Le Jour de Folie. « Ce n’est pas le jour de folie qui compte: c’est son lendemain ! »
Le Jour de Folie est l’une des rares fêtes associées au nom de Ranald. Les nobles comme les roturiers ne manquent le jour de folie pour rien au monde, même si les ascètes et les personnages austères voient cet événement d’un mauvais œil. C’est le jour où les conventions sociales sont bouleversées, les dirigeants devenant serviteurs, tandis que ceux qui sont leurs subordonnés le reste de l’année sont traités comme des seigneurs. Les réjouissances ont lieu en pleine rue. Les gens portent des costumes colorés et des masques étranges afin de cacher leur identité (souvent fort médiocrement). L’ivresse, les chants et les farces anodines sont de mise. C’est l’occasion pour les notables d’éprouver l’âpreté qu’ils font souvent subir aux autres, mais rares sont en réalité ceux qui acceptent d’être malmenés par leurs subalternes, qui doivent finalement faire attention à ce qu’ils disent et font.
Plus on est de fous, plus on rit ! Aujourd'hui, c'est le Jour de Folie !
Ce petit événement temporaire est l'occasion pour vos personnages de célébrer Ranald et la levée des conventions sociales ayant cours dans l'Empire.
Laissez libre cours à votre expression artistique et rédactionnelle : il s'agit d'un événement purement RP. Pas de règles, pas de défis, pas de systèmes de jeu : seule votre imagination, au travers de votre plume numérique, est requise dans ce sujet saisonnier. XP à la clé, bien évidemment, à la hauteur de la qualité de vos textes. Cela peut être du one-shot ou s'étaler sur les deux RP, une nouvelle ou un texte court (en respectant les règles de rédaction du forum, bien sûr), seul(e) ou en groupe. Faites-vous plaisir
Contrairement au Sonnstille, cet événement est réservé aux Humains (de tout bord), Halflings et Vampires (pour peu que leur apparence le leur permette).
Fin de l'événement temporaire : le 1er septembre au soir
L' après-midi touchait à sa fin. Tancrède de Coucy: chevalier de la quête, était enfin parvenu à traverser la Passe de la Dame Grise, se situant dans les Montagnes Grises, au niveau de Pavarron et menant à Tallerhof, une bourgade impériale peu après la frontière.
Tancrède avait hâte d'arriver à Tallerhof afin de se restaurer, sa quête du Graal n'étant pas de tout repos. Alors qu'il s'approchait de l'entrée du bourg, il put appercevoir que le soldat qui la gardait était visiblement sur son trente-et-un: des bottes parfaitement propres, des braies aux couleurs chattoyantes, un plastron orné et incrusté de diverses symbôles impériaux sans parler de sa hallebarde de cérémonie,un visage propre et rasé de près et pour finir un casque d'acier poli surmonté d'une figurine représentant le haut d'un griffon brandissant un marteau à deux mains.
"Eh bien! Ils ne plaîsantent pas pour ce qui est de la solannelité ces Fritz!" se disait Tancrède.
Alors qu'il allait franchir l'entrée, le garde lui fit un geste un peu mou comme quoi il fallait qu'il s'arrête, Tancrède s'exécuta. Cependant le garde si fringuant ne put s'empêcher de pousser un long soupir, puis après avoir roulé des yeux, il se résolut enfin à parler, cette fois pour appeler quelqu'un d'autre:
-"Capitaine! Un étranger se présente, vous m'avez dit de vous appeler quand..." Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une voix beaucoup plus joviale et excitée lui répondit.
-"Ah ouais? Super! Bouges pas soldat, on arrive! Viens Gunther, y a un type qui vient de débouler chez nous!"
Peu d'instants après, deux autres soldats apparurent, leurs tenues, en comparaison avec celle du guet, était pitoyable: chaussures trouées, uniformes délavés et déchirés, armes plus qu'émoussées, casques cabossés et pour finir, on dirait qu'il ne s'étaient pas rasés et lavés leurs visage depuis un certain temps...pourtant c'est eux qui semblaient commander, ce contraste commença à pertuber Tancrède mais cela n'empêcha pas ces deux compères de continuer.
