[Quartier] Le Petit Pont

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Nyx
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[Quartier] Le Petit Pont

Message par [MJ] Nyx »

Précédemment (cliquez sur l'image): Image

C'est un quartier calme face au vieux port de Talabheim du temps où le commerce y était balbutiant. Le port n'est plus utilisé que par des péniches de grands marchands qui n'ont même pas le temps de s'en servir. Dans ce contexte la demeure habitée par Anne est une des plus belle du quartier, une des plus ancienne aussi. La ruelle dans laquelle se trouve l'entrée n'est que peu éclairée et surveillée. Les bonnes gens l'évite car elle ne mène qu'à de hauts murs de petits escaliers abruptes et l'eau du fleuve boueuse, rapide mortelle.
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Tout savoir sur [MJ] Nyx
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Compétences :

• Projection de conscience : Comme toutes les entités de son espèce elle peut se projeter dans tout ce qui dépend de son domaine l'habiter le coloniser ou le modifier.
• Drain d'énergie : Comme toutes les entités de son espèce elle se nourrit d'énergie qu'elle prélève soit directement soit indirectement.
• Possession : Comme toutes les entités de son espèce elle peut posséder un corps et l'“aménager” à sa convenance.
• Ensemensement : Peut produire des graines et les disperser de diverses manière.
• Rejet : peut détacher une partie d'elle même pour se reproduire.
• Attaque psychique : Trouve les faiblesses de son adversaire et peut s'en servir pour pénétrer son esprit +1 ATT
• Survie végétative : Peut se mettre en stase dans la plus petite particule de matière en attendant de refaire le plein d'énergie
Et ses PJs :

Anne
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Anne »

"Même si j'ai beaucoup appréciée la mélodie que tu as jouée tout à l'heure, de quel auteur s'agissait-il ?"

Je grignotais chaque parole qu'elle m'offrait avec plus de délice que s'il s'était agi d'une pâtisserie à la crème. Chacune de ses questions avait sa juste pertinence, et même si tout ce qu'elle me disait m'était inconnu, instinctivement, j'en mesurais non seulement la portée mais également le bien-fondé. Cette jeune femme était un don de Slaanesh, et je comptais bien en faire le meilleur usage possible. Par ailleurs, elle semblait déjà avoir sa petite idée de ce côté-là, si j'en jugeais la manière dont ses yeux donnaient l'impression - car c'était un faux hasard - de s'égarer sur mon corps.

- Tu me flattes, je n'ai aucun talent concernant la musique. Il s'agit d'un auteur que l'on connaît bien dans certaines provinces de l'Empire, à ce qu'on m'a dit. Il s'appelle Monsieur de Sainte Colombe... mais ne vit plus maintenant.

Je lui répondis avec une amabilité extrême, sachant autant qu'elle que nous nous en moquions éperdument l'une comme l'autre. En soi, le sujet avait son petit plaisir à être évoqué, mais ce n'était rien en comparaison du gouffre de voluptés dans lequel nous allions toutes deux plonger. C'était terriblement excitant rien que de l'apercevoir.
Une chute éternelle vers un summum de la passion qui ne sera jamais atteint ! Voilà un rêve que l'on partageait sans doute, au moins...

- Mais je suis tellement impolie que je ne me suis même pas présentée ! Tu aurais dû me le faire remarquer plus tôt, la tançai-je avec une gentillesse trop exagérée pour être vraiment sincère. Ou plutôt, pour avoir une réelle valeur...

Je me redressais, m'inclinant élégamment devant elle, une main posée sur le tissu de mon décolleté sur lequel j'appuyais légèrement.

- Je me nomme Anne von Sturmhöhe, et comme tu vois, cette demeure est la tienne. Tu seras mon hôte tant que tu le voudras, et j'ai déjà hâte de savourer cette compagnie que tu ne me refuseras pas... Par ailleurs, repris-je en me rasseyant, tu es une bien... fascinante... invitée. Tu mentionnes un jour saint ? La pleine lune ? Et bien, j'ai honte d'admettre mon ignorance, autant que je suis heureuse de savoir que tu vas la combler. Vois-tu...

Je levais la main, indiquant plaisamment un livre qui reposait sur une étagère. C'était le premier que j'avais lu traitant de Slaanesh... J'en étais toujours sur ma faim.

- J'ai découvert le Prince entre les pages de cet ouvrage, mais ce n'est qu'un fragment de ce que je dois savoir. Je me ferai ton élève appliquée, affirmai-je avec un battement de cil espiègle, si tu consens à m'apprendre ce qu'il me manque...
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Déistra
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Déistra »

[align=]La discussion entre les deux slaaneshis avait quelque chose de terriblement agréable, désormais plus besoin de se dissimuler derrière des écrans de fumée ou des jeux de miroirs, être soi-même (Ou du moins juste un peu, la jeune femme en face d'elle n'avait sans doute pas été aussi loin qu'elle) suffisait. Le sentiment d'être semblables, d'êtres toutes deux les détentrices du même secret honteux et inavouable, avait le bon goût d'être délicieusement extatique et grisant, comme la fumée du stupre exquis brûlé lors des cérémonies...

Ce plaisir, elle entendait le lui faire découvrir, ainsi que bien d'autres encore... Les sujets de conversation abordés n'avaient plus d'importance, rien de valait plus que la séduction à peine voilée qui s'entendait dans leurs voix, comme un code secret indéchiffrable aux non-initiés. L'atmosphère autour d'elles devenait lentement chargée d'électricité, tandis que l'excitation créée par l'anticipation montait lentement, bientôt elle atteindrait le point de rupture débouchant sur une étreinte sensuelle et si délicieusement slaaneshi... Le dieu des plaisirs allait remplir leur coupe, et boirait à leur source, un échange somme toute bien naturel par rapport aux immenses délices qu'il leur offraient...

