Le Manoir Von Sturmhöhe

[Déistra]

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Dépense d'xps de ce tour : Acquisition de la compétence esquive (Si besoin d'apprentissage c'est possible hein), plus un point en CHAR. Si acquisition immédiate d'esquive à partir de maintenant usage auto d'esquive pour tout ce qui est attaque au corps à corps, éviter même partiellement une attaque c'est mieux à mon sens que tenter de bloquer un coup avec -2 en PAR...

"A trop demander on finit par ne rien avoir..." Ce vieux vestige de l'enseignement de son mentor ne lui revint que lorsqu'elle vit la vielle femme lui bondir dessus, telle un de ces fauves venus d'Arabie que parfois l'un des adeptes de Nuln ramenait pour quelques jeux un peu spéciaux... La même démarche, les mêmes mouvements souples, bien qu'amoindris par l'âge de l'enveloppe mue par le pouvoir de son dieu... Heureusement, elle ne perdit pas son sang-froid, Slaanesh en soit loué ! Au contraire, d'un mouvement sec du poignet, elle lança la lanière de cuir dans la direction supposée du visage de son adversaire, avant d'amorcer un léger pas de côté, le "fauve" passa près, très près d'elle, mais désormais elle pouvait attaquer sans crainte d'être esquivée, au moment même où la créature réalisait qu'elle avait manquée sa proie...

Le fouet claqua, creusant et meurtrissant les chairs, juste un peu en dessous de l'épaule, l'incapacitant davantage... La slaaneshie remarqua alors avec satisfaction que cette débauche d'énergie avait rouvertes les anciennes plaies de la vieillarde, après tout même si elle ne ressentait plus la douleur son corps était d'ores et déjà au bout du rouleau, même en train de combattre elle avait déjà un pieds dans la tombe... Il lui suffisait de creuser quelques sillons supplémentaires dans la chair fanée, la perte de son sang en même temps que ce qui lui restait de vie fera le reste... Loué soit Slaanesh pour sa clairvoyance, gaspiller Ses pouvoirs pour une cause perdue aurait fait d'elle une sacrilège de la pire espèce ! Elle n'avait donc plus aucune raison de retenir ses coups, la capturer vivante ne faisant plus partie de ses priorités, désormais elle était libre de se défouler comme bon lui semblait...

C'est donc avec une expression de profond ennui qu'elle fit pleuvoir une pluie de coups sur la créature bestiale en face d'elle, dirigeant ses attaques en priorité sur le visage et les mains de la vieille, le premier choix pour l'aveugler avec son propre sang, le second pour handicaper ses mouvements, après tout si elle était passée au statut de quadrupède réduire en hachis les parties en contact du sol serait tout à son avantage... Elle savait d'expérience qu'un coup de fouet bien ajusté pouvait facilement sectionner une main, d'autant plus que l'arme dans ses mains était destinée à des fins utilitaire, ce n'était pas l'un des outils délicats que le culte utilisait d'ordinaire... Non, c'était un fouet basique, conçu pour meurtrir le cuir épais des bovins et autres animaux de basse extraction, une arme de douleur bassement utilitaire... Elle se promit d'y apporter quelques petites modifications de son cru quand tout ceci serait fini, mais dans l'immédiat elle devait abattre cette ruine, si elle se débrouillait bien elle aurait encore le temps de s'amuser avec la jeune femme présente dans sa cellule avant que la nuit tombe...

Attaques au fouet, je vises dans l'à peu près le visage et les mains donc... Enfin, tout ça c'est du Rp, je n'ait pas coup précis ni l'intention de l'acquérir dans le futur proche... D'ailleurs, peut-on l'utiliser avec un fouet, je me le demandes ?

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[[MJ] Mort Noire]

Attaque de fouet:
jet; 7, réussi.
Parr ratée,
perd 12 PV,

Vieille tombe au sol,

La vieille femme se retourna, prête à contre-attaquer. Elle n'en eut cependant pas le temps. Avec un sifflement serpentin, l'extrémité du fouet de la slaaneshie fila vers son visage, le claquement sec de la lanière de cuir étant remplacé par le bruit atroce est spongieux des chairs déchiquetées. Un hurlement aigu retentit dans la pièce, alors même que la moitié de la joue ridée était arrachée violemment, hurlement vite interrompu par un flot de sang et de bave. Elle s'écroula, tout en portant deux mains désormais rendues tremblantes par la douleur sur son visage ravagé.