Après avoir bu un coup de gnole et s'être essuyé la bouche d'un revers de la main nonchalant, celui qui se prénomait Gunter commença à croiser les bras et à taper nerveusement du pied tout en foudroyant du regard le guet:
-"Eh bien alors, qu'est-ce que l'on attend soldat!"
-"Euh...vos ordres..."
-"Teuteuteeuuu, ce n'est pas une excuse ça! reprit Gunther, Allez! Hop! Hop! Hop! On exécute le protocole plus vite que ça! Mais avant... Il prit une inspiration GAAAAAARDE A VOUS!"
Aussitôt dit, aussitôt fait, le guet s'était excuté mais on pouvait lire sur son visage qu'il prenait beaucoup sur lui. Puis tout en restant dans la même posture, il s'adressa à Tancrède qui lui, était de plus en plus dérouté par les évènements:
-"Bienvenue à Tallerhof, étranger, pour rentrer dans ce bourg, je...je vous demande de payer 1 couronne à mes... On sentait que cela lui coûtait de le dire ...à mes supérieurs. Bon séjour à vous ici!"
Après avoir payé son droit d'entrée, Tancrède rentra le plus vite possible dans la bourgade, après tout ce qu'il avait vu, il était complètement désorienté. Cependant il ne tarda pas à se reprendre:
"Bon, je savais que l'Empire était bizzare et sans honneur, mais à ce point... pensa-t'il.
Maintenant il fallait trouver une auberge, dans laquelle il pourrait se poser, d'habitude, ce genre de bâtiment se trouvait sur la place centrale. C'est donc en toute logique que Tancrède suivi la principale rue qui était devant lui, cela le menerait forcément à son but. Mais il y avait quelque chose de bizzare, cette rue et les rues avoisinnantes étaient étrangement vides, autre fait, plus il s'approchait de la place centrale, plus il pouvait entendre des cris et des rires. Que pouvait-il bien se passer?
La surprise n'en fût que plus complète pour Tancrède, une fois arrivé sur place, on pouvait voir des banderoles, de petits lampions attachés aux angles des maisons et surtout des gens déguisés.
Certaints portaient des costumes bariolés et remplis de couleurs tout en se comportant de manière tapageuse et insouciante, d'autres défilaient dans des armures factices devant leurs comparses et faisent mine d'avoir un comportement affecté et délicat, puis ces mêmes personnes se pliaient de rire devant leur "spectateurs" qui eux aussi n'étaient pas en reste. Tancrède put également apercevoir toute une file de bourgois ivres dont l'objectif constistait à faire le tour de la place bras dessus bras dessous tout en chantant à tue-tête, beaucoup de monde portait un masque avec quelques plumes sur les cheveux, mais Tancrède put aussi voir un groupe à part: des gens portant d'humbles tunique en lin, certaints portaient même une tenue pour le travail aux champs, ces personnes ne voulaient décidément pas se mêler aux festivités et, entre elles, imitaient plutôt bien les manières des aristocrates...voire trop bien en fait.
Au milieu de toute cette cacophonie, nôtre chevalier de la quête recherchait déserpérément une enseigne indiquant l'auberge du village, mais il fut beaucoup déconcentré par les fêtards qui avaient trés vite remarqué qu'il était à peu prés la seule personne sérieuse ici présente.
"Eh! Il est chouette ton costume! Oû tu l'as trouvé?"
"Ohoh! Je vois qu'on veut gagner le prix du plus beau costume du jour, hein? "
"Hé! Tu triches! Les nobles comme toi sont sensés se déguiser aujourd'hui!" "Mais arrêtes un peu Friedrich! Tu vois bien qu'il joue son personnage jusqu'au bout!"
"Mais pourquoi tu ne portes pas de masque comme nous?"
Telles étaient les remarques que Tancrède devaient endurer tandis qu'ils progressaient péniblement à travers la foule, lui et son cheval. Il put enfin distinguer une pancarte "Au repos du Griffon" Enfin!