Son interlocutrice venait apparemment de décider d'accélérer un peu les choses, changeant de sujet pour des choses plus sérieuses elle décida de se présenter :
- Mais je suis tellement impolie que je ne me suis même pas présentée ! Tu aurais dû me le faire remarquer plus tôt
, le ton était faux mais les paroles enrobées de miel, se levant tout en se penchant délicatement vers elle elle posa la main vers sa poitrine afin d'appuyer ses propos, mettant par là-même en valeur sa délicieuse poitrine, les lèvres de la cultiste s'entrouvrirent en s'imaginant les mordiller de ses dents...
- Je me nomme Anne von Sturmhöhe, et comme tu vois, cette demeure est la tienne. Tu seras mon hôte tant que tu le voudras, et j'ai déjà hâte de savourer cette compagnie que tu ne me refuseras pas... Par ailleurs, tu es une bien... fascinante... invitée.
Son interlocutrice était une noble, et qui plus est lui offrait l'hospitalité chez elle, deux points qui la rendirent immédiatement intéressante aux yeux de Déistra. Son lignage, même si de faible importance d'après la modestie de ses possessions, lui ouvrait plusieurs portes, des portes qu'elle n'imaginait pousser que bien plus tard... Désormais assise face à elle, elle ne semblait douter en aucun point que la slaaneshi allait accepter, et en ce point celle-ci ne pouvait qu'acquiescer... Elle ne pouvait trouver meilleure situation, mais comme elle le dévoila par la suite il lui restait quelques lacunes :
Tu mentionnes un jour saint ? La pleine lune ? Et bien, j'ai honte d'admettre mon ignorance, autant que je suis heureuse de savoir que tu vas la combler. Vois-tu...
Elle désigna d'un geste gracieux une étagère chargée de livres, y reposait un livre dégageant un doux parfum de corruption, bercée depuis son enfance dans cette odeur Déistra pourrait la reconnaître entre mille... Ce livre devait parler de Slaanesh, mais comme tous les ouvrages traitant du sujet il était incomplet, la vraie connaissance se transmettait par voie orale ou charnelle... Graver les dogmes du culte par la voie ou par l'expérience dans le corps de l'apprenti, cela permettait ainsi de protéger ses secrets comme ses faiblesses. Anne poursuivit alors :
- J'ai découvert le Prince entre les pages de cet ouvrage, mais ce n'est qu'un fragment de ce que je dois savoir. Je me ferai ton élève appliquée, affirmai-je avec un battement de cil espiègle, si tu consens à m'apprendre ce qu'il me manque...
Ainsi elle voulait apprendre ? Cela tombait bien, Déistra avait été formée dans ce but, à Nuln elle enseignait aux novices ce qu'il leur fallait savoir, les jours saints de Slaanesh, ce qu'il fallait vénérer, comment le contenter et surtout comment s'attirer ses faveurs... Elle ne savait ni lire ni écrire, mais son corps savait toujours atteindre ses auditeurs, elle savait murmurer à l'âme de ses victimes les mots qui font frissonner l'essence même de leur perversion, l'attisant jusqu'à ce qu'ils brisent leurs chaînes et sombrent dans la plus noire des dépravations... Ainsi, Anne von Sturmhöhe voulait apprendre ? Qu'il en soit ainsi, elle apprendra donc, au delà de ses espérance et de ses rêves les plus fous ! Gloussant agréablement de plaisir et d'anticipation, elle mit son corps en mouvement, approchant d'une démarche sensuelle de la jeune noble, le moment était venu de faire ce pour quoi son maître l'avait choisie :

-"Oh, mais je le ferais avec joie ! Tu as dû apprendre par toi-même jusqu'à présent, mais désormais tu n'auras plus besoin de l'abreuver à une source à moitié tarie... Je vais injecter en toi l'essence de notre culte, t'enfoncer dans les plus sensuelles des ténèbres... Tu vas apprendre tout ce que je pourrais t'enseigner, et plus que parfois tu ne le pourras, mais rassures-toi, lorsque tu seras au bord de l'abîme je serais avec toi pour y sombrer... Tombons ensemble dans la déchéance, repoussons encore plus les limites des conventions, et surtout, entraînons toujours plus d'innocents dans notre chute, ainsi ce qui est mal deviendra bon, ce qui est défendu deviendra permis, et ce qui t'est inaccessible tiendra dans le creux de ta main. A présent ferme les yeux et abandonne toi, laisses toi couler dans les rêves délicieux que je vais t'amener à découvrir..."

Et passant dans son dos, elle entreprit de délacer lentement sa robe, tandis que ses lèvres venaient à la rencontre de celles, écarlates, d'Anne, ses dents demandant doucement le droit d'entrer...[/align]
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Anne
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Anne »

Je me contentais de l'observer comme, toujours debout, elle s'avançait jusqu'à me contourner. Dans le sillage de ses pas et de ses vêtements, je discernais une fragrance nouvelle. C'était très curieux. Cela tenait-il à son affiliation, bien plus nette que la mienne, au Prince de la luxure ? C'est ce que je pensais. Mais cela ne dévalorisait pas cette senteur subtile pour autant, car la cultiste en était la seule origine. Ce n'était pas comme une force surnaturelle qu'un fidèle de Sigmar se voyait octroyer au terme d'une prière ou d'une invocation, ça allait bien plus loin dans le sens où, au lieu de réclamer, elle allait chercher elle-même, au fond de son âme, ce dont elle avait la convoitise. C'était survoltant...

