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Désormais ce n'était plus qu'une question de minutes avant que le monde ne s'embrasse pour la toute derrière fois… Les ténèbres de la nuit avait recouvert le monde, et personne n'aurait pu dire, si le soleil se lèverai encore une toute dernière fois, quand le conflit qui pointait à l'horizon serait terminé.
Les derniers rescapés de l'Ordre, avec le loup blanc à leur tête, attendaient dans un silence morbide, attendant leur dernier heure, personne n'osant se regarder, ni même discuter… Qu'auraient ils pu se dire ? Eux qui désormais n'avaient plus qu'un seul objectif : Survivre le plus longtemps possible avant de se retrouver fatalement emporté par la marée… Il n'y avait aucun espoir en vue...

A l'extérieur de la ville, on pouvait déjà entendre les horribles hurlements des cadavres ramenés à la vie par les sombres puissances de la non vie… Les morts avançaient sans que rien ne soit en mesure de leur barrer la route. Des combattants ne connaissant ni le doute, ni la fatigue, ou même la peur… Certes fragiles et incapable de prouesses martiales spectaculaires mais ils pouvaient compenser ce manque par la force de leur nombre… D'ailleurs, si le loup blanc ou l'un de ses hommes avaient pu à cet instant, trouver un point haut capable de leur donner un panorama des extérieurs de la ville, sans aucun doute, les dernières traces de courage qu'ils possédaient encore, les auraient abandonné à tout jamais… des dizaines… des centaines… non, des milliers qu'ils étaient ! Une armée de mort, qui jamais de mémoire d'homme, n'avait pu un jour fouler le vieux monde… Rien n'aurait pu arrêter ces hordes de cauchemars sans fin…

Déterminé à tenir leur position, Geralt n'avait en réalité pas de stratégie à proprement parler… Le but de la manœuvre allait donc d'être le plus mobile possible, car si couvrir des ruelles pourraient permettre aux guerriers corbeaux, de filtrer la masse de mort vivant qu'ils seraient en mesure d'affronter sans crouler sous le nombre… Le danger ici était de se retrouver cerné de toute part, sans aucun chemin de repli.
Le chevalier de l'Ordre le savait, beaucoup d'autres armées s'étaient rassemblées au centre même de la cité, misant sur une stratégie de défense total, capable de les maintenir en vie le plus longtemps possible… Mais Geralt avait décider d'un tout autre plan… Il était expérimenté des conflits contre la non vie, et savait que derrière cette armée aussi imposante soit elle… Se cachait en réalité un leader, assez puissant pour guider les morts dans un seul but : Détruire le monde des vivants…

Dès lors, Geralt se décida à commencer à manœuvrer, guidant ses troupes à travers le labyrinthe urbain qui deviendrai sans aucun doute sa propre tombe, dans le seul but de trouver cette cible potentiel. Y parviendrait il ? Ou au contraire tomberai il nez à nez avec les premières vagues de morts vivants ? Il n'allait plus tarder à le savoir.

Vigget observa la situation. Lui et ses troupes n'étaient pas du tout bien placées, et ne pouvaient se battre correctement ici. Inacceptable. Il décida donc de séparer ses troupes. Une dizaine de rats ogres resteront à leur position, et l'autre moitié prendront le pont pour défendre le pont au Sud Ouest. Il fallait aller vite, et pour une raison qui lui échappait, ces fameuses bêtes de guerre Skaven se trainaient bien trop à son goût.

Il jeta un coup d'oeil aux autres troupes en présence durant son déplacement... Des humains, apparemment des arquebusiers, se tenaient près des ponts. Il n'aimait pas l'idée de coopérer avec, mais c'était un bon plan après tout.

"En avant maudites créatures ! Tenons ces ponts pour le Père Peste !"

La nuit véritable était tombée, à peine une poignée d'heures après que Daine, accompagné de ses "recrues", étaient arrivés dans le dernier bastion de la vie. Une fois sur place, l'assassin avait remarqué que dans toute la ville régnait une profonde agitation, preuve du nombre d'armées qui s'étaient assemblées ici dans le but de mener une dernière bataille, pour la gloire, pour l'honneur, et peut-être aussi pour la dernière minuscule lueur d'espoir qui sommeillait au fond de chaque homme, nain, elfe, orc ou encore skaven. Mais le commandant auto-désigné n'avait vu personne arriver après lui, et se demandait si le nombre de soldats assemblés ici suffiraient à vaincre la mort elle-même. Daine haussa les épaules : ils verraient bien, et de toute façon lui se battrait jusqu'au bout, même si certains renonçait à la tâche impossible qu'ils avaient reçu, survivre.