Et pourtant, même à terre, même blessée encore une fois par Déistra, après les terribles blessures déjà subies de par son fils, la vieille femme refusait de se soumettre à la mort. Désormais terrassée par la douleur, son visage mutilé voilé par un masque de sang, elle se roulait à terre en émettant de pitoyables hululements plaintifs....

[Déistra]

[align=]Une seconde fois la lanière de cuir vola, droit sur le visage de son adversaire. Le bruit répugnant suivit du hurlement bestial que poussa la vieille femme résonna dans la cellule, tandis qu'un large morceau de sa joue gauche se détachait, lacéré par le fouet. D'un mouvement souple du poignet, la cultiste détacha le morceau de chair de son arme, celui-ci allant se perdre dans la paille qui tapissait la cellule. Tandis que son ennemie se roulait sur le sol crasseux en mettant du sang partout, Déistra s'adressa à elle, prête à recommencer ses cruelles attaques au moindre signe d'insoumission :

-"Tu sais, ce n'est pas que j'espérais des remerciements affectueux, mais vois-tu j'attendais autre chose en ouvrant la porte de cette cellule... Je ne sais pas moi, de l'indifférence, de la crainte ? Non, rien de tout cela, juste de la gratitude ! Je veux dire, tu as eue ta vengeance, tu as même échappée à la mort, tu devrais éprouver ne serait-ce qu'une once de reconnaissance ? Or voilà que Toi, la première chose que tu fais en me voyant, ce n'est rien de tout cela, au lieu de cela je te vois me sauter à la gorge ! Tu sais à quel point c'est irritant lorsqu'on se retrouves face à tant d'ingratitude ?"

Pour appuyer ses propos elle fit claquer son fouet à quelques pas de l'être recroquevillé au sol, à ce point-ci ce n'était plus tant pour attirer son attention que pour défouler sa frustration due à ce demi-échec :

-"Tu sais que je t'aurais bien traitée ? Oh bien sûr, j'aurais été obligée de t'enchaîner, on ne laisses pas une petit chose assoiffée de sang telle que toi dans la nature, Slaanesh m'en préserves ! Mais tout du moins t'aurais-je nourrie, soignée, cajolée, de temps à autres je t'aurais offerte un ou deux petits partenaires de jeux sur lesquels te défouler... Tu aurais connue une vie et des amours de bête, je te l'accordes, mais cela aurait-il été si misérable que cela ? Je t'aurais offerte le monde entier sur lequel déverser ta haine, les pouvoirs de mon dieu pour t'épargner la douleur qu'en cet instant tu ressens... Tu avait offerte ton âme au Maître en échange de ta vengeance, tu était censée mourir à la fin de contrat... Et voilà qu'au lieu de lâcher prise bien gentiment, tu préfères t'accrocher, tout cela pour en finir avec moi ?"

Sur ces mots elle fit pleuvoir un déluge de coups sur sa misérable victime, visant de nouveau le visage et les mains, chose facile quand on savait qu'elle protégeait l'un avec l'aide de l'autre... Maintenant qu'elle était à terre, il était hors de question que la vieille récupère et puisse se relever, désormais hargneuse la déchue faisait pleuvoir les coups sur sa création, décidée à en finir...

Speech basique de méchante, si pendant celui-ci la vieille tente de se relever je lui flanque des coups de fouet jusqu'à ce qu'elle arrête de bouger... A la fin dudit speech si pas de réaction retour au combat, donc attaques au fouet (visage et mains) + esquive de ses coups... Si elle tente et réussit à amener ce combat au corps à corps changement d'armes pour la dague, à ce moment là je tente de la lui planter dans le ventre avant d'élargir la plaie façon nettoyage de poisson... Autrement dit le truc très salissant et atrocement douloureux, mes précédents combats m'ont appris que c'est une très bonne méthode pour éliminer un adversaire... Désolée pour ton repas si tu étais en train de manger en lisant cela --" Au passage les lignes en gras dans mon dialogue correspondent aux moments où Déistra élève le ton sous l'emprise de la colère, si cela peut t'aider...