C'est donc qu'il se dirigea promptement vers l'auberge et après avoir rapidement attaché son destrier devant un ratelier, il s'empressa de rentrer à l'intérieur.
"La Dame était bien exigeante pour cette première épreuve!", se disait-t'il.
Alors qu'il commençais à rentrer dans l'établissement, une personne trés préssée visiblement, courru comme un dératé vers Tancrède avant de se stopper net devant lui:
"Bienvenue au Repos du Griffon messire! Vous voulez faire quoi? Manger? Boire? Faites vite je vous prie." La personne parlait de manière sacadée et était éssouflée car elle parlait tout en haletant, ce qui prit le chevalier de court, lui qui pensait trouver de la tranquilité...
"-Euh...je m'asseyerai bien pour prendre un verre de...vin, oui du vin, s'il vous-plaît."
"-Oh, un bretonnien, hein? Ne vous inquiétez pas j'arrive tout de...."
"-Eh Ludwig! Plus vite que ça! Nos côtes de sanglier et nos légumes farcis vont pas se cuisiner tous seuls !" Interrompit une voix dans le fond de la salle.
-"Oui, oui ça arrive!" Répondit alors l'aubergiste sur un ton excédé.
Alors que ce dernier s'empressait de retourner en cuisine -d'oû sortait d'ailleurs une épaisse fumée ainsi qu'une désagréable odeur de brûlé- Tancrède, lui, prit une chaise pour s'assoir et regarda dans la direction d'oû venait la voix, en fait, elle venait du chef cuistot, entouré des serveurs de l'auberge. Alors que la fête battait son plein dehors, ces gens préféraient s'attabler à un gros banquet, on pouvait voir de tout sur leurs table: des fruits exotiques, du poulet rôti, de la saucisse, de la choucroute, et tout ce beau monde mangeait cela avec les mains, commes dans les ripailles paysanes.
C'est alors que celui qui devait être le patron de l'auberge revint en vitesse avec une choppe débordant de vin, dans sa précipitation, il la posa si brutalement sur la table que la moitié du liquide se projeta hors de la choppe et alla se répandre sur le meuble. Ne prêtant pas attention à son armure éclaboussée, Tancrède interpella l'aubergiste:
"-Attendez messire, j'ai une question à vous poser, pourquoi c'est le foutoir chez vous aujourd'hui? Pourquoi tout est inversé?" L'aubergiste, contre toute attente, s'arrêta pour prendre le temps de donner une réponse.
-"Eh bien, vous n'êtes pas au courant? Vous n'avez pas ça chez vous? C'est le Jour de Folie aujourd'hui, c'est le jour, une fois par an oû en l'honneur de Ranald, tout s'inverse, y compris les rapports entre les dirigeants et les dirigés."
-"M'enfin, je trouve que les servants abusent un peu trop aujourd'hui, non?"
-"Oh ça, c'est vrais qu'ils en profitent un peu plus que d'habitude, mais ne vous méprenez pas, bretonnien.
Ce n’est pas le jour de folie qui compte: c’est son lendemain !"
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65
Toutes les assignations les plus mornes, les plus inutiles et les plus encombrantes étaient pour sa gueule depuis qu'elle était arrivée à Nuln. Cet enfoiré de remplaçant de l'archilecteur, à défaut de lutter efficacement contre la corruption morale et chaotique qui gangrenait le cœur économique du Wissenland, savait comment se débarrasser des petites fouines diligentes, ou du moins assez pour pouvoir mettre leur nez dans ses sales affaires. Comment expliquer les choses autrement ?
Alors oui, il y avait eu cette mission à Marienburg qui avait manquée de tourner à la catastrophe, elle devenant le jouet d'une fille de la nuit, ou bien cette assignation au Solland qui lui pendait au nez, zone de guerre et de briguandages, où elle avait du tirer son épingle du jeu pour ne pas finir pendue,n violée ou mangée par quelque faction locale.... Mais ça, encore, ça pouvait passer. Non. Ce qui était le plus énervant, c'était de ne pouvoir refuser les "sollicitations" de son supérieur local.
