Le Manoir Von Sturmhöhe

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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Déistra
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

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[Acquisition d'un point en CHAR, et d'un autre en INT... Pour la compétence, je ne sais pas, coup précis ? Et encore, je sais pas si c'est utilisable avec un fouet, donc ça sera généralement à la dague... /]
La slaaneshie en était presque déçue : Les filles qu'elle avait recrutée de façon si cavalière ne lui ramenaient pas grand chose d'intéressant, une lampe tempête sans combustibles, Un chandelier, une panoplie de shaylléenne... Dans tout ceci les seuls objets dignes d'intérêt se révélaient être les couvertures et le parfum, au moins maintenant elle disposera d'un moyen de faire disparaître cette ignoble odeur de guano... Bien entendu, pas un instant elle n'envisageait que les filles n'aient pas gardées quelques petites choses sous le coude, mais elle n'avait ni le temps ni la volonté de procéder à une fouille au corps pour chacune d'elles... Aussi leur paya-t-elle leur dû, et les congédia-t-elle, une fois ceci fait elle referma la porte derrière elles, les laissant retourner à leurs activités...

Elle enveloppa son butin dans l'une des couvertures, puis elle remonta, bon gré mal gré, son butin à l'étage, si ses deux kidnappeurs pouvaient la porter dans ces escaliers sans qu'ils s'écroulent, elle pouvait bien ramener un sac aussi léger à l'étage ! Et c'est ce qu'elle fit, avant de tout déposer sur la table métallique, se creusant la tête pour trouver une utilité à tout ceci... En désespoir de cause, elle laissa son butin là, et alla s'enquérir de l'état de sa jeune endormie, elle avait quelques questions à lui poser...
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Lorsqu'elle arriva en haut de l'escalier, toujours aussi brinquebalant, elle rajusta une dernière fois ses jupes, puis se dirigea vers la cellule où se trouvait la jeune captive.
Elle y était toujours, allongée, ainsi qu'elle l'avait laissée la première fois, lorsqu’elle avait sombré dans l'inconscience.
test de détection:3, réussi
Néanmoins, un simple regard, (ainsi qu'une oreille affutée) permirent à Déistra de déceler un fait intéressant: la jeune fille dormait!! Probablement que, sous le coup de l'émotion, elle s'était évanouie, et, épuisée par les sévices innommables qu'elle avait connus, son corps avait désormais décidé de lui offrir du repos. Face à un tel sommeil, Déistra hésita un moment avant de la réveiller, et détailla un moment la prisonnière.

Jeune et blonde comme les blés, son visage tuméfié ne diminuait qu'avec peine la beauté douce qui semblait l'habiter en temps normal. Sa longue chevelure courait jusqu'à la cambrure de ses reins, ses cheveux cachaient quelque peu son dos, dévoilé par les vêtements déchirés qui ne la couvraient plus que très peu, montrant ainsi les zébrures sanglantes laissées par le fouet sur sa peau pâle.

D'ailleurs, partout où sa peau était visible (et cela faisait beaucoup d'endroits, car ses vêtements n'étaient désormais plus que des hardes en morceaux), elle pouvait voir des traces de coups et de violence.

Déistra hésita un instant: devait-elle la réveiller, ou au contraire la laisser jouir de repos tant qu'elle le pouvait encore??
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

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[Dépense de 50 xps pour acheter un point en INI, et un en NA... Dans deux posts j'aurais finalisée mon plan de carrière, il ne me restera plus qu'à recruter six adeptes pour former les bases de ma loge... Enfin ! ^^ /]
L'escalier craqua mais ne se rompit point, pourtant c'est avec un immense soulagement qu'elle atteignit le sommet de l'édifice à l'apparence si fragile... Porter une telle charge n'avait assurément pas arrangée sa mise, aussi profita-t-elle du fait qu'elle résidait à nouveau sur une surface stable pour lisser de la main les plis de ses jupes, rajuster sa mise, bref, acquérir un peu de confiance en soi ! Tout en faisant cela, elle laissa son esprit vagabonder. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pris soin de son apparence ainsi ? Profitant du peu de lumière restante qui filtrait par l'unique fenêtre de la pièce, elle sortit son miroir à main et se mira dedans. Le coup porté par le sigmarite l'inquiétait, même maintenant elle se souvenait de l'atroce sensation de brûlure et de l'odeur de sa propre chair brûlée... Et si il avait laissé une marque, une quelconque difformité sur son beau visage ? Elle risquait ainsi de perdre les faveurs de son dieu, elle ne pouvait supporter de se savoir laide, elle qui servait un dieu si beau... En bonne esthète, elle se devait d'être parfaite, la perfection c'était la beauté, la beauté c'était l'assurance de rester l'enfant chérie de son dieu si délicieusement dépravé...

Une fois cette vérification faite elle prit deux des couvertures trouvées par les prostituées, avant de retourner vers la cellule qu'elle occupait auparavant, elle y trouva la jeune fille toujours inconsciente... Elle ne bougeait toujours pas, souffrirait-elle par hasard d'une quelconque maladie qui la plongeait dans le coma à tout bout de champ ? Un coup d'oeil plus approfondit la rassura rapidement : L'air apaisé sur son visage, sa poitrine se soulevant tranquillement au fur et à mesure de la respiration paisible qu'elle entendait, pas de doutes, la jeune fille dormait... N'ayant rien de mieux à faire, elle en profita pour la détailler :

Elle était jolie. Cette certitude la frappa de prime abord, lorsque son regard se posa sur la longue chevelure blonde. Elle avait cette beauté quasi maternelle que certains hommes recherchaient par dessus tout, réminiscence d'une mère depuis longtemps oubliée et un peu trop idéalisée pour que d'autres pensées, plus sombres celles là, ne s'y mêlent. Elle ferait une bonne adepte, pourvu qu'elle parvienne à la mettre dans de bonnes dispositions, par ailleurs elle était un peu trop habituée à la douleur pour son propre bien, comme le prouvaient les nombreuses marques de fouet qui zébraient son dos délicat. Par ailleurs, son visage tuméfié, ses vêtements déchirés, les nombreuses traces de coups sur ses bras et ses jambes, tout en elle témoignait de la femme battue et abusée jusqu'à la moelle.