Peu après l'arrivée de la bande d'hommes-rats, le silence se fit dans la ville, à mesure que les défenseurs, les nerfs tendus, sur le qui-vive, taisaient leurs conversations pour mieux écouter le silence de l'air ambiant. La dernière armée attendit ainsi une, deux, trois heures, sans bouger, jusqu'à ce que retentisse le premier cri d'alarme : "Ils arrivent !" Cet avertissement fut repris en écho dans toute la ville, et l'agitation repris de plus belle, les vivants se préparant à leur dernier combat. Daine quant à lui, restait calme, et attendait, appuyé contre un mur, de voir comment allaient réagir ses soldats. Ces derniers parlaient à voix basse entre eux, en jetant des regards inquiets autour d'eux, les moustaches frémissantes, jusqu'à ce que l'un d'entre eux, sûrement poussé par les autres, sortit des rangs pour s’adresser au spadassin :

Maître tout puissant-incroyable, tueur de chefs, votre humble serviteur Skreek vient à vous pour demander vos instructions géniales, et si vous avez un plan-stratagème ?

Daine, surpris, leva un sourcil en essayant de ne pas dévoiler ses émotions. Il parlaient sa langue ?! Si il l'avait su avant, prendre le contrôle aurait été beaucoup plus simple ! Il jaugea alors la vermine de choc : le skaven avait une fourrure noire avec de nombreuses cicatrices, sous laquelle on voyait rouler des muscles nerveux, se tenait beaucoup moins ployé que les autres sous son armure pourtant renforcée, et atteignait presque la taille de l'humain. Il allait devoir la jouer fine si il voulait le garder sous son contrôle. Il répondit alors, avec un air mi supérieur mi courroucé :

Je vois que l'un de vous à enfin le courage de venir me parler. Tu seras donc mon lieutenant, Skreek, et si tu suis mes ordres, tu pourrais devenir mon bras droit. Vous tous, je suis là pour vous guider vers la victoire et la survie, ce que je ne pourrais pas accomplir sans un dévouement sans faille. Désobéissez et vous finirez entre les mains des morts qui marchent, ou pire, entre les miennes. Nous allons nous écarter de cette rue pour mieux se replacer en ville. En rang, et suivez moi !

Daine espérait que son discours avait eu son petit effet, et que son lieutenant lui serait fidèle, tel qu'il l'avait placé au dessus des autres. Il se mit alors en marche pour atteindre une position plus aisément défendable vers le centre de la ville, pour pourquoi pas porter assistance à ses alliés de circonstance. Mais alors qu'il entrait avec sa troupe dans une rue qui lui semblait parfaite, sur le bord de la grande artère menant vers le centre de la ville, il vit que celle-ci était déjà occupée par une troupe d'humains en armure étincelante.

Il leva alors le poing en signe de halte pour ses hommes-rats, qui se mirent aussitôt au garde à vous, et observa un homme à l'avant de la troupe, qui semblait être le chef. Dans l'obscurité, et avec le fait que l'homme portait une capuche, tout comme lui, Daine ne vit pas précisément les traits de son visage, mais il semblait à peine plus âgé que lui, et affichait un air confiant tout en restant méfiant. Ils se jaugèrent un moment du regard, puis l'homme s'approcha, et demanda au spadassin qui il était.

Ce dernier attendit un instant, remarquant que l'homme gardait la main sur la poignée de son arme, puis abaissa sa capuche. Il fit un sourire ironique, puis répondit à l'inconnu, en regardant tantôt droit dans ses yeux, du moins leurs emplacement derrière la capuche, tantôt Morrslieb, qui luisait de son éclat verdâtre :

Mon nom ne vous informera en rien, d'autant plus que par les temps qui courent ils n'ont plus vraiment de valeur. Mais on m'appelle Daine Blaeusherz, spadassin d'Estalie depuis un certain temps, et se retrouvant ici à la tête de ces ... soldats, par pur hasard. Tant que vos hommes gardent l'épée au fourreau, il ne leur sera fait aucun mal, et je tiendrai mes skavens en laisse. Mais assez parlé de moi, qui êtes vous, sous ce capuchon, et que faites vous ici avec ces chevaliers en armures brillantes ?