Ainsi perdait elle du temps à faire des ronds de jambes dans des salons à des bourgeois ou courtisans, à retrouver le gamin d'untel qu'on croyait enlevé, mais en fait planqué dans un bordel, ou la fille de quelque nobliaute, jouant les montes en l'air dans le quartier artisan et j'en passe et des meilleures.....
Tout ceci alors que cela faisait maintenant des mois qu'elle était sensée être sur une piste, pour retrouver un réseau slaaneshi, le remonter, tracer ses activités, la demande d'esclave, l'offre.... Mais à ce rythme là, ses infos seraient rapidement périmées avant qu'elle n'ait pu mettre la moindre filature en place digne de ce nom.
Et là ? Que faisait elle dans ce temple de Grugni ? En plein jour de folie ? Alors que le carnaval battait son plein au dehors, que le commun battait le pavé à la rechcerche de quelques amusements ? Que l'on observait les joutes et combats livrés sur l'Emmanuelplatz par la noblesse et les fils de bourgeois ?
Elle était là, au milieu de nains, haflings et brasseurs, à écouter l'un des leurs déblatérer depuis un bon moment sur sa bière, à expliquer à son parterre d'auditeurs ô comment elle était nouvelle, ô spéciale et ô grand jamis révolutionnaire, exceptionnelle et tout et tout.....
Lorsqu'on lui avait collée ces deux bretonniens aux bottes, qu'elle devait guider et instruire sur l'Empire, ça avait sonné comme une bonne idée que de les emmener chez les vérénéens. La plus grande bibliothèque (en dehors des archives du culte de Sigmar, bien entendu) de Nuln. Mais les bougres s’étaient emmerdés comme des poissons morts.
Alors envoyons les aux fonderies qu'elle s'était dit. Là bas, ils pourraient observer le savoir faire impérial en métallurgie. Mais non. Trop chaud.
Alors pourquoi ne pas assister au festival dans la rue ? Et aux joutes ? Certainement pas. Croiser du manant habillé en noble ? Et puis quoi encore ?
Alors, pauvre fille, elle leur avait proposée d'aller découvrir l'architecture khazalide, et les dieux du plus vieux et fiable allié de l'Empire.
Sauf que ce jour là, se tenait une présentation d'une nouvelle bière sur place. Alors, pauvre sotte, elle avait proposée de revenir un autre jour, et profiter de son temps libre pour consacrer celui ci à son enquête. Mais non. Les étrangers étaient véritablement intéressés par ce qui se disait autour d'eux.
Un calvaire d'une heure.... Sigmar que c'était pas possible, comment pouvait on parler aussi longtemps d'alcool ? Et d'une bière en plus !? Ce type était pourtant un humain, pas un nain !
Alors que des envies de meurtres longtemps refoulées faisaient surface, que le port de cette robe - elle détestait les robes, impossible de courir avec ces foutus bouts de textiles - , un "assez parlé, il est temps pour vous de juger vous même ce produit" vint doucher cette colère noire sir inspirante.
Par curiosité, l'inquisitrice fit jouer des coudes à travers les brasseurs et les nabots pour aller chercher trois choppes de bière, la salle s'étant jetée sur les tonneaux à disposition du public. Curieusement le produit était frais. Peut être était ce parce que cette partie du temple était en sous sol ? D'où l'impression de fraicheur, par contraste aux chaleurs du dehors. Quoiqu'il en soit, le goût n'avait rien à voir avec celui d'une bière comme on en trouvait dans le commerce. Et même différente des bières naines. Elle avait un bue une gorgée de celles ci par le passé, de basse qualité, mais largement incomparable à ce qui se faisait dans les établissements impériaux. Et pourtant.... Et pourtant.... Ce produit qu'elle avait aux lèvres.....
"Pas mal.... Pas mal du tout même...."
Tous semblaient du même avis. Même les nains présents reconnaissaient que c'était un produit correct, et se resservaient du breuvage.
Un quart d'heure plus tard, toujours durant la dégustation, le taux d'alcoolémie ambiant avait bien augmenté. Il faut dire qu'on buvait jusqu'à plus soif. Tant et si bien que nombre de convives chantaient bras dessus dessous. Il y avait même eu un nain assez beurré pour embrasser son voisin hafling. C'était vraiment le jour de folie car aucune rancune ne fut écrite ce jour là.