Un partenaire masculin était pour l'instant exclu, songea la déchue avec une moue dubitative, et de plus il faudra lui acheter des vêtements de toute urgence, faute de quoi elle se ferait sauter dessus à la première occasion... Une ébauche de plans commençait à germer dans l'esprit de la slaaneshie, mais pour l'instant la fatigue, si longtemps refoulée, profitait de cette soudaine pause dans ses péripéties pour se manifester, aussi se contenta-t-elle de border doucement la jeune endormie avec l'une des couvertures, avant qu'elle même n'ailles s'assoupir, se mettant dos à la porte pour prévenir une éventuelle fuite de la part de sa compagne d'infortune... Demain, oui demain une fois le jour venu elle pourrait songer à tout cela, mais pour l'instant si elle souhaitait la guérison de ses blessures, elle devait se reposer et dormir, aussi s'endormit-elle devant le spectacle d'une jeune fille endormie...
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Egalement épuisée par ces dernières heures, Déistra s'endormit rapidement, d'un sommeil de plomb, calme et réparateur...

Mais rapidement, elle se mit à s'agiter dans son sommeil, son corps tremblant, ses bras s’agitant en tous sens. Elle se mit à tourner et retourner, gémissant ou parlant à voix basse, énonçant sèchement de brefs mots perdus dans son agitation générale. Son corps se mit à transpirer, ses tremblement s’amplifièrent, et ses membres s’agitèrent en tous sens, comme si elle était prise de convulsions…
***
…Déistra marchait dans un long couloir de marbre blanc veiné de bleu, de rose et de mauve. De grandes vitres sur lesquelles se reflétait la lumière des torches laissaient apercevoir un ciel rose parsemé de splendides nuages mauves et jaunes. Une série impressionnante de lourdes armures bariolées ornaient le couloir. De toutes tailles et de toutes formes, il était visible que la plupart d’entre elles n’avaient jamais servi à protéger quoique ce soit d’humain…

Ses pas tintaient curieusement sur le sol, et le son ainsi produit résonnait dans tous le couloir. Néanmoins, Déistra, poussée en avant par elle ne savait quel obscur raison, continuait à avancer. Le couloir se poursuivait devant elle, interminable. Elle marcha ainsi, durant des heures et des heures…

Après un certain temps, toutefois, une porte monumentale apparut au bout du couloir, loin, très très loin de l’endroit où elle se trouvait. Pressant le pas pour s’en rapprocher, elle ne remarqua cependant pas la moindre différence. La porte restait toujours aussi loin… Elle accéléra encore sa marche, ses enjambées se faisant plus longues et plus rapides, toujours sans effet. Et elle accéléra, encore et encore, jusqu’à se retrouver à courir comme une dératée, ses jambes fouettant l’air comme jamais auparavant. Jamais elle n’avait couru aussi vite, et la douleur poignante qui accompagnait chacun des battements de son cœur le lui faisait ressentir, tout comme la brulure atroce qu’elle ressentait là où se trouvaient ses poumons, ainsi que la fatigue incroyable de ses jambes. Mais elle avait beau dépasser armures et fenêtres à toute vitesse, les portes restaient toujours aussi loin, toujours aussi inaccessibles.

Epuisée, tremblante de fatigue, couverte de sueur, elle s’écroula soudain à terre, son corps heurtant violemment le sol. Sa joue posée sur le marbre froid contrastait étrangement avec la violente chaleur qui avait envahi tout son corps. Mais lorsqu’elle releva la tête, elle se figea soudainement. Elle se trouvait au pied des portes. Ces portes inaccessibles, indéfiniment éloignées, se trouvaient désormais à moins d’un mètre d’elle. De part et d’autre des battants se tenaient deux énormes statues en or, représentant des nymphes lascives et dévêtues occupées à festoyer.

Et, surtout, juste devant elle, se tenait un homme aux cheveux grisonnants en tenue d’apparats complète, sa tenue affichant clairement son statut de majordome. La regardant froidement de sous sa lourde perruque empesée, il se détourna sans mot dire et frappa les portes monumentales de son bâton pommé. Celles-ci s’ouvrirent en silence sur un hall énorme, empli d’une foule de gens en habits de soie et de dentelles fines, qui la dévisagèrent tandis qu’elle gisait au sol. Le majordome avança de trois pas et annonça :

« Dame Déistra de Noiredextre ».

Sans qu’elle réalise comment, elle se retrouva soudain debout, et avançant dans le hall, au milieu de cette foule hostile, dont, elle le remarquait à présent, chaque membre était doté d’un loup de soie noir et or. Hommes et femmes, dans leurs habits resplendissants de brocart, ornés de plis et contreplis, décorés de ferrets et arborant bijoux et diamants, tous se tenaient à bonne distance d’elle, et des murmures moqueurs se glissaient de l’un à l’autre, tandis que le poids de leurs regards pesait sur elle. Cependant, curieusement, elle ne parvint pas à réagir, et elle continua à avancer droit devant elle, comme si son corps était animé d’une volonté propre.

