15 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 9 | Na 2 | PV 75

Lien Fiche personnage: Fiche de la Déchue...

Pour noter Déi, c'est ici ! Allez mes enfants, n'ayez pas peur...
Déistra Noiredextre
Magus de Slaanesh, ex-Sybarite, branche de Nuln
Gratifications sexuelles, promotions canapés, pourvoyeuse de débauche, masseuse confirmée
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Les divers ventes de la slaaneshi se passèrent plus ou moins bien, un premier marchand négociant sur la moindre piécette, le second étant lui trop occupé à lorgner dans son décolleté que pour prêter une véritable attention aux discussions. Tout se passa bien, jusqu'à ce qu'elle arrive au petit médaillon qu'elle avait récupéré sur le corps du Slaaneshi. Le bijoutier auquel elle l'avait soumis le lui jeta à la tête en l'injuriant, hurlant qu'il ne fallait pas essayer de lui faire prendre deux morceaux de verre poli pour des rubis...

Une fois passé cette scène aussi désagréable qu'humiliante, elle fila discrètement un peu plus loin, acheter un flacon de parfum, qu'elle tenta d'utiliser pour augmenter sa capacité à attirer les gens.
les 5 PDC te donne un bonus de 2 en CHAR, mais elles ne viendront cependant jamais gratos, elles ont un souteneur à payer...
Profitant de cet avantage lubrique, elle s'appliqua à attirer dans ses filets les six péripatéticiennes repérées un brin de temps plus tôt.
Tests de CHAR:
11
9
9
1
10
3
réussites pour les 6, cela te coute donc 6 pistoles au lieu du double
Séduites par les effluves de Slaanesh autant que par une rétribution qu'il lui fallut verser manu militari, les six catins se faufilèrent à sa suite jusqu'à l'entrée de son nouveau domaine...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

Venez pleurer ici...

...ou admirer ma toute-puissance ici

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Déistra
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]
[Un point en CHAR et en INT je te prie Morti... Plus acquisition de la compétence coups assommants, merci de m'indiquer si j'aurais besoin d'indiquer son apprentissage dans mon Rp pour la valider... /]
Décidément, les charmes de la slaaneshie étaient plus que fluctuants, parmi tous les vendeurs à avoir contemplés de près ses appâts, l'un avait marchandé jusqu'à épuisement des deux parties, le second lui s'était perdu dans la contemplation de ses formes appétissantes... Le dernier elle l'aurait égorgé si les alentours n'étaient pas si bondés, lui jeter, à elle, cette espèce de truc ridicule ? Il aurait dû se contenter d'agir comme le premier tiens, et de lui payer son dû comme l'autre, en échange d'un aperçu furtif de ce qu'elle pouvait lui offrir... Qu'en savait-elle, si ce qu'elle avait prise pour des gemmes sur le pendentif n'étaient que de vulgaires morceaux de verre poli ? C'était lui le bijoutier ici, c'était à lui de lui proposer un prix pour cette marchandise ! De dépit elle abandonna l'objet là où il était tombé, s'il n'avait effectivement aucune valeur alors il lui était inutile à elle aussi...

Essayant de se changer les idées, elle acheta un flacon de parfum bon marché, puis en appela aux pouvoirs de son dieu pour en exacerber les pouvoirs... Même si elle ne vit aucune différence avec le produit d'origine, elle se sentit plus confiante lorsqu'elle en appliqua quelques gouttes sur sa peau corrompue. Disparaissant dans une ruelle sombre, elle en appliqua aux endroits habituels : creux du cou, base de la nuque, derrière les genoux, à la naissance de ses seins, les chevilles, creux des reins, et bien d'autres endroits, se contentant de déposer une ou deux gouttes sur le bout de ses doigts avant de masser ces zones, connues pour révéler toute l'ampleur de la senteur artificielle...