J'allais jusqu'à savourer pleinement sa seule présence dans mon dos. Je me renfonçais dans mon siège, un sourire mutin qu'elle ne pouvait pas voir plaqué sur mes lèvres, mais ses mains fermes et douces à la fois me repoussèrent du dossier pour libérer l'accès à la ficelle de ma tenue : un épais fil d'étoffe, soyeux au contact, dont elle s'empara et qu'elle tira à elle, avec une régularité parfaite. Sans rapidité ni brutalité. Je sentis le tissu se relâcher contre ma peau, alors même que soudain le visage de la jeune femme se profilait à ma droite. En tournant la tête à mon tour, je me rendis compte à quel point ses traits étaient adorables. C'était le mot exact. La fenêtre derrière elle donnait un contre-jour extrêmement faible, mais que je trouvais approprié. Et soudain, je ne vis plus que ses deux yeux qui me captivaient. Ils plongeaient au fond des miens tandis que ses lèvres venaient épouser ma bouche qu'instinctivement j'avais tendue en avant.

Mes épaules reculèrent, je me redressais un peu, me soulevant même en décollant du coussin sur lequel je reposais pour donner plus de force au baiser que je lui renvoyais. Ce n'était pas la première fois que j'avais affaire à une femme, mais ça restait une joie supplémentaire, une spécificité que l'habitude n'avait pas encore effacé, à l'inverse peut-être de la Slaaneshie. J'ouvris le passage de nos chairs unifiées en glissant une langue joueuse et tendre à l'encontre de la sienne. Nos salives se mêlèrent, dans un mariage de saveur nouveau, indescriptible. Mue par une impulsion subite - car dans ces amours qui n'en étaient pas de véritables, tels qu'on peut les penser, je me fiais à mon instinct intime plutôt qu'à une stratégie - je me relevais tout à fait et plaquais presque férocement ma main sur le bord de son visage, l'emprisonnant dans cet échange. Dans le même temps, je remuais activement ma langue contre la sienne, respirant bruyamment par le nez, à grandes inspirations, le coeur se lançant dans une danse modérée, pleine d'une excitation soigneusement jaugée et motivée.

Je glissais mon autre main, avec une lenteur toute sensuelle, contre son bas-ventre, passant sous le tissu que je me fis la réflexion de faire disparaître. Je me devais de me faire accompagner par quelqu'un de mieux vêtu, non comme une roturière mais comme une dame... ou dans ce goût-là. Et parfumée.
Mes ongles trainèrent avec plus de force qu'une caresse n'en nécessitait contre sa peau pâle, dans une lente descente jusqu'à son bassin, à la frontière d'un nouveau territoire. Mes doigts s'apposèrent alors, troquant l'électrisation de la griffure pour la chaleur de ma paume. Sans rompre notre baiser, je me penchais davantage sur et contre elle, voulant pousser mon avantage... Et ma main descendit plus bas, changeant de vêtement, rejoignant presque son intimité - m'arrêtant juste avant, pétrissant ce corps ferme et magnifique, si silencieusement attrayant, si parfaitement attirant.

Je sentis un rouge léger me monter aux joues comme mon souffle finissait par s'épuiser, et je déglutis en brisant l'étreinte de nos lèvres. Un peu de salive nous restait sur nos bouches à toutes deux, et je lui adressais un sourire éclatant, charmeur et charmé... La main que j'avais glissée dans son pantalon se figea, seul le bout des doigts caressant désormais sa peau offerte.

- Il va falloir que je te trouve un surnom à ta mesure... ça ne va pas être facile.
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Déistra
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Déistra »

[align=]Anne regarda la slaaneshi la contourner sensuellement, d'une démarche féline qui faisait penser à une panthère avançant vers sa proie. Une fois celle-ci dans son dos elle se renfonça dans le fauteuil joueuse, cette petite taquine n'entendait lui faciliter la tâche en aucune façon... D'un geste ferme et tendre ses doigts glissant sur les zones de peau non protégées par le fragile rempart de tissu, elle l'écarta de la rustique étreinte, dévoilant la source des convoitises de la slaaneshi : Un épais fil de tissu, étonnamment soyeux au toucher, et qui bientôt se retrouva entre les doigts fins de la cultiste. Soudain joueuse elle le noua joliment autour de son bras gauche avant de se pencher à la droite de la jeune femme, son visage se rapprochant lentement mais sûrement de celui, captivé, de son amante. Dans un réflexe instinctif venu du fond des âges, elle vint à la rencontre des lèvres de la slaaneshi, comblant tout espace, puis recula les épaules tandis qu'elle se redressait désespérément, décollant même du fauteuil pour répondre avec plus de force à son étreinte.

Apparemment elle n'était pas novice en matière d'amours avec des personnes du même sexe, Déistra n'en avait cure, et puis de toute façon il serait bien plus agréable de partager l'étreinte d'une partenaire expérimentée pour changer, elle en avait cruellement manquée ces derniers temps... Bientôt sa langue força le fragile passage, joueuse, tendre, elles jouèrent ainsi un moment, mêlant leurs fluides et savourant le nouveau goût qui en résultait. Aguichée Déistra se lassa rapidement de ce petit jeu, d'un mouvement de succion elle aspira l'organe avec de petits bruits mouillés, sa partenaire inconsciemment tressaillit en tentant de pousser un petit gémissement de plaisir qu'elle était bien incapable d'émettre à cet instant.