Bientôt, elle fut devant une nouvelle porte, avec, à nouveau, un majordome, à la mise encore plus soignée que le précédent ; Et, une nouvelle fois, elle fut annoncée. Mais cette fois-ci, son arrivée se fit dans l’indifférence la plus totale. Tous les membres de l’assistance, en effet, étaient en train de se livrer aux agapes les plus folles, buvant, chantant et mangeant avec un entrain et une énergie incroyable. Vins précieux, mets fins, desserts raffinés et fruits exotiques arrivaient en un flot continu, et étaient tout aussi vite engouffrés dans les gorges béantes qui les attendaient avec avidité.

Un serveur passa près d’elle et lui offrit une grappe de raisins aux éclats de grenats, mais, alors même qu’elle les portait à sa bouche, ils séchèrent et se détachèrent de la grappe, tombant au sol à ses pieds. A peine remise de sa déception se trouva-t-elle avec une coupe dorée contenant un vin à l’allure royale. Mais à peine eut-il touché ses lèvres qu’il se changea en un vinaigre atroce qui la fit tousser et recracher l’acide liquide. Et durant tout ce temps, ses pieds continuaient leur avance imperturbable. De nombreux autres mets lui furent servis, et, à chaque fois, la même scène se répétait. Et elle avait beau savoir ce qui allait arriver, elle ne pouvait s’empêcher de tenter de manger et de boire, et, à chaque fois, sa déception et sa frustration augmentait.

A ce rythme, cependant, elle parvint brusquement devant une troisième porte, elle aussi gardée par un majordome, dont la mise impeccable rabaissait les deux précédents au rang de simples traines-guenilles. Une nouvelle fois, elle fut annoncée, et, une nouvelle fois, son arrivée se fit dans l’indifférence la plus complète. Et pour cause : partout, allongés sur des couches dotées de draps fins ou isolés dans des alcôves à moitié fermées, les membres de l’assistance célébraient l’amour physique et les plaisirs charnels. Des corps jeunes et démontrant une santé exemplaires se touchaient, se caressaient, s’éloignaient, se rapprochaient, se séparaient et se rejoignaient. Les plus femmes les plus belles qu’elle ait jamais vu côtoyaient les hommes aux traits les plus admirables.

Face à elle, un jeune éphèbe aux muscles luisant se dirigea vers elle, un sourire amical dévoilant sa dentition à la blancheur parfaite, tandis que ses cheveux blonds descendaient en une cascade dorée sur ses épaules. Mais au fur et à mesure qu’il avançait, sa peau se plissa, ses muscles se fanèrent, ses cheveux blanchirent et puis tombèrent, et, elle se retrouva finalement face à un vieillard tremblotant qui tandis une main avide vers elle. Poussant un cri irrépressible, elle fuit en courant, pour aviser une jeune femme à la peau d’albâtre, aux hanches fines et bien découpées, à la démarche chaloupée, à la poitrine ronde et généreuse qui allait vers elle en battant de ses cils gracieux. Mais au fur et à mesure qu’elles se rapprochaient l’une de l’autre, la peau de sa vis-à-vis se grêlait de tâches vérolées, sa peau devenait flasque et terne, sa démarche se faisait cassée et raide, son visage se plissait et ses cheveux devenaient un immonde amas de saletés.

Une nouvelle fois, elle prit la fuite, mais la scène se répéta, encore et encore. Face à elle, les chairs se gâtaient, pourrissant ou se desséchant. Les cheveux devenaient ternes et puis tombaient, les dents s’abimaient, les muscles étaient remplacés par la graisse, les démarches chaloupées par des claudications de vieillards.

Affolée, paniquée, elle parvint devant une quatrième porte. Un quatrième majordome s’y tenait, son air impérial et sa tenue resplendissante ridiculisant les trois précédents. Et, une nouvelle fois, elle fut annoncée. Et, cette fois encore, ce fut sans marquer personne. En effet, lorsqu’elle pénétra dans la pièce, elle se rendit compte qu’elle était emplie de cris de douleurs, de claquements de fouets, de grésillement de brasero et de grincements de chaines. Partout autour d’elle, des corps suppliciés étaient offerts sans défenses à des bourreaux portant cagoules rouges et or, qui lâchaient des coups impitoyables sur les victimes ainsi offertes.
Mais quand elle voulut s’approcher, bourreaux et victimes, machines à faire souffrir et instruments de tortures s’écartèrent, sans pourtant donner l’impression de bouger. Elle se retrouva un instant face à un rouet sur lequel un homme était attaché, mais le fouet qu’elle tenait en main se transforma soudain en une simple ficelle. L’instant d’après, elle se trouva face à une femme ligotée, tenant une pince chauffée au rouge. Mais la femme et ses garrots s’enfoncèrent soudain dans le sol alors même qu’elle allait porter le premier coup. Et cela recommença, encore et encore. Ses victimes disparaissaient, s’évanouissaient ou mourraient avant qu’elle ne puisse les toucher. Les instruments qu’elle tenait fondaient, se métamorphosaient ou se brisaient.

Hurlant de frustration, elle se retrouva soudain face à une cinquième porte. Gardée par un majordome dont la simple vue faillit la faire s’évanouir d’extase, elle avança jusqu’à ce que ce dernier ouvre la porte et l’annonce.
Mais la salle dans laquelle elle pénétra alors était vide et sombre, juste occupée par un rai de lumière lointain. Sans même s’en rendre compte, elle marcha pour s’en approcher, et finit par distinguer, sous le cône de lumière, un immense sofa occupée par une femme dont la beauté surpassait tout ce qu’elle avait jamais osé rêvé. Seul son profil droit était visible, mais, face à elle, Déistra se senti envahie d’un profond sentiment de honte vis-à-vis de sa propre apparence.