C'est donc embaumant d'une senteur sensuelle qu'elle accosta les six femmes qui vendaient leurs charmes dans cette ruelle, à première vue cela semblait faire son petit effet car elles semblaient toutes disposées à la suivre, c'est donc à sept qu'elles prirent la direction de l'entrepôt... Au début du chemin la déchue pensait seulement à recruter de nouvelles adeptes, mais au fur et à mesure du chemin - Était-ce à cause du parfum ? Elle n'aurait sue le dire - Mais une idée lui vint; Une fois arrivées elle déverrouilla la porte, avant de s'adresser à elles :


-"C'est ici que l'on s'arrête mes toutes belles ! A vrai dire, là dedans c'est un peu le bazar, et je suis sûre que vous aimeriez que l'on s'amuse dans un endroit à peu près confortable pour changer, alors je vais vous demander votre aide : Je vais vous demander de m'aider à fouiller dans tout ça, de ce que j'en ait vue il y a un peu de tout, dépendant de ce que vous trouverez vous repartirez peut être avec plus que vos pistoles... En échange de ce petit service que vous me rendez, je vous offre en bonus une petite sucrerie exotique, quand à savoir en quoi elle consiste ça sera votre surprise...", dit-elle en jouant machinalement avec une mèche de cheveux de l'une des filles tarifées... Elle termina son discours en l'embrassant chastement sur la joue, avant de caresser du bout des doigts l'endroit où ses lèvres s'étaient déposées et de murmurer à l'oreille de la pauvre femme, langoureusement en exprimant dans sa voix le désir qui la consumait :

-"Allez-y, et ne me décevez pas..."
[Changement de programme, on fouille le hangar Meujeu ! ^^ Bien entendu, je m'attends pas à trouver un lit à baldaquin grand luxe à l'intérieur (Quoique... :siffle: ), mais j'aimerais beaucoup aménager cet endroit en quelque chose de vivable... Logiquement j'utilise séduction pour appuyer mes propos, puisque j'en appelles à la chair, non à mes capacités de leader innées... /]
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Les filles, interloquées, se regardèrent l'une l'autre en glissant des regards en coin à Déistra. Puis, finalement, comme si elles s'étaient concerté en silence, elles acquiescèrent, et l'une d'elles, une grande blonde à la peau pâle et aux traits tirés, dit en haussant les épaules, avec un accent sourd du nord:

"C'est toi qui paye, c'est toi le patron, glävni, mais toi souvenir nous là que pour une heure, pas le temps tout faire. Ni muscles pour, d'ailleurs."

Cependant, profitant des rayons lumineux qui éclairaient encore pour quelques temps la batisse, les filles se dispersèrent et se mirent à fouiller les lieux...
Bien, c'est ici que les dés s'empoignèrent; Pour chaque fille, je ferai 3 test de fouilles
Chaque test sera composé de 2 lancé de dé, le premier pour trouver, le second pour tester l'honnêteté de la fille (bonus de 2, car charmée par tes slaanesheries).
tes 5 objets seront les 5 premiers trouvés, reste à voir qui sera honnête et qui pas...

fille 1:
trouve 2 objets (à ta connaissance)...
fille 2: rien
fille 3: un objet
fille 4: 2 objets
fille 5: un objet
fille 5: 2 objets
Au fur et à mesure qu'elles trouvaient (ou pas) des objets, les filles les ramenaient auprès de Déistra, qui chapeautait la manoeuvre, et finit par se retrouver avec un assortiment hétéroclite composé d'une lampe tempête, d'un lot confortable de trois épaisses couvertures, d'un petit coffret à parfum contenant encore 5 flacons presque complètement remplis, une longue corde en parfait état, une robe en lin blanc de paysanne, une scie à métaux, un chandelier en bronze, et un lot de bandage béni par une prêtresse de Shallya (du moins, si il fallait en croire le dessin sur la boite).

Le temps avait passé durant la fouille, et il ne restait plus qu'une quinzaine de minutes avant que les filles n'aient fini leur "service"...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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