Mue par une brusque inspiration la jeune noble se releva davantage, elle était désormais complètement debout, et plaqua d'un geste bestial la main sur le visage de la slaaneshi, fort heureusement le fauve rentrait encore ses griffes... Dans le même mouvement elle remuait activement leur deux langues, dans sa frénésie sa respiration était devenue bruyante et laborieuse. Lorsque la main de Déistra se posa l'espace d'un instant sur sa frêle poitrine elle put sentir son cœur battre violemment contre la cage thoracique, de plus en plus vite au fur et à mesure que l'excitation montait, puissante, en les deux jeunes femmes. De son autre main, elle glissa contre son bas-ventre, le geste était lent et sensuel, sur son passage un incendie s'alluma dans le corps de la slaaneshi qui apprécia en connaisseuse cette action hardie... Elle progressait en s'aidant des ongles, tel un insecte, et progressait toujours plus bas, toujours plus près de son intimité. Arrivée à son bassin, elle plaqua brusquement la paume contre la chair chaude, dans un mouvement qui tenait plus de l'instinct que de l'action réfléchie le corps se braqua vers elle, voulant toujours plus de contact, toujours plus de chair...

Tout en continuant de l'embrasser, sa disciple pas si novice que cela se pencha contre elle, se plaquant contre son corps le moulant, la main descendit encore plus bas, s'arrêtant jusqu'à la lisière de son intimité, le désir fut rapidement remplacé par la frustration, et la cultiste dut se faire violence pour ne pas lui rendre la pareille. Elle pétrissait sa chair voulant se l'approprier, possessive elle voulait la faire sienne dans tous les sens du terme, fort heureusement son souffle finit par manquer, et elle dût s'arracher à regret afin de reprendre son souffle deux secondes...

Le rouge au joues elle déglutit avalant sans s'en rendre compte un peu de salive, un mince filet les reliait comme une connexion entre leurs deux désirs. Elle se sourirent, le charme opérait dans les deux sens, la main dans le pantalon avait arrêtée de se mouvoir, seuls le bout de ses doigts caressaient la bordure de son intimité offerte.
- Il va falloir que je te trouve un surnom à ta mesure... ça ne va pas être facile.
Cette soudaine assurance démontrait qu'elle croyait avoir gagnée la partie, pourtant si la cultiste lui avait laissée une longueur d'avance c'était par pure courtoisie. Lui répondant par un petit rire, elle décida de la récompenser, et de lui montrer l'étendue de son inexpérience par la même occasion...

L'enserrant dans son étreinte elle colla son corps contre le sien, emportée par le mouvement la main d'Anne était désormais directement plaquée contre la féminité brûlante de Déistra. Dans un même mouvement elle fit glisser son haut, mettant à découvert les deux globes de chair pâle qui composaient ses seins, ses lèvres se posèrent sur un premier, mordillant en amatrice consommée le mamelon du bout des dents, jusqu'à ce que la soudaine raideur sous ses lèvres annonce son érection. Elle fit subir le même sort au deuxième petit bout de chair, tandis que retroussant délicatement ses jupes elle ne glisse la main dans ses jupons, deux doigts s'enfonçant insidieusement dans son intimité, excitant sa zone la plus sensible, dans les recoins de sa chair palpitante...

La noble chancela, mais retenue d'une poigne de fer par Déistra il lui était impossible d'échapper à son emprise Il lui était juste possible de continuer à l'exciter, sa main rendue moite par la preuve de son puissant émoi. Elle mordilla le mamelon un peu plus fort, était-ce son imagination ou Anne poussa-t-elle un cri de plaisir ? Qu'importe, ce ne serait sûrement pas le dernier...
[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Anne
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Anne »

Seul un rire cristallin, intrinsèquement dépravé, fit écho à mes paroles malicieuses. La cultiste se fit soudain beaucoup plus pressante, franchissant la convention toute relative de l'étoffe et du tissu pour venir s'attaquer à ma poitrine avec une habileté peut-être réelle, mais beaucoup trop hâtive. Mon corps réagit à ses attentions, mais je me contentais d'observer un parfait mutisme, une grave expression d'intense concentration fichée sur les traits. C'était davantage une réponse corporelle provoquée par une froide excitation, que la traduction naturelle du chaud ravissement de délice de l'âme. A l'inverse, j'appréciais la délicatesse avec laquelle sa main se joua de mes vêtements pour venir se faire la monnaie de ma pièce. Un frisson électrique naquit dans mon bas-ventre pour remonter jusqu'à ma nuque, me surprenant moi-même et me faisant vaciller. Mon hôte exhalait d'un parfum de corruption intangible, mais que mes sens captaient d'une manière extrêmement sensuelle, et qui ajoutait à l'adresse de sa caresse une sensation indéfinissable, que j'aurais transfiguré sous la métaphore d'une douche chaleureuse de miel. Je sentis le mordillement de ses dents se faire plus ferme, et je lâchais un petit cri non de plaisir mais de protestation.
Certes, j'étais toute prête de chérir sa main postée aux portes de mon intimité... mais, toute cultiste qu'elle soit, elle allait devoir se faire à davantage de douceur avec moi !