[/align]

[[MJ] Mort Noire]

Le discours de Déistra résonna sur les murs humides de la geôle sombre, accompagné seulement des gémissement pathétiques de la vieille femme, petits bruits aigus et répétitifs qui déclinaient petit à petit.
Mais cela ne semblait guère gêné Déistra, qui poursuivait son discours, encore et encore, clamant sa fidélité au Prince de la Décadence. Et pas un instant la forme prostrée et tremblotante de la vielle femme ne fit mine de bouger, seuls les gémissements aigus témoignaient encore de sa survie.

jet caché

Mais au bout d'un moment, même ceux-ci finirent par cesser, et, lorsque Déistra se remit à frapper, encore et encore, pas la moindre esquisse de mouvement ne vint s'y opposer. Seuls le sang qui volait à chaque coup de fouet accompagnait la scène. Et au bout d'un moment, Distra dut bien se rendre à l'évidence: la femme avait trépassé depuis quelques temps déjà, et ce n'était désormais plus qu'un cadavre qu'elle mutilait encore et encore...

Elle était désormais seule dans cet immense bâtiment, dont elle n'avait pour l'instant guère eux la possibilité d'en explorer les recoins...

[Déistra]

[align=]La slaaneshie contempla un instant la forme recroquevillée face à elle, cherchant à dissiper le désagréable arrière-goût de défaite qu'elle éprouvait. Ces derniers temps, elle accumulait les échecs retentissant, multitude de souillures sur la trame parfaitement organisée qu'elle avait imaginée. Bien peu savaient que derrière sa folie se dissimulait un esprit ordonné et calculateur, plissant ses yeux de façon mauvaise dans l'obscurité. C'était ce trait particulier de sa personnalité qui lui avait permis de survivre jusqu'à présent, comme une absurdité, quelque chose qui ne pouvait exister. Raison et folie se vouaient une perpétuelle lutte à l'intérieur d'elle, un véritable "chaos", dont le chef d'orchestre n'était autre que le Corrupteur, le Prince, Slaanesh lui-même...

La jeune femme avait acceptée depuis longtemps le fait de ne pas s'appartenir, d'être un "outils" dédié à la gloire de son dieu. C'est pourquoi tous ces échecs contribuaient à développer en elle un sentiment d'inquiétude qui, tel une fleur aux couleurs maladives, se nourrissait de sa peur et la dévorait lentement, fragilisant de façon invisible son psychisme déjà bien dégradé par toute ses expériences. Or là, face à ce corps, symbole de son échec, elle éprouva l'espace d'un court instant l'envie de tomber à genoux, et se laisser aller et de hurler telle une bête sa frustration. Ce sentiment ne dura que l'espace d'un battement de cils; déjà, sa folie et sa raison avaient repris un équilibre, qui même s'il était instable, demeurerait ainsi que jusqu'à ce que sa détresse n'atteigne son paroxysme. A ce moment-là, il était plus que probable qu'elle tuerait la première personne à sa portée, de façon très, très douloureuse, avant de reprendre le contrôle d'elle-même lorsqu'elle se serait un peu calmée.

Cela arrivait souvent par le passé; Parfois à Nuln, une adepte disparaissait, et on ne réussissait jamais à la retrouver, c'était devenu naturel au sein de culte... Le magus recueillait alors sa confession sur l'oreiller, organisait une orgie particulièrement extrême, et tout rentrait dans l'ordre. Lors de sa mort, Déistra avait sûrement fait quelques "réserves" lors de sa traque vengeresse, mais elle n'avait pas eue l'occasion d'évacuer son stress depuis, et il devenait vraiment urgent qu'elle fonde sa propre cellule...

S'arrachant à sa morbide contemplation, la slaaneshie évacua le sang adhérant encore au fouet d'un ample mouvement du poignet, laissant une large traînée écarlate le long du mur crasseux, avant de le ranger à sa hanche, et de dégainer la vieille dague mal entretenue de l'homme gisant au dehors. Elle s'approcha alors prudemment du "cadavre" de la vieille, prête à réagir au moindre mouvement suspect de sa part, puis d'un geste vif, elle planta cruellement la lame dans sa cuisse, tournant la lame dans la plaie afin de maximiser la douleur occasionnée. Son absence de réaction la rassura aussitôt, la vieille était bien morte. Par mesure de précaution, elle détacha la tête de sa victime de son corps, protégeant ses vêtements à l'aide de son "tablier de travail" déjà bien souillé, avant de procéder de la même façon pour le second corps situé non loin de là.