Cependant, lorsqu’elle fut parvenue à proximité, la femme tourna la tête vers elle, et Déistra ne parvint pas à retenir un glapissement d’effroi : Si le côté droit était splendide, le côté gauche était effrayant : une mer de chair en mouvement permanent, aucun trait n’y était visible plus d’un instant, comme si son corps ne pouvait se décider sur son apparence définitive.

L’inconnue ouvrit sa bouche, son côté droit parfait contrastant atrocement avec l’horreur du gauche.
Et une voix divine retentit dans le hall, provenant de partout à la fois :

« Bonjour Mortelle. Bienvenue en mon domaine. Je suis Xhnbde’njdf,oajzjn-dzedaret’mil-toranoet. Mais tu peux m’appeler Dzedaret. »

La femme se leva, et Déistra trembla soudain en réalisant sa taille réelle : elle dépassait largement les douze pieds de haut.

« Et maintenant, mortelle, agenouille toi face à moi, et loue tout haut les bienfaits du Prince des Plaisirs. Et les miens... ».
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]
[Encore une fois, dépense de 50 xps, pour un point dans respectivement l'ATT et les PVs... Au passage, superbe ton post Morti, ça doit être l'un des plus recherchés que j'ai jamais vue sous ta tutelle, et je dis ça dans le bon sens du terme... J'espère que Déi vivra suffisamment longtemps pour en voir un autre du même calibre, y'a des moments où on est inspirés... Allez, j'essaie de faire au moins aussi bon ! ^^ /]
La déchue ne se voilait pas la face, elle était épuisée; Son dernier repas commençait à dater sérieusement, et entre ses derniers affrontements et ses déplacements d'une heure auparavant, son organisme, tout résistant et éprouvé qu'il fût, lui réclamait à grands cris une pause, un moment pour que ses muscles sollicités encore et encore puissent se relâcher, son cerveau cesser de se focaliser sur sa survie... Aussi ce bref moment de repos qu'elle s'offrait, luxe inouï dans sa situation présente, était-il le bienvenu. A peine ferma-t-elle les yeux qu'elle s'abandonna dans un néant bienheureux, enfin, plus de réflexions ininterrompues, d'efforts à fournir, de dangers à éviter... A cet instant précis, le fait de fermer les yeux et de s'oublier dans le sommeil valait presque l'étreinte de l'une des plus belles femmes de l'Empire, ou peu s'en fût. Mais rapidement, un phénomène anormal se produisit : Elle qui auparavant savourait la fraîcheur de la cellule dans laquelle elle se trouvait étouffait de chaleur, la température de son corps montant de façon alarmante, tandis qu'elle manquait d'air, sa poitrine soudain devenue trop étroite pour le volume d'air nécessaire à son confort personnel... Elle se sentait balbutier des mots sans suite, des mots qu'elle ne se souvenait pas avoir voulue prononcer, s'agiter sans but précis, sa situation se résumait donc en un mot : Inconfort. Quelle en était la cause ? Elle ne le savait, tandis qu'elle s'enfonçait de plus en plus profondément dans le sommeil, vers une destination qu'elle ignorait...[/align]
***
[align=]Lorsqu'elle reprit conscience, elle réalisa d'abord qu'elle marchait. Depuis combien de temps, depuis quel emplacement, elle n'en avait aucun souvenir, tout ce qu'elle avait comme information, c'était le long couloir marbré de couleurs pastels.A travers les grandes vitres de verre de la meilleure facture, un ciel qui n'était de toute évidence pas celui du Vieux Monde était parcouru de nuages aux teintes exotiques, signe qu'elle était soit en train de rêver, ce qui paraissait logique, soit qu'elle avait été transportée ici dans un but précis, impression renforcée quand elle s'aperçut qu'elle n'avait point le contrôle de son corps... En tout cas, elle était en terrain allié, comme le prouvaient les nombreuses armures qui longeaient le couloir, les emplacements incongrus des orifices dont elles étaient dotées laissaient penser qu'elles avaient appartenu à des démons voire des mutants, ce qui faisait, nota-t-elle avec un amusement certain, qu'elle était "habilitée" à fréquenter ces lieux... Cela était-il vraiment le cas ? Elle pourrait se laisser aller à le croire, et si quelqu'un souhaitait tant que ça lui faire faire le tour du propriétaire, hé bien, elle ne voyait pas ce qui l'inciterait à l'en dissuader ! Après tout, pendant qu'elle visitait ces lieux, son corps physique lui, se reposait tranquillement dans sa cellule à Taalagad, et le plus longtemps elle se reposerait, la plus fraîche et dispose elle se retrouverait à son réveil ! Il n'était pas une seule seconde venu à l'esprit de l'Acolyte qu'elle ne pourrait pas retourner sur son plan, aussi c'est avec un détachement ennuyé qu'elle se laissa conduire, ses pas résonnants sur le sol en un curieuse musique, ce n'était pas dérangeant mais assez inhabituel pour être noté...

Cependant, après quelques heures de ce régime, elle commençait à trouver le temps long, aussi c'est avec satisfaction qu'elle aperçut la grande porte qui se dessinait au loin... Voulant en finir au plus vite, elle accéléra (Notant au passage qu'elle disposait désormais d'une liberté d'action toute relative), Mais hélas avec un résultat nul. Elle accéléra encore, se contentant d'abord de marcher vite, puis de courir, puis de pousser sa vitesse à son maximum, mais en vain, et alors même que ses muscles, ses tendons et ses veines étaient en feu, ceux ci étant sollicités comme jamais auparavant, elle eut la frustration de voir son objectif toujours aussi hors d'atteinte, alors même que les armures qu'elle passait étaient témoins de sa progression, à croire qu'elles avaient été placées là expressément pour que l'on constate l'inutilité de ses efforts... Elle s'effondra en nage sur le sol froid, incapable de faire un pas de plus, tout son corps réclamant grâce, sa bouche s'ouvrant et se fermant comme celle d'une carpe, aspirant goulument un air qui lui manquait... Ce ne fut que lorsqu'elle eut repris son souffle que son regard tomba sur une paire de chaussures impeccablement lustrées, son regard remontant le long du corps du majordome aux cheveux poivre et sel elle put constater qu'elle se trouvait dorénavant devant cette même porte qui l'avait si vicieusement tenue en échec. De chaque côté des linteaux, deux gigantesques nymphes déployaient gracilement leurs membres d'or en de lascives agapes.