Je serrais les cuisses, lui faisant nettement comprendre que je n'avais strictement aucune envie que ses doigts s'échappent de là. De ma main libre, je la repoussais sans brusquerie, mais également avec suffisamment d'insistance pour qu'elle obtempère. Un caprice m'enjoignit d'aller lui voler un baiser espiègle, léger, délivré du bout des lèvres, à la manière d'un oiseau s'envolant d'une branche sans qu'elle ne tremble davantage qu'au travers d'une unique oscillation. Ma paume prisonnière de son pantalon se déroba à sa chaleur comme mon index venait s'immiscer, avec son accord, entre ses lèvres fines, allant cueillir le bout de sa langue.

- Farouche. Voilà, ça sera ton surnom, j'espère qu'il te plaira...

Je me courbais légèrement de manière à venir embrasser la naissance de ses seins. Une idée subite me traversa l'esprit, et je m'éloignais jusqu'à l'autre bout de la pièce avec pour toute explication un simple regard mystérieux. Je fouillais dans un petit meuble, d'où je trouvais l'objet imaginé. Il s'agissait d'une petite dague, joliment décorée mais rigoureusement fonctionnelle. Je revins à elle, lâchant au passage quelques mots rassurants - bien qu'elle n'ai sans doute éprouvé aucune peur.

- Ne crains rien, ma jolie, ce n'est pas pour toi... mais...

Je la pris par le col avec une délicatesse soigneusement étudiée, posant le tranchant contre le haut de son habit, que je cisaillais sans lui demander son accord.

- Ton vêtement n'est vraiment pas pratique ! Et ne t'inquiète pas, de toute façon je veux que tu te serves de ma garde-robe pour l'instant. C'est bien plus approprié.

Sans plus de palabres inutiles, ayant jeté l'arme un peu plus loin par terre, je vins à l'encontre de sa peau ainsi dénudée, remuant des hanches que j'avais petites pour réclamer une attention qu'elle m'accorda aussitôt. Souriante, je vins promener ma langue sur le paysage charmant que son haut avait osé me laisser deviner seulement, traçant sur le parchemin pâle de sa chair de passionnés motifs. Je me surpris à être plus aventureuse de ma bouche, appréciant la fermeté et le satin à la fois de sa poitrine superbe.
Quelques instants plus tard, que le plaisir m'avait fait apprécier à leur juste valeur, je relevais les yeux sur elle, interrompant le jeu auquel je m'étais livrée.

- Dis-moi... tu m'as parlé d'innocents... tu as des projets précis en tête ?

Derrière cette question se dissimulait l'inoubliable réflexe des intrigues croustillantes de la noblesse. Je n'oubliais pas qui j'étais, et dans mes mains cette Déistra pouvait s'avérer une arme bien plus redoutable que ma dague pour mes pairs de la cour...
Même si elle était à double-tranchant, et même si je comptais en faire bien plus qu'un simple maître destiné à renforcer mon arsenal politique...
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Déistra
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Déistra »

[align=]Déistra était sans doute allée un peu vite en besogne, bien entendu le corps d'Anne réagissait, mais pour l'instant elle n'avait pas réussie à atteindre son âme, ses émotions, signe manifeste que l'extase n'était plus très loin... Lorsque ses dents mordillèrent un peu trop fort le mamelon durci, la jeune noble poussa un petit cri de protestation, avant d'emprisonner sa main dans l'étreinte de ses cuisses...

Elle comprit très vite qu'avec cette partenaire il lui faudrait plus de délicatesse, elle allait devoir l'emprisonner dans un écrin de douceur... On ne brisait pas un bloc de glace, la meilleure méthode restait de lentement le faire fondre avec une douce source de chaleur... Sa théorie se confirma lorsqu'elle l'écarta d'un geste doux mais ferme, pour l'instant elle devra se passer de savourer ces deux petites choses érigées, il lui faudra faire ses preuves avec le reste de son corps...

Mais Anne n'était visiblement pas si fâchée que cela, car elle accompagna son refus d'un léger baiser sur ses lèvres, son expression était mutine mutine mais elle ne semblait pas en colère. Elle enleva sa main de l'intimité de la slaaneshi avant de la lui présenter comme en offrande, ses lèvres se refermèrent sur ses doigts agiles, sa langue récupérant ensuite les dernière traces de son émoi, se délectant du goût sucré du liquide, ceux ci cueillirent délicatement le bout de sa langue.
- Farouche. Voilà, ça sera ton surnom, j'espère qu'il te plaira...
Pour toute réponse ses doigts continuèrent l'assaut de sa féminité, déployant des trésors de raffinement afin de cajoler les parties les plus sensibles de la jeune femme... Qui de son côté embrassa la naissance de ses seins, avant de sembler se rappeler quelque chose. Au grand regret de Déistra elle s'arracha à son étreinte avant de se diriger vers un coin de la pièce, à son expression interrogative elle répondit par un regard mystérieux. Elle extirpa d'un petit meuble une dague de belle facture mais visiblement dédiée à un usage usuel, ici l'esthétique avait été mis de côté au dépend du tranchant...