Attendant la réponse de son interlocuteur, Daine fit signe à ses jezzails de se placer de manière à couvrir la rue derrière lui, et à ses vermines de choc de former un périmètre de sécurité autour de lui, sans faire de gestes menaçants, afin de garder une chance d'avoir les chevaliers dans son camp tout en ne prenant pas le risque d'une attaque surprise de morts-vivants.

Comme je l'avais promis à mes orks l'attente ne fut pas longue, j'entendais déjà au loin des cris et des râle inhumain, et bien sûr, vu le vacarme ils étaient en très grand nombre, mais je perçu aussi le son caractéristique d'un cor, non pas un, plusieurs. Ils semblerait donc que je ne suis pas le seul à la tête d'une armée, c'est bon à savoir ça nous pourrons nous entraider pour vaincre les morts-vivants.

Par précaution j'ordona à un gobelins de partir en éclaireur pour savoir si des ennemis approchait de ma position, il revint quelques minutes après, minutes durant lesquelles je out assister à de sublime bagarres d'ork visiblement trop impatient. Le gobelin ne pu malheureusement pas me donner l'information dont j'avais besoin, celui-ci ayant pris peur à l'approche de la sortie de la ville, prit mon épée et décapita le trouillard.

-Incapable ! Voilà ce qui arrive à celui que me déçoit !

Le silence retombat. Mes orks arrêtèrent de se disputer et je prit ma décision. Ils serait trop risquer de charger l'ennemi seul, de plus je ne sais pas si un grand régiment de mort-vivant approche de ma position le mieux à faire est de tenir ma position et de contenir les zombies dans cette rue qui me fait fasse, les morts-vivants sont faibles individuellement et compte sur leur nombre, si il reste confiné dans cette rue il ne pourrons pas me submerger. Je vais me contenter de les contenir ici pour que les autres armée ne se fassent pas attaquer depuis cet endroit-la.

-Ecoutez-moi les ork mettez-vous en position ! Les Kostos devant, vous allez bloquer dans cette rue et les réduire en bouillie ! Les gobelins derrière les Kostos, vous allez me cribler de flèche c'est zombies pendant que les ork les retienne ! Mais surtout souvenez-vous massacrés en les plus possible avant de mourir !

Allons, Allons laissez les venir, ces abominations vont nous tomber dessus bien assez tôt.

l'Ardeur de mon groupe était-elle qu'ils leur en coutaient de ne pas aller en découdre directement. Mais la prudence était de mise face à tant d'ennemies.

je tiens d'abord a préciser que mes unités son mal placé sur le plan? je l'ai est placé sur tous le toit du bâtiment, pas dans la rue^^'

Orcbolg réfléchit. Comment tenir face à une horde entière de mort vivant?
la meilleur solution serait de vaincre le nécromancien mais pour le moment, aucun moyen viable de le trouvé.
l'option actuelle est de consolider les forces et tenir bon, un peu comme un siège. sauf que le château où on est situé est moitié en ruine et qu'on est seulement une vingtaine contre un bon million.
on pourrait faire alliance avec les autres troupes stationnés dans la ville, mais cela demanderait trop de temps, et il en avait pas.
il prit donc la solution de rester sur ce toit, et pour tenir, il faut consolider ces défenses.
il faut donc retourner à l'intérieur du bâtiment pour chercher des ressources et mettre en place des barrières contre les zombies.
Bon, Il faut commencer a se préparer, que cinq hommes m'accompagnent!

pour ma première action, je souhaite retourné à l'intérieur du batîment où je me trouve dessus, pour chercher tous le matériel disponible. que se soit bois, outils, armes, alcool, tissus, tous ce qui peut servir à construire des barrière et des échelles, et des pièges aussi, par exemple en fabriquant des cocktails Molotov. pour la seconde action, je commencerais avec des hommes à consolider les défenses et à fabriquer des choses. par exemple en poussant des meubles très lourdes contre les portes et les fenètres.

- Ça pue, nan ?

