Surnommée « l’œil de la Forêt », construite en hommage à Taal, Talabheim est située au sein d'un gigantesque cratère engendré par une catastrophe antique dont nul n’a gardé la mémoire. Cette muraille naturelle, l'anneau du « Taalbastion », en fait une des places les plus fortifiées de tout le vieux monde.
Cette cité-état indépendante est actuellement dirigée par la Duchesse Elise Krieklitz-Untermensh, électrice Impériale. Très attachée à la tradition, Talabheim a une réputation de cité respectueuse du droit : il existe des lois régissant tous les aspects de la vie et du comportement. Sa situation sur le fleuve Talabec, située en amont des grandes cités de Nuln et Altdorf en font le centre de l’activité commerciale de l’Empire.
Adelbert venait de recevoir un baiser de sang, un don vampirique. Il allait maintenant devenir une créature de la nuit. La lahmiane qui l'avait mordu avait disparu après lui avoir fait ce cadeau et Adelbert se demandait bien pourquoi il avait été choisi par cette vampire. Adelbert venait de se lever, après s'être fait mordu, il était tombé dans un profond sommeil, et il avait passé une nuit agitée. Ses paupières étaient lourdes et il se demandaient ce qu'il allait faire maintenant.
Une chose résonnait dans sa tête cependant. Il avait faim, très faim. L'aube venait de se lever, et une lumière douce filtrait à travers la pièce. Adelbert sortit de son lit et se dirigea vers ses habits. Il s'habilla rapidement et sortit de sa chambre. Tout était en désordre, les domestiques avaient sans doute du déserter la maison, après avoir découvert leur maître comme ca. Ils reviendraient. Adelbert tomba sur un miroir fracassé au sol et vit un horrible visage dans ce morceau de miroir. Sa peau était pâle, elle était traversée de fines veines noirâtres et il avait un teint de cadavre.
Adelbert ne savait quoi faire, mais pour le moment, il ne pensait qu'à se nourrir.
HRP: Bon, tu fais ce que tu veux, tu n'as pas de contraintes.
Je suis le Prince Noir, l'élu de l'enfer, le rejeton du diable, le créateur de mort, le façonneur de destin. Aucune créature, aucun homme ni aucune femme ne peut me tuer. Je suis celui qui t'amènera vers la rédemption ou la mort. Le diable m'a envoyé sur votre monde pour y causer la destruction, la mort, l'infamie, et la perversion. De ma main gauche, je lèverai les armées des démons, et je ferai repentir les milles torts de l'humanité, et de ma main droite, je créerai un monde où la cruauté n'existe plus, où les humains me vénèrent, et où la vie est régi par mon divin commandement. Le jour où tu verras devant toi mon visage, ce sera le jour de ta fin, et ce jour là, tu me remercieras.
-Extrait du Livre des Emejis, enfermé dans la réserve magique de la bibliothèque d'Altdorf, et maintenu en immobilité totale par des gardiens ensorcelés.
Il faisait froid dans ma demeure, trop froid à mon goût. Mais où était ces foutus domestiques. Une douleur lancinante à la tête m'a obligé à m'appuyer contre un mur, une main sur le front.*Sigmar que cela fait mal* pensai je. Pourtant, n'avais je pas passé une agréable soirée, en belle compagnie? De quoi vous réchauffer l'âme et le cœur, bien mieux qu'un verre d'absinthe. Mais après cette pensée une autre a suivie, comment à fini la nuit? Je me rappel l'agréable baisé de la Dame, ses lèvres sur ma gorge. Et s'ensuit le néant. Je suis incapable de me rappeler la suite. Je crois que je me suis endormis, tout simplement, accompagné de songes sombres et torturés. Une seule personne en avait la réponse, une seule personne qui avait disparue. Elle aurait put m'expliquer mon visage, m'expliquer pourquoi j'étais si ravagé. Une idée a germée en moi : cette catin devait trainer avec elle une de ces sales maladies. Il faut que j'aille au plus vite me faire examiner par un médecin.