L'homme en lui même se contenta de la dévisager avec une morgue qui n'aurait pas dépourvue à la cour royale d'Altdorf, tandis que le pommeau de son bâton heurtait de façon sonore les grandes portes, qui s'ouvrirent sur une cour du plus bon goût, et que ce satané laquet la nommait, ajoutant davantage à son humiliation. Partout, ce n'était qu'ors et pierreries, soieries et tissus de prix, et elle n'avait même pas la satisfaction de connaître le visage de ceux qui la moquaient, car ils portaient tous un loup de la meilleure soie bordé d'un délicat liseré d'or. Tout ici montrait le groupe raffiné et élitiste, et Déistra, simple fille de catin, n'y avait pas sa place, mais déjà le marionnettiste reprenait le contrôle de son corps, la faisant s'avancer jusqu'à la prochaine porte, où un majordome à l'air encore plus hautain et aux atours encore plus flamboyants l'introduisit exactement de la même manière que le précédent.

Elle pénétra au beau milieu de fastueuses agapes, là tous mangeaient la nourriture la plus fine et s'abreuvaient du vin le plus capiteux. Les odeurs qui régnaient ici étaient si riches qu'elles la firent instantanément saliver, ce fut alors qu'elle réalisa qu'elle mourrait de faim... Un serveur à la riche livrée lui apporta une grappe de raisins aux grains énormes et à la teinte profonde, avec gourmandise elle s'apprêta à en saisir un grain... Ce ne fut hélas que pour voir celle ci se flétrir et tomber en poussière, alors que l'on lui tendait une coupe remplie d'un vin parfumé... A peine eut-il franchit la barrière de ses lèvres que c'était d'immonde piquette qu'elle se gorgeait, elle fut obligée de tout recracher, le goût immonde persista tandis qu'on lui présentait encore et encore les mets les plus délicats, alors même qu'ils se viciaient avant qu'elle n'ait la chance de les savourer. Le pire dans cette scène étant qu'elle n'avait encore une fois plus le contrôle de son être, elle savait ce qu'il allait se produire, et tentait quand même de boire, de manger, tout en sachant d'avance quel en serait l'ignoble résultat...

Lorsque le troisième majordome fut devant elle, son être tout entier hurlait sa frustration, et l'apparence sublime de celui ci ne faisait que renforcer son sentiment d'échec. La porte s'ouvrit sur les parfums capiteux de la chair, et cette fois-ci ce fut un autre appétit qui s'éveilla en elle, l'appétit d'une chair contre la sienne, chose qu'elle connaissait bien. Le spectacle, auditif comme visuel, que les participants à cette orgie lui offraient, ne faisait que renforcer son désir, aussi lorsqu'un homme au corps frais et parfait s'avança devant elle était-elle prête à profiter des faveurs qu'il semblait prêt à lui accorder. C'était hélas pour elle sans compter avec la volonté maligne qui régnait en ces lieux, à quelques pas d'elle ce parangon de virilité commença à vieillir et décrépir, bientôt ce fut un vieillard cacochyme et édenté qui tentait de la saisir. Prise d'une peur panique, elle hurla son effroi et déguerpit, tandis qu'elle fusait en direction d'une jeune femme aux formes parfaites et à la démarche sensuelle. A son grand dégoût, ce fut la chair flasque et puante d'une vieille femme répugnante qu'elle percuta, à grand mal elle réussit à se défaire des mains rendues crochues par l'arthrite, mais déjà les autres participants s'avançaient dans sa direction... Mue par l'énergie du désespoir, elle griffa mordit et cracha, se taillant un chemin sanglant jusqu'à la quatrième porte, jusqu'au quatrième majordome, à la perfection physique si rayonnante qu'elle se surprit à souhaiter rester ici, pourvu que lui reste jeune et beau... mais celui ci, aussi imperturbable et plein de morgue que les autres, se contenta de lui ouvrir la porte, et d'annoncer son nom d'une voix sonore et musicale...

Qualifier la scène qui s'offrait à elle d'enfer aurait été approprié. Dans l'intégralité de l'énorme pièce sur le seuil duquel elle se trouvait, des dizaines, voire des centaines de bourreaux portant rouges et or au visage suppliciaient, déchiraient, tordaient les chairs de victimes accrochées à des chevalets, le tout dans la chaleur des brasero sur lesquels des tisonniers chauffés au rouge attendaient qu'on veille bien les appliquer sur la chair blanche des prisonniers... La frustration de la slaaneshie était telle, qu'elle se surprit à songer à se défouler sur une ou deux de ces créatures qui hurlaient leur souffrances sous ces mains expertes qui leurs infligeaient tant de douleur. Remarquant soudain sa présence, les hommes cagoulés reculèrent devant elle, comme s'ils la jugeaient indigne qu'ils portent même la main sur elle, rageuse elle se saisit d'un fouet, s'apprêtant à l'abattre sur un homme attaché à un rouet... Ce fut une simple ficelle qui s'abattit sur le dos luisant de sueur, et là encore, la mauvaise série se poursuivit. La pince ardente qu'elle s’apprêtait à abattre sur une jeune femme attachée ne rencontra que du vide, ses cibles s'évanouissaient dans l'air, ses outils se brisaient, on ne voulait pas la faire souffrir, et elle ne pouvait faire souffrir, et pourtant elle ne pouvait s'empêcher de continuer à essayer, encore et encore, jusqu'au dégoût total...