Elle revint en la rassurant, toutes deux savaient que c'était inutile elles n'allaient pas se battre alors que la soirée ne faisait que commencer que diable !
- Ne crains rien, ma jolie, ce n'est pas pour toi... mais...
Saisissant le col de l'étoffe grossière elle posa le tranchant sur le haut du vêtement, avant de le cisailler brusquement, mettant à nu la poitrine de Déistra, dont le souffle s'accéléra à la hauteur de l'excitation que cet acte provoqua :
- Ton vêtement n'est vraiment pas pratique ! Et ne t'inquiète pas, de toute façon je veux que tu te serves de ma garde-robe pour l'instant. C'est bien plus approprié.
La cultiste n'avait rien contre cette proposition, mais encore fallait-il qu'elles fassent la même taille, mais au vu de la taille fine de sa partenaire il était fort probable que ce fût le cas, peut-être à l'exception de la poitrine peut-être... L'arme finit rapidement au sol, et elle se colla contre elle, et remua les hanches pour réclamer une attention que la slaaneshi était toute prête à lui accorder... En souriant elle promena sa langue sur la chair désormais découverte, traçant des motifs langoureux avant s'enhardir, appréciant l'élasticité de la chair ferme en experte. Après quelques instants elle releva les yeux pour les fixer dans ceux de Déistra, un moment elle cru que c'était pour se repaître de leur vue mais à la place elle lui demanda :
- Dis-moi... tu m'as parlé d'innocents... tu as des projets précis en tête ?
La cultiste s'en amusa, d'un geste léger elle posa deux doigts sur ses lèvres avant de lui dire d'une voix cajoleuse :

-"Après ma toute belle, pour l'instant s'il te reste suffisamment de conscience pour me questionner emploie ton esprit à d'autres choses que les réflexions politiques, nous avons tout notre temps..."

Après la relevant elle lui scella les lèvres d'un baiser, taquinant les lèvres pulpeuses de ses dents, tandis qu'elle l'emprisonnait dans l'étreinte de ses bras... Les mains glissèrent sous le tissu l'enlevant davantage, désormais le fragile rempart de tissu était presque tombé à terre. Les bras brûlants de la cultiste l'avaient avantageusement remplacé, elle commença à parcourir son dos de caresses sensuelles.

Joueuse elle interrompit son étreinte pour déposer un tendre baiser sur la naissance du cou, remontant progressivement le long du cou elle mordilla avec une infinie douceur le lobe de son oreille, jouant avec le morceau de chair tendre du bout de la langue, avant de s'écarter pour revenir à ses lèvres, ses mains explorant les moindres parcelles de ce corps fin et délié, elle semblait vouloir en connaître les moindres recoins...Dans le même temps elle avait collée ses hanches contre celles d'Anne, et d'un mouvement des hanches elle vint se frotter contre elle, sa peau nue contre celle de la jeune femme, le souffle court elle lui demanda dans un chuchotement langoureux au creux de son cou :


-"Tu préfères qu'on continue ici ? Je n'ai aucune objection à finir à même le sol, mais le champ clos d'une chambre à coucher me convient tout autant ! A moins que tu préfères attendre un peu avant de passer à cette étape ?", dit-elle en la regardant par en dessous d'un air interrogateur, nulle inquiétude dans son expression juste une attente insistante, quelle que soit sa réponse elle l'accepterait, après tout les deux donnaient lieu au même débouché, et seraient tout aussi plaisants l'une que l'autre...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Déistra Noiredextre
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Anne
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Anne »

Avez-vous déjà eu un jour si froid que, au sein même de votre esprit, vous n'étiez plus capable de retrouver votre bras ou votre main ? Que, emprisonné dans une gangue de glace, vous cherchiez à retrouver le nerf qui vous permettrait d'envoyer une supplique à vos membres congelés ? Si oui, alors peut-être avez-vous également, alors que le givre avait fait de vous votre jouet, tenté de le combattre en cherchant de l'aide dans une grande lampée d'un alcool trop fort. Cette brusque montée de chaleur, c'est comme un vomissement magmatique directement projeté dans vos propres entrailles. C'est l'embrasement euphorique, capiteux, abrutissant de plaisir qui regonfle votre ventre, remonte dans vos tripes et votre gorge, vous y prend dans une poigne violente, autant qu'il redescend dans vos fesses et votre taille pour y délivrer son doux voile émoustillant.
Ici, c'était peu ou prou la même chose.

Le tissu s'étiolait, disparaissait entre les mains grisantes de la jeune femme. Mon corps y réagissait de lui-même, alors que j'étais pourtant un peu habituée à bien des déshabillages lascifs. Mais, avec elle, entre ses attentions et sa présence exaltante, c'en devenait compulsif. La chair de poule m'assaillit, comme une nouvelle couverture qui s'effaçait au moindre contact avec sa peau qui me paraissait brûlante. Un râle bref, impitoyablement étouffé avec d'autant plus de sauvagerie qu'il avait été spontané, m'échappa comme ses mains attisantes se promenaient sur mes reins et plus haut, sorte de nuages lourds et crevés qui délivraient le long de ma colonne vertébrale une bruine de sensations aphrodisiaques. Je me surpris à me repaître avec une voracité sans nom de ses mordillements sur mes lèvres, mon oreille. Un suprême sursaut de chaleur, tel le claquement d'un fouet divin, me parcourut tandis qu'elle frotta son bassin au mien.

Je déglutis presque péniblement. Ma gorge était nouée, et je me concentrais sur ses paroles pour ne pas laisser leur sens m'échapper. Il s'inscrivit néanmoins en moi avec une clarté mirifique. J'avalais ma salive une seconde fois, faisant violence sur mon gosier étranglé par l'aiguillon du désir.

- Suis-moi, farouche petite fleur, parvins-je à articuler d'une voix que j'aurai voulu moqueuse et qui s'avéra proche de la supplication entendue.