Quand à l'inquisitrice et ses compagnons.... Ceux ci jetaient parfois des regards envieux à l'orateur de tout à l'heure, qui avait au bras une servante...
Frappant le sol du talon, elle rappela ces lions en rut à l'ordre.
Sigmar, Sigmar, la jalousie d'un homme est vraiment chose disgracieuse. C'est pour cela que vous ne serez jamais populaire, leur lança-t-elle.
Tout le monde était éméché à cette heure ci, l'inquisitrice pas moins que d'autres, comme en témoignait une petite rougeur au dessus des pommettes, ou les regards lubriques à demi dissimulés que les bretonniens lui lançaient.
Si vous le dites....
Une petite colère commença à poindre le bout de son nez chez la jeune femme.
Veux deux... Vous regardez ma poitrine n'est ce pas ?
Percés à jour, jugés par ce regard inquisiteur, un gêne manifeste s'empara des jeunots.
Eh eh eh.... Déboutonnant le haut de sa robe, elle ouvrit en large, à la limite de l'indécence, son col, avant de se pencher légèrement de battre la main près de sa poitrine, comme pour avoir un peu d'air.
Ce ne sont que des bosses de graisse, néanmoins vous voulez les observer, les toucher et plus encore ?
Rouges. Ils étaient rouges comme des pivoines, si profondément surpris par cette offre alléchante de la part d'une personne auparavant si austère, et perdus qu'ils étaient, dans la contemplation de ces sphères blanches, recouvertes de quelques gouttelettes de transpiration.....
Le peu de retenue qu'ils avaient mourut avec le sourire enjôleur qu'elle leur envoya.
Oui ! Oui ! Oui !
Si aisés à manipuler....
Alors vous savez certainement ce que vous devez faire....
A la consternation de son compagnon, l'autre bretonnien se prosterna sur le champs.
Pierre !?
Ça me va ! Ne dit rien !
Se gaussant de cette attitude pathétique de la part d'individus qui, peu auparavant, la tançait, c'était là un véritable plaisir d’assister à leur déchéance. Oui. Elle l'admettait. Elle prenait son pieds.
Hahahahahaha ! C'est véritablement indécent ! Tu es comme un chien en chaleur.
"Encore quelques touches de mépris, regards hautains et autres pitreries du genre, et tu seras mien...."
Mais. Je suppose que je dois te récompenser pour avoir obéit.
Consternation, à nouveau, chez les deux jeunes mâles, mais également une pointe de peur, mêlée à du soulagement et de l'espoir, chez celui toujours prosterné.
Sans outre forme de procès, elle s'assit sur cette chaise humain. Il était à point, comme le prouva sa réaction. Elle n'avait pas besoin de voir son visage pour le savoir, son souffle rauque suffisait.
Ô ? Ceci te rend heureux ? lui demanda-t-elle guillerette. Hautaine, elle poursuivit alors son petit jeu. Eh. Tu n'es décidément qu'un voyou indiscipliné sans valeur.
Il était complètement foutu, tombé dans ses filets qu'il était. Sa libido et le plaisir qu'il tirait de ce jeu étrange, chaste, dont il ne connaissait les règles ni l'aboutissement, variant grandement de ce dont il était habitué dans les écuries du pays avec ses frères d'armes.... Oui. Ses désirs le contrôlait, et elle jouait à la perfection avec ceux ci.
Ce regard heureux, excité, ce rose au visage, cette respiration haletante.....
Ahhhhhh !!! S'il te plaît, abuse moi plus ma reine ! la suppliait il. Définitivement foutu.
Comment un chien ose-t-il faire des demandes !? le gronda-t-elle en le fessant.
Yik !
L'autre bretonnien, envieux et la mort dans l'âme, s'éloignait de là en souhaitant adieu à son camarade tombé au champ d'honneur à sa place, qu'il n'oublierai jamais. Les femmes impériales étaient de si dangereuses créatures......