La phrase, lancée par l'un des capitaines de la troupe d'Ulricht, retomba à plat dans une atmosphère pesante.
Quand même, se dit Ulricht, il n'allait pas laisser à ce pauvre bougre face à la honte de la solitude pour ses dernières heures !

- Mouais... On va se déporter vers la rivière là-bas, il fera peut-être plus frais.

Et ils s'éloigneraient de la bande de sauvages malodorants qui leur bloquait le passage au loin. Non seulement cela rendait sa position pas très utile, mais en plus l'odeur venait peut-être de chez eux.

- Allez, en route ! Je veux les arquebusiers devant, faudrait pas nous tirer dans le dos quand les peaux mortes vont se pointer !

Comme il s'en doutait, il n'y avait personne dans la zone : c'était un vrai boulevard pour les envahisseurs, qui, d'ailleurs, commençait à se faire entendre au loin. Ah, que ferait-on sans Ulricht !

Les morts se levaient. Dwimir ne les voyait pas encore, sa vue étant obstruée par l’enchevêtrement de bâtiments humains difformes, mais les trompes et les cris des autres combattants annonçaient ne laissait aucun doute sur ce qu’il se déroulait à proximité. L’ingénieur était tendu: les morts venaient par l’avant, et leurs arrières grouillaient de vermines skavens, d’umgi et de pourritures à la peau verte. Il avait pris position au croisement de ce qui s’approchait le plus d’une rue, accompagné par la troupe de rangers qui s’étaient répartis en deux groupes: l’un avait dégainé l’arbalète et se tenait près à ouvrir le feu sur le premier tas d’os qui désignerait se montrer, tandis que l’autre veillait sur leurs arrières, hache et bouclier en main. Un fracas de plates venant de l’arrière attira soudain l’attention de Dwimir, il se retourna pour voir les rangers s’écarter et laisser passer cinq braves brises-fer, en armure complète et équipée de canons drac de feu. Ils venaient tenir leur serment et se battre avec leurs frères. Les nains échangèrent peu de paroles, ils n’en avaient pas besoins. Les dracs prirent place en première ligne, tandis que les premiers morts commençaient lentement à traîner leurs cadavres dans la rue. Armes dressées: les dawis attendaient.

Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que les premiers morts ne commencent à percer à travers l'épais brouillard qui entourait la cité. On aurait pu croire qu'au fil de jours passés à errer en leur présence, le jeune homme ce serait habitué à eux. Mais rien n'était plus faux. Leurs apparences décharnées le mordait d'effrois comme au premier jour où ils les avaient aperçus. De sombres parodies d'être humains, dont le corps était bafoué par les énergies de la Dhar. Au moins n'étaient-ils probablement pas conscient de ce qui leur arrivaient, l'âme des défunts n'étant en aucun cas affecté par la transformation de leur cadavre en zombie. Si, comme tout sorcier des collèges, on avait appris à Faust à haïr les formes de magie illégales, la nécromancie tenait une place toute particulière dans le cœur du jeune homme. Elle représentait, plus encore que la magie chaotique, tout ce qu'il abhorrait : là où il avait toujours essayé d'utiliser ses pouvoirs pour le plus grand nombre, dans l'unique optique de faire le bien autour de lui, la nécromancie ne pouvait exister que par l'asservissement d'autrui. Un art noir dont la seule fonction était de permettre à ses utilisateurs pétris d'arrogance de constituer des armées d'esclaves décharnées, auquel on enlevait tout libre arbitre, et à qui on refusait même l'accès au royaume de Morr. C'était… tout simplement ignoble.

Si la ville était prise, être transformé en pantin de chair serait leur destin à tous : aucun ne serait épargné par l'avarice du grand nécromancien. La lutte semblait vaine, et elle l'était probablement, mais l'abandon n'était pas envisageable. C'était là leur dernière chance de faire perdurer ce monde. Serrant les rênes de son destrier, le visage aussi impassible qu'à son habitude, magister fit volte-face, observant d'un œil attentif les hommes qu'il allait bientôt devoir envoyer à l'abattoir. Tous avait choisis de le rejoindre volontairement, mais la décision n'en était pas plus facile à prendre pour autant. A situations désespérées, mesures désespérés…

- Allons-y.