Je la pris par la main, la guidant jusqu'à ma chambre à coucher dans laquelle, ce matin même, j'avais surpris la senteur corrosive de son âme. Je me détournais, entièrement nue à présent, juste une seconde avant de me coller impulsivement à ce corps à moitié dévêtu qui me narguait.
Je suis quelqu'un d'extrêmement sensible. Mais je me joue moi-même de ma propre sensibilité, alors ne la prend pas pour de la faiblesse. Pourtant, c'est avec dans le ton une teinte vibrante d'émotion que je lui parlais, enlaçant fortement celle qui allait peut-être devenir ma compagne.

- De tous et toutes tu es la plus belle, chuchotai-je, la joue collée au plat de son torse. J'y collais un baiser acide, aspiré, avant de l'entraîner toujours prise entre mes bras derrière le baldaquin, me détournant au dernier instant pour la faire chuter sur l'épais matelas surélevé. Les draps étaient encore défaits, remarquai-je avec une pointe d'irritation. Je la regardais s'installer, la couvant des yeux, mais ne pu m'empêcher de m'agenouiller très vite juste devant elle. Mes mains vinrent retirer ce pantalon inélégant, qui ne seyait pas à sa beauté. Je dévoilais une paire de jambes longues, galbées, qu'il me tardait de découvrir de plus près. Je les massais tendrement, affichant un sourire dans laquelle je parvins enfin à instiller une touche de malice. Ma bouche s'ajouta à mes doigts comme j'embrassais sa chair finement musclée, remontant lentement, toujours plus loin, rejoignant d'autres lèvres que je goûtais avec une fausse chasteté, faisant de mon mieux pour l'affrioler.
Je finis par m'allonger un peu au-dessus d'elle, une main dans la sienne plaquée entre mes cuisses et l'autre taquinant son entrejambe, avec un mélange de force, de lenteur et de tendresse.

Le souffle lourd, des boucles de cheveux tombant autour de mon visage, je me penchais sur ses traits adorables, nous isolant dans un rideau d'ébène. Mes joues étaient rougies, mes yeux brillants.

- Comment pourrais-je assez remercier Slaanesh...?

Je laissais la phrase en suspens, mon regard irrésistiblement attiré d'abord par sa bouche entrouverte, puis par ses yeux si fascinants et mystiques...
Anne von Stürmhöhe, Voie de la noblesse
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Déistra
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Déistra »

[align=]La dernière action de la cultiste eut un effet au delà de toute ses espérances, on aurait pu la comparer à jeter de l'huile sur un feu qui couvait, le déchaînant pour qu'il dévaste tout sur son passage. Les mains couraient, habiles, le long de lignes invisibles à l'œil nu mais que Déistra reconnaissait sans peine, elles formaient un chemin dont l'issue était un long et puissant extase. Elle finit de la déshabiller méthodiquement, le moindre contact entre les deux chairs avait pour conséquence une brusque chair de poule, qui ne disparaissait que pour laisser la place à la suivante.

Anne émit un râle bref lorsque ses doigts fins effleurèrent ses reins, l'action des stimulations de la slaaneshi produisaient des réponses violentes et répétées en elle, elle en voulait encore et toujours plus, l'insatisfaction la dévorait ! A sa question elle émit d'abord pour toute réponse un déglutissement difficile, la jeune femme faisait de toute évidence un gros effort pour saisir le sens de ce qu'elle entendait. La gorge sèche elle lui répondit :
- Suis-moi, farouche petite fleur
, elle avait voulue se faire moqueuse mais ce fut presque une supplication qu'elle émit, la prenant par la main elle la guida jusqu'à la chambre à coucher. Le temps qu'elles arrivent Anne était entièrement nue, la cultiste par pure malice quand à elle n'en fit rien, après tout elle lui réservait ce plaisir... Son corps dénudé se colla impulsivement contre le sien, d'une voix où vibrait l'émotion elle l'enlaça en lui disant :
- De tous et toutes tu es la plus belle
, murmura-t-elle sa joue contre le plat de son torse, d'un geste maternel la cultiste l'enserra dans ses bras, lui caressant le dos tandis que celle-ci lui collait un baiser aspiré, rêveuse elle vit une légère marque sur sa peau rosée...

Toujours dans les bras l'une de l'autre elles se dirigèrent derrière le baldaquin, d'un geste souple Anne fit choir Déistra sur le matelas moelleux. Avec un charmant air d'irritation elle sembla remarquer soudain l'état des draps, la cultiste pouvait sentir quelques restants d'effluves lui appartenant, mais qu'importe puisqu'elle avait l'originale devant elle ? Sa jeune amante s'agenouilla face à elle, son empressement la rendait charmante, son pouls s'accéléra légèrement lorsqu'elle lui retira son pantalon, dévoilant l'étendue de son émoi au grand jour.

Entre temps elle avait réussie à se ressaisir, souriante elle commença à lui masser les jambes, déclenchant de petits frissons le long de l'épine dorsale d'une Déistra comblée, elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir lorsque sa bouche remplaça les mains en remontant le long de l'artère fémorale, jusqu'au sommet, juste entre ses jambes, là d'autres lèvres rencontrèrent les siennes attisant davantage l'incendie qui brûlait en elle. Après un moment elle changea de position, désormais allongée légèrement au dessus d'elle, elle glissa la main sur son entrejambes tandis que saisissant l'une des sienne dans celle qui lui restait elle l'amena juste entre ses cuisses, compréhensive la cultiste commença à la caresser avec douceur et par petites touches délicates.