Après quoi, elle fouilla rapidement les deux cadavres, en commençant par celui de la vieille, puis passant à celui d'Erik, empochant armes, or, et tout autre objet pouvant lui servir par la suite... Elle aurait bien aimée retrouver sa dague, la lame lui avait toujours bien servie, de plus sa conception lui permettait de servir aussi bien au combat qu'à l'organisation de cérémonies sacrificielles, entre autres choses... Cette déplaisante tâche effectuée, elle entreprit de traîner le troisième corps dans la cellule, l'amenant à l'intérieur juste assez pour pouvoir refermer la porte derrière eux... Finalement, elle s'essuya sommairement les mains, essayant d'enlever autant de sang que possible, avant de refermer la porte à clef, esquissant un petit sourire de satisfaction lorsque le petite déclic caractéristique se fit entendre... Elle retourna ensuite à sa propre cellule, déverrouillant la porte avec prudence, et de s'approcher de la pauvre petite chose encore ligotée et bâillonnée en lui susurrant :

-"Ma petite chérie ? C'est fini maintenant, Erik et son complice sont morts, viens, quittons cet endroit lugubre, y-a-t'il d'autres personnes que toi dans ces lieux ? Mmmh, dis moi ?"

Délicatement elle lui ôta son baîllon, de toute façon si ses cris pouvaient être entendus depuis l'extérieur cela aurait fait longtemps que cet abruti d'Erik aurait été attrapé...[/align]

[[MJ] Mort Noire]

Déistra fit la grimace: la fouille avait été peu fructueuse: déjà, pas une seule pièce de son équipement n'avait été retrouvée. Les seules choses qu'elle avait trouvées étaient quelques pistoles, ainsi que deux poignards, un mouchoir usagé et un épais trousseau de clés. A cela s'ajoutait cependant deux bagues fines en or, ainsi qu'un collier de cuir au bout duquel pendait un médaillon de fer en forme d'une araignée aux yeux rougeoyants faits de minuscules rubis...

Déçue, elle retourna à pas lents dans son ancienne geôle, où elle libéra la jeune fille ligotée. Mais au lieu de remerciements empressés ou de cris aigus, elle n'eut droit qu'à une pluie de larmes et de sanglots. Secouée par ses pleurs, elle s'accrocha de toute ses forces à Déistra, avec une force que ne laissait pas soupçonner ses petits bras minces et déliés.

Visiblement complètement sous le choc de ce qui lui avait été infligé en ce lieu sinistre, elle n'avait absolument pas entendu Déistra, totalement perdue dans son malheur et sa souffrance...

[Déistra]

[align=]Son butin était plus maigre que prévu, mais riche en enseignements : Si ce n'était pas ce rustre d'Erik qui possédait sa dague, ce devait être son supérieur. A ce moment là, il était utile de déterminer de qui il s'agissait, et comment celui ci était entré en contact avec lui, étant donné que ses disciples avaient tous passés les derniers mois enfermés dans le manoir... Peut être le connaissait-il d'avant sa rencontre avec la cultiste ? C'était l'option la plus logique, après tout il était inconcevable qu'il ait pu échapper à la surveillance de la slaaneshie... Les pistoles et les bagues en or, facilement revendables, rejoignirent son escarcelle, tandis qu'elle abandonnait sans regrets le poignard du geôlier pour l'échanger avec ceux de sa dernière victime...

Le médaillon lui, éveilla une vague inquiétude chez elle. L'objet était-il magique ? Si oui, permettait-il de surveiller les déplacements de son porteur ? Généralement les talismans étaient en os ou en cuivre, l'usage du fer étant hautement symbolique, il symbolisait la rigueur, la contrainte, s'il s'agissait de l'insigne d'un ordre il était donc strict et organisé... Quelle sorte d'organisation pouvait prendre plaisir à torturer et mutiler des jeunes femmes, et à kidnapper des slaaneshies ? Déistra n'en connaissait aucune, mais il était vrai qu'elle n'était pas vraiment experte en cultes et sociétés secrètes... Le médaillon en forme d'araignée rejoignit ses pistoles, le porter étant trop dangereux, puis elle quitta la pièce, referma la porte à clef pour retarder d'autant la découverte des corps, avant de retourner dans sa cellule, et de libérer sa prisonnière... Celle-ci éclata aussitôt en sanglots, s'accrochant à elle avec une force que démentait son physique frêle.

