L'ultime combat !

Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.

Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.

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[MJ] Wargut
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L'ultime combat !

Message par [MJ] Wargut »

Stephan était saoul. Pas assez pour que ça lui cause des problèmes, mais assez pour qu’il ne s’en pose plus. Du moins c’Est-ce qu’il pensait, tout en contemplant les ombres rouge sang que projetait le vin couleur rubis à travers le cristal de son verre. Une bûche qui brulait dans l’âtre réchauffait son dos, la fumée qui en émanait lui piquait les yeux et se mélangeant à l’odeur des corps sales, des repas oubliés et moisis et des habits trempés, donnait une consistance âcre à l’air ambiant. La flamme d’une lanterne oscilla sous l’effet du léger vent glacé qui venait d’entrer dans la pièce. Puis, alors que le nouvel arrivant fermait la porte en bois, le vent disparut et l’homme grommela quelques excuses à l’ensemble de la taverne bondée…

Les conversations qui s’étaient arrêtées sous l’impact du souffle glacial repartirent: une dizaine de voix émanant de plusieurs groupes fusionnèrent en un brouhaha incompréhensible. Stephan sirotait son verre. Un rire le fit tressaillir, c’était pour lui un son aussi glacé que le vent hivernal qui frappait sur les murs en bois. Comme quelqu’un qui marche sur votre tombe, pensa-t-il. Il n’avait pas besoin d’entendre les mots pour saisir chaque conversation: cela faisait des jours qu’ils parlaient tous de la même chose…

La Guerre.

Un mot si insignifiant, pour une agonie si intense. Le sang, la mort, la conquête, la famine, la peste et l’horreur. D’autres rires jaillirent dans la pièce.

- Des barbares ! Rugit une voix au-dessus du brouhaha. Des proies faciles pour nos lances.

Stephan Schulze contemplait son gobelet de cristal. Si joli. Si fragile. Fabriqué avec soin, avec amour même, comme un diamant translucide aux multiples facettes. Il rapprocha le cristal de son visage, une dizaine d’yeux s’y reflétaient. Et chacun d’eux l’accusait. L’espace d’une seconde, il voulut briser le verre en mille morceaux, détruire les yeux et les accusations. Mais il ne le fit pas…

Horeb, le tavernier, essuya ses gros doigts sur une serviettes et jeta un œil fatigué mais toujours circonspect vers la foule, à l’affut du danger, prêt à bondir, armé d’un bon mot et d’un sourire avant qu’une bagarre n’éclate et que ses poings ne soient nécessaires. La guerre. Qu’y avait-il de si profitable dans cette entreprise sanglante qui rabaissait les hommes au rang d’animaux ? La plupart des buveurs étaient bien connus d’Horeb. Beaucoup d’entre eux étaient des chefs de famille: fermiers, marchands, artisans. Tous étaient amicaux, la plupart étaient compatissants, dignes de confiance, voire même serviable. Et les voilà qui parlaient de mort et de gloire, prêt à trucider quiconque serait suspecté d’avoir des sympathies kislévites. Les kislévites: même leur nom était méprisant…

Les yeux d’Horeb ratissèrent la grande-salle et se réchauffèrent en tombant sur les gilles qui nettoyaient les tables et servaient des chopes. La petite Dori qui rougissait d’une blague grivoise derrière ses couettes. Besa, à l’image de sa mère, grande et blonde. Nessa, grosse, au visage ingrat, que tout le monde aimait bien et qui devait prochainement épouser l’apprenti boulanger, Norvas. De gentilles filles. La joie de leur papa. Et puis son regard se posa sur Schulze.

- Bon sang, Stephan, bouge-toi un peu, marmonna-t-il.

Horeb se retourna, jura et ôta son tablier de cuir. Il saisit un pichet de bière à moitié plein et un godet. Après un coup, il ouvrit un petit placard et en sortit une bouteille de porto qu’il avait gardée pour le mariage de Nessa.

- Un problème partagé est un problème réduit de moitié, fit-il en se trouvant une petite place dans le siège en face de Stephan.