Rapidement elle glissa l'index et le majeur dans le malstrom de chair en fusion, eut-elle été un homme sa partenaire aurait été fin prête pour la pénétration, dans le cas présent ce furent ses doigts qui commencèrent le lent mouvement de va-et-vient qui la mènerait à l'extase... Le souffle lourd la jeune noble se pencha vers son visage les emprisonnant toute deux entre de lourdes boucles soyeuses, elles se contemplèrent, Anne les joues rougies et les yeux brillants, Déistra les lèvres entrouvertes et les yeux humides, atteignant lentement toutes deux le summum des sensations qu'elles éprouvaient :
- Comment pourrais-je assez remercier Slaanesh...?
Sa phrase resta en suspens comme attendant une réponse, ses yeux dévoraient le visage de la slaaneshi du regard, lui saisissant la nuque de sa main valide elle la pencha pour lui murmurer à l'oreille :

-"Comment Le remercier ? Tu ne le pourras jamais de toute ta vie, mais laisses-moi t'aider à rembourser en partie ta dette envers lui..."

Et d'un geste fluide elle glissa un, puis deux doigts supplémentaires dans son intimité, tandis qu'elle lui dévorait les lèvres à son tour, reproduisant en experte la partition qu'elles jouaient jusqu'à présent, elles étaient deux instruments dont elles connaissaient chacune les moindres subtilités et la mélodie touchait à sa fin, se collant à elle elle lâcha enfin prise, en un extase brutal et subit, rapidement suivi par un second juste après, qui la laissa pantelante et à la recherche d'un souffle subitement devenu rare, le cœur battant sourdement à ses tempes, à la recherche d'un tempo apaisant...[/align]
Déistra Noiredextre, Disciple du Chaos vouée à Slaneesh
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Anne
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Re: [Quartier] Le Petit Pont

Message par Anne »

-"Comment Le remercier ? Tu ne le pourras jamais de toute ta vie, mais laisses-moi t'aider à rembourser en partie ta dette envers lui..."

Sa main força délicatement un passage qui ne demandait qu'à s'ouvrir, sorte de flambeau porteur d'une délicieuse chaleur qui investit mon intimité, envahit mon bas-ventre, se répandit dans des veines imaginaires directement reliées à mon coeur. Il s'affola, ma salive se dissipa dans un éther inconcevable. C'était fusionnel, bien au-delà de la simple attraction physique, au-delà du simple érotisme. La cultiste donnait à notre ébat, par sa seule présence, par sa seule foi, me rendis-je compte, une tonalité spirituelle qui nous montrait la voie d'un infini possible, qui m'avait été jusque-là dissimulé. Au diapason de l'extase, elle s'entêta à nous harmoniser. Je joignais mes efforts aux siens, dans une toute autre optique que ce dont j'avais l'habitude. Je n'étais plus dans ce lit, avec elle, pour montrer ou ma supériorité, ou ma dépravation, ou quêter mon propre plaisir personnel... Mais pour atteindre d'autres contrées inconnues, avec elle. Par goût du mystérieux, de l'inaccessible soudain révélé. Nous visions les étoiles et nous décrochions la lune, c'était un peu dans ce goût-là.

Et nos cris s'unirent, pâle imitation du mariage de nos âmes qui s'étaient inextricablement liées, en quelques instants, dans une orgie spirituelle qui se nourrissait de notre explosion physique.
Je m'affalais un instant sur elle, goûtant encore un peu la sensation de sa peau luisante sur la mienne, où la sueur perlait comme une fine pellicule rafraîchissante. Je roulais enfin sur le côté, sa main s'échappa de mon intimité devenue d'une extrême sensibilité. J'avalais l'air plutôt que je le respirais, désireuse de retrouver mon souffle que j'avais perdu de très longues minutes auparavant. Je tournais le regard vers elle, mes cheveux étalés sur l'un des oreillers qui tapissaient la tête du lit. Les draps blancs étaient tachés et rejetés sur le côté, ne cachant à la vue que le bas de nos jambes. Un mince sourire, curieusement sardonique et bienveillant en même temps, étira mes lèvres de manière spontanée.

- Je ne pensais pas que tu étais aussi spéciale. Je m'en doutais mais sans voir quelle vérité magique se cachait derrière ces mots. Déistra...

Je savourais ce nom que je lui tendais comme un gâteau enrobé de miel.

- Avant toute chose, après t'être un instant prélassée avec moi dans ce lit et après la discussion que nous allons avoir... Tu vas te laver dans ma baignoire, te parfumer à ta convenance, et te vêtir. Si tu veux nous irons ensembles faire le tour de certains marchands s'il n'y a rien qui te plaît. Mais je veux que tu aies ce que tu mérites.

Il n'y avait aucune flatterie dans ces paroles. Aucune mièvrerie pathétique éprouvée sous le coup de la tendresse intense inhérente à la suite de notre ébat. Juste un sens clair et froid des réalités.
Ce qui n'empêchait pas la douceur d'y perler.

- Maintenant, je veux que tu m'expliques exactement la pensée qui se cache derrière tes yeux magnifiques. Que comptes-tu faire à Talabheim ? Tu es quelqu'un de discret, c'est vrai, car tu laisses transparaître peu de chose... Mais le peu qui en surgit, le fait avec une telle...

Je cherchais le mot. Violence ? Intensité ?

- Passion... que ça cache un but déterminé, plus dur que du métal.

Je n'ajoutais pas ce qui crevait les yeux : je voulais l'aider dans sa tâche. Ni par reconnaissance, ni par amitié ou amour, mais bien par amusement, et volonté intriguée de m'enfoncer plus avant dans le monde de Slaanesh...
Anne von Stürmhöhe, Voie de la noblesse
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