Tout en l'enserrant et en lui tapotant le dos machinalement, la slaaneshie hésitait sur la conduite à prendre : Avait-elle le temps pour ? Non, maintenant qu'elle savait que ses bourreaux n'étaient pas seuls, l'idée d'un agréable intermède saphique devrait attendre, il lui fallait déjà sortir de là. Mais comment convaincre la jeune fille de la suivre ? Apparemment elle était autant physiquement éprouvée que mentalement, rien que de la persuader de quitter cette cellule témoignerait de l'exploit. Or si Déistra savait une chose, c'est que pour recouvrir ou endurer une situation traumatisante il n'y avait que les instincts qui pouvaient procurer l'énergie nécessaire. Et parmis ceux ci, les principaux moteurs de survie étaient la peur, et l'instinct de reproduction. Lui infliger plus de peur qu'elle n'en avait déjà éprouvée serait superflu voire inutile, dans le meilleurs des cas elle ne réussirait qu'à s'en faire une ennemie... Restait donc le désir, ce qui tombait fort bien car il s'agissait de son champ d'expertise !

Le visage caché par son étreinte avec la jeune fille la déchue sourit. Finalement, elle allait peut être pouvoir se le permettre sa petite pause bien méritée... S'écartant juste ce qu'il fallait de la jeune fille pour pouvoir la contempler face à face, elle essuya du pouce ses larmes, avant de le porter à sa bouche, savourant la saveur salée. Après quoi, ses lèvres allèrent à la rencontre de celles de sa partenaire, d'abord par petites touches rapides, ses baisers s'intensifiant progressivement, jusqu'à ce qu'elle sente une réponse de sa part... Sa langue entra ensuite en jeu, se frayant délicatement un chemin à travers le faible rempart de ses dents, tandis que ses mains se liaient aux siennes, créant ainsi un lien, une intimité entre elles... Elle continua ainsi pour l'instant, tant qu'elle n'aurait pas gagnée ainsi sa confiance il serait impossible de pousser les choses plus loin...

Tentative de séduction de la pauvre petiote, ou du moins de gagner sa confiance Meujeu ! Bien entendu oreille qui traîne si possible, vu que la porte est encore ouverte, mesure anti panique oblige ! ^^ Donc usage de séduction, Voire charisme si tu l'estimes possible/nécessaire...

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décompte XP: +25xp

[[MJ] Mort Noire]

test de Char: malus de 6, fille quant même pas mal traumatisée, et peut-être que c'ets pas la meilleure technique pour gérer le coup...
5, réussi

Lentement, méthodiquement, Déistra entreprit d'appliquer son programme. Et, au bout d'un temps qui lui sembla infini, elle put finalement constater que cela avait effet. Petit à petit, les pleurs cessèrent, les sanglots s'espacèrent, et elle sentit la fille cesser de trembler aussi violemment. Et Déistra finit par se retrouver complètement enserrée dans l'étau semblait-il indéfaisable des bras de la jeune fille dont les petits tremblements indiquaient que les pleurs n'avaient tout compte fait pas cessé, seulement diminué.

Un long moment passa encore, sans qu'aucune des deux ne bouge, et, finalement, la jeune fille se calma enfin, son étreinte se désserant petit à petit. Jusqu'à ce qu'elle glisse soudain au sol, sous le regard ébahi de Déistra, qui ne put que constater les faits: sous le coup de l'émotion et du choc, sa compagne s'était évanouie...

[Déistra]

[align=]C'était une première, à n'en pas douter ! Lors de ses étreintes, avec n'importe lequel de ses partenaires, elle avait obtenues de résultats divers et variés, mais jamais, au grand jamais, l'un d'eux ne lui avait fait l'affront de lui échapper en sombrant dans l'inconscience ! C'est une slaaneshie frustrée et ahurie qui contemplait cette petite chose, qui pourtant venait de la tenir en échec de la plus surprenante des manières, et sans doute la seule qu'elle pouvait se permettre en cet instant...

Mais passé le choc de la surprise, son sens pratique reprit le dessus, lui permettant d'analyser la situation présente... L'emmener, quitte à la porter ? Dans ce cas elle serait incapable de se défendre, occupée qu'elle serait à porter cet encombrant poids mort. La laisser ici ? C'était effectivement l'option la plus sûre, même si l'abandonner sur place la porte ouverte comportait un risque, il était minime par rapport à l'autre option, aussi c'est le choix qu'elle fit, quittant les lieux et descendant avec précaution l'escalier en colimaçon qui la conduirait vers le reste de la demeure...