Sans un bruit, l'ost funèbre se mit en marche, déterminé à mener à bien la tâche qu'ils avaient tous jurés d'accomplir. Détruire le conclave de nécromanciens menant cette innombrable horde. C'était là leur seule chance de salut, et un objectif pour lequel Faust était plus que disposé à donner sa vie…

On les entendait au loin.
Au début, des plaintes murmurées, des pas pesants, une odeur stérile de vie.
Puis on entend des cliquetis d'armures et des râles.
Alors que le fier cortège de notre protagoniste patrouillait dans la partie nord, le clocher avait sonné, comme si un tragique présage s'annonçait. Ils marchèrent lentement, mais sûrement. Le pas assuré des miliciens sous la vigilance et l'oeil affûté des tireurs d'élites flanqués derrière eux. Un observateur cynique demanderait sans nul doute : "mais qu'est-ce qui les rend différents des morts qu'ils affronteront ? Il dépériront ! Ils font fassent à plus fort qu'eux ! Leur humanité est vacillante face à l'horreur ! Ils sont déjà perdus et ils le savent, ils cherchent juste à en finir !"
Mais un tel cynisme se tairait si il s'efforçait de mieux regarder ces hommes. Malgré l'atmosphère, ils se tinrent droit. Malgré la nuit cramoisie voulant leur mort, il marchèrent vaillamment. En dépit de la pesanteur du désespoir, il répondait par leur tenace espoir. L'énergie qui les maintenait debout était leur amour pour la vie et l'éventuelle promesse d'un retour à la normale...
Oui, les derniers coeurs vaillants de l'apocalypse battaient toujours !
Alors qu'ils marchèrent à pas de loup, prenant soin de ne point faire de bruit, ils s'arrêtèrent devant l'allée menant à la rue principale. Un sifflement lointain survint à leurs oreilles. Un petit groupe d'éclaireur, dont deux avaient une mine apeurée, vinrent à notre héros :
Mouvement ennemi. Au nord, ils descendent l'allée principale, ils sont tout près.dit le plus âgé, visiblement le chef de l'escouade. Galfric lui répondit en murmurant silencieusement :
Très bien, rentrez dans le rang, on va pas tarder à ouvrir le bal...

Sans rechigner ni rouspéter, les éclaireurs se rangèrent parmi les fiers rangs dressés par notre héros. D'ailleurs, ce dernier se glissa discrètement près des murs débouchant sur l'allée principale. Lançant un coup d'oeil rapide vers celle-ci, il parvint à discerner des formes, ce qui ne le rassura point. Il avait pourtant pensé qu'ils étaient plus près. Il se tourna vers le milicien le plus proche et lui confia :
Préviens les autres. Fais relayer le message suivant : l'ennemi arrive également par le nord ! Transmet le vite et ...
Galfric coupa sa propre phrase. Il hésitait... Visiblement, les morts-vivants sont encore loin. Ils avaient prévus qu'ils seraient plus proche, là c'est trop loin, les contourner prendra trop de temps ! Notre protagoniste n'avait rien d'un stratège. Il était certes rusé mais n'avait rien d'un général. Après avoir grommelé silencieusement. Il poursuivit enfin par :
On laisse tomber le plan de départ, ils sont beaucoup plus loin que prévu, on n'arrivera pas à dénicher leurs chefs d'ici. On va descendre par l'allée principale en les attirant, vu les positions de nos alliées ils seront pris en tenaille s'ils mordent à l'hameçon. Qui plus est, on aura plus de chance de voir apparaître les nécromants si on disperse ou concentre leur hordes. Allez, files !
Le messager acquiesça et partit à vive allure vers les troupes alliées afin de les informer sur la situation.

Il regarda ceux qui le suivaient sans hésitations. Un court silence s'installa, l'un des miliciens en tête de file, proche de notre héros fit un signe de tête. Ainsi, Galfric hurla à toute voix à l'attention du troupeau de machabés ambulants:
OI Wazoks! V'nez donc par ici ! Nous sommes les derniers satanés survivants ! On vous laissera manger not'chair si vous faisiez un peu d'exercice ! Compagnies ! Marches à vive allure vers le sud !
À ces mots, ils le suivirent. Ils marchèrent doucement, attendirent un peu histoire que les morts les rattrapent un peu. Puis se dépêchèrent en traversant l'allée.

Ce soir...Galfric prend part à la chasse...