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Stephan Schulze

Re: L'ultime combat !

Message par Stephan Schulze »

Stephan avait les idées confuses. Cela faisait une bonne heure qu'il était là, en tête a tête avec son verre. Désormais, cette même tête lui tournait. Il avait peut-être pris un peu trop de boissons. Enfin, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait ivre dans la taverne. Cet fois, on pouvait même dire qu'il s'en sortait plutôt bien. Il se sentait serein.

Mais tous le monde parlait de guerre, de guerre et encore de guerre. Lui, il avait bien d'autre préoccupation. Besa. Sa faisait pas mal de temps qu'il en rêvait. Au moins... Au moins trois jours, depuis qu'il avait rompus avec... Avec qui déjà ? Bah. Cela importait peu. Après quatre jours de relations, il avait finis par être inquiet. Sa prenait une ampleur trop importante et il avait des choses plus importante à faire que d'avoir des relations avec les filles. Comme partir à la guerre, par exemple. Un sourire germa sur ces lèvres. Il se contredisait tout seul. Non, non, il ne se contredisait pas, c'était lui qui c'était contredit.

Schulze secoua la tête. Non, la, définitivement, il avait trop bus. Il s'avachit sur sa chaise et se mis à jouer des pouces. Après quelques dix secondes à ne rien faire, il jeta un regard discret à Horeb, qui semblait bien occupé. Parfait. Il posa son regard sur Besa de façon assez éloquente. Il eu beau tenter de se faire remarquer d'elle, rien à faire, elle ne daigna même pas levé les yeux sur lui. Il grommela dans se barbe et se retourna vers son verre, qu'il finit d'une gorgée. De toute façon, il ne restait presque rien dans celui si. Puis il le saisi entre ces doigt, et l'observa un instant. Ce verre, ce verre était magnifique. Il se pencha plus proche dessus, et le verre lui renvoya les reflets de ces propres yeux. Ces yeux là, ils l'accusaient. Saloperie d'yeux. Que pouvaient ils bien lui reprocher ? Enfin, il le savait cela. Ils lui reprochaient d'être là, assis sur sa chaise, à sa table habituel, à observer son verre en étant à moitié mort alors qu'il pourrait faire des rondes nocturne et gagner en estime devant ces supérieurs, être recruté dans l'armée régulière et partir à la guerre.

Et dans son crane, c'était la même conversation tous les soirs. Ils avait fait beaucoup de concession pour la milice, mais pas question à toucher à son verre.
Bon. Il avait assez bus pour ce soir. Il reposa le verre sur la table et se remit à jouer des pouces.
Il ne compta plus les minutes lorsqu'une voix grave l'interpella

-Bon sang, Stephan, bouge toi un peu.

Il n'avait pas tort, pour le coup, le gros tavernier.
Ce derniers fouilla dans son placard, saisi un gobelet et il s'empara d'un pichet de bière et d'une bouteille de porto. Puis il viens s'asseoir à sa table.
Peut-être avait il encore soif, finalement.

Le gros Horeb l'invita à partager ces soucis. Bon, bien sûr, il ne dirait pas qu'il avait envie de passer une nuit avec sa fille, il allait plutôt parler de ce qui le rongeait en ce moment. Oui, peut-être que si il partageait son ressenti, sa l'aiderait à passer. En tout cas mieux que la boissons.

-Bah... Tous le monde parle de cet foutus guerre. Ils en parlent comme si ont étaient gagnant d'avance, alors qu'ils connaissent rien à la guerre. Et moi, je suis coincé là. Dans la milice, à faire des foutus tour de garde dans la cité et ces alentours... Je crève d'envie d'y aller, à cet guerre! Au nom de Sigmar, je veut aller me battre!... Gromella il.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 15 juin 2010, 07:19, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: L'ultime combat !

Message par [MJ] Wargut »

- J’comprends ! Répondit le tavernier. Maintenant, laisse-moi t’aider jusqu’à ta chambre, je crois que tu as ton compte. Donne moi ton bras. Je vais te guider jusqu’aux escaliers. Par ici. C’est bien. Un pied devant l’autre ! Parfait !