D'après les maigres choses qu'elle savait sur cet endroit, elle pouvait en déduire qu'il s'agissait d'une sorte d'asile abandonné, un lieu en ruine depuis belle lurette, et remis en service par ses kidnappeurs pour servir leurs sinistres desseins... Bien entendu, elle n'en savait pas suffisamment pour savoir comment diantre elle s'était retrouvée ici, mais pour l'instant, cela suffisait, le reste viendrait plus tard... Elle empoigna son fouet de sa bonne main, sa dague de l'autre, au cas où un adversaire viendrait à débouler dans l'escalier elle serait capable de se défendre en urgence, quitte à changer son arme de main par la suite... L'important étant qu'étant celle qui descendait, elle bénéficiait d'une position privilégiée par rapport à un ennemi éventuel, enfin s'il ne tentait pas de la saisir aux jambes, cela irait... Mais généralement, on ne tentait pas ce genre de choses face à quelqu'un armé d'une dague... N'est ce pas ?

Je descends l'escalier, fouet dans la bonne main dague dans l'autre, si je rencontre quelqu'un dans le trajet je le neutralise s'il semble représenter une menace... Arrivée au bout je restes aux aguets à la recherche d'un signe de vie quelconque, et dans ce cas je me dirige dans cette direction sans me faire remarquer... Et bien entendu, si je croise quelqu'un je le neutralise (Maîtriser s'il s'agit d'une femme d'à peu près mon gabarit ou inférieur, tuer le plus efficacement possible s'il s'agit d'un homme, généralement je tranche la gorge, ça évite de donner l'alerte... )

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[[MJ] Mort Noire]

Se levant, Déistra se mit en route, explorant précautionneusement l'endroit lugubre où elle avait été enfermée. dépassant rapidement la cellule où elle avait mis fin aux jours du monstre et de sa mère, elle ouvrit la porte au fiond du couloir, dévoilant une pièce large et sale, seulement doté d'une armoire béante et vide, ainsi que d'une table branlante sur laquelle se retrouvaient toutes les affaires qu'on lui avait ôtées.

Tu peux, si tu le désires, récupérer tes affaires à ce moment là, précise le simplement dans ton rp

La pièce était vaste, mais seulement éclairée par une ouverture placée très en hauteur, et gardée par des barreaux de deux pouces d'épaisseurs. Incapable de franchir les 8 pieds de haut qui la séparait de la fenêtre et du ciel bleu que l'on distinguait au dehors, elle se tourna alors vers le restant de la pièce. Cependant, malgré sa grande taille, une seule autre porte se découpait dans les murs blancs sales, en face de celle qu'elle avait elle-même avait empruntée.

Sans difficulté aucune, mais avec un grincement retentissant, cette porte s'ouvrit à son tour. Et Déistra se retrouva au sommet d'un étroit escalier de bois, qui plongeait vers le sol, loin loin en contrebas. Regardant l’échafaudage vermoulu qui grimpait raidement depuis un sol qu'elle distinguait à peine tellement elle en était loin et il faisait sombre, elle mit quelques instants à réaliser le gigantisme de l'endroit dans lequel elle se trouvait.

Cependant, petit à petit, comme ses yeux s'habituait, elle se mit à distinguer son environnement: une gigantesque salle, dont le mur le plus éloigné était à eu moins deux cent pieds, et qui faisait plus de cent pieds de large. Le petit palier sur lequel elle se trouvait trônait sur le tout, à presque quarante pieds de haut, lui offrant une vue unique sur l'énorme entrepôt vaguement éclairé par quelques ouvertures étroites dans les murs, et quelques trous dans le toit d'où coulaient de vifs rayons de soleil.

Ceux-ci répandaient des flaques de lumières sur un capharnaüm étourdissant composé d'une multitude de choses, allant de piles de poutres moussues entassées presque jusqu'au plafond à ce qui semblait être un assortiment important de charrettes en bois, en passant par de grands tas de poteries brisées, des piles de tissus moisis, diverses boites encore fermées et scellées, le tout éparpillé au hasard parmi un ensemble encore plus disparate de choses totalement méconnaissables.

Et sur le tout planait un silence impressionnant, seulement brisé par les bruits étouffés du dehors, trop éloignés que pour être reconnaissables...