Dans un hurlement où se mêlaient douleur, rage et frustration, elle fit face à la cinquième porte, et au majordome, qui d'ailleurs n'en avait que le nom. Ses jambes cédèrent sous elles tandis qu'elle dévisageait la perfection de ses traits, que pareille beauté soit possible, son cerveau se refusait à le concevoir... Là encore, l'être parfait devant elle heurta la porte, il l'annonça, et elle fut obligée, bon gré mal gré, de quitter sa sublime compagnie...

A son grand soulagement, point de tentations ici de prime abord. Il ne régnait en ces lieux que les ténèbres, seul un rayon de lumière tombait du ciel, éclairant une partie de la pièce. Là encore, elle s'en approcha contre son gré, et au fur et à mesure qu'elle s'en approchait, lui apparaissait les détails de la singulière scène qui s'offrait à ses yeux : Sur un immense sofa, vêtue simplement d'un drap rejeté négligemment sur son corps à l'albâtre éclatant, se tenait une femme à l'inhumaine beauté. Elle sut instinctivement, contrairement aux autres occupants qu'elle avait croisés en cette demeure, que celle qui se tenait devant elle n'était pas humaine. En effet, aucune créature mortelle ne pouvait acquérir un tel équilibre de proportions, de couleur et d'odeurs, en effet elle avait plus l'impression de contempler une toile de maître, que de se trouver devant une créature de chair et de sang. Déistra s'était toujours considérée comme jolie, mais l'entité qui lui faisait face allongée sur son sofa, la couvrait de honte par sa seule présence ! La slaaneshie n'était rien, tandis que cette femme, elle, était tout, elle se serait nommée perfection que cela aurait été de la plus élémentaire évidence...

Ce ne fut que lorsqu'elle fut à moins de vingt pas d'elle qu'elle tourna le visage pour la fixer du regard, de surprise et d'effroi la déchue ne put étouffer un glapissement qui résonna dans la pièce vide. Là où aurait dû se trouver le côté droit de son corps, un terrifiant amas de chair perpétuellement mouvante détordait ses lambeaux, comme si l'on avait contrebalancé par un cruel coup du sort tant de perfection par la plus élaborée des horreurs... En conséquence de quoi la cultiste en était réduite à osciller entre dégoût, effroi, et la plus pure des admirations. Elle était belle. Elle était laide. Elle était terrifiante. Elle était sublime. Elle était, elle était... Nul n'aurait pu trouver les mots pour qualifier de façon honnête son apparence, car ici horreur et sublime se contrebalançaient si parfaitement que l'esprit, incapable de se décider, oscillait en permanence entre ces deux idées, le mettaient sans cesse à l'épreuve de ne pas basculer dans la folie.

C'est alors que sa voix résonna dans le lieu, puissante, claire, immortelle, porteuse d'une infinité de variétés; L'entité disait être la maîtresse de ces lieux, et s’appeler Dzedaret (A défaut de pouvoir prononcer son véritable nom, celui ci étant d'une longueur inimaginable pour une simple mortelle telle que Déi.) Elle se leva alors, s'exposant dans toute sa nudité, et la chaotique trembla, cette chose faisait facilement dans les douze pieds de haut ! Elle n'était qu'un insecte face à elle, qu'elle pouvait écraser sans efforts si elle le souhaitait, aussi obéit-elle à la sommation de l'immortelle, s'agenouillant à déclamant du mieux qu'elle le pouvait :


-"Je suis à tes pieds, ô Dzedaret, et je loue les bienfaits du Prince des Plaisirs, tout comme je loue ceux de ta glorieuse personne. Pardonne la mortelle que je suis de ne pouvoir prononcer ton nom dans son intégralité, serait-il possible de connaître la raison de ma présence ici ? Grande est ma volonté de te satisfaire, mais j'échoue à comprendre le pourquoi de... Tout ceci...", dit-elle en se remémorant son trajet jusqu'à elle, mais pour l'instant, l'émotion qui régnait par dessus tout en elle était la crainte de déplaire à l'immense créature qui lui faisait face...[/align]
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Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

Dzedaret se leva langoureusement, son corps se dépliant comme celui d'un serpent. Lentement, observant son.. invitée? sa proie? sa prisonnière? D'un œil dans lequel brillait une lueur sauvage, elle parcourait Déistra, semblant la mettre à nu. Sous ce regard brulant d'un feu démoniaque, Déistra sentit sa peau s'enflammer, et des gouttes de sueur se mirent bientôt à perler et à couler sur tout son corps. Lentement, avec des gestes soigneusement calculés, la démone descendit l'escalier, marche après marche, chacun de ses mouvements étant une œuvre d'art en soi, chacun de ses pas allumant en Déistra un brasier qu'elle ne contrôlait qu'à grand peine...

Un sourire moqueur décorait les lèvres de la démone, alors même qu'elle s'approchait de Déistra, toujours sans un mot. Il lui semblait que des heures entières s'était écoulées depuis que la créature s'était levée de son trône, mais, pourtant, seule une douzaine de marche séparait celui-ci du sol de la salle.

La démone finit par arriver à hauteur de Déistra, et, sans marquer le moindre temps d'arrêt, la dépassa sur la droite, et se mit à tourner autour d'elle en l'observant toujours, son sourire goguenard toujours largement affiché sur son visage. Après trois tour, cependant, elle finit par s'immobiliser face à elle, et, s'accroupissant, plaça son énorme visage juste en face de celui de Déistra.

Et reprit la parole...