Derrière lui se dressait une forteresse grise et sinistre, entourée par les flammes et la fumée. Les bruits de la bataille remplissaient ses oreilles, et il se mit à courir, le cœur battant la chamade, la respiration haletante. Il jeta un coup d’œil derrière lui. La forteresse était proche, plus proche qu’avant. Il se mit à courir plus vite. Une ombre le recouvrit. Les portes de la forteresse s’ouvrirent. Il lutta contre la force qui l’attirait en arrière. Il hurla, supplia. Mais les portes se refermèrent et il était revenu au cœur de la bataille, une épée ensanglantée dans sa main tremblante.


Il se réveilla, les yeux grands ouverts, les narines dilatées, un début de cri coincé dans ses poumons. Une main douce lui caressait le visage et des mots suaves le cajolaient. Il se concentra. L’aube se levait, la lumière rose d’un matin encore vierge transperçait la glace collée sur la fenêtre à l’intérieur de la chambre. Il roula sur lui-même.

- Tu as eu un sommeil agité, lui dit Besa, tout en lui caressant le front.

À ce moment, la porte s’ouvrit. Horeb entra et s’affaira aussitôt. Il portait un plateau de cuivre sur lequel il y avait du pain, du fromage et une chope.

- Il va falloir sortir de ce lit. Il y a un groupe de voyageurs qui doit arriver ce matin, et ils ont réservé cette chambre. En plus, j’ai des nouvelles de ton chef, car il m’a donné, ce matin même, la mission qui t’attend. Tu vas devoir traquer un bandit du nom de Reinard, qui se cache dans la forêt de Graven !
Si tu n’as pas de question, je vais te laisser te préparer.

Le texte en italique représente ton rêve !
Si tu veux me poser des questions, c'est ici, dans mon antre: http://www.warforum-jdr.com/phpBB3/view ... 7&start=20
Sinon, si tu veux me noter sur mes performances d'écriturss, c'est ici: http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.php?id=mj_wargut

Les deux liens sont dans ma signature ! :wink:

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Stephan Schulze

Re: L'ultime combat !

Message par Stephan Schulze »

Il s'était réveillé en sueur. Dans sa chambre, à l'auberge. Parfois, quand il avait un peu abusé, le gros Horeb lui laissait cet chambre. Son front était carressé avec douceur par Besa. Qu'il aimait Besa. En faite, maintenant qu'il n'était plus aussi confus que la veille, il se disait qu'il pourrait bien envisager de finir sa vie avec elle. Elle était la fille d'Horeb, son ami et propriétaire de son auberge préféré. Que demander de mieux ?

Et puis, Horeb entra. De sa façon rude, comme toujours, mais plein de bonne intentions. Il apportait un plateau, cela tombait bien, après pareil nuit, il avait faim.
Horeb lui expliqua qu'il devrait quitté la chambre rapidement. Foutus voyageurs. Enfin, de toute façon le jour, il devait faire des rondes. Mais le gros enchaina et ce qu'il entendit lui plût bien d'avantage. Il avait une mission! Sa allait le changer des ronde. Traquer un bandit. Bien. En éspérant ne pas tomber sur des hommes bêtes. Cela dit, c'était peu probable si proche des murs.
Il posa un instant sa main sur celle de Besa puis se redressa rapidement. Un instant, il fût déstabilié par son mal de crane, qui n'allait sans doute pas l'aidé lors de sa mission. Mais il réussirait. Il enfila son pantalon de la milice en deux temps trois mouvement, puis s'approcha du gros tavernier, saisi le morceau de fromage et croqua dedans à pleine dent, sans se soucier de savoir si c'était pour lui.

-J'te pairais ce soir. J'ai une description du bandit? Demanda il en machant et en enfilant le reste de son uniforme aussi rapidement que précédemment.