Une violente crampe à l'estomac m'a obligé à me plier en deux, la douleur était sourde et diffuse, supportable mais pas négligeable. J'avais une vilaine faim. C'est ainsi que je me suis dirigé vers les cuisines, gardant mon équilibre d'une main sur le mur, l'autre sur mon ventre. Arrivé enfin devant les fourneaux, j'ai saisi une poire mûre à souhait dans son panier. Croquant dedans à pleine dent, le jus coulait sur mon menton. Je ne sentais pas le goût du fruit, mais je ne m'en suis pas inquiété. Après mes excès d'alcool la veille, c'était compréhensible. Cependant, à l'instant où j'avalais ma bouchée, mon estomac s'est contracté pour faire ressortir le morceau de fruit. *Sigmar, mais qu'est ce qu'il m'arrive* me suis je dit. La belle Dame m'avait refilé quelque chose de vilain.
D'une main je me tenais à la table de préparation et de l'autre j'essuyais le jus qui poissait mon bouc. J'ai lancé un regard à la ronde et celui c'est arrêté sur un morceau de rumsteak encore crut. L'enthousiasme est venu à moi et je me suis précipité gauchement vers le morceau de viande que j'ai mangé avec avidité. C'est après l'avoir fini que j'ai noté autre chose d'anormal : je n'ai pas put résister. Après tout, j'avais faim...
N'étant pas encore apte à traverser la ville, j'ai rapidement fait le tour de la baraque. Il n'y avait pas âme qui vive, même mes soi disant gardes du corps. Cependant, tout le mobilier était en désordre, comme ci une tornade était passée ravager les pièces. Tout ceci ressemblait à une mise à sac, les objets de valeurs avaient pour la plupart disparus, quelques meubles avaient été emmenés et la liste est longue. Je suis donc retourné dans ma chambre où j'ai déplacé le double fond de mon armoire pour récupérer ma cassette, vidé son contenu dans une imposante bourse et la glisser au fond d'une poche. Accroché à un mur, j'ai récupérer mon rapière dans l'idée que des têtes allaient sauter car il y a toujours un fautif, toujours quelqu'un qui m'est redevable à Talabheim et j'allais le rappeler à certains.
Je suis de nouveau repassé devant le miroir où j'ai eu une agréable surprise. Le teint pâle était toujours là, mais les veinures noires commençaient à s'estomper, elles devenaient moins flagrantes. Comment continuer à faire tourner l'entreprise si les clients me fuyaient? Tant pis, je m'en contenterai, le peau blanche est à la mode à la cour.
D'un pas lourd, je suis arrivé devant l'entrée de ma maison, j'ai ouvert la porte et franchis le seuil d'un pas assuré. Les rayons du soleil dardaient sur moi une agréable douceur. Je pris une grande inspiration et j'en suis allé en quête d'un médecin, un certain docteur Rupert Jekyll qui m'offrira surement une consultation gratuite contre les quelques dettes qu'il avait accumulé. Dettes engendrées par ses travaux personnels m'a t'il dit. Mais je n'ai pas le temps ni l'envie de retenir les problèmes de mes clients, ils empruntent, ils payent et ce pas plus compliqué que cela.
Après avoir traversé quelques quartiers, serré quelques mains, je suis enfin arrivé au cabinet du Dr. Jekyll. Devant l'entrée j'ai ajusté mes vêtements, pris le sourire adéquate et j'ai saisi l'heurtoir de la porte et tapé trois fois sur celle ci.
Je suis le Prince Noir, l'élu de l'enfer, le rejeton du diable, le créateur de mort, le façonneur de destin. Aucune créature, aucun homme ni aucune femme ne peut me tuer. Je suis celui qui t'amènera vers la rédemption ou la mort. Le diable m'a envoyé sur votre monde pour y causer la destruction, la mort, l'infamie, et la perversion. De ma main gauche, je lèverai les armées des démons, et je ferai repentir les milles torts de l'humanité, et de ma main droite, je créerai un monde où la cruauté n'existe plus, où les humains me vénèrent, et où la vie est régi par mon divin commandement. Le jour où tu verras devant toi mon visage, ce sera le jour de ta fin, et ce jour là, tu me remercieras.
-Extrait du Livre des Emejis, enfermé dans la réserve magique de la bibliothèque d'Altdorf, et maintenu en immobilité totale par des gardiens ensorcelés.