"Tu ne comprends pas? Cela ne m'étonne guère de la part d'une mortelle. Mais ne t’inquiètes pas, enfant, je te dirai tout ce que tu as à faire, et tout ce que tu as besoin de savoir."

Étant aussi près d'elle, Déistra eut un bon aperçu de la démone, de son visage à moitié changeant, de sa peau luisante et palpitante, des crocs qui parcouraient sa bouche, de la longue langue noire et serpentine qui s'agitait tandis qu'elle parlait, des minuscules cornes qui ornaient son front et descendaient en une glorieuse couronne de chitine tout le long des flancs de la démoniaque entité.

"Écoute moi, mortelle, écoute moi bien. Car par ma voix, c'est le Seigneur des Mille Plaisirs qui s'adressent à toi. Et il est déçu. très déçu. Terriblement déçu. Mais dans sa démoniaque bonté, il est près à te pardonner, et à te donner encore une chance de le servir, encore une chance pour toi de grandir dans son cœur, et de gravir dans ce monde et dans les suivants."

La démone se releva et se tourna, repartant à pas léger vers son trône.

"Tu te demandais la signification de ces salles? Elle est pourtant évidente! En ces endroits sont recensés certains des plaisirs qui honorent notre Maitre à tous. Et qu'à tu fait, toi, pour l'honorer? Tu en a nier la plupart, les laissant de coté pour te perdre dans un seul d'entre eux. Le Prince à mille visages, et ce sont ces mille visages que tu dois apprendre à aimer et vénérer si tu veux un jour sortir de la fange humaine dans laquelle tu te traines actuellement. les excès, les vins capiteux, les drogues douceâtres, la nourriture de choix, l'art, la beauté, tous sont des parties d'un tout, un tout plus grand que tu ne pourras jamais le comprendre, si tu ne tentes pas d'en adorer les parties."

Parvenue au sommet de l'escalier de cette même démarche glissante qui l'avait conduite à son pied, elle se retourna et s'assit gracieusement sur le trône décoré.

"Vénère! Vénère chacun des aspects de ton dieu, et il se pourrait qu'il vienne à ton aide pour ceci..."

Elle leva la main et une bourrasque de vent surgit soudainement, écartant les hardes portées par Déistra, dévoilant ainsi le tentacule qui remplaçait son bras.

"Il n'a pas apprécié que son frère s'en prenne à une de ses fidèles, et c'est peut-être là la seule raison qui fait que tu vives encore: pour que tu démontres à tous, Dieux et Hommes confondus, qu'il n'y a qu'un seul Seigneur de la Gloire. Rend ton maitre fier, petite Déistra, vénère le comme il se doit, et cette abomination pourrait bien... changer..."

"Mais là n'est pas ta vraie mission. Car tu as une tâche plus grande encore à servir. Livre nous Talabheim, afin que nous puissions apporter la lumière à ces impériaux abrutis de traditions obscures, incapables de voir la réelle beauté. Tous les sectataires des autres Seigneurs de la Ruine sont entrés en la cité, y recrutant à tour de bras, y fomentant complots et trahison. Il n'est pas question que ceux-ci y parviennent. Refonde le culte, recrute des adorateurs, convertit les à l'adoration mystique, élimine nos ennemis, éradique ces chiens puant servant la maladie, le changement ou la guerre, et, alors, tu recevras des honneurs à nul autre pareil..."

"M'as-tu bien compris??"
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par Déistra »

[align=]L'acolyte toujours agenouillée n'osait lever le regard, mais le doux froissement du tissu que l'on rejetait négligemment lui apprit que Dzedaret descendait une nouvelle fois de sa couche, même sans la regarder elle pouvait sentir le feu de son regard inhumain tracer des sillons de braise le long de sa peau. Elle était luisante de sueur et elle le savait, ce qui ne faisait que renforcer sa propre excitation... La démone entreprit alors de se diriger alors vers elle, ses pas ne faisaient aucun bruit, pourtant la déchue pouvait sentir chacun d'eux se répercuter presque douloureusement dans sa chair... Elle était à deux doigts de relâcher les rênes de son désir et de se ruer sur l'entité qui s'approchait d'elle, mais elle savait fort bien que si elle s'y risquait il ne s'écoulerait pas deux secondes avant qu'elle ne soit taillé en pièce, son sang de mortelle éclaboussant sa peau satinée... Un frisson la parcourut, et elle fut obligée de se planter violemment les ongles dans la paume des mains pour conserver le peu de contrôle qu'il lui restait, des larmes de souffrance et de frustration commençant à sa grande honte à perler aux coins de ses yeux...

Dzedaret finit enfin par se mettre à sa hauteur, mais ce ne fut que pour la contourner négligemment, avant de décrire un cercle autour d'elle, la slaaneshie pouvait deviner son amusement, cette créature exerçait un contrôle parfait sur elle, elle le savait, mieux encore elle en abusait pleinement ! Il fallait croire qu'après des millénaires d'existence, cela faisait partie des seules réjouissances encore accessibles à cet être, mais manifestement elle venait de décider d'arrêter là... Pour l'instant. Se plantant finalement devant elle - Elle avait quand même eue le temps de faire trois tours, au grand désespoir de la chaotique - Elle s'accroupit, avant de placer sa face gigantesque juste au dessus de sa nuque. Déistra commit l'erreur de relever la tête; Elle le regretta aussitôt, car elle se trouva derechef en position on ne pouvait plus privilégiée pour la regarder en face à face. Vue de près, elle était encore plus horrible et magnifique, mais désormais incapable de détourner le regard, elle en fut réduite à la fixer, telle une souris en face d'un immonde et énorme serpent.