Il enchaina, sans laisser le temps au tavernier de parler

-Je t'occuperais les latrine deux minutes... Alors, cette description? Oh, et tant que j'y suis, je dois le ramener mort ou vif ? Il chercha du regard son bouclier et son épée, cet mission, il la réussirait haut la main.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 16 juin 2010, 09:45, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: L'ultime combat !

Message par [MJ] Wargut »

J’ai oublié de le préciser, mais c’est l’hiver ! :wink:
- Je ne sais pas, tu avais qu’à être réveillé, rajouta-t-il en rigolant.

Le père et la fille sortirent pour laisser Stephan s’habiller tranquillement. Le milicien sortit du lit pour aller ouvrir les volets bloqués par la glace. Le vent hivernal agressa son corps, qui avait gardé la chaleur du lit, le ramenant à la réalité et à la longue route vers le sud qui l’attendait pour trouver ce brigand…

Il traversa la pièce jusqu’au banc où reposaient ses affaires et s’habilla en vitesse. Le maillot de corps de laine blanche et les chausses bleues lui avaient été offerts par la douce Dori, la tunique au col brodé d’or était un souvenir de temps meilleurs, le pourpoint en peau de mouton et les cravates dorées un présent de Horeb, et les cuissardes en peau de daim le cadeau surprise d’un voyageur très fatigué dans une auberge de province. Ce dernier avait dû être très surpris, y repense Stephan, se remémorant les sensations de peur et d’excitation qu’il avait vécues en pénétrant dans la chambre de cet homme pour les lui voler un mois plus tôt.

À côté de l’armoire, il y avait un grand miroir sur pieds en bronze, devant lequel Stephan Schulze passa un bon moment à regarder son image. Il fit passer son baudrier par-dessus sa tête et rangea son épée dans le fourreau noir et argent.

Il dégaina son épée, para puis porta des coups d’estoc dans le vide, tout en gardant un œil sur son reflet . Le poignet était toujours souple, la prise sûre.

Jetant son manteau sur son bras, il descendit les escaliers jusqu’à la grande salle, lançant un coup d’œil à la foule matinale. Horeb l’appela depuis le bar.

- Bien, voilà qui est mieux, Stephan, mon garçon, dit-il, se reculant en feignant l’admiration. Tu as l’air sorti tout droit d’un conte pour enfant. Tu veux boire un verre ?

La conversation s’arrêta net. Un devin venait d’entrer dans la taverne, son habit bleu délavé claquant entre ses jambes osseuses, son bâton résonnant contre le plancher en bois. Stephan ravala son dégoût en voyant l’accoutrement de cet homme et évita de regarder les orbites creux qui un jour avaient dû contenir ses yeux.

- Se crever les yeux pour favoriser leurs visions, ça me parait aussi sensé que de se couper le dard pour améliorer ses relations sexuelles, marmonna Horeb.

Attiré par le son de la voix, le vieil homme se rapprocha clopin-clopant et tendit la main.

- Une pistole pour votre futur, entonna-t-il.

- Allez, Stephan, l’incita Horeb. Demande-lui si ton voyage va bien se passer. Y a pas de mal à ça ?

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Stephan Schulze

Re: L'ultime combat !

Message par Stephan Schulze »

Il avait enfiler sa tenus. La route serait rude avec l'hiver, mais il réussirait, au nom du tout puissant Sigmar. Il descendit les escalier, et Horeb l'accosta. Tout droit sortit d'un compte d'enfant ? Le gros tavernier lui proposa un verre, au vus du mal de crane dont il souffrait, il allait refuser sans hésitation.. Enfin, presque sans.