Lorsqu'elle commença à parler, elle eue ainsi tout le loisir de voir le moindre de ses muscles se mouvoir, d'une façon si parfaite et harmonieuse que cela en devenait dérangeant. Même la moitié qui changeait constamment semblait le faire selon un rythme et une logique bien précise, mais elle aurait pu essayer de la comprendre pendant la somme de dix éternités que celle-ci lui serait demeurée une énigme complète. L'autre moitié elle était curieusement lustrée à semblait pulser doucement, à la manière de l'épiderme de certains reptiles... Dans une tentative futile d'échapper à sa vue elle tenta de fixer son attention sur sa bouche aux crocs aiguë et acérés, au milieu desquels une langue reptilienne d'une longueur proprement ahurissante entrait et sortait, "goûtant" sûrement l'odeur de la peur qu'émettait la slaaneshie... Nouvelle tentative de détourner le regard, et ses yeux accrochèrent les deux cornes qui descendaient telles les antennes d'un capricorne le long de son dos, pourtant pas un seul instant elle ne doutait de leur dureté.
"Écoute moi, mortelle, écoute moi bien. Car par ma voix, c'est le Seigneur des Mille Plaisirs qui s'adressent à toi. Et il est déçu. très déçu. Terriblement déçu. Mais dans sa démoniaque bonté, il est près à te pardonner, et à te donner encore une chance de le servir, encore une chance pour toi de grandir dans son cœur, et de gravir dans ce monde et dans les suivants."
La terreur sans nom qu'elle éprouva en apprenant qu'elle avait faillie à son maître n'avait d'égale que la soulagement d'apprendre qu'elle avait une chance de se racheter, désormais Dzedaret avait toute son attention. Et malheureusement, elle ne pouvait qu'approuver les propos qui suivirent : En s'oubliant dans sa propre luxure, elle en avait oubliée les autres visages de son dieu, Lui qui était si complexe, elle s'était égarée au point de le cantonner à un seul aspect ! S'emplissant progressivement d'une dévotion fanatique, elle écouta religieusement le prêche de la démone, tandis que celle ci regagnait son trône en poursuivant :
"Vénère! Vénère chacun des aspects de ton dieu, et il se pourrait qu'il vienne à ton aide pour ceci..."
Un souffle de vent d'une puissance contrôlée se leva alors qu'elle tendait la main vers elle, et que celui ci mettait à jour la mutation tentaculaire qui s'était greffée sous son aisselle. Comment ? Ne s'agissait-il pas d'un présent de la part du Prince ? Se serait-elle fourvoyée ? La suite des propos de son interlocutrice confirma ses craintes tout juste naissantes :
"Il n'a pas apprécié que son frère s'en prenne à une de ses fidèles, et c'est peut-être là la seule raison qui fait que tu vives encore: pour que tu démontres à tous, Dieux et Hommes confondus, qu'il n'y a qu'un seul Seigneur de la Gloire. Rend ton maitre fier, petite Déistra, vénère le comme il se doit, et cette abomination pourrait bien... changer..."
Ainsi donc, le dieu corbeau avait poussé la rouerie jusqu'à oser imiter un présent du Prince, c'était inqualifiable ! Il lui faudrait du temps pour appréhender la souillure dont elle avait été victime tout ce temps sans s'en rendre compte, et plus encore pour racheter la faute que cela représentait !Elle ouvrit la bouche pour parler, mais la démone reprit la parole avant qu'elle n'ait eue le temps d'articuler un mot, lui épargnant ainsi un impair qui eût été fatal à la chaotique :
"Mais là n'est pas ta vraie mission. Car tu as une tâche plus grande encore à servir. Livre nous Talabheim, afin que nous puissions apporter la lumière à ces impériaux abrutis de traditions obscures, incapables de voir la réelle beauté. Tous les sectataires des autres Seigneurs de la Ruine sont entrés en la cité, y recrutant à tour de bras, y fomentant complots et trahison. Il n'est pas question que ceux-ci y parviennent. Refonde le culte, recrute des adorateurs, convertit les à l'adoration mystique, élimine nos ennemis, éradique ces chiens puant servant la maladie, le changement ou la guerre, et, alors, tu recevras des honneurs à nul autre pareil..."

"M'as-tu bien compris??"
Par cette question elle lui demandait de réitérer son allégeance, une réponse autre que positive était impossible à envisager. Aussi c'est avec une voix pleine de déférence qu'elle lui répondit :

-"Tes désirs sont des ordres Maîtresse Dzedaret, pour la plus grande gloire du Prince je créerais la nouvelle loge de Talabheim et j'écraserais ces vermines hérétiques ! Ainsi tous connaîtrons ta gloire et celle de Slaanesh, j'ai faillie une fois, cela ne se reproduira plus... Que dois-je faire dans l'immédiat pour te contenter ?"

Par l'intermédiaire de la démone le Prince lui renouvelait sa confiance, elle n'était pas assez sotte pour croire qu'on lui accorderait une autre chance... Elle n'avait pas le choix désormais, elle devait réussir, ou périr en essayant...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Re: Le Manoir Von Sturmhöhe

Message par [MJ] Mort Noire »

La démone sourit, l'air impériale sur son trône.

"Ce que tu dois faire? Ho, rien de bien important, mortelle. Trouve des adeptes, trouve un sorcier et convertit le, et alors tu pourras user des rituels les plus sacrés pour honorer comme il se doit notre Prince. Et de manière plus immédiate, tu peux me donner un baiser..."

L'instant d'après, la démone était à ses cotés, mais avec une taille humaine cette fois-ci, dardant une longue langue noire et serpentine. Saisissant Déistra dans une étreinte d'acier, elle colla ses lèvres sur celle de la cultiste, qui sentit l'épaisse langue s'enfoncer dans sa bouche, sa gorge, puis, soudain, une sensation brulante, un feu noir qui se mit à la dévorer...
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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