Il faillit demander un petit fond, quand un étrange personnage entra dans la pièce. Un foutus prophète. Stephan ricanna à la remarque de l'aubergiste, qui n'avait pas tord, pas tord du tout non. Le prophète s'approcha en entendant leur voix. Qu'éspérait il, qu'il allait donner ne serait-ce qu'une pistole pour connaitre l'avenirs ? Ces hommes étaient des arnaqueurs, qui profitaient de la naiveté et de la supersition de leur congénères. Et si ils avaient des visions, fait dont il doutait déjà, qui les leurs attribuait ? Sigmar ? Shaya ? Ulric ? C'était clair comme de l'eau de roche. Ces être était des supôt du chaos. Si sa n'en tenait qu'à lui, ils crameraient ces diseurs de bonne aventure. Enfin, il avait tendance à s'emporter faces a tout cela. Le gros Horeb le pressa de demander au prophète si sa mission se déroulerait bien. C'était un pure gachis de pistole mais qu'importe. Si sa pouvait rassurer le tavernier..

-L'avenir des hommes n'appartient qu'à eux et à la foi qu'ils placent en Sigmar.. Mais qu'importe, si cela peu te rassurer. Voila ta pistole, "Prophète". Dit moi ce que j'ai à savoir.

Il n'en revenait pas qu'il ai pu donner une seul pistole pour le raconteur de bonnes aventures mais qu'importe.. Maintenant, autant écouté. Ensuite il partirait, qu'elle que soit la réponse du prophète.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 16 juin 2010, 13:51, modifié 1 fois.
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Re: L'ultime combat !

Message par [MJ] Wargut »

Le lien dans ta signature vers ta fiche ne marche pas ! Change-le, s'il te plait ! :wink:
J’espère que tu aimes bien ton aventure ! :^^:
Stephan farfouilla tout fond de sa poche et jeta une pièce d’argent sur la paume du vieillard. Le vieil homme s’accroupit sur le parquet et prit une poignée de sable dans une petite bourse en lambeaux, qu’il saupoudra devant lui. Puis il sortit six osselets sur lesquels étaient des runes.

- Il paraît que ce sont des os humains, chuchota Horeb.

Le vieil homme commença à psalmodier dans la langue des Anciens, et sa voix chevrotante résonna dans le silence. Il jeta les os sur le sol couvert de sable et passa ses mains sur les runes.

- Je connais la vérité et le destin doit être annoncé. Tu ne souhaites pas entendre parler de ta mort, Stephan Schulze, alors je ne t’en parlerais pas. Tu es un homme au caractère changeant et au courage sporadique. Tu es un voleur et un doux rêveur, mais ton destin te hantera et te poursuivra. Tu courras pour le fuir, pourtant tes pas te ramèneront toujours vers lui. Mais tu sais déjà tout cela, Longues-Jambes, car tu en as rêvé cette nuit.

Le vieil homme marqua une pause, puis reprit la parole.

- Le Comte et la Légende seront ensemble sur le mur. Et les hommes rêveront, et les hommes mourront, mais la forteresse, tombera-t-elle ?

Le devin se leva et s’en alla.

- De quoi as-tu rêvé la nuit dernière, Stephan ? Lui demanda Horeb.

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Stephan Schulze

Re: L'ultime combat !

Message par Stephan Schulze »

Le sorciers s'accroupi et commença un étrange rituel. Horeb lui dit que les os, a ce qu'il paraissait, étaient des os d'humain. Pur foutaise, ou alors ces doutes étaient fondé et le prophète était bien un disciple des puissances de la ruine. Le prophète commença a parler, de façons énigmatique, comme tous ceux de son type.

Après le départ du sorcier, Stephan resta légèrement interloqué. Comment connaissait il son nom ? Comment savait il ces rêves ? C'était un hérétique ! Un serviteur du chaos, un sale chien qu'il fallait bruler, rebruler ces restes carbonisé, purifié ces cendres et les jeté aux quatre vents. Il fît le symbole du marteau et se tourna vers Horeb.

-Un simple cauchemar. Je me suis vus fuir un champ de bataille qui semblait me poursuivre... Mais qu'importe, comment sais il tout cela ? Je te le dit Horeb, cet homme est un serviteurs du chaos ! D'où lui viendrait ces visions sinon ? Comment peut il voir ces osselet ? Bah.. Dire que j'ai gâché un pistole pour entendre ce que je savais déjà.. Bon, je ne vais plus tarder... Je passe par les latrines.

Et aussitôt, peu désireux d'étendre la conversation, il se dirigea vers la porte des latrines, bien décider a mettre les voiles aussi vite que possible, a la recherche du brigand.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 16 juin 2010, 15:29, modifié 1 fois.
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Re: L'ultime combat !

Message par [MJ] Wargut »

Quand Stephan fut de retour des latrines, Horeb l’attrapa par le bras et le mena dehors de la taverne, en direction de l’écurie…

Stephan regardait en silence le palefrenier seller le hongre alezan. Il n’aimait pas ce cheval, il avait le regard mauvais et les oreilles rabattues sur le crâne, mais il ne devait pas le montrer, car Horeb lui avait offert ce cheval. Le palefrenier, un jeune homme assez maigre, fredonnait gentiment dans son oreille pendant que ses doigts tremblants serraient les sangles…

- Son père était l’un des chevaux les plus rapides de tout le Talabecland. Sa mère était un cheval de guerre dans les chevaliers Panthères. On ne peut pas trouver meilleur pedigree. Il se prénomme d’ailleurs, Lancier !

Stephan se dirigea prudemment vers le hongre en lui parlant calmement. Ce dernier lui jeta un regard maléfique, mais le laissa monter sur la large selle à dossier. Stephan saisit les rênes et ajusta son manteau afin qu’il tombe correctement sur la croupe du cheval, puis le fit avancer vers les portes.

- Stephan, j’ai failli oublier, lui cria Horeb en rentrant dans la maison. Attends un instant !

Le grand tavernier disparut, pour émerger de nouveau quelques secondes plus tard, un arc court fait de corne et d’if et un carquois de flèches aux plumes noires dans les mains.

- Tiens. Un voyageur m’a laissé ça en guise de paiement, il y a quelques mois. Ça m’a l’air d’être une arme solide.
Donc voilà, tu es l’heureux acquisiteur d’un cheval de selle. Ajoute son profil dans ta signature (tu pourras trouver son profil dans le wiki). Et tu gagnes aussi, un arc court !
Je suis sympa sur ce coup ! :wink:

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Stephan Schulze

Re: L'ultime combat !

Message par Stephan Schulze »

Waouh, merci ! =D
Stephan se sentait soulager. Son passage aux latrines avait été bienfaisant, et il devait désormais partir. Le gros tavernier l'accompagna jusqu'aux écurie, ou il trouva son cheval. Il haïssait ce cheval, mais il n'avait pas le choix. D'abord parce que tous les membres de la milice n'ont pas de chevaux, et ensuite car c'était un cadeau de son ami Horeb.

Le palefrenier lui expliqua quelques choses sur son histoire, il hocha la tête. Une bonne ligné en effet. Sa ne changeait cependant rien au fait qu'il n'appréciait pas la bête, avec ces petits yeux perfide, et ces oreille rabattues... Brrr. Au final, il monta dessus, et se saisi des rêne, prêt à partir, quand Horeb l'arrêta.


- Stephan, j’ai failli oublier, lui cria Horeb en rentrant dans la maison. Attends un instant !

Le gros tavernier entra donc dans la taverne, sous l'oeil préssé de Stephan qui n'avait d'autre envie que de partir traquer ce bandit ! Qui sait, il recevrait peut-être une promotion, après ? Bon, c'était utopiste, mais qu'importe.
Quand Horeb revint, le milicien faillit tomber de sa selle. Le gros tavernier lui offrait un magnifique arc et des flèche au moin aussi belle que l'arme destiner à les utiliser. Alors que l'aubergiste lui expliquait qu'il l'avait eu par un client, Stephan prit l'arc dans ces mains et l'observa un instant, il était vraiment magnifique.

--Waouh... Je sais pas comment te remercier mon ami.. Du moins, je te promet devant le très haut que ce mécréant que je dois traquer finira au bout d'une corde avant la prochaine lune !


Dit il avec conviction. Puis, il donna un petit coup sur le flanc droit du cheval et partit. Une longue route l'attendait.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 19 juin 2010, 11:27, modifié 1 